NICE
Nice est une commune du sud-est de la France, préfecture du
département des Alpes-Maritimes et deuxième ville de la région
Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille. Située à une
trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est
établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des
Anges et à l'embouchure du Paillon.
Située entre mer et montagne, capitale économique et culturelle de
la Côte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Le
tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou
privées) occupent une place importante dans l'activité de la ville.
Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, ce qui lui
permet d'accueillir environ 4 millions de touristes chaque année.
Elle dispose également du troisième aéroport de France4,5 (le
premier de province) et de deux palais des congrès consacrés au
tourisme d'affaires.
Capitale de la Viguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de la
Ligurie antique entre le fleuve du Var et de la Magra, de la Regio IX
Liguria romaine, du Royaume d'Italie (Saint-Empire romain) entre
le ixe et le xie siècle, de la ligue ligure et de la République de Gênes,
avant de choisir en 1388 la protection du Comté de Savoie à la suite
de la guerre de l'Union d'Aix (dédition de Nice à la Savoie). En
1526 elle devient la capitale du Comté de Nice. En 1720, suite à la
Paix de La Haye, la Savoie cède la Sicile (qu'elle avait acquise en
1713 par les Traités d'Utrecht) et reçoit la Sardaigne donnant
naissance au Royaume de Piémont-Sardaigne. Ce nouvel ensemble
forme ainsi l'un des États italiens pré-unitaires, dont la capitale est
fixée à Turin. Nice devient française en 1860, après un plébiscite.
La ville est située au fond de la baie des Anges, abritée du vent par
un amphithéâtre de collines, dans une étroite cuvette montagneuse
adossée au massif du Mercantour, limitée à l'ouest par la vallée du
Var et à l'est par le mont Boron. Le premier site de Nice fut la
colline du Château qui fut entièrement militarisé avant d'être
détruit par Louis XIV. Nice s'est développée au pied de cette colline
en se limitant à la partie comprise entre le Paillon et la mer, qui
constitue aujourd'hui le Vieux-Nice aux ruelles étroites. C'est
surtout après le rattachement à la France que la ville s'est étendue
au-delà de ce cours d'eau qui est aujourd'hui partiellement couvert.
Le site de la ville est constitué par une plaine alluviale (lit majeur du
Paillon et du Mantéga9) et des collines de poudingue orientées
nord-sud.
La plus connue des collines qui dominent la ville est celle de Cimiez,
avec ses vestiges antiques et son parc qui abrite le musée Matisse.
Autre colline emblématique, celle du Château, qui sépare la vieille
ville du port Lympia. Une autre colline urbaine est celle du Piol12.
Diverses collines plus élevées limitent l'extension de la ville. À
l'ouest, les collines de Fabron, Lanterne, Ginestrière, Bellet et Saint
Roman, séparées des collines nord/centre (Saint-Pierre-de-Féric,
Pessicart, Saint Pancrace, Gairaut, Cimiez, Brancolar et Rimiez) par
le vallon de Magnan13. Le vallon des Fleurs marque la limite
géographique entre Gairaut d'un côté, et Cimiez et Rimiez de l'autre.
Le pied du mont Chauve d'Aspremont marque le point culminant
de la ville (520 m). À l'est, rive gauche du Paillon, le mont Gros et le
mont Vinaigrier marquent la limite avec la commune de La Trinité.
Séparé du mont Vinaigrier par le col de Villefranche (149 m), le
mont Alban et le mont Boron se situent à proximité de la mer.
L'extension s'est ainsi faite soit vers le nord, en suivant le cours du
Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'à Saint-Laurent-du-Var.
Deux petits fleuves traversent la ville du nord au sud : le Paillon à
l'est et le Magnan. Autrefois plus nombreux, ces ruisseaux offraient
un paysage plus vallonné de la plaine niçoise avant l'urbanisation du
xixe siècle : le vallon Saint-Michel et son ruisseau sont devenus
l'avenue Jean-Médecin, le ruisseau de la Mantega est aujourd’hui
recouvert par le boulevard Gambetta, et le Gorbellon par le
boulevard Gorbella (encore maraîcher en 1950)
Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de
la Côte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Le
tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou privées)
occupent une place importante dans l'activité économique de la
ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, après
Paris, et accueille chaque année quatre millions de touristes. Elle
dispose également du troisième aéroport de France (le premier de
province) et de deux palais des congrès consacrés au tourisme
d'affaires.
ERIC
Qui est il ?
Eric est un garçon viril, dynamique et entreprenant. Il possède un charme certain dont il a tout à
fait conscience... Plutôt matérialiste et intéressé, il sait saisir les opportunités qui s'offrent à lui.
C'est souvent un excellent financier qui aime le monde des affaires. Sa force de persuasion est
importante. Lorsqu'il désire quelque chose, il fait preuve de détermination et d'obstination. Il a
beaucoup d'énergie et a besoin d'exercices physiques, sans quoi il deviendrait vite assez agressif...
ou prendrait de l'embonpoint ! Quelque peu vaniteux, Eric est sensible à la flatterie. Même s'il a
l'esprit vif et critique, il n'a pas toujours le sens de l'humour, et sa susceptibilité est grande.
Particulièrement curieux, il s'intéresse à des sujets divers qu'il n'approfondit pas toujours, d'où
un côté superficiel, et une quête de la facilité. Il a confiance en lui, fait même parfois preuve
d'auto-satisfaction, ce qui lui permet de réussir assez facilement. Peu importe s'il n'achève pas
ses études par manque de motivation : il est de ceux qui sauront toujours se débrouiller ! Il dit
avoir une bonne moralité et des principes, mais ce sont souvent des vœux pieux qu'il n'applique
pas systématiquement... Il possède une intelligence pratique ainsi qu'une dextérité manuelle au-
dessus de la moyenne et peut être un excellent bricoleur. Enfant, Eric sait se faire aimer mais est
possessif. Il a besoin d'accumuler pour se rassurer et se montre fort intéressé par son argent de
poche. Plutôt doué, il se révèle un élève brillant, s'il est épaulé, surveillé et surtout motivé, mais
son impatience et son instabilité peuvent lui jouer des tours. Il aime s'amuser et rire et ne prend
pas toujours la vie au sérieux. L'étude des langues et des stages dans les pays étrangers seraient
très profitables chez cette nature profondément adaptable.
Qu'aime-t-il ?
Eric est un homme volontiers tourné vers les plaisirs et épicurien dans l'âme. Enthousiaste, il
aime ressentir une impression de liberté dans tous les domaines, car il n'accepte aucune
contrainte. Il adore l'action, le mouvement, l'aventure et les aventures, ainsi que renouveler ses
émotions et ses sensations dans des voyages. Ennemi de la monotonie, il n'est pas fait pour la vie
standardisée. Sentimentalement, c'est un amoureux possessif et jaloux qui possède un côté
séducteur. Sa sexualité est forte et il peut paraître parfois peu délicat, même s'il sait faire preuve
d'une réelle intuition. Peu fidèle, il prône la fidélité pour les autres et ne craint pas de se poser en
exemple.
Que fait il ?
Il choisira une profession de contact, de pouvoir ou lucrative. Ainsi sera-t-il attiré par des
carrières en rapport avec la finance ou les affaires, des professions techniques (liées à
l'automobile, à l'industrie) ou scientifiques (ingénieur), des activités commerciales ou liées aux
voyages, celles en liaison avec les plaisirs ou les jeux.
CARHAIX-PLOUGUER
Carhaix-Plouguer (en breton: Karaez-Plougêr)
communément appelée Carhaix, (en breton: Karaez) est une
commune française du département du Finistère, en région
Bretagne. Elle est le chef-lieu du Poher. Connue pour être l'une
des cités les plus florissante d’armorique gallo-romaine sous
l'Antiquité, portant alors le nom de Vorgium, (nom latin de la
capitale du peuple gaulois puis gallo-romains des Osismes).
Elle est aujourd'hui connue pour accueillir, depuis 1995, le
festival des Vieilles Charrues l'un des principaux festivals de
musique d'Europe.
Histoire/Préhistoire
La région de Carhaix a été occupée à partir de la fin de la Préhistoire
dès le Ve millénaire. La fouille du site de Kergovo a révélé
trois habitats, deux du début du Néolithique et un, en forme
d'amande, qui date de la transition entre le Néolithique et l'âge du
bronze.
La butte de Goasseac'h, au sud de la ville, est un grand cairn datant du
Néolithique moyen, similaire à celui de Barnenez. Une campagne
de fouilles pendant l'été 2019, dirigée par l'archéologue
Florian Cousseau, a permis de mettre au jour trois dolmens à
chambre funéraire circulaire et de découvrir un vase
campaniforme. Un four médiéval et des traces d'habitations ont
également été détectées à proximité.
Vorgium, petite capitale gallo-romaine
Fouilles archéologiques de la place du Champ de Foire.
L'agglomération gallo-romaine est donc une création ex
nihilo résultant d'un choix délibéré de l'administration romaine,
sans doute en raison de la situation centrale du lieu dans la cité des
Osismes18 et de l'existence d'un plateau favorable à
l'urbanisation19, même si la date de création de la ville reste
inconnue.
Des fouilles archéologiques20 commencées au xviiie siècle et
maintenant méthodiques depuis 1995 font apparaître de plus en plus
de restes de bâtiments. De nombreux vestiges gallo-romains y ont été
trouvés et ils ont intéressé en son temps Théophile-Malo de La Tour
d'Auvergne-Corret. L'importance de l'agglomération a longtemps
été mesurée par le réseau en étoile de voies antiques et le fait
qu'un aqueduc, forcément coûteux et dont il reste plusieurs éléments
a été construit pour capter l'eau d'une source située à 13 kilomètres.
Les fouilles sur le site de l'hôpital ont révélé que les
modèles architecturaux romains ont été importés et adaptés pour
une petite ville disposant des bâtiments officiels (forum, thermes,
temples) et des équipements habituels dans la romanité de l'époque,
dont un quartier regroupant des artisans. Le forum n'a pas pour
l'instant été découvert, mais Louis Pape pense qu'il se trouvait au
croisement des actuelles rues Brizeux et G.-Lambert, qu'il
présente comme étant respectivement le cardo et le
decumanus, mais ce n'est qu'une hypothèse pour l'instant.
Un fanum a été découvert à Kerdaniel et un escalier monumental mis
au jour en 2004 au champ de foire appartenait peut-être à des thermes
romains. Mais la trace la plus importante du passé gallo-romain de
Carhaix trouvée jusqu'à présent reste les aqueducs : un premier
aqueduc fut construit pendant la seconde moitié du ier siècle de notre
ère, acheminant les eaux d'un ruisseau distant de 11 km ; il
contournait les inégalités du relief afin de suivre une pente
régulière, mais il fallut toutefois construire à l'entrée de Vorgium
un pont-aqueduc long d'un kilomètre et haut de 14 mètres pour
que l'eau parvienne à un château d'eau situé en haut de
l'agglomération. Ce premier aqueduc fut construit en partie en
conduits de bois reliés par des plaques de fer et pour partie maçonné.
Le second aqueduc qui date de la fin du iie siècle, partant des actuelles
communes de Paule et Glomel, parcourt un tracé sinueux de 27 km,
avec une pente moyenne de 0,27 m par km, pour acheminer l'eau au
prix de quelques prouesses techniques comme la construction d'un
tunnel long de 0,9 km (près du lieu-dit Kervoagel au Moustoir) et d'un
aqueduc de même longueur et haut de 13 mètres près du lieu-dit
Kerampest.
Cet aqueduc, long de 27 km a fait l'objet d'une étude globale menée par
A. Provost et L. Aubry, qui a restitué l'ensemble de son tracé. « La
conduite était constituée d'un canal maçonné enduit de mortier de
tuileau de teinte rose. L'aqueduc était le plus souvent couvert de dalles
de schiste [ardoisier] recouvertes d'une mince couche de terre
[argileuse]. Ainsi pouvait-on facilement accéder à la conduite pour les
opérations d'entretien ». Un tunnel long de 900 mètres fut foré dans le
schiste à 25 mètres de profondeur sous une colline à Kervoaguel en Le
Moustoir pour permettre le passage de l'eau, des puits espacés de 20 à
44 mètres ayant servi à évacuer les déblais lors du creusement du
tunnel.
Relevé, par Robert Mowat, du milliaire de Maël-Carhaix (1874).
Les historiens s'accordent sur le fait que Carhaix était, à l'époque gallo-
romaine, (et peut-être avant) la ville de Vorgium, chef-lieu de la cité
des Osismes, qui est mentionnée dans la Géographie de Ptolémée au
iie siècle (sous le nom de Vorganium, mais un doute existe, plus
probablement s'agit-il de Kernilien en Plounéventer et non de
Carhaix), puis dans la table de Peutinger. L'assimilation de Vorgium à
Carhaix a été proposée en 1874 par Robert Mowat au vu d'une
borne milliaire trouvée à Maël-Carhaix. Cette thèse a été confirmée par
Louis Pape et est maintenant généralement admise par Jean-Yves
Éveillard qui note que la distance entre Darioritum (Vannes) et
Carhaix est exactement celle de la table de Peutinger (44 lieues
romaines) et que, dans la liste des villes des Notes tironiennes,
Vorgium suit Othismus comme son remplaçant.
Deux étymologies sont proposées pour Vorgium. Soit un radical
gaulois *verg qui désigne souvent un ouvrage fortifié, soit, pour ceux
qui pointent qu'aucun lieu fortifié n'a été attesté à l'époque antique, un
mot gaulois *worrike désignant le saule. Deux trésors monétaires
trouvés dans la ville, tous deux datés de la fin du iiie siècle, illustrent
un enfouissement monétaire lié à la peur d'envahisseurs et des cendres
traces d'incendies à cette époque ont été identifiées. L'aqueduc est
abandonné également au ive siècle.
La cité ne semble pas toutefois avoir été complètement abandonnée,
une grande domus du ive siècle a été trouvé à l'emplacement de l'actuel
centre hospitalier, abandonnée toutefois dans le troisième quart du ive
siècle. La ville est au cours des ive siècle et ve siècle rebaptisée
Othysmus ou Civitas Osismorum. L'absence de fortifications du Bas-
Empire laisse supposer la perte de la fonction de capitale des Osismes
que Carhaix détenait jusque-là, peut-être au profit de Brest, pour
répondre aux attaques des pirates scots, puis, de Saint-Pol-de-Léon et
des ports d'estuaires bien abrités comme Morlaix et Quimper.
Une « réserve archéologique » a été décidée en l'an 2000 rue du
Docteur-Menguy (anciens Ets Le Manac'h vins) pour protéger les
ruines de Vorgium trouvées au sud-ouest du centre-ville et les terrains
sont désormais propriété du conseil général du Finistère.
Carhaix, carrefour de voies romaines puis royales ; les « chemins
d'Ahes »
Vorguim : vase gallo-romain à décor de guerrier, du dieu Bacchus et de
pampres en terre cuite sigillée (180 et 250 après JC).
Le Petit Carhaix : l'Hyères et le vieux pont du xviiie siècle.
Dès l'époque romaine, Vorgium (Carhaix) a été un véritable carrefour,
les Annales de Lausanne en 818 dénomment même Carhaix (où Louis
le Pieux et son ost (= armée) aurait séjourné à cette date) Corophesium
(= carrefour) en raison de sa position centrale dans l'ouest de la
péninsule armoricaine : huit voies romaines sortaient de Carhaix
allant, en tenant compte des embranchements, dans 12 directions
différentes. La voie sortant vers le nord, via Moulin-Meur pour le
franchissement de l'Hyères, en direction de l'Aber-Wrac'h.
La voie sortant via le Petit-Carhaix pour le franchissement de l'Hyères
en direction de l'est de Poullaouen et du Huelgoat où elle se subdivisait
en deux embranchements, l'un vers Morlaix, l'autre vers Vorganium
(Kerilien en Plounéventer).
La voie vers le nord-est en direction de Lannion et Tréguier, qui se
confondait un temps avec celles en direction de Corseul et Condate
(Rennes), via Sainte-Catherine même si le pont actuel est un pont
médiéval (tracé de la D 787 vers l'est via Le Moustoir)
la voie vers le sud, passant par Pont-Bihan, en direction de Motreff et
Quimperlé ;
Le Petit Carhaix : le pont du xviiie siècle sur l'Hyères (vu du côté aval).
la voie vers le sud-ouest quittait la ville via Ty-Nevez en direction de
Quimper ou Rosporden selon les embranchements ultérieurs ;
La voie vers l'ouest traversait l'Hyères au moulin du Roy (à
Châteauneuf-du-Faou) et se ramifiait ensuite en deux directions, l'une
vers Châteauneuf-du-Faou et Douarnenez, l'autre vers Landeleau,
Châteaulin et Camaret.
Depuis le Moyen Âge, de nombreuses routes traditionnelles, qui
reprenaient les tracés des anciennes voies romaines, ont été dénommées
en langue bretonne Hent Ahes (« chemin d'Ahes ») ou encore «
chemins ferrés » : l'expression vient probablement des résidus d'anciens
ferriers gallo-romains réutilisés pour empierrer les routes, comme sur
les chaussées Brunehaut du Nord-Est de la France. Bernard Tanguy
pense que Ahes est une déformation de Carahes, ancien nom attribué à
Carhaix. Ces chemins sont souvent devenus par la suite des routes
royales, modernisées au xviiie siècle par le duc d'Aiguillon, gouverneur
de Bretagne.
Carhaix au Haut Moyen Âge : la paroisse primitive de Plouguer
Cette période de l'histoire de Carhaix est fort mal connue. La ville ne
semble pas avoir été choisie lors de l'implantation du christianisme
comme siège d'évêché et l'ancien territoire des Osismes se retrouve
divisé entre Domnonée et Cornouaille. Probablement Conomor, prince
semi-légendaire de Domnonée y avait-il une de ses résidences. Par
crainte de la prophétie qui lui annonçait qu'il serait tué par son fils, il
aurait tué successivement ses épouses enceintes dont sainte Tréphine, la
mère de saint Trémeur.
Dans l'Armorique des débuts du christianisme en Bretagne (une bague
retrouvée prouve l'existence d'une communauté chrétienne à Carhaix
dès le ive siècle), c'est la paroisse primitive de Plouguer (celle-ci n'est
mentionnée pour la première fois qu'en 1383, donc assez tardivement)
qui inclut Carhaix qui en serait resté longtemps une trève dite de Saint-
Trémeur (différents aveux du xviiie siècle parlent de « Carhaix en la
paroisse de Plouguer »33). Par contre le rôle des décimes de 1788 ne
cite plus pour Plouguer que deux trèves : Treffrin et Saint-Quijeau.
L'origine du nom Plouguer provient des mots breton plou (= paroisse)
et gallois caer (= château ou lieu fortifié), dérivé du latin castrum que
l'on retrouve aussi dans des toponymes comme Plougastel,
Locmariaquer ou Chester.
Carhaix à l'époque moderne
Au xvie siècle, la ville est surtout dominée par ses édifices religieux
(collégiale Saint-Trémeur, couvent des Augustins) ; le château est alors
en mauvais état et a perdu tout usage militaire, des habitations
s'installant même à son emplacement. Des places existent : place des
Halles, place du Martray, place aux Charbons), même si Carhaix n'est
encore qu'une petite agglomération.
Au milieu du xvie siècle, s'appuyant sur l'étude du rôle rentier de
1539-1542, Jean-Pierre Leguay comptabilise 106 maisons et estime la
population de la ville à environ 500 habitants. En 1565, la sénéchaussée
de Carhaix s'étend sur une soixantaine de paroisses alentour, réparties
en 5 barres de justice : Gourin, Landeleau, Huelgoat, Duault et Carhaix.
Ses neuf foires annuelles en font une cité marchande attractive. « Il n'est
de bon bœuf que de Carhaix » dit-on.
La Belle Époque
En octobre 1900, une épidémie de dysenterie se produit dans de
nombreuses communes de l'arrondissement de Châteaulin dont
Plouguer, y faisant une soixantaine de malades et provoquant 14 décès. «
Cette épidémie est attribuée à la sécheresse des dernières années. Les puits
et les fontaines étaient à sec, et la population a fait usage d'eaux malsaines.
En outre, l'encombrement et la malpropreté des maisons sont devenus
des facteurs importants de la maladie ». Cette épidémie toucha d'abord
Spézet, avant de concerner ensuite Motreff, Saint-Hernin et Plouguer.
Carhaix demeure encore au début du xxe siècle célèbre pour ses foires et
marchés. Édouard Charton écrit en 1903 : « Carhaix est l'un des plus
importants marchés de bestiaux de la Bretagne. En dehors des marchés
du samedi, il s'y tient plusieurs grandes foires, le 13 mars, le jeudi après
Pâques, la veille de l'Ascension, le 30 juin, deux autres en août, le 20
septembre, le 2 novembre et les jours suivants, et la dernière le 29
novembre ». En 1934 encore, la grande foire aux chevaux organisée en
novembre durait deux jours.
En 1905 les grandes fêtes bretonnes en présence du barde Théodore
Botrel chantant ses œuvres et de représentations théâtrales du « drame de
Pont-Callec » avec le barde Jaffrennou dit Taldir suscitent des contre-
manifestations de la part des « laïcs », le maire, Anthoine et les
instituteurs publics en tête de cortège chantant l'Internationale alors que
les partisans des fêtes chantent Sao Breiz-Izel da Vaniellou (« Lève, ô
Bretagne, tes étendards »)101. Ce n'est là qu'un exemple des nombreuses
polémiques, manifestations et contre-manifestations opposant « cléricaux
», souvent aussi chantres de la bretonnité (mouvement Bleun-Brug par
exemple) et « laïcs » à Carhaix dans la première moitié du xxe siècle.
Le progrès parvient peu à peu à Carhaix : le bureau télégraphique ouvre
en 1873, l'électrification survient en 1908 (pour le centre-ville), l'eau
courante et le tout à l'égout entre les deux guerres mondiales.
JULIEN
Qui est il ?
Energique et viril, courageux et combatif, Julien rêve de commander et de diriger. Il est
facilement ombrageux, susceptible et agressif, particulièrement lorsqu'il ne maîtrise pas la
situation. Rapide et souvent pressé, il est impulsif et irritable. Ses crises de colère sont
fréquentes, parfois violentes. Il vise l'obtention d'un pouvoir et, par là même, supporte mal
l'autorité des autres. Il se montre entêté, pas toujours de bonne foi et reconnaît difficilement ses
torts. Bien armé pour la vie, il sait se montrer actif et entreprenant et capable de saisir les
opportunités qui s'offrent à lui. Il a le sens des affaires et les pieds sur terre. En fait, il est plus
concret, pratique, physique, que véritablement intellectuel. Strict, autoritaire, loyal, franc et
direct, il a horreur des faux-semblants, des mensonges, de la flatterie. Passionné et peu capable
de composer, il ne sait pas dissimuler ses véritables sentiments. Enfant, son esprit de
contradiction donnera du fil à retordre à ses parents ! Toutefois, soyez fermes avec lui, tout en
étant justes et cohérents : il préférera une correction bien méritée à un laxisme ou à une faiblesse
qu'il condamnerait. Julien est aussi affectif et démonstratif et possède une grande générosité de c
œur. Inculquez-lui de bonne heure l'ordre, la méthode, et faites-le participer à des activités
sportives, collectives de préférence, dans lesquelles il pourra évacuer son trop-plein d'énergie et
de vitalité.
Qu'aime-t-il ?
Il désire conquérir, posséder et sait user, sinon abuser, de son magnétisme. Il aime les exercices
physiques, le sport et l'action, lesquels sont nécessaires à son équilibre. En amour, il est
passionné, exigeant, jaloux et possessif. Sa brusquerie, son manque de tolérance et de diplomatie
peuvent rebuter plus d'une âme sensible... D'autres considéreront ses attitudes exclusives
comme autant de preuves de son attachement et de sa passion ! Car, ne vous y trompez pas,
Julien est un tendre, au fond.
Que fait il ?
Julien ne sera pas vraiment tenté par les études longues, car son besoin d'action et de réalisation
est précoce. Il sera attiré plus particulièrement par des professions où l'action est importante, ou
en liaison avec un pouvoir (police, armée, publicité, sport, politique...), des activités en rapport
avec les voyages (import-export)..., les affaires, la gestion, la comptabilité, l'économie, la Bourse,
les carrières médico-sociales ou médicales, et tout particulièrement la chirurgie.
CHARLY
Qui sont ils ?
Charly et Claes possèdent une forte personnalité due à un curieux mélange de vibrations
antagonistes comme le 1 (le J en rapport avec la première lettre de son prénom), le 5 et le 8 qui
leur donnent une énergie à toute épreuve, de la puissance, de la virilité, de la confiance, et à
l'opposé le 4 qui les entraîne dans un autre sens, celui de la méfiance, de la prudence et de la
réflexion. Il est évident que les autres influences joueront un grand rôle et confirmeront une
tendance plutôt qu'une autre. Ainsi, nés un 4, 13, 22, 31, ou en avril, ou s'ils possèdent un
chemin de vie 4, ils développeront davantage raison, jugement, travail, rigueur et seront plus
pondérés. S'ils sont nés un 5, 8, 14, 17, 23, 26 ou en mai, en août, ou s'ils possèdent un chemin de
vie 5 ou 8, ils se montreront plus rebelles, indisciplinés, autoritaires et agressifs... Néanmoins,
cette association fait d'eux des hommes robustes, solides, qui savent se défendre. Fiers,
déterminés au point d'être entêtés, ils acceptent difficilement leurs torts. Leurs atouts sont leur
courage qui est parfois de la témérité, leur volonté indestructible, leur puissance de travail, tant
physique (ce sont souvent des sportifs) qu'intellectuelle, leur sens des affaires, leur capacité à
commander, voire à se battre, leur loyauté et leur sens des initiatives. Leurs handicaps : Charly et
Samy sont extrémistes, manquent de conciliation et de mesure, sont autoritaristes et arrogants...
Ils ne manquent pas de personnalité ! Enfants, le « non » est leur mot préféré et même les fessées
n'auront pas raison de leur obstination. Jamais ils n'avoueront une faute ou s'excuseront !... Mais,
rassurez-vous, ce sont des enfants passionnés, qui seront autonomes de bonne heure,
indépendants et persévérants, ce qui les aidera à l'heure du choix professionnel.
Qu'aiment-ils ?
Avant tout Charly et Claes aiment le pouvoir et sont des conquérants. Leur épouse devra être
souple et compréhensive devant leurs sautes d'humeur. De plus, ils sont jaloux, brusques et peu
sentimentaux. Pourtant, on peut compter sur eux et, lors des graves crises de l'existence, ils
seront toujours présents et prêts à apporter leur aide... C'est en cela que ce sont des hommes
sécurisants.
Que font-ils ?
Hommes d'action, Charly et Claes seront attirés par les professions liées au pouvoir (politique,
police), aux affaires ; celles qui comportent du risque (cascadeur, sportif, pompier). Ils pourront
aussi être attirés par la mécanique, l'industrie automobile, la chirurgie, la technologie.
LANNION
Histoire
Lannion est un passage obligatoire pour franchir le Léguer au
plus près de la côte, surtout à marée haute. Du temps des
Romains, pour aller du Yaudet par la terre vers l'est, les routes
passaient inévitablement par Lannion. Le Léguer, comme les
autres cours d'eau, était une voie de pénétration facile pour les
envahisseurs, aussi Lannion est-elle dotée d'un château attesté
dès le Moyen-Âge.
Le premier barrage servant de piège à poisson construit à Servel,
long de 190 mètres, formé de pieux reliés par des claies en bois,
avec des plates-formes triangulaires ancrant la structure dans le
sable et servant aussi de brise-lames, a été construit entre 613
et 615 (ces dates ont été retrouvées grâce à la datation du bois
des chênes ayant servi à sa construction) dans l’estuaire du
Léguer. À marée descendante, les poissons étaient piégés dans
le bassin de retenue1.
Lannion fait partie de l'évêché de Tréguier avant la Révolution et
le roi y contrebalance la puissance de l'évêque en faisant de
Lannion le siège de sa juridiction. Le port de Lannion contribue
fortement à son essor avant la guerre 1939-45.
Cette commune est connue pour des faits liés à la guerre de
Succession de Bretagne (rue Geoffroy de Pontblanc, tué en
1346), aux Guerres de La Ligue en 1588-1598, à la Révolte des
Bonnets Rouges en 1675. Un de ses habitants fut exclu de
l'amnistie royale de février 16762.
Toponymie
L'origine du nom Lannion vient de « lann », qui désigne un
établissement religieux créé par les Bretons du haut Moyen Âge
et, selon une hypothèse, un anthroponyme Yuzon. Ce nom de
*Lannyuzon a évolué en Lannuon, forme moderne en Langue
bretonne et en « Lannion », variante évoluée puis
administrativement cristallisée de la forme ancienne bretonne,
devenue l'appellation officielle et administrative du duché de
Bretagne, avant et après 1532, probablement aux alentours des
xiiie-xive siècles : Carte de l'Atelier cartographique Troadec du
Conquet-Konk-Leon pour l’Histoire de la Bretagne de Bertrand
d'Argentré de 1582 et 1588 : Lanion ; Carte de Nolin,1695 :
Lanien ou Lanion ; puis de l'Administration française royale et
républicaine et de la société francophone nobiliaire et
marchande, du xviie siècle jusqu'à nos jours ; en résumé la forme
« Lannyon » et ses variantes sont attestées de 1199 à 1516, où
la forme « Lannion » apparaît (Erwann Vallerie, Traité de
toponymie historique de la Bretagne, 1995), l'appellation de
Lannuon étant usitée majoritairement par le peuple bretonnant.
Personnalités liées à la commune
Plaque commémorative du Chevalier de Pontblanc.
La famille de Lannion, issue de La Porte-Verte en Buhulien, puis
attestée au Cruguil de 1343 à La Révolution ; de nos jours les
descendants de cette famille sont au Cruguil.
Geoffroy de Pont-Blanc, chevalier breton, mort à Lannion en
1346 dans un combat contre les Anglais lors de la guerre de
Succession de Bretagne.
Gabriel Calloet-Kerbrat, agronome du xviie siècle, est né à
Kerbrat-en-Servel, actuellement commune de Lannion. Il écrivait
son nom soit en français, soit en breton.
Grégoire Desaunays (v. 1732-1811), abbé et bibliothécaire, mort
dans cette ville (où une rue porte son nom).
Jean-Marie Baudouin de Maison-Blanche, (1742-1812), juriste,
député aux États-généraux, mort à Lannion.
Gabriel Hyacinthe Couppé de Kervennou (1757-1832), magistrat
et homme politique, né à Lannion.
Joseph Conrad, écrivain célèbre, séjourna quelque temps à
Lannion, où il écrivit une partie de « La rescousse ».
Villiers de L'Isle-Adam, grand écrivain de fantastique, a passé
une partie de son enfance à Lannion.
André Bellessort, passa toute sa jeunesse à Lannion, écrivain,
secrétaire perpétuel de l'Académie Française de 1940 à 1942.
Roger Flouriot, écrivain mort à Lannion.
Charles Le Goffic, poète, romancier et critique littéraire.
Eugène-Joseph-Marie Le Bellec, (1890-1970), évêque de
Vannes (1941-1964), né à Ploubazlanec, retiré au monastère
Sainte Anne en 1964 où il est décédé, inhumé à la cathédrale
Saint Pierre de Vannes.
Pierre Le Damany, professeur de médecine, né à Lannion. Il a
donné son nom à l'hôpital de la ville.
Félix Le Dantec, biologiste, a été collégien à Lannion.
Joseph-Julien Le Gonidec de Kerdaniel, magistrat et homme
politique.
Jean-Efflam Bavouzet, pianiste, est né à Lannion en 1962.
Pierre Marzin, directeur général des Télécommunications, maire
de 1971 à 1977, initiateur du développement économique de la
ville dans les années 1960 en obtenant l'implantation d'un
établissement du CNET.
Maria Prat (1906-2006), écrivaine née à Buhulien et figure du
quartier de Brélévenez.
Pierre Sabbagh, grand pionnier de la télévision, né à Lannion en
1918.
les Pires, groupe de musique traditionnelle des Balkans,
originaire de Lannion.
Franck Bonnamour, coureur cycliste français né le 20 juin 1995.
Pierre-Yves André, est un joueur de football professionnel du SC
Bastia, né le 14 mai 1974 à Lannion.
Christophe Le Mével, coureur cycliste français né à Lannion le
11 septembre 1980.
Johan Le Bon, né le 3 octobre 1990 à Lannion, coureur cycliste
français membre de l'équipe FDJ depuis 2013
1999 en France
Janvier
4 janvier : première séance à la bourse de Paris en euros.
8 janvier : publication du bilan des régularisations d'étrangers lancée en 1997 : 80 000
dossiers acceptés, 63 000 rejetés et un millier de cas encore en instance.
22 janvier : le Conseil constitutionnel réaffirme l'immunité du président de la République.
31 janvier : 100 000 personnes défilent à Paris contre le PACS, avec certains slogans
homophobes (« Pédés au bûcher », « Vous êtes des animaux », « Arrêtez de nous faire
chier avec votre sida »…).
Février
Une série d'avalanches, parfois meurtrières, se produisent dans les Alpes, dont une, le 9
février, à Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie) avec 12 morts parmi les 14 habitations
détruites du hameau de Montroc.
Mars
3 mars : ratification du traité d'Amsterdam par l'Assemblée nationale.
17 mars : ratification du traité d'Amsterdam par le Sénat.
24 mars : très grave incendie dans le tunnel du Mont-Blanc, il y a une quarantaine de
morts. Le trafic est interrompu plusieurs années. Le débat sur les transports routiers et le
ferroutage est relancé en France.
Mars : loi « Buffet » de protection de la santé des sportifs et de lutte contre le dopage.
Avril
21 avril : hommage solennel de la République française aux sportifs français (morts ou
déportés) et associations sportives françaises ayant eu à subir par le régime de Vichy les
persécutions du régime nazi de Berlin.
Mai
Le 12 mai, déclenchement de l'affaire David Hirschmann : un étudiant d'HEC Paris écrit à tous les élèves
un message électronique dans lequel il se plaint de l'absence de réponse d'un cabinet de recrutement. Son
message reçoit entre autres une réponse d'une autre étudiante qui lui enjoint de faire preuve de plus
d'humilité. À partir de ces faits, des éléments d'origine plus contestée s'ajoutent à l'affaire, qui prend à partir
du 19 mai un ton plus médiatique et implique de nombreuses fausses rumeurs1, 2, 3, 4.
Juin
13 juin : élections européennes.
28 juin : le congrès vote la loi sur la parité hommes femmes en politique.
Juillet
1er juillet : accident de téléphérique dans les Hautes-Alpes, au pic de Bure, provoquant la
mort de 20 personnes.
12 juillet : Lionel Jospin inaugure Éole, la nouvelle ligne (ligne E) du RER, qui relie l'est
parisien à la gare Saint-Lazare.
27 juillet : loi instituant la couverture maladie universelle (CMU)5.
Juillet : première victoire du Tour de France par Lance Armstrong. (course cycliste)
Août
11 août : une éclipse totale de Soleil se produit sur le Nord de la France.
Septembre
2 septembre : publication du livre de Jean-Marie Guéhenno L'Avenir de la liberté - La
démocratie dans la mondialisation, dans lequel il examine les problèmes posés par la
confrontation entre la démocratie et le marché, et s'interroge sur le « juste combat
démocratique ».
13 septembre : Johnny Hallyday sort l'album Sang pour sang, réalisé par son fils David
Hallyday et aussi l'album de Johnny le plus vendu à ce jour.
24 septembre : la préfecture du Pas-de-Calais réquisitionne un immense hangar à
Sangatte et confie sa gestion à la Croix-Rouge pour accueillir des réfugiés qui cherchent à
rejoindre la Grande Bretagne
Octobre
13 octobre : après un an de discussion passionnée, et des négociations, la gauche réussit
à faire adopter son pacte civil de solidarité (PACS). Le refus du Sénat de voter la
proposition de loi a obligé le gouvernement à donner le dernier mot à l'Assemblée
nationale après 3 relectures (adopté avec 315 voix).
Novembre
Décembre
2 décembre : démission de Dominique Strauss-Kahn du poste de ministre de l'Économie
et des Finances, à la suite des accusations du parquet de Paris, qui lui reprochait d'avoir
perçu des honoraires injustifiés de la MNEF.
8 décembre : Lionel Jospin maintient l'embargo sur le bœuf britannique. Il invoque le
principe de précaution.
12 décembre : naufrage de l’Erika au large de Penmarc'h avec 37 000 tonnes de fioul,
provoquant une marée noire sur les côtes bretonne, vendéenne et charentaise. La Loire-
Atlantique est particulièrement touchée.
26 et 28 décembre : les tempêtes Lothar et Martin causent d'importants dégâts avec des
vents atteignant localement les 180 km/h à 200 km/h. Le bilan est lourd pour le pays : plus
de 90 morts, 6 milliards de francs d'indemnités versés par les assurances, 1 million
d'hectares de forêts ravagés. Plusieurs millions de ménages français passent le réveillon
de l'an 2000 à la bougie.
45,6 % de prélèvements obligatoires
Culture
Littérature
Musique
10 novembre : Marc Gillias dit Rud Lion, producteur de hip-hop (d'Expression Direkt et
Mafia K'1 Fry notamment) est assassiné par balles à la terrasse d'un café. Très respecté
dans le milieu du Bhaipr-gheo6p. , il était également proche du grand banditisme dont Nordine
Nasri dit Nono le
Films sortis en France en 1999
6 janvier : Ennemi d'État, film américain de Tony Scott
20 janvier : Vous avez un message, film américain de Nora Ephron
27 janvier : Celebrity, film américain de Woody Allen
3 février : Astérix et Obélix contre César, film franco-italo-allemand de Claude Zidi
10 février : 1001 pattes, film américain de John Lasseter et Andrew Stanton
24 février : La ligne rouge, film américain de Terrence Malick
17 mars : Babe, le cochon dans la ville, film australien de George Miller
21 avril : Jugé coupable, film américain de Clint Eastwood
19 mai : Tout sur ma mère, film franco-espagnol de Pedro Almodóvar
16 juin : Buena Vista Social Club, film franco-allemand-américain de Wim Wenders
23 juin : Matrix, film américain de Larry Wachowski et Andy Wachowski
21 juillet : La Momie, film américain de Stephen Sommers
4 août : Wild Wild West, film américain de Barry Sonnenfeld
18 août : Coup de foudre à Notting Hill, film américain de Roger Michell
25 août : La Neuvième Porte (The Ninth Gate), film franco-espagnol-américain de Roman
Polanski
1er septembre : Est-Ouest, film franco-espagnol- bulgare-russe-ukrainien de Régis
Wargnier
15 septembre : Eyes Wide Shut, film britannique de Stanley Kubrick
3 novembre : Une histoire vraie, film franco-britannique-américain de David Lynch
24 novembre : Le Dernier Harem (Harem Suare), film italo-turco-français de Ferzan
Özpetek
8 décembre : Dans la peau de John Malkovich , film américain de Spike Jonze
Prix et récompenses
César du meilleur film : La Vie rêvée des anges, d'Érick Zonca
Prix Jean-Vigo : La vie ne me fait pas peur, de Noémie Lvovsky
CHARLY
Qui sont ils ?
Charly et Claes possèdent une forte personnalité due à un curieux mélange de vibrations
antagonistes comme le 1 (le J en rapport avec la première lettre de son prénom), le 5 et le 8 qui
leur donnent une énergie à toute épreuve, de la puissance, de la virilité, de la confiance, et à
l'opposé le 4 qui les entraîne dans un autre sens, celui de la méfiance, de la prudence et de la
réflexion. Il est évident que les autres influences joueront un grand rôle et confirmeront une
tendance plutôt qu'une autre. Ainsi, nés un 4, 13, 22, 31, ou en avril, ou s'ils possèdent un
chemin de vie 4, ils développeront davantage raison, jugement, travail, rigueur et seront plus
pondérés. S'ils sont nés un 5, 8, 14, 17, 23, 26 ou en mai, en août, ou s'ils possèdent un chemin de
vie 5 ou 8, ils se montreront plus rebelles, indisciplinés, autoritaires et agressifs... Néanmoins,
cette association fait d'eux des hommes robustes, solides, qui savent se défendre. Fiers,
déterminés au point d'être entêtés, ils acceptent difficilement leurs torts. Leurs atouts sont leur
courage qui est parfois de la témérité, leur volonté indestructible, leur puissance de travail, tant
physique (ce sont souvent des sportifs) qu'intellectuelle, leur sens des affaires, leur capacité à
commander, voire à se battre, leur loyauté et leur sens des initiatives. Leurs handicaps : Charly et
Samy sont extrémistes, manquent de conciliation et de mesure, sont autoritaristes et arrogants...
Ils ne manquent pas de personnalité ! Enfants, le « non » est leur mot préféré et même les fessées
n'auront pas raison de leur obstination. Jamais ils n'avoueront une faute ou s'excuseront !... Mais,
rassurez-vous, ce sont des enfants passionnés, qui seront autonomes de bonne heure,
indépendants et persévérants, ce qui les aidera à l'heure du choix professionnel.
Qu'aiment-ils ?
Avant tout Charly et Claes aiment le pouvoir et sont des conquérants. Leur épouse devra être
souple et compréhensive devant leurs sautes d'humeur. De plus, ils sont jaloux, brusques et peu
sentimentaux. Pourtant, on peut compter sur eux et, lors des graves crises de l'existence, ils
seront toujours présents et prêts à apporter leur aide... C'est en cela que ce sont des hommes
sécurisants.
Que font-ils ?
Hommes d'action, Charly et Claes seront attirés par les professions liées au pouvoir (politique,
police), aux affaires ; celles qui comportent du risque (cascadeur, sportif, pompier). Ils pourront
aussi être attirés par la mécanique, l'industrie automobile, la chirurgie, la technologie.
LANNION
Histoire
Lannion est un passage obligatoire pour franchir le Léguer au
plus près de la côte, surtout à marée haute. Du temps des
Romains, pour aller du Yaudet par la terre vers l'est, les routes
passaient inévitablement par Lannion. Le Léguer, comme les
autres cours d'eau, était une voie de pénétration facile pour les
envahisseurs, aussi Lannion est-elle dotée d'un château attesté
dès le Moyen-Âge.
Le premier barrage servant de piège à poisson construit à Servel,
long de 190 mètres, formé de pieux reliés par des claies en bois,
avec des plates-formes triangulaires ancrant la structure dans le
sable et servant aussi de brise-lames, a été construit entre 613
et 615 (ces dates ont été retrouvées grâce à la datation du bois
des chênes ayant servi à sa construction) dans l’estuaire du
Léguer. À marée descendante, les poissons étaient piégés dans
le bassin de retenue1.
Lannion fait partie de l'évêché de Tréguier avant la Révolution et
le roi y contrebalance la puissance de l'évêque en faisant de
Lannion le siège de sa juridiction. Le port de Lannion contribue
fortement à son essor avant la guerre 1939-45.
Cette commune est connue pour des faits liés à la guerre de
Succession de Bretagne (rue Geoffroy de Pontblanc, tué en
1346), aux Guerres de La Ligue en 1588-1598, à la Révolte des
Bonnets Rouges en 1675. Un de ses habitants fut exclu de
l'amnistie royale de février 16762.
Toponymie
L'origine du nom Lannion vient de « lann », qui désigne un
établissement religieux créé par les Bretons du haut Moyen Âge
et, selon une hypothèse, un anthroponyme Yuzon. Ce nom de
*Lannyuzon a évolué en Lannuon, forme moderne en Langue
bretonne et en « Lannion », variante évoluée puis
administrativement cristallisée de la forme ancienne bretonne,
devenue l'appellation officielle et administrative du duché de
Bretagne, avant et après 1532, probablement aux alentours des
xiiie-xive siècles : Carte de l'Atelier cartographique Troadec du
Conquet-Konk-Leon pour l’Histoire de la Bretagne de Bertrand
d'Argentré de 1582 et 1588 : Lanion ; Carte de Nolin,1695 :
Lanien ou Lanion ; puis de l'Administration française royale et
républicaine et de la société francophone nobiliaire et
marchande, du xviie siècle jusqu'à nos jours ; en résumé la forme
« Lannyon » et ses variantes sont attestées de 1199 à 1516, où
la forme « Lannion » apparaît (Erwann Vallerie, Traité de
toponymie historique de la Bretagne, 1995), l'appellation de
Lannuon étant usitée majoritairement par le peuple bretonnant.
Personnalités liées à la commune
Plaque commémorative du Chevalier de Pontblanc.
La famille de Lannion, issue de La Porte-Verte en Buhulien, puis
attestée au Cruguil de 1343 à La Révolution ; de nos jours les
descendants de cette famille sont au Cruguil.
Geoffroy de Pont-Blanc, chevalier breton, mort à Lannion en
1346 dans un combat contre les Anglais lors de la guerre de
Succession de Bretagne.
Gabriel Calloet-Kerbrat, agronome du xviie siècle, est né à
Kerbrat-en-Servel, actuellement commune de Lannion. Il écrivait
son nom soit en français, soit en breton.
Grégoire Desaunays (v. 1732-1811), abbé et bibliothécaire, mort
dans cette ville (où une rue porte son nom).
Jean-Marie Baudouin de Maison-Blanche, (1742-1812), juriste,
député aux États-généraux, mort à Lannion.
Gabriel Hyacinthe Couppé de Kervennou (1757-1832), magistrat
et homme politique, né à Lannion.
Joseph Conrad, écrivain célèbre, séjourna quelque temps à
Lannion, où il écrivit une partie de « La rescousse ».
Villiers de L'Isle-Adam, grand écrivain de fantastique, a passé
une partie de son enfance à Lannion.
André Bellessort, passa toute sa jeunesse à Lannion, écrivain,
secrétaire perpétuel de l'Académie Française de 1940 à 1942.
Roger Flouriot, écrivain mort à Lannion.
Charles Le Goffic, poète, romancier et critique littéraire.
Eugène-Joseph-Marie Le Bellec, (1890-1970), évêque de
Vannes (1941-1964), né à Ploubazlanec, retiré au monastère
Sainte Anne en 1964 où il est décédé, inhumé à la cathédrale
Saint Pierre de Vannes.
Pierre Le Damany, professeur de médecine, né à Lannion. Il a
donné son nom à l'hôpital de la ville.
Félix Le Dantec, biologiste, a été collégien à Lannion.
Joseph-Julien Le Gonidec de Kerdaniel, magistrat et homme
politique.
Jean-Efflam Bavouzet, pianiste, est né à Lannion en 1962.
Pierre Marzin, directeur général des Télécommunications, maire
de 1971 à 1977, initiateur du développement économique de la
ville dans les années 1960 en obtenant l'implantation d'un
établissement du CNET.
Maria Prat (1906-2006), écrivaine née à Buhulien et figure du
quartier de Brélévenez.
Pierre Sabbagh, grand pionnier de la télévision, né à Lannion en
1918.
les Pires, groupe de musique traditionnelle des Balkans,
originaire de Lannion.
Franck Bonnamour, coureur cycliste français né le 20 juin 1995.
Pierre-Yves André, est un joueur de football professionnel du SC
Bastia, né le 14 mai 1974 à Lannion.
Christophe Le Mével, coureur cycliste français né à Lannion le
11 septembre 1980.
Johan Le Bon, né le 3 octobre 1990 à Lannion, coureur cycliste
français membre de l'équipe FDJ depuis 2013
Janvier 2002 en France
1er janvier : l'Euro devient officiel. Pas de problème technique majeur ni de dérapage
apparent des prix mais, malgré une campagne officielle louangeuse, pas d'enthousiasme
populaire.
17 janvier : loi sur la modernisation sociale.
22 janvier : loi autorisant l'accouchement sous X.
Nouveau statut de la Corse.
Février
17 février : dernier jour d'utilisation officielle du Franc.
Mars
4 mars : loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
16 mars : ouverture du Parc Walt Disney Studios à Disneyland Resort Paris.
26 mars : un forcené, Richard Durn, ancien trésorier des Verts, tue huit membres du
conseil municipal de Nanterre avant d'être ceinturé. Il se suicide le surlendemain en se
jetant de la fenêtre du commissariat.
Avril
4 avril : loi prévoyant que tout enfant pourra recevoir soit le nom de sa mère, soit le nom de
son père,
21 avril : premier tour de l'élection présidentielle française. Situation inédite. Le candidat
du RPR, Jacques Chirac (5 665 855 voix, 19,88 %) et le candidat du FN Jean-Marie Le
Pen (4 804 713 voix, 16,86 %) accèdent au second tour. Le candidat du PS, Lionel Jospin,
est éliminé avec 16,2 %. Séisme politique ; la gauche ne comprend pas, hésite puis se
rallie à J. Chirac pour le second tour. Le chef de l'Etat sortant refuse de débattre avec son
adversaire de second tour; pour la première fois depuis 1965, les Français sont privés de
débat entre les deux protagonistes. Les 2 semaines séparant l'entre-deux tours sont
marquées par d'importantes manifestations spontanées contre le Front National.
Mai
1er mai :
une manifestation réunit à Paris plus d'un million de personnes selon les
organisateurs, tous partis et tous groupuscules confondus.
fin des Minikeums, émission jeunesse de France 3 diffusée pendant 9 ans.
5 mai : deuxième tour. Réélection de Jacques Chirac pour un deuxième mandat avec un
score inhabituel pour une démocratie occidentale de 82 %. Jean-Marie Le Pen obtient 18 %
des suffrages.
6 mai : Démission de Lionel Jospin. Jean-Pierre Raffarin est nommé Premier ministre.
11 mai : au cours de la finale de la coupe de France entre Bastia et Lorient, des spectateurs
sifflent La Marseillaise. Le président Jacques Chirac menace alors de suspendre le match, qui se
déroule pourtant dans un climat de tension.
Juin
3 juin : dans la Loire-Atlantique, un adolescent de 17 ans s'inspire du film Scream pour
massacrer une jeune fille de 15 ans.
9 juin et 16 juin : premier et second tour des élections législatives ; victoire de l'UMP, parti
du président Jacques Chirac, qui obtient la majorité absolue des sièges à l’Assemblée
nationale (358 députés et 62,04 % des sièges).
17 juin : conformément à la tradition républicaine, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
remet sa démission au président, qui le reconduit immédiatement dans ses fonctions.
19 juin : le porte-parole du syndicat agricole Confédération paysanne José Bové qui doit
encore effectuer deux mois et dix jours de prison pour sa participation au démontage du
chantier d'une sandwicherie McDonald's à Millau en 1999, se rend à la maison d'arrêt de
Villeneuve-lès-Maguelone en tracteur.
21 juin : sommet de Séville, discussions sur les conditions d'asile et d'immigration dans
l'UE et sur la création d'une police des frontières commune. Échec des négociations.
27 juin : audit des finances publiques, le déficit atteindra 2,6 % du PIB au lieu des 1,8 %
prévus à la fin de l'année.
Juillet
14 juillet : à 9 h 58, lors du défilé de la fête nationale, un militant d'extrême droite lié à
Unité radicale, Maxime Brunerie, tente d'abattre le président de la République Jacques
Chirac.
18 juillet : l’Assemblée nationale vote une baisse de 5 % de l’impôt sur le revenu.
25 juillet : la lenteur de la procédure pénale française est une nouvelle fois condamnée
par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire Papon. La France consacre
moins de 0,2 % de son PIB à la justice.
31 juillet : vote de la loi LOPSI, accroissement de la surveillance d'internet, sauvegarde
des données personnelles, coopération et coordination renforcée sur la sécurité intérieure
entre l’État, la police, la justice et les pouvoirs locaux sur la sécurité, réponse pénale
aggravée. 13 500 postes de policiers créés. 5,6 milliards d'euros seront consacrés sur 5
ans à la Sécurité intérieure. Cette loi se veut être une réponse sécuritaire à la forte
augmentation des crimes et délits constatés depuis 5 ans.
Août
1er août : loi portant création d'un dispositif de soutien à l'emploi des jeunes en entreprise.
3 août : vote par l'Assemblée nationale de la Loi Perben I : création d’établissements
pénitentiaires pour mineurs et renforcements des sanctions contre les mineurs. Création
des juridictions de proximité.
6 août : dissolution d'Unité radicale, le groupuscule auquel appartenait Maxime Brunerie.
29 août : malgré la polémique sur une possible censure du net et des atteintes aux libertés
publiques, la loi LOPSI est définitivement validée par le Conseil constitutionnel et
promulguée.
Septembre
8 et 9 septembre : inondations dans le sud de la France (23 morts dont 22 dans le Gard,
1,2 milliard d'euros de dégât pour six départements)
L'épisode de pluies qui a frappé le Gard, est un épisode record, avec plus de
684 mm de pluie en moins de 24h, observés à Anduze. La quantité d'eau qui s'est
abattue sur le département est prodigieuse : 2 078 millions de m3, par comparaison,
la capacité annuelle du barrage de Serre-Ponçon (plus important barrage d'Europe)
est de 1 300 millions de m3.
Depuis le 3 octobre 1988, et le déluge qui frappa la capitale départementale, Nîmes,
le Gard n'avait plus subi d'épisode de pluies important.
9 septembre : promulgation de la Loi Perben I réformant l'ordonnance de 1945 sur la
justice des mineurs.
10 septembre : à la suite des fortes pluies qui ont frappé le sud de la France le 8 et 9
septembre, le Rhône connait sa plus importante crue, depuis mai 1856.
18 septembre : Maurice Papon est libéré pour des raisons médicales par la cour d'appel
de Paris.
21 septembre : congrès fondateur de l’UMP (Union pour un Mouvement Populaire). Alain
Juppé président.
Octobre
15 octobre : assouplissement des dispositions de la loi Aubry sur les 35 heures.
24 octobre : création du Haut conseil à l'intégration, instance consultative chargée de
suivre l'intégration des personnes d'origine étrangère.
4 octobre : meurtre de Sohane Benziane, une jeune fille de 17 ans brûlée vive à Vitry-sur-
Seine, ce qui déclenche une vive émotion.
Novembre
17 novembre : congrès fondateur de l'UMP au Bourget (Seine-Saint-Denis) ; Alain Juppé
est élu président, le parti est rebaptisé Union pour un mouvement populaire (UMP).
19 novembre : le pourvoi en cassation de José Bové est rejeté, demande de grâce
présidentielle.
28 novembre : 200 millionième visiteur de la Tour Eiffel.
29 novembre : drame de Loriol-sur-Drôme ; sur l'A7, un automobiliste percute
mortellement des sapeurs-pompiers qui intervenaient sur un accident.
Décembre
5 décembre : inauguration à Paris du « Mémorial national de la guerre d'Algérie et des
combats du Maroc et de la Tunisie »
10 décembre : loi Lellouche contre le racisme et la négation des crimes contre l'humanité.
10 décembre : rapport de la commission Avril sur le Statut pénal du chef de l’État :
Inscription dans la Constitution du caractère « inviolable » du statut pénal du chef de
l’État.
Mise en place d'une procédure de destitution du président de la République par le
parlement en cas de « manquement à ses devoirs ».
16 décembre : le juge d’instruction de Nanterre notifie la fin de l’enquête sur le
financement occulte du RPR.
30 décembre : le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy fait fermer le centre de Sangatte.
Économie & Société
Chômage à 7,9 %.
Forte baisse de la croissance (0,9 % du PIB).
La stagnation de l'économie aggrave le déficit public (- 3,1 % du PIB)1.
Mode
Janvier : Yves Saint Laurent annonce prendre sa retraite et cesser ses activités de haute
couture. Dernier défilé également de Courrèges.
Films français sortis en 2002
30 janvier : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, réalisé par Alain Chabat qui joue
également le personnage de Jules César et mettant en vedette Christian Clavier (Astérix),
Gérard Depardieu (Obélix), Jamel Debbouze (Numérobis), Claude Rich (Panoramix) et
Monica Bellucci (Cléopâtre).
6 mars: Monsieur Batignole
Autres films sortis en France en 2002
9 janvier : Tableau de famille (Le fate ignoranti), film italien de Ferzan Özpetek
20 novembre : Le Sourire de ma mère (L'ora di religione: il sorriso di mia madre), film
italien de Marco Bellocchio.
4 décembre : Angela, film italien de Roberta Torre.
Prix et récompenses
César du meilleur film : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet
Prix Jean-Vigo : Royal Bonbon, de Charles Najman
Naissance en 2002
Swann Nambotin, acteur.
Décès en 2002
11 janvier : Henri Verneuil, 81 ans, cinéaste. (° 15 octobre 1920).
12 mars : Louis-Marie Billé, 63 ans, cardinal, archevêque de Lyon et Primat des Gaules (°
18 février 1938).
PHOTOS de FAMILLE
FAMILLE de FRANCOISE