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Angoisses et anxiété sont des maux de plus en plus fréquents et beaucoup de personnes en souffrent de nos jours. Elles se caractérisent par le sentiment diffus d’un danger imminent, des peurs plus ou moins fondées, des sensations désagréables d’oppression, des « nœuds » à l’estomac, des « boules » dans la gorge... Leur intensité est variable : elles peuvent aller de l’inquiétude jusqu’à la crise de panique.
Ces ressentis ne sont toutefois pas une fatalité car, comme vous allez le constater à la lecture de ce livre : il est tout à fait possible de s’en défaire vite et bien.
Dans ce livre, écrit dans un style vivant et direct, vous trouverez des informations sur les causes et les symptômes de ces maux que sont les angoisses/anxiété. Et surtout, vous découvrirez ce qui est le plus important :
Des remèdes qui vous permettront de vous en délivrer et qui sont des moyens simples, efficaces et faciles d’accès.
Ce sont des méthodes que vous pouvez utiliser par vous-même (ni chimie ni psychotropes) issues des thérapies brèves et qui obtiennent de vrais résultats.
Découvrez donc comment faire pour dire fermement « Adieu » à ces angoisses/anxiété qui parfois vous gâchent la vie...

*************

Erica Guilane-Nachez est Docteur en Sciences Humaines et auteur de livres de psychologie. Dans son cabinet de psychothérapeute à Strasbourg, elle pratique les thérapies brèves. Elle enseigne également la PNL, l’Hypnose Ericksonienne, le Coaching et la Communication Interpersonnelle.

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Published by Michel Nachez, 2020-02-15 15:13:23

Angoisses, Anxiété ! Comment vous en délivrer...

Angoisses et anxiété sont des maux de plus en plus fréquents et beaucoup de personnes en souffrent de nos jours. Elles se caractérisent par le sentiment diffus d’un danger imminent, des peurs plus ou moins fondées, des sensations désagréables d’oppression, des « nœuds » à l’estomac, des « boules » dans la gorge... Leur intensité est variable : elles peuvent aller de l’inquiétude jusqu’à la crise de panique.
Ces ressentis ne sont toutefois pas une fatalité car, comme vous allez le constater à la lecture de ce livre : il est tout à fait possible de s’en défaire vite et bien.
Dans ce livre, écrit dans un style vivant et direct, vous trouverez des informations sur les causes et les symptômes de ces maux que sont les angoisses/anxiété. Et surtout, vous découvrirez ce qui est le plus important :
Des remèdes qui vous permettront de vous en délivrer et qui sont des moyens simples, efficaces et faciles d’accès.
Ce sont des méthodes que vous pouvez utiliser par vous-même (ni chimie ni psychotropes) issues des thérapies brèves et qui obtiennent de vrais résultats.
Découvrez donc comment faire pour dire fermement « Adieu » à ces angoisses/anxiété qui parfois vous gâchent la vie...

*************

Erica Guilane-Nachez est Docteur en Sciences Humaines et auteur de livres de psychologie. Dans son cabinet de psychothérapeute à Strasbourg, elle pratique les thérapies brèves. Elle enseigne également la PNL, l’Hypnose Ericksonienne, le Coaching et la Communication Interpersonnelle.

Keywords: stress, antistress, anxiété, angoisses, sophrologie, relaxation, développement personnel, détente, endrophines, dépression, burn-out, épuisement professionnel, Erica Guilane-Nachez, psychothérapie,endorphines

• Amener du mieux-être dans le corps,
renforcer le système nerveux et le
mental

• Tous les points précédents ont une
action pour éliminer phobies,
angoisses et anxiété, états dépressifs...

• Pour obtenir ces résultats, des
messages subliminaux spécifiques sont
émis sous la forme de mots ou de
phrases qui atteignent l’Inconscient
directement, c’est-à-dire sans passer par
l’entremise ou le barrage du Conscient.
Ce procédé amène l’Inconscient à
adopter de meilleures et plus
constructives convictions/croyances et,
à partir de là, des améliorations
commencent à s’installer – dans le
psychisme d’abord puis, très
concrètement, dans le comportement
et dans la vie. C’est donc cela, la
théorie expliquant l’efficacité de la
méthode subliminale.

Il y a eu beaucoup de remue-ménage et de
légendaire, beaucoup de choses diverses ont
été dites sur le subliminal et beaucoup de
questions ont été soulevées ! Le subliminal
serait-il inopérant ? Ou, tout au contraire :

101

serait-il dangereux ? Ainsi, certains ont
assuré, sans guère de preuves, que le
subliminal n’avait aucun effet. D’autres, sans
davantage de preuves, ont affirmé qu’il est
un redoutable instrument de manipulation
des foules. On a aussi prétendu que c’est
grâce à lui qu’a été réélu un certain
Président de la République Française. Plus
encore : des musiciens de hard rock ont été
accusés d’implémenter des concepts
sataniques subliminaux dans certains de
leurs disques et ils ont été accusés devant les
tribunaux (qui les relaxèrent d’ailleurs) du
délit de perversion de la jeunesse. Le
Canada, le Royaume Uni et le Luxembourg
ont même émis une loi interdisant
l’utilisation du subliminal dans le domaine
spécifique de la publicité19. Quant à ceux qui
nient l’existence de l’Inconscient sous le
prétexte qu’on ne l’a pas cartographié, ils n’y
voient que fumisterie et fariboles.

Et il y a aussi ceux – et j’en fais partie par
expérience personnelle – qui considèrent
que les messages subliminaux visuels sont

19 Les législateurs de ces pays se sont appuyés
sur des travaux scientifiques étayant l’efficacité
du subliminal.

102

un excellent moyen de déposer dans
l’Inconscient des convictions/croyances
saines, bénéfiques et constructives de la
personnalité. Les preuves en ce sens
commencent d’ailleurs à s’accumuler.

Que dit la science ?

Brossons un bref rappel des faits. Déjà
Montaigne en 1580 ou le philosophe Leibniz
en 1698 évoquaient ces innombrables
perceptions dont on ne se rend pas compte,
qui ne sont pas assez nettes pour être
perçues et fixées dans le souvenir mais qui
reviennent tout de même à la conscience
dans certaines circonstances ; et, au début
du XXème siècle O. Peotzle, un psychologue
autrichien, élabora une théorie du stockage
des informations dans le subconscient20. De
fait, nos yeux voient aux environs de
100 000 images dans une journée

20 On n’utilise plus guère ce mot qui fait partie
d’une terminologie aujourd’hui désuète.
Subconscient signifie « sous-conscient », c’est-
à-dire « juste sous le seuil de la conscience » et
c’est là une vision limitative de l’Inconscient. En
fait, c’est bien ce dernier qui est le destinataire
des messages subliminaux.

103

habituelle, dont seulement une toute petite
portion parvient à notre conscience.

À la fin des années 1950, un publicitaire
américain fit une expérience inédite : il inséra
dans les images d’un film le message
subliminal « Eat pop-corn, drink Coke »21. Il y
eut une différence statistiquement
significative dans les achats de maïs soufflé
et de Coca-Cola pendant les entractes. Cet
épisode a fait couler beaucoup d’encre et
l’on se mit à parler de manipulation et même
de viol psychique – tant il est vrai que les
médias savent que « cultiver la parano »
permet d’augmenter le volume de ventes de
journaux...

Ensuite, on procéda à des expériences,
principalement aux États Unis : par exemple
on projeta aux étudiants de deux groupes la
photo d’une publicité montrant un
mannequin masculin, à charge pour eux de
juger sur une échelle de 1 à 5 si le modèle
était plutôt viril ou plutôt efféminé. L’un des
groupes vit l’image telle quelle. À l’autre, on
ajouta de façon subliminale le mot HOMME
sur la photo. On constata alors que ce mot,
pourtant non perceptible consciemment,

21 Mangez du pop-corn, buvez du Coca-Cola.

104

avait radicalement changé le système de
référence, car il y eut de grandes différences
dans le jugement des deux groupes : celui
qui vit l’image sans ajout subliminal jugea le
mannequin nettement moins viril que l’autre
groupe. Il y eut d’autres expériences encore,
comme celle du psychologue McGinnies qui
utilisa la réponse galvanique de la peau22
pour vérifier si les mots perçus
subliminalement étaient susceptibles de
produire un effet. Il projeta ainsi à ses sujets
des mots subliminaux à forte charge
émotionnelle (comme : mort, guerre, amour,
sexe, etc.) et il mit en évidence la réceptivité
inconsciente et l’impact émotionnel de ces
messages subliminaux : les corps
répondaient alors qu’il ne se passait rien
dans la conscience des sujets.

Ces expériences qui datent des années 1970
et 1980 inclinaient déjà fortement à penser
que les messages subliminaux avaient un
réel effet. Mais il fallut attendre la fin des

22 Les émotions provoquent une sudation plus
ou moins forte qui peut être identifiée par des
appareils spéciaux mesurant la conductivité
électrique de la peau. C’est le principe du
« détecteur de mensonge ».

105

années 1990 et surtout post-2000 pour en
savoir plus et commencer à avoir de vraies
preuves : ce n’est que depuis peu qu’en
neurosciences nous disposons de
technologies avancées permettant de
« voir » objectivement ce qui se passe dans le
cerveau lorsqu’il reçoit une information23.
Ainsi, ce n’est en fait que depuis ces
dernières années que des preuves
scientifiques de la réalité de la perception du
subliminal visuel (mais pas auditif) ont pu
être établies de manière objective : ces
nouvelles recherches mirent en évidence le
fait que les messages subliminaux visuels
étaient bel et bien perçus à un niveau
inconscient. Les travaux conduits au
département des Sciences Cognitives de
l’UCL à Londres et publiés dans la
prestigieuse revue scientifique Current
Biology, tout autant que ceux menés en
France à l’Unité Inserm U562 de Neuro-
Imagerie Cognitive et publiés dans Nature

23 Des EEG – électroencéphalographie –
évolués, l’IRMf – imagerie à résonance
magnétique fonctionnelle –, la TEP – la caméra
à positons –, la MEG – la magnéto-
encéphalographie.

106

Neuroscience24, montrent qu’une image ou
un écrit qui atteignent la rétine mais que l’on

24 Pour en savoir plus, voici quelques exemples
de compte rendus de travaux et d’articles sur le
sujet :

• Stanislas Dehaene (directeur de l’Unité
INSERM U562 – Neuro-imagerie
cognitive) – Cerebral mechanisms of word
masking and unconscious repetition
priming, in Nature Neuroscience, vol. 4,
2001.

• Lionel Naccache (neurologue et
neurophysiologiste) – La perception
subliminale des nombres : propriétés
psychologiques et imagerie cérébrale
fonctionnelle de processus cognitifs
inconscients. Thèse de Neurosciences,
Paris VI, 2002.

• Lionel Naccache et Stanislas Dehaene –
La perception subliminale : un aperçu sur
l’inconscient in Pour la Science n° 302,
2002.

• Arnaud Petre (Faculté des Sciences
Économiques et Sociales de Louvain) –
Mémorisation non consciente des
publicités : apport d’une mesure implicite
dans une application au netvertising, Éd.
Andreani, 2003.

107

n’est pas conscient de voir sont néanmoins
perçus et produisent une activité dans
certaines zones du cerveau, activité
repérable par IRM fonctionnelle : oui, il y a
bien une réponse du cerveau aux images et
messages subliminaux visuels et les
instruments lisant l’activation cérébrale le
prouvent. Nous savons ainsi que le
subliminal visuel est bel et bien reçu par la
vue et qu’il est intégré par le cerveau au
niveau de l’Inconscient (bien entendu, un
message réellement trop faible, ou encore
qui n’atteint pas la rétine, n’obtient pas de
réponse en IRMf). Ces travaux ont également
démontré d’autres choses : quand le sujet
est préoccupé par des tâches à accomplir ou

• Émilie Ting Qiao (Unité INSERM-CEA

U562) – Bases cérébrales de la lecture

des mots manuscrits. Étude

comportementale et en IRM fonctionnelle.

Mémoire de Master 2 de Sciences

Cognitives Paris V, 2007.

• Bahador Bahrami, Nilli Lavie et Geraint

Rees (University College London)–

Attentional load modulate responses of

human primary visual cortex to invisible
stimuli, in Current Biology, vol. 17, issue

6, 2007.

108

qu’il ne regarde pas suffisamment l’écran où
sont diffusés les messages, le cerveau ne
réagit plus à ceux-ci, comme s’il bloquait sa
perception des messages. Ainsi, pour que le
subliminal visuel soit effectivement reçu par
le cerveau, un certain degré d’attention est
nécessaire.

Subliminal visuel ? Subliminal auditif ?

Les expériences ont démontré un effet des
messages subliminaux visuels. Mais il n’en est
pas de même pour le subliminal auditif que
rien de scientifiquement fondé n’étaye à ce
jour. Ce fait peut se concevoir et s’expliquer
par différentes raisons. On sait que notre
Occident est une culture du visuel : la vue
est notre sens premier, sollicité d’abord et en
permanence – par la lecture : de journaux,
de livres, de magazines, des prix des
marchandises dans les magasins, des
rapports écrits professionnels et aussi des
slogans, des affiches, etc... ; il y a
omniprésence des images du fait de la
télévision, du cinéma, des écrans
d’ordinateurs, de la publicité, de la mode, de
nombre d’arts, des jeux vidéo... ; et d’ailleurs,
qui ne fait pas de photos ou ses films de
vacances ?... Ainsi chez nous le sens auditif,

109

pour important qu’il soit, ne vient qu’en
second25. Il y a encore d’autres arguments
permettant de comprendre que le subliminal
visuel est nécessairement plus efficace que
l’auditif lorsqu’il est question de concerner la
psyché : la vue est un sens qui concerne
d’abord le spatial, car elle perçoit et
« photographie » le message subliminal dans
l’instantanéité. L’ouïe, elle, a besoin du
temps pour recevoir et décrypter le sens du
message et elle est donc un sens corrélé
d’abord au temps. Les messages subliminaux
visent à atteindre le très rapide Inconscient
et un déroulement lent, qui s’étire dans le
temps, est moins efficace pour atteindre ce
but qu’une « photographie » du message
captée instantanément.

25 L’utilisation dominante et la valorisation des
sens dépendent des conditions de vie et des
spécificités de la culture. Par exemple, chez
certaines populations d’Afrique qui vivent dans
la forêt où la vue ne peut porter loin, ce sont les
sens auditif et olfactif qui sont prééminents :
dans la forêt touffue, la survie passe par le fait
de pouvoir détecter à temps les animaux et
autres dangers et les incendies.

110

Tous ces éléments et les dernières
découvertes tendent donc à étayer le
postulat qui sous-tend la méthode
subliminale visuelle : oui, elle concerne
l’Inconscient et elle amène une réaction tout
à fait objectivable dans le cerveau. En
d’autres termes : elle fonctionne.

Les mythes s’attachant au subliminal

On ne peut évoquer le subliminal sans
achopper sur sa « mythologie » : autour
d’une chose aussi imperceptible (pour le
Conscient) que l’est le subliminal, il était
inévitable que se construisent des
« mythes », c’est-à-dire des croyances
populaires sans fondements scientifiques.
Or, il serait vraiment dommage de renoncer
aux bénéfices que l’on peut attendre de la
méthode subliminale sur tant de plans, au
bénéfice de cette mythologie si celle-ci
s’avère correspondre à des idées fausses. Les
recherches menées ont porté sur chacun de
ces mythes afin de juger de leur pertinence
et il s’est avéré qu’aucun n’a résisté à
l’examen étayé. Les voici :

• Le subliminal risque de mettre de la
confusion dans le mental.

111

▪ Non. Affirmer cela montre une
complète méconnaissance du
fonctionnement de la psyché
humaine ! Le Conscient peut être
surchargé, sentir de la fatigue,
devenir confus quand il y a excès
d’informations (et c’est pourquoi il
doit décrocher pendant le sommeil :
il peut ainsi « digérer » ce qu’il a
intégré). L’Inconscient, lui, ne dort
jamais. Les messages subliminaux
sont composés de mots-concepts
simples et de phrases courtes et
claires qui sont répétés et qui
agissent par imprégnation. Il n’y a
donc aucun risque de confusion
dans le mental.

• Le subliminal peut obliger à faire ce
que l’on ne veut pas.

▪ Non : la meilleure preuve en est
qu’aucun média n’a rapporté
d’incident ou de délit que l’on ait pu
relier au subliminal. On se doute
bien que, si cela avait été le cas, les
médias se seraient jetés sur ce genre
d’information comme sur une

112

manne bénite26 ! La méthode

subliminale passe certes le barrage

du Conscient, mais ce n’est pas là la
seule barrière : l’Inconscient agit
comme un gardien du seuil et il ne
laisse pas entrer n’importe quoi –

rappelons qu’il (se) protège envers
et contre tout. Il connaît les désirs et

la volonté d’aboutir à un certain

résultat et il vérifie la compatibilité
entre cela et les messages qu’il

perçoit par la méthode subliminale.
En fait et même si l’Inconscient n’est

pas un « maître du langage », la

simplicité des termes et la clarté des
messages subliminaux lui

permettent tout à fait de faire ce
« tri ». Ainsi, seuls les messages

constructifs et positifs sont
susceptibles d’être acceptés et

intégrés et en aucun cas ceux qui

26 Ainsi que cela a été abondamment fait, par
exemple pour les jeux de rôle ou les jeux vidéo,
qui ont été sans preuves crédités de « pousse
au crime » dans certains faits divers – alors que
des recherches scientifiques honnêtes ont
démontré qu’au contraire ils tendaient à

abaisser le niveau d’agressivité des joueurs.

113

contiennent une contrainte
inacceptable. Affirmer que le
subliminal peut contraindre celui qui
l’utilise à l’encontre de sa volonté est
une ineptie, démontrant une fois de
plus une inconnaissance du
fonctionnement du psychisme
humain.

• Le subliminal ne peut pas contrer des

convictions/croyances limitantes

établies dans l’Inconscient.

▪ Oui et non. Dans certains cas lourds,
le subliminal ne suffira évidemment

pas à résoudre les problèmes (ce
n’est pas une panacée universelle).

Mais si les convictions/croyances
négatives que l’on peut avoir étaient

impossibles à déloger, à

déprogrammer, il n’existerait rien
qui puisse s’appeler

« psychothérapie » ou
« développement de la

personnalité » et nul ne changerait
ni ne sortirait jamais de ses

limitations. Non : c’est bien parce

que l’Inconscient est éminemment
capable d’apprendre – et

d’appliquer ensuite vite et

114

puissamment ses apprentissages –
que différentes méthodes du
changement existent et qu’elles
obtiennent d’excellents résultats :
tels que la PNL (Programmation
Neuro-Linguistique), la thérapie par
les Postures de Transe, l’hypnose
ericksonienne et l’autohypnose, la
sophrologie et aussi la méthode
subliminale....

• Il faut beaucoup de temps pour que le
subliminal commence à faire effet.

▪ Pas vraiment. Il faut du temps,
naturellement, puisque
l’imprégnation est douce et

progressive : le subliminal, ce n’est
évidemment pas un « shoot » qui

donne des effets immédiats. Le

subliminal convainc progrès-
sivement et en douceur l’Inconscient

de l’utilité de changer et des
bénéfices qu’il y a à en retirer. Le

plus souvent, il suffit d’environ deux
mois pour que les effets soient

visibles, étant entendu qu’une

certaine régularité est nécessaire
dans le fait de visionner le film qui

contient les messages.

115

• Les résultats que l’on obtient avec la
méthode subliminale sont dus à l’effet
placebo27.

▪ Notons déjà que cette critique
implique l’efficacité des messages
subliminaux ! Il est difficile de
comprendre pourquoi il y a un tel
dédain quand on parle de l’effet
placebo . ne démontre-t-il pas, de
toute évidence, la puissance du
psychomental humain à activer ses
propres forces de mieux-être et de
guérison en l’absence de toute
substance chimique venue de
l’extérieur ? On sait que l’effet
placebo a guéri jusqu’à 70% (!!!) de

27 Un placebo est un faux médicament, sans
aucune substance active, généralement
composé de glucose et qui a toutes les
apparences d’un vrai médicament. On a
constaté que, dans beaucoup de cas, la
guérison se produisait malgré le fait que l’on ait
administré au malade un placebo. L’effet
placebo : c’est le fait que l’on guérit à cause de
l’autosuggestion de guérison et non par la
substance chimique administrée.

116

patients dans certains cas28. Alors, le
subliminal fonctionnerait-il du fait de
l’effet placebo ? Malgré les récentes
découvertes sur l’action tout à fait
objective des messages subliminaux
sur le cerveau, il faut convenir que
l’on n’a pas de réponse définitive à
cet égard. Dans le cas des
médicaments (allopathiques ou
autres), c’est le fait que la fausse
pilule est ingérée qui active l’effet
placebo. En visionnant les films
contenant des messages
subliminaux visuels, cela stimulerait-il
l’effet placebo ? La Sagesse des
Peuples dit : « Qu’importe le flacon,
pourvu qu’on ait l’ivresse ! » et,
donc, si l’utilisation du subliminal
obtient les résultats visés – que ce
soit par effet placebo ou
directement –, c’est certainement la
seule chose qui compte. Ceci dit, en
plus des résultats des récentes

28 L’ouvrage de l’historien spécialisé en
pharmacologie Philippe Pindone (Les deux
Médecines - Ed. La Découverte) est très
instructif à cet égard.

117

expériences en IRMf, tout ce que
l’on sait de l’Inconscient et de son
fonctionnement amène à la
conclusion suivante : il y a une
efficacité tout à fait directe et réelle
dans les messages subliminaux
visuels.

• Il y a des gens dont le cerveau est
totalement hermétique au subliminal.

▪ C’est là une conception
éminemment stupide. Depuis le jour
de notre naissance, chacun d’entre
nous est en permanence en
présence d’éléments qui lui sont
subliminaux : tout ce qui passe dans
notre champ de vision et tout ce
que nous entendons (touchons,
sentons, goûtons) dont nous ne
prenons pas conscience : le contact
des vêtements avec la peau
(subliminal tactile), les odeurs dans
lesquelles on baigne et qui sont
devenues inodores (subliminal
olfactif), le goût des aliments
pendant que l’on discute avec
véhémence tout en dînant
(subliminal gustatif), l’habituel bruit
du tram qui passe dans la rue et que

118

l’on n’entend pas, ou encore ce que

dit le conjoint qui, ensuite,

reprochera qu’on ne l’ait pas
écouté ?... En fait, l’être humain ne

peut avoir conscience
simultanément que de cinq à neuf
éléments dans les états de
conscience dits ordinaires (ceux que

nous connaissons le plus souvent

dans les activités du quotidien) et de
moins de cinq dans les ENOCs, les

états de conscience non-ordinaires.
Cela ne laisse pas entrer grand-

chose et tout le reste – et il y en a

beaucoup – se cantonne en-dehors
du champ de la conscience. Alors,

affirmer que le cerveau de certaines
personnes serait fermé au

subliminal !...

Des « cobayes » consentants et... ravis

Des expériences ont été faites depuis 1997
sur des sujets acceptant volontairement de
tester des films contenant des messages
subliminaux. Cela a commencé par un petit
film sur VHS, beau mais pas très adroit, dans
lesquelles avaient été insérés des messages
répétitifs, semi-transparents et d’une durée

119

de un dixième de seconde sur le thème de
l’éjaculation précoce – un thème déjà
difficile à résoudre en thérapie. Un des sujets
volontaires emmena le film pendant un
séjour de deux mois à l’étranger. Il devait le
visionner régulièrement avec son
magnétoscope. À son retour, il déclara,
enthousiaste, avoir eu à plusieurs reprises
(même si ce n’est pas à chaque fois) une
relation sexuelle satisfaisante avec sa
partenaire.

Il ne pouvait évidemment pas être question
de conclure sur ce seul cas. C’est donc grâce
à l’aide d’autres personnes que les
recherches et les tests se sont poursuivis,
avec d’autres films et sur divers thèmes – la
confiance en soi, l’émotivité, la phobie, la
fatigue chronique, les angoisses/anxiété... Il
fallut se rendre à l’enthousiasmante
évidence : beaucoup de ces sujets
volontaires rapportèrent de très bons
résultats par rapport à leur attente.

Le champ d’action de la méthode
subliminale

Ces recherches ont amené à une meilleure
connaissance pour comprendre quelles
doivent être les caractéristiques d’un bon

120

film subliminal et pour affiner les moyens
techniques dans la réalisation de films
subliminaux efficaces. Elles ont aussi montré
que le subliminal visuel a également des
effets inhérents aux spécificités des images
servant de support aux messages
subliminaux : on sait que l’Inconscient est
très attentif et réceptif aux images véhiculant
des symboles et des métaphores et qu’il sait
lire bien des choses « entre les lignes ». Un
film subliminal de qualité n’agit donc pas
uniquement par les messages subliminaux
qui y sont insérés, mais aussi par son récit
imagé symbolique et métaphorique que
l’Inconscient est tout à fait capable de
décrypter ,29 par sa beauté et par les qualités
musicothérapeutiques des musiques qui s’y
trouvent. De façon tout à fait pragmatique et
concrète, ces recherches et expériences ont
permis de constater que beaucoup de
choses peuvent être améliorées par la
méthode subliminale visuelle. On a ainsi pu
dégager le vaste champ d’application de la
méthode en en démontrant les effets
favorables sur des problèmes vraiment très

29 Ce qui n’est pas forcément le cas du
Conscient.

121

diversifiés tels que (et la liste qui suit est
d’ailleurs loin d’être exhaustive) :

• Élimination des angoisses et de
l’anxiété

• Renforcement de la personnalité, de la
confiance en soi

• Renforcement de la motivation
(professionnelle, à faire du sport...), de
l’ambition

• Aide à la réduction des kilos superflus

• Amélioration de l’épanouissement
sexuel aussi bien masculin que féminin

• Aide à ceux qui veulent arrêter le
tabac, l’alcool

• Élimination de phobies

• Développement de la capacité à
communiquer avec les autres

• Développement des capacités

nécessaires pour apprendre

efficacement, pour la concentration,

pour un meilleur accès à la mémoire

• (Ré)apprentissage de la saine
relaxation

122

• (Ré)apprentissage de la capacité à se
dynamiser, à stimuler ses forces
d’autoguérison

• Élimination des tendances aux auto-
sabotages

• Développement de la créativité, de
l’imagination, des talents

• Amélioration de la disposition
psychique des femmes enceintes et des
mamans – pendant la grossesse, dans
la perspective de l’accouchement et
ensuite pour la saine adaptation à la
maternité

• Et, bien entendu, déprogrammation
des interprétations et des
convictions/croyances limitantes...

Le subliminal est ainsi une
solution efficace
Le subliminal visuel n’est pas la baguette
magique qui résout tout en un tournemain,
mais on a pu constater qu’il aide
considérablement et dans de très nombreux
cas. C’est une excellente voie d’approche
pour résoudre beaucoup de ces problèmes
qui empêchent l’épanouissement et dont la

123

source se trouve dans la psyché. Par ailleurs,
il a cet avantage de ne pas demander
d’efforts particuliers : seulement une certaine
assiduité à visionner le film qui contient les
messages – ce qui, du fait de la beauté des
images et de l’harmonie des musiques
(lorsque le film subliminal est bien fait !30), est
loin d’être une corvée. Il ne demande pas
non plus un grand investissement en temps :
il suffit en général de un ou deux mois, à
raison d’une dizaine de minutes par jour,
pour en voir les premiers résultats – et être
étonné.

La méthode subliminale entre donc dans le
champ des techniques efficaces pour
développer la personnalité, amener les
changements souhaités et solutionner
beaucoup de difficultés psychologiques.
Comme ces techniques ne sont pas si
nombreuses (et aucune d’ailleurs n’est aussi
simple et économique en termes d’efforts
que celle-ci), il serait vraiment dommage de
l’ignorer et de ne pas s’en servir pour évoluer
vers le mieux et pour s’épanouir. Car chaque

30 Pour trouver d’excellents films subliminaux :
https://www.cd-de-
relaxation.com/search?q=DVD

124

être humain devrait se donner une mission

sacrée qui est celle de réussir sa vie. Pour

cela, il lui faut toutes ces choses (qui sont
aussi d’efficaces antidotes aux

angoisses/anxiété) : se sentir bien et en
sécurité, privilégier la meilleure santé

possible, avoir une saine estime de lui-même,
bien communiquer avec les autres, disposer

de bonnes capacités et ressources dans sa

personnalité. Et, en tous cas, il vaut mieux
qu’il soit dégagé des blocages, des

convictions/croyances limitantes et des
programmations psychiques négatives telles

que celles qui alimentent angoisses/anxiété...

*******

Dans le chapitre suivant, nous aborderons
des techniques de la PNL sous la forme de
visualisations. Vous allez pouvoir vous
montrer créatif et imaginatif – et dans ce
dernier mot il y a image. Nous resterons
donc dans le pouvoir des images à mettre au
service de votre meilleure évolution...

125

6 – ENCORE DES IMAGES...

Les images, c’est ce qui parvient à notre
cerveau par le truchement du sens visuel. An
niveau du psychomental, le sens visuel n’est
pas limité à ce que les yeux reçoivent
objectivement par le truchement des
photons, mais il englobe aussi ce que nous
créons et nous représentons sous forme
imagée. Les images nous concernent, même
si beaucoup d’entre elles n’arrivent pas
jusque dans le champ de la conscience. Et,
ce qui est plus important :

Elles nous influencent !

La publicité l’a très bien compris, qui nous
bombarde d’images de délectables choses
(qui font tellement grossir...), d’artefacts
inutiles (auxquelles on a tout de même du
mal à résister) et de beaux objets (qui
peuvent faire tellement envie que certains
s’endettent au-delà du raisonnable pour

126

eux...). Des philosophes, des psychologues,
des anthropologues et des sociologues on
écrit bien des livres et des articles au sujet de
ce fameux pouvoir des images sur le
psychomental et sur le comportement
humain aux niveau individuel et collectif31.
Ainsi, des images peuvent être très
puissantes et, pour ce qui nous occupe dans
ce livre, elles sont capables, quand elles sont
savamment élaborées, de modifier les
interprétations malencontreuses qui nous
habitent.

On peut donc dire que nous expérimentons
deux sortes d’images. Il y a celles qui nous
adviennent de l’extérieur : tout ce que nous
percevons au quotidien dans notre champ
de vision et qui sont alors des images
perçues dans notre regard extérieur. Il y a
aussi celles qui nous sont intérieures et,
parmi celles-là, on peut distinguer celles qui

31 Pour ne donner que cet exemple qui est
récent : la Revue des Sciences Sociales a
consacré son n°34, comportant les articles de
vingt chercheurs en Sciences Humaines, au
Rapport à l’image. Depuis Platon, l’image et
son impact sur l’homme est un sujet qui a
occupé beaucoup de grands penseurs.

127

se créent en nous – les rêves nocturnes, les
imaginations spontanées, les hallucinations
– et celles que nous créons par nous-même
consciemment – en nous remémorant un
souvenir, dans la visualisation, dans les
rêveries éveillées ou encore en nous
représentant les scènes et les personnages
tout en lisant un roman. Dans ce cas il s’agit
d’images dans notre vue intérieure. Notons
déjà que ces imageries intérieures peuvent
être muettes (comme les films d’avant 1929)
ou sonores, qu’elles peuvent amener avec
elles des sentiments, des émotions et des
sensations et même parfois concerner
d’autres sens que la vue et l’ouïe (olfactif,
gustatif, tactile). Par exemple : revoyez
mentalement ce soir où vous avez dansé le
slow de cet été-là, amoureusement serré
contre votre dulcinée. Si vous êtes toujours
amoureux d’elle, il est bien possible que
cette évocation vous soit revenue avec plus
ou moins de son (la musique), un rappel du
contact de sa peau dans votre main, peut-
être de son parfum et que cela ait un peu
éveillé en vous l’une ou l’autre émotion, par
exemple de la tendresse. Ou bien, revoyez
mentalement cette dispute que vous avez
eue avec votre collègue Dupond : il est bien

128

possible que le son des voix ait accompagné
dans votre mental ces images remémorées,
que vous venez de froncer les sourcils et que
cela ait provoqué en vous une légère
détérioration de votre humeur... Chacun a
pu le constater : des images peuvent
influencer l’état d’esprit. Elles sont donc
capables d’avoir une puissance en elles-
mêmes.

C’est d’images dans votre regard intérieur
qu’il va s’agir dans ce qui suit : dans ce
chapitre, je vous propose quatre moyens très
puissants et je vous guide dans leur
utilisation. Utilisez celui que vous voulez,
dans n’importe quel ordre, en variant au
choix, en fonction de votre attirance ou
envie, de votre inspiration, de l’humeur du
moment, du temps dont vous disposez. Vous
verrez : ces techniques sont plutôt faciles à
réussir, génèrent du bien-être et, ce qui est
évidemment le plus important : elles
obtiennent des résultats.

Notez bien qu’à ce stade de votre lecture, il
serait dommage que mes explications
restent étroitement attachées à l’élimination
des angoisses/anxiété, parce que ce que je
vous offre ici est certes utilisable pour cela,
mais peut servir aussi pour beaucoup

129

d’autres buts dans l’ordre du développement
de votre personnalité. Avec ces techniques
mentales, vous pourrez également vous
créer de nouveaux atouts et de nouvelles
capacités désirables pour la suite de votre
action et de votre existence, pour votre
succès et votre meilleur épanouissement
(toutes choses qui sont naturellement aussi
de merveilleux remèdes aux
angoisses/anxiété). C’est la raison pour
laquelle je vous illustrerai ces méthodes avec
des thèmes divers : cela évitera de la
monotonie et, aussi, vous aidera à
comprendre tout ce que l’on peut réussir en
les appliquant. Je suis certaine que cela vous
inspirera pour adapter ces procédures à ce
qui est important pour vous au-delà de votre
libération des angoisses/anxiété – à ce qu’il
est souhaitable pour vous d’atteindre, de
développer, de réussir...

Le morphing psychologique

Voici une technique thérapeutique qui peut
vous libérer de l’impact sur vous de mauvais
souvenirs, de regrets/remords passés,
d’événements de votre vie qui vous ont fait
peur ou traumatisé, ou qui ont pu être une
source de vos angoisses/anxiété.

130

Pour vous fixer les idées : vous avez
certainement déjà vu les différentes
séquences d’un morphing. C’est un procédé
informatique : dans le morphing on a une
image de départ (par exemple la tête d’un
Tyrannosaurus Rex) et une image d’arrivée
(par exemple le splendide visage de Monica
Belucci). Le logiciel génère une
transformation progressive de l’image de
départ vers l’image d’arrivée, avec toutes les
étapes intermédiaires. C’est littéralement cela
qu’il vous faut faire : dans votre imagination,
il s’agit de transformer par étapes
intermédiaires une séquence mal vécue
jusqu’à la même séquence corrigée comme il
se doit. En PNL, on appelle cela : « Réécrire
l’histoire de vie ». Moi, j’appelle cela : le
morphing psychologique...

Voici comment faire :

En procédant par étapes successives :

• Prenez une séquence de votre passé
que vous avez encore au moins un peu
« sur le cœur » : un échec, une grosse
faute que vous avez pu commettre,
une déception, une humiliation, une
injustice – ou quelque chose
d’analogue. Dans votre regard

131

intérieur, yeux fermés, repassez-vous la
scène telle qu’elle eut lieu, avec les
images, les sons, les émotions, les
sentiments, les sensations et les
attitudes corporelles qu’elle amène
avec elle pendant que vous l’actualisez
dans votre mental.

• Servez-vous ensuite de votre
imagination pour morpher, c’est-à-dire
déformer en plusieurs étapes les
événements de la séquence vers un
scénario qui vous plaît mieux. La
meilleure façon de vous y prendre est
la suivante : revoyez mentalement la
scène plusieurs fois successivement,
mais en la modifiant à chaque fois
jusqu’à ce qu’elle soit une sorte de
cartoon dans votre imagerie mentale
(images et sons), avec des personnages
comme dessinés et complètement
ridicules, plus ou moins en 2D et qui
parlent « à la Donald » : quand la
séquence vous fait rire, vous avez à
coup sûr gagné la libération de vos
émotions douloureuses et cassé
l’impact que ce souvenir avait sur vous.

132

• Dans le scénario final, vous êtes

évidemment psychologiquement
vainqueur et non plus vaincu, c’est-à-
dire que vous devez être satisfait –

satisfait de vous, satisfait pour votre
ego et pour votre estime de vous-
même... Notez que, pour cela, vous
n’avez probablement pas besoin de

« tuer l’ennemi » : dans le nouveau
scénario, vous serez mieux vainqueur si

vous l’amenez à vous « manger dans la

main » que si vous jouez la carte de la
brutalité. Par ailleurs, l’humour est

souvent la meilleure solution :
souvenez-vous que ce qui fait rire, non

seulement ne blesse pas mais stimule

votre organisme à produire les
merveilleuses molécules du bonheur,

les endorphines. Donc faire preuve
d’un peu de subtilité dans les

modifications successives est judicieux.

• Bien sûr, à chaque changement que
vous apportez au scénario, associez-y
des attitudes corporelles adéquates et
cherchez à créer en vous des émotions-
sentiments-sensations de plus en plus
positifs (si vous avez quelques
difficultés à réussir cela : imaginez que

133

vos ressentis changent ainsi) et en
rapport avec l’évolution vers le mieux
de l’histoire. Vous impliquez ainsi votre
corps, ce qui est important pour que
cela fonctionne bien.

Ne sachant pas quel évènement vous allez
choisir pour utiliser le morphing
psychologique, je ne puis vous guider
davantage ici. Par ailleurs, c’est bien de votre
propre capacité imaginative que va
dépendre le déroulement de la procédure
au fil de ses étapes. Alors, je vous donne
seulement un court exemple pour vous
inspirer : supposons que vous vous soyez
disputé avec quelqu’un qui vous est cher et
que vous ayez l’impression d’avoir été vaincu
dans la discussion. Vous en voulez à vous-
même et à cette personne et l’évènement
vous laisse un goût d’humiliation et du
ressentiment envers l’autre. Vous voulez
vous débarrasser de ces sentiments
désagréables et stériles qui handicapent
votre relation. Voici quelles pourraient être
les étapes de votre morphing
psychologique :

1 – Revoyez d’abord la scène comme vous
vous en souvenez : vous et l’autre, dans le

134

décor et l’ambiance originels, avec les
propos qui furent alors échangés.
2 – Recommencez, mais introduisez une
variante dans votre visualisation. Par
exemple : les murs du décor sont peints de
visages très bizarres, comme on les peignait
dans l’art cubique et en couleurs vives.
3 – Recommencez avec une variante
supplémentaire. Par exemple : vous et
l’interlocuteur avez chacun un nez rouge de
clown et des cheveux complètement
hirsutes (dressez réellement vos cheveux sur
la tête).
4 – Recommencez en ajoutant une nouvelle
variante. Par exemple : les deux
protagonistes se mettent à quatre pattes et
se disent les mots fatidiques en aboyant
littéralement l’un vers l’autre et en se faisant
de grosses grimaces (mettez-vous
physiquement ainsi et jouez le jeu). Si là vous
n’éclatez pas de rire, c’est que vous avez le
cuir épais – ou que vous allez devoir trouver
vos propres idées pour réaliser votre
morphing...

135

Répétez pour réussir

La réussite tient dans une répétition
suffisante de l’ensemble de cette procédure
dans votre mental. Donc, en procédant
toujours avec les yeux fermés pour bien
rester concentré, obstinez-vous, répétez
plusieurs fois les transformations amenant
au nouveau scénario.

Vous neutraliserez ainsi efficacement des
« miasmes » du passé – culpabilités, colères,
regrets, souffrances, angoisses/anxiété
quand celles-ci sont en rapport avec un ou
des évènements précisément identifiables...
Ainsi, vous pouvez utiliser cette procédure
chaque fois qu’un de vos problèmes de
comportement a pour source une séquence
vécue que vous pouvez ainsi identifier.

**************

Cinéma contre cinéma
Abordons à présent une autre très efficace
méthode thérapeutique et de
développement personnel utilisant le
pouvoir des images.

La plupart des gens sont persuadés qu’ils ne
sont « pas bons » dans tels domaines,
« incapables de » dans tels autres… En

136

d’autres termes, ils se pensent avec
beaucoup de mésestime d’eux-mêmes – ce
qui, comme vous le savez maintenant, n’est
rien d’autre qu’une interprétation limitante.
Cela n’est rien d’autre que du cinéma, c’est-
à-dire une construction mentale ne
correspondant à rien de réel. Alors, il
convient de combattre le cinéma par le
cinéma, de changer le mauvais film pour un
autre beaucoup plus valorisant, plus
épanouissant et porteur de succès.

Vous-même, avez-vous ce genre d’idées
restrictives sur vous-même et sur vos
aptitudes ? Si oui, utilisez cette technique
pour changer cela : souvenez-vous toujours
que, avec les dizaines de milliards de
neurones que vous avez dans votre boîte
crânienne et votre potentiel psychomental,
tout ce qu’un être humain peut faire vous
est potentiellement accessible.

Pour la démonstration de cette méthode,
imaginons que vous soyez « technophobe »,
c’est-à-dire que vous ayez peur des
ordinateurs et autres TIC32, que vous ne vous
sentez pas capable d’affronter les

32 TIC : Technologie de l’Information et de la
Communication.

137

apprentissages et les… « plantages » d’un
computer et que vous redoutez de « perdre
les pédales » si quelque aléa se produisait
quand vous travaillez sur une telle machine.
Nous allons donc entreprendre de
combattre le feu par le feu ou, comme je l’ai
dit, le cinéma par le cinéma et, pour cela, je
vous invite à pratiquer un sympathique petit
exercice mental qui a toutes les chances de
vous guérir vite, bien et sans coup férir, de
votre peur et du stress liés à la fréquentation
des TIC. Suivez seulement bien les
instructions, condition nécessaire pour que
ce soit rapidement efficace.

La procédure du cinéma

Cette procédure nous vient de la géniale
PNL. Pour l’accomplir, vous allez vous livrer à
une gymnastique mentale dont le sens est
de dire à votre Inconscient qu’il doit éliminer
en vous la phobie des ordinateurs (ou toute
autre phobie, à votre convenance, à votre
besoin). Ou, pour le dire autrement : qu’il
doit adopter une autre interprétation de ces
machines, interprétation qui vous permet de
les fréquenter et de vous en servir sans états
d’âme particuliers, comme le font des
millions de personnes en ce moment même

138

(gens qui ne sont pas plus intelligents ou
plus doués que vous d’ailleurs). Cette
procédure comporte deux étapes.

Première étape : préparation

Tout d’abord, vous devez créer votre film
puisque, comme je vous l’ai déjà dit, je vous
emmène au cinéma avec cette procédure.

Un film, sur grand ou petit écran ou bien
dans votre tête, c’est toujours un montage
de plusieurs scènes qui se suivent. Ainsi, par
exemple, vous pouvez très bien voir sur
votre téléviseur une première scène qui se
passe dans une verdoyante campagne et où
les héros de l’histoire s’embrassent ; puis
peut apparaître une toute autre scène, un
tout autre décor : un supermarché où des
amis des héros font leurs emplettes ; ensuite
vous voyez la rue, juste devant ce
supermarché et des braqueurs qui sortent
en trombe de leur voiture, armes au poing et
qui vont dévaliser le magasin. C’est cela, un
montage et, dans cet exemple, il y a trois
scènes qui apparaissent l’une après l’autre
sur l’écran.

Votre montage à vous va comporter
seulement deux éléments : une image
statique et un film.

139

• Le film
Créez maintenant, dans votre regard
intérieur, yeux fermés, le « film des
horreurs », c’est-à-dire celui dans lequel vous
vous trouvez lourdement en butte à votre
phobie de la machine. Je dois insister sur un
point important : quand je dis « film » et
« regard intérieur », cela veut dire que vous
devez faire en sorte que votre sens visuel soit
concerné – n’ayez pas seulement des idées
vagues ou des phrases vous racontant les
événements – et que vous devez voir,
visualiser, les images en question. Rassurez-
vous, les gens qui ne parviennent pas à voir
des images dans leur regard intérieur sont
rarissimes ou aveugles de naissance, ce qui
veut dire que vous êtes parfaitement
capable de visualiser, après l’avoir fabriqué
mentalement, le film dont nous avons
besoin.

Le « film des horreurs », disais-je : vous devez
vous y mettre en scène avec tous les
éléments de la phobie ou du stress – peur,
maladresses, impression d’incompétence,
sentiment d’infériorité. Si vous avez déjà
vécu un épisode d’échec lors d’une
confrontation à une machine, servez-vous

140

de ce souvenir pour mettre en place les
séquences du film.

*******

Prenons l’exemple de Noémie, pour que
vous compreniez bien.

Noémie, lors d’un test sur informatique pour
une embauche, a été mise impromptûment
devant un clavier d’ordinateur avec, pour
instructions, de créer un tableau avec des
rubriques, puis un graphique avec des
pourcentages. Elle avait, certes, quelques
notions mais elle se sentait profondément
incompétente et, de toutes façons, elle avait
encore plus peur de la machine que de ses
propres limites. Elle m’a raconté avoir
ressenti l’impression que son cerveau se
paralysait, qu’il ne lui livrait qu’une page
blanche, sans informations utilisables pour
remplir la tâche en question. Elle s’est alors
mise à trembler, puis a fondu en larmes et
s’est rapidement enfuie, sans explications et
avec un grand sentiment d’humiliation.

Pour faire notre exercice, Noémie pourrait se
remémorer cette même scène et le film
qu’elle créerait dans son mental lui
montrerait dramatiquement cet épisode de
sa vie.

141

*******

Continuons à imaginer que vous êtes
technophobe et que vous utilisez cette
procédure pour vous guérir de cela. Le film,
« Mon horreur technophobique », que vous
bâtirez doit durer entre 45 et 90 secondes
environ de temps d’horloge, tout en devant
représenter une tranche de vie bien plus
longue. Quand vous aurez bâti ce film,
regardez-le bien, visionnez-le bien encore
deux fois in extenso pour bien le posséder.
Ce film, nous allons l’intituler « Techno-
échec ».

• L’image statique
Cherchez maintenant dans vos souvenirs un
moment où vous avez eu du succès, un
épisode de votre vie (un souvenir réel) dans
lequel vous avez été victorieux, gagnant, « le
meilleur », où vous avez défoncé un obstacle
ou été complimenté, ou bien où vous vous
êtes senti heureux parce que vous étiez à
votre meilleur niveau. Il est important que ce
rappel vous fasse encore aujourd’hui en
vous en souvenant au moins un peu chaud
au cœur, comme une bouffée de
contentement de soi, de sentiment de valeur
personnelle, de victoire. Allez-y, cherchez –
et ne dites pas que vous n’en trouvez pas !

142

Chaque être humain a, peu ou prou, vécu ce
genre de situations à l’un ou l’autre moment
de son existence, dans l’un ou l’autre
domaine (sport, examen, permis de
conduire, séduction, concours, victoire dans
une rivalité, travail...). Et peu importe
l’époque où cet événement a eu lieu, vous
pouvez le prendre même si c’est très loin
dans votre passé.

Quand vous avez trouvé ce souvenir,
repassez-le dans votre regard intérieur, yeux
fermés, pour en isoler une image statique : le
moment le plus fort, l’image la plus positive
pour vous. Cette image, nous allons l’intituler
« Succès ».

• Le montage
Vous avez maintenant les deux parties de
votre montage cinématographique : le film
en lui-même (« Techno-échec ») et l’image
statique (« Succès »). Voici comment vous
allez les monter (montage
cinématographique) :

Ce que vous verrez dans votre regard
intérieur quand vous utiliserez la procédure
que je vous propose un peu plus loin, c’est
tout d’abord l’image statique « Succès ». Puis,
le film « Techno-échec » en entier, de A à Z.

143

Puis l’image statique « Succès », en couleurs.
Donc, les trois scènes se suivant dans cet
ordre sont : « Succès » – « Techno-échec » –
« Succès ».

• Les notions d’« associé » et de
« dissocié »
Maintenant que vous avez votre film monté,
vous devez encore bien saisir un concept :
celui d’associé et de dissocié. En effet, dans
un souvenir ou une scène que vous vous
repassez mentalement et dans lesquels vous
vous trouvez, vous pouvez vous percevoir de
deux façons différentes :

• Associé (sous-entendu : associé à vous-
même) : vous vous sentez vivre la scène
ou le souvenir de l’intérieur de votre
corps, vous voyez les différents
éléments et protagonistes à travers les
yeux de votre propre personnage et
vous les percevez à travers vos sens.
Par exemple, vous qui lisez en ce
moment ces lignes, vous êtes associé (à
vous-même) : tout ce que vous
percevez résonne à travers vos sens, à
l’intérieur de votre corps, de votre tête ;
et il vous est impossible de voir votre
visage, votre dos, etc. (sauf dans une

144

glace) quand vous êtes associé. Vous
êtes acteur.

• Dissocié (sous-entendu : dissocié de
vous-même) : vous vous voyez vous-
même de l’extérieur (de dos, de face,
de profil...), c’est-à-dire que vous êtes
spectateur de vous-même et de la
scène. Pour bien comprendre cela,
imaginez que vous vous projetez un
film vidéo de ce moment où, lors de
vos dernières vacances, vous vous
élanciez d’un pont en saut à l’élastique.
Là, vous êtes associé au vous-même qui
est assis dans le fauteuil et qui regarde
l’écran, et dissocié du vous-même qui
se trouve sur l’écran.

Notez que ce concept associé-dissocié est
très important pour la procédure du cinéma
(et aussi pour celle du swish que vous
trouverez plus loin).

Voilà, tout est prêt à présent pour que vous
utilisiez sur vous-même cette miraculeuse
méthode qui à déjà guéri en quelques courts
instants plus d’une peur et plus d’une
angoisse à ce jour, croyez-m’en !

Deuxième étape : la procédure

145

Vous allez, yeux fermés, visualiser ce qui suit,
en respectant bien l’ordre et le déroulement
des différents enchaînements. Au besoin,
entraînez-vous-y deux ou trois fois
lentement, avant d’y aller « à fond ».

1. Sentez-vous assis dans un fauteuil
d’une salle de cinéma (c’est-à-dire :
soyez associé au vous-même qui y est
assis). Regardez l’écran : vous y voyez
l’image statique que nous avons
appelée « Succès », en noir et blanc.

2. Une fois ceci bien mis en place et
ressenti, quittez votre corps qui est
assis dans le fauteuil, c’est-à-dire
dissociez-vous de ce vous-même. Allez
à l’arrière de la salle. Assurez-vous
maintenant qu’il y a bien trois vous-
mêmes dans la scène : un à l’arrière,
associé ; un dans le fauteuil, dissocié ;
et un sur l’écran, dissocié.

3. Maintenant, regardez l’écran : le film
que nous avons appelé « Techno-
échec » s’y enclenche et se déroule
dans votre regard intérieur, de A à Z,
en noir et blanc. Tout de suite après
l’image Z, apparaît sur l’écran l’image

146

« Succès », toujours statique mais cette
fois-ci en couleurs.

4. Attention à ne pas oublier cette
quatrième étape : associez-vous au
vous-même de l’image « Succès »,
c’est-à-dire rentrez dans cette scène et
dans l’écran.

5. Ensuite, et en deux secondes au
maximum (impératif pour que la
procédure fonctionne !), rembobinez
le tout en couleurs et en restant
soigneusement associé à vous-même.
C’est-à-dire que vous vous sentez
passer de l’image « Succès » à l’image
Z du film « Techno-échec », puis
déroulement à rebours jusqu’à l’image
A, puis à nouveau « Succès ».

▪ Attention, je dois ici insister pour
que ce soit bien compris : il s’agit de
rembobiner le film, en y étant
associé cette fois-ci et tout en
couleurs, donc de tout revivre à
l’envers et à toute vitesse. Pour vous
fixer les idées, souvenez-vous que,
quand dans le film « à l’endroit »
l’acteur marche vers l’avant, il recule
lors du rembobinage ; ou bien,

147

lorsqu’« à l’endroit » l’eau sort de la
bouteille pour tomber dans le verre,
« à l’envers » elle ressort du verre
pour se réengouffrer dans la
bouteille qui est au-dessus...

6. Ensuite, dès que vous vous retrouvez,
associé, à l’image « Succès » en
couleurs à la fin de la procédure,
ouvrez immédiatement les yeux et
concentrez-vous aussitôt sur n’importe
quoi se trouvant dans votre
environnement. Ceci pour que vous
« décrochiez » instantanément de ce
que vous venez d’accomplir
mentalement, donc ne vous y
reportez pas, ne jugez pas votre
prestation, n’y repensez pas !

Vous laisserez ainsi passer une trentaine de
secondes et vous recommencerez
l’ensemble de la procédure cinq ou six fois
de suite. Cela, c’est la procédure
thérapeutique en elle-même. Pour bien la
réaliser, il serait bon de vous y entraîner
quelques fois pour vraiment vous familiariser
et, dès que vous vous sentez capable de
respecter tous les impératifs (noir et blanc,
couleurs, dissocié-associé et, tout
particulièrement celui des deux secondes

148

maximum pour le rembobinage), alors allez-
y.

Il pourra vous être utile de réitérer cela l’une
ou l’autre fois pendant les jours suivants,
toujours cinq ou six fois d’affilée (ce qui ne
vous prendra guère qu’une dizaine de
minutes à chaque fois), en respectant bien
toutes les étapes afin que le but soit atteint.

Vous serez étonné des résultats : avec cette
« procédure du cinéma », le miracle n’est pas
loin pour contrer toutes les idées négatives
et limitantes que vous vous faites sur vous-
même. Notez que cette procédure du
cinéma est royale pour vous débarrasser de
toutes sortes de craintes et de phobies (des
serpents, des autoroutes, des grands
espaces, des araignées, de l’ascenseur, etc.)
et aussi pour éliminer des sentiments forts
dont vous ne voulez plus : haine (qui vous
« mange » une énergie folle – pour rien),
mais aussi un amour mal placé pour
quelqu’un (j’ai eu l’occasion d’assister ainsi
une jeune femme qui disait trop aimer le
compagnon qui la battait, la trompait et lui
prenait tout son argent : l’aider à neutraliser
cet amour lui a permis de le quitter et de
rencontrer ensuite un homme de qualité),
une colère plus ou moins chronique contre

149

quelqu’un, l’une ou l’autre source de vos
angoisses/anxiété…

À vous, donc, de voir en quoi cette
procédure peut vous être utile – et de
l’employer alors à bon escient…

*************

Le swish
Le swish que je vais vous décrire maintenant
est un des merveilleux outils thérapeutiques
issus de la PNL. Comme toujours, avec ce
genre de technique mentale, il convient de
soigneusement respecter les différentes
étapes de la procédure que je vais vous
décrire. Rassurez-vous : c’est plus facile et
plus rapide pour vous de le faire que pour
moi de l’écrire. Une fois lues les instructions,
entraînez-vous trois ou quatre fois « à blanc »
à bien réaliser l’ensemble du swish et, quand
vous sentirez que vous vous souvenez de
tout – et dans le bon ordre –, vous le
pratiquerez alors dix fois d’affilée et avec
exactitude.

À quoi cette procédure va-t-elle vous servir ?
À tout ! :

• Bien sûr, à vous débarrasser des
sentiments d’angoisses/anxiété

150


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