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Published by Association de la Rivière Magog Inc., 2016-12-07 10:25:04

Éco-Rivrains AVRIL 2012

AVRIL 2012

Le journal des riverains de la rivière Magog Volume 12 No.2, Avril 2012

Photo Louise Drouin 26 février 2012

Sommaire photo L.Drouin

-P.2 Mot du président P.3 Volet sécurité P.4 Volet environnement..suivis
P.7..La chronique de Réjean
.P.5 Volet environnement. suivis P.6 Chronique du riverain P.10 Les oiseaux migrateurs..
p.13 Cartes de membres
P.8 Carnet horticole P.9 Saviez-vous que ? P.16 Publicité

.P.11 Bénévole de l’année p.12 Assemblée générale annuelle

-p.14 Les directeurs p.15 L’ornitho en herbe

www.associationrivieremagog.org

Page 2 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Chers riverains et riveraines

Avec le peu de neige qui est tombé cet hiver et un mois de mars où les températures douces nous ont surpris, l’arrivée des beaux
jours nous redonne le goût de profiter des joies estivales sur notre rivière.
Il est réjouissant de voir pousser les bourgeons des arbres et des arbustes que plusieurs riverains ont transplanté dans les aména-
gements paysagers de leur terrain pour revégétaliser les berges de notre belle rivière qui nous est si chère.
Dans un autre ordre d’idée, nous allons continuer à garder les yeux ouverts sur les actions qui sont posées dans notre quartier et
sur ce qui pourrait avoir une influence négative sur notre cours d’eau.
Maintenant que la belle saison arrive, il faut également se relever les manches et se préparer à accueillir les plaisanciers : installa-
tion des bouées, préparation de la Halte du Passant (nouvellement renommée Halte Turgeon-Gaudreau), sans oublier la prépara-
tion des embarcations de nos patrouilleurs pour accompagner les utilisateurs d’embarcations et les informer des règles de pru-
dence et de sécurité. Cette sensibilisation porte des fruits; au cours de l’été 2011, aucun incident déplorable n’a été signalé.
Enfin, avec l’organisme RAPPEL qui a présenté un projet à la Ville de Sherbrooke pour travailler à réduire l’érosion des berges du
ruisseau des Vignobles, le printemps et l’été 2012 devraient apporter de bonnes nouvelles pour réduire la sédimentation de notre
rivière à l’embouchure de ce ruisseau. L’ARMI collaborera pleinement à ce projet (un article inséré dans cet Éco-riverains fournit
plus de détails) et sollicitera au besoin votre collaboration.

Sur ce, je vous souhaite un bon été et soyez prudent!

Richard Cyr
Président

Page 3 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

La sécurité toujours à la mode!

Un petit rappel des façons de faire

POUR QUE TOUS PUISSENT BÉNÉFICIER DE LA RIVIÈRE

Respect des autres et de l’environnement

Lorsqu’on possède une embarcation rapide, il est normal de s’en servir pour obtenir des sensations fortes, mais il est important de le
faire dans le respect des autres et de l’environnement.

Il faut être conscient que la vitesse est associée à trois grands maux : les accidents, le bruit et l’érosion des rives.

Accidents

Votre vitesse peut être cause d’accident. Il faut toujours adapter votre vitesse aux circonstances, c’est une question de gros bon sens; il
n’y a pas de loi pour comprendre cela. Il y a toutefois, à plusieurs endroits, des limites de vitesse imposées par des règlements.

Bruit

La plupart des bateaux rapides s’éloignent très rapidement. Le bruit qu’ils imposent aux autres est de courte durée. Il en est souvent
tout autrement des motomarines. Les motomarinistes se regroupent souvent pour tourner interminablement en rond dans un même
secteur, indisposant ainsi les riverains. Éloignez-vous des rives pour pratiquer vos activités. N’approchez pas des zones de mouillage et
ne tournoyez pas autour des bateaux, car les gens qui sont là recherchent la tranquillité de l’endroit.

Respect de l’environnement

Lorsque vous partez en ballade dans des petites criques, dans des tronçons peu larges de la rivière et près des berges, faites-le à basse
vitesse pour ne pas troubler le fond de l’eau, pour ne pas contribuer à l’érosion des rives et pour ne pas détruire des frayères ou des
habitats naturels de petits animaux.

Respect des autres

Les propriétaires d’embarcations rapides et les motomarinistes doivent être conscients qu’ils partagent les plans d’eau avec d’autres
plaisanciers. En s’imposant, en ne respectant pas les lois et les règlements, non seulement on indispose les
autres mais on constitue un risque d’accident.

Les virages intempestifs et imprévisibles à grande vitesse des motomarines, les exercices acrobatiques ef-
fectués dans des zones achalandées, près des rives et des baigneurs, rendent la motomarine dangereuse et
impopulaire.

Richard Cyr

Page 4 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Un projet pour résoudre la problématique du ruisseau des Vignobles?

Le 7 février dernier, M. Jean-François Martel de l’organisme RAPPEL 1présentait aux membres du conseil d’administration de l’ARMI un
projet 2 s’adressant à la gestion des eaux de ruissellement dans le bassin versant du ruisseau des Vignobles. Ce projet était à présenter à
la ville de Sherbrooke pour le lundi 20 février 2012 et ultérieurement auprès de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Estrie dans le
but d’obtenir de l’aide financière dans le cadre de la stratégie d’intervention en matière de qualité de l’eau. Ce projet est un dossier des
plus importants à mener à bien sur notre tronçon de rivière, où on en est à constater d’année en année l’accumulation grandissante des
sédiments à l’embouchure dudit ruisseau.

Tel que décrit dans le projet en question, l’urbanisation du territoire a des impacts négatifs importants sur la qualité de l’eau autant au
niveau de la pollution que de l’augmentation des débits de pointe. Le projet consiste à promouvoir l’utilisation et à mettre en place des
mesures de gestion durable des eaux de pluie dans le bassin versant du ruisseau des Vignobles afin d’améliorer la qualité de son eau. Ces
méthodes de contrôle à la source (jardins de pluie, bandes filtrantes, citernes, puits absorbants, pavages perméables), en réseau (noues,
fossés engazonnés) et en aval (bassins et marais filtrants) demeurent encore méconnues et trop souvent sous-utilisées. Ces dernières of-
frent pourtant de multiples avantages tant esthétiques, environnementaux, économiques que récréatifs.

L’implication des divers acteurs dans ce projet est gage de succès à long terme. Quelque quatre cents résidences (400) se retrouvent dans
le bassin versant du ruisseau des Vignobles. La participation de la Ville de Sherbrooke, de Cogesaf 3 de même que de l’ARMI est déjà ac-
quise. Certains autres acteurs importants du bassin versant du ruisseau des Vignobles, comme Construction DJL et Sintra, ont été égale-
ment approchés et une collaboration de leur part est envisagée. Ce projet est planifié sur 3 ans : la première année vise la sensibilisation
et l’élaboration du plan de gestion; la seconde, la mise en œuvre du plan de gestion intégrée et la dernière, le suivi de l’efficacité des
aménagements réalisés et le transfert des connaissances aux autres sous-bassins versants problématiques de la rivière Magog.

Dans le budget prévisionnel de la première année (86 940$), l’ARMI serait contributive de 500$ en argent et de cent soixante-six (166)
heures de bénévolat. Advenant que le projet reçoive les approbations requises, la réalisation de la phase 1 verrait la nécessité de poser
des actions auxquelles les riverains et autres résidents concernés du bassin versant du ruisseau des Vignobles seraient appelés à s’impli-
quer à court terme, par exemple, par la participation à des soirées conférences, par l’acceptation de voir sa propriété caractérisée, etc.

Inutile de dire que nous vous tiendrons au courant de la suite en sollicitant éventuellement votre collaboration selon les besoins identi-
fiés.

Marlaine Bisson

1Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des

cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François
2 Projet intitulé Gestion des eaux de ruissellement dans le bassin versant du ruisseau des

Vignobles, rivière Magog –Projet pilote-Ville de Sherbrooke et déposé auprès de la Ville

de Sherbrooke dans le cadre d’une demande d’aide financière de la stratégie d’inter-

vention en matière de qualité de l’eau, en février 2012.
3 Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François

Page 5 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Travaux d’excavation à son embouchure

Historique:
21 mars 2011–Plainte formulée par l’ARMI au Ministère du

développement durable, de l’environnement et des parcs du

Québec Photo– avril 2010
Il est demandé que soit retiré dans les plus brefs délais de la

berge du ruisseau des Vignobles en bordure de la rivière Ma-

gog à Sherbrooke, l’amas de boue et de sédiments abandonné sur place. L’ARMI considère que l’accumulation substantielle de sédiments dans la rivière

Magog est un problème environnemental sérieux. Le

bras de sédiments avance à chaque année dans la

rivière Magog et rétréci le passage. De plus l’accu-

mulation de sédiments augmente les risques d’em-

bâcle d’année en année. L’ARMI propose de retirer

le bras au complet et d’aménager un bassin de ré-

tention en amont .

29 mars 2011—Réponse du MDDEP

On informe l’ARMI que le ministère a procédé à une

inspection du lieu suite à notre plainte et que les

constatations suivantes ont été faites.

Il s’agit de travaux réalisés par la Ville de Sherbroo-

ke.; ces travaux consistaient à enlever la glace pour Photo– 20 mars 2012

prévenir un embâcle; les matériaux sont constitués

essentiellement de glace et de sédiment lié à la glace; ces travaux ne sont pas assujettis à un certificat d’autorisation du Ministère.

Avril 2011—Réaction au courriel du Min. Dév. Durable

L’ARMI demande des explications supplémentaires afin de mieux comprendre les rôles et responsabilités du ministère .

Mai 2011—Rencontre avec la Ville de Sherbrooke

Vendredi 9 septembre 2011 des travaux furent réalisés par la Ville afin de nettoyer le ponceau sous le boulevard de l'Université. Ces travaux ne néces-

sitaient aucune autorisation de la part du MDDEP. La Ville a aussi mis en place des mesures de contrôle de l'érosion et des sédiments (barrière à sédi-

ments) en aval du ponceau.

Aussi, en septembre 2011 la division de l’environnement de la Ville de Sherbrooke nous signifiait que les travaux d'excavation à l'embouchure du
ruisseau ne pouvaient pas avoir lieu avant la fin de l’été car il a été très difficile de trouver une méthode de travail à la fois efficace et acceptable du point
de vue environnemental. La possibilité d'abaisser le niveau de l'eau de la rivière a été explorée, mais la baisse nécessaire aurait été trop importante et
aurait occasionné un impact significatif sur la qualité de l'eau. Une autre méthode a donc été choisie et une demande de certificat d'autorisation devait
être déposée au MDDEP au cours du mois d’octobre.
En février 2012- le courriel suivant à la Ville de Sherbrooke.:
*Nous sommes à préparer notre prochain journal d'information à nos riverains ) et aimerions que vous nous fassiez part des derniers développements
concernant le ruisseau des Vignobles. Nous sommes particulièrement intéressés par les travaux d'excavations à l'embouchure du ruisseau qui avaient été
prévus à l'automne 2011.
Comme vous le savez, l'ARMI est très concerné par ce dossier. Nous avons lu avec grande attention l'étude intitulée Caractérisation du ruisseau des Vigno-
bles, tributaire de la rivière Magog réalisée à la demande de la Ville de Sherbrooke et soyez assurée que nous sommes conscient des multiples et complexes
problématiques sur ce tributaire.
Nous sommes aussi fort conscient que l'élimination des 2 langues de terres qui, à notre avis, favorisent le dépôt de sédiments et la formation du haut fond
ne règlera tout. Toutefois, nous espérons grandement que cette intervention rendra plus sécuritaire la circulation sur la rivière.
17 février 2012—Réponse de la Ville de Sherbrooke
Ils travaillent toujours à la demande de certificat d'autorisation et sont confiants de pouvoir réaliser les travaux dès cet été, soit pendant la
période permise, du 15 juin au 15 septembre 2012.

20 mars 2012- Dernières nouvelles de la Ville de Sherbrooke

La demande de certificat a fait l’objet d’une présentation élaborée (préparée de concert avec le Ministère) et on s’attend à ce que le certifi-
cat soit délivré sous peu.

Liette St-Martin A suivre ! ….

Page 6 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Bonjour à tous!

Désolé de vous avoir faussé compagnie lors du dernier Éco-Riverains. J’espère donc corriger le tir avec cette parution.
Lors de la dernière chronique, je vous avais promis que j’allais vous faire part de l’évolution de la rivière au cours des années 90. Chose
promise, chose due. Prendre note cependant que cette chronique n’est pas une description exhaustive des évènements qui ont marqué la
rivière durant cette période, mais seulement une énumération des changements que j’ai personnellement observés.

La fin des années 80 a marqué, selon moi, le début de l’observation du problème d’apparition d’algues à l’intérieur de certaines zones de la
rivière. Aussi, de nouvelles solutions ont été proposées et tentées afin d’améliorer cette situation. Par exemple, dans la zone de la rivière
entre le barrage Paton et le barrage Drummond, un abaissement du niveau de la rivière fut effectué au début des années 90 afin de per-
mettre le ramassage des algues et espérer que l’année suivante, le fait que le fond soit nettoyé des algues, cela provoque une diminution
de leur nombre l’année suivante. Est-ce que ça a fonctionné? Eh bien non!

Toutefois, lors de cette même période, l’évènement qui a eu le plus d’influence sur la rivière Magog ne se passait pas sur la rivière mais sur
ses berges. En effet, bien que le projet ait débuté lors des années 80, l’aménagement de pistes cyclables a vraiment pris son envol au cours
des années 90. Ainsi, section par section, un réseau cyclable s’est bâti et ce réseau permettait, au tournant des années 2000, de longer la
rivière sur toute sa longueur, de Deauville jusqu’au centre-ville. De plus, il est devenu possible de relier les deux rives grâce à l’aménage-
ment d’un pont pour piétons et vélos sous le pont Gingues (celui de l’autoroute 410). Une opération qui, précédemment, nécessitait d’em-
prunter illégalement un tronçon de l’autoroute 410 (opération que j’ai personnellement effectué plusieurs fois!) est devenue simple et faci-
le. Tout simplement génial ce pont.

Il n’y a aucun doute que ces aménagements connurent un immense succès et qu’une quantité grandissante d’utilisateurs ont profité de ces
infrastructures et ce fut, selon moi, pour le mieux! On ne peut tout simplement pas être contre une évolution qui permette à la population
de pratiquer des activités physiques et d’améliorer sa santé! Néanmoins, ces infrastructures ont eu un deuxième effet : celui de présenter
à la population, la rivière sous tous ses angles!

Les gens ont donc répondu positivement à l’ajout de ces infrastructures et l’achalandage sur ces pistes cyclables pouvait en témoigner. La
création de la corporation « Cité des rivières » était simplement la suite des choses. Et nous, riverains, est-ce que la valorisation de la riviè-
re et de ses berges a eu un impact positif pour nous? De mon côté, je crois que oui! Ceci est dû au fait que maintenant, en étant en
contact de façon plus importante avec ce cours d’eau, la population est devenue plus sensible à son sort. Ainsi, grâce à cette proximité, le
maintien de la qualité de la rivière est devenu un enjeu qui ne concerne pas seulement les riverains mais la population en général.

Grâce à cette nouvelle sensibilité acquise, les riverains auront donc de nouveaux alliés dans leur combat pour l’amélioration
de la condition de la rivière. Je ne suis pas naïf et je suis conscient que cet appui aurait pu être plus important dans bien des
cas; je peux néanmoins affirmer que, même si rien n’est parfait, nous allons dans la bonne direction!

Bon printemps à tous!

Pierre Luc Choquette

Page 7 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Nos poissons: comestibles ou non?

C’était il y a peu de temps, revenant d’une pêche abondante, j’offre une partie de mes prises à un de mes frères. Il me regarde tout
surpris de savoir que le poisson de la rivière Magog était comestible. Lors d’une autre rencontre, on me dit qu’il ne doit pas être bien
bon pour la santé étant donné qu’il vient de la rivière. Moi qui en consomme souvent, je commence à me questionner, et je ne suis
peut-être pas le seul...

C’est alors que commencent mes recherches. Dans un monde où tout est analysé, répertorié et scruté à la loupe, il serait impensable qu’il n’existe aucune
statistique sur la qualité de la faune marine dans la section de la rivière Magog, en amont de Sherbrooke (peut-on être plus précis?). Et alors là, BINGO! je
trouve des résultats.

Pour l’essentiel, on parle ici de taux de mercure dans la chair du poisson. Il vaudrait peut-être mieux expliquer le phénomène avant de comparer les varié-
tés et les taux de contamination. Le mercure se retrouve partout dans la nature mais intègre la chaîne alimentaire lorsqu’il est absorbé par des poissons
(entre autres) qui seront pêchés et consommés par des humains. Les poissons les plus à risque sont ceux qui sont des prédateurs, qui sont les plus gros et
aussi les plus vieux. Ils consomment eux-même des poissons contenant du mercure et s’ils sont plus vieux, ils l’ont fait plus longtemps.

Il faut dire que les gouvernements veillent sur la qualité de ces produits de la pêche. Par exemple, Santé Canada émet une recommandation de restriction
pour le consommateur moyen, les femmes enceintes et les jeunes enfants, pour certains types de thon, de requin et d’espadon.

En ce qui concerne la consommation de poisson résultant de la pêche sportive au Québec, le gouvernement provincial a produit le Guide de consommation
du poisson de pêche sportive en eau douce.

Ce guide donne une carte des régions hydrographiques du Québec ainsi que le moyen de retracer le lieu de pêche et la variété qui nous intéressent. A par-
tir de là, les renseignements sur le taux de contamination sont faciles d’accès.

On y apprend que pour la section de la rivière située entre les deux barrages en amont de Sherbrooke, on retrouve les taux de mercure suivants :

- perchaude moyenne: 0,36 mg/kg

- brochet moyen : 0,35 mg/kg

- achigan : 0,20 mg/kg

- barbotte : 0,10 mg/kg

Selon Santé Canada, un taux sécuritaire devrait se situer sous les 0,5 mg/kg. Pour sa part, le Guide alimentaire canadien recommande pour ses effets béné-
fiques sur la santé, une consommation maximum de 8 repas par mois (portions de 230 g ou 8 onces), si les spécimens sont sains.

Après vérification dans le Guide, toutes les variétés se retrouvant dans notre section de la rivière sont sécuritaires. Il est rassurant de voir que tous les ef-
forts faits par les riverains rapportent des dividendes.

N’hésitez pas à profiter de cette richesse.

Réjean Gagnon

Page 8 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Évolution de la bande riveraine

Votre bande riveraine est aménagée depuis un certain temps et vous vous demandez : « À quoi cela ressemblera-t-il dans quel-
ques années? » Eh bien, tout dépendra de votre degré d’intervention.

Cette zone, qui jadis connaissait le passage répété de la tondeuse, est maintenant aux prises avec la succession végétale. Le fait
d’aménager cette bande ne fait pas en sorte que celle-ci demeurera statique dans le temps, le tout évoluera. Les végétaux initiale-
ment sélectionnés pour initier la régénération des berges sont appelés à rivaliser avec de nouveaux arrivants. Différentes espèces indigènes ou d’autre
moins désirables s’y établissent grâce aux semences et aux boutures qui y sont parvenues, soit par le vent ou par le courant de la rivière. Si l’on n’inter-
vient pas, ou peu, différentes variétés de végétaux prendront place et évolueront avec les végétaux sélectionnés. Les plus compétitifs et les mieux adap-
tés d’entre eux domineront le paysage végétal avec les années. Donc il est fort probable que l’aménagement initial cohabite ou même se fasse détrôner
par la succession végétale et la sélection naturelle. S’il en devient ainsi, il ne faut pas considérer l’intervention initiale comme étant un échec, mais plutôt
comme un tremplin vers l’accomplissement de la régénération.

D’un autre point de vue, si vous préférez que votre aménagement ait prépondérance dans le paysage de votre bande riveraine, il faut alors intervenir
minimalement, en supprimant les nouveaux arrivants de type arbres et arbustes. Il est préférable de laisser les herbacées s’établir, de manière à ce que
l’aménagement initial ait une apparence plus naturelle, en plus d’optimiser le rôle écologique de la bande riveraine.

Que faire au delà de trois mètres?
Il est possible d’augmenter les bienfaits de la zone tampon, sans autant sacrifier l’espace vital réservé pour vos activités diverses autour de la maison.
Tout d’abord la plantation d’arbres ou d’arbustes à grand déploiement, à des emplacements bien sélectionnés sur le terrain, apportera des avantages
écologiques tout en améliorant l’apparence de la rive. On peut opter pour des essences indigènes et même ornementales. Ce qui importe est d’opter
pour la diversité et d’éviter le choix de variétés sensibles aux maladies et aux insectes ravageurs.
Par la suite, il est possible d’augmenter progressivement la contribution d’une plus grande superficie de votre terrain, au rôle écologique de protection
du plan d’eau.
Réduire les tontes

Lorsque l’on cesse de tondre, l’herbe devient haute et le terrain devient peu propice aux activités sur terrasse. Cependant, plus vous
occuperez le terrain, moins vous sortirez la tondeuse.
En effet, lorsque le terrain est bien drainé, sortez, marchez, jouez sur la pelouse. Si vous le faites régulièrement sur l’ensemble du ter-
rain, vous remarquerez que l’herbe piétinée pousse moins haut. Par conséquent, on peut remettre la sortie de la tondeuse à plus tard.
Ainsi, la hauteur de la pelouse variera selon son degré d’utilisation, soit plus courte au centre et plus haute dans les coins. Ainsi, sur le
plan visuel, on atténue la transition entre zone protégée et zone occupée. Votre pelouse sera ainsi plus résistante à la sécheresse esti-
vale. Votre bilan de carbone sera amélioré par la réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES), autant ceux émanant de la tondeuse que ceux émis
par l’herbe fraîchement coupée.
Au terme de la canicule estivale, vous pouvez procéder à une tonte, question de ne pas perdre l’emprise du terrain au profit de la succession végétale.
La hauteur de votre terrasse sera par la suite relativement stable pour finir la belle saison.

Jouer dehors sur le gazon, c’est écologique!

Sylvain Rivest

Biologiste-Horticulteur

Page 9 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

La Bernache résidente ….Une nouvelle venue en milieu urbain (suite)

Lors de l’assemblée générale annuelle 2011 de RAPPEL( Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des

)cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière St-François , les représentants de l’Association pour la protec-

tion du lac Stukely inc. avaient pris l’engagement de rendre disponible un document résumant leurs efforts afin
contrôler les bernaches en 2011.

Vous trouverez ci-après copie du document fourni par les représentants de l’Association pour la protection de
l’environnement du Lac Stukely inc.

PLAN D’ACTION DE CONTRÔLE DE LA POPULATION DES BERNACHES

EXPÉRIENCE 2011 AU LAC STUKELY

Au lac Stukely, les premiers couples de bernaches du Canada résidantes sont apparus au début des années
2000. Ces bernaches ont commencé à semer l’inquiétude. Une bernache adulte éjecte environ un kilo de fiente par jour. A la fin de l’été
2010, on en comptait environ 27 au lac Stukely. Les plages et surfaces de gazon sont leurs endroits privilégiés pour se nourrir d’herbe
fraîche. Leur présence sur un terrain peut s’avérer un risque pour la sécurité des usagers et une cause d’insalubrité.

Au lac Stukely, le Parc national du Mont-Orford, le Centre de villégiature Jouvence et l’Association pour la protection de l’environnement
du lac Stukely ont fait état de la problématique à la fin de 2010 et décidé d’une intervention concertée. Pour être efficace, il est impor-
tant que l’action soit menée par tous les riverains, et ce très tôt en saison. En effet, les bernaches se posent dès l’apparition de surfaces
gazonnées à la fonte des neiges. Ces actions doivent être menées surtout en avril, mai et juin, mois où se décide le lieu de la nidification.

L’Association a communiqué avec tous les propriétaires pour solliciter leur importante participation dans le plan d’action de contrôle des
bernaches : Revégétalisation des rives, ne pas les nourrir, l’effarouchement et la mise en place de ruban ou corde réfléchissante (fourni
gratuitement par l’Association), tel que proposé dans la documentation du Service Canadien de la Faune.

ACTIONS CONCERTÉES

Réduction des facilités d’accès : Première action : rendre l’accès aux terrains moins intéressant pour les bernaches. C’est une bête qui
aime avoir une vue dégagée pour se protéger des prédateurs. Donc, pour les résidents riverains, nous avons privilégié l’installation de
rubans réfléchissants (appelé FLASH TAPE) entre 12 et 16 pouces du sol dans les espaces dégagés d’accès au lac (un autre type de corde
peut aussi faire l’affaire). À la plage du parc, la SÉPAQ a installé un filet style filet de pêcheurs d’une hauteur de 30 pouces sur toute la
longueur de la plage, à environ 20 pieds de l’eau, avant l’espace gazonné. Ces filets sont baissés lors des périodes de baignades. Rappel à
tous, par affichage, de ne jamais nourrir les bernaches.

Stérilisation des œufs : Deux permis ont été demandés, puis accordés par le Service canadien de la faune et d’Environnement Canada
autorisant la stérilisation des œufs dans les nids. Des patrouilles terrestres et aquatiques ont localisé les nids. En mai, 22 œufs dans 5 nids
ont été stérilisés.

Effarouchement : À plusieurs reprises, de l’effarouchement a été effectué principalement à leur arrivée en
avril et mai. Faire du bruit, créer du mouvement sur le terrain, trouver les façons de les déranger consti-
tuent des moyens pour les éloigner et les inviter à aller ailleurs.

RÉSULTATS : Dès la mi-juin, nous avons tous constater l’absence presque complète des bernaches. Elles
sont allées s’installer sur d’autres plans d’eau et ce n’est que très occasionnellement que nous en avons
vu cet été.

LONG TERME : Comme les bernaches sont portées à revenir au lieu de leur première nidification, le pro-
gramme de l’été 2011 se poursuivra pour deux ou trois années.

Liette St-Martin

Page 10 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Certains auront remarqué une quantité inhabituelle d'oiseaux migrateurs dans notre secteur. Le printemps hâtif est-il seul en cause?

Chaque fois que les températures douces sont au rendez-vous plus tôt, on remarque un retour précoce des oiseaux migrateurs et des animaux qui
mettent fin prématurément à leur hibernation. «En ce qui a trait aux oiseaux, les espèces qui reviennent le plus tôt sont celles, bien sûr, qui se sont le
moins éloignées pour émigrer. On le remarque à chaque fois que le printemps est hâtif. Les oiseaux sont très au fait des changements de climat. Ils
savent que la température s'est réchauffée au nord puisque, où ils sont, il fait déjà plus chaud», explique François Fournier, biologiste à
Environnement Canada.

Ce dernier ajoute que les espèces qui émigrent beaucoup plus loin, en Amérique du
Sud par exemple, n'ont aucune idée de ce qui se passe ici en termes de température.
«Ces espèces reviennent plus tard de toute façon parce qu'elles se nourrissent
d'insectes pas encore apparus à notre latitude», justifie M. Fournier.

Contrairement à la croyance populaire, ce n'est pas tant la température plus clémente
qui fait revenir les oiseaux que la présence de nourriture disponible. «Avec la
disparition de la neige, la nourriture réapparaît, les vers de terre par exemple ou, dans
les champs, les graines et le maïs qui ne sont plus couverts par la neige», mentionne
Jonathan Roy, président du Club d'ornithologie des Moulins. Les bernaches et les oies
en sont de bons exemples.

«La plupart des oiseaux supportent assez bien le froid, ce n'est que quand la nourriture Rouges gorges_ photos.linternaute.com/p-ballade-en-
n'est plus présente que les oiseaux décident de quitter vers le sud», poursuit M. Fournier. Et si foret-1589524-Christian Molinier– 20fév.2012
certaines espèces de canards passent maintenant l'hiver ici, c'est que l'eau et la nourriture que
l'on y retrouve sont disponibles.

Réchauffement climatique
Faut-il y voir un autre indice du réchauffement de la planète? «Ce n'est pas parce que les oiseaux reviennent plus tôt que l'on doit nécessairement
parler de réchauffement climatique. Qui aurait parlé de réchauffement climatique en 2008 alors que l'hiver n'en finissait plus et que les oiseaux
restaient sagement au sud», fait remarquer M. Fournier. Du même coup, le biologique admet que certaines statistiques des dernières années font
réfléchir. «Si l'on regarde la moyenne des 40 dernières années, on observe que le retour des oiseaux se fait plus tôt qu'auparavant», souligne-t-il. Ce
que l'on remarque aussi, c'est que les oiseaux quittent vers le sud plus tard. Ce fut le cas à l'automne 2011 où l'on a observé des oiseaux s'envoler en
décembre. «C'est un fait que les migrations sont de plus en plus courtes. Et plus la nourriture est disponible, plus vite arrive la période de
reproduction puisqu'ils ont pu faire le plein d'énergie plus tôt», affirme François Fournier.

«Ce qui est étonnant, ce n'est pas tant que des oiseaux soient déjà revenus du sud, c'est la quantité d'oiseaux qui ont décidé que l'hiver était déjà
chose du passé pour 2012. «Il y a une effervescence marquée cette année. Déjà que l'hiver s'est avéré plutôt doux et que plus d'oiseaux ont décidé de
rester parmi nous, les merles d'Amérique (rouges gorges), des espèces de canards, des oies, et les carouges à épaulettes, par exemple, et d'autres ont
migré moins loin qu'à l'habitude», note Jonathan Roy.

François Fournier affirme que l'année prochaine, cela pourrait être tout à fait le contraire. La neige peut arriver tôt en novembre et l'hiver peut
s'éterniser. Chose certaine, les oiseaux sauront s'adapter.

Liette St-Martin

Tiré de www.youtube.com/watch?v=ehDoYFVwb6I Category:News & Politics

Carouges à épaulettes-meteomedia.com_Pierre Lamontagne
Lasalle, Québec - 19 mars 2012

Page 11 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Notre bévévole de l’année

Le 22 avril prochain, dans le cadre du brunch
des bénévoles donné par la ville de Sherbrooke-
Arrondissement Rock Forest-Saint-Élie-
Deauville, Jacques Blais sera reconnu pour sa
contribution au sein d’ARMI .

Jacques s’est joint à l’équipe de direction en mai 2010 et en 2011 il a été recruté comme patrouilleur, tâche qu’il partage à l’occasion
avec son *assistante capitaine* Sylvie.
En plus d’agrémenter les rencontres du conseil d’administration par sa bonne humeur, Jacques est reconnu entre autre, pour sa dis-
ponibilité, sa ponctualité et sa serviabilité .

Un gros merci Jacques pour ton implication !

Tout comme l’eau et les forêts,
les bénévoles sont une ressource essentielle
dont il faut prendre soin et qui n’est pas inépuisable

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AVIS DE CONVOCATION

Mercredi le 16 mai 2012
à 19h00

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

Au Centre Communautaire Optimiste de Rock Forest

6670, rue Fontaine Local 201-203

 Sont les bienvenus à cette rencontre :

Les riverains de la rivière Magog ainsi que toute personne soucieuse de la préservation de la rivière
Magog

 Les choses courantes de votre association seront discutées.

 Il y aura des élections.

Note: Seul les membres ont le droit de voter

Le conseil d'administration

Page 13 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

L’air, au même titre que l’eau, est un élément essentiel à la vie.
Il est là, autour de nous, invisible.

Nous l’utilisons chaque seconde, sans même y penser.
Il mérite qu’on se préoccupe de lui sérieusement.

LA RIVIÈRE MAGOG A BESOIN DE VOUS !

POUR VOIR À SES INTÉRÊTS – POUR PROTÉGER SES RIVES – POUR Y GARDER L'ORDRE POUR LE MIEUX ÊTRE DE SES RIVERAINS
Il est très important que vous soyez membre de L'Association de la Rivière Magog Inc.
Cette année, la cotisation est de 20.00$ pour 2 personnes demeurant à la même adresse.
S.V.P. remplir le formulaire ci-dessous et le faire parvenir à :

Claude Stébenne, trésorier
200, rue Aiguillon
Sherbrooke, QC. J1N 2S6

Nouveau(x) membre(s) Ancien(s) membre(s)

Nom : Montant : 20,00$ $

Nom :

Adresse:

Code postal: Téléphone: Courriel:

Je veux m'inscrire, pour l'année 2012, comme membre de L'Association de la Rivière Magog

Signature d’un membre : _______________________________________________________ Date ______ ___

Page 14 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

Petites blagues

Une maman moustique prévient ses petits :
- Ne vous approchez jamais des humains, ils essaieront de vous tuer.
- C'est faux, maman. Hier, il y en a un qui a passé la soirée à m’applaudir.

Un homme pêche en zone interdite. Un policier l'interpelle :
- Savez-vous qu'il est interdit de pêcher ?
- Mais, je ne pêche : j'apprends à nager à mon ver de terre.

J'ai battu un record.
- Ah bon, lequel ?
- J'ai réussi a faire en 15 jours un puzzle sur lequel il y avait écrit "de 3 a 5 ans".

J'ai aperçu ta copine l'autre jour, mais elle ne m'a pas vu !
- Je sais, elle me l'a dit.

Les directeurs

Richard Cyr, président 819-823-9308 Marlaine Bisson, directeur 819-823-1646
Denis Gosselin, vice-président 819-564-1997 Benoît Charland, directeur 819-864-4020
Claude Stébenne, trésorier 819-864-6084 Réjean Gagnon, directeur 819-564-2923
Liette St-Martin, secrétaire 819-791-2624 Claude M.Gosselin, directeur 819-346-4724
Jacques Blais , directeur 819-564-2120

Comité de rédaction du journal

Rédactrice en chef : Liette St-Martin (819-791-2624)

Mise en page : Marlaine Bisson, Réjean Gagnon, Liette St-Martin,

Claude Stebenne,

Publicité : Richard Cyr

Correction et révision de textes : Marlaine Bisson, Réjean Gagnon, Liette St-Martin

Collaborateurs pour ce numéro :

Marlaine Bisson, Pierre Luc Choquette, Richard Cyr, Louise Drouin, ,Réjean Gagnon, Sylvain Rivest,

Claude Stébenne.

NOTE: Si vous avez des photos ou articles à nous communiquer il nous fera grand
plaisir de les inclure dans un prochain numéro.

Page 15 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2012

L’Oriole de Baltimore

Observer un Oriole de Baltimore dans sa cour amène une grande
joie chez l’ornitho amateur.

Cet oiseau à la poitrine orangée et à la tête noire flamboie sous le
soleil du printemps. De plus, son chant évoque un merveilleux siffle-
ment flûté.

En provenance de l’Amérique centrale et du Mexique, l’Oriole arrive
au Québec au mois de mai, au moment de la floraison, pour un
séjour relativement court de quatre mois.

En règle générale, cet oiseau coloré exige comme domaine de rési-
dence un habitat particulier. Il fréquent des îlots de grands feuillus,
comme les érables, les ormes ou les peupliers, près d’un terrain à
découvert, souvent près d’un cours d’eau. L’Oriole visite aussi les
vergers, principalement au moment des pommiers en fleurs.

La femelle est assez différente du mâle, arborant une poitrine plutôt
jaune et une tête olive.

Le mâle arrive au Québec quelques jours avant la femelle afin d’a-
dopter un territoire. Il gazouille, sautille et incline la tête comme
moyen de séduction. Parmi les mâles, la femelle fait son choix rapi-
dement, empressée de confectionner un nid d’artisane.

Durant une période de quatre à hui jours, elle travaille laborieusement à l’élaboration de la nouvelle demeure. Dans un va-et-vient continuel,
elle déniche au sol et dans les arbres des fibres végétales. Puis, elle agence et tisse les fibres pour former un nid en forme de bourse, un vérita-
ble chef d’œuvre d’architecture.

Le nid, très léger, est suspendu à l’extrémité d’une fine branche, lieu inaccessible pour les prédateurs comme le chat ou le raton laveur, en
raison de leurs poids.

Au plan alimentaire, notre oiseau a un faible pour les chenilles, sans dédaigner les araignées et les sauterelles. Les biologistes estiment que
l’Oriole contribue à la sauvegarde des boisés en consommant des espèces nuisibles, notamment un type de chenille ravageant les feuillus. À
certains moments de l’année, l’Oriole déguste le nectar des fleurs et des petits fruits comme la cerise et la framboise.

Soulignons que certains amateurs d’oiseaux suspendent à l’intention des oiseaux des bouts de ficelle à une corde à linge ou sur une rampe de
balcon ou même sur des branches d’arbres. Au besoin, les tisserandes viendront cueillir ces éléments de construction. Elles emploient aussi
des poils des cheveux.

On peut aussi installer un abreuvoir à nectar ou étaler des morceaux d’oranges dans une mangeoire à plateau ouvert. Au printemps, les oi-
seaux pourront visiter ces étals de nourritures pour se raire ensuite très discrets, occupés par la nidification. Après l’éclosion, vers la fin du
mois de juillet, les oiseaux pourront de nouveau être vus à l’occasion. La chance aidant, on peut contempler maman et papa accompagnés de
quatre ou cinq oisillons de couleur jaunâtre.

Désigné sous le nom de « Oriole du Nord » dans certains guides d’identification, l’Oriole de Baltimore s’avère l’un des plus beaux personnages
de notre faune ailée.

Bonne observation

Louise D.
Passionnée de la nature

Source : www.nordinfo.com

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