• Comment analyser cet événement sous
un angle positif pour moi ?
• Quel est le meilleur placement parmi
tous ceux-là ?
• Que puis-je retirer de positif dans ce
qui vient de se passer ?
• Où vais-je aller en vacances ?...
*******
Il y a même beaucoup d’affirmations que
l’on se fait dans sa tête, et qui sont en fait
des questions ou font suite à des questions
posées non consciemment :
• Je pourrais lui acheter ces boucles
d’oreilles.
• Il mangera bien une entrecôte avec de
la salade.
• Ceci est vrai.
• J’irai bien en Sicile cet été.
• Le mieux, en ce moment, c’est un
placement dans l’immobilier.
• Si je prends le problème sous cet angle,
j’arriverai sans doute à tel résultat...
*******
201
« Ah mais, si je me pose des questions en
permanence et si le choix des mots est
important pour me retirer ou me donner de
l’énergie, me faire angoisser ou me
détendre, ne peut-on penser que la façon
dont je formule les questions est, elle aussi,
chargée de pouvoir positif ou négatif ? »
Et là, comme vous voyez, je viens encore de
poser une question ! Alors, pour éclaircir
ceci, nous allons faire des comparaisons
entre différentes formulations à l’aide des
quatre cas ci-dessous. Je vous invite à entrer
à chaque fois dans la « peau du rôle » et à
ressentir finement vos réactions et les
modifications, en positif ou négatif et
fussent-elles ténues, qui seront induites en
vous par ces formulations.
Cas 1
Vous avez eu un accrochage en voiture se
soldant par une bosse au front et un capot
défoncé.
Questions :
• Pourquoi a-t-il fallu que cela m’arrive, à
moi ! ?
• Pourquoi le hasard (le destin, le sort, le
ciel) m’a-t-il frappé ainsi ?
202
• Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?
• Comment vais-je résoudre ce problème
et rentrer chez moi ?
• Comment vais-je me tirer le plus
favorablement de cette désagréable
situation ?
Cas 2
Vous avez eu une « prise de bec » avec
Monsieur Dupond (vous savez, cet homme
qui travaille dans la même entreprise que
vous et qui vous a traité de « vermine » dans
l’ascenseur).
Questions :
• Pourquoi cet imbécile réagit-il comme
cela, qu’est-ce qui lui prend ?
• Est-ce que je ne devrais pas lui mettre
mon poing dans la figure ?
• Comment dois-je réagir à cela ?
• Pourquoi faut-il que je doive subir la
stupidité de ce sale type ce matin ?
• Qu’est-ce que je vais lui répondre ?
• Comment vais-je faire pour le remettre
à sa place ?
203
• Comment vais-je faire pour régler ce
problème ?
• À présent, comment faire pour rétablir
une ambiance vivable au bureau ?
Cas 3
Dans une situation quelconque (affective,
relationnelle, professionnelle, financière ou
autre) vous vous sentez angoissé/anxieux,
ou « coincé », ou insatisfait de vous, limité,
ou en état d’échec.
Questions :
• Pourquoi faut-il que je me bloque
comme ça ! ?
• Qu’est-ce qui m’arrive là ?
• Pourquoi ai-je eu des parents comme
ceci (ou : Pourquoi ai-je été éduqué
comme cela ; ou : Pourquoi les gens
sont-ils méchants ; ou : Pourquoi le
monde est-il pervers ; ou...) pour en
arriver là ?
• Qu’est-ce que je peux faire pour
améliorer ceci ?
• Comment agir pour changer cela à
mon avantage ?
204
• Quelles solutions puis-je trouver à ce
problème ?
• Comment trouver les moyens pour
faire en sorte que cela n’arrive plus ?
• Pourquoi dois-je me coltiner avec ce
satané problème ?!
Cas 4
Avant d’aller plus loin, et pour que la
démonstration vous soit profitable, il serait
bon que vous vous impliquiez. Aussi, je vous
propose ici de considérer une situation ou
un événement de votre vie à vous qui vous
rend angoissé/anxieux, et d’essayer de
repérer la ou les questions que vous greffez
dessus. Écrivez-les sur un papier. Ressentez
finement vos perceptions – la façon qu’a
votre corps de réagir à ces questionnements
–, puis cherchez à répondre à ces questions,
toujours sur le papier. Ensuite, cherchez
quelles autres questions vous pourriez-vous
poser à ce sujet. Cherchez-en les réponses,
mettez-les noir sur blanc sur votre feuille.
Il serait vraiment bon que vous n’alliez pas
plus loin dans votre lecture avant d’avoir fait
cet exercice qui peut vous prendre de cinq
minutes à une demi-heure. Ce n’est pas là un
205
bien longtemps, pour commencer à intégrer
la compréhension de la puissance des
questions. Intégrer cette compréhension vise
à vous permettre d’utiliser cette puissance au
service de votre vie et de ce et ceux qui sont
importants pour vous. Alors, puis-je vous
donner rendez-vous après ce petit laps de
temps ?
*******
Peut-être l’avez-vous perçu pendant cet
exercice, à travers vos sensations internes, à
travers une impression de montée ou de
perte d’énergie – et si vous avez été réceptif
et attentif, c’est même certain :
Il y a des questions paralysantes et des
questions dynamisantes : des questions qui
ôtent l’énergie et le pouvoir d’action et des
questions qui les stimulent.
Questions paralysantes
À quoi ou comment reconnaîtrez-vous les
questions paralysantes ?
• Au fait qu’elles n’apportent aucune
solution, aucune réponse utilisable
pour dépasser le problème
• Au fait qu’elles font baisser votre
niveau d’énergie et votre aptitude à
206
résoudre le problème. Ou qu’elles
éveillent des sentiments négatifs :
colère, haine, agressivité, impuissance,
angoisses/anxiété (toutes choses qui
sont rarement des solutions !)
• Au fait qu’elles focalisent votre
attention sur les problèmes et les
difficultés.
En schématisant, je dirai que beaucoup de
questions paralysantes commencent par
« pourquoi » :
• Pourquoi a-t-il fallu que cela m’arrive à
moi ! ?
• Pourquoi le ciel m’a-t-il frappé ainsi ?
• Pourquoi faut-il que je doive subir la
stupidité de ce sale type ce matin ?
• Pourquoi dois-je me coltiner avec ce
problème ?
• Pourquoi faut-il que je me bloque
comme ça ?
• Pourquoi ai-je eu des parents qui m’ont
éduqué comme ceci ?
Ces questions n’ont pas de réponse et elles
n’ouvrent à rien de constructif ou
d’utilisable. Elles créent même le sentiment
207
d’être atteint ou puni par une instance
supérieure (destin, fatalité...) dont on n’a
aucun moyen d’infléchir les « arrêts ».
• Pourquoi cet imbécile réagit-il comme
ça ?
S’il y a une réponse, celle-ci est chez l’autre,
pas chez vous. Il n’y a là aucune solution ou
réponse utilisable.
Ajoutez maintenant à ces exemples les
questions commençant par « pourquoi » de
votre propre liste, et vous aurez alors
certainement bien saisi ce que sont les
questions paralysantes – et qu’elles ne
mènent à rien d’autre qu’à tourner en rond.
Elles retirent les possibilités de solutions et
d’actions utiles et n’ouvrent pas à des
perspectives utilisables. Finalement, la seule
réponse à ce genre de « Pourquoi » c’est :
« Parce que... Parce que c’est comme ça ! ».
Si les questions commençant par
« pourquoi » sont très utiles chaque fois
qu’elles peuvent augmenter votre savoir,
votre culture, votre bagage intellectuel (par
exemple : « Pourquoi quelqu’un qui est
effrayé voit-il son coeur et sa respiration
s’accélérer ? » – « Parce que son organisme
réagit à la peur en sécrétant de l’adrénaline
208
qui, etc... »), elles sont stériles et bloquantes
lorsqu’elles sont en rapport avec des
problèmes à résoudre, des difficultés
rencontrées dans votre vécu, des
inquiétudes du genre angoisses/anxiété.
Alors prenez-y garde et ne vous laissez plus
« rouler dans la farine » par ces questions
paralysantes...
Questions dynamisantes
À quoi reconnaîtrez-vous les questions
dynamisantes ?
• Au fait qu’elles apportent des solutions,
même si celles-ci ne sont pas toujours
accessibles ou possibles
• Au fait qu’elles orientent votre
attention vers ces solutions
• Au fait qu’elles font plutôt monter
votre énergie.
En schématisant là aussi, je dirai que les
questions dynamisantes commencent par
« Comment » ou « Que » :
• Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?
• Comment vais-je résoudre ce
problème ?
209
• Comment vais-je me tirer de cette
situation à mon avantage ?
• Qu’est-ce que je vais lui répondre ?
• Comment agir pour le remettre à sa
place ?
• Qu’est-ce je peux faire pour améliorer
l’ambiance ?
• Comment agir pour changer cela à
mon bénéfice ?...
Vous voyez la différence ? À chacune de ces
questions, on peut trouver des réponses et
De surcroît, elles impliquent qu’il y a de toute
évidence une ou des solutions au problème !
De plus, face à ces questions, votre
physiologie réagit en vous donnant de
l’énergie.
Voyez maintenant les questions
dynamisantes de votre propre liste – et tirez-
en les conclusions utiles.
Voici une angoissée de la fin du
mois
Pour vous illustrer cela, voici Martine. Avec
son mari, elle tient un commerce de
maroquinerie et elle a une hantise depuis
210
des années : à toutes les fins de mois, elle
perd du temps à mettre la main sur les
documents comptables, factures, recettes,
charges sociales, impôts, etc. Elle se dit
incapable de gérer cela. Comme son mari est
très exigeant pour la précision de la
comptabilité, toutes les fins de mois sont un
mauvais moment à passer pour ce couple
(qui, par ailleurs, s’entend bien) : conflits,
tensions, énervements, disputes. Martine
passe une partie de son mois à angoisser à la
perspective de la fin du mois, ce qui
n’arrange pas le problème.
Elle est venue me voir en grognant :
• Pourquoi faut-il m’occuper de cette
saleté de comptabilité ! ?
• Pourquoi est-ce que je ne peux pas
m’organiser pour que ce soit plus
facile ?
• Pourquoi Henri est-il si chipoteur et si
affreusement maniaque ! ?...
J’ai mis Martine face à ces questions
paralysantes. Je lui ai demandé de les écrire
et de trouver les réponses. Et il fallait voir
comment elle peinait à les chercher : visage
renfrogné, air buté, tête baissée, mine
211
dégoûtée. Mais elle n’en a pas trouvées...
Ensuite, j’ai demandé à Martine de formuler
ses questions autrement et de noter les
réponses. Là aussi, elle a eu du mal : cela
n’était pas facile de lâcher les questions
paralysantes. Mais elle a finalement écrit :
– Comment vais-je faire pour que mes
papiers soient en ordre pour la fin du mois ?
Et subitement, voilà que le visage de Martine
s’éclaire, elle se penche sur son papier et
commence à y coucher les réponses :
• En les empilant au fur et à mesure dans
un classeur.
• En m’organisant de manière à trouver
cinq minutes chaque jour pour les trier.
• En assumant avec le sourire mon
foutoir qui me fait perdre du temps en
fin de mois.
• En...
Toute la physionomie de Martine avait
d’ailleurs changé : sa respiration, la façon
dont elle se tenait, la posture, la vivacité de
ses gestes et la luminosité dans son regard.
Martine a aujourd’hui résolu son problème
et son couple, aussi bien que son commerce,
212
y ont gagné. Sa personnalité et sa confiance
en soi aussi. Par contre, elle a tout de même
perdu sur un plan : ses angoisses/anxiété à
la perspective de la fin de chaque mois...
Vous trouvez que Martine se noyait dans un
verre d’eau ? Je vous avais dit au début de
ce livre que des angoisses/anxiété peuvent
être actualisées chez quelqu’un sans cause
objectives. Ne critiquons pas Martine
(chacun de nous a de ces petites
insuffisances, que d’autres résoudraient en
un tour de main et qui nous paraissent
insurmontables, à nous, ou même qui nous
provoquent des ressentis désagréables),
mais servons-nous de l’exemple de cette
jeune femme pour divorcer enfin d’avec les
questions paralysantes. Pour vous parler un
peu de moi : il fut un temps où je n’arrivais
pas à me mettre à étudier ou à écrire avant
seize heures. Je pouvais poursuivre jusqu’à
minuit passé, certes, mais j’avais perdu une
bonne partie de ma journée à traîner, à
prendre un café par ci, à lire un bout de
journal par-là, à papoter au téléphone avec
une amie, à faire une grille de mots croisés...
Et encore, à seize heures il fallait que je me
force, acculée par un sentiment d’urgence,
comme une sensation d’angoisse,
213
d’insécurité, au creux du plexus. Mais je ne
cédais pas sans commentaires acerbes :
– La barbe ! Pourquoi faut-il que je fasse ce
travail, alors que je préférerai (aller au
cinéma, ou à la piscine, ou voir une copine,
ou...) !
Puis la question est devenue :
– Comment faire pour avoir envie de me
mettre au travail dès dix heures (heure pas si
matinale et donc tout de même
raisonnable) ?
J’ai alors commencé à trouver nombre de
solutions – et aujourd’hui, je n’ai vraiment
plus ce problème.
Entraînez-vous
En fait, quels que soient les domaines ou les
sujets qui vous angoissent, quelle que soit la
difficulté, petite ou grande, apprenez à
utiliser le langage qui vous porte et vous
grandit et à vous poser les questions
dynamisantes :
C’est toujours et dans tous les cas utile et
productif.
Car, en dehors de la recherche consciente
de solutions, cela a pour avantage de
214
brancher votre psychomental sur des
interprétations qui vous construisent au lieu
de vous nuire. Cela vous aide à repérer tout
ce qui va dans la direction des solutions. Cela
implique aussi qu’il y a forcément des
solutions. Ainsi, vous choisissez
l’interprétation positive, celle qui vous fait
aller de l’avant. Oui, « branchez » votre esprit
sur le langage positif et les questions
dynamisantes. Vous en arriverez alors à
utiliser tout naturellement le pouvoir des
mots en votre faveur et toute votre façon de
réagir spontanément aux événements en
sera transformée.
Je me dois maintenant de vous encourager :
rééduquer son langage demande de faire
preuve d’un peu de volonté. Il peut s’agir
d’un véritable entraînement nécessitant tout
de même un minimum de persévérance au
service de ces buts si estimables : mieux
vivre, bien vivre, vous sentir bien dans votre
corps, dans votre système nerveux, dans
votre mental, dans votre action. Au début,
bien entendu, tout entraînement est
contraignant et il faut presque toujours
vaincre quelques résistances : paresse, envie
que cela se mette en place tout seul (alors,
choisissez le subliminal !)... Mais avec un peu
215
de temps et d’obstination, c’est de plus en
plus facile, de plus en plus efficace et de
mieux en mieux productif. Ensuite, cela
devient même automatique et tout à fait
naturel parce que cela s’intègre en vous et
finit par faire partie de vous. Vous avez tout
à gagner à cet entraînement – alors,
n’hésitez pas...
Et peut-être aurez-vous envie pour vous
faciliter cet entraînement (ou pour
augmenter votre volonté, votre motivation,
votre détermination ou votre
persévérance...) de faire appel à la technique
suivante qui utilise encore le pouvoir des
mots ?
L’autohypnose
Pour conclure cette palette d’outils que je
vous donne dans ce livre, voici à nouveau
l’hypnose. L’hypnose est un ENOC36 grâce
auquel la « porte » de communication avec
36 On ne le répètera jamais assez : l’hypnose
est un état de conscience et non pas
d’inconscience. On ne dort pas, on n’est pas
évanoui ni inconscient dans l’état d’hypnose :
on se trouve dans un état de conscience
modifié, un état de conscience non ordinaire.
216
l’Inconscient s’ouvre. Ce que je vous offre
maintenant est une procédure
d’autohypnose et c’est une très étonnante
technique : vous allez vous servir de votre
propre aptitude à vous autohypnotiser pour
vous libérer progressivement du joug des
angoisses/anxiété. Le thème de ce livre est la
lutte contre ces ressentis déplaisants, mais
voici quelques exemples d’autres objectifs
que vous pourriez viser et atteindre grâce à
l’autohypnose :
• Réussir des études que vous
entreprenez
• Vous motiver
• Renforcer votre confiance en vous,
votre personnalité
• Améliorer votre capacité à être à l’aise
et convaincant quand vous parlez en
public
• Améliorer votre capacité à vous sentir à
l’aise quand vous vous trouvez en
groupe
• Mieux gérer votre argent
• Et d’autres encore…
217
Sachez aussi que si, au premier degré,
l’autohypnose vous sert à atteindre un but
positif désirable, vous bénéficiez en plus
d’avantages secondaires quand vous vivez
cet ENOC : vous vous y relaxez, vous vous
détendez, vous vous régénérez au niveau
énergétique – ce qui, comme chacun le sait,
est excellent contre le stress et contre les
sentiments négatifs quels qu’ils soient.
Avant d’entrer dans cet ENOC, de vous
autohypnotiser, il vous faut tout d’abord
définir votre objectif et ensuite créer sur le
papier cinq à six phrases marquant ce but.
Dans ces phrases, « ne pas » est interdit, ce
qui signifie que vous devez toujours
mentionner des solutions et jamais des
problèmes. Par exemple : « Ne pas avoir
peur » fait référence au problème, alors que
« Avoir du courage » ou « Être sûr de moi et
en pleine possession de mes moyens » sont
des formulations de solutions. Le but de
toute la procédure est de vous imprégner en
profondeur du sens positif et constructif de
ces phrases – et c’est encore une autre façon
de vous servir du pouvoir des mots pour
progresser ou/et vous délivrer de ce qui
vous encombre inutilement.
218
Voici le genre de phrases que vous pouvez
utiliser pendant votre autohypnose quand il
est question de vaincre angoisses/anxiété :
• Je me sens en pleine confiance
• Je me sens bien
• Je sens mon corps paisible, confortable
• J’ai une solide confiance en moi, en
mes capacités, en mon avenir
• Je me sens en sécurité, je suis en
sécurité
• Je développe ma saine combativité et
ma force de personnalité...
Pour vous donner un autre exemple et vous
aider à adapter cette technique à d’autres
objectifs, supposons que vous soyez anxieux
à l’idée de devoir animer un groupe dans le
contexte de votre travail. Voici le genre de
phrases que vous pourriez bâtir :
• Je suis tout à fait à l’aise quand j’anime
les réunions professionnelles
• Je me sens l’esprit clair et lucide quand
j’anime un groupe pour mon travail
219
• Je montre une grande aptitude à
convaincre dans mes réunions
professionnelles
• J’ai un accès facile et rapide aux idées
dont j’ai besoin quand j’anime les
réunions professionnelles
• Je suis agréablement sûr de moi quand
je me trouve devant un groupe à mon
travail
• J’ai une pleine confiance en mes
capacités à animer les réunions
professionnelles...
Apprenez bien les phrases que vous avez
construites pour vous en souvenir quand le
moment en sera venu dans la procédure
d’autohypnose. Vous devez aussi apprendre
par cœur le texte qui suit37 et ensuite vous
isoler et vous installer confortablement dans
un fauteuil (pas au lit ! : il ne s’agit pas de
37 Vous pouvez vous épargner ce travail grâce
aux CDs que j’ai créés pour vous faciliter cette
procédure : Faites léviter votre bras et Transe
auto-hypnotique. Pour vous les procurer :
www.cd-de-relaxation-com, ou en écrivant à
Neo Cortex – 7 place d’Austerlitz, 67000
Strasbourg, France.
220
vous endormir ce faisant) en vous couvrant
si vous risquez d’avoir froid. Posez les mains
sur les cuisses, fermez les yeux, parlez-vous
mentalement et lentement et accomplissez,
toujours mentalement et pendant les points
de suspension, ce que vous vous dites.
Voici le texte :
« Me voici assis, à l’aise, dans ce fauteuil et je
vais maintenant me laisser aller dans un état
de conscience confortable et paisible,
reposant et régénérant.
Pour cela, je porte tout d’abord toute mon
attention sur mes pieds, sur mes deux pieds...
je ressens bien la façon dont ils sont posés
au sol et j’identifie mentalement leur
distance, l’un par rapport à l’autre... Et aussi
le contact de la semelle de mes chaussures
avec la plante de mes pieds...
Et à présent, je remonte toute mon attention
sur mes deux mollets et mes deux tibias... et
là, je ressens soigneusement le contact du
tissu de (ma robe, mon pantalon, mes
chaussettes/bas, selon le cas), là où cela
touche la peau de mes mollets, de mes
tibias... J’identifie, je repère attentivement
cette sensation du contact du tissu sur la
peau de mes mollets, de mes tibias...
221
Et maintenant, c’est sur mes deux genoux
que je porte l’ensemble de mon attention...
très soigneusement, je repère la sensation
du contact du tissu de [comme ci-dessus] sur
la peau de mes genoux...
Et à présent, je reporte toute mon attention
sur mes cuisses... Je repère les sensations du
poids de mes mains sur mes cuisses... aux
endroits exacts où elles sont en contact... je
ressens bien exactement le contact de
chacun de mes doigts... et de la paume de
chacune de mes mains... Et aussi, à l’arrière
de mes cuisses, je repère mentalement le
contact avec le fauteuil... Et, en étant
extrêmement attentif, peut-être, dans un
instant, ressentirai-je un petit chatouillis... ou
un frémissement de la peau... ou un
picotement léger... quelque part au niveau
d’une cuisse... ou de l’autre cuisse... Et dans
ce cas, je m’y rends très attentif pour le
repérer quand cela se produit...
Et maintenant c’est sur mon bassin que je
reporte toute mon attention... sur l’ensemble
de mon bassin... Et déjà, à l’arrière de mon
bassin, j’identifie et je ressens la sensation du
contact avec le fauteuil... Et à l’avant, je
ressens bien le petit mouvement de mon
222
ventre pour la respiration, quand il s’élève et
s’abaisse...
Et à présent, c’est sur mon dos, sur
l’ensemble de mon dos, que je reporte toute
mon attention... Et tout d’abord, j’identifie
bien la sensation du contact de mon dos
avec le fauteuil... et je distingue les zones de
ce contact de celles où mon dos n’est pas en
contact avec le dossier du fauteuil... Et là
aussi, peut-être qu’un petit frémissement de
la peau... ou un petit chatouillis... ou
picotement... peut se manifester...
maintenant ou un peu plus tard... quelque
part dans mon dos... et je m’y rends très
attentif... de manière à bien le repérer quand
cela se présente...
Et maintenant, c’est sur ma nuque... et sur
l’arrière de ma tête... et sur mon cuir
chevelu... que je porte toute mon attention...
Et en y étant extrêmement attentif, peut-être
que je peux repérer un petit frémissement
de la peau... tout léger... au niveau de mon
cuir chevelu... un petit frémissement ou un
picotement tout léger quelque part au
niveau de mon cuir chevelu... Et dans ce cas,
je l’identifie immédiatement et je le repère...
223
Et à présent, je compte de 10 jusqu’à 1... et,
à chaque chiffre que j’énonce, de 10 jusqu’à
1, je me laisse aller dans un état de
conscience plus détendu... et plus relâché...
comme si je descendais un peu en moi...
confortablement... paisiblement...(bis)... Et je
commence à compter maintenant...
10... 9... 8... 7... 6...
Je m’autorise à aller encore davantage dans
un état de conscience plus détendu... plus
relâché... plus relaxé... plus agréablement
calme et paisible…
5... 4... 3... 2... 1...
1...
1...
Et à présent que je me trouve dans un état
de conscience paisible et intériorisé...
détendu et relaxé... le moment est venu de
m’imprégner, pour mon plus grand bien... et
pour l’harmonieux développement de ma
personnalité et de mon pouvoir d’action... de
ces excellentes certitudes...
Chaque jour et sur tous les plans, je me sens
mieux et de mieux en mieux...
[Dites-vous maintenant mentalement,
tranquillement et avec conviction, les
224
phrases que vous avez préparées, dans
n’importe quel ordre, quatre à cinq fois
chacune, en vous maintenant surtout dans
l’état de conscience que vous avez atteint
après la concentration sur la nuque et le cuir
chevelu. Si vous sortiez de cet état de
conscience particulier, vous ne serez plus en
contact avec votre Inconscient et vous
n’obtiendrez pas les résultats escomptés.
Donc : prenez votre temps, soyez calme,
concentré et intériorisé pendant que vous
vous suggérez les nouvelles certitudes et
capacités dont vous avez besoin. Ensuite,
redites avec conviction deux ou trois fois :]
Chaque jour et sur tous les plans je me sens
mieux et de mieux en mieux...
[Puis, poursuivez ainsi :]
Et maintenant, je vais compter de 1 jusqu’à
10... et à 10, je reporte toute mon attention
sur mon cuir chevelu... (bis)...
1... 2... 3... 4... 5... 6... 7... 8... 9... 10...
[Accélérez un peu à partir de là]
À présent, je laisse mon attention parcourir
mon corps, assez rapidement, de la tête
jusqu’aux pieds... Voilà qui est fait.
225
Et maintenant je fais l’inverse : des pieds
jusqu’à la tête... Voilà qui est fait.
Et à présent, je compte de 1 jusqu’à 3 et je
claque des doigts. À mon claquement de
doigts, j’ouvre les yeux et je m’étire. Je suis
en pleine forme et en parfaite santé [bis].
1... 2... 3... Claquement de doigts. »
Ouvrez les yeux, étirez-vous et répétez à
haute voix :
– Je suis en pleine forme et en parfaire santé.
*******
Voilà. Le tout vous prendra de vingt à trente
minutes environ. Sachez qu’une seule fois ne
suffit pas : il convient de réitérer cette séance
pour que ce soit efficace. Aussi, faites-la de
temps à autre quand vous avez un moment
et sans en faire un pensum, c’est-à-dire
quand vous avez envie de vous faire du
bien. Je vous rappelle que vous y trouverez
ces inestimables avantages secondaires que
sont une saine relaxation, une remise en
place de vos énergies et un moment
d’agréable paix (choses indispensables face
à l’agitation de la vie moderne – et aussi
antidotes évidents à l’anxiété). Faites-en
aussi un rendez-vous avec vous-même, un
226
moment où vous vous occupez de vous, rien
que de vous (ce qui ne vous est peut-être
pas si fréquent...).
Alors ne vous en privez pas, car tout ce qui
vous apporte de tels avantages est
inestimable.
Gagner ou perdre ?
Nous avons tous le même cerveau – des
dizaines de milliards de neurones et, en
permanence, d’innombrables liens
chimiques et électriques entre eux. Si
certaines personnes s’en tirent à leur
avantage face aux inquiétudes et aux
problèmes (que ce soit au niveau de la santé,
de l’argent, des difficultés professionnelles,
familiales ou sentimentales...), alors chaque
humain détient en lui ce potentiel-là.
Et donc vous aussi !
Notez bien que l’on peut commencer par
fléchir la tête sous l’adversité et la redresser
vigoureusement par la suite ! Mais :
On peut aussi choisir d’emblée la bonne
version, celle qui laisse l’énergie disponible
et qui augmente les capacités à trouver et à
appliquer les solutions !
227
On l’a toujours constaté : dans les pires
périodes sur un plan collectif, il y a toujours
certains qui gagnent et d’autres qui se
laissent perdre. Gagner ou perdre, cela va
beaucoup dépendre des mots et des images
que vous allez choisir et utiliser pour
qualifier, définir, vous raconter ce qui vous
arrive, ou ce que vous redoutez, ou ce que
vous entreprenez, ou ce que vous projetez...
Ceci étant dit, maintenant que vous détenez
les bons moyens, non seulement pour vous
délivrer des angoisses/anxiété, mais aussi
pour développer votre personnalité et aller
constructivement de l’avant, voici venu le
moment de vous poser ces indispensables
questions dynamisantes :
• Est-ce que, vraiment, je veux changer
et améliorer ma vie ?
• Mais qu’est-ce donc que je vais perdre,
si j’obtiens cela ?...
Et peut-être allez-vous être surpris...
228
8 – VOUS DÉLIVRER DES
ANGOISSES/ANXIÉTÉ ? OU
RENONCER à LE FAIRE ?
Peut-être trouvez-vous le titre de chapitre
bien étrange ? Car qui voudrait garder de
tels désagréments ? Vous allez comprendre.
Plaisir ? Déplaisir ?
Voilà venu le moment de vous parler de la
souffrance et du plaisir.
Sans forcément parler de masochisme, où
s’arrête la souffrance et où commence le
plaisir ? Que celui qui peut donner une
réponse définitive lève le doigt – moi, je ne
le peux pas. En psychologie, il y a une
théorie sur la souffrance qui ne manque pas
d’intérêt : celle de la « volonté de
puissance ». Schématiquement expliquée : le
fait d’être mal dans sa peau, déprimé,
paralysé par des inquiétudes avec ou sans
objet réel, malade, cela peut donner de la
puissance sur autrui. En effet les proches, les
familiers et aussi des personnes extérieures
prendront plus de gants, auront plus
d’égards et donneront plus d’attention et
229
d’aide à quelqu’un qui a des problèmes qu’à
quelqu’un qui est en pleine forme et qu’on
peut laisser se débrouiller sans assistance.
Dans ce cas (ne généralisons toutefois pas),
l’équation peut s’exprimer :
• Mal-être, dépression, plaintes =
puissance sur autrui
• Et à l’inverse, éliminer ces
inconvénients = perdre sa puissance
sur autrui.
Illustrons cela par le cas de Véronique que
vous avez rencontrée au début du chapitre
précédent. Souvenez-vous : c’est cette belle
jeune femme, intelligente, aisée, avec un
amant marié et qui avait le grand talent
d’utiliser le pouvoir des mots et des images
pour alimenter ses angoisses/anxiété et sa
détresse. À l’examen, elle tirait de son mal-
être de grands avantages en termes de
pouvoir sur autrui :
• Sa famille ne lui demandait jamais rien
et se contentait, sans faire de
réflexions, du peu que Véronique
consentait à lui consacrer
• Ses parents, aussi bien que son amant,
filaient droit, ne lui faisaient ni
230
reproches ni ne lui demandaient
d’explications. Ils agissaient et lui
parlaient avec infiniment de
précautions pour essayer d’éviter ses
effondrements (qui arrivaient tout de
même, inévitablement)
• A son travail, on n’attendait rien de
plus d’elle que le nécessaire, on
essayait de l’amadouer et on lui
facilitait au maximum les choses
• Quant à ses amies, elles étaient au
garde-à-vous à la moindre alerte, au
moindre coup-de-fil-appel-au-secours,
et certaines d’entre elles laissaient tout
tomber séance tenante pour aller
remonter le moral de Véronique,
terrifiées à l’idée qu’elle pourrait revider
sa boîte de somnifères encore une
fois...
La marque de ce syndrome de la volonté de
puissance était ici évidente et elle contrôlait
donc bien, mais de façon souterraine, c’est-à-
dire ni volontaire, ni consciente, ni calculée,
le comportement et les ressentis de cette
jeune femme. Cela n’empêchait d’ailleurs
nullement l’authenticité de sa souffrance.
231
Ainsi, Véronique avait beaucoup à perdre en
guérissant psychologiquement.
Il peut donc y avoir, quelque part dans la
psyché, cette sorte de mécanisme souterrain
qui risque alors d’installer une résistance au
changement et ralentir ou même entraver
l’élimination des problèmes –
angoisses/anxiété en particulier, mais aussi
états dépressifs, dévalorisation chronique de
soi et d’autres. Je ne veux évidemment pas
dire que chaque personne qui vit des
difficultés relève de ce mécanisme-là (il y en
a toutefois plus qu’on ne le croit). Ce que je
veux dire par contre, c’est que (sauf dans des
cas pathologiques) il y a presque toujours
moyen de sortir de ses difficultés d’être : mais
avant cela, il vaut mieux se regarder en face
et commencer par répondre en toute
honnêteté à cette question : « Qu’est-ce que
je risque de perdre, en termes d’avantages et
de pouvoir sur autrui, en me libérant de ces
angoisses/anxiété ? Cela vous éclairera sur
votre réelle motivation à changer. Je livre
cela à vos réflexions...
232
Alors, pour vous, où s’arrête la
souffrance et où commence le
plaisir ?
Si ces réflexions vous ont amené à penser
que, peut-être, il y a quelque chose en vous
qui s’accorde avec la théorie de la volonté
de puissance ci-dessus nommée, peut-être
vous dites-vous que vous n’arriverez
décidément pas à vous débarrasser de ces
désagréables angoisses/anxiété qui
perturbent votre vie ? Cette idée est fausse :
votre psyché est parfaitement en mesure
d’intégrer le fait que vous avez davantage de
pouvoir en étant bien dans votre corps et
dans votre tête ! Ce n’est qu’affaire
d’interprétations, encore et toujours !
Pourquoi devrait-on renoncer au pouvoir
quand celui-ci est sain et constructif ? Votre
psyché va comprendre que l’on attire bien
mieux les autres quand on est joyeux, que
l’on est beaucoup plus aimé quand on est
confiant en soi et en la vie, que l’on est
beaucoup plus apprécié quand on se
montre en forme et tonique... Là, les gens
ont plaisir à vous côtoyer et on vous
recherche parce que c’est agréable d’être
avec vous...
233
Ce qui m’amène à souligner cela, qui est une
vérité :
Le plaisir que l’on apporte aux autres est le
plus grand vecteur de pouvoir authentique
sur eux qui puisse exister.
Rappelez-vous toujours cela : chacun est
attiré irrésistiblement vers ce et ceux qui lui
apportent du plaisir. Alors, soyez de ceux-là,
puisque vous avez gagné en lucidité et que
vous en détenez les moyens à présent...
*******
Maintenant, permettez-moi encore un mot…
Il me reste encore une chose à vous dire :
désolée, mais...
234
9 – CONCLUSION
Ne faites pas comme la
plupart des gens qui
décident de
commencer à vivre
quand ils sont déjà à
moitié morts. –
K. Tepperwein –
hypnothérapeute
Pardonnez-moi de vous le dire : vous êtes
responsable de ce que vous vivez !
« Que signifie cette phrase ?! Mais c’est
affreux, ce que vous me dites-là ! Moi ?
Responsable de mes échecs, de mes
déceptions, de ma tristesse, de mon anxiété,
de ma dépression, de ma pauvreté ? !.. Mais
vous n’y pensez pas ! Vous dites cela pour
m’angoisser, vous aussi ! Vous m’en voulez,
comme mon père qui était méchant avec
235
moi, comme ma mère qui ne m’aimait pas,
comme mon conjoint qui me traite plus bas
que terre, comme mon patron qui m’en
veut, comme mon banquier sans pitié...
Vous le savez pourtant bien : je ne suis pas
du tout responsable des ennuis qui
m’adviennent. Si j’ai des angoisses, si je me
sens limité, c’est la faute à la malchance, au
mauvais sort, à la conjoncture, à la situation
économique mondiale, à... »
Et bien si ! C’est affreux, mais je persiste et je
signe : vous êtes responsable de ce que vous
vivez !
Ce n’est peut-être pas totalement vrai, mais
je voudrais que vous compreniez
maintenant ceci : c’est la seule façon que
vous ayez d’analyser ce qui vous arrive de
négatif qui vous donne du pouvoir. Je
répète :
!! QUI VOUS DONNE DU POUVOIR !!
Et je veux que vous ayez du pouvoir – du
pouvoir sain et constructif : celui qui vous
amène à évoluer favorablement, à aller de
l’avant, à renflouer votre confiance en vous
et en la vie, à vous rasséréner, à vous aimer
et à vous faire aimer. Car, si vous maintenez
que c’est la faute aux autres, à pas de
236
chance ou au zodiaque, vous voilà
définitivement fichu, sans pouvoir aucun
d’en sortir. Vous faites un constat de fatalité :
vous choisissez une interprétation
pernicieuse qui continuera à vous nuire et à
vous maintenir en-dessous de vos
possibilités.
Tout ce livre vous a parlé du fait que vous
avez le choix des interprétations, que vous
pouvez vous raconter votre histoire
autrement. Ce livre vous a aussi donné des
techniques pour y parvenir. Que vous
utilisiez toutes ces techniques ou seulement
l’une ou l’autre, vous avez maintenant les
moyens d’être plus serein, plus riche, plus
fort, plus sain, plus lucide, plus réussissant,
plus épanoui, plus heureux. Alors, sauf si
vous jouissez de vos misères (des personnes
comme cela, il en existe !), souvenez-vous
en : cela vous donne du pouvoir d’admettre
que vous êtes responsable de ce que vous
vivez.
Vous êtes maintenant apte à changer ce qui,
dans votre vie, vous pèse et vous déplaît.
Alors, choisissez ce que vous voulez
maintenant et entrez en action pour
l’obtenir. Si, mises à part les
237
angoisses/anxiété, tout va très bien dans
votre vie, vous pouvez vous contenter
d’utiliser ce que vous avez appris ici dans
l’unique but d’éliminer ces désagréments :
cela marchera très bien. Si tel n’est pas tout à
fait votre cas, alors élargissez vos attentes et
adaptez ces techniques psychomentales
pour développer votre personnalité,
augmenter vos capacités et avancer vers une
existence plus agréable, plus riche, plus
épanouissante : cela marchera tout aussi
bien.
J’y insiste : avec les techniques et les
méthodes que je vous offre dans ce livre,
vous avez au minimum de quoi vaincre ces
limitations que sont les angoisses et l’anxiété,
mais vous détenez bien plus encore : vous
pouvez les adapter à vos besoins pour
évoluer, pour vous équilibrer et pour
augmenter vos atouts et vos moyens
d’action dans la vie. Ne vous limitez donc
pas...
Créez une belle alliance entre votre
Conscient et votre Inconscient, devenez ainsi
un être humain complet, qui va de l’avant
avec vigueur et santé, optimisme, joie de
vivre, de communiquer, d’aimer.
Expérimentez ainsi le plaisir qu’il y a à
238
changer, à gagner en équilibre et en belle
qualité de vie et d’être. Surprenez-vous,
surprenez votre entourage et amusez-vous :
la vie est aussi un jeu :
Et vous avez certainement envie de faire
partie des gagnants !
Quelqu’un m’a demandé un jour :
« Mais si c’est si facile, pourquoi tout le
monde ne change-t-il pas ? »
La réponse est évidente et elle tient en peu
de mots :
« Parce que seulement peu de gens utilisent
les techniques et les moyens, pourtant faciles
d’accès, pour le faire ».
Il est tellement plus simple de laisser courir,
de geindre que l’on est une victime du
destin et que l’on n’y peut rien. Il est
tellement plus simple de descendre la pente
savonneuse de ses propres limites – au lieu
d’agir pour les écarter. Il est tellement plus
simple de se laisser être la feuille qui vole et
virevolte dans les sautes du vent d’automne
– au lieu de se rendre maître de sa propre
trajectoire.
Je vous le redis encore :
239
Il est facile de changer vos interprétations
lorsqu’elles vous desservent !
En quelques semaines ou mois vous serez
une autre femme, un autre homme :
• Décidez de ce que vous voulez
vraiment et pratiquez les moyens que
je vous ai donnés pour y parvenir :
▪ Utilisez la Posture de Transe du
chapitre 3
▪ Servez-vous de la méthode
subliminale du chapitre 5
▪ Décidez par vous-même du genre
de langage – images et mots – avec
lequel vous vous racontez votre vie,
ainsi que vous l’avez appris dans les
chapitres 6 et 7
▪ Auto-hypnotisez-vous pour
développer vos capacités et atouts,
puisque vous avez maintenant la
procédure dans le chapitre 7...
Ne l’oubliez jamais : vous avez des dizaines
de milliards de neurones, comme Sartre,
comme Einstein, comme Spielberg, comme
Edison, comme Rockefeller, comme Rodin,
comme Napoléon, comme Pierre et Marie
Curie, comme n’importe qui que vous
240
admirez. Il y a en vous un capital énorme
qu’il ne tient qu’à vous de faire fructifier... Et,
en vous souvenant de la citation qui se
trouve en exergue à ce chapitre :
Faites-le. Pas demain. Pas après-demain !
FAITES-LE
MAINTENANT !...
-oOo-
Fin du texte
241
Coordonnées de l’auteur :
Erica Guilane-Nachez
7 place d’Austerlitz
67000 Strasbourg
France
*******
Mail :
[email protected]
*******
Internet :
www.nachez.fr
www.cd-de-relaxation.com
242
10 – BIBLIOGRAPHIE
GÉNÉRALE
Bandler R. et Grinder J., Les secrets de la
communication, Ed. Reuille, 1982.
Bandler R. et Grinder J., The structure of
magic, Science and Behaviour Books,
1976.
Bandler R., Un cerveau pour changer,
InterÉditions, 1992.
Bateson, Birdwhistell, Goffman, Hall,
Jackson, Schefflen, Sigman, Watzlawick, La
nouvelle communication, Seuil, 1981.
Cayrol A. et De Saint Paul J., Derrière la
magie, InterÉditions, 1991.
De Saint Paul J. et Tenebaum S., L’esprit de la
magie, InterÉditions, 1995.
De Saint Paul J., Choisir sa vie, InterÉditions,
1993.
243
Dilts R., Croyances et santé, Ed. Épi/La
Méridienne, 1994.
Donnars J., La transe : technique
d’épanouissement, Ed. Sand, 1985.
Éliade M., Mythes, rêves et mystères, Ed.
Gallimard, 1957.
Erickson M. H., Ma voix t’accompagnera,
Hommes et Groupes Éditeurs, 1986.
Erickson M. H., Rossi E. et S., Traité pratique
de l’hypnose, Grancher, 2006.
Jung C. G., L’homme et ses symboles, Robert
Laffont, 1964.
Lapassade G., La Transe, PUF, 1990.
Lapassade G., Les états modifiés de
conscience, PUF, 1987.
Malarewicz J.-A., La stratégie en thérapie, Ed.
ESF, 1992.
Megglé D., Les thérapies brèves, Retz, 1990.
Nachez M., Les états non ordinaires de
conscience — essai d’anthropologie
expérimentale, Presses Universitaires du
Septentrion, 2000.
Nachez M., Les états non ordinaires de
conscience, Marabout, 1997.
Robbins A., Pouvoir instantané, Ed.
Godefroy, 1993.
244
Tart C. T., Altered states of consciousness,
HarperCollins Publishers, 1990.
Von Franz M.-L., La voie de l’individuation
dans les contes de fées, Ed. La Fontaine de
Pierre, 1978.
Watzlawick P., La réalité de la réalité, Seuil,
1978.
Autres ouvrages de l’auteur
Guilane-Nachez E., Vous n’aimez pas ce que
vous vivez ? Alors, changez-le !, Marabout
Guilane-Nachez E. et Nachez M.,
Technostress, Technophobie, L’Homme
Guilane-Nachez E., Communiquer avec les
autres, c’est facile !, L’Homme
Guilane-Nachez E., Akutagawa D., Whitman
T., Mêlons-nous de nos affaires !,
InterEditions/Dunod
Guilane-Nachez E., Bien se connaître pour
bien piloter sa vie, InterEditions/Dunod
Guilane-Nachez E., Bien vivre, mal vivre – à
vous de choisir, InterEditions/Dunod
245
11 - Table des Matières
1 – INTRODUCTION
VOTRE DÉLIVRANCE APPROCHE
ANGOISSES / ANXIÉTÉ
2 – DES CAUSES ET DES SYMPTÔMES
DES PERSONNES ANGOISSÉES POUR DES RAISONS
OBJECTIVES
DES PERSONNES ANGOISSÉES SANS RAISONS OBJECTIVES
SYMPTÔMES PHYSIQUES DES ANGOISSES ET DE L’ANXIÉTÉ
SYMPTÔMES PSYCHOLOGIQUES DES ANGOISSES ET DE
L’ANXIÉTÉ
SYMPTÔMES DES ANGOISSES/ANXIÉTÉ SUR LE VÉCU
PEUR ET ALLERGIE
DES DÉCLENCHEURS DES ANGOISSES ET DE L’ANXIÉTÉ
ET VOUS ?
TABLEAU A
TABLEAU B
DES REMÈDES
3 – UTILISEZ LE POUVOIR DU CORPS
VOUS CONNAISSEZ DIFFÉRENTS ÉTATS DE CONSCIENCE
246
ÉTAT DE CONSCIENCE ORDINAIRE – ÉTATS DE CONSCIENCE
NON-ORDINAIRES
DES DROGUES ENDOGÈNES
POUR VOUS, VOICI DONC UN ENOC EXTRAORDINAIRE
DIVISER L’ENNEMI POUR LE VAINCRE
Le 32ème
4 – RACONTEZ-VOUS L’HISTOIRE AUTREMENT
DES INTERPRÉTATIONS
CHANGER VRAIMENT, C’EST CHANGER SES
INTERPRÉTATIONS
5 – UTILISEZ LE POUVOIR DES IMAGES ET DES
MOTS : LE SUBLIMINAL
LE MENTAL HUMAIN
L’Inconscient a toujours une intention positive
LA MÉTHODE SUBLIMINALE
Quel est le principe ?
Que dit la science ?
Subliminal visuel ? Subliminal auditif ?
Les mythes s’attachant au subliminal
Des « cobayes » consentants et... ravis
Le champ d’action de la méthode subliminale
LE SUBLIMINAL EST AINSI UNE SOLUTION EFFICACE
6 – ENCORE DES IMAGES...
LE MORPHING PSYCHOLOGIQUE
Répétez pour réussir
CINÉMA CONTRE CINÉMA
247
La procédure du cinéma
LE SWISH
LA VISUALISATION CRÉATRICE
Visualisez votre succès
LE BON LANGAGE
7 – UTILISEZ LE POUVOIR DES MOTS
UNE VÉRITABLE DÉTRESSE
MAÎTRISEZ VOS INTERPRÉTATIONS
LE LANGAGE VERBAL
TESTEZ CELA PAR VOUS-MÊME
L’EXPÉRIENCE DE JEANNETTE
NE TOMBEZ PLUS DANS CE PIÈGE
TABLEAU C
TABLEAU D
ET VOUS, ENTRAÎNEZ-VOUS MAINTENANT À CHOISIR VOS
MOTS
LES QUESTIONS
Cas 1
Cas 2
Cas 3
Cas 4
VOICI UNE ANGOISSÉE DE LA FIN DU MOIS
ENTRAÎNEZ-VOUS
L’AUTOHYPNOSE
GAGNER OU PERDRE ?
248
8 – VOUS DÉLIVRER DES ANGOISSES/ANXIÉTÉ ?
OU RENONCER À LE FAIRE ?
PLAISIR ? DÉPLAISIR ?
ALORS, POUR VOUS, OÙ S’ARRÊTE LA SOUFFRANCE ET OÙ
COMMENCE LE PLAISIR ?
9 – CONCLUSION
10 – BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
Autres ouvrages de l’auteur
11 - TABLE DES MATIÈRES
-oOo-
249
© Erica Guilane-Nachez – Strasbourg – 2010
Neo Cortex Éditions
7 Place d’Austerlitz
67000 Strasbourg
Mail : nachez@neo-cortex,fr
Web : www.cd-de-relaxation.com
Couverture : Erica Guilane-Nachez et
Morguefile.com
Illustrations dans le texte : Erica Guilane-Nachez
Neo Cortex Éditions
ISBN 978-2-918535-02-7
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