The words you are searching are inside this book. To get more targeted content, please make full-text search by clicking here.
Discover the best professional documents and content resources in AnyFlip Document Base.
Search
Published by Association de la Rivière Magog Inc., 2016-12-07 10:23:35

Éco-Riverains Septembre 2012

septembre 2012

Le journal des riverains de la rivière Magog Volume 12 No.3, Septembre 2012

Avant Ruisseau des vignobles

Pendant

Après

Sommaire

-P.2 Mot du président riveraine P.7. La chronique de Louise p.12 Nos membres
.P.3 Volet sécurité P.8 Encore la bande riveraine p.13 Divers
P.9 La végétalisation /La mousse p.14 Les directeurs
P.4 Volet environnement. suivis P.10 Encore la mousse p.15 L’ornitho en herbe
P.5 Concours Au bouleau pour la bande p.11 Saviez-vous que ? P.16 Publicité
P.6 Chronique du riverain

www.associationrivieremagog.org

Page 2 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Bonjour riveraines et riverains et membres de l’ association,

Encore cet été dame nature nous a choyée. La belle température a favorisé les déplacements sur la rivière ce qui a
permis à plusieurs d’entre nous de constater qu’avec la coopération des riveraines et riverains nos bords des berges
s’améliorent chaque année.

Un gros merci à tous ceux qui, encore cette année, ont poursuivi leur belle initiative de végétalisation des berges.

J’aimerais aussi remercier tous les usagers de la rivière pour leur civisme. Lorsque qu’ils circulent sur l’eau, les usagers
sont respectueux des avis de ralentir inscrites sur les bouées et font preuve de bon jugement quant aux limites de vi-
tesse acceptables.

J’aimerais aussi remercier tous les usagers de la rivière pour leur civisme. Lorsque qu’ils circulent sur l’eau, les usagers
sont respectueux des avis de ralentir inscrites sur les bouées et font preuve de bon jugement quant aux limites de vi-
tesse acceptables.

Je profite de l’ occasion pour dire merci à tous les directrices et directeurs pour leur disponibilité et le bon travail
effectué tout au long de l’année.

En septembre plusieurs d’entre vous ont pu constater les effets des travaux de dragage du delta du ruisseau des vi-
gnobles. L’amélioration que tous attendaient permet un élargissement prononcé de la rivière.
Des détails concernant les projets passés et futurs associés au ruisseau des vignobles vous sont communiqués dans les
pages suivantes.
Soyez aussi assurés que vous serez informés de tout autre beau projet visant l’amélioration de l’état de la rivière.

Une belle saison d’ automne à tous

Richard Cyr
Président de l ‘association de la rivière Magog

Page 3 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Bonjour riveraines et riverains et gens qui aimez et profitez
de cette belle rivière et de la nature tout au long de l’été.

Nombre d’activités furent pratiquées tels la pêche, été
comme hiver, la fête de la pêche en juin à la halte, le kayak,
le pédalo et autres embarcations nautiques, toutes appré-
ciées par les petits enfants comme les grands. À noter le bon
jugement des usagers; le respect des autres et de la nature
est important sur notre belle rivière (les embarcations sou-
vent trop près des magnifiques berges et la vitesse sont nui-
sibles pour la flore et la faune aquatiques).

Cependant, plusieurs omettaient de revêtir leur gilet de sauvetage. Il est impératif de le PORTER, c’est votre meilleure assu-
rance!
Pour en apprendre davantage sur le choix sensé d’un gilet de sauvetage, rendez-vous au www.giletdesauvetage.com
Cette année, des patrouilleurs bénévoles étaient présents sur l’eau afin de sécuriser les amateurs de la rivière, offrir de
l’information et répondre à leurs questions.

Un gros merci à tous les patrouilleurs pour cette belle saison avec 0 accident.

Richard Cyr, chef patrouilleur

Page 4 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Les problèmes sont à régler à la source maintenant…

Après avoir vu enfin le projet de dragage du delta sédimentaire du ruisseau des Vignobles être réalisé en septembre, il faut s’adresser
maintenant à la source du problème, si on ne veut pas se retrouver avec un même delta dans quelques décades. Le projet-pilote mis de
l’avant par RAPPEL (subventionné principalement par la Ville et par le CRÉE) va dans ce sens. Une rencontre le 3 octobre avec M. Jean-
François Martel nous permettait de connaître l’état d’avancement des travaux.

Les volets des travaux : le ruisseau a été « marché » dans son ensemble, il y a eu modélisation hydrologique et un guide intitulé : Mon
eau de pluie j’en fais quoi? a été préparé.

Les sous-bassins versants les plus problématiques ont été ciblés. Les propriétaires localisés dans les sous-bassins ciblés ont été rencontrés
et ont reçu le guide. Trois scénarios ont été étudiés à l’aide du modèle : des tranchées d’infiltration, des barils de pluie et des bassins de
rétention placés aux endroits stratégiques i.e. aux endroits qui permettraient d’avoir l’impact souhaité.

En travaillant à ramener les conditions actuelles aux conditions naturelles, en plus de devoir faire de gros travaux de nettoyage
(enlèvement d’arbres morts, etc), disons que les scénarios sont encourageants au plan scientifique. La poursuite de l’étude de ceux-ci
permettra à court terme à RAPPEL de soumettre des propositions et recommandations à la Ville de Sherbrooke pour réduire de façon
significative l’érosion.

En plus de l’élaboration de ce plan de gestion, la première année visait la sensibilisation aux problématiques de gestion des eaux de ruis-
sellement de même que comme l’indique le guide cité ci-haut, la proposition de solutions ingénieuses qui peuvent être mises en place
pour contrer le ruissellement et gérer de façon durable l’eau de pluie qui tombe sur une [votre] propriété.

La Ville de Sherbrooke (en collaboration avec d’autres partenaires, dont nous sommes) organisera sous peu une soirée à cette fin.
La rencontre portera sur les impacts de l’érosion, sur le plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Magog (PDE) et sur le projet-
pilote. Des guides Mon eau de pluie j’en fais quoi? seront également remis aux participants intéressés.
Cette soirée est planifiée pour le 14 novembre prochain au centre communautaire de Rock Forest, au 6670 rue Emery-Fontaine toutefois,
au moment de publier le présent journal, la date ne nous était pas encore confirmée.

Une invitation devrait vous être envoyée prochainement ainsi qu’aux 400 résidents du bassin versant du ruisseau des Vignobles.

Marlaine Bisson

. Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des
lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François

. Cogesaf. Mon eau de pluie j’en fais quoi ? p. 3

Page 5 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Du 15 juin au 13 juillet 2012, la patrouille verte de la Ville de Sherbrooke vous invitait à participer au concours « Au bouleau pour votre
bande riveraine »!

Les personnes ciblées étaient celles possédant une résidence
bordée par un lac, une rivière, un ruisseau à Sherbrooke
souhaitant contribuer à la protection de la qualité de l’eau.

À gagner il y avait:
L’aménagement de votre bande riveraine, incluant l’achat
des végétaux, de terre et de paillis appropriés ainsi que le
temps de plantation, le tout en présence de membres de la
patrouille verte. Le tout d’une valeur de 500 $ (incluant les
taxes).

Crédit photo: Ville de Sherbrooke

Félicitations à M. Sébastien Gagnon et à Mme Juliana Rodriguez, de la rue Eugène Gervais qui ont gagné le prix

consistant en la revégétalisation de leur bande riveraine!

Liette St-Martin Crédit photo: Ville de Sherbrooke

Source: Ville de Sherbrooke (http://www.ville.sherbrooke.qc.ca/)

Page 6 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Dragage de la rivière

Félicitation à tous les gens qui ont travaillé dans le dossier du dragage de la rivière. Les travaux effectués à l’embouchure du
ruisseau des vignobles démontrent que la patience en valait la peine! L’ampleur des travaux était impressionnante, et le phéno-
mène de l’accumulation des sédiments au fond de la rivière a probablement été inversé à cet endroit. D’où j’habite, j’ai l’im-
pression de vivre un retour dans temps, il y a 5 à 7 ans, où la rivière était à sa pleine largeur. J’espère donc que ces travaux rè-
gleront définitivement le problème des glaces et de l’accumulation de sédiments à cet endroit et, qu’à partir de l’expérience
acquise lors de ces travaux, d’autres améliorations pourront être entreprises à d’autres affluents de la rivière dans une optique
d’amélioration de l’environnement de la rivière Magog.

Corridor Bleu

Une étude a été effectuée par Destination Sherbrooke sur l’état de la situation du Corridor Bleu.
À titre informatif, le projet du Corridor Bleu est la possibilité pour des utilisateurs de louer une
embarcation de plaisance (canot ou kayak) et, à partir du centre de location de la plage munici-
pale de Deauville, de descendre la rivière jusqu’au Parc Blanchard, à Sherbrooke.

Comme vous le savez, pour descendre la rivière de Deauville à Sherbrooke, deux barrages doivent
être franchis. Le barrage Drummond, près de l’autoroute 410, possède un aménagement qui
permet un portage facile d’une embarcation légère. C’est pour effectuer ce portage qu’un quai
est installé sur la rive sud en amont du barrage.

Cependant, la descente du barrage de Rock-Forest (près du chemin de St-Rock) est une autre histoire. L’aménagement d’une zone de por-
tage est beaucoup plus difficile. Un quai flottant a déjà été installé mais la grande variation du niveau de l’eau à cet endroit rend le quai
inutilisable lorsque le niveau est au plus haut. Tandis que lorsque le niveau est au plus bas, des roches autour de la zone de mise à l’eau
apparaissent, ce qui rend cette section dangereuse. Ainsi, un aménagement important doit être effectué

Donc, la mise sur pieds et le succès du projet du corridor bleu va dépendre, selon moi, de la mise en place d’un aménagement adéquat de
la descente du barrage de Rock-Forest et cet aménagement va nécessiter des investissements importants. Pour l’instant, je ne sais pas où
se situe cet investissement dans la liste de priorité de la ville, et aussi, j’ignore si le corridor bleu sera un projet prioritaire des gestionnaires
de la ville. Cependant, si j’ai des contacts ou de l’information additionnelle dans ce dossier, je vous tiens au courant, promis! D’un autre
côté, si vous avez des commentaires ou objections quant à ce projet, je vous prie de communiquer avec votre association de riverains, ils
seront transmettre cette information à qui de droit à Destination Sherbrooke.

Voilà, bon automne!

Pierre- Luc Choquette

Page 7 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

TRAVAUX DE RÉFECTION

Après une interminable attente et plusieurs dialogues avec les autorités, l’Association de la Rivière Magog a enfin gagné un point, soit celui
de faire faire des travaux importants dans le ruisseau des Vignobles. Ces travaux avaient pour but de retirer le delta qui s’était formé à son
embouchure et qui causait d’énormes préjudices à ses riverains et à quelques navigateurs.

Maintenant, nous est-il permis d’en
souhaiter autant pour le ruisseau Mi-
Vallon? Vous constaterez sur la pho-
to, qu’après avoir baissé le niveau de
l’eau d’environ 55 centimètres (21
pouces), le delta qui s’est formé à son
embouchure, d’une imposante pro-
portion, était exposé. Il nous aurait
été possible d’atteindre presque le
centre de la rivière sans se mouiller
les pieds. Encore cet été, quelques
navigateurs ont dû retirer leurs
chaussures afin de pousser leur em-
barcation qui s’était enlisé dans les
hauts fonds de ce delta. En tant que
riveraine de ce ruisseau, j’ai des in-
quiétudes à son sujet. Lors de la fonte
des neiges ou d’un orage où il y a de
la pluie forte, ce ruisseau si paisible la
plupart du temps, devient un torrent
déchainé. Les eaux gonflent jusqu’au
bord de mon terrain causant de l’éro-
sion. De plus le delta crée une résis-
tance à ces eaux et force le ruisseau à se décharger à contre-courant de la rivière y laissant des sédiments, de la boue, du gravier, des
roches, des branches, des arbres et des matériaux. Nos berges deviennent la poubelle de cette décharge. La baignade est impensable chez-
nous. Le delta grossit et un jour le ruisseau aura peine à couler et nous serons inondés. De plus, depuis qu’il y a les nouvelles constructions
sur la rue Bertrand-Fabi ainsi que le nouveau développement des constructions Lachance, il y a des jours et même des semaines où l’eau
du ruisseau est si brouille qu’elle en perd toute sa limpidité. Je crois que prévenir est la meilleure solution et j’espère que les autorités
n’attendront pas une situation fâcheuse avant de décider d’agir et choisiront d’y remédier dans un avenir rapproché. C’est pour le bien de
notre rivière et de ses riverains.

Louise Drouin Photo: Louise Drouin
Riveraine été 2012

Page 8 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2012

Quelqu’un que je côtoie me citait récemment ce proverbe japonais : On commence à
vieillir quand on finit d’apprendre. Bonne nouvelle pour moi, depuis que je suis devenue
propriétaire sur le bord de la rivière, en 2004, je n’ai cessé d’apprendre et de chercher à
comprendre les responsabilités et implications du fait d’être riveraine. Cet été, ce sont
les belles jeunes filles de la patrouille verte de la Ville de Sherbrooke, qui ont été des plus
réceptives pour répondre à mes questions et qui ont mis leurs talents à la disposition de
quelques riveraines et de moi-même pour nous aider à améliorer nos bandes riveraines
respectives. Elles ont probablement contribué à me garder jeune ( Ha! Ha!) même si cela
ne paraît pas dans les rides qui continuent de s’accumuler sur mon visage!

En fait, dans le cadre de leur passage pour le concours Au bouleau pour ma bande rive-
raine, j’ai pu bénéficier de leurs conseils pour stabiliser ma bande riveraine. Suite aux
inondations du printemps 2011, entre autres, j’ai pu constater que mon terrain riverain
en « avait mangé un coup » et s’était lavé… emportant la majorité des iris versicolores
plantés en première rangée lors du projet de renaturalisation mis de l’avant par l’Association de la rivière Magog en collaboration
avec CHARMES (en 2008). Comme beaucoup de riverains et riveraines, je me suis interrogée : que dois-je faire? Et comme beau-
coup, j’ai pensé à la pierre. On a vu effectivement beaucoup de nouvelles pierres riveraines faire leur apparition, ce printemps et cet
été, les pierres ayant malheureusement le pouvoir de réchauffer l’eau de la rivière, la chaleur favorisant la prolifération d’algues… En
plus de m’apprendre qu’il fallait aller chercher un permis pour placer des pierres sur le bord de la rivière, placer celles-ci en pente,
etc, il était stimulant et captivant d’écouter une des patrouilleuses expliquer de tout son enthousiasme de jeune, qu’à long terme,
selon elle, la meilleure façon de régler le problème passait par la plantation de plants arbustifs ayant un système racinaire développé
pour ne pas avoir à recommencer sans cesse.

Entendre parler des caractéristiques de l’aronier noir, des cornouillers rugueux et à grappes, du raisin d’ours et du myrique beau-
mier, ce dernier étant moins favorisé dans sa croissance dans un sol argileux comme le mien, m’a encouragée à poursuivre mes
efforts et à ressortir la pelle. Une question que je leur posais : le paillis? Quand, comment, pourquoi? Leur réponse : du paillis natu-
rel autour de la base de l’arbuste ou de la plante pour lui donner la chance de se développer. Pas de grand tapis de paillis coloré…

Depuis le début, j’ai travaillé à ne pas couper le gazon jusqu’au bord de la rive. Dans le cadre du projet de renaturalisation de ma
berge en 2008, j’avais planté plusieurs plants de lysimachias qui devaient s’étendre et faire office de couvre-sol en couvrant le gazon.
Après plusieurs samedis matins passés à arracher les mauvaises herbes et le gazon autour de ceux-ci, j’ai abandonné. Le lysimachia
est disparu sous le trèfle, le gazon et les mauvaises herbes.

Quand j’entendais les petites patrouilleuses dire qu’il fallait se préparer : la ville de Sherbrooke activera à un certain moment donné
la règlementation de protection de la rive. Plusieurs plans d’eau voient déjà les premiers 3 ou 5 ou 7 mètres en bordure de la rive ne
pas être visités par une tondeuse à gazon, sous peine d’amendes. Étant déjà convaincue de faire des efforts dans ce
sens, j’ai tenté une autre expérience au printemps : ne pas toucher aux premiers 5 mètres de rive. Après un mois, j’ai
baissé les bras… Un champ de mauvaises herbes autour de mes arbustes. Mon récent ajout d’arbustes et d’arbres
(un voisin m’a refilé bien gentiment un petit aulne) devrait m’encourager l’an prochain à continuer à créer un aména-
gement composé d’espèces variées et adaptées aux rives. Tel que je l’ai lu dans un document subventionné par plu-
sieurs organismes et ministères, en créant différentes strates de végétaux, herbacées, arbustes et arbres, cela permet
aux racines de s’étendre à diverses profondeurs, ce qui assure une meilleure filtration des sédiments et une stabilisa-
tion du sol.

Marlaine Bisson

Page 9 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Comment sont les rives dans la MRC de Memphrémagog? Touffues ou dégarnies? D'après les informations disponibles,
elles correspondent de plus en plus à ce que souhaitent les défenseurs de l'environnement, mais du travail reste à faire.
Et beaucoup dans certains cas.
En 2009, la MRC de Memphrémagog a décidé de prendre le taureau par les cornes et de se doter d'une réglementation
empêchant les propriétaires riverains de conserver du gazon jusqu'au lac ou cours d'eau, selon les cas.
La réglementation prévoit qu'une bande riveraine d'une largeur minimale de 5 m doit exister. Deux municipalités, Aus-
tin et Ogden, exigent cependant 10 m.
Présidente du comité environnement de la MRC de Memphrémagog, Lisette Maillé confie qu'on retrouve une bande riveraine d'au moins
5 m de largeur à de nombreux endroits. Mais les progrès n'ont pas été aussi grands partout.

Source: Jean-francois Gagnon , La Tribune, 03 août 2012

Pierre Legault s’est joint à nous sur la piste des boules de mousse sur la rivière (voir son article dans cette parution , )… C’est bien le fun
d’avoir sa réponse à travers un de ses voyages et à travers ses observations de pêcheur.

Au début du mois de juin, tôt, trois matins, j’ai pu observer de telles boules de mousse à la dérive sur la rivière. Ah! non, me suis-je dit,
on ne recommence pas l’été à venir comme l’été précédent s’est terminé… Un inspecteur de la Ville de Sherbrooke s’est déplacé suite à
mon appel pour fournir la même réponse que celle de M. Legault. À la suggestion de cet inspecteur, je me suis d’ailleurs rendue au bar-
rage Rock Forest pour constater effectivement des nappes de mousse brunâtres.

Avec ces deux références nouvelles, je croyais la question réglée… jusqu’à ce que je parle par après avec un de mes voisins, dans le cadre
de la tournée de sollicitation pour les cartes de membres. Celui-ci a fait valoir que la question des boules de mousse lui posait problème
vs la protection de la qualité de l’eau de la rivière. Alors que je lui fournissais LA réponse trouvée (décrite ci-dessus), il s’est dit convaincu
qu’il y avait deux types de mousse. Une brunâtre et une autre blanche d’un autre type et d’une texture s’apparentant à du savon.

Dans le cas où ce voisin riverain revoit ce dernier type de mousse et qu’il décide de donner suite, nous pourrions nous engager avec lui
sur un autre piste de la mousse…

Si tel était le cas, nous nous ferions plaisir de vous revenir une nouvelle fois sur ce sujet!

Marlaine Bisson

Page 10 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Suite à la lecture d’un des derniers numéros du Journal l’Éco-riverains, je voulais vous informer de ma découverte concernant la
mousse sur la rivière, mousse qui fut passablement présente l’année dernière et qui semblait en inquiéter quelques-uns...

Accompagné de mon voisin, Normand Thibault, nous sommes allés visiter la rivière AuSable dans les Adirondaks, bien connue pour
ses rapides et ses chutes. En voyant l’écriteau, j’ai immédiatement fait le lien avec la mousse de notre rivière et j’ai pris l’initiative de
le photographier. Il était placé au bas d’un rapide et il dévoile les secrets de la mousse....

Les riverains de la rivière Magog n’étaient donc
pas les seuls à se préoccuper de cette mousse
bizarre...
L’Attraction touristique High Fall Gorge, au
coeur des Adirondaks, a pris la peine de placer
cet écriteau pour informer les visiteurs de ce qui
cause cette mousse...

Voici la Traduction : La mousse beige à la
base des chutes est un sous-produit naturel de
la végétation en décomposition. La pluie col-
lecte les agents moussants naturels des rési-
dus de feuilles, de branches et d’arbres sur le
sol des forêts. Ces agents sont transportés à la
rivière et réagissent avec l’eau de la rivière.
L’agitation extrême de la rivière se précipitant
sur les rochers au bas des chutes forme la
mousse dans les bassins plus bas.

Je pêche sur la rivière depuis plus de 20 ans, plus spécialement en bas du barrage de Rock Forest. Quand les portes du barrage sont
ouvertes, l’eau qui y passe va se précipiter sur les caps de roche face au barrage et forme cette mousse qui tournoie dans un bassin,
une trentaine de mètres en aval. De plus, étant pêcheur à la mouche depuis ma petite enfance, j’ai souvent eu l’occasion de voir ce
genre de mousse dans des rivières éloignées du nord, en bas de chutes ou de rapides quand l’eau y est turbulente.

Pierre Legault

Page 11 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

 L’on peut suivre l'évolution de la qualité de l'eau de la rivière Magog en ligne

Les villes de Sherbrooke et de Magog ont lancé le 30 juillet dernier un nouvel outil permettant de suivre
l’évolution de la qualité de l’eau des rivières Magog et Saint-François. Il s’agit d’une carte interactive faisant
état des plus récents résultats d’analyse effectués à partir de 52 stations d’échantillonnage réparties sur les
deux rivières et leurs tributaires, et que l’on peut désormais consulter en ligne à l’adresse lesrivieresmsf.ca.

D’un seul clic de souris, on peut ainsi connaître la plus récente évaluation de la qualité de l’eau (bonne, satis-
faisante, douteuse, mauvaise ou très mauvaise) du dernier échantillonnage réalisé dans chacune des sta-
tions. De plus, trois fiches complémentaires permettent d’approfondir l’information disponible pour chaque
station.

L’onglet « général » permet, entre autres, de localiser la station (photo à l’appui) ou de connaître le plus ré-
cent taux de coliformes fécaux, de phosphore et de matières en suspension. Le « sommaire », quant à lui,
compile tous les résultats des analyses réalisées durant l’été en cours. Enfin, le troisième onglet offre une
description du « sous-bassin » où se trouve la station d’échantillonnage.

Outil de sensibilisation
Agréable et facile à consulter, cette carte interactive intéressera certainement les chercheurs et les spécialistes en environnement, mais pas
exclusivement. « C’est aussi un outil d’information et de sensibilisation destiné à la population en général ainsi qu’aux riverains, afin qu’ils
puissent bien mesurer l’importance de chaque ruisseau ou tributaire des rivières pour le bien de l’ensemble », mentionne Mme Christine
Fliesen, chef de la Division de l’environnement du Service des infrastructures urbaines et de l’environnement de la Ville de Sherbrooke.

« En pouvant facilement observer la qualité de l’eau d’un ruisseau coulant près de chez soi, on comprend encore mieux toute l’importance
de maintenir le couvert végétal de ses rives et d’avoir des installations septiques conformes », estime-t-elle.

Origine du projet
Puisque la qualité des cours d’eau est l’affaire de tous, la Ville de Sherbrooke considérait important de rendre ses résultats d’échantillon-
nage disponibles au grand public, résultats qu’elle compile d’ailleurs déjà depuis 2005, pour la rivière Magog, et depuis 2007, pour la rivière
Saint-François, afin de mieux cibler ses interventions.

Or, afin d’offrir un portrait encore plus complet, Sherbrooke s’est naturellement tournée vers la Ville de Magog, qui fut un partenaire de pre-
mier plan lors de l’élaboration du Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Magog, adopté en 2011. Ainsi, dans le cadre de ce
nouveau partenariat, chaque municipalité a la responsabilité de mettre à jour les renseignements des stations d’échantillonnage se trouvant
sur son territoire.

Source: http://www.ville.sherbrooke.qc.ca

Page 12 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

En 2012, nous comptons jusqu’à maintenant 129 familles nous supportant ce,
pour un total de plus de plus de 179 membres.

rue Aiguillon:
Merci à … Estelle Drouin, Claude Stebenne, Marie Dupont, Paul Pilon, Andrée et Paul Dion ,Alain Goulet, Natha-
lie Cyr.

rue Argenteuil:
Merci à ... , Sylvain Geoffroy, Marcel Garant.

rue Bellavance:
Merci à .. Carlo Spallanzani, Jean-Marie Lanthier, Eddy Couture, Diane L.Régnier, Sylvain L’Heureux, Réjean
Leclerc, Francine Bruneau, Normand Rivard, Danielle Barrette, Gérald St-Hilaire, Karine Chainey.

rue Colbert
Merci à ...Michel Lebel, Denis Coté, Lise Nolet, Eric Dubé, Claudette Breton, Albert Chaussé.

rue de la rivière Magog:
Merci à ...Mario Demers, , Andrée Hudon, Rosaire Rainville, Normand Therriault, Alain Collard, Marco Lizotte, Josée Veilleux, Claude M.Gosselin, Ja-
cynthe Lemieux, Jean et Pauline Proulx, Nancy Bogus, Raynald Aubé, Claudette Defoy, Noël et Rolande Rousseau, France Rousseau, Francis Pelletier,
Brigitte Desjardins, Claude F. Gosselin, Frédéric Guérin , Gaston Ricard, Marguerite St-Pierre, Éric Gilbert, Ginette Jolin,Maurice Sammut,

rue Emery Fontaine:
Merci à ...Maurice Nault.

rue Eugène Gervais:
Merci à ….Gérard Létourneau, Réal Rodrigue, Marie-France Vigneault, Michel Rivard, Sébastien Gagnon, Juliana Rodriguez.

rue Grignon:
Merci à ...Céline Boutin, Pierre Hébert, Jean Roy, Pierre Gagné, Raymond Dion, Jacques Tanguay. France Vachon.

rue Jeanson:
Merci à ...soeurs de la présentation de Marie, Sylvain Bazinet, Sylvie Baillargeon, Pierre Legault , Josée Couture, Normand Thibault, Hélène Turgeon,
Jean-René Michaud, MarlaineBisson, Jean Francois Gagné, Lucie Fortin, François Therrien, Claude Belhumeur, Benoit Beauchemin, Michel Ecrement,
Sylvie Allaire, Pierre Bergeron, Michel Carrier, Madeleine Grégoire, Gaétan Labbé, Antoine Mireault, Rénald Massicotte., Lyse Chartrand, , Jacques et
Céline Monette.

rue Mills:
Merci à ...Nancy Simon, Hélène Rouleau, Réal Turcotte, Camille Boisvert, Louise et Jacques Drouin, Alain Lavallée, Normand Fontaine, Katleen Carroll,
Henri Bédard, Pierre-Luc Choquette, Annick Bourget, Jacques Blais, Sylvie Lemieux, Denis et Nicole Pépin, Liette St-Martin, Pierrette Corbeil, François
Gitzhofer, Gisèle Bessette, Mary et Lyn Lebel, Benoit Lepage , Serge Paquette, Nicole et Michel Morneau, Jacques Demers, Stephane Sdicu, Danielle
Charland, Gaston Nasseans, Jacynte Levesque.

boul. Université:
Merci à ...Jean-Guy Jobin, Denise Rainville, Jean Boucher, Monique Arton, Richard Gaucher, , Danielle Letendre, Claude Bernier, Pauline Gosselin.

rue Montpetit:
Merci à ‘...François Coté , Michel Demers, Samuel Luquin, Cécile Ruel, Jocelyn Letendre, Yvan Gauthier, Marcel Testulat, Réal Bilodeau, Monique Bou-
tin, Patrice Boucher, Tony Bilodeau, Denis Blais, EmileTraistaru, Richard Cyr ,Manon Laliberté, Serge Coté, André Trottier, Esther Chamberland, Réjean
Gagnon, Francine Blais, Gilles Mercier, Jean Fradette, Sonia et Michel Gagnon, Serge et Louise Barrette, Marc Bergeron, Lilly Cyr, Jacques et J. Demers,
Cécilien Mathieu , Denis Gosselin , Julie Labbé, Martin Hudon, Ginette Roy, Daniel Hay, Lise Brosseau, Guy Tanguay, Hélène Monfette, André Tessier,
Robert Schmidt , Agathe Simard, Yvon Thibodeau, Céline Constant, Jeannette Bélanger , Claudette Pelletier, Richard Julien,
Martine Bizier, Renaud Babineau.

rue Napoléon Poulin:
Merci à ‘...Manon Bissonnette

Non-riverains:

Merci à … Benoît Charland , Constance Clowery.

Page 13 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Les 8,9 et 10 juin a eu lieu la 13e édition de la fête de la pêche.

Les 9 et 10 juin dernier, l’ARMI a reçu à la Halte du passant de nom-

breux jeunes de 9 à 12 ans intéressés à la pêche.
Richard, notre président, leur a donné un petit cours sur la pêche. Il
leur a entre autre parlé de la biologie des poissons, des rudiments de
la pêche, du respect de l'environnement, de la réglementation et leur a
donné quelques notions de sécurité.

Une canne à pêche ainsi qu'un certificat de
pêche furent remis à chacun dans le but de
les inciter à retourner pêcher. De plus,
chaque jeune a reçu la brochure éducative
« Moi je pêche avec ... Guliver!

Un gros merci
aux bénévoles
et aux parents
qui ont fait de
ces deux jours
un grand succès.

L’air, au même titre que l’eau, est un élément essentiel à la vie.
Il est là, autour de nous, invisible.

Nous l’utilisons chaque seconde, sans même y penser.
Il mérite qu’on se préoccupe de lui sérieusement.

Page 14 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

Petites blagues

Le professeur demande, 'qui peut me donner le nom d'un oiseau qui ne construit pas de nid ?'.
Une petite répond 'le Coucou' et le professeur dit 'Oui, très bien et pourquoi ?'
- 'Parce qu'il vit dans une horloge !'

Un professeur pose à ses élèves une série de questions auxquelles ils doivent répondre par oui
ou non. Voyant l'un d'eux jeter sans cesse en l'air une pièce de monnaies, il lui demande :
- Que fais-tu là ?
- Je joue mes réponses à pile ou face, m'sieur, répond le garçon. Pile je réponds non et si c'est
face je réponds oui.
Au moment de ramasser les copies, le prof constate que le même élève continue de jouer, mais
cette fois très rapidement.
- Qu'est-ce que tu fais encore? lui demande-t-il.

- Je vérifie en vitesse mes réponses, m'sieur!

Les directeurs

Richard Cyr, président 819-823-9308 Jacques Blais , directeur 819-564-2120
Marlaine Bisson, vice-présidente 819-823-1646 Benoît Charland, directeur 819-864-4020
Claude Stébenne, trésorier 819-864-6084 Réjean Gagnon, directeur 819-564-2923
Liette St-Martin, secrétaire 819-791-2624 Claude M.Gosselin, directeur 819-346-4724
Pierre Legault, directeur 819– 822-2647

C o m i t é d e r é d a c ti o n d u j o u r n a l

R é d a c t r i c e e n c h e f : L i e tt e S t - M a r ti n ( 8 1 9 - 7 9 1 - 2 6 2 4 )

Mise en page : L i e tt e S t - M a r ti n ,

Publicité : Richard Cyr

C o r r e c ti o n e t r é v i s i o n d e t e x t e s : L i e tt e S t - M a r ti n

Collaborateurs pour ce numéro :

M a r l a i n e B i s s o n , P i e r r e L u c C h o q u e tt e , R i c h a r d C y r , L o u i s e D r o u i n , , P i e r r e L e g a u l t , C l a u d e S t é b e n n e .

N O T E : S i v o u s a v e z d e s p h o t o s o u a r ti c l e s à n o u s c o m m u n i q u e r i l n o u s f e r a g r a n d
plaisir de les inclure dans un prochain numéro.

Page 15 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012

LE ROSELIN POURPRÉ

Le Roselin pourpré est un oiseau
rondelet. Le mâle a la tête, la nuque,
la gorge, la poitrine, les flancs et le
croupion rose rouge, plus vif sur la
tête et le croupion. L’arrière du cou,
le dos et les scapulaires sont d’un
rouge profond rayé de brun. Les
ailes et la queue sont brunes. L’ab-
domen et les sous caudales sont
blancs. La queue est fortement
échancrée. Le bec conique est court,
relativement épais et pointu.

L’adulte femelle n’a pas du tout de
rouge. Elle a la tête brun clair, fine-
ment rayée de sombre. On peut voir
une tache auriculaire foncée, et un
sourcil blanc. Elle a également une
moustache blanche et un trait ma-
laire brun. L’immature ressemble à
la femelle adulte. Il lui faudra 2 ans
pour obtenir le plumage adulte.

Le chant est une série de gazouillis,
parfois avec quelques imitations d’autres oiseaux. Son chant est doux et continu. C’est un riche gazouillement musical, finissant
souvent en trille descendant.

Le Roselin pourpré vit à la lisière des forêts de conifères et mixtes, dans les zones urbaines, les parcs et les vergers. Il se reproduit
dans les forêts de conifère, et il hiverne là où les ressources de nourriture son suffisantes. Il se nourrit sur les branches extérieures,
et parfois sur le sol, mais souvent, il glane des insectes dans le feuillage. Il se nourrit sur les fleurs, écrasant la base pour obtenir le
nectar. De la même manière, il récupère les graines des fruits sans pratiquement toucher à la pulpe, mais en créant quelques dom-
mages au fruit. Les fermiers accusent le Roselin pourpré de commettre de gros dommages sur les bourgeons des arbres fruitiers, et
ils sont considérés comme destructeurs. En hiver il fréquente les parcs, les vergers et les jardins. Il vient aux mangeoires par
groupes et de façon irrégulière.

Le nid du Roselin pourpré est habituellement situé dans un conifère. Il est fait d’herbes grossières et de tiges et tapissé de fines ra-
dicelles, de poils et de mousse. Les 2 parents sélectionnent le site et construisent le nid, mais la femelle accomplit la majeure partie
du travail. Elle dépose 4 à 5 œufs bleu verdâtre clair, tachetés de brun et de noir sur la partie la plus large. L’incubation dure envi-
ron 13 jours, assurée par la femelle. Le mâle participe en nourrissant sa partenaire pendant toute la période. Les poussins sont
nourris avec des graines régurgitées et ensuite avec des insectes, de petits fruits et la partie tendre des pommes d’épicéas. Les
jeunes quittent le nid 14 jours plus tard.

Ils vivent jusqu’à 11 ans.

Bonne observation

Louise D.

Passionnée de la nature

Source :
www.oiseaux-birds.com

Page 16 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2012


Click to View FlipBook Version