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Le livre que vous tenez entre vos mains est le fruit d’un très grand arbre aux multiples branches et aux racines profondes !
Vous y retrouverez un florilège des paroles des centaines de femmes de 17 à 97 ans ayant participé entre 2009 et 2013 à notre projet d’art en communauté intitulé NOUS, les femmes qu’on ne sait pas voir!
Voici la petite histoire d'un grand projet de réflexion par l’art sur le vieillissement.

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Published by La Marie Debout, 2020-06-27 13:58:13

Petit livre d'une grande conversation sur l'âge

Le livre que vous tenez entre vos mains est le fruit d’un très grand arbre aux multiples branches et aux racines profondes !
Vous y retrouverez un florilège des paroles des centaines de femmes de 17 à 97 ans ayant participé entre 2009 et 2013 à notre projet d’art en communauté intitulé NOUS, les femmes qu’on ne sait pas voir!
Voici la petite histoire d'un grand projet de réflexion par l’art sur le vieillissement.

Keywords: Art communautaire,Centres de femmes du Québec,Art en communauté,Mystique de l'âge,Vieillissement,Conversation sur l'âge

J’ai 80 ans depuis le 10 mars 2012. Vieillir, c’est
avancer d’une journée à la fois. C’est continuer
d’avancer, c’est se familiariser avec la vie et avec
la mort. C’est aussi continuer d’apprendre à aimer,
toujours plus, toujours mieux. Je pense très souvent
à la mort… c’est mystérieux ! C’est intéressant de
voir pousser la jeunesse. J’apprends beaucoup
avec la grève des étudiants contre la hausse de la
scolarité.

Jeanne-d’Arc, Alma

151

comme je suis

Je suis rendue à un âge où j’ai presque fini ma vie, ma
vie mortelle. Mais en moi, je veux continuer à vivre,
à faire ce que je veux faire et ce que j’aime. Je vais
avoir 80 bientôt, je sais que je n’ai pas 20 ans. Mais
faut pas me mettre au rancart ! Je sais que je peux
donner quelque chose quand même. Même si c’est
petit, je suis capable de le faire. Je suis passée par un
moment d’agressivité, ça me frustrait. Je me suis dit :
« je ne veux pas vieillir et être une dame frustrée , je
vais avoir plus de rides que j’ai ! » Je trouve que j’ai
encore quelque chose à faire. Je pense que c’est la
force en soi, il faut la donner, il faut le faire et moi,
c’est ça que je veux faire. J’ai demandé au bon Dieu :
« laissez-moi vivre jusqu’à 100 ans ! » Pourquoi pas ? !
On a des sœurs qui ont 100 ans, avec l’ordinateur et
tout ça. Une de nos sœurs, elle disait : « il faut que
je prenne soin de mes vieilles ». Ses vieilles avaient
104 et elle, 80 ! Elle avait oublié son âge. Je tiens à
100 ans ! Vieillir en beauté. Je veux vieillir comme je
suis, en aimant et en servant.

Cecilia Birne, Montréal

152

Actuellement, où je suis rendue dans ma vie, je trouve
que c’est la plus belle étape. Parce que depuis qu’on
est haute de même c’est : « fais pas ci, fais pas ça ! Dis
pas ci, dis pas ça ! » Quand ça fait X temps que ça se
continue, à un moment donné quand ça arrête, tu
te sens bien ! Récemment j’étais au centre d’achats,
quelqu’un qui avait connu mon mari, je l’entends dire :
« eille, c’est la femme ''de…'' ». Quand je suis revenue
chez nous, j’ai dit : « est-ce que je pourrais être moi-
même ? » Quand est-ce que je vais être moi-même ?
Je suis pas la fille « de », je suis pas la femme « de »,
je suis pas la sœur « de ». Je suis « moi ». Et moi, qui
je suis en réalité ?

Marguerite Rodrigue, Rivière-du-Loup

153

vieillir,
c’est

grandir

J’ai 78 ans. Dans ma tête, je n’ai pas d’âge.
Je suis mon cœur et je rends grâce pour le
présent de chaque jour !

Paulette , Brossard

154

Vieillir, c’est grandir, apprendre encore et toujours
avec fraîcheur et innocence, spontanéité et grande
curiosité, jusqu’à son dernier soupir. Il n’est pas
possible de séparer le « vieillissement » de la vie
d’une personne. Ce sont les épreuves ou les côtés
sombres qui nous aident à grandir et à tenir debout.
Ils font ce que nous sommes et ils sont aussi ce que
nous en faisons.

Anonyme, 76 ans

155

J’ai 76 ans. Ma vie a toujours été pleine

de tourbillons. J’ai besoin de vie autour de moi.
Ma famille, mes amis, c’est sacré pour moi. J’aime
connaître des personnes nouvelles, dialoguer avec
elles. Ça m’apprend beaucoup et m’aide à vivre
heureuse et vivante.

Anonyme, Chambly

156

Trois-quarts de siècle et plus ! Je le réalise à peine.
Il me semble que la vie va trop vite. J’ai encore tant
de projets qui roulent dans ma tête. Je me sens
vieille à l’extérieur, mais je me sens toujours encore
si jeune dans mon cœur. Ma passion a toujours été
d’aller à la découverte de la richesse d’être des
gens rencontrés sur ma route. Mon cœur d’écoute
s’habille d’émerveillement, de tendresse, de c­ om-
passion souvent quand la confiance s’installe et
que l’amitié se déclenche. Il y a autant de merveilles
chez autrui que dans la nature.

Jacqueline Guité, 76 ans, Montréal

vivante

157

Je n’ai jamais pensé à ce rôle de grand-mère
quand j’avais 50 ans. Mais les petits sont là :
7 ans, 5 ans, 3 ans. Puis c’est vrai que ça m’a
donné un regain. C’est vrai qu’on est très utile !
Pas juste utile pour plier le linge ! C’est dans
l’échange ; l’échange avec les petits. Mais j’avoue
que si je n’avais pas un groupe de femmes
comme ici… ! Je me sens plus équilibrée. Tu sais,
je ne suis pas juste la grand-mère, je suis encore
une femme. Même si je suis en vieillissement, je
suis une femme, je suis une grand-mère, je suis…
On dirait que je suis plus, parce qu’il y a tout ça
autour de moi.

Françoise Gervais, Montréal

158

J’ai 63 ans. J’arrive depuis plusieurs années à
cette recherche de l’essentiel, guérir de tous les
maux de l’enfance et de l’adolescence, de tout
ça. Je veux guérir avant de mourir, pour mieux
mourir, parce que je veux vivre ma mort. Je ne
veux pas qu’elle arrive en dormant. Alors ce
contact-là avec l’authenticité, le noyau le plus
intime que je peux avoir, je tente de le retrouver
et de le partager avec mes deux filles. Elles ont 35
ans aujourd’hui et elles ont des enfants. Je veux
être un modèle pour mes petits-enfants, c’est
quoi être « une dame ». Ils me le disent : « grand-
maman, t’es vieille ». Je dis : « j’ai plus d’âge que
toi c’est sûr, mais c’est extraordinaire tout ce
qu’on peut faire ensemble». On fait beaucoup
de choses ensemble. Et travailler l’essentiel
avec mes filles, donc se réconcilier avec une
bonne partie de nos vies antérieures, dégager
ces plaques tectoniques pour aller chercher en
dessous l’énergie incroyable qu’il peut y avoir.
C’est l’énergie psychique bien souvent qui est
comme un baume sur tous nos maux de dos, nos
maux de hanche ! Mettons que ça aide beaucoup
à pouvoir vivre ça.

Lise Gratton, Montréal

159

Je viens du Rwanda. Dans

ma société, ce n’était pas la femme la plus mince,
la plus jeune qui était mon idéal. Ce n’était ni ma
mère, ni mes tantes, ni les femmes autour de moi.
C’était ma grand-maman ! Je n’ai jamais pensé à
elle en termes de rides. J’ai pensé à elle en termes
« d’être ». Je ne me souviens même pas si elle en
avait des rides, ma grand-mère ! Cette énergie
magnifique, enveloppante et bienfaisante que je
sentais avec elle ! Vieillir, pour moi, c’était ça ! Le fait
qu’elle ne se plaignait jamais et pourtant, autour de
moi, il se passait réellement des choses pas drôles.
Un jour, elle m'a dit : « tu dois te choisir, te nourrir
à ta propre source ou à la source de la Terre ou du
dieu ou de la déesse que tu veux. Mais tu ne peux
pas prétendre aimer les autres si tu ne t’aimes
pas d’abord. Et regarde pourquoi tout le monde
autour souffre. Ils prétendent tous aimer quelqu’un
d’autre, mais eux, ils ne s’aiment pas ! Ils jouent la
comédie. C’est parce qu’ils ne se sont pas nourris
à leur propre source ! Et ils essaient de donner, en
prenant des autres. Ils font des choses pour qu’on
les remercie et quand on ne les remercie pas, ils
chialent parce qu’ils ne savent pas que c’est ELLES
ou EUX leur propre source. On ne peut pas donner
ce qu’on ne possède pas… » Ses paroles viennent

160

de monter. Quand j’étais enfant, elle m’avait dit
vraiment ça : « si tu comptes sur ta mère, sur ton
père, sur moi, ne t’étonne pas un jour d’être déçue !
On n’est pas ta source. Tu es ta propre source. Et
plus tu te nourris à cette source-là, finalement, tu
n’as plus besoin que les autres se comportent bien
ou d’une façon en particulier pour que tu te sentes
bien. » Je viens du Rwanda. Et si vous voulez savoir
si j’ai vu de quoi est réellement capable de laid l’être
humain, je l’ai vu ! Mais aujourd’hui, je sais qu’aussi
laid que peut faire ou se comporter l’être humain,
j’ai été si heureuse d’avoir vécu dans cette énergie-
là de ma grand-mère. Cette femme-là, elle m’habite.
Être ma grand-mère, c’est réellement être qui
on est et ce n’est pas important ce que les autres
pensent de moi. Le gros problème, c’est que des
fois, j’ai envie de savoir ce que les autres pensent de
moi ! Et tout d’un coup, je sens que je sors de cette
grand-mère là ! Et ça confirme ce qu’elle m'a dit. Je
veux être quelque chose pour quelqu’un d’autre. Et
tout de suite, c’est la guerre. Je viens d’avoir 39 ans
et c’est seulement là que je me rends compte qu’elle
a été si importante. Moi, d’où je viens, si on te traite
de vieilles, ça veut dire qu’on te respecte.

Françoise Nsengiyumva, Laval

161

Dans différentes étapes de vie et quand on vieillit,
on a un peu l’impression qu’on était comme
quelqu’un d’autre dans un autre temps. C’était le
temps des enfants, le temps du travail. On se donne
à 110% à toutes ces étapes-là, puis quand on arrive
à une autre étape, qui est celle du retrait de ces
événements-là, on dirait qu’on est portée à être
transposée dans la vieillesse. Alors que finalement,
on a toujours été cette même personne-là, avec ce
qu’on pense et ce qu’on ressent. Puis parce qu’on
arrive à la vieillesse, on voudrait nous faire oublier
qu’on a été ça ? ! Qu’on est devenue casée « une
personne âgée » ? ! Là, il faudrait penser autrement,
agir autrement, alors que ce n’est pas vrai.

On est toujours la mÊme personne,
avec les mÊmes folies !

Puis parce que tu as quelques cheveux gris, faudrait
pas que tu dises ça ? ! Elle a le droit elle, est jeune !
Elle a le droit de faire des gaffes. Moi, parce que je
suis une grand-maman, une personne âgée, c’est
déplacé si je fais un peu ce qu’elle fait ? ! Mais j’ai
toujours envie de le faire ! Pourquoi tout d’un coup
il faudrait que j’agisse autrement ? Moi, j’ai décidé
que non ! Peu importe ce que les gens vont penser.

Monique Vermette-Leclerc, Amqui

162

Il y a un écrivain de peut-être 85 ans qui disait :
« je n’ai plus mes yeux, je ne vois plus, j’entends
presque plus, je n’ai plus mes dents, je ne peux
quasiment plus me déplacer, je n’ai plus mes
jambes, mes pieds, mais… c’est fou comme on peut
s’en passer ! » Je trouvais ça extraordinaire ! Il y a
autre chose à vivre. Tous les rôles qu’on essaie de
nous imposer ! Comme là, on insiste sur la retraite
active. Mais on peut-tu à un moment donné être
vieille ? ! On a-tu le droit ? ! On a-tu le droit d’être
paralysée ? ! De ne plus être capable de rien faire de
ce qu’on veut qu’on fasse ? Oui, je peux rester jeune
le plus longtemps possible si je sens que je peux
avoir toute mon énergie, mais un jour ou l’autre, on
va l’être, vieille,

on a-tu le droit ?

Suzelle Lambert, Rimouski

163

Inspiration

Nous pouvons avoir une contribution signi-
ficative dans le soutien des nôtres et des
autres, de même que dans le développement
de la s­ ociété québécoise, si tel est notre désir.
Nous avons beaucoup de pouvoir dans le choix
de nos e­njeux personnels, professionnels et
­collectifs. Encore faut-il que la perception que
nous avons de nous-mêmes demeure positive
malgré le vieillissement et les messages qui
nous sont transmis.

Réjeanne, 61 ans, Montréal

164

Sourire à la vieillesse, c’est ôter une ride. Sourire à
mon âge, c’est être savoureuse à regarder. Sourire à
son cheminement de vie, c’est la partager avec mes
enfants et mes petits-enfants. Vieillir, c’est s’ouvrir
à la naissance de son âme et aimer, aimer, aimer.
Et partager cet amour. Je me sens belle même avec
mes rides car je fais ressortir à l’extérieur ce qui se
cache à l’intérieur.

R. G., Rouyn

165

Vieillir, c’est de prendre du temps pour moi, car
au fil des années j’ai passé beaucoup de temps à
prendre soin des autres. La perte de ma mère l’an
passé m’a amenée à de profondes réflexions et une
grande fatigue. Je me suis sentie écoeurée de ce
rôle. Ma mère a passé sa vie dans ce rôle et j’ai senti
qu’elle me disait : « fais pas comme moi, vis et pense
à toi ». Alors de jour en jour je me réapproprie ma
vie.

Nicole, Bécancour

166

sortir de mes rôles

Comme cadeau de la St-Valentin, je veux me ­donner
la permission et le droit de sortir de mes rôles :
mère, aidante naturelle, masquée de la conduite
« parfaite », dans ce qu’ils ont d’étouffant, de
r­igide, d’extérieur à moi. Je veux marcher vers
ma libération, m’alléger, arrêter d’exiger de moi et
des autres, arrêter de me juger et de juger les
autres.

Anonyme, Beauport

167

Si j’avais su qu’à 50 ans, je me porterais mieux qu’à
30 ans, je n’aurais pas eu peur de l’âge qui avance.
Je me serais laissée porter par le vent, par le temps,
confiante qu’hier ne reviendra pas. Et que demain
dépend de moi. Ce que je ressens devant ma jeune
vieillesse se résume à : « Dieu, donnez-moi un an de
plus encore, encore et encore ! »

Suzanne, Ville-Marie

168

Je ne voudrais pas que
ma fille de 15 ans se sente
aussi responsable que sa
mère et sa grand-mère…

ce qui peut être une belle qualité mais aussi nous
enfoncer assez profondément dans l’oubli de soi.
On a à guérir. On est en processus nous aussi, il faut
faire attention puis se rappeler l’une l’autre qu’on
peut faire mieux : s’accorder du temps. Se choisir.
Dire « non », exprimer ses limites. Faire attendre.
Se laisser apprécier. Se faire donner. Se guérir à
son rythme. Ne pas attendre des autres ce qu’on
peut s’offrir à soi-même. Ne pas vouloir sauver la
planète entière. Juste être soi, avec ses limites, ses
défauts. Et se donner ce privilège-là, être juste soi,
sans avoir besoin de paraître, laisser le « par » et
« être » seulement.

Carole Lessard, Lac-Mégantic

169

Mèsi makòmè
mwen yo.

Mwen byen
kontan viv ti
moman sa-a

ak nou.

Merci,
mes amies !
Je suis bien

contente
d’avoir

partagé ces
moments
avec vous.

Le vieillissement est la somme de nos âges bien
colorés par nos quotidiens. Par la vie partagée avec
nos enfants et toute la joie et la beauté d’être mère.

Marie-Michelle Dimanche, 61 ans, St-Jérôme

170

J'aime partager avec ces femmes authentiques,
ces belles âmes.

Anonyme, Brossard

171

172

Ma fille me dit : « j’aimerais vieillir comme toi ».
Pour moi,

c’est un cadeau.

Ginette, Plessisville

173

Quelques livres

qui nous ont inspirées
et que nous apportions partout avec nous en tournée

La danse des grands-mères
Clarissa Pinkola Estés (Grasset 2007)

La révolte du troisième âge
Pour en finir avec le tabou de la vieillesse
Betty Friedan (Albin Michel 1995)

La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller
Vieillir sans être vieux
Marie De Hennezel (Robert Laffont 2008)

Le temps ne fait rien à l’affaire...
Jérôme Pellissier (L’aube 2012)

La touche étoile
Benoîte Groult (Grasset 2006)

Bâtons à message / Tshissinuashitakana
Joséphine Bacon (Mémoire d'encrier 2009)

La force de caractère
James Hillman (Robert Laffont 2001)

174

Vieilles, et après !
Femmes, vieillissement et société
Michèle Charpentier et Anne Quéniart
(Les éditions du remue-ménage 2009)

Les révélations de la mémoire
Jacqueline De Romilly (Livre de poche 2009)

Vieillir et se réaliser pleinement
Joan Chittister (Bellarmin 2009)

Préparons l'avenir avec nos aînés
Rapport de la consultation publique
sur les conditions de vie des aînés
(Gouvernement du Québec 2008)

Les 13 grands-mères indigènes conseillent le monde 
Carol Schaefer (Véga 2012)

Visitez notre site nouslesfemmes.org/
pour d'autres références passionnantes.

175

LIVRE
Comité de lecture
Louise Bélanger - Suzanne Boisvert
Johanne Chagnon - Thérèse Cloutier
Nicole Desaulniers - Jessica Falardeau - Louise Miller
Véronique Morel - Julie Morin - Diane Richard
Texte d’introduction
Suzanne Boisvert
Corrections
Johanne Chagnon -Thérèse Cloutier
Nicole Desaulniers - Julie Drolet - Fabienne Mathieu
Véronique Morel - Julie Morin
Conception graphique
Johanne Chagnon
en collaboration avec
Suzanne Boisvert - Nicole Desaulniers
Consultant images
Denis Rainville
Photos et images
Suzanne Boisvert - Nicole Desaulniers
Jessica Falardeau - Geneviève B. Genest
Françoise Gervais - Suzanne Labrie- Claire Maillé
Marie Line Molaison - Diane Richard - Diane Trépanière
Vue partielle de la murale du Collectif Au pied du mur,
Pointe-St-Charles (p. 80), photo Emily Corbeil

176

TOURNÉE
Cocréatrices de l’installation
Suzanne Boisvert - Nicole Desaulniers - Nathalie Fortin
Bernadette Gervais - Françoise Gervais - Lise Gratton
Marie-Iris Légaré - Stella Morini - Denise Noiseux
Diane Richard - Diane Trépanière
Coanimatrices de la tournée
Suzanne Boisvert - Thérèse Cloutier - Nicole Desaulniers
Françoise Gervais - Lise Gratton - Diane Richard
avec la participation de
Nathalie Fortin - Denise Noiseux - Diane Trépanière

Webmestre
Anne-Marie Boisvert

Artiste en résidence et responsable du projet
Suzanne Boisvert

REMERCIEMENTS
Toute notre gratitude aux femmes
qui ont participé à nos ateliers.
Merci aux centres de femmes des régions suivantes :

Abitibi / Témiscamingue
Rouyn - La Sarre - Amos - Ville-Marie

Bas-St-Laurent
Rivière-du-Loup – Rimouski - Amqui
Centre-du-Québec / Mauricie

177

Victoriaville - Bécancour - Plessisville - Louiseville
Shawinigan
Côte-Nord
Forestville - Baie-Comeau - Sept-Îles - Havre St-Pierre
Aguanish
Estrie
Lac-Mégantic - Val-St-François / Richmond - Magog
Lanaudière
St-Gabriel-de-Brandon
Laurentides
Ste-Agathe - Rivière-Rouge - Lachute - St-Jérôme
Montérégie
Brossard - Beloeil - St-Hyacinthe - Chambly
St-Jean-sur-Richelieu - Ste-Julie - Valleyfield
Montréal / Laval
Centre-Sud - Verdun - Petite-Patrie - Rosemont
Pavillon Lise-Watier - St-Laurent - Villeray - Laval
Nord-du-Québec
Valcanton - Villebois
Québec / Chaudières-Appalaches
Beauport - St-Georges (Beauce)
Saguenay / Lac St-Jean
Chicoutimi - Alma

Merci aux nombreuses autres femmes rencontrées
lors des congrès de l’R des centres de femmes du Québec

178

Ce projet a aussi été rendu possible depuis cinq ans
grâce au soutien financier :
du Conseil des arts du Canada
de la Fondation Solstice
de la Fondation Béati
du Ministère de la Famille et des Aînés du Québec :
programme Du cœur à l’action et programme SIRA
du Secrétariat aux aînés,
Ministère de la santé et des services sociaux du Québec,
programme Québec ami des Aînés (QADA)

179

ACHEVÉ D’IMPRIMER EN MAI 2014
SUR LES PRESSES DE MARQUIS IMPRIMEUR

MONTMAGNY (QUÉBEC)

Ce projet a aussi été rendu possible depuis cinq ans
grâce au soutien financier :
du Conseil des arts du Canada
de la Fondation Solstice
de la Fondation Béati
du Ministère de la Famille et des Aînés du Québec :
programme Du cœur à l’action et programme SIRA
du Secrétariat aux aînés,
Ministère de la santé et des services sociaux du Québec,
programme Québec ami des Aînés (QADA)

179

ACHEVÉ D’IMPRIMER EN MAI 2014
SUR LES PRESSES DE MARQUIS IMPRIMEUR

MONTMAGNY (QUÉBEC)


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