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MAQUETTE bilanMIP22-23-WEB-planches

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Published by masterartec, 2023-09-01 07:53:48

Bilan MIP 2022-2023

MAQUETTE bilanMIP22-23-WEB-planches

149 PRATIQUES COLLECTIVES CYCLE DE CONFÉRENCES ÉCOLOGIE DES ARTS ET DES MÉDIAS Aliocha Imhoff, maître de conférences en arts plastiques, université Paris 8, Alice Lenay, maîtresse de conférences en arts plastiques, université Paris 8, Anne Creissels, professeure en arts plastiques, université Paris 8, Sabine Bouckaert, prag en arts plastiques, université Paris 8, Manuela de Barros, maîtresse de conférences en philosophie, université Paris 8, Catherine de Smet, professeure en histoire de l'art, université Paris 8, Marie Preston, maîtresse de conférences en arts plastiques, université Paris 8, Matthieu Saladin, maître de conférences en arts plastiques, université Paris 8, Gwenola Wagon, maîtresse de conférences en arts plastiques, université Paris 8. PRATIQUES COLLECTIVES CYCLE DE CONFÉRENCES ÉCOLOGIE DES ARTS ET DES MÉDIAS LIEUX, DATES — Mardi 4 octobre 2022 - 18h-21h - Amphithéâtre de la Maison de la Recherche, Université Paris VIII Introduction du cycle (avec l’équipe TEAMeD) — Mardi 8 novembre 2022 - 18h-21h – Salle de cinéma, Université Paris VIII Organisms Democracy ! (avec Marianne Ramsay-Sonneck, Berlin) Revoir la séance : https://vimeo.com/778153924 — Mardi 21 février 2023 - 18h-21h – Maison de la recherche, Université Paris VIII Emma Bigé & Léa Rivière (philosophe et artiste) — Lundi 6 mars 2023 - 18h-21h - Amphithéâtre de la Maison de la Recherche, Université Paris VIII Nora Sternfeld, curatrice, HFBK Hamburg. Revoir la séance : https://vimeo.com/810192419


150 PRATIQUES COLLECTIVES CYCLE DE CONFÉRENCES ÉCOLOGIE DES ARTS ET DES MÉDIAS PARTENARIAT Une séance s’est déroulée à Plateau Urbain - urbanisme transitoire & immobilier solidaire, sur l’ex campus de Censier. Ce cycle a accueilli entre 5 et 10 étudiant·es ArTeC. Nombre d’heures d’enseignement dispensées dans une langue étrangère Deux conférences du cycle se sont déroulées en anglais, soit 6heures — Lundi 13 mars - 18h-21h - Geneviève Pruvost (CNRS, CESDIP) - Amphithéâtre de la Maison de la Recherche, Université Paris VIII Revoir la séance : https://vimeo.com/809837884 — Mardi 14 mars 2023 - 18h-21h : Conférence performance « La jalousie du plant de manioc / La vengeance du bois qui pleure » (Eric Valette et Emmanuelle Gaborit) réalisée dans le cadre d’un projet du collectif Suspended spaces - Plateau Urbain, Amphi B, 13 Rue Santeuil, 75005 Paris — Mardi 4 avril 2023 - 18h-21h Sakiya – Art/Science/Agriculture (Sahar Qawasmi & Nida Sinnokrot, Ramallah), en distanciel — Mardi 11 avril 2023 - 18h-22h – Salle A283 – Université Paris VIII Conclusion du cycle. Au sein du master Arts plastiques, le parcours Écologie des arts et des médias : esthétiques et pratiques contemporaines de l’art développe une articulation entre les pratiques artistiques et les approches théoriques les plus contemporaines : nouvelles écritures numériques, post-cinéma, arts sonores, design graphique, rapports étendus avec les publics, pratiques collaboratives, écosophie. L’écologie des arts et des médias est entendue comme l’étude des relations entre les technologies médiatiques, les environnements informationnels et les sociétés humaines, à travers les arts, la culture et leur diffusion. L’expérimentation constitue l’axe méthodologique de ce parcours, de telle sorte que la production artistique puisse légitimement relever de la recherche et que la production théorique puisse elle-même reposer sur des processus de création. Cette spécialité privilégie la multidisciplinarité, croisant les approches et les savoirs : modes de pensée et d’écriture contemporaines ; code informatique et programmation ; typographie et pratiques éditoriales ; sound studies et pratiques sonores ; exploration artistique de l’espace public ; écosophie et praxis artistique ; mise en perspective des dispositifs techniques, sociaux et symboliques. FORMATION INITIALE DE RATTACHEMENT Master Edam (Ecologie des Arts et des Médias).


151 PRATIQUES COLLECTIVES CYCLE DE CONFÉRENCES ÉCOLOGIE DES ARTS ET DES MÉDIAS OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Ce cycle est porté par le master EDAM et l’équipe TEAMeD et propose des interventions ouvertes sur les différentes thématiques portées par l’écologie des arts et des médias. Chaque séance, généralement d’une durée de quatre heures, a fait l’objet d’une présentation argumentée et problématisée par l’enseignant·echercheur·se à l’origine de l’invitation. Un invité pour chaque porteur du projet, et a été suivie d’une discussion approfondie avec les étudiant·es. Plusieurs objectifs caractérisent ce MIP, qui fédère nos enseignements, nos étudiant·es, nos chercheur·ses (doctorant·es) et certaines de nos recherches via les thèmes abordés dans le MIP. Les étudiant·es se sont retrouvé·es ensemble au sein de ce cycle ouvert à tout le master EDAM ainsi que l’équipe du master EDAM/TEAMED Pratiques collectives de l’art Cycle de conférences Écologie des arts et des médias (TEAMeD) & ArTeC Avec Organisms Democracy ! (Marianne RamsaySonneck, artiste, Berlin), Suspended Spaces (Eric Valette + Emmanuelle Gaborit, artistes, Université d’Amiens), Geneviève Pruvost (CNRS, CESDIP), Emma Bigé & Léa Rivière (philosophe et artiste), Nora Sternfeld (HFBK Hamburg), Sakiya – Art/Science/Agriculture (Sahar Qawasmi, architecte & Nida Sinnokrot, Ramallah, artiste) et les membres de l’équipe TEAMeD. Pratiques chamaniques, rituels participatifs, fictions politiques, organisations artistiques, pratiques de cocréation, dans ce cycle, nous proposons d’étudier les manières dont les artistes font collectif aujourd’hui. Comment recherche et création se nourrissent mutuellement depuis ces formats hybrides, quels nouveaux espaces de l’art et du collectif s’inventent à travers ces formats et ces expérimentations ? Ce cycle de conférence est, plus encore, sous-tendu par la manière dont l’équipe de recherche Teamed réunissant enseignant·es, chercheur·se, théoricien·nes, artistes entend faire équipe. Tout en étant attentif·ves à la communication, à la parole, aux outils, aux partages des savoirs, aux partages de l’autorité, aux formats et dispositifs qui s’expérimentent, quelle fabrique du commun mettons-nous en œuvre ? Les étudiant·es de master et de doctorat participeront activement de ces réflexions. Ce cycle de 8 séances a eu lieu sur les deux semestres 2022-2023. Ce cycle de conférences est proposé par l’équipe TEAMeD, AIAC.


152 PRATIQUES COLLECTIVES CYCLE DE CONFÉRENCES ÉCOLOGIE DES ARTS ET DES MÉDIAS dans le cadre de ce temps de savoir, d’échange, de création et d’hybridation. Le résultat attendu est un certain niveau de capacité d’analyse et de compréhension des enjeux de l’art réalisé en collectif. Les étudiant·es doivent être capables, en fin de cycle, d’apporter un point de vue argumenté et individualisé, que ce soit par une forme d’écriture ou par une recherche plastique. Les étudiant·es peuvent acquérir des connaissances théoriques sur les différents sujets abordés ainsi que des connaissances méthodologiques, et ce notamment lors d’interventions d’artistes exposant leur démarche dans une perspective à la fois pratique et réflexive. Enfin nous proposerons aussi pour le prochain cycle de faire participer les étudiant·es à la captation des conférences, pour la création d’archives visuelles, et d’archives textuelles qui seront ensuite publiées sur un site dédié. Les étudiant·es pourront aussi participer à la programmation d’une séance co-organisée tous ensemble où tout le monde apportera ce qui a été produit pendant l'année. Cette dernière séance conclusive s’est déroulée en mai 2023, Ce sera l’occasion d’un retour sur le cycle avec un moment d'accrochage commun de tous les travaux, vidéos, textes, et de présentation de tous les projets réalisés en relation avec le cycle de conférences, afin d’interroger ce qui a été produit, pensé, imaginé pendant l’année.


154 S’APPROPRIER LA PRIVACY PAR LA CRÉATION


155 PARTENARIAT ENS Louis Lumière, master Photo. 1 étudiante du master Nouvelles études politiques a participé. FORMATION INITIALE DE RATTACHEMENT Master 2 Plateformes numériques création et innovation, master Photographie. LIEUX, DATES Mai 2022 - juin 2023. S’APPROPRIER LA PRIVACY PAR LA CRÉATION S’APPROPRIER LA PRIVACY PAR LA CRÉATION Sophie Jehel Cemti, maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication, université Paris 8. Jean Marc Meunier, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication, université Paris 8, Véronique Figini, maîtresse de conférences à l’École nationale supérieure Louis-Lumière.


156 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Le projet recherche-création « S’approprier la privacy par la création » vise à développer la dimension créative du projet de recherche-action Adoprivacy (soutenu par le Défenseur des droits et l’INJEP, porté par le Cemti, à l'université Paris 8) et à explorer le potentiel des démarches créatives en éducation aux médias pour stimuler l’appropriation par des adolescent·es des enjeux complexes autour de la vie privée, de la protection des « données personnelles » et du droit à l’image sur les plateformes en ligne. Voir la présentation du projet ici : https://www.adoprivacy.fr/ Il a été réalisé sous la direction de deux chercheur·ses, Sophie Jehel (SIC, Cemti Paris 8) et Jean Marc Meunier (Psychologie cognitive, Paragraphe Paris 8). Des ateliers créatifs ont été mis en œuvre par deux étudiant·es photographes de l’École nationale supérieure Louis-Lumière, sur plusieurs établissements partenaires du projet (Lycée St Sernin à Toulouse, Collège Louis Pasteur à Villejuif, Collège Pablo Picasso à Montesson). Les étudiantes engagées dans la recherche ont conduit des entretiens auprès des adolescent·es, et favorisé leur prise de parole. La photographe a réalisé 4 petits films à partir des entretiens, qui sont visibles sur le site : https://www.adoprivacy.fr/creations/ Sur l'année 2023, le travail d'analyse s'est poursuivi,à partir des productions des jeunes, réalisées dans le cadre du projet Adoprivacy. MODÈLE(S) PÉDAGOGIQUES MOBILISÉ(S) Les étudiantes photographes et en SIC sont venus encadrer et accompagner des créations réalisées par les adolescent·es ayant suivi la formation Adoprivacy, qui avait suscité chez eux une réflexion et une information sur les enjeux sociaux et personnels de la privacy. Les étudiantes photographes et en SIC avaient participé à l’atelier La sociophotographie enquête sur la transition numérique, qui est réalisée en partenariat avec l’ENSLL et ArTeC depuis 3 ans, et qui donne lieu à des productions photographiques et des enquêtes sur le site numerique-investigation.org. Le choix de la photographie comme medium d'expression, ou plutôt de la vidéo a permis de bénéficier de l'apport que constitue le travail depuis 4 ans, réalisé grâce à l'EUR ArTeC, de développement de démarches de sociophotographie avec les étudiants photographes de l’ENSLL et les photographes artistes qui y participent, qui est consultable sur le site https://numerique-investigation.org/. Développer un travail de recherche création en sociophotographie est un enjeu de recherche que le co-financement d’ArTeC a permis S’APPROPRIER LA PRIVACY PAR LA CRÉATION


157 de renforcer sur la base d’une collaboration entre l’ENSLL et en particulier Véronique Figini et Sophie Jehel, dans la continuité des travaux en sociologie visuelle (Sylvain Maresca, Fabio La Rocca, Pierre Marie Chavin, Fabien Reix, Albertina Pretto, et Howard Becker). La dimension de formation par la recherche est importante d'abord pour les étudiant·es photographes de l'ENSLL et de Paris 8 qui ont été impliqué·es ainsi que pour l'étudiante du master NEP . BILAN PÉDAGOGIQUE Le projet « S'approprier la privacy par la création » a permis au projet Adoprivacy de présenter 4 petits films lors des journées d'étude des 4 et 5 juillet 2023 « Les industries du numérique et les jeunes. Innovation, créativité et protection des enfants et des adolescents. » Ces films ont donné la parole aux jeunes, dans des entretiens réalisés avec beaucoup de finesse par Ninon Lacroix et Augustine Laurent. La collaboration avec Ninon Lacroix, photographe, s'est poursuivie en 2023 par des coproductions entre une enseignante en arts plastiques, une classe d'élèves de Cinquième du collège Louis Pasteur de Villejuif. Les entretiens réalisés en mai 2022 avaient été le préalable à cette collaboration. Les résultats seront présentés également le 13 juin à l'occasion d'une rencontre entre les adolescents participants au projet Adoprivacy en Ile de France et les étudiant·es partenaires du projet, mais aussi les institutions, et en particulier le Défenseur des enfants. S’APPROPRIER LA PRIVACY PAR LA CRÉATION


158 REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES)


159 LIEUX, DATES 22 septembre 2022 à la Maison des Sciences de l'Homme 23 septembre 2022 à la BnF 12 octobre 2022 (en distanciel) 16 novembre 2022 (en distanciel) 5 décembre 2022 (en distanciel). Nombre d’heures d’enseignement dispensées dans une langue étrangère 3heures en anglais 2heures en espagnol FORMATION INITIALE DE RATTACHEMENT Master 1 et 2 en Sciences Politiques du Nouveau Collège d'Etudes Politiques (NCEP) - UPL / EUR ArTeC. Marys Renné Hertiman, chargée d'enseignement, université Paris 8, pour Les Bréchoises. REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES) REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES) Le séminaire « Représentations et revendications des femmes dans la BD (Europe et Amériques) », organisé dans le cadre du colloque international porté par les Bréchoises, rassemble différentes approches pluridisciplinaires pour contribuer à la recherche sur les femmes, le genre et la BD. La focale est placée sur les publications, les représentations et les revendications des femmes dans le 9e art européen et américain.


160 REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES) Ce programme de 12h comprend : — Onze conférences (dont 3 plénières) ; — Deux tables rondes, réunissant des chercheuses et des professionnelles de la BD ; — Une visite de l’exposition « Parole d’Autrices » à la MSHPN ; — La présentation des collections « bandes dessinées » à la BnF. Ce colloque propose pour la première fois en France, deux journées d’études entièrement consacrées aux femmes dans le 9e art. Il invite ainsi à développer la recherche à ce sujet, faisant suite au plaidoyer de l’association d’historien-nes Mnémosyne et au travail initié par le collectif Les Bréchoises. Les intervenant·es : Marys Renné Hertiman et Maëlys Tirehote-Corbin Marika Vila (en espagnol) Claudia Jareño Gila et Anne-Claire Sanz-Gavillon Hélène Camarade Paul Gravett (en anglais) Sophie Bonadè Maria Clara da Silva Ramos Carneiro et Liane Azevedo de Souza Viviane Alary, avec Sole Otero, Victoria Rubio, Laura Pérez Verentti, Lola Lorente, Joana Mosi (en espagnol) ; Lisa Maya Quaianni Manuzzato et Eva Van de Wiele (en espagnol) Alfredo Guzmán Tinajero (en espagnol) Hélène Tison (en anglais) Johanna Schipper avec Christelle Pécout, Jul Maroh, Anne-Perrine Couët et Adèle Mesones. Trina Robbins (en anglais) Validation du séminaire : En complément de ce programme, 3 heures d’accompagnement et de soutien au travail de recherche sont proposées par Marys Hertiman. Cela a pu permettre : la rédaction de 2 entretiens contextualisés avec des créatrices de BD et la rédaction d’une dissertation portant sur le matrimoine de la BD. L’assistance en présentiel aux deux journées de colloque et à l’accompagnement en distanciel pour la rédaction des dossiers ont été obligatoires. Inscription et permanences : [email protected]


161 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES —Lecture critique de l’histoire de la BD, —Méthode de l’enquête en SIC, en histoire et en sociologie, —Culture épistémologique en histoire, en sociologie de la culture. MODÈLE(S) PÉDAGOGIQUES MOBILISÉ(S) Les étudiant·es inscrit·es dans ce module de formation ont rapidement été mises en relation avec la responsable du projet Marys Hertiman, qui les accompagnait dans le suivi du colloque et les a donnés une série d’indications pour suivre le déroulement des deux journées de formation et les éléments clés à prendre en compte en fonction de la validation du module de formation (soit un CR contextualisé, soit un entretien contextualisé, soit un dossier problématisant le matrimoine de la BD). Les professionnel·les mobilisé·es dans le cadre de cet événement étaient des enseignant·es chercheur·es, doctorant·es et artistes nationaux et internationaux, spécialisé·es dans le champ de la bande dessinée (cf. mention des intervenant·es du colloque). 3 séances d’accompagnement à la recherche et à la rédaction du travail de fin ont été conduits en distanciel. BILAN PÉDAGOGIQUE Points positifs —L’enthousiasme des étudiantes inscrites au MIP, malgré des conditions de suivi assez particulières (conférences en français, anglais et en espagnol, références difficiles d’accès et suivi de la formation à distance). —La qualité de la réflexion des étudiantes et leur implication démontraient l’intérêt de construire une formation autour d’une socio-histoire des créatrices de BD. Points négatifs —Absence d’un lieu pour dispenser la suite du MIP (ce qui a conduit au cours en distanciel), la carence des données à propos du sujet étudié rendait difficile le dialogue scientifique et le travail de contextualisation pour les étudiant·es. REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES)


162 REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES) LES PRODUCTIONS DU MIP ET LEUR VALORISATION Liens dirigeant vers les captations du colloque (en lien avec le module de formation) : Chaîne YouTube des Bréchoises : https://www.youtube.com/@lesbrechoises7168/streams Colloque à la BnF : https://www.youtube.com/live/mQ4gO5pHWOY?feature=share Images du colloque : sur la première photo apparait une partie des intervenant·es du colloque qui a été à la base du module de formation. La seconde photo montre un moment d’échange informel avec l’une des modératrices de la formation (Laura Caraballo). La troisième photo montre deux des étudiantes conviées au déjeuner du colloque, échangeant avec les intervenant·es de l’événement. La dernière photo montre une table ronde ayant conduit au travail d’écriture de l’une des étudiant·es (Louise Marmiton) de ce module de formation.


163 REPRÉSENTATIONS ET REVENDICATIONS DES FEMMES DANS LA BD (EUROPE ET AMÉRIQUES)


164 3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS


165 PARTENARIAT — Laval Virtual, — Le Quarante, Conservatoire de Laval — Laboratoire AIAC, équipe INREV, Université Paris 8. Conférences scientifiques de Laval Virtual diffusées en Anglais. Catalogue d'exposition bilingue anglaisfrançais. FORMATION INITIALE DE RATTACHEMENT Master mention Création Numérique, parcours Arts et Technologies de l'Image Virtuelle, Département Arts et Technologies de l'Image. LIEUX, DATES Laval, France 10 - 16 avril 2023. L’atelier laboratoire – 3IA, qui par sa localisation va s’insérer au festival international d’art Recto VRso, est au cœur d’un écosystème où s’écrivent les technologies de demain, le festival Laval Virtual. Participer à cet environnement constitue une source d’inspiration pour 3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS 3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS Sophie Daste, maîtresse de conférences en arts plastiques, université Paris 8, Jean-François Jego, maître de conférences en arts et technologies de l'image, université Paris 8, Remy Sohier, maître de conférences en arts et technologies de l'image, université Paris 8.


166 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES 1 Explorer les technologies émergentes, et leur utilisation comme matière pour des productions artistiques et questionner les nouvelles esthétiques associant l’art et les technologies ; 2 Hybrider, par la pratique artistique et le détournement des technologies pour questionner expérimentalement les fondements théoriques sur l’interactivité et l’autonomie, et notamment la complémentarité entre interaction, immersion, improvisation et expérience esthétique du vécu ; 3 Encourager à faire preuve d’un esprit d’initiative et d’innovation que ce soit dans la création d'art numérique ou dans la recherche et le développement de technologies innovantes comme les technologies immersives, les objets communicants dotés des formes ou des comportements intelligents ; 4 De porter un projet d’enseignement innovant sur une semaine intensive autour d’une démarche de recherche-création dans laquelle les étudiant·es de profils hétérogènes, découvrent leur complémentarité et sont encouragé·es à mener un travail interdisciplinaire sur l'art et la technologie. 3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS apporter d’autres regards par l’art et l’esthétique sur les usages de ces technologies et ainsi ouvrir d’autres paradigmes de réflexion sur les innovations. Pour cette troisième édition, nous l'avons ouvert à 20 étudiant·es au total : 15 étudiant·es locaux (5 étudiant·es du master ArTeC + 10 étudiant·es master ATI) + 5 étudiant·es NTHU Taiwan de différentes disciplines et nous prévoyons des visites du festival Laval virtual permettant une veille technologique très pertinente pour les étudiant·es et une participation à toutes les performances et évènements artistiques portés par Recto VRso ainsi que les conférences internationales du Laval Virtual. Les technologies mises en œuvre dans cet atelier sont propres aux moteurs 3D temps réel (jeu vidéo et réalités virtuelle et augmentée) et aux capteurs/ actuateurs propres à l'immersion et l’interaction. Nous nous appuierons sur la synergie entre les moyens de l’université nationale Tsing Hua et celle des plateformes logicielles et matérielles du département Arts et Technologies de l'Image et de l’équipe de recherche INREV du laboratoire AI-AC EA 4010 ainsi que leur mise en installation dans les différents espaces du festival d’art international Recto VRso.


167 MODÈLE(S) PÉDAGOGIQUES MOBILISÉ(S) La pédagogie mise en œuvre s'appuie sur le fonctionnement d'une JAM : une création collaborative en temps limité. Le MIP s'est déroulé en 3 grandes phases : —Jam de réflexion collective et de création (5 jours). La première journée est réservée à la rencontre entre les étudiant·es et à la réflexion individuelle en visitant les lieux de création. À la fin de la journée, chaque étudiant·e propose un projet d'œuvre interactive. Les étudiant·es prennent ensuite un temps collectif pour constituer des groupes de création par affinité de thématique et de lieu. La création avec les technologies dure toute la semaine et est encadrée artistiquement et techniquement par les encadrants du MIP enseignant·eschercheur·ses-artistes. —Visite du festival Laval Virtual, du salon professionnel et des expositions artistiques du Recto VRso (3 jours). Les étudiant·es sont allé·es visiter le salon, écouter des conférences internationales et ont participé aux différents moments forts du salon qui permettent d'accroître un réseau professionnel, comme la remise des prix - Virtual Laval Awards. Le vernissage de RectoVRso leur a aussi permis de découvrir plusieurs dizaines d'œuvres actuelles et passées et d'échanger avec les artistes présent.e.s et la commissaire de l’exposition. Ainsi que d’assister à une grande performance mêlant danse et médias numériques. —Exposition au grand public (2 jours). Les deux derniers jours étaient réservés à la présentation des œuvres au grand public et la médiation par les étudiant·es de leurs propres créations. BILAN PÉDAGOGIQUE Le nouveau lieu Le Quarante est un très bel espace pour la recherchecréation à Laval avec un fab lab et une équipe technique dévouée. Nous pensons réinvestir le lieu l’an prochain. L’événement a permis également d’inviter des étudiant·es de Montpellier et de Rennes en Création Numérique. Les étudiant·es des différentes universités ont été ravis de se rencontrer et souhaiteraient l’an prochain continuer l’événement à l’échelle inter-université. En 8 jours d’atelier-réalisation, les étudiant·es ont créé 6 oeuvres numériques et 1 performance, alliant interactivité, projection, mapping. Création d'une signalétique (cartels et plan) et d'un catalogue d'exposition en français et anglais accessible en ligne par QRCode. Présentation des œuvres au grand public les samedis et dimanches au Quarante. Médiation par les étudiant·es de leurs propres créations. 3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS


168 3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS Point d'amélioration : nous avons eu de sérieux problèmes d'organisation avec l'agence de l'université malgré notre anticipation. Cela nous arrive systématiquement tous les ans et malgré ces mêmes retours annuels, il n'y a aucune amélioration ni aucun recours possible rendant l'organisation stressante et chronophage pour tous les interlocuteurs. LES PRODUCTIONS DU MIP ET LEUR VALORISATION Catalogue : https://www.ati-paris8.fr/artec/2023/MIP_catalogue.pdf


3IA IMMERSIVE IMPROVISATION IN INTERACTIVE ARTS 169


170 LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES


171 Nombre d’heures d’enseignement dispensées dans une langue étrangère 8h en russe traduit en français FORMATION INITIALE DE RATTACHEMENT Master Cinéma - parcours Réalisation et Création. Ce module pédagogique innovant se déroule de manière intensive sur une semaine. Il est rythmé par trois masterclass et trois workshops avec des cinéastes et/ou technicien·nes contemporain∙es, tou∙tes reconnu∙es au niveau international par des sélections dans des festivals prestigieux et auprès de la presse et des institutions. Nous croisons à la fois des représentants du jeune cinéma français et des cinéastes d’autres pays. Ce cours, qui poursuit un cycle de rencontres autour du « Jeune cinéma français » annuellement organisé par Céline Gailleurd depuis 2014, a pour but de questionner les processus de création Céline Gailleurd et Eugénie Zvonkine, maîtresses de conférences en cinéma, université Paris 8. LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES LIEUX, DATES Université Paris 8, une semaine intensive au mois de mai 2023.


172 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES —Réfléchir aux processus de création et ses implications concrètes, éthiques et esthétiques ; —Développer une réflexion sur la critique sociale à travers des approches cinématographiques contemporaines ; —Théoriser le rôle des technologies et du numérique dans la fabrication des films ; —Faire un travail d’analyse filmique avec les étudiant·es, leur donner accès à un matériau habituellement peu accessible (scénarios, notes d’intention, découpages, storyboard) et analyser ces documents avec eux, ainsi que les textes critiques, pour préparer les questions pour la rencontre ; —Permettre aux étudiant·es d’avoir une meilleure connaissance du cinéma contemporain et de ses enjeux ; —Faire l’expérience d’une pratique audiovisuelle réflexive (préparation au tournage, captation, montage) ; —Faire l’expérience d’une création audiovisuelle courte à partir d’un discours esthétique, éthique et formel d’un∙e cinéaste, encadré par le/la cinéaste en question ainsi que par les enseignantes référentes. MODÈLE(S) PÉDAGOGIQUES MOBILISÉ(S) Les étudiant·es se sont remarquablement investi·es dans le travail autour des rencontres : visionnage de films en amont, préparation d’exposés, analyses d’extraits de films et de documents de travail inédits (scénario, note d’intention, essais de casting, etc.) ainsi que la conception d’affiches, mais également la préparation des différents tournages en plusieurs équipes, établissement d’un planning préliminaire pour chaque tournage, gestion du matériel son, installation des éclairages sur pieds, manipulation de plusieurs types de caméras, photographie de plateau le jour des rencontres, comme pour un vrai tournage professionnel. D’autres se sont investi∙es également sur le montage des rencontres ainsi que sur le tournage des introductions aux vidéos montrant le parcours des cinéastes au sein de l’université Paris 8. Ils et elles ont, grâce à cela, été très moteurs dans les rencontres, posant des questions LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES du cinéma contemporain et de ceux qui le font. Les cinéastes choisis·es pour ce cycle interrogent chacun·e à leur manière la société contemporaine et les enjeux sociaux et politiques à travers des écritures innovantes et singulières. L’objectif du cycle est de s’intéresser à travers elles/eux à des formes cinématographiques émergentes, qu’il s’agisse de dispositifs de tournage, de partis pris esthétiques ou de modes de production.


173 originales et pertinentes. Dans les retours qu’ils/elles ont fait sur le cours, ils/elles ont semblé avoir beaucoup apprécié les rencontres et jugé qu’ils/elles avaient appris et évolué non seulement dans leurs connaissances, mais également dans leur propre travail de création et d’analyse cinématographique. Le cours a été d’une richesse incroyable. En témoignent les nombreux comptes rendus extrêmement positifs des étudiant·es de M1 et M2. Au-delà de raviver le désir de création cinématographique des étudiant·es, cette semaine intensive de travail avec deux réalisatrices - Léa Mysius, Carine May - et deux réalisateurs - Andreï Zviaguintsev et Hakim Zouhani a permis de multiplier les modalités de travail dans un cadre collectif. Que ce soit entre étudiant·es et enseignantes, mais aussi de manière privilégiée avec les cinéastes invités. Plus que de simples conférences, ou masterclass qui peuvent instaurer une certaine distance, ces rencontres se voulaient au plus proche des étudiant·es. En effet, l’ensemble des cinéastes se sont prêtés au jeu des questions préparées dans le cadre de l’atelier. La seconde partie de la journée il s’agissait de proposer à une dizaine d’étudiant·es volontaires de venir présenter les projets de films qu’ils/elles réalisent dans le cadre du master Réalisation et Création et de bénéficier du regard de nos différent·es invité·es sur leur projet. Les intervenant·es ont également pris soin de s’adresser à l’ensemble des étudiant·es au travers de remarques visant à les confronter à la réalité des étapes de la création cinématographique et le processus de création des premiers films. Nous avions par ailleurs décidé d'accoler un colloque international sur l'oeuvre d'Andreï Zviaguintsev à la fin du MIP, afin d'élaborer un véritable adossement entre recherche et pédagogie. Cette stratégie fut payante, puisque les étudiant·es étaient très nombreux et nombreuses au colloque et l'un d'entre eux a même rédigé un compte-rendu du colloque qui sera publié sur « Apparatus », une revue de chercheur·ses internationale en ligne. COMMENTAIRES DES ÉTUDIANT·ES Master 1 Pankaj Kumar Mandal « Une semaine intense qui m'a permis d'apprendre beaucoup de choses. Du tournage aux entretiens, et aux rencontres avec les étudiants de l'ArTeC. Les entretiens étaient très pertinents et de grande valeur. Le parcours de Carine et Hakim était impressionnant et j'ai adoré leur passion et leur honnêteté. Léa Mysius, si modeste, calme et ayant commencé à écrire dès l'âge de 5 ans, j'ai particulièrement apprécié le fait qu'elle nous ait parlé de la nécessité d'être naturel dans son écriture et de la manière de présenter son expérience dans ce contexte. Les deux jours passés avec Andreï Zviaguintsev ont été très inspirants pour moi. J'ai aimé ses anecdotes et son humour. Le fait qu'il ne LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES


174 LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES fasse jamais de découpage était surprenant mais pourtant très intéressant. Et enfin, l'énergie de nos professeures Céline Gailleurd et Eugénie Zvonkine dès le premier jour, qui nous ont tous continuellement motivés et je les remercie d'avoir organisé cet excellent atelier. » Goglin François « Un atelier de rencontres intense et de grande valeur. Se donner le temps de plonger dans la filmographie d'un ou d'une cinéaste et s'entretenir ensuite avec lui ou avec elle était une chance. Ce qui m'a le plus touché était le travail de groupe. Devant les films ou en lisant les scénarios, chacun s'interrogeait sur des points précis de mise en scène. Il fallait donc organiser les entrevues selon une logique tout en s'adaptant aux réponses généreuses des cinéastes. Cela rendait les rencontres rigoureuses, passionnantes et accessibles. » Meier Cynthia « Une semaine vraiment riche en informations. J’ai beaucoup apprécié les entretiens, qui étaient très pertinents. Les questions pouvaient entrer en résonnance avec nos propres projets. Les réponses des invités étaient toujours recherchées et pouvaient donner des conseils ou des points de réflexions vraiment intéressants à aborder. Ayant travaillé sur la rencontre avec Carine May et Hakim Zouhani, j’ai vraiment adoré cette découverte. J’aimais beaucoup leur spontanéité. Je pense qu’ils font des films qu’ils leur ressemblent et inversement. J’ai aussi apprécié, qu’ils aient même « travaillé » la rencontre en amont, en apportant des moments de leurs films non montés, des anciennes versions de scénario, ou des documents inédits. Ils étaient vraiment très investis et la discussion avec eux était tout à fait abordable, surtout lors de l’atelier l’après-midi qui était consacré au projet des étudiants et des questions qu’ils avaient à leur poser. La question du travail avec les enfants (à quel point cela peut être complexe à gérer lors d’un tournage) m’a vraiment marqué. » Salomé Bilheran « Une semaine vraiment super par la qualité des rencontres et des intervenants qui apportent un point de vue unique et professionnel sur des questions très concrètes ou plus esthétiques. L'idée de clôturer la semaine par un séminaire présentant en détail et à travers plusieurs angles le travail de Zviaguitsev était d'autant plus intéressant qu'il fait suite à une rencontre avec le cinéaste. J'ai personnellement beaucoup apprécié le point à propos de la distribution des films, plus techniquement et statistiquement qui apporte un nouvel éclairage sur les films. » Pauline Delfino « Une semaine riche ponctuée par des témoignages inspirants de cinéastes. J'ai été particulièrement attentive aux présentations de Léa Mysius et Carine May/Hakim Zouhani. Le format long et intimiste des discussions dans la salle de projection a permis de faire émerger de véritables partages d’expérience avec les cinéastes. Débutant la pratique de l’argentique, le travail de Léa Mysius m’a beaucoup intéressée. Je n’imaginais pas ce que représente un tournage en argentique d’une grosse production avec une énorme équipe, j’ai été contente de découvrir les dessous de ces moments et d’en apprendre plus


LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES 175 sur le travail de cette scénariste et réalisatrice. Les anecdotes de tournage s’avéraient riches pour comprendre les enjeux de ce moment collectif à construire avec son équipe. » Alice Vieilly « Une semaine qui m'a d’abord permis de découvrir des cinéastes, à commencer par Carine May et Hakim Zouhani dont les films m’ont grandement inspirée. Leur intervention a parfaitement complété mon visionnage, sur des questions que je pouvais me poser vis-à-vis de l’écriture ou de la mise en scène. J’ai apprécié leur démarche de décortiquer leurs propres séquences pour nous en montrer les trucs et astuces de réalisation qui mettaient en valeur la débrouillardise dont ils savent faire preuve. Et j’ai trouvé très judicieux le fait d’axer toute une partie de la rencontre autour des enfants. Je pense que pour les étudiant·es concerné.es par la question, les conseils d’Hakim et Carine étaient très clairs sur comment diriger de très jeunes acteurs et actrices. Par ailleurs la venue de Léa Mysius fut aussi très enrichissante d’un point de vue plus d’écriture. » Balthazar Fargier « Cette semaine d’atelier a été riche et instructive. Les échanges ont été particulièrement stimulants, surtout lorsque les réaliteur.ices arrivaient à rentrer en résonnance avec les projets de courts des étudiant·es. Je pense notamment à la réunion de Carine May et Hakim Zouhani où les cinéastes ont témoigné d’un dévouement et d’une sincérité particulière dans leurs interactions. L'atelier de l'après-midi a favorisé des discussions accessibles et abordé des rouages techniques, notamment en lien avec les spécificités du travail avec des enfants. Si la plupart des questions abordées lors du séminaire étaient, en toute honnêteté, assez éloignées des préoccupations qui sont les miennes et qui tournent autour de mon projet de M1, les détours qu’ils m’ont offerts par les diverses visions et les multiples manières de faire du cinéma ou d’investir le champ de la création ont été d’une fraicheur précieuse et particulièrement vivifiante. Les présentations de Léa Mysius, comme de Carine May et Hakim Zouhani me laisseront une impression durable. Mais l’atelier de rencontre ne s’est pas résumé à la rencontre des cinéastes, et j’ai tout particulièrement été touché par le cadre qu’il offrait pour découvrir les travaux et les questionnements précis qui traversent mes camarades. Les « rencontres » y ont, à titre personnel, pris une dimension assez large et inattendue. Je tiens finalement à remercier nos professeures, Céline et Eugénie, d'avoir permis tout cela. » Roman Delmas « Semaine de rencontre particulièrement intéressante autant avec les cinéastes qu'avec les autres étudiant·es. J'ai participé à la préparation de l'entretien avec Andreï Zvianguintsev au sein d'un groupe. Je connaissais assez peu son cinéma avant l'atelier et j'ai particulièrement apprécié de prendre le temps de m'y intéresser en profondeur avant d'échanger avec les autres étudiants du groupe. J'ai eu la sensation, après la préparation de réellement rencontrer son œuvre avant de mieux rencontrer le cinéaste. Zvianguinstev a été particulièrement bienveillant et ouvert, ce qui a permi d'assister à un entretien passionnant et très agréable. »


176 LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES Hsiung Yi-ting « Documents et images bien fournis m’ont permis à me plonger dans le processus de création des cinéastes même si je connaissais très peu ces cinéastes avant le cours. Durant la masterclass, les cinéastes ont été tous très ouverts et ont partagé leurs parcours et expériences sans réserve. Même les moindres anecdotes ont éveillé en moi des résonances profondes : pourquoi faire le film ? Leur capacité de l’empathie démontre parfaitement dans leurs propres films d’auteur. Je vous remercie pour cet atelier de rencontre et d’échange extrêmement inspirant, passionnant et enrichissant. » François Mia « C’était très enrichissant de pouvoir se concentrer sur l’œuvre entière d’un duo de cinéaste. Ça permet de mieux analyser les méthodes et surtout l’évolution de leurs fonctionnements. Hakim et Carine étaient en plus très à l’écoute et accessibles. Une chose qui se remarque chez tous les cinéastes qu’on a rencontrés, c’est qu’ils ont tous une envie folle de faire des films que rien n’arrêtera. » Master 2 Georgia Panagou (Groupe pour l’interview Léa Mysius) « Participer une deuxième année aux rencontres avec les cinéastes a renforcé en moi l'idée que le contact avec des réalisateurs expérimentés dans une ambiance de partage donne une grande inspiration aux étudiants afin de progresser avec leurs propres projets. Karine et Hakim ont généreusement partagé avec nous leur début et leur parcours professionnel et comment ils ont réussi à surmonter les difficultés éventuelles de façon à nous donner aussi la volonté et la force d'évoluer dans cette profession exigeante. Nous avons eu l’opportunité de discuter avec Léa Mysius autour de sujets comme la désacralisation de l’écriture, la création de la tension dans le scénario, la pratique de son écriture et l’importance pour elle d’intégrer des éléments de langage. Elle a également partagé avec nous des détails autour de la direction des acteurs et des tournages comme l’incorporation de petites idées à chaque séquence. Créer et vivre avec le conflit et le contraste en tant qu’artiste et l'importance de l'alternance dans sa vie professionnelle de plusieurs rôles (scénariste, co-scénariste et réalisatrice), ont été aussi des éléments importants de ce partage d’expériences. Zviaguintsev nous a impressionnés grâce à sa générosité et à sa capacité à nous transporter sur les lieux de tournage de chacun de ses films avec des anecdotes, des solutions de problèmes techniques pendant les tournages et surtout son travail avec la direction d’acteurs. » Corentin Ghibaudo « J’ai énormément aimé le rapport à l’écriture à la réalisation et au co-scénario que nous a détaillé Léa Mysius lors de sa masterclass, dans le sens où l’écriture devient chez elle véritablement outil, modulable et à réécrire constamment au moment du tournage. En plus de nous donner des clés de son cinéma, et de dresser de très beaux liens avec ce qui a été émis au niveau de l’exposé et débat qui a été vu en amont de la masterclass, cela m’a personnellement donné envie d’écrire, de créer. »


LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES 177 Léna Luis « J'ai beaucoup apprécié les entretiens qui, par le grand nombre de questions posées, étaient très pertinents et d'une grande qualité. Ayant travaillé sur la rencontre avec Léa Mysius j'ai particulièrement aimé le fait qu'elle nous parle de son rapport à l'écriture dans son travail, et que ce soit tout à fait naturel pour elle, vital. C'est extrêmement inspirant. Également, j'ai trouvé que l'aprèsmidi consacrée à l'entretien avec Andreï Zviaguintsev était plus que bienvenue, tant il fut généreux et bienveillant avec l'audience. Quant à la rencontre avec Carine & Hakim, elle fut d'une richesse telle qu'il était difficile d'en sortir sans avoir envie, nous-mêmes, de nous replonger dans nos propres écrits et de se mettre à les décortiquer à nouveau afin de faire ressortir notre vérité et sincérité, notions qui semblent épouser chacun de leurs projets. » Jérémy Bouyer « J'ai trouvé très rafraîchissant le naturel avec lequel s'engageait les discussions avec les cinéastes. Pour exemple Andreï Zviaguintsev a été très généreux dans sa prise de parole, et je retiendrais les derniers mots encourageants qu'il nous a adressé. Je crois que cela vient de la force du dispositif de laisser les étudiant·es guider les masterclasses. On souhaiterait que cela dure encore, plus longtemps ! » Thomas Coispel « J'ai beaucoup apprécié la possibilité de préparer des questions sur un.e réalisateur·ice en petit groupe. La mise à disposition par les cinéastes de leurs documents de travail (découpage, moodboard, etc.) est particulièrement précieuse. » Annabelle Vergne « J'ai particulièrement apprécié la diversité des cinéastes présents lors de ces rencontres. Leurs différents horizons cinématographiques ont pu témoigner de toute la richesse du cinéma, ce qui donne envie de continuer dans cette voie. » Nina Blagojevic « Semaine très riche tant par la diversité des intervenants et de leurs histoires personnelles, tant par l'organisation des professeurs et des élèves. Les intervenants ont bien détaillé plusieurs aspects de leur pratique, ce qui faisait de nous des étudiants privilégiés. » Valentin Venneson « J'ai apprécié cette semaine intense. Découvrir le parcours et la manière de travailler de chacun des réalisateurs a été très enrichissant. L'accent sur la manière de faire des films concrètement a été inspirant pour notre propre pratique. Des questions de productions et du parcours atypique d'Hakim et Karine, au manière d'écrire des scénarios de Lea Mycius, jusqu'au travail avec les acteurs évoqués par Zyanguintev, chacun des réalisateurs a contribuer à ouvrir sur les manière de voir et de faire du cinéma. Accéder aussi aux différents documents de travail de chacun permet de s'en inspirer et démystifie ces étapes du processus créatif, souvent invisibles. »


178 LE CINÉMA CONTEMPORAIN INTERROGE LE MONDE, UN NOUVEL ÉTAT DES IMAGES Han Du - Groupe: Léa Mysius « Le bénéfice inattendu que j'ai tiré de ce cours a été la partie où nous avons discuté du travail des réalisateurs. Que ce soit Léa Mysius parlant de sa façon de travailler ou Andreï Zviaguintsev expliquant comment il a rencontré des centaines de garçons lors du casting. En plus de la création cinématographique elle-même, les aspects pratiques de ces travaux m'ont apporté une réelle valeur ajoutée. » Jacoulot Suzanne (groupe Zviaguintsev) « Le simple fait de pouvoir rencontrer les cinéastes en personne est déjà une expérience très enrichissante, et pouvoir créer nous-mêmes la rencontre nous donne une liberté très appréciable dans le cadre du master cinéma, et même au-delà. Chaque groupe était extrêmement investi dans la préparation de toutes ces belles rencontres, ce qui s’est ressenti à la fois dans la préparation de la semaine, et également pendant les séances avec les cinéastes. La diversité d’univers des trois groupes de cinéastes était formidable, cependant je pense qu’il serait également intéressant d’inviter des personnes appartenant à d’autres postes techniques avec eux. Je pense notamment à la rencontre avec Léa Mysius, où il aurait été très intéressant de pouvoir discuter avec le chef opérateur Paul Guilhaume, ou la cheffe décoratrice Esther Mysius. » Cerf Coline « Si l'intégration m'a semblée un peu difficile au début (le premier échange par zoom n'a pas dû faciliter la tâche), les choses se sont vite éclaircies et ce MIP fut l'occasion de faire des rencontres très riches, autant au regard des invités que des étudiants, tous très généreux. La répartition en petits groupes fonctionnait plutôt bien, et les ressources partagées sur le drive sont des outils précieux. Je rejoins l'idée qu'il serait intéressant d'inviter aussi des personnes occupant d'autres postes, bien que les parcours très variés des invités de cette année aient déjà permis une bonne diversité. »


180 LA « PREUVE PAR L’IMAGE » EN IMAGES (RECHERCHE, EXPÉRIMENTATION, CRÉATION)


181 PARTENARIAT Ce projet est mené en partenariat avec l'ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense). Nombre d’étudiant·es du Master ArTeC inscrits dans le module: 6 FORMATION INITIALE DE RATTACHEMENT Master Cinéma et audiovisuel, parcours CHFTI (Cinéma, histoire des formes et théories des images) de l'université Paris Nanterre. Aurélie Ledoux, maîtresse de conférences en études cinématographiques, université Paris Nanterre Cet atelier propose d’explorer la problématique de la « preuve par l’image » en réalisant un court film de montage, en lien avec les fonds et les propositions des institutions partenaires du projet de recherche « La preuve par l’image : de la contre-histoire au complotisme ». Cette année, l’accent fut mis sur les questions d’enregistrement des traces et du réemploi des archives photo-filmiques, en collaboration avec l’ECPAD (Établissement de communication et de LA « PREUVE PAR L’IMAGE » EN IMAGES (RECHERCHE, EXPÉRIMENTATION, CRÉATION) LA « PREUVE PAR L’IMAGE » EN IMAGES (RECHERCHE, EXPÉRIMENTATION, CRÉATION) LIEUX, DATES Université Paris Nanterre, ECPAD. L'atelier s'est déroulé du 13 avril au 11 mai 2023.


182 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES —Maîtrise des techniques du montage d’archives ; —Acquisition d’une culture historique et théorique sur la question de la « preuve par l’image » et du montage d’archives ; —Capacité à investiguer un fonds d'archives ; —Capacité à collaborer pour produire un objet filmique ; —Capacité à présenter son travail devant un auditoire et à rendre compte de la dimension spéculative d’une forme filmique. MODÈLE(S) PÉDAGOGIQUES MOBILISÉ(S) Ce module consiste en une mise en pratique, par l'exploration des potentialités du médium filmique, des enjeux théoriques liés à la question de la « preuve par l'image ». Pédagogiquement, il repose sur une alternance entre des sessions pratiques intensives (exploration des fonds d'archives, création filmique par le montage) et la possibilité d'une prise de recul réflexive sur le travail, nourrie par un cadrage théorique en amont et plusieurs séances d'encadrement, où les étudiant·es sont amené·es à présenter, préciser et discuter les enjeux propres de leur projet filmique. Il s'ensuit une organisation en plusieurs phases, ménageant des moments de pause destinés à permettre aux étudiant·es de mûrir et éventuellement de réorienter leur travail. L'atelier s'est organisé en quatre grandes phases : Phase 1 : introduction aux enjeux théoriques et pratiques du module Jeudi 13 avril (9h30-17h30), université Paris Nanterre L'atelier a commencé par une journée intensive de formation portant sur les problématiques historiographiques de la « preuve par l'image » et sur le film de montage d'archives, dispensée par Aurélie Ledoux et Cynthia Delbart. Au terme de cette journée, il était proposé aux étudiant·es de commencer à réfléchir à l'orientation LA « PREUVE PAR L’IMAGE » EN IMAGES (RECHERCHE, EXPÉRIMENTATION, CRÉATION) production audiovisuelle de la Défense). Il s'agissait d'expérimenter, grâce aux techniques du montage, les enjeux et thématiques de la « preuve par l’image » dans différentes directions: emploi réflexif des archives, formes ludiques du détournement, expérimentations sur les régimes de visibilité de l’image d’archive, etc. L'atelier était encadré cette année par Aurélie Ledoux (maîtresse de conférences en cinéma et responsable pédagogique de l'atelier), Cynthia Delbart (enseignante PAST à l'université Paris Nanterre et monteuse professionnelle) et Véronique Pontillon (responsable des actions scientifiques de l'ECPAD).


183 de leur projet propre en se familiarisant avec le fonds d'archives de l'ECPAD, dont plusieurs documents photographiques et filmiques sont accessibles en ligne. Phase 2 : présentation des fonds d'archives de l'ECPAD, recherche documentaire et pré-élaboration des projets Du mardi 18 avril au vendredi 21 avril (9h-17h), ECPAD (Fort d'Ivry) Cette semaine intensive et immersive à l'ECPAD a commencé par une première journée, encadrée par Véronique Pontillon, de présentation des fonds et des outils de recherche documentaire de l'ECPAD. La suite de la semaine consistait à explorer et sélectionner les archives constituant le matériau du travail de montage à venir. Tout au long de cette phase, les étudiant·es étaient accompagné·es et encadré·es par Aurélie Ledoux, Cynthia Delbart et Véronique Pontillon. Cette semaine alternait ainsi moments de recherche autonome et entretiens individuels, où le projet en cours était présenté et discuté. Phase 3: écriture encadrée des projets Du mardi 2 mai au vendredi 5 mai (9h-17h), université Paris Nanterre Semaine intensive de montage à partir des archives sélectionnées à l'ECPAD. Les étudiant·es travaillaient sur site (Université Paris Nanterre), l’encadrement et la formation au montage étant assurés par Cynthia Delbart de manière individualisée. Phase 4: restitution des projets Jeudi 11 mai (14h-17h), ECPAD (Fort d'Ivry) La projection de chaque projet est précédée d’une courte présentation par l'étudiant·e (exposant la démarche, le choix des outils et techniques, les références théoriques ou artistiques mobilisées, les éventuelles difficultés rencontrées etc.) et suivie d’un temps de discussion. BILAN PÉDAGOGIQUE Le bilan est globalement très positif. La collaboration avec l'ECPAD s'est faite dans des conditions excellentes. Les étudiant·es se sont très vite approprié les problématiques du module et ont souvent témoigné de leur enthousiasme pour les potentialités de ce fonds d'archives méconnu. En raison de la richesse des sources et de la diversité des formes possibles d'expérimentation, les objectifs du module pouvaient aisément résonner avec leurs travaux de recherche personnels, leurs préoccupations politiques ou encore leur histoire familiale. Il en résulte des livrables d’une grande diversité, aussi bien du point de vue des sujets choisis que des formes et des dispositifs adoptés : cette situation a été stimulante et bénéfique pour l’ensemble du groupe, favorisant les échanges et les conseils en neutralisant de possibles comparaisons. LA « PREUVE PAR L’IMAGE » EN IMAGES (RECHERCHE, EXPÉRIMENTATION, CRÉATION)


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