The words you are searching are inside this book. To get more targeted content, please make full-text search by clicking here.

Généalogie de la famille....

Discover the best professional documents and content resources in AnyFlip Document Base.
Search
Published by JCS, 2021-09-26 09:57:56

FAMILLE

Généalogie de la famille....

familles accèdent au pouvoir, les anciennes ayant été décimées
par la guerre et les épidémies. On construit des maisons et
manoirs à tours dont il en reste une soixantaine disséminée dans
la ville. Désormais, la pierre supplante progressivement le bois.

La Renaissance a laissé peu de traces. Parmi les plus belles
créations de l'époque, on trouve l'église Saint-Patrice construite
entre 1544 et 1548 et l'architecture intérieure de la chapelle de
l'ancien palais épiscopal.

Bayeux est le siège d'un évêché depuis le ive siècle (il a fusionné
en 1801 avec le diocèse de Lisieux pour former le diocèse de
Bayeux-Lisieux) et d'un vicomté de l'époque du duché de
Normandie jusqu'en 1749.

Le xviie siècle est celui du développement des institutions
religieuses sous l'impulsion de Mgr de Nesmond. Bayeux est
alors un grand chantier avec la construction du séminaire, de
l'hôtel-Dieu, du couvent des bénédictines, du couvent des
ursulines, de la charité Notre-Dame et de plus d'une dizaine
d'hôtels particuliers. Il faut dire que Bayeux cristallise les
affrontements entre calvinistes et catholiques, les insurgés
protestants deviennent maîtres de la ville en 1562 et détruisent
une grande partie du patrimoine religieux (statues, vitraux…). À la
suite du concile de Trente, Bayeux est un centre de la
Contre-Réforme et, entre 1615 et 1650, on compte l'installation de
cinq institutions religieuses dans la cadre de la Contre-Réforme
sous l'épiscopat de François de Nesmond. La ville compte un
religieux pour dix habitants. Cette période laisse de nombreuses
constructions caractéristiques du xviie siècle comme l'hôtel de
Nesmond qui abrite aujourd'hui la tapisserie ou l'hôpital. C'est
également l'époque de l'installation des premières manufactures
de dentelle. Le développement du travail du textile renforce alors
le caractère industrieux de la cité.

Il faut attendre le début du xviiie siècle pour que la ville connaisse
de profondes modifications avec la destruction massive des
remparts, le comblement des fossés et la construction d'hôtels
particuliers témoignant du luxe de l'époque. Les années 1770
sont marquées par deux événements politiques important :
l’installation à Bayeux du Grand conseil de Normandie et la mise
en place dans le cadre de la Guerre d'indépendance des
États-Unis du champ de manœuvre militaire, dit camp de
Vaussieux, à ses portes. Pour quelque temps, la cité accueille les
plus hautes autorités judiciaires et militaires du royaume.

La porcelaine

En 1793, Joachim Langlois ouvre une manufacture de porcelaine
à Valognes mais elle doit fermer en 1812 pour des raisons
financières. Il décide de transférer son activité à Bayeux dans
l'ancien couvent des bénédictines vacant après la Révolution. On
compte trois étapes dans l'histoire de la manufacture qui
coïncident avec les trois familles dirigeantes : l'époque Langlois
(1812-1849), l'époque Gosse (1849-1878) et l'époque Morlent
(1878-1951). La manufacture se ravitaille en kaolin dans la
commune des Pieux. Cette matière première est réputée pour sa
solidité et sa résistance aux hautes températures et aux chocs
thermiques. À l'époque Morlent, la production se spécialise dans
les pièces destinées aux laboratoires et acquiert une réputation
internationale.

La dentelle de Bayeux

Dentelles et guipures - anciennes et modernes, imitations ou
copies. Varieté des genres et des points. 52 portraits
documentaires, 249 échantillons de dentelles, collerettes, fraises,
manchettes.

La dentelle de Bayeux est aussi célèbre. François de Nesmond
confie aux sœurs de l'hôpital le soin de s'occuper des enfants
assistés en 1676. Elles se lancent dans la confection dentellière
mais celle-ci est modeste jusqu'au xviiie siècle avant un important
essor. En 1784, plus de mille personnes travaillent dans les
manufactures de la ville. À la suite de la Révolution, l'activité se
sépare de l'Église, en 1824, vingt-cinq entreprises se consacrent
à la fabrication de dentelle dont les plus célèbres sont les
maisons Tardif et Carpentier-Delamare. La fabrication artisanale
de dentelle au fuseau a beaucoup souffert de la mécanisation et
le dernier atelier, la maison Lefébure a fermé en 1973. Un
Conservatoire de dentelle existe à Bayeux et est spécialisé dans
la création de luxe, il a travaillé pour Hermès, Dior et Christian
Lacroix. La dentelle de Bayeux est « construite » avec des fils de
soie noirs et des croisements de fuseaux. Utilisant des fuseaux
dont le nombre est en rapport avec la largeur et la complexité de
la dentelle à réaliser, la dentellière suit les lignes tracées et les
points codés sur un carton piqué et fixé sur un métier. Les
dentelles de grandes dimensions sont constituées de plusieurs
bandes réunies à l’aide d’un point invisible fait à l’aiguille appelé
point de raccroc. La dentelle de Bayeux est célèbre pour ses
effets ombrés et la richesse de son décor. Aujourd’hui, les
dentellières de Bayeux créent des modèles aux graphismes
contemporains.

Époque contemporaine

Bayeux, au xixe siècle, célèbre pour son terroir agricole, ses
dentelles et sa porcelaine ne subit pas de profondes
modifications. Elle garde toujours son tracé médiéval et s'enrichit
de demeures bourgeoises. Dès l'époque, on peut découvrir la
célèbre tapisserie de la reine Mathilde, qui en est l'emblème. Une
bibliothèque-musée ouvre ses portes en 1835.
La ville n'échappe pas aux bouleversements apportés par les

découvertes scientifiques et techniques du xixe siècle. La ligne de
chemin de fer Paris-Cherbourg est inaugurée le 4 août 1858 par
l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie, l'éclairage public
au gaz fait son apparition en 1861, l'eau courante en 1886 et
l'électricité en 1913. Le premier cinéma, le Cinéma Normandie
ouvre en 1923.

La Deuxième Guerre mondiale

En 1940, Bayeux est occupée par les troupes allemandes, ce qui
permet à ces dernières de contrôler les côtes.Les réseaux de
résistance sont démantelés mais des noms restent, comme celui
de Guillaume Mercader, coureur cycliste qui se servait de ses
entraînements sur les routes du Bessin pour transporter des
messages. Le 7 juin 1944, au lendemain de l'opération Neptune,
les troupes britanniques débarquées sur la plage Gold entrent
dans Bayeux, qui devient, pour la France continentale, la
première ville importante et sous-préfecture à être libérée.

Bayeux, épargnée lors des bombardements alliés et des combats
de juin 1944, a au contraire accueilli et soigné des milliers de
blessés victimes des bombardements ou des combats de la
bataille de Normandie. Les écoles et les collèges ont été
transformés en hôpitaux de fortune. C'est une des rares villes du
Calvados à être restée complètement intacte.

Le 14 juin, dès son arrivée sur le sol français à Courseulles, le
général de Gaulle se rend à Bayeux qu'il traverse à pied, entouré
d'une foule enthousiaste, avant de prononcer un discours dans
lequel il affirme l'appartenance de la France aux pays alliés. Il
installe François Coulet, commissaire de la République institué
par le Gouvernement provisoire de la République française dans
l'actuelle sous-préfecture et désigne Raymond Triboulet
sous-préfet après la révocation de Pierre Rochat, nommé par
Vichy en 194223. De nombreux monuments commémorent cette

période, dont le plus grand cimetière britannique de la Seconde
Guerre mondiale en France. Il accueille 4 648 tombes de soldats
des deux camps, dont 3 935 Britanniques, 17 Australiens, 8
Néo-Zélandais, 1 Sud-Africain, 25 Polonais, 3 Français, 2
Tchèques, 2 Italiens, 7 Russes, 466 Allemands et 1 non-identifié.
Sur un mémorial sont inscrits les noms de 2 808 soldats disparus
: 1 537 Britanniques, 270 Canadiens et 1 Sud-Africain. Le Musée
Mémorial de la Bataille de Normandie présente une riche
collection d'uniformes du jour J.[réf. nécessaire]

Charles de Gaulle revient à Bayeux le 16 juin 1946 pour inaugurer
une stèle sur la place qui porte aujourd'hui son nom. Il prononce
alors le discours de Bayeux dans lequel il présente les bases de
ce qui deviendra la Constitution de 1958.

Personnalités liées à la commune

Alain Chartier (1385-1449).
Mademoiselle George (1787-1867).
Arcisse de Caumont (1801-1873).
Saint Exupère, évêque de Bayeux ;
Saint Marcoult, (490-558), religieux ;
Vigor de Bayeux, évêque de Bayeux de 513 à 537 ;
Aquilin d'Évreux (620-690 ou 695), évêque d'Évreux ;
Évroult d'Ouche, (627-706) religieux, ;
Ranulphe de Bayeux, (?-1085), abbé du Mont Saint-Michel de
1063 à 1085 ;
Thomas de Bayeux, archevêque d'York de 1070 à 1100 ;
Pierre de Lévis-Mirepoix (?-1330), prélat ;
Jean II de Vienne dit Hennebert (?-1351), prélat ;
Guillaume Chartier, (mort en 1472), évêque de Paris de 1447 à
1472 ;
François Feuardent (1539-1610), prédicateur ;
Jean de Brébeuf (1593-1649), prêtre jésuite et missionnaire ;
Jean Chartier, historiographe, moine de l'abbaye de Saint-Denis,

historiographe de Charles VII ;
Pierre Du Bosc (1623-1692), prédicateur ;
Laurent-Michel Eon de Cély (1735-1815), ecclésiastique, dernier
évêque d'Apt ;
Étienne-Jean-François Le Herpeur (1797-1858), premier évêque
de Fort-de-France et Saint-Pierre ;
Eugène Vintras (1807-1875), fondateur de secte.

Écrivains et philosophes

Alain Chartier (1392-1430), homme politique et poète ;
Pierre Halley, (1611-1689), poète ;
Gilles de Caux de Montlebert (vers 1682-1733), poète et
dramaturge ;
François-André-Adrien Pluquet (1716-1790), philosophe et
historien, professeur au collège de France ;
Constantin James (1813-1888), Né à Bayeux. médecin et auteur
d'un livre élégant et fort apprécié Toilette d'une dame romaine au
temps d'Auguste, 1865
Gustave Desnoiresterres (1817-1892), dramaturge, historien de la
littérature, journaliste et romancier ;
Jean Bertot (1856-1934), poète, journaliste, architecte et
chansonnier ;
Raymond Thamin, (1857-1933), philosophe ;
Roger Bésus (1915-1994), sculpteur et écrivain ;
Gérard Pouchain, (1943-), historien et auteur ;
Jean-Christophe Attias, (1958-), universitaire et intellectuel ;
Muriel Barbery48 (1969-), écrivain ;
Denis Bajram (1970-), auteur de bande dessinée ;
Valérie Mangin (1973-), chartiste, scénariste ;
Xavier Coste, (1989-), auteur de bande dessinée

Peintres, graveurs

Joachim Rupalley (1718-1780) peintre
Gabriel-Narcisse Rupalley (1745-1798), peintre ;
Robert Lefèvre (1755-1830), peintre ;
François de Caumont (1768-1848), dessinateur et artiste-peintre ;
Thomas-Casimir Regnault (1823-1875), graveur ;
Alfred Georges Regner, (1902-1987), peintre; graveur ;
Catherine Lopes Curval, (1954-), peintre ;

Musiciens

Marjorie Noël au Concours Eurovision de la chanson 1965.
Alfred Lair de Beauvais (1820-1869), organiste et compositeur ;
Léon Le Cieux (1821-1873), violoniste ;
Marjorie Noël (1945-2000), chanteuse ;
Cheeky a.k.a. Da Silly Kid (1985-), membre du groupe de hip-hop
Shinobeez.

Théâtre et cinéma

Mademoiselle George (1787-1867), actrice et maîtresse de
Napoléon ;
Jean Grémillon (1901-1959), réalisateur ;
Magali Clément (?-2008), actrice et réalisatrice ;
Philippe Lopes-Curval (1951-), scénariste ;

Scientifiques

Raoul-Adrien Fréard du Castel, (1696-1766), géomètre ;
Pierre Charles Le Monnier (1715-1799), astronome
Frédéric Pluquet (1781-1831), chimiste et antiquaire ;
Théodore Labbey (1804-1873), médecin
Sportifs[modifier | modifier le code]

Yvan Mainini, (1944-), dirigeant de basketball
Michel Coroller, (1949-), cycliste ;
Éric Navet (1959-), jockey ;
Lionel Lemonchois (1960-), navigateur ;
Bruno Ruffray (1965-), arbitre de football
Franck Dumas (1968-), footballeur et entraîneur du stade
Malherbe de Caen ;
Damien Letulle (1973-), archer ;
Frédéric Denis (1975-), athlète ;
Frédéric Née (1975-), footballeur ;
Damien Derobert (1981-), duathlète ;
Guillaume Malle (1985-), cycliste

Politiciens

Jean-François Philippe-Delleville (1740-1828), politicien ;
François Leboucher des Longpares (1750-1835), député du
Calvados ;
Bon-Claude Cahier de Gerville (1751-1796), ministre pendant la
Révolution française ;
Gabriel Moulland (1756-1823), député au Conseil des Anciens ;
Alexandre Tardif (1776-1863), industriel et député du Calvados ;
Jean-Philippe-Aymar d'Albignac (1782-1823), général et
gentilhomme du roi ;
Charles Gourdier-Deshameaux (1787-1847), député du Calvados
;
Alexandre Douesnel-Dubosq (1798-1877), député du Calvados ;
Louis Joret-Desclosières (1821-1878), député du Calvados ;
Lucien Pillet Desjardins (1831-1894), député du Calvados ;
Jean Collin (1924-1993), homme politique sénégalais ;
Jean-Léonce Dupont (1955-), sénateur et ancien maire ;

Divers

Statue de Poppa de Bayeux, place De Gaulle.
Béranger de Bayeux, comte de Bayeux, mort en 896 ;
Poppa de Bayeux, fille de Bérenger de Bayeux, épouse de
Rollon.
Joseph Hervé Jean Le Roy de Préval (1737-1813), général
d'Empire ;
Georges Félix de Wimpffen, (1744-1814), général d'Empire, mort
à Bayeux
François Laquet (1760-1813), général d'Empire ;
Édouard Lair de Beauvais (1790-1851), architecte ;
Arcisse de Caumont (1801-1873), archéologue ;
Georges Tabouis (1867-1958), général de division ;
Marcel Guillaume (1872-1963), commissaire de police ;
Bernard Edeine (1908-1999), archéologue et ethnologue ;
Guillaume Mercader (1914-2008), résistant
Pierre Desprairies (1921-), haut fonctionnaire ;
Pierre Gouhier (1937-2012), historien
Adeline Keil, (1979-), photographe.

1923 en France

1er janvier : démission du secrétaire général du PCF Ludovic Oscar Frossard qui s'oppose

aux décisions du congrès de 1922 qui demandent l'exclusion des membres du parti francs-
maçons ou appartenant à la ligue des droits de l'homme1.

2-4 janvier : conférence de Paris. « Rupture cordiale », entre la France et le Royaume-Uni :
réunis à Paris, les Alliés ne parviennent pas à trouver un accord sur la question des
réparations allemandes. Poincaré annonce que la France passera outre l’opposition
britannique et fera occuper la Ruhr afin de contrôler les activités des usines et des mines de
la région2.
6 janvier : premier journal radiodiffusé par la station privée Radiola présenté par Maurice
Vinot3.

11 janvier : des troupes françaises et belges occupent la région de
la Ruhr réclamant le paiement par l’Allemagne de la dette de guerre.
Dgéènsélreal1is9éjeasn,veietrf,inuannecrééesipsatarnlaceréppausbsliivqeu,esdoeusWfoerimmaerdse’ogrgrèavneisse4.

20 janvier : des dirigeants communistes sont arrêtés et emprisonné

en raison de leur opposition à l’occupation de la Ruhr, dont le député

Marcel Cachin, Pierre Semard, Gaston Monmousseau, Georges

Marrane, Henri Gourdeaux, etc. Cachin les autres députés

communistes sont déférés en mai devant le Sénat, constitué en

Haute Cour de justice, sdoeuls'Élt'aact5c.uLseat2io4nmda'ai,ttleeinSteénàaltasseûdreétcélare
intérieure et extérieure
incompétent6.

22 janvier : le secrétaire de la Ligue d'Action française, Marius

« Non, tu ne meforce Plateau est assassiné par balles au siège de la Ligue par la jeune
pas ! » Résistance passive anarchiste Germaine Berton7.

dans la Rhur en 1923 4 février : première sortie officielle d'une patrouille formée de sept

jeunes scouts juifs, qui marque l'origine du mouvement scout

Éclaireuses et éclaireurs israélites de France EEIF (EIF à l'origine)

créé par Robert Gamzon, actuellement un des cinq grands mouvements de la Fédération du Femme écoutant une radio à pièces dans un café
scoutisme français8. parisien vers 1923.

1er mars : tempête sur le Nord de la France9.
24 mars : le système de l'indigénat est introduit au Togo10.

1er avril : la loi fixe la durée du service militaire à 18 mois et précise le régime des sursis11.
30 avril : le Parti communiste unitaire et l'Union fédérative des travailleurs socialistes
fusionnent pour former l'Union socialiste-communiste, partis dissidents du Parti communiste
français12.

16 mai : création des groupes de reconnaissance13.

25-26 mai : disparition de Pierre Quéméneur. L’enquête aboutit à
l'inculpation de Guillaume Seznec de meurtre et de faux en écriture
privée. Le 4 novembre 1924, il est condamné aux travaux forcés à
perpétuité. Depuis 1923, l'Affaire Seznec défraie la chronique
judiciaire française jusqu'à nos jours14.

26 - 27 mai : première édition des 24 Heures du Mans15.

31 mai : les députés Marc Sangnier, Maurice Viollette et Marius

Moutet sont battus, enduits de goudron ou d'encre d'imprimerie par

les Camelot du lraoiR, aulhorr1s6q. u'ils se rendent à une manifestation contre
l’occupation de

M. Seznec montant dans 15 juin : à la suite d’acte de violence commis par les Camelot du roi
l'auto de la sûreté générale.
Excelsior, 1er juillet 1923 contre les trois députés, Poincaré assure à la Chambre que les

poursuites contre le mouvement royaliste seront menées à bien et

agaveurcthitele16s. radicaux pour qu’ils rompent avec certaines tendances de
Les radicaux entrent dans l'opposition.
30 juin : loi de finances17.

17 juin : consécration de l'Église Notre-Dame du Raincy, monument emblématique de
l'architecture moderne, construite par les frères Gustave et Auguste Perret18.

25 septembre : fin de la résistance passive dans la Ruhr proclamée par Gustav
Stresemann4.

18 octobre-4 novembre : 1er salon des arts ménagers à Paris créé à l'initiative de Jules-Louis
Breton19.
23-25 octobre : Poincaré accepte la constitution d’une commission d’experts chargée
d’examiner la question des réparations20.
23 novembre : sortie de Cœur fidèle, film de Jean Epstein21.

24 novembre : le jeune Philippe Daudet est retrouvé mort d'une balle à la tête à l'arrière d'un
taxi boulevard Magenta. Son père Léon Daudet lance une campagne dans l’Action française
où il réfute le suicide et accuse plusieurs hauts fonctionnaires de police de complicité de
meurtre. Il est condamné en 1925 à cinq mois de prison pour diffamation (affaire Philippe
Daudet)22.
30 novembre : ouverture au Grand Palais à Paris du premier salon de la radio intitulé
« Exposition de physique et de TSF ». Il y est présenté le Radiola-secteur, le premier poste
récepteur sans batterie qu'on peut brancher directement sur une prise électrique23.

17 décembre : le PCF propose à la SFIO de constituer un bloc ouvrier et paysan en vue des
prochaines élections. Les socialistes refusent et optent pour le Cartel des gauches1.
29 décembre : limitation de l’augmentation des loyers à 75 % du prix du loyer en vigueur au
1er août 191424.

Naissances en 1923 24 Heures du Mans 1923

2 janvier : Pierre Schwed, résistant français, spécialiste reconnu des questions de L'Action française du
géostratégie († 10 août 2006). 3 décembre 1923.
11 janvier : Jacqueline Maillan, comédienne française († 12 mai 1992).
26 février : Claude Parent, architecte français.
9 mars : André Courrèges, couturier français.
15 mars : Joseph Madec, évêque catholique français, évêque émérite de Fréjus-Toulon.
22 mars : Marcel Marceau, mime français († 22 septembre 2007).
9 avril : Albert Decourtray, archevêque de Lyon, cardinal et académicien français (†
16 septembre 1994).
17 avril : Jacques Sternberg, auteur de Science-fiction franco-belge († 11 octobre 2006).
20 avril : Eugène Lecrosnier, évêque catholique français, évêque émérite de Belfort.
10 mai : Claude Piéplu, comédien français († 24 mai 2006).
29 mai : Bernard Clavel, écrivain français († 5 octobre 2010).
6 juin : René Monory, homme politique français, ancien président du Sénat (1992-1998),
créateur du Futuroscope de Poitiers (1987) († 11 avril 2009).
7 juin : Jean Baratte, footballeur français († 1er juillet 1986).
17 juin : Claude Santelli, réalisateur de télévision, français. († 14 décembre 2001).
16 juin : Marc Cassot, acteur français spécialisé dans le doublage († 21 janvier 2016).
24 juin : Marc Riboud, photographe français.( † 30 août 2016).
25 juin : Gilbert Bourdin, chef spirituel martiniquais de la communauté du Mandarom (†
20 mars 1998).
6 juillet : Madame Claude, proxénète français († 19 décembre 2015).
17 juillet : Léon Taverdet, évêque catholique français, évêque émérite de Langres.
23 juillet : Claude Luter, clarinettiste de jazz français († 6 octobre 2006).
24 juillet : Albert Vanhoye, cardinal français, président émérite de la Commission biblique
internationaux.
10 août : Joseph Bialot, écrivain français.
24 août : Jean-Marc Thibault, acteur français († 28 mai 2017).
30 août : Roger Pierre, comédien et humoriste français († 23 janvier 2010).
13 septembre : Hubert Deschamps, comédien français († 29 décembre 1998).
7 octobre : Michel Kuehn, évêque catholique français, évêque émérite de Chartres.
12 novembre : Piem (Pierre de Montvallon, dit), dessinateur français.
2 décembre : Léon Schwartzenberg, médecin français († 14 octobre 2003).
9 décembre : Jean Orchampt, évêque catholique français, évêque émérite d'Angers.
31 décembre : Louis Vuillermoz, peintre et lithographe français.

Décès en 1923

5 décembre : Maurice Barrès, écrivain français.
12 décembre : Raymond Radiguet, romancier et poète français.
27 décembre : Gustave Eiffel, ingénieur français.

MARIAGE de Charles SILLY & Odette LEGUELINEL

ERMONT EAUBONNE

Ermont est une commune française située dans le département
du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Elle est membre de la
Communauté d'agglomération Val Parisis. Avec 28 925 habitants
au dernier recensement de 2014, c'est l'une des plus importantes
communes du Val-d'Oise et de la vallée de Montmorency.

Histoire

On peut estimer au Néolithique la date d'installation des
premières populations dans la vallée de Montmorency et sur le
site d'Ermont.
Un village gallo-romain est établi sur la voie romaine de Lutèce à
Juliobonna (Lillebonne près du Havre) dite « chaussée Jules
César ». Il fut détruit à la fin du iiie siècle lors des incursions
germaniques puis rebâti au ive siècle. Il prospère à l'époque
mérovingienne aux vie et viie siècles. L'existence d’Ermedonis est
attestée par un acte de l'abbaye de Saint-Denis au ixe siècle, et
un sanctuaire chrétien est édifié sur l'emplacement de la
nécropole mérovingienne.
Sous Philippe Auguste, Jean de Giron en possédait l'église. Le
hameau de Cernay, ancienne commanderie de l'ordre de Malte,
qui dépend d'Ermont, se développe en parallèle. Plusieurs
communautés religieuses s'établissent sur le territoire d'Ermont,
d'abord les templiers au xiiie siècle, puis l'abbaye Saint-Victor de
Paris, les célestins de Rouen et le prieuré du Bois-Saint-Père.
Mais la communauté villageoise ne dépasse pas les 40 habitants
en 1471.

Le village, essentiellement agricole et regroupé autour de son
église, prend progressivement de l'importance. Il subit avec toute
la vallée de Montmorency les ravages de la Grande Jacquerie de
1358, puis les campagnes anglaises de la guerre de Cent Ans.

Au xvie siècle, le grand prieur de France avait la seigneurie
d'Ermont. Il connaît encore les destructions de la Fronde entre
1648 et 1652. L'activité essentielle du lieu est la viticulture, qui
recule dès le xviiie siècle devant l'expansion des cultures
légumière et arboricole.
Au xixe siècle, l'expansion du chemin de fer participe au
développement de la ville avec la création d'un important nœud
ferroviaire sur son territoire. L'urbanisation s'est développée le
long de ces voies ferroviaires.

C'est enfin au xxe siècle que se développent les zones
pavillonnaires, ainsi qu'une importante croissance démographique
qui fait progressivement reculer puis disparaître l'agriculture9. Les
lotissements s'établissent autour du nœud ferroviaire constitué
des quatre gares actuelles (la gare d'Ermont-Eaubonne, de
Cernay, d'Ermont-Halte et de Gros Noyer-Saint Prix).
Elle reçut l'un des premiers lycées mixtes du Val-d'Oise, le lycée
mixte d'Ermont (aujourd'hui lycée Van Gogh). L'influence du
chemin de fer a été très importante dans le développement de la
ville, qui a conservé quatre gares. De nombreux terrains
appartiennent encore à la SNCF. La nouvelle gare
d'Ermont-Eaubonne, imposante, témoigne toujours de
l'importance du transport ferroviaire à Ermont.

ERMONT EAUBONNE (95)



A PROPOS DU PERE LEGUELINEL



POUR COPIE CERTIFIEE CONFO_RME

BONNEVALLE, Jp-1l'3L�EMAIR\\Ee2\--G:::::,l'






























































Click to View FlipBook Version