Photo DGA : IACC
Les tests en bassins des carènes offrent donc un outil formidable à l’architecte naval, lui permettant
de peser les critères de résistances formant le frein du bateau. Ils permettent aussi de simuler les
efforts en houle, et donc d’estimer les efforts de structure. Ces bassins sont aujourd’hui concurrencés
par des bassins de carène numériques avec des codes de CFD (computational fluid dynamics) tels que
ICARE (DGA) permettant de résoudre la fameuse mais non moins complexe équation de Navier Stokes
en fluide réel, et d’y intégrer les effets d’interface eau-air avec la surface libre.
L’architecte doit finalement opérer à un assemblage de ces données grâce à un logiciel (Vélocity
prédiction program) calculant un équilibre des forces et des moments entre le « frein » de la carène,
et le « moteur » du gréement, en fonction des différents angles et forces de vent . On obtient
finalement nos fameuses polaires théoriques de performance du bateau.
Nous travaillons ainsi au sein du design team de K-Challenge afin de faire corréler un modèle
théorique avec des valeurs réelles enregistrées sur les bateaux existants. Cette juste corrélation
permet d’utiliser ensuite un outil théorique précis permettant de développer une nouvelle géométrie
de carène et d’appendices.
Guillaume Verdier.
Guillaume Verdier – Architecte Naval / Pointe de Bois Bas - 56 870 BADEN
www.guillaumeverdier.com
1965 en France
MARINE NATIONALE
Technicien d'Essais Electronicien
Évènements
C23onfésvtirtiuetrio:nGnaesl1to. n Palewski est nommé président du Conseil
25 février : inauguration de l'Institut de cancérologie de Villejuif2.
1er mars : André Courrèges lance la minijupe en France3.
4-5 mars : reprise en main de l'Union des étudiants
communistes (UEC) par le PCF, à l'occasion de son VIIIe congrès4.
7 mars :
leen4trédeéceenmvbigreue1u9r6d3e5.laÀrélafomrmesesleit,ulregifqrauneçpariosmreumlgpuléaece le latin,
conséquence directe du Concile Vatican II.
présentation de la Renault 16 au public au Salon de Genève6 ;
c'est la première voiture de série munie d'un hayon.
14 et 21 mars : élections municipales favorables à l'opposition7.
France Gall à l'Eurovision. 20 mars : à Naples,
le Luxembourg remporte le Concours
Eurovision de la chanson 1965 avec la
cshoan,nisnotenrPproéutépeéepadreFcriaren,cpeoGupaélle8.de
24 mars : sortie du film franco-italo-
espagnol Le Corniaud, réalisé
dpearFGuénrèasr9d. Oury, avec Bourvil et Louis
8 avril :
signature à Bruxelles du traité de
fusion des exécutifs des trois communautés européennes
(CECA, CEE, Euratom) fusionnent (effectif au 1er juillet 1967)10.
vingt quatre pays sur quarante cinq décident d’adopter le procédé
de CtéolémviitséiocnoennsucltoautilfeiunrtefrrannaçtiaoinsaSl edceasmraàdilo'iscsoumemduenliacactoionnfésr1e1.nce
du
27 avril : le ministre dl'ÉeslyAséffea1ir2e.s étrangères de l'URSS Andreï
Gromyko est reçu à
6 mai : éboulis de Mahavel sur l'île de La Réunion13.
8 mai : Gaston Defferre propose la création d'une Fédération
dchérmétoiecnrast1e4e. t socialiste (FDS) alliant des socialistes aux démocrates
28 mai : la France quitte l'OTASE15.
c1oermjupiénti:tilooni sanstpidoortpivaegse16fi.xant la liste des produits interdits dans les
17-18 juin : échec du projet Defferre de FDS17.
1er juillet : rencontre de Valensole18.
6 juillet : la France pratique à Bruxelles la politique de la chaise
vide pour infléchir la construction européenne dans un sens moins
fédéraliste, à propos du financement de la politique agricole
commune et 1la96p6ro1c9é. dure du vote majoritaire au Conseil (fin
le 30 janvier
7 juillet : arrêté ministériel créant la Zup de Gennevilliers dans le secteur dit « le Luth »20. La cité du Lhuatbhi,tarénatsli2s1é. par
les architectes Auzolle et Zavaroni est achevé en 1978 et compte 3250 logement qui abritent 11 000
9 juillet : la loi définit le service national qui peut revêtir une forme civile ou militaire22.
1e3ntjrueilll'ehto:mlomi esuertlelasfreémgmimeesaumsaetrinimdounciaouuxp.leLeesrét gaimméeliloérgéael2e3s. t celui de la communauté réduite aux acquêts. L'égalité
16 juillet : inauguration du tunnel du Mont-Blanc par le président Giuseppe Saragat et le général de Gaulle24.
17 juillet : loi organisant l'épargne-logement25.
19 juillet-7 août : voyage officiel d’André Malraux en Chine26.
M6 oanodûrtia: nptrréiosmenpthaetio2n7. de la collection automne-hiver d'Yves Saint Laurent. La Robe
9 septembre :
cpolunsfétarerdnceend1e96p9re2s8s. e de Charles de Gaulle annonçant le retrait français de l’OTAN au
François Mitterrand annonce sa candidature à l'élection présidentielle29.
Robe Mondrian d'Yves Saint 10 septembre : annonce de la création autour de François Mitterrand de la Fédération
Laurent (1966).
de la Cgaouncvheentdioénmdoecsraintesteittustioocniaslrisétpeu(bFlGicaDiSne) sp3a0r. la SFIO, le parti radical et les clubs
de la
26 septembre : élections sénatoriales31, confirmation du recul de la Droite.
14 octobre : le professeur Jacques Monod, rFermanisçoleis1J0adcoébceemt bArnedàréSLtowcokfhf orelmço3i2v.ent le prix Nobel de biologie pour
leurs travaux en génétique. Le prix leur est
22 octobre : André Figueras est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 5 000 francs d'amende pour son livre Le
Général mourra. Jacques
suppression de 24 pages Laurent est condamné pour sooffuesndseesGaauuClleh3e3f. de l’État à 2 000 francs d'amende et à la
de son livre intitulé Mauriac
26 octobre : Jean Lecanuet est candidat à l'élection présidentielle34.
28 octobre-2 novembre : visite à Moscou du ministre des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville35.
29 octobre :IIe3n6.lèvement à Fontenay-le-Vicomte de Mehdi Ben Barka, chef de l’opposition marocaine au régime du
roi Hassan
4 novembre : Charles de Gaulle est candidat à l'élection présidentielle34.
D21imnaonvcehmeb»rep:réMsierenitlélepMaratRhoieguergaLgannezacco3n7t.re Georgette Lemaire au « Jeu de la chance », un télé-crochet de « Télé
26 novembre : lancement du premier satellite artificiel français, Astérix-1 par une fusée Diamant-Adepuis le Centre
interarmées d'essais d'engins spéciaux d'Hammaguir, neantiAonlgaél3ri8e.. Le France deviens le troisième pays à effectuer une
mise en orbite de manière autonome avec un lanceur
5 décembre : participation massive des électeurs à l’élection
présidentielle (85 %). Le général de Gaulle est mis en btoaullro2tt9a. ge avec 43,71 %
des voix par François Mitterrand (32,23 %) au premier
13 décembre : on ldaéfcaomuivllreePdearnresulexu, runvilglaarda'Igllizsatechm-Mulohdoeunshieenim39.les cadavres des
trois membres de
19 décembre : de Gaulle est réélu président de la MRéitpteurbralinqdue40, .au second tour
seulement, avec 54,5 % des voix contre 45,5 % à
d2'4épdaércgenmebsruep:pdléémcreent tqauirieasu4t1o.r3is0emàilpliaorntisr du 1er janvier 1966 l'ouverture de livrets
de Livrets A sont ouverts, dont les deux
tiers ont un solde inférieur à 1 000 francs. Les épargnants qui ont atteint le
maximum de dépôt (15 000 francs) ont la possibilité d'ouvrir le nouveau Livret
d'épargne B servi au même taux que le Livret d'épargne A mais sans exemption François Mitterrand lors de la
clôture sa campagne à Toulouse le
d'impôt. Les banques peuvent distribuer le Livret d'épargne B. 17 décembre.
1966 en France
MARIAGE avec FRANCOISE
Janvier
1er janvier 1: 9il7e3x1is. te en France 566 supermarchés et hypermarchés. 1 833 en 1971. 18 000 magasins vont disparaître
de 1966 à
4 janvier : explosion à la raffinerie de àFeuynzeinimpprèosrtadneteLynoanp.pÀe6dhe4g0auzndeemsaeurvéapiasendmrea2n.ipulation
sur une sphère de propane a permis
L'incendie est provoqué par un véhicule circulant près du site et a entraîné les explosions
successives des sphères de stockage de propane. Cette catastrophe a fait 18 morts, dont 11
pompiers, une centaine de blessés, ainsi que l'évacuation du quartier avoisinant, très
endommagé. Cette catastrophe est considérée comme la 3p.remière catastrophe industrielle en
France et a permis de mettre au jour le phénomène Bleve
6 janvier : loi fiscale étendant la TVA aux commerçants, artisans et prestataires de services4.
7 janvier : création des Instituts Universitaires de Technologie (IUT)5.
ua8nffjaavnirovetieseréd:ceonsnodouémvpeiuqatuuéesgsoeeuntvaaepurnpxeliFcmainetianontncPdeoesm6l.’paPirdtoiocmule.pMi4d9oic.u1hesdl’eaDbleasbtCireéonntrespmtoituuprtlaiolacnep7.Greimscièarred d’Estaing aux
fois de solliciter
10 janvier :
François Mitterrand aux L'Express publie GeneocroguevserFtuigroenMqeudi haicBcuesneBdaurkmaeauvretrceleletigtréen«érJa'laOi vuufktiur8e.r Ben Barka », avec
obsèques de Vincent une interview de
Auriolà Muret le 3 janvier. un accord national est signé entre la CFDT et la CGT qui définit l'unité d'action entre les deux
confédérations syndicales ; amélioration du pouvoir d'achat et des conditions de vie et de
improductives de ltaraNvaatili,odné;fegnasraenetiteedxutednrsoioitnàdl'eesmdprlooiit,sresfyonndteicaduexladafinscsal'leitnét9r.eprise, réduction des dépenses
16 janvier : sortie du disque Les Élucubrations ldo'nAgnstoeint eidé; esosncosuurctceèss10e.ntraine une rivalité entre Antoine et Johnny
Hallyday, qui sort en mai la chanson Cheveux
17 janvier : mort par balle de Georges Figon ; la police affirme que c'est un suicide. Début de l'affaire Ben Barka11.
24 janvier : le vol 101 d'Air India s’écrase sur le mont Blanc, faisant 117 1v2i.ctimes. En février l’opération Chabert menée
par René Desmaison et de journalistes de l’ORTF, enquête sur le crash
30 janvier : le « sCaopmoplirtioqmueisddeelaLucxheamisbeovuirdge»13r.éintroduit le vote à l’unanimité dans les instances européennes, la
France achève
Février
2 février : Jean Lecanuet crée le Centre démocrate5. Le MRP « suspend » ses activités et se dissout dans le Centre
démocrate.
7-8 février : entretiens entre le chancelier Erhard et le président de Gaulle à l'Élysée6.
d2e1sféRvéripeur b: làicaCilnesrminodnétp-Feenrdraanntds,1V4a(lRéIr)y, Giscard d'Estaing adnisntoanncceeslavcisr-éàa-tvioisndde'ul'nUeNFRé5d.ération régionale
qui prennent leurs
Mars
7 mars :
la France se retire du commandement intégré de l'OTAN15. Le général de Gaulle fait
remettre au Président des États-Unis Lyndon Johnson une lettre dans laquelle il
annonce que « sans en altérer le fond » la France désire modifier la forme de son
alliance avec les États-Unis. Elle demande que les bases américaines situées sur son
sol soient fermées, annonce cesser sa participation aux commandements intégrés de
l'OTAN et r»e1fu6.sLeed2é2somrmarasisledepr«ésmideetntrteLsyensdofonrcJeoshnàsloandriséppoosnidtioqnu'dilenle'Ocrrgoaitnpisaastiqoune la
atlantique
France pourra rester longtemps à l'écart des « responsabilités de l'Atlantique » et ajoute
que « en tant que notre vieille amie et arôlliléeed, ilraigFeraanntc»e17a.ura sa place réservée le jour où
elle décidera d'assurer à nouveau son
Les bases aériennes de l'OTAN en première à l'Opéra de Paris de l’Éloge de la folie, chorégraphie de Roland
France jusqu'en 1966
Petit avec RSuadinotlfPNhaolulere1e8.v et Margot Fonteyn, dans des décors de Jean Tinguely et
de Niki de
Mitterrandpropose la création d1'u2n-1c3omntarers-g:oausvseisrneesmdeenlat (Ccaobnivneent tfiaonntôdmese)in5s. titutions républicaines (CIR). François
19 mars : inauguration »p1a9r.André Malraux de la Maison de la culture d'Amiens ; « Ce mot hideux de province aura
bientôt cessé d'exister
29 mars : Charles de Gaulle annonce officiellement le retrait de la France des commandements intégrés de l’OTAN dès
le 1er juillet 196620.
Des grèves éclatent à la RATP contre la politique salariale du gouvernement9.
Avril
2 avril :
conférence constitutive à Paris dceomlamJuenuinsetessse(UcEoCm)m21u.niste révolutionnaire (JCR) par des étudiants trotskistes
exclus de l'Union des étudiants
annonce de la fusion des deux plus importants filateurs français, la Lainière de Roubaixappartenant à Jean
pPrreomuvieorsgt r(o6u5p0e0lasianliaerriéfrsa, nCçAais45226. millions FRF) et Masurel (2 500 salariés, CA 221 millions FRF), pour former le
m12agaavrziiln:e«Spahlouttoledsucsoipèacliens»23p.rise par Jean-Marie Périer au Studio Mac Mahon et publié en juin dans le
16 avril : première des Paravents de Jean Genet au théâtre de l'Odéon par la Compagnie Renaud-Barrault ; à partir
dnreuottira2em9r malaverpniliètlecleses2rem5.permésbernetsatdioungsrosuopnet pOecrtcuidrbeénet(sAplaairndMeasdaecltiniv,isPteastridc'kexDtreêvmedejidarno,itPeamtriecneéGs éplainreRt2o4g),eqr uHiovleeuinlednret,faire
Des grèves éclatent à EDF-GDF et à la SNCF contre la politique salariale du gouvernement9.
Mai
5 mai : Mitterrand rend publique la composition de son contre-gouvernement26.
11 mai : sortie du film La guerre est finie d'Alain Resnais27.
17 mai : grève générale à l'appel de toutes les organisations syndicales28.
25 mai :
fdraannsçasiasedséecnlarRaétipounbdliequpeolfiétidqéureagleé6n.érale au Bundestag, le chancelier Erhard demande le maintien des troupes
sortie du film Au hasard Balthazar de Robert Bresson29.
26 mai : la Banque nationale pour ldeocnonmermnearicsesaentcl'einàdulastBriean(qBuNeCnI)aetiot nleaCleodmepPtoairrisna(BtioNnPa)l3d0'.escompte de
Paris (CNEP) sont fusionnés pour
27 mai : sortie du film Un homme et une femme de Claude Lelouch, Palme d'or au Festival de Cannes le 20 mai31.
Juin
e1uerrojupiéne:nVnaelé»ry32G. iscard d'Estaing fonde la Fédération nationale des républicains indépendants« libérale, centriste et
14 juin : grèves à Air France, à l'ORTF et dans la métallurgie et les chantiers navals33.
16 juin : le ministre du Commerce extérieur Charles de Chambrun expose à la presse les mesures prises pour réduire
le déficit commercial et stimuler les exportations ; assurance-prospection, garantie de l'État pour les emprunts destinés
à financer cleosnismepilllearnstadtuiocnosmcommemrceerecixatléersie, uarv3a4n. tLaageFsrafniscceaunxe pour les PME se regroupant pour exporter, réforme du
statut des reviend à un solde positif qu'en 1970.
20 juin-1er juillet : voyage de Charles de Gaulle àdéMteonstceo,ud.’ePnatrelnetueredtédcelacraotoiopnércaotimonm»u3n5e. du 30 juin, la France et de
l’Union soviétique inaugurent une « politique de Elles signent un accord
coopération scientifique, technique et économique et un accord pour l'étude et l'exploration de l'espace à des fins
pceatcteifiqcuoeosp.éUranteionco36m. mission mixte franco-soviétique dite « Grande Commission » est chargée d'orienter et d'organiser
22 juin : réforme Fouchet dans l’enseignement supérieur5. Institution de la maîtrise.
24 juin : dernier Bal des Quat'z'Arts37. Le premier a eu lieu en 1892.
29 juin : l’église Notre-Dame du Raincy, monument emblématique du amuotuitvreemdeesntmmoonduemrennet,schoinsstotrruiqitueeesn381.922-
1923 par les frères Gustave et Auguste Perret est classée par arrêté
Juillet
2 juillet :
Aldébaran, première explosion nucléaire française dans le Pacifique sur l'atoll de Moruroa39.
le parlement vote une loi règlementant l'installation d'antennes réceptrices de radiodiffusion40.
6 juillet : création Mauassseeinnedtu41mqinuiisptèrôrenededsèsA1ff9a7ir0esusnoecmiaaleîtsridsee la Direction de la population et des migrations (DPM)
dirigé par Michel des flux migratoires.
9 juillet : loi Frey créant la police nationale actuelle. Cette loi est appuyée par le président de Gaulle en réaction à
l'affaire Ben Barka et aux insuffisances manifestes de l'appareil spéocliucreitajuirdeicdiaeirle’Éftraatn. çLaaisneo4u2v. elle police nationale
comporte désormais en son sein une direction centralisée de la
dd11’uajd1uo3ilplemtitoa:nrlsosi1imr9e5pn7lfeoa4r3çuaà1n1ltajluesisunict1eo9nd6ter6ô4ll'e4a.sffasiurer l’adoption des enfants et instaurant les notions d’adoption plénière et
Novack-Genilloud opposant une famille adoptive et une famille de naissance
21 juillet : entretiens entre le chancelier Erhard et le président de Gaulle à Bonn6.
29 juillet : convention État-Sidérurgie. Le Fonds de développement économique et social accorde à l'industrie
sidérurgique française qui emploie 200 000 personnes, trois milliards de francs (450 millions d'euros) de crédit à taux
réduit (3 %) remboursables en 35 ans. Le Plan de modernisation de la Chambre syndicale prévoit la modernisation des
installations, la rationalisation de la production, ilnadruesctorinevsenrsoiuovnedlleesla45m. Eanin1d9'œ86u,vre
excédentaire (15 000 postes) et le soutien aux
l'industrie sidérurgique n'emploie plus que 85 000 personnes.
Août
6 août : création à Saint-Paul-de-Vence de Place, ballet de Merce Cunningham46.
25 août-12 septembre : voyage autour du monde du général de Gaulle. Il est 47. Erhard et Charles de Gaulle à Bonn
accueilli à Djiboutipar de violentes manifestations en faveur de l’indépendance le 11 juin 1965.
Septembre
1er septembre : discours de Phnom Penh6 ; le général de Gaulle condamne la politique américaine au Vietnam et les
invite à retirer leurs troupes.
l1'a1toslel pdteemMborreur:olae4g8é. néral de Gaulle en visite en Polynésie française assiste à l'explosion d'une bombe atomique dans
26 septembre : ouverture rue de Tournon à Paris de la première boutique de prêt-à-porter Saint Laurent rive gauche49.
Création des Comités Vietnam Lycéens50.
Octobre
28 octobre : lors d'une conférence de presse au Palais de l'Élysée, le général De Gaulle répond à la question d'un
journaliste : « En 1962, la Bourse était exagérément bonne »; 5e1n. 1966, elle est exagérément mauvaise. Mais, vous
savez, la politique de la France ne se fait pas à la corbeille
Novembre
C23GnToevtelma bCrFeD: Tjo5u2r.née nationale d'action commune de la métallurgie lancée par la
Décembre
s1oerv-i9étdiqéuceemKobsresy:gvuisinitee3o6f.ficielle à Paris du chef du gouvernement
3 décembre :slooci ida'loerideenstaatidounlteetsd2e8.programme sur la formation professionnelle et Kossyguine et Pompidou à Toulouse
la promotion le 5 novembre 1966.
8 décembre : sortie de La Grande Vadrouille, film de Gérard Oury53.
20 décembre :
émeutes des aviculteurs bretons à Morlaix5.
accord de désistement PCF-FGDS dans la perspective des législatives54.
début de deux mois de grève aux usines Dassault de la région bordelaise (fin le 28 février 1967)52.
21 décembre :
Yannick Fremin, secrétaire du syndicat CGT et délégué du personnel de l'usine Citroën de Rennes est giflé à
deux reprises par son agent de secteur, puis licencié. L'affaireprovoque immédiatement des protestations.
L'archevêque de Renne Mgr Gouyon prend parti pour la liberté syndicale dans Ouest-France le 24 décembre et
faoffnirdmaemqeuneta«l »to55u.te répression ouverte ou camouflée de l’action syndicale est une atteinte à ce droit
Bl'arcacnodrtdest uFrramnaçionitsieSnedyedsouFxo6rc. es françaises en Allemagne confirmé par un échange de lettres entre Willy
22 décembre :
loi créant l'institut national de la consommation56.
arrêt Bordier sur la question du secret professionnel57.
28 décembre :
loi Poly sur l'élevage58.
28 décembre :
loi fbauitddguétfarairnecquuni easdseovuispelittontoatlaebmleemntecnot nlevecrotinbtlreô5le9.des changes, facilite les investissements français à l'étranger
et
60
Création du mouvement des Jeunes républicains indépendants (JRI)60.
1967 en France
Naissance de CORINNE
Sommaire : Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre- Novembre - Décembre
Janvier
4 - 8 janvier : congrès de « l'ouverture » du PCF1.
10 janvier : Valéry Giscard d'Estaing, dirigeant du FNRI, expose dans une conférence d»e.)1p.reFsinsedesal’appopliutiqi ue du « Oui
mais…» (« Oui à la majorité, mais avec la ferme volonté de peser sur ses orientations
inconditionnel au parti gaulliste à l'Assemblée nationale.
19 janvier : création à Grenoble de l'Institut Laue-Langevin2.
25 Sjaannvrieerm:os3u.icide de Luigi Tenco, amant de la chanteuse Dalida, après son échec au festival
de
Février
17 février : ouverture au Petit Palais à Paris de l’exposition « Toutankhamon et son
temps » o4rgsaenpitseémebprea4r .Christiane Desroches-Noblecourt ; elle reçoit 1,24 million de visiteurs
jusqu'au
22 février : débat François Mitterrand-Georges Pompidou à Nevers1.
25 février-24 mars : grève des 3 200 employés de la Rhodiacéta, usine de fabrication de fibres
La chanteuse franco- synthétiques, à Besançon ; le mouvement s'étend oanutxliaeuutraeusPséiteasged-udeg-rRouopuessàillLoyno5n. -
italienne Dalida avec son Vaise, Vénissieux et Saint-Fons. Des débrayages
fiancé, le chansonnier 27 février : débat François Mitterrand-Mendès France à Grenoble1.
italien Luigi Tenco, à
Sanremo en 1967. l2y8céféevnrsiearu:tloeupr rdeemJiearcmqueeestinDgecdoersnoCyomauitécsinVémieatnMamonLgyecéàePnasrrisé6u.nit plusieurs centaines de
Première diffusion de Fl'éomlgiosassio7n. de divertissement « Les Grands Enfants », produite par Maritie et Gilbert Carpentier et
réalisée par Georges
Mars
2 mars : création de l'association des anciens honneurs héréditaires (AHH)8
5-12 mars : élections législatives. Progression de la gauche. Victoire serrée de la droite. Le Comité d’action pour la Ve
République conserve une ctrrèissecdouurrtéegmimaejo1r.ité avec 244 sièges sur 486. Le pouvoir gaulliste est passé à un doigt d'une
défaite historique et de la
11 mars : sortie du film Le Vieil Homme et l'Enfant de Claude Berri9.
17 mars : sortie du film Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard10.
18 mars : naufrage du Torrey Canyon et première grande pollution des plages de Bretagne11.
19 mars : alevsechaubnitnaonutsvedaeulastCaôtutet ;freallneçdaeisveiednetsleS«omTearlrisitocihreoifsraisnsçeanitspdaersréAfféarresnedtudmesleIsmsaaisnt»ie1n2. de la souveraineté
française
29 mars :
lancement à Cherbourg du premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) français : le Redoutable13.
début de la production d'uranium très enrichi (90 %) de l'usine de Pierrelatte14.
Avril
3 avril : ouverture de la IIIe lDégeifsfelarrteur1e5.de la Cinquième République. Jacques Chaban-Delmasest réélu président de
l'assemblée contre Gaston
6 avril : Georges Pompidou se succède à lui-même comme Premier ministre1.
7 avril : premier vol de l'hélicoptère Sud-Aviation Gazelle SA 34016.
8 avril : nouveau gouvernement Pompidou. Jacques Chirac secrétaire d’État chargé de l’emploi17.
11 avril-5 mai : grève générale dans la sidérurgie lancée lpaasrulappCreGsTsieotnladeC1F5D0T0c0oenmtreplloeisp1la8.nEclolencalbuoeuntittreà le première
gouvernement et les patrons de la sidérurgie qui prévoit la
convention sociale de la sidérurgie lorraine le 3 mai 1967, qui prévoit l’établissement d’une commission paritaire, des
garanties individuelles et collectives, ainsi que la préretraite à 60 ans.
13 avril : mise en place du « plan Calcul »1.
M21arasveriillle: d19e.rnier duel officiel français opposant le député gaulliste René Ribière à Gaston Defferre, maire de
26 avril : sleocCiaolnes;edilédmeisssmioinnisdtr'Eedsgdaermd aPnisdaenli'1a.utorisation à l'Assemblée de gouverner par ordonnance pour réformer la
Sécurité
s2i7m-2u8ltaanvériml :e«ntndu'iet ndseesigronned20s.rouges ». Lancement de la marque Elf. Deux mille stations-services changent
Mai
15 mai : mise en service du réacteur Célestin I à Marcoule pour la production de tritium21.
17 mai : grève Sgéécnuérriatéleseotcmiaalen2if2e. stations contre les pouvoirs spéciaux réclamés par le gouvernement le 26 avril afin
de réformer la
17-22 mai : visite officielle à Paris de Daniel Johnson, Premier ministre du Québec23.
18 mai, 7 et 14 sjuoincia: luet2il4is. ation conjuguée des articles 38 et 49.3 de la Constitution pour faire adopter la loi d’habilitation
économique et
20 mai : la motion vdoeixceconnsutrree2d3é6p2o5s. ée par les communistes contre les « pouvoirs spéciaux » est rejetée à l'Assemblée
nationale par 244
25, 26 et 27 mai : émeutes de mai 1967 en Guadeloupe. 300 gendarmes mobiles et CRS sooffnictierallpeisd)e2m6. ent envoyés sur
place. La répression cause la mort de quarante-neuf personnes (sept d'après les sources
28 mai : le train Le Capitole dépasse les 200 km/h sur la ligne Paris-Toulouse27.
Juin
6 juin : convention entre la France et l'Allemagne de l'Ouest signée à Paris pour la construction, le lancement et
l'utilisation dtéulésvaitseiollinte28e. xpérimental de télécommunications « Symphonie » destiné à transmettre des émissions de
radio et de
11-16 juin : Georges Séguy remplace Benoît Frachon au poste de secrétaire général de la CGT1.
22 juin : la loi d'habilitation portant mesures d'ordre économique et social est enfin adoptée25.
23-25 juin : éruption de tornades dans le nord de la France, le Benelux et la République démocratique allemande.
Juillet
1er juillet : en application du traité de fusion, les trois communautés Ceca, CEE et Euratom, sont réunies pour former
lmaêCmoemsmourgnaanuetés2e9u.ropéenne (CE). Elles conservent leur propre statut légal et leur juridiction, mais partagent les
13 juillet : création par ordonnance de l'Agence nationale pour l'emploi22. Le pays compte alors 300 000 chômeurs30.
24 juillet l:ibdriesc!o»u3r1s. de Charles de Gaulle en visite officielle à Montréal depuis le balcon de l’hôtel de ville : « Vive le
Québec
26 juillet : sortie du film La Religieuse de Jacques Rivette après plusieurs mois de censure32
Août
p3raéoseûnt t:3c3r.éation à Avignon par le Ballet du XXe siècle de Messe pour le temps
13 août : le village d’Arette (Basses-Pyrénées) est détruit par un séisme34.
l1'e7natroeûptri:soer2d2o. nLnaapnacretsicispuartilo'inntédreesssseamlareiénst des salariés aux bénéfices de
aux fruits de l'expansion devient
obligatoire dans les entreprises de plus de 100 salariés, par la création du plan
d'épargne d'entreprise (PEE).
21 août et 23 septembre : ordonnances et décrets réformant la sécurité sociale22.
Maurice Béjart, festival
Création de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale. d'Avignon1967.
Cet établissement public à caractère administratif centralise l'ensemble des
organismes de recouvrement de la Sécurité Sociale.
Septembre
6 - 12 septembre : voyage de Charles de Gaulle en Pologne. Le 11 septembre, il prononce un discours devant
la Diète (« la sécurité en Europe nl’eAtslaanutriaqiut eréàsul’lOteurrdael »l’)a3f5fr.ontement de deux blocs mais de l'entente et de la
coopération entre les peuples de
c2o8msmepetrecmebertel':inodrudsotnrinea(nScIeCsOcMréIa)3n7t.les groupements d'intérêt économique (GIE)36 et les sociétés immobilières pour le
24 septembre-1er octobre : élections cantonales ; progression de la majorité et du PCF1.
28 septembre : ordonnance créant la Commission des opérations de bourse (COB)38.
Octobre
1er octobre : diffusion du premier programme en couleur sur la deuxième chaîne de la télévision française39.
9-14 octobre : semaine de revendication contre les ordonnances40. Agitation sociale1.
10 octobre : création à Grenoble du Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information(LETI)41.
Novembre
6 novembre B: NmPis,eleeCnCseF,rvleiceCrdéediltadCuaNrtoerdB,leleueC,IpCr,elme iCèrreédciat rlyteondneapisaieetmlaenStofcraiéntéçagiséenélaranlceé4e2.à l’initiative de six
banques, la
10 novembre : le gouvernement annonce officiellement à l'Assemblée nationale sa décision d'ouvrir les antennes de
la télévision publique à la publicité. Elle apparait pour la première fois sur les écrans le 1er octobre 196843.
17 novembre : après avoir rencontré Che Guevara et avoir passé quelques jours dans lBeomlivaiqeu4i4s,(lRibéégréisen 1970).
Debray capturé le 20 avril par l’armée bolivienne, est condamné à 30 ans de prison en
17-20 novembre : grève des cheminots soutenue par la CGT45.
b2u3dngoévteamireb1r.e : Valéry Giscard d'Estaing, président de la Commission des finances, s'abstient lors du vote du collectif
26 novembre : la Conférence épiscopale française autorise la langue française pour le canon de la messe46.
27 novembre :
m«cUonêLni’mAfléeenreg1e1nletctmdeeoradmriee4i,8np.jaerUteelnasusjrvoee»uud4rxen7.atCoNlihsuotatueervlienensuateeudrep»vee4Gl9tloea. udlelleepl;aréilFsdirdaéencnlcaterferdaeqnuçseauirlselasà Juifs sont restés « un peuple d’élite, sûr de lui-
candidature à la CEE présentée par le Royaume-
propos d’une phrase qu’il aurait prononcée :
achevement de l’autoroute Paris-Lille50.
Premier congrès à Nanterre de la Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s lpeasriismiemningeré5-1e.-s (FASTI)
regroupant 14 ASTI (Associations de solidarité avec les travailleurs immigrés) de la région
Décembre
4 décembre : affaire Malliart ; rapt et assassinat à Versailles d'un jeune garçon de sept ans, Emmanuel Malliart, par un
alibdeorlteéscceonntdditieonqnueinllzeeeann1s9, 7F5ra5n2ç. ois Maison, qui réclame une rançon ; condamné à 15 ans de prison il est mis en
11 décembre : le premier prototype du Concorde est dévoilé à Toulouse53.
13 décembre : journée nationale d'action intersyndicale unitaire22. Création du
lparejomuirenréCeo54m. ité d'action lycéen(CAL) au lycée Jacques-Decour à Paris à l'issue de
19 décembre : l'Assemblée vote la loi Neuwirth sur la contraception1 ; la loi est
promulguée le 28 décembre après le vote du Sénat. Elle autorise la fabrication et
l'importation de contraceptifs oraux, et la publicité pour slaonctosnitgrancéespqtiuo'enn. E1l9le72ta5r5d.e Présentation officielle du prototype
à être appliquée. Les derniers décrets d'application ne
Devant l'opposition du général de Gaulle, les députés excluent le remboursement du Concorde.
de la contraception : « Il ne faut pas faire payer les pilules par la Sécurité sociale.
Ce ne sont pas des remèdes. Les Fmrêamnçeapisavselueluernrteumnbeopulrussegr rlaanbdaegalibteelrleté»d5e6s.
mœurs mais nous n'allons tout de
30 décembre : loi d'orientation foncière57. Création de la taxe locale d'équipement, au profit de la commune. Elle
icmopmomseunfien5a8n.cièrement les constructions immobilières et est affectée au financement d'équipement d'urbanisme de la
1970 en France
Naissance de NATHALIE
ET
Société TELEMECANIQUE ELECTRIQUE
Janvier
Persistance de l'agitation étudiante, notamment à Nanterre.
Nuit du 1er au 2 janvier : cinq travailleurs immigrés africains trouvent la mort dans l'incendie d'un foyer d'Aubervilliers.
Le drame est largement médiatisé. Le Figaro dénonce les « marchands de sommeil » et demande « Qui veille à la
santé de ces infortunés transplantés ? Ils balaient les rues lorsque les caniveaux sont gelés, puis ils tentent de
triompher de la tuberculose qui les mine ou de l’oxyde de carbone ! Voilà le sort de ces déshérités. Il importe d’y
éatprpaonrgteerrsde’unrgFernacneceunler1e4mjèadnev.ie»r.1A. rmand Jammot consacre une émission des « Dossiers de l'écran » aux travailleurs
2 janvier :
création du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)2.
loi Hoguet sur l'activité immobilière3.
t1a0udjaisnvdie'Aru:boecrcvuilplieartsio2n. du CNPF pour protester de la mort de cinq travailleurs immigrés africains asphyxiés dans un
4
15 janvier : la police intervient dans le Lycée Louis-le-Grand4.
s1o8ceiét t2é15.janvier : deux lycéens du lycée Faidherbe à Lille s'immolent par le feu pour exprimer leur dégoût de la
20 janvier : uinnceiddeiznatsinveiodle'innttearupelyllcaétieonMsi4c.helet de Vanves ; la police intervient à l'intérieur de l'établissement pour
procéder à
21 janvier :
loi qui prévoit la distribution d'actions de la Régie Renault au personnel2.
le groupe parlementaire UDR met en cause l'objectivité de la première chaîne de télévision2.
28 janvier : Jean-Jacques Servan-Schreiber publie Ciel et Terre, un manifeste radical où il propose « l'abolition de la
tlaraCnsromisisssainocneh»é5ré. ditaire de la propriété des biens de production » et veut « mettre notre pays à l'aise dans le monde de
29 janvier : fermeture de la faculté de droit de Nanterre6.
31 janvier : fermeture des Forges de Moyeuvre-Grande (Lorraine) après plusieurs siècles d'existence7.
Février
2 février : EDF choisit la technologie américaine de l’eau pdreeWsseusritsinégeheotulsaen8c.e un appel d'offres remporté
par Framatome filiale à 51 % de Creusot-Loire et à 45 %
4 février : un coup de grisou tue seize mineurs à Fouquières-lès-Lens6.
4 au 8 février : congrès du PCF à Nanterre. AbsucreeanusiopnolidtiequGee9o. rges Marchais au poste de secrétaire général
adjoint. Roger Garaudy, isolé, est écarté du
10 février : une avalanche sur le chalet de l'UCPA à Val-d'Isère cause la mort de 39 personnes10.
23-29 février : visite du président Pompidou à Washington2.
25 février : fusion d'Ascq, Annappes et Flers-lez-Lille pour former Villeneuve-d'Ascq11.
26 février : à la demande de Paul Ricœur, doyen de la faculté des lettres, la police
idnetebrvleiesnsét ssu12r.le campus de Nanterre où de violents affrontements font plusieurs dizaines
Mars
d3emsalersttr:evsi,odleénmtsisinsicoidnennetsleà1l4'umniaversrs2.ité de Nanterre13. Paul Ricœur, doyen de la faculté
c4inmqaurasn:telesseoputsh-ommamrinesfradn’éçqauisipEaugrey1d4i.ce disparaît au large de Saint-Tropez avec ses Arrivée du président
8 et 15 mars : élections cantonales2. Succès du PCF et du PSU. Pompidou à Washington.
9 mars : mécontentement des petits commerçants ; Gérard PNriicnocueds1a3p.pelle à la grève de
l'Impôt 30 000 commerçants et artisans réunis au Parc des
12 mars : le premier turbotrain met 2 heures pour rallier Paris à Caen15.
19-24 mars : grève des aiguilleurs du ciel, des restaurateurs et des camionneurs13.
c2o3n-2d4ammnaérss1:3m. anifestation des commerçants et barrages routiers ; Gérard Nicoud et 33 autres sont gardés à vue et
Avril
8 avril : grève générale des commerçants organisée par le CID et l'UNATI16.
16 avril : 1c7a.tastrophe du plateau d'Assy en Haute-Savoie ; un sanatorium est détruit par une coulée de boue (72
victimes)
20 avril : le CNPF signe un accord sur la mensualisation des rémunérations avec les syndicats2.
27 avril : après Cl’aaruressetadtuiopnedueplJee1a8n. -Pierre Le Dantec le 22 marspuis de Michel Le Bris le 20 avril, Sartre accepte la
direction de La
Nuit du 29 au 30 avril : un projet de loi « anti-casseur » est adopté par l’Assemblée nationale13.
Mai
1er mai : premier défilé intersyndical unitaire depuis 194713.
2-16 mai : festival de Cannes19.
8 mai : attaque de Fauchon par un commando maoïste qui distribue les produits volés dans un bidonville20.
20 mai : l'écrivain Roger Garaudy est exclu du Parti communiste français2.
21 mai : premier grand rassemblement féministe à l'université de Vincennes21.
25 mai : Sartre préside le meeting organisé à la Mutualité pour protester contre le procès de Le Dantec et Le Bris18.
27 mai :
la Gauche prolétarienne est officiellement interdite par le gouvernement2.
les directeurs de La Cause du peuple Jean-Pierre Le Dantec et Michel Le Bris arrêtés en mars sont condamnés à
rpeilslapgeec1ti8v.ement un an et huit mois de prison ferme pour atteinte la sûreté de l'État et apologie du meurtre et du
27 et 28 mai : vive agitation au quartier lCaatinusàel'daunnpoenucpeled1e8.l'incarcération de Jean-Pierre Le Dantec et Michel Le
Bris et à l'interdiction de la GP et de La
d2i8remctaeiu:rfsedrmeeLtaurCealausfaecduultéPdeeupClee1n3s.ier à la suite des affrontements provoqués par la condamnation de deux ex-
Juin
4 juin :
préaftoerrmneellien2s2ti.tuant l'autorité parentale, partagée également entre le père et la mère, en remplacement de l'autorité
vote de la loi « anti-casseurs »2, promulguée le 8 juin18.
5 juin : ouverture du musée Vasarely au château de Gordes (Vaucluse)23.
19 juin : première saisine du Conseil constitutionnel en application de l’article 54 (dispositions budgétaires des traités
communautaires). Epinay-sur-Seine24.
19-21 juin : conseil national, plauiGs acuocnhgerè2s5.extraordinaire du Parti socialiste à François Mitterrand,
invité, propose une union de
26 juin : interpellation de Jean-Paul Sartre, qui distribuait La Cause du Peuple26.
Juillet
9 juillet : loi Debré ; la durée du service militaire est ramenée à un an27.
Août
26 août : action du MLF (Mouvement de Libération des Femmes). Des militantes, dont Monique Wittig, déposent une
gerbe de fleurs sous l'Arc de lTarinoamispshaencàePdaurisMeLnF2h8o.mmage à la femme du soldat inconnu. Acte symbolique qui
marque dans l'esprit collectif
Septembre
s1teartsuet pdteemprbisroen:ngierèrvpeolditeiqluaef2a9im. de vingt-neuf militants gauchistes emprisonnés, dont Alain Geismar, pour obtenir le
Octobre
1er-10 octobre : lancement de la Citroën SM et de la Citroën GS au Salon de l'auto de Paris30.
2 octobre : Eric Derville ouvre le premier centre Norauto sur lLeilplea3r1k.ing de
l'hypermarché Auchan Englos-les-Géants à Englos, près de
6-13 octobre : voyage du président Pompidou en URSS32.
11 octobre : une colonne de la Compagnie autonome de parachutistes d'infanterie
de Marine tombe dans usonnetetumébsu3s3c. ade dans la palmeraie de Bedo au Tchad ;
douze soldats français
20 octobre :
condamnation de Alain Geismar à dix huit mois de prison29. Le premier centre Norauto à Englos
sortie du film Le Cercle rouge de Jean Pierre Melville34.
en 1970.
26-29 octobre : assemblée plénière des évêques de France à Lourdes35.
L'épiscopat français appelle à « passer d'une dialectique de la peur à une armements »36.
dynamique de la paix » et prend position en faveur d'une « désescalade des
27 octobre : création du spectacle Jarry sur la butte à l'Élysée-Montmartre, à Paris37.
30 octobre : discours de Lyon de Georges Pompidou qui relance l’idée de régionalisation ; « La région doit être conçue
non comme un échelon administratif se surimposant à ceux qui existent mais, avant tout, comme l»'u3n8i.on de
départements permettant la réalisation et la gestion rationnelle des grands équipements collectifs
Novembre
1er novembre : imncoeinnsdideed2u55a-7n,sd, apnécriisnsgesnittudéanàsScaeinttte-Lcaautaresntrto-dpuh-eP3o9n. t, les issues de secours sont bloquées, 146
jeunes gens de
4 novembre : le Concorde atteint Mach 2 au cours de son 102ème vol40.
9 novembre : mort du Général Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises41.
1tr4annsofevertmdberepr:ocporinévtéeniltliiocintecsodnecserbniaenntslecsulmtuereslusr4e2s. à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le
15 novembre : interdiction nduumjoéurrondael sCahtiraiqrluieeHHeabrdao-K4i3r.i pour sa une « Bal tragique à Colombey : 1 mort ». Le 23
novembre sort de premier
Décembre
é3tuddéicaenmtebsr4e4:;é6v0acaurraetsiotantidoenslaefta2c0u0ltépdoelicsielersttrmesobdielisCéasen par les gendarmes mobiles à la suite des élections
a1v3edcélceePmSb4re5. : la Convention des institutions républicaines (CIR) approuve le projet de François Mitterrand de fusion
29 décembre : lors d’une tempête de neige, 10 000 automobilistes sont bloqués sur l’autoroute A746.
31 décembre :
loi numéro 70-1320 relative à l'usage et au trafic de stupéfiants, parue au journal officiel du 2 janvier 197147.
loi n° 70-1318 sur lraesrésofourrmceeshbousdpgitéatliaèirreesq4u8i. introduit une rationalisation des choix économiques de l’État, devant
la raréfication des Instauration de la carte sanitaire afin de mieux faire concorder l'offre
et la demande (création de zones sanitaires avec allocation de ressources en fonction de l'indice lits/population).
Afin, la loi crée le service public hospitalier (SPH) visant à vise à « garantir à chaque citoyen dans des conditions
d’égalité, quels que soient son niveau de revenu et seot nsylineduicda’htsaibnittearti-ohno,slp’aitcaclièesrsà47l’.ensemble des biens et des
services jugés fondamentaux » et les groupements
loi introduisant les stock options dans le droit des sociétés49.
De 1970 à 1982 Direction QUALITE / FIABILITE
De 1982 à 1986 Direction d’Établissements
LE BROC - GRASSE
Voir ci-après.......
Management de la qualité
Le management de la qualité, ou gestion de la qualité,
est une discipline du management regroupant l'ensemble des
concepts et méthodes visant à satisfaire les clients d'un
organisme (en général les entreprises, associations, organismes
publics) et à fournir des produits et services correspondant à
leurs attentes.
Selon l'ISO 9000, la qualité peut être définie comme La roue de Deming illustre
l'« aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à le processus d'amélioration
satisfaire des exigences ». La notion de qualité pouvant être continue, l'un des principes
subjective, elle peut s'appuyer par une mise en conformité avec fondamentaux du management de
les exigences de référentiels (normes, standards…), de cahiers la qualité.
des charges, de spécifications, de la réglementation (directives,
décret, etc.).
Le management de la qualité est constitué de quatre familles d'activités complémentaires :
la maîtrise de la qualité
l'assurance de la qualité
la planification de la qualité
l'amélioration1
Le management de la qualité est transversal à toute l'organisation, dont la direction en définit
la politique.
Sommaire
Enjeux et histoire du management de la qualité
Enjeux du management de la qualité
Histoire
Principes de la qualité
Outils du management de la qualité
Typologie des outils de gestion de la qualité
Pour analyser une performance
Pour cadrer le pilotage
Pour analyser un fonctionnement
Pour rechercher les causes des défauts et qualifier leur impact
Pour choisir la solution appropriée
Pour optimiser - sécuriser un process
Pour gérer les premières étapes d'une analyse
Management de la qualité et approche par les risques
Concepts liés au management de la qualité (au sens large)
Notes et références
Articles connexes
Enjeux et histoire du management de la qualité
Enjeux du management de la qualité
Le management de la qualité permet a priori d'améliorer la qualité et donc de satisfaire les besoins
exprimés ou non des clients ou utilisateurs.
Cette qualité est relative, car elle est fonction des exigences de clients et aussi des parties prenantes
internes et externes de l'entreprise, ainsi que de la prise en compte des risques de toute nature.
Le niveau de qualité optimal ne doit pas produire de coût inadéquat (sur-qualité). La qualité, au
même titre que n'importe quelle activité dans une entreprise a un coût, mais qui est censé réduire le
coût de la non-qualité. Une entreprise est alors performante lorsque le triptyque "coût - délai -
qualité" (c'est-à-dire les ressources qu'elle met en œuvre) est justifié et efficace, lui permettant de se
positionner avantageusement sur un marché en bénéficiant d'un "ticket d'entrée" élevé qui donne une
marge d'avance sur la concurrence.
Dans le cadre du management de la qualité, du point de vue industriel, la qualité est une cible dont
les critères sont précisément fixés par rapport à des standards (des normes). La qualité industrielle
est le résultat d'un processus de production ou de servuction qui à toutes ses étapes (conception,
mise en œuvre, contrôle, amélioration - voir PDCA) obéit à un "cahier des charges" permettant
d'atteindre et de maîtriser le niveau souhaité.
L'industrie a cherché à développer les meilleures méthodes pour améliorer la qualité. Provenant
essentiellement du Japon et des États-Unis, ces méthodes sont rassemblées aujourd'hui dans un
corpus bien défini et ont désormais une portée mondiale. Les normes internationales de la qualité
définissent par convention une démarche « universelle », applicable à tout type d'entreprise
(production de produits ou de services).
Les normes internationales de la qualité se sont orientées vers la Qualité totale (TQM : Total
Quality Management), qui articule stratégie, système, performance, dimension humaine et sociale.
Dans le cadre de la Qualité totale, les parties prenantes sont : les clients, les fournisseurs, les
actionnaires, les salariés et la société en général. La qualité optimale se situe au point de rencontre
des besoins explicites ou implicites de l'ensemble des parties prenantes.
Histoire
L'histoire du management de la qualité s'inscrit dans l'histoire du management. Les civilisations se
sont donc d'abord appuyées sur l'art et l'artisanat pour faire vivre et progresser la qualité des
productions au sein des sociétés.
La révolution industrielle et la consommation de masse a laissé place à de nouvelles
problématiques de management (voir l'article économie des organisations et sociologie des
organisations pour les théoriciens classiques du management). Plus spécifiquement au
management de la qualité en 1924 Walter A. Shewhart a inventé une méthode de contrôle de la
qualité de la production en utilisant des méthodes statistiques. Pendant la seconde guerre
mondiale William Edwards Deming a utilisé ces méthodes pour la fabrication de munitions et
d'autres produits d'importance stratégique.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le Japon a décidé de faire de l'amélioration de la qualité un
impératif national dans le cadre de la reconstruction de leur économie avec l'aide de certains
théoriciens comme Shewhart, William Edwards Deming et Joseph Juran dans les années 1950.
C'est à cette époque que l'idée d'un décloisonnement des services et l'accent sur l'apprentissage en
continu est apparu. Ainsi à partir des années 1970, cette initiative est devenue un succès en
particulier au niveau de l'automobile dont Taiichi Ono est un des théoriciens (développant le juste à
temps et le kanban, les 5 zéros) et directeur de production de Toyota dans les années 1950.
Divers états américains ont mis en place dès les années 1990 des organisations dédiées à la qualité
de l'environnement. En avril 1990, 21 des plus importantes entreprises américaines de l'époque
(dont IBM, AT&T) se sont regroupées dans le cadre du GEMI (Global Environment Management
Initiative), pour ouvrir la démarche qualité sur la prise en compte de l'environnement (TQEM :
Total Quality Environmental Management). Cette mobilisation se fit en réponse aux premières
démarches juridiques liées à l'impact de l'industrie sur la santé et l'environnement.
Les normes ont progressivement intégré les attentes de la société
civile : risques globaux, changement climatique, etc. Les enjeux de développement durable ont été
traduits, pour les entreprises, dans des concepts de responsabilité sociétale, santé, éducation, et
même gouvernance.
Quelques dates repères :
1970 (États-Unis) : Loi imposant l'obligation de l'assurance qualité pour la construction des
centrales nucléaires ;
1991 (États-Unis) : les premières normes environnementales (EQS : Environmental Quality
Standard) de qualité des sols sont établies ;
1993 (États-Unis) : apparition des premières EQS (Environmental Quality Standard) relatives
à la santé.
Les entreprises américaines publient leurs politiques et rapports annuels relatifs à la qualité globale
(y compris les volets sociétaux et environnementaux) depuis la fin des années 1990. Il est facile
d'en consulter sur le Net.
En France, le déploiement de la démarche qualité a été tardif (1990). En première étape, l'exigence
de description des process semblait ne devoir s'appliquer qu'à l'industrie. La démarche a été perçue
comme trop procédurière ("usine à gaz") et l'importance de l'implication de la direction a été sous-
estimée. Une version simplifiée de la démarche qualité a alors été élaborée et diffusée sous le nom
d'Assurance Qualité, définie dans les normes ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003 (versions 1990 et
1994). Ces normes ISO 9002 et 9003 ont été supprimées dès la publication de la version 2000 de
l'ISO 9001 qui souligne l'importance de l'implication managériale dans le pilotage global de la
qualité, la maîtrise des process, et élargit l'application de la norme à la production de services.
Des travaux sont en cours pour formaliser un cadre de normalisation cohérent, à la fois sur le plan
industriel et sur le plan de la gestion de l'information. On trouve ainsi les séries de normes, ou projets
de normes (pour la mise en œuvre) ISO 26000 et ISO 27000.
Principes de la qualité
L'organisation international de normalisation ISO, décline en 7 principes de management la qualité
aussi bien pour l'ISO 9001 mais aussi pour les normes connexes. Anciennement décliné en 8
lp'IrSinOci9p0e0s,1l2a. version 2015, a modifié cette notion en 7 principes avec le passage à la version 2015 de
Ces 7 principes permettent à un organisme de structurer son organisation, ses processus, les
activités en les prenant en compte. Ils sont un guide qui vient compléter les exigences normatives
en les explicitant.
Les 7 principes sont les suivants :
1. Orientation client
2. Leadership
3. Implication du personnel
4. Approche processus
5. Amélioration
6. Prise de décision fondée sur des preuves
7. Management des relations avec les parties intéressées
Il est important de préciser que précédemment l'ISO définissait la qualité (ou les systèmes de
management par la qualité) en 8 principes. "L'approche système" a été supprimée en tant que
principe. Il persiste tout de même dans la notion d'approche processus.
L'approche processus se définit par entre autres 3 exigences :
1. "Déterminer les processus nécessaires au SMQ et leur application dans tout l'organisme"
2. "Déterminer pour chaque processus ses éléments entrants et ses produits ou services en
sortie"
3. "Déterminer la séquence et les interactions de ces processus"
Ce qui revient à mettre en place une approche système3.
Outils du management de la qualité
Typologie des outils de gestion de la qualité
La démarche qualité propose toute une panoplie d'outils d'aide Ingénieur réalisant un contrôle
(créativité, méthode, collecte, analyse, statistique, suivi- qualité dans une usine de traitement
contrôle). Ces outils, créés et/ou diffusés par les principaux de l'or.
fondateurs de la démarche qualité dans le cadre de leurs
actions de conseil auprès des entreprises, ont vocation
pédagogique.
Il est utile de répartir les outils de la qualité en deux
catégories :
Les outils complexes utilisés dans les domaines de l'ingénierie, de la logistique, de la
métrologie, des statistiques, par les services de planification et de méthode... Ces outils ont
souvent été créés au début du siècle dernier. La plupart d'entre eux figurent déjà dans le livre
de Joseph Juran(1951) « Quality Control Handbook » McGraw-Hill Book Company, guide
rassemblant les concepts, outils et démarches applicables à l'amélioration de la qualité.
Les outils simples d'aide à la réflexion, à l'analyse, à la méthode, utilisables par tout public
sans formation particulière. C'est la JUSE (Japanese Union of Scientists and Engineers) qui
fera la première diffusion systématique en 1977, de 7 outils "tout public" sélectionnés pour la
simplicité de leur utilisation. Ces outils ont été dénommés les "7M".
1. Diagramme de Pareto
2. Diagramme de causes et effets
3. Stratification
4. Check-list
5. Histogramme
6. Diagramme de dispersion
7. Carte de contrôle
Pour analyser une performance
Il est possible de vérifier la performance à partir d'une carte de contrôle. (États-Unis) (Auteur :
Walter A. Shewart) (variantes : suivi de tableau de bord, contrôle statistique de processus (CSP) :
méthode de gestion de la qualité selon laquelle on mesure, à l'aide de techniques statistiques, un
processus pour déterminer s'il faut lui apporter des changements ou le maintenir tel quel).
Pour cadrer le pilotage
Il est possible d'utiliser la roue de Deming : (États-Unis) étapes de mise en place de la maîtrise
de la qualité. Autre dénomination : le PDCA (Plan - Do - Check - Act : concevoir, mettre en œuvre,
contrôler, réagir), la "roue de la qualité". Cette méthode a été lancée par les qualiticiens Juran et
Shewhart à la société Bell Telephone en 1925. W. Deming, un statisticien qui avait été stagiaire
école auprès de Shewhart à cette époque, évoquera cet outil au Japon en 1950 alors qu'il était
chargé de donner durant 2 mois une série de cours sur les statistiques. En 1954, l'industrie
japonaise fera appel à Juran afin qu'il expose les volets managériaux et méthodes de déploiement
de la qualité. Néanmoins, le nom de Deming est resté attaché à cet outil.
La Méthode Six Sigma : (États-Unis) méthode de management se basant sur un processus
d'amélioration continue de la qualité. Équivalent : PDCA, dont elle est une version améliorée.
Pour analyser un fonctionnement
La "cartographie des processus" ("process mapping") déjà utilisée dans les années 1930 aux
États-Unis est déclinée sous diverses formes, des plus simples aux plus complexes, par exemple les
suivantes :
"Le logigramme (synonyme : ordinogramme ou "flowchart"). Schéma codifié représentant
les étapes successives et logiques d'un cheminement et montrant les interactions d'une
procédure, d'un processus ou d'un système à l'aide d'un ensemble de figures géométriques
interreliées (par exemple des rectangles ou des losanges).
Le schéma géographique (organisation matérielle) analyse le flux matériel des activités et
aide à minimiser les pertes de temps quand les extrants ou les ressources sont acheminés
d'une activité à une autre.
Le schéma fonctionnel représente les interactions entre différentes unités de travail. Il
montre par exemple comment les services fonctionnels à orientation verticale influent sur un
processus à orientation horizontale mis en œuvre au sein d'une organisation.
L'outil PERT (Project Evaluation and Review Technique, litt. "technique d'évaluation et
d'examen de projets"), méthode de gestion de projet permettant de définir les tâches et délais
d’un projet et d’en assurer le suivi.
Stratification : présentation permettant la lecture simultanée de données compilées de
natures et sources diverses, mettant en évidence leurs variations singulières, leurs influences
respectives, l'impact du contexte, et ce pour donner une vision d'ensemble du mode de
fonctionnement d'un système et de ses variables.
Pour rechercher les causes des défauts et qualifier leur impact
Le Diagramme de causes et effets ou diagramme d'Ishikawa Kaoru Ishikawa (synonyme :
diagramme en arêtes de poisson). Diagramme permettant d'examiner les causes profondes
des problèmes. En posant continuellement la question « Pourquoi ? », on finit par découvrir la
véritable cause du problème. Généralement utilisé pour mettre en évidence les causes d'un
problème et les regrouper dans des catégories distinctes (par. ex. méthode, main-d'œuvre,
matériel, machines, matières).
La méthode des 5 pourquoi.
Le diagramme de Pareto. Auteur : Joseph Juran (synonyme : 80-20) (variante : la courbe A-
B-C découpe de diagramme de Pareto en trois segments délimitant l'effort de traitement à
effectuer). Graphique en bandes simple, servant, après la collecte de données, à classer les
causes des problèmes et à établir des priorités d'action. Il indique les causes des problèmes
selon l'ampleur de leurs effets et aide à définir les activités d'amélioration selon leur ordre de
priorité. Le recours à ce genre de graphique donne lieu à la règle de 80-20, c'est-à-dire que
80 % des problèmes découlent de 20 % des causes.
L'Histogramme. Graphique en bandes indiquant la distribution d'une variance. Il montre
également les écarts par rapport à la norme, sous forme d'analyse sélective par exemple. Il
permet de mesurer la fréquence à laquelle quelque chose se produit.
Pour choisir la solution appropriée
La matrice de compatibilité.
La démarche 8D (pour assurer la complète résolution d'un problème).
Arbre de décision : Représentation en arborescence qui permet à partir d'un objectif de
départ de décliner l'ensemble des objectifs intermédiaires et les moyens à mettre en œuvre.
Pour optimiser - sécuriser un process
L'AMDEC ou Analyse des Modes de Défaillances de leurs Effets et de leur Criticité.
Le diagramme de Gantt. Le diagramme de Gantt est un outil permettant de modéliser la
planification de tâches nécessaires à la réalisation d'un projet. Il s'agit d'un outil inventé en
1917 par Henry L. Gantt. Il sert de support au paramétrage et à la gestion de projet.
La matrice "QFD" (Quality Function Deployment), également dénommée la "maison de la
qualité". Il s'agit d'un tableau à double entrée recoupant les étapes du processus et les
exigences de la clientèle. Un système de notation permet de préciser les points critiques
dans la matrice et même d'en suivre l'évolution (= tableau de bord figuratif).
Le kanban, système d'étiquettes permettant le suivi de production (utilisé dans le juste-à-
temps).
Le Poka yoke : système d'alerte visant à éviter (yoke) les erreurs (poka) au niveau des
opérateurs (recours à des moyens simples comme la vue et l’ouïe pour empêcher les
incidents de fonctionnement). Inventé par un ingénieur japonais nommé Shigeo Shingo
(concepteur du système SMED).
La défauthèque- but : recenser, formaliser, garder en mémoire les défauts
Les 5S- but : ordre et propreté
Pour gérer les premières étapes d'une analyse
Le diagramme KJ. Il fait partie des 7 outils de la qualité diffusés par les Japonais. À l'origine,
dénommé "diagramme des affinités" (Affinity Diagram), il est fréquemment identifié par les
initiales de son concepteur Kawakita Jiro. Très fréquemment utilisé dans l'animation des
groupes de travail, ce diagramme sert à regrouper des idées, des opinions se rattachant à
des problématiques diverses et à créer des liens entre elles afin de les rapprocher par
catégories.
Le QQOQCCP ("Five Ws" ou "5W2H" en anglais).
Les cinq pourquoi ("5 Whys" en anglais)
Analyse des forces et faiblesses. L'outil peut être simplement constitué d'un tableau
distinguant les deux catégories, en vis-à-vis par thème. L'origine de cette méthode est
attribuée à Kurt Lewin.
Analyse de la variance
Le brainstorming (remue-méninges).
Le QRQC (Quick Response, Quality Control), méthode développée au Japon puis reprise en
France et en Europe par l’équipementier automobile Valeo en 2002. D'abord utilisé dans le
milieu automobile la méthode QRQC est maintenant plus largement utilisée. Le QRQC est
une méthode visuelle de résolution de problème, au plus près du terrain, impliquant celui qui
a détecté l'anomalie. Chaque problème détecté doit être immédiatement identifié, caractérisé
et analysé sur le terrain par les personnes concernées en utilisant les pièces incriminées; une
action corrective doit être définie et mise en place sous 24 heures. L'analyse du problème doit
permettre d'identifier le ou les facteurs à l'origine de l’occurrence et de la non détection du
problème. Une fois que l'influence des facteurs sur le problème est démontrée, une analyse
cinq pourquoi doit permettre d'arriver à la cause racine qui est à l'origine du défaut. Enfin cette
cause racine doit faire l'objet d'une carte d'apprentissage ou d'une "Lesson Learned Card" en
anglais afin de capitaliser et partager cette expérience dans l'entreprise4.
La Matrice Auto-Qualité, qui fait partie de la boîte à outils de certaines méthodes de résolution
de problème, et d'implication du personnel, qui identifie le lieu d'apparition d'un défaut et son
lieu de détection.
Management de la qualité et approche par les risques
De nos jours, la gestion des risques intègre progressivement la démarche qualité : on parle maintenant
de « responsable qualité et gestion des risques » dans les structures sanitaires et médico-sociales. Le
manuel de certification HAS V2010 soulève les problématiques de la gestion des vigilances
sanitaires. Il évoque également la fonction « gestion des risques » en critère « 8.b » qui correspond à
une des 13 pratiques exigibles prioritaires à mettre en œuvre au sein des établissements de santé. La
norme ISO 9001 version 2015 inclut dans ses dernières évolutions l'approche par les risques,
devenue partie intégrante d'un système de management de la qualité.
Il existe de nombreux outils liés aux méthodes de gestion des risques et de résolution de problèmes.
Les plus connus sont : la gestion des évènements indésirables, la cartographie des risques, le
diagramme d'Ishikawa ou « 5M », le vote pondéré, le diagramme de Pareto des effets ou « règle des
80-20 % », plan d'actions correctives ou préventives, etc.).
Concepts liés au management de la qualité (au sens
large)
Les organisations applicables à la gestion de la qualité sont très nombreuses et découlent
simultanément des objectifs décrits et des moyens mis en place par le groupe qui souhaite ainsi
gérer sa qualité. Souvent, dans les entreprises, cette responsabilité est déléguée à
des ingénieurs qualité ou qualiticiens. Le rôle de ces ingénieurs est alors de construire les moyens
pratiques d'atteindre la qualité (procédures, contrôles, mesures, etc.).
Le management de la qualité a - du fait de ses buts très larges - un spectre d'application
considérable qui a tendance à recouvrir un grand nombre d'activités. Un bon moyen pour s'en
rendre compte est de balayer les chapitres de la norme ISO 9000 Version 2008 ou 2015 qui fait
figure de référence pour beaucoup d'entreprises mondiales.
Par exemple pour l'ISO 9001 aborde les thèmes suivants (à mettre à jour avec la version 2008 et
2015) :
Responsabilité de la direction : la qualité commence par l'implication de la Direction de
l'entreprise.
Système de management de la qualité : une organisation et une structure propres sont aussi
nécessaires.
: dès la décision initiale de réaliser produit ou service, la gestion de la qualité peut et doit être
mise en œuvre.
Maîtrise de la conception : l'ensemble de l'activité de conception est ensuite couverte.
Maîtrise des documents : comme il faut dire/écrire ce que l'on fait et ce que l'on va faire, la
maîtrise des documents au sens le plus large du terme est une nécessité centrale.
Maîtrise des fournisseurs : fournir des produits et des services de qualité sur toute la chaîne
d'approvisionnement participe à la qualité du produit/service final.
Maîtrise du produit fourni par le client : le client peut avoir des produits à fournir, participant
ainsi à la qualité du produit/service/final.
Identification et traçabilité : reconnaître et retrouver le produit est une nécessité dans la
gestion de la qualité.
Maîtrise des processus de réalisation ou de production permet de fournir exactement ce qui
était prévu.
Mesures et surveillances: s'assurer que le produit/service est conforme.
Maîtrise des dispositifs de mesure et surveillance (anciennement équipements de contrôle,
de mesure et d'essai : pour s'assurer que les contrôles sont fiables, il faut gérer la qualité des
outils qui interviennent dans cette activité.
État des contrôles et essais : s'assurer que l'on connaît l'état des essais permet de savoir si la
qualité est atteinte.
Maîtrise du produit non conforme : la qualité n'est que rarement atteinte à 100 % ; il faut donc
traiter les non-conformités ou les non qualité.
Actions correctives et actions préventives : à chaque incident, il convient de savoir comment
le gérer a posteriori et comment empêcher qu'il se reproduise.
Manutention, stockage... : encore une activité qui n'échappe pas à la gestion de la qualité
puisqu'elle intervient avant la mise à disposition du client/destinataire.
Enregistrements relatifs à la qualité : des traces doivent être gardées des activités de la
gestion de la qualité.
Audits qualité internes : la gestion de la qualité assure des audits pour vérifier et mesurer
l'application des procédures de la gestion de la qualité.
Formation : il faut former à la qualité aussi.
Prestations associées
Techniques statistiques : les statistiques ont une place centrale dans la gestion de la qualité
dès lors que les quantités mises en œuvre augmentent un tant soit peu.
Dans les services professionnels et les professions médicales, la gestion de la qualité est
basée sur les codes de déontologie.
La démarche qualité est déclinée dans tous les domaines industriels, avec des variantes et des
dénominations parfois dpearfotincuctliio5èrnense:mpeonutrdleesdsoymstaèimneesin. formatique : qualité des systèmes
informatiques - sûreté
Le management de la qualité :
La notion de qualité des produits
La qualité est de plus en plus une variable essentielle pour toute entreprise qui
propose des biens et/ou des services sur un marché. La qualité d'un produit couvre
sa performance, mais aussi sa disponibilité. Elle est devenue un argument
essentiel pour les entreprises parce que critère essentiel de choix pour les clients.
C'est un facteur que les premiers doivent savoir atteindre de sorte à éviter que les
seconds ne puissent la mettre en doute.
1.1.0 Définition de la qualité
Bien souvent, le terme « qualité » est interprété de manières très diverses. Dans le
langage courant, on parle de produit de première qualité, ce qui signifie que le
client est satisfait de la marchandise et des services offerts. Pour lui, la qualité est
synonyme de satisfaction. Pour l’entreprise en revanche, la qualité implique par
exemple la rapide disponibilité des produits à des coûts avantageux.
1.1.1 Signification de la qualité
Il est courant de distinguer les produits (matériels) et les services (immatériels).
Cependant, avec le développement de l'entreprise, le terme
« produit » tend à s'imposer pour désigner les uns et les autres. Cette fusion
entérinée par la normalisation internationale relative à la qualité, a ses raisons et
surtout l'avantage de la simplicité ; car de plus en plus, produits et services sont
associés dans les fournitures et prestations des entreprises.
Le produit est défini comme le résultat d'un ensemble d'activités corrélées ou
interactives qui transforme des éléments d'entrée en éléments de sortie. Cet
ensemble d'activités corrélées ou interactives de transformation est désigné par le
terme « processus ». Autrement dit donc, les produits (et services) sont « le
résultat d'un processus ».
Le terme « qualité » pouvant être ambigu, vue sa multiplicité de sens, sa définition a
été précisée au niveau de l'Organisation Internationale de Normalisation. Selon cette
dernière, la qualité est « l'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à
satisfaire des exigences ». Concrètement, la qualité existe lorsque la nature de la
prestation offerte correspond aux exigences.
La nature de la prestation d'un produit ou d'un service comprend, aussi,
l'information et le contact avec le client. Les exigences ne se limitent toutefois, pas
uniquement, aux besoins et aux attentes du consommateur individuel, mais
englobent aussi les demandes et obligations de tous (respect de l'environnement et
sécurité) et du producteur lui-même (coûts, délais).
Ces exigences, ou encore besoins, ou attentes formulées peuvent concerner un
produit, une activité ou un processus, un organisme ou une personne. Elles sont
celles des utilisateurs ou clients à savoir des particuliers, des entreprises, des
services publics ou privés, des services internes ; et sont soit exprimées par le
client, soit implicites ou potentielles.
Par ailleurs, la qualité peut se définir selon le contexte socio-économique et
culturel du milieu dans lequel l'on se trouve. Toute communauté possède des
valeurs et des us qui lui sont propres. De façon particulière, les africains sont le
plus souvent accusés d'appliquer, grossièrement, ce qui leur vient de l'extérieur. Il
ne faut, toutefois, jamais perdre de vue que ce qu'il y a ailleurs se retrouve
également chez soi, mais sous d'autres formes ou d'autres appellations ; et
qu’également, tellement de théories et de pratiques, d'origine africaine ont été
expatriées pour nous revenir sous d'autres formes que nous peinons même parfois
à reconnaître.
Ainsi, même si cela n'est pas si perceptible, les Africains faisaient du management
à l'aide de méthodes, aujourd'hui assimilable aux outils utilisés dans le
management de la qualité ; et ceci bien avant l’avènement des pratiques et des
concepts formels du management de la qualité. De tout temps, dans nos villages
ou campagnes, lorsqu'il y a un problème concernant tout le village ou un membre
du village, il y a réunion pour résoudre ce problème. Sous l'arbre à palabres,
chacun des sages ou des notables donne son point de vue et propose sa solution
pour la résolution du problème ou du sujet, objet à palabres. A l'issue de la
rencontre, une ou plusieurs propositions sont retenues, et la décision de mise en
œuvre de cette solution est prise par le chef et appliquée selon ses prescriptions.
Cette décision, prenant en compte tous les aspects environnementaux et
coutumiers, sont d'autant plus efficaces qu'efficients, mais seulement à caractère
socioculturel. Le caractère économique vient s'ajouter, évidemment, à l'échelle de
l'entreprise. Les africains, par nature, ne sont pas étrangers à certains aspects des
normes, quel qu'en soit la teneur qu'on leur donne.
Il existe donc un Système de Management de la Qualité de base dans nos sociétés
africaines, quoique traditionnelles. Mais aujourd'hui, le langage étant plus
communautaire, plus international, les entreprises africaines à l'instar de leurs
semblables des autres continents, veulent s'identifier à des référentiels de
management de la qualité, et ainsi, aller au-delà de ce management traditionnel.
Toute entreprise se revendique d'une qualité, existante ou non, selon un référentiel
universel ou interne.
Les praticiens ont transcrit la qualité en formule mathématique. Elle peut ainsi être
mesurée par l'expression :
Q=P/A
Avec Q la qualité ; P la performance ou les résultats ; et A les attentes du client
Si Q = 1, les attentes du client ont été honorées et le client est totalement satisfait. Il
s'agit là, d'une situation idéale.
1. 1.2. Les caractéristiques de la qualité
Les caractéristiques composantes de la qualité sont de nature très diverse selon le
type de « produit » proposé.
Pour un produit matériel, les caractéristiques sont dimensionnelles, physiques,
chimiques, sensorielles, etc. ; et aussi de fonctionnement (respect de performances,
de consommations). A celles-ci s'ajoutent des caractéristiques assurant le maintien
dans le temps de l'aptitude à l'emploi (fiabilité, maintenance, aptitude à la
conservation), et des caractéristiques liées à la sécurité d'emploi et l'absence de
nuisances (ou des nuisances réduites vis-à-vis des utilisateurs, des tiers et de
l'environnement).
Pour un service, par contre, les caractéristiques comprennent, selon les cas, des
aspects relationnels (accueil, dialogue), des conditions d'ambiance et de confort,
des aspects liés au temps (respect d'horaires), des dispositions propres à faciliter la
tâche de l'usager (formulaires simples, notices claires).
Ces caractéristiques concourent toutes à la satisfaction des besoins des utilisateurs.
En fait, la qualité est « dans le produit ». Elle est intrinsèque au produit (ou
service). Elle n'est pas cette chose en plus, que l'on rajoute, après la conception du
produit. Il n'y a pas dans une entreprise des gens qui font le produit et d'autres qui
font la qualité. C'est en faisant le produit, tout au long de sa conception et de sa
réalisation, que l'on fait en sorte qu'il ait toutes les caractéristiques requises, c'est-à-
dire la qualité voulue.
La qualité n'est pas la performance maximale, mais le respect de la performance
spécifiée. Ce n'est pas le « haut de gamme », comme le pensent très fréquemment
plusieurs interlocuteurs rencontrés ; et l'on ne peut comparer la qualité de
produits ou services qu'à l'intérieur d'une même gamme, correspondant à un type
de besoin et à une fourchette de prix. La qualité à obtenir est la qualité nécessaire
et suffisante répondant au besoin, dans des limites de coût données.
La qualité se perçoit également à travers différents niveaux de définitions. Elle peut
être caractérisée par :
- Le respect du cahier des charges : Le produit ou le service correspond bien à ce
qui était écrit, la publicité est non mensongère ;
- Le maintien de la conformité : Les fonctions fournies ne doivent pas se
détériorer rapidement dans le temps en utilisation normale ;
- La satisfaction implicite : Le consommateur doit trouver le bien-être recherché
par l'acquisition du produit. Ce pour lequel il se l'est procuré doit être assouvi ;
- La satisfaction économique : Le consommateur doit en avoir pour son argent ;
car en dernier recours, c'est lui qui décide des produits qui vont se vendre.
Par ailleurs, lorsqu'une caractéristique d'un produit ou d'un service ne satisfait pas
aux exigences de l'utilisation prévue, on dit qu'il y a un défaut (de conception, de
réalisation ou d'exécution) ; lorsqu'elle n'est pas conforme à la spécification, on
parle de non-conformité. Le terme anomalie, plus général, couvre tout écart ou
déviation par rapport à ce qui était attendu.
La non-qualité représente, quant à elle, globalement, l'ensemble des écarts entre la
qualité voulue et la qualité détenue, constatés sur un produit. Elle se mesure en
éléments statistiques ou économiques. Dans un sens plus large, elle est le «
contraire » de la qualité.
1.2. Les objectifs relatifs à la qualité
Les objectifs face à la qualité dépendent du bord sur lequel l'on se situe pour
analyser la qualité. Pour cela, les experts de la qualité distinguent des « partenaires
pour la qualité ». Ces partenaires sont : l'entreprise et les clients. Les objectifs de
chaque partie diffèrent donc, selon le statut de chacune d'elles.
1.3. Les objectifs relatifs à la qualité
Les objectifs face à la qualité dépendent du bord sur lequel l'on se situe pour
analyser la qualité. Pour cela, les experts de la qualité distinguent des
« partenaires pour la qualité ». Ces partenaires sont : l'entreprise et les clients. Les
objectifs de chaque partie diffèrent donc, selon le statut de chacune d'elles.
1.3.1 Les objectifs de l'entreprise
L'entreprise est un ensemble d'installations et de personnes avec des
responsabilités, des pouvoirs et des relations. Elle est un acteur économique
produisant des biens et des services pour d'autres acteurs, dans le but de dégager
des bénéfices. Ses objectifs sont liés à ses obligations envers l’extérieur (les clients
et la société) et envers elle-même. Elle a, également, des engagements qu'elle se
doit d'honorer vis-à-vis de tous les facteurs la composant.
L'entreprise doit satisfaire le client. Elle est conduite à épouser le point de vue de
celui-ci quant à la qualité. Elle doit lui procurer la qualité voulue et les éléments de
confiance en cette qualité. Aussi, envers les clients liés à elle par contrat,
l'entreprise doit respecter les clauses contractuelles en matière de qualité, de prix
et de délai. Cela constitue pour elle des objectifs « externes » à atteindre.
Les objectifs « internes », quant à eux, viennent des obligations de l'entreprise
envers son personnel et envers ses actionnaires ; ou d'une façon générale, envers
ceux qui mettent les moyens à sa disposition. Elle recherche la rentabilité, la
compétitivité, la pérennité, la progression.
L'amélioration de la qualité de ses fournitures et prestations, acquise par une
meilleure maîtrise des processus, est un facteur essentiel de rentabilité et de
compétitivité. Car, selon la « réaction en chaîne » enseignée par Deming7(*)
aux Japonais dès 1950, cette amélioration de la qualité permet, avec la réaction
des coûts de la non-qualité et des prix de revient, de « gagner des parts de marché,
grâce à une meilleure qualité et à des prix plus faibles ».
1.2.2. Les objectifs des clients
Le client est une personne ou un groupe de personnes qui reçoit, contre paiement,
un produit ou un service et qui bénéficie des avantages découlant de ce produit ou
service. Le terme « client » s'applique à l'entreprise, au consommateur, à
l'utilisateur final d'un produit, au détaillant, au bénéficiaire ou à l'acheteur.
Le client est l'acteur le plus important de l'entreprise, car il détermine de façon
significative la survie et le développement même de celle-ci.
Son objectif, en termes de qualité des produits ou des services proposés à lui par
l'entreprise est des plus délicats. Le client veut avoir, à l'avance, une probabilité
aussi élevée que possible, sinon la certitude absolue, que le produit ou service dont
il va disposer répondra à ses besoins. Il est très attentif à la qualité de ce qu'il
acquiert.
Les objectifs du client, face aux produits et aux services d'une entreprise, sont réunis
sous l'appellation « exigences du client ». Ses relations avec l'entreprise sont le plus
souvent limitées à la satisfaction de ses exigences, et donc de ses besoins ou attentes
formulés, de façon implicite et pourquoi pas, de façon imposée.
De nos jours, l'impact de la qualité s'est profondément élargi, puisqu'elle ne touche
pas seulement le produit, mais aussi les procédés de fabrication, les équipements
et les hommes, l'organisation et toutes les procédures de travail au sein de la
structure. Au-delà de la qualité du produit, il faut entrevoir tous les aspects et
facteurs concourant au produit fini. Il convient donc de se familiariser avec le
management de la qualité.
Fiabilité
La fiabilité est l'étude des défaillances des systèmes — essentiellement des produits manufacturés
(mécanique, électronique, génie civil…) —, et en particulier d'un point de vue statistique.
Un système est dit « fiable » lorsque la probabilité de remplir sa mission sur une durée donnée
correspond à celle spécifiée dans le cahier des charges.
Sommaire
Fiabilité et qualité
Fiabilité et probabilité
Fiabilité prévisionnelle
Sécurité, qualité, durabilité, résilience ou tolérance aux fautes
Fiabilité et décloisonnement des informations
Étendue des études de fiabilité
Fiabilité et sûreté de fonctionnement
Notes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Fiabilité et qualité
L’Union technique de l'électricité (UTE), sur recommandation de la Commission électrotechnique
internationale, a proposé la définition suivante :
la fiabilité deosntnlé’aeps tpitouudreunde’upnérdioisdpeodseititfemàpascdcoonmnpéleir1. une fonction requise dans des
conditions
La fiabilité est la probabilité de n'avoir aucune défaillance pendant la durée t. Comprise entre 0 et 1
(ou 0 et 100 %), elle est notée R(t) (R pour Reliability, fiabilité en anglais).
Il ne faut pas confondre la fiabilité (fonction du temps) et le contrôle de qualité (fonction statique).
Exemple :
0n teste des circuits intégrés au sortir de la chaîne de production, et on constate que
3 % d'entre eux ne fonctionnent pas correctement : on peut dire que la « qualité »
de cette chaîne (son rendement de production) est 97 % (3 % de défauts).
Une fois ces circuits insérés dans un système, on constate que leur temps moyen de
fonctionnement avant défaillance (MTTF, pour « mean-time to failure ») est de
100 000 heures. C'est une indication de leur fiabilité.
Si les pannes ne sont pas prévisibles et surviennent de façon totalement aléatoire, le nombre de
défaillances s u r u n e d u r é e d o n n é e dépend uniquement du nombre de circuits. Le taux
d e défaillance — nombre de pannes par unité de temps — est constant. La loi de fiabilité est, dans
ce cas, exponentielle. En effet, chaque défaillance diminue l'effectif, et par conséquent
la probabilité d'assister à une défaillance dans la prochaine unité de temps.
La loi de fiabilité s'écrit :
R(t) = e-λt
Le temps moyen avant défaillance se déduit de cette fonction exponentielle.
MTTF = 1/λ.
et réciproquement, λ est l'inverse du temps moyen avant défaillance.
Dans le cas d'une loi exponentielle, quelle que soit la durée de bon fonctionnement déjà accomplie,
à tout instant la probabilité de panne d'un circuit entre l'instant t et l'instant (t + dt) reste
constante, et égale à dt/MTTF (propriété essentielle de la distribution exponentielle).
MTTF = 1/λ.
et réciproquement, λ est l'inverse du temps moyen avant défaillance.
On constate que, quel que soit le MTTF :
pour t = 0, la fiabilité vaut toujours 1 : aucun système n'est défaillant à la mise en service ;
pour t tendant vers l'infini, la fiabilité tend vers 0 : les systèmes ont une durée de vie
limitée.
Remarque
La baisse de la valeur de la fiabilité avec le temps ne doit pas être confondue avec un
phénomène d'usure. Il s'agit simplement du fait que tout système finit par avoir une
défaillance.
Fiabilité et probabilité
Les prédictions de fiabilité ont nécessairement un caractère probabiliste, car elles nécessitent la
connaissance du taux de panne de chaque composant. Ces taux de panne étant obtenus sur des
échantillons forcément limités en taille, leur valeur est gouvernée par les lois de la statistique
(intervalles de confiance notamment). La théorie mathématique de la fiabilité consiste donc en une
application particulière de la théorie des probabilités aux problèmes de durée de fonctionnement
sans incidents.
L'approximation la plus courante, surtout en électronique, consiste à supposer la
distribution exponentielle des pannes des composants ; en particulier, cela permet
d'additionner les taux de panne pour les sous-ensembles non-redondants. La fiabilité et la
disponibilité des groupements redondants de sous-ensembles non-redondants peuvent
ensuite être calculées à l'aide des processus de Markov. La méthode de prévision de la
fiabilité des systèmes électroniques nommée FIDES en est l'exemple concret.
Nota
Dans la pratique, la distribution des taux de pannes s'éloigne souvent de l'exponentielle :
c'est le cas, pour certains équipements, en début de vie (rodage) et en la fin de vie (usure). La
loi exponentielle n'est en général pertinente que pour l'électronique, mais elle est souvent
utilisée dans d'autres domaines par simplification.
Fiabilité prévisionnelle
La fiabilité prévisionnelle permet d'estimer la fiabilité a priori d'un composant, d'un équipement,
d'un système. Pour cela, on assimile le comportement de chaque constituant élémentaire à des
modèles de probabilité mathématiques et de vieillissement physique. Le retour d'expérience et la
réalisation d'essais fondent la construction de ces modèles du comportement du point de vue de la
fiabilité.
Dans le cas de l'électronique, il existe plusieurs recueils de modèles de prédiction pour les
composants élémentaires que sont les résistances, condensateurs, circuits intégrés, etc. Les
référentiels de prévision de fiabilité électronique les plus répandus sont :
la MIL-HDBK-217F : norme militaire américaine, conçue pour estimer la fiabilité
des équipements ;
le RDF2000 : recueil de fiabilité construit à partir du retour sur expérience de
France Telecom ; ce recueil a été transformé en une norme dénommée UTE C 80-
810 ;
FIDES : guide de fiabilité prévisionnelle construit sur la base des recueils précédemment
cités à partir du retour sur expérience d'un consortium d'industriels français ; ce recueil a été
transformé en une norme dénommée UTE C 80-811.
Les différents paramètres influençant la fiabilité d'un composant sont dénommés facteurs et
représentés par la lettre grecque pi ; on citera par exemple le facteur qualité : Πq.
Pceorutarinlessccoonmstpitousaannttssénléomneénlteacitrreosn(ivqius,evsa, nilneesx,isjoteinatsu,sesticd.)e.sOrnecduisetiilnsgpueerpmaertetaxnemt lp'éleva:luation de
le recueil OREDA (Offshore Reliability Data) : recueil de fiabilité construit à partir du
retour sur expérience des sociétés qui exploitent des plates-formes extracôtières ; les
données concernent des matériels industriels, principalement électromécaniques, liés à
l'extraction du pétrole : compresseurs, échangeurs, groupes électrogènes, vannes diverses,
bouilleurs, pompes, évaporateurs, etc.
le recueil EIREDA (European industry reliability data bank) : recueil de fiabilité
construit à partir du retour sur expérience des sociétés européennes, principalement du
secteur de la chimie, concernant des matériels électromécaniques consommant de
l'énergie électrique : ventilateurs, évaporateurs, échangeurs, pompes, compresseurs ;
le recueil NPRD-95 (Non electronic Parts Reliability Data) : recueil de fiabilité construit à
partir du retour sur expérience de grands organismes américains tels que la NASA et la
Marine américaine ; les données concernent les composants mécaniques et électromécaniques
employés dans des équipements principalement militaires.
Les résultats des calculs obtenus par l'intermédiaire de ces recueils, permettent d'estimer le taux de
défaillances de systèmes électroniques, ou autres, données de base essentielles pour les analyses de
SdF (arbres de défaillances, blocs diagrammes de fiabilité, AMDEC, etc).
En France, la sûreté de fonctionnement a connu son essor sous l'impulsion de
Jean-Claude Ligeron, notamment dans le domaine de la fiabilité mécanique.
Sécurité, qualité, durabilité, résilience ou tolérance aux fautes
Les questions de sécurité sont relatives à la prévention des accidents graves : coût en vies
humaines, dommages corporels, dommages matériels importants.
Les études de fiabilité ne se limitent pas aux questions de sécurité mais comprennent aussi les
études de qualité : de nombreux produits peuvent accomplir la même fonction mais certains le font
mieux que d’autres, ils procurent davantage de satisfaction à leurs usagers, ils sont de meilleure
qualité. Prévoir le degré de satisfaction procuré par un produit fait partie des études de fiabilité.
La durabilité est à la fois une question de sécurité et de qualité. Il faut garantir la sécurité de façon
durable, mais on ne peut pas attendre d’un produit qu’il fonctionne éternellement, et on
est d’autant plus satisfait qu’il dure plus longtemps.
Souvent on ne peut imposer au dispositif de fonctionner toujours sans défaillances mais on exige
seulement que les dysfonctionnements probables ne causent que des dommages modérés. Cette
résilience ou tolérance aux fautes (fonctionnement en mode dégradé) est un des aspects de
la fiabilité.
Fiabilité et décloisonnement des informations
Dans de nombreux cas d’accidents graves, certaines personnes savaient qu’il y avait un problème.
Soit-elles n’ont pas été écoutées, soit elles n’ont même pas cherché à se faire écouter parce qu’elles
savaient qu’elles ne seraient pas prises au sérieux. En général, pour les systèmes complexes,
personne n’est capable de prouver de façon infaillible qu’il n’y aura pas de défaillances. Les
conclusions rendues ont un caractère provisoire : « Compte tenu des informations dont nous
disposons, voilà tout ce que nous pouvons dire. » Toute nouvelle source d’informations doit être
prise en compte parce qu’elle est de nature à remettre en question les conclusions précédemment
retenues.
Du plus humble des employés au plus éminent des savants, tous peuvent avoir leur mot à dire sur
les études de fiabilité. Le décloisonnement (ouvrir portes et fenêtres) des informations accroît la
fiabilité.
Étendue des études de fiabilité
Toutes les activités humaines sont orientées par des intentions. Pour n’importe quelle activité on
peut se poser le problème des moyens mis en œuvre en vue de la fiabilité : les moyens sont-ils
suffisants pour atteindre les fins visées ? Le domaine potentiel des études de fiabilité comprend
donc toutes les activités humaines : tous les produits et tous les services. De plus, l'électronique est
présente dans toutes les activités humaines. Il devient donc important que les composants entrant
dans la composition de nos nouveaux outils de sécurisation soient fiables. La notion de physique de
la défaillance permet d'obtenir des informations sur les différents modes de défaillance des
systèmes électroniques.
Le nombre de composants électroniques étant très important et les technologies étant très diverses,
il devient utile d'avoir une base d'information sur leur comportement dans un environnement
donné (température, humidité, vibrations, radiations…). Les retours d'expérience sont aussi utiles à
l'analyse de la fiabilité d'un système, bien que souvent il est difficile de mutualiser les informations
qui sont, pour la plupart, confidentielles. Il faut alors passer par l'utilisation d'une base de données
qui permet de faire la concaténation des informations.
Fiabilité et sûreté de fonctionnement
La fiabilité est une composante essentielle de la sûreté de fonctionnement. La fiabilité participe à la
disponibilité d'un équipement. Afin d'envisager une étude de sûreté de fonctionnement exhaustive,
il sera nécessaire de réaliser des études complémentaires dans les domaines de la maintenabilité,
de la sécurité et des calculs probabilistes de la disponibilité.
Fiabilité du produit
Les tests de fiabilité du produit peuvent aider à prévoir le comportement futur pendant le cycle de
vie complet du produit, du composant ou du matériau testé. En combinaison avec la mesure des
paramètres pertinents et l'utilisation de méthodes analytiques appropriées, il est également
possible d'identifier les modes de défaillance.
Les tests environnementaux simulent différentes combinaisons de température, d'humidité et
de pression atmosphérique. Il comprend des tests de température, des tests de température et
d'humidité, des tests de cyclage / choc thermique et des tests d'altitude (basse pression
atmosphérique).
Les tests environnementaux extérieurs et industriels simulent différentes conditions de contact
avec le sable, la poussière, la pluie, l'eau, des produits chimiques, l'exposition au rayonnement
solaire et ultraviolet et la corrosion potentielle par des liquides ou des gaz.
Dans les cas où les tests de fiabilité environnementale conduisent à une dégradation ou à une
défaillance inacceptable, l'identification de la cause fondamentale peut permettre des
modifications de conception ou des matériaux permettant d'atteindre la durée de vie ou les
performances souhaitées.
Simulation environnementale *
Température haute / basse (-100 ° C à 300 ° C)
Température et humidité (0 ° C à 100 ° C) (<< 5% HR à 100% HR)
Cycle de température de puissance (PTC) (taux de changement>
10 min) Cycle thermique (-70 ° C à 150 ° C)
Choc thermique (froid -65 ° C et 0 ° C; chaud 60 ° C et 200 ° C)
Essai sous contrainte fortement accélérée (HAST) / essai de corrosion (entre 105 ° C et 143 ° C;
entre 75 et 100% HR)
Simulation solaire / UV (solaire jusqu'à 1120 W / m2; test UV UV-A
ou UV-B) Exposition aux gaz corrosifs
Test de protection contre la pénétration (protection contre la pénétration d'eau et de
poussière) Test de brouillard salin / brouillard salin
Irradiation UV-C
Essais d'impact
* Des tests in situ optionnels sont également disponibles.: Détection d'événement (faible
résistance), enregistrement en temps réel de la sortie courant / tension / résistance / lumen
(I / V / L / R en fonction du temps), etc.
Conception de plans de test de fiabilité
Les tests de fiabilité et la vérification de votre produit ne sont utiles que s'ils sont basés sur une
bonne analyse des données sur la durée de vie. La corrélation entre un test de fiabilité accéléré et
la durée de vie réelle du produit est très importante. Avant de concevoir un plan de test de
fiabilité, il est important (et nécessaire) de répondre aux questions suivantes :
Quels types de tests sont pertinents pour mon
produit ? Combien de temps dois-je tester ?
Quel niveau de contrainte doit être utilisé pendant le test de fiabilité
lui-même ? Quels sont les critères de réussite / d’échec ?
Les données obtenues pendant (et après) le test de fiabilité peuvent être transférées dans divers
progiciels pour analyse et interprétation ultérieure. Les résultats des tests peuvent être extrapolés
dans la durée de vie restante prévue du produit.
Si vous avez besoin d'une analyse statistique rapide, ou du développement d'un programme de test
de fiabilité complet ou quelque chose entre les deux, alors nous pouvons vous aider. Notre
équipement de laboratoire, notre personnel et nos conseils pour la conception de plans de test
peuvent être entièrement personnalisés pour répondre à vos besoins spécifiques.
Test de vie fortement accéléré (HALT)
HALT est une méthode de test de fiabilité de produit accélérée axée sur la recherche de faiblesses de
conception ou de composants dans les produits. Il est utile de raccourcir le processus de
développement du produit et les défaillances peuvent être évitées à l'avance, avant qu'elles ne
deviennent des problèmes coûteux sur le terrain. Avec HALT, un produit est soumis à une série de
contraintes excessives pour accélérer la fatigue des pièces, c’est-à-dire que les échantillons sont
testés en dehors des spécifications de fonctionnement normales. C'est un test au point d'échec.
Tests environnementaux multiples de stress excessif (MEOST)
MEOST est utilisé pour prouver la robustesse de votre produit avant sa mise sur le marché. C'est
une méthode d'essai qui met le produit en tension autant que possible au-delà des spécifications de
conception, mais dans les limites destructives connues (définies avec un essai HALT). Une
combinaison de contraintes est appliquée pour créer des interactions pouvant entraîner des
pannes de produit. MEOST utilise les contraintes environnementales en combinaison avec des
paramètres d'entrée et de sortie électriques dynamiques (tension d'entrée, fréquence, creux de
secteur, courant de sortie / charge).
Test de compatibilité
Dégradation de surface (décoloration, changement de
texture, etc.) Compatibilité chimique
Essais d'exposition au gaz
Utilisations idéales
Simulation environnementale pour température, humidité, UV,
corrosion Détecte les faiblesses de la conception ou des
composants des produits Prouve la robustesse de votre produit
avant sa mise sur le marché
Nos points forts
Large gamme dimensionnelle pouvant être
abordée Opérationnel et non opérationnel
Infrastructure très flexible (eau de refroidissement, alimentation électrique jusqu'à
125A, etc.) Tests prédictifs du comportement futur des matériaux, des composants et
des produits complets
Les défaillances peuvent être étudiées de manière approfondie via l'expertise d'analyse
des matériaux d'EAG
Les experts en laboratoires de fiabilité d'EAG conseillent les clients sur l'exécution du test
environnemental approprié
Limites
Des délais plus longs pour que les tests soient effectués correctement (le facteur
d'accélération a ses limites)
D'autres analyses d'échantillons ayant échoué peuvent nécessiter une approche analytique
complexe
Spécifications techniques
Simulation environnementale
Températures : entre -100 ° C et 300 ° C
Humidité : entre << 5% HR et 100% HR (selon la température)
Gaz typiques utilisés pour les tests d’exposition : H2S, SO2, Je n'ai pas2, Cl2, NH3 (ou des
combinaisons) Produits chimiques typiques utilisés pour les tests de compatibilité : agents de
nettoyage, agents de désinfection, pesticides.
VISITE DE MINISTRES (FRANCE/ALLEMAGNE)
A L'USINE TELEMECANIQUE DU BROC (AM)
Le premier atelier flexible français entièrement en temps réel tourne depuis prés d'un' an à Bouthéon. Renault
Véhicules Industriels y effectue des usinages sur des machines-outils desservies par des chariots automoteurs,
l'ensemble étant piloté en temps réel par un système informatique. Cette flexibilité des fabrications, aujourd'hui
si recherchée, intéresse aussi d'autres opérations industrielles comme le test et le contrôle d'ensembles
électroniques ; c'est ce que vient de réaliser Télémécanique pour le montage final de ses automates
lprogrammables dans son ur.fne du Broc prés de Nice.-Temps» Réel a pu visiter cette réalisation pilote
1 première en productique... : une
; .... ·· · -
Sur la zone industrielle de Carros
Le-Broc à quinze kilomètres de
Nice, une usine automatisée de 4
000 m2• Sept personnes seulement y
1
sont affectées au montage, au test, et
à l'emballage-expédition des
automates programmables TSX
Télémécanique. Tous les sous
ensembles mécaniques et
électroniques de cette gamme
modulaire transitent par l'usine, en
fait le premier magasin flexible
automatisé intégrant des fonctions
élaborées de test et de déverminage
des circuits. Pour assurer la mise en
place des différents modèles
d'automates dans une batterie de 48
enceintes climatiques gérées par ordinateur : deux chariots filoguidés automoteurs. Ils desservent également en
amont un transstockeur et, en aval, les 33 cellules d'un magasin de distribution expédition et pour piloter en
temps réel l'ensemble des opérations : un Solar 16/40 associé à un PDP Il /23, à des microcalculateurs et à des
automates.
Une flexibilité à trois niveaux qui tient compte de chaque type d'automates, optimise la charge des cellules de
test qui tournent 24 heures sur 24, assure enfin des expéditions selon une procédure d'ordonnancement.
Cette installation pilote a demandé deux ans d'études au Centre de recherches et de développement installé à
Sophia-Antipolis au siège de la division «Constituants d'automatismes», l'une des quatre branches de
Télémécanique, dirigée par Albert Maignan. Ce dernier indique la raison d'être d'un tel investissement. « Notre
politique reste orientée produits, même pour la fourniture de systèmes très élaborés comme les automates. Cela
implique un contrôle de qualité à tous les stades, jusqu'au montage et au test final : ainsi considéré comme une
simple boîte noire, l'automate doit tourner dès qu'on le connecte au processus industriel quel que soit
l'environnement ». D'où l'importance de tester ces matériels à 100 % selon une procédure automatique
informatisée qui requiert un fonctionnement en étuve pendant trois jours, avec des chocs thermiques de 0°C À 60
°C, assortis à des microcoupures et de surtensions cycliques. Appelée unité automatisée d'intégration, l'usine du
Broc est spécialement aménagée sur un site séparé, à quatre kilomètres de celle de Carros où sont produites les
cartes électroniques pour les automates et celles destinées à l'usine voisine de Grasse spécialisée dans les
variateurs électroniques de vitesse.
Jean-Claude Silly, un automaticien de 40 ans, est le père de cette usine de demain qu'il dirige aujourd'hui
avec une légitime fierté. Elle est agencée en deux zones, l'une pour le test autour d'une batterie d'enceintes
climatiques, l'autre est un magasin d'emballage-distribution automatisé, toutes deux desservies par un
transstockeur de 600 casiers installés par Demag, ce magasin vertical de 30 mètres de longueur sur 11 mètres de
hauteur stocke les cartes électroniques et les coffrets mécaniques livrés à l'usine après un premier contrôle
qualité effectué par prélèvement.
Transitent par ce magasin tous les constituants de la gamme TSX - trois modèles TSX 60-80 et 90 - leur nouvelle
console commune PRU 03 ainsi que les blocs modulaires d'entrées sorties TSI. Pour gérer les mouvements des
pièces : une console de télé-écriture connectée à l'ordinateur de l'usine de Carros, un IBM 4334, lui-même relié
au système central de gestion d'Evreux.
En sortie du magasin rotatif qui sert de relais au transstockeur, un seul opérateur effectue l'assemblage
montage par simple jeu de mécano qui demande environ une dizaine de minutes par automates et
actuellement une heure et demie pour une console, précise Jean-Claude Silly. . Nous effectuons
immédiatement un test préalable de deux minutes à l'aide d'un automate annexe pour vérifier la conformité du
montage et déceler toute défaillance éventuel le d'une carte ou d'un connecteur». Par télé-écriture, l'opérateur
indique alors à l'ordinateur le type d'automate bridé sur la palette de test. L'atelier flexible entre en service : le
chariot filoguidé quitte son aire de repos d'attente - ou son poste de rechargement automatique des batteries s'il
s'y trouve -, vient se placer sous la palette la soulève avec son mât télescopique et se dirige automatiquement
• S1 tu veux des résultats toute la VIe,
développe des hommes •
TZU (7éme siècle avant JC}
lll CIIDIII· vente aussi bien des produits que soi
même. De plus j'ai eu la chance de m'occuper
SES CONNAISSANCES IIICII et Ill d'un projet au niveau du Groupe et que j'ai
mené jusqu'à son terme (voir en pages inté
c1■16te1c11 rieures).
Après ce projet, il était très difficile de trouver
Après des études normales et l'obtention 61HC611 Cl· un intérêt à un travail routinier; j'ai donc quitté
cette entreprise pour travailler dans des cabi
d'un Brevet d'Enseignement Industriel, Hlln lll'llllt· nets conseils (cela à duré 4 ans). Ne trouvant
( l'ancêtre du BAC Pro}, en Radio pas, auprès de ces sociétés, le sérieux que
Electricité, et, comme la plupart des blld ù ■1116· j'attendais pour ce genre de travail, j'ai créé ma
propre société de Conseils en Entreprise, axée
jeunes de cette époque, ne pouvant 1rer d111 une sur le conseil, le recrutement et la formation.
payer des études supérieures, j'ai éffec
611111 dl dl· SES DOMAINES DE
tué mon service COMPETENCES
militaire (Armée rectlOI d'Une
de l'Air, Algérie).
Puis, je suis en IDCl6tt lndas
tré dans la vie trlllll 11 dl Le « MANAGER », dans tous les secteurs d'activi
professionnelle à 1enlce1. •••r
la DTCAN ( Di- tés est responsable de son PERSONNEL
rection Tech- 11n1c111r • (Recrutement, Carrière, Rémunération, Pro
181 111111111
nique des motion, Formation, Discipline ), de ses
Constructions et MovENs ( Définition des besoins, Cahier des
Armes Navales) et II rt1ss1te. charges, Achats, Entretien, Maintenance ),
où je suis resté 5 11 ll'llllt 1111
ans. Etant rému de la PRooucr10N ( Etudes préalables, Mé
Jv.N-CLAJJDE S/LL y thodes, Opérations de production, respect
néré, j'ai repris 1 1 r t lc 1 l l 6 r e de la Qualité et des Délais), de ses RESULnus
des études par
( Prévisions à long, moyen et court terme,
l'intermédiaire de cours du soir et par •••••ollarg1 Comptabilité analytique, Contrôle de g�
correspondance d' Ingénieur Electroni les IIIICII fion stratégique, Résultat brut d'exploita
cien ( déjà le temps partagé ). A partir de
tion ), de !'IMAGE de l'entreprise ( Relations
l'obtention de mon diplôme j'ai pu entré à t1cllnl11111 et externes avec les pouvoirs publics et les
La Télémécanique Electrique où, pendant 01tr111011111 élus locaux, Relations internes avec les
16 ans, j'ai exercé des responsabilités en
syndicats, problèmes d'environnement).
Qualité, Techniques, Projets, d'Usines de d11 116ndo11 Le Manager doti aussi être le leader naturel de
Production..... Cette expérience très riche 1red1ctllea.
en apports de toutes sortes m'a permise, son équipe, il doit être reconnu par ses colla
borateurs et doit aussi reconnanre ceux-ci. Il
entre autre, d'abor- doit raisonner en terme
der les domaines de SOMMAIRE
de QUALITÉ RÉFÉRENTIELLE
management, so- 1 INDUSTRIELLE :
ciaux, de communi- Ses connaissances, ses compétences
« Ensemble de moyens
cation, de résolution ses réalisations 2 permettant une remise
de problème, de en cause permanente
prise de décision, de IF -01VP - 819JS -01Cl1996
La�81 de te■J.\ ••atre œ■,sàsaroir lffllr :
* Ili ti,mps stratégique - *le ttmps orgaliutiouuPil
* le t�mps opératim11�- * lA,ttmps oolturel
SES REALISATTONS
Une première en productique : un atelier (voir «Temps Réel» du 21/03/1982).
flexible Français mis en service en 1982
Après Renault, La Télémécanique Elec
---, 1
trique. Le pére de LIS r•s••·••llles
cette usine, un auto •••■tr••rlse dol
maticien de 40 ans VIII1anter à r1s-
JC SILLY........ 11r1t ••• •• •rtar
■11ce 1111 a
Il s'agit de la réalisa 1·t111cauo1 ■·ast
tion la plus impor • ••••• var•allle
1 tante. Malgré tout, il IIRldlllllSIDR·
ne faut pas oublier 11111. SI 11111
qu'en 1970 c'est qu•a■c■n• ••••
également JC rla■c•. Nt-eH•
SILLY qui a définit ... . ...1116111, •• •,.••
les tests de déver ven,.Ja,m,.ais•••
minage de tous sys 6té N 181 •ffl
témes électroniques Cllll La q11st11n
cellb'al• est IIU
de la Téléméca tlt lie savoir si ••
rédacuea 111 11n
nique Electrique..... cert1t11111 est 11111
IISSI lntéras-
EXlrait de «Sciences et Techniques» 1983 sa■ta ••• ce
IL ÉTAIT UNE FOIS LES ROBOTS••••• 11'11111 CIiié à
Les «robots» utili tallée sous le chariot. ■•nr•• ••me.
sés ici sont des cha Ces chariots ont une
riots filoguidés, vitesse au sol qui at JP CIIIPBW.
c'est-à-dire qu'ils teint, sans risques, 1
sont guidés par des m/s. Lorsqu'ils n'ont
fréquences émises pas de travail affecté,
par des fils élec les chariots vont se re
triques enterrés charger en courant
dans le sol, et reçues eux-mêmes, sans in
par une antenne ins- terventions humaines.
••••• ET LE MANAGEMENT••••
Le management qui convient le mieux au dans ses activités». Les rôles sont :
système organisationnel d'aujourd'hui est Les ressources humaines, matériel/es,
le management par projet. Mais ne fait financières et informationnel/es. Les
pas qui veut du management par projet... fonctions : Planifier - Organiser -
Sa définition peut se résumer à ceci : Contrôler. Les qualités : Aptitude à
« Processus par lesquels, ceux qui analyser, sens de /'initiative. Et surtout
ont la responsabilité formelle de tout l'objectif est : RÉALISER LA MEILLEURE PER
ou partie de l'organisation essayent
de la diriger ou, du moins, de la guider FORMANCE o'éQUILIBRE ENTRE LA TECHNIQUE,
LE COÛT ET DE DÉLAI (DYNAMIQUE QUALITÉ).