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Published by Association de la Rivière Magog Inc., 2016-12-08 16:06:51

Écho-Riverains Juillet 2011

Juillet 2011

Le journal des riverains de la rivière Magog Volume 12 No.9, Juillet 2011

Photos; Louise Drouin

Sommaire

P.2 Mot du président P.11 Rapport annuel ARMI

P.3 Chronique sécurité P.12 15ième Anniversaire

P.4,5,Volet environnement P.13 Camp d’été louveteau

..P.6 Carnet horticole P.14 La crue du printemps

P.7 L’histoire de notre rivière P.15 L’ornitho en herbe

P.8 Chronique du riverain P.16 Publicité

P.9 Saviez-vous que !

P.10 La suite des évènements

www.associationrivieremagog.org

Page 2 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Bonjour chers membres de l'association de la rivière Magog ,riveraines et riverains !

Le 7 juin dernier il y a eu des élections au sein de notre association (ARMI). Lors de cette soirée, M. Yvon Thibodeau s'est retiré de
son poste de président au sein du Conseil d'administration et j'ai accepté de prendre la relève.

J'aimerais profiter de l'occasion qui m'est donnée aujourd'hui pour souligner les 15 années de bénévolat que notre ex-président a
consacré à l'Association ainsi que son dévouement. Au cours de toutes ces années, Yvon a traité de nombreux dossiers importants
pour les riverains et a su s'associer plusieurs personnes de différentes associations pour aider à l'atteinte des objectifs de l'ARMI.

Merci Yvon pour ton implication! Nous souhaitons que cette retraite bien méritée te soit des plus agréables.

Quand à moi, si j'ai accepté de prendre la relève du poste de président c'est principalement parce que je peux compter sur une
bonne équipe qui travaille très fort pour rendre à terme les différents dossiers en cours.

Bien que je crois que mon expérience des dernières années en qualité de vice-président sera un atout pour moi dans le traitement
des dossiers avec les organismes partenaires . Je demeure fort conscient que la réalisation des objectifs de l'association dépend prin-
cipalement du support de nos membres, de celui des directrices et directeurs au sein du conseil d'administration et des nombreuses
heures que consacrent nos bénévoles pour l'atteinte de ces objectifs.

Dans cette ordre idée, permettez-moi de vous rappeler que nous sommes dans la période de renouvellement de
cartes de membres et que votre adhésion à notre association est l'appui ultime lorsqu'il nous faut revendiquer
pour l'amélioration de la santé de cette belle rivière.

Sur ce, je vous souhaite un bel été sur la Rivière Magog !

Richard Cyr, nouveau président

Les directeurs

Richard Cyr, président 819-823-9308 Marlaine Bisson, directeur 819-823-1646
Denis Gosselin, vice-président 819-564-1997 Benoît Charland, directeur 819-864-4020
Claude Stébenne, trésorier 819-864-6084 Constance Clowery, directeur 819-565-4536
Liette St-Martin, secrétaire Claude F. Gosselin, directeur 819-573-0488
Jacques Blais , directeur 819-791-2624 Claude M.Gosselin, directeur 819-346-4724
819-564-2120

Page 3 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Bonjour riveraines et riverains ainsi que tous ceux qui aiment naviguer sur la rivière Magog !

Bouées de signalisation
En raison de la crue des eaux du printemps et de la température pas toujours clémente du mois de mai, nous avons retardé l'installa-
tion des bouées au début de juin.

Halte du passant
Comme plusieurs autres quais, celui situé à la halte du passant n'a pas résisté à la crue des eaux et a dérivé sur quelques mètres.
Grâce aux efforts de bénévoles nous avons pu le récupérer et le remettre en place pour le début de juin.

Patrouilleurs
Les patrouilleurs souhaitent la bienvenue à Jacques Blais ( directeur à l'ARMI) au sein de leur équipe.
Jacques remplace Claude M. Gosselin qui a patrouillé quelques années avec l'équipe.
Un gros merci à Claude M. pour les heures consacrées à la patrouille nautique ces dernières années !
Note: Comme vous avez pu le constater, nos patrouilleurs circulent sur l'eau avec une embarcation munie d'une signalisation jaune
assez visible indiquant qu'ils patrouillent au nom de l'ARMI.
N'hésitez surtout pas à les interpeler si vous avez besoin d'eux et/ou de renseignements ou encore si vous désirez nous faire des com-
mentaires sur la patrouille.

Grâce aux efforts des riverains pour la végétalisation des berges de la
rivière Magog, il devient de plus en plus agréable à l'oeil d'y circuler.
Nous vous invitons donc à traiter cette belle rivière et les gens qui en
bénéficient avec respect. Respect de la vitesse, respect des autres
embarcations et respect des berges qui se fragilisent par les grosses
vagues.

Félicitation aux nouveaux propriétaires d'embarcations !

Bon été à tous !

Richard Cyr, chef patrouilleur
Jacques Monette, patrouilleur
André Trottier, patrouilleur
Jacques Blais, patrouilleur

Deux poissons discutent :
- Comment ça va ?
- Pas bien du tout, je suis déprimé...
- Allez, prends donc un ver, ça va te remonter.

Page 4 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Bonjour à tous,
Voici un petit résumé des activités des derniers mois du comité de l’environnement de l’Association.
 Nous avons poursuivi nos efforts pour assurer la visibilité et les préoccupations en ce qui concerne le secteur de la rivière Magog cou-

vert par l’association.
Nous incluons un organigramme provisoire afin de vous donner un petit aperçu de la structure actuelle des différents intervenants en
matière d’environnement et éventuellement des hyperliens seront créés sur notre site internet si vous désirez en connaitre plus sur
leur rôle.
 Nous avons rencontré et sommes membre de COGESAF et nos recommandations se retrouvent dans la plan d’action de cet organisme
paragouvernemental.
 Nous avons présenté un mémoire à la Ville de Sherbrooke (voir ci-après ) qui tenait en compte la vision globale des impacts environne-
mentaux qui pourraient affecter notre secteur dans les prochaines années.
 Nous avons rencontré les responsables de l’environnement à la Ville de Sherbrooke afin de leur transmettre nos inquiétudes face aux
méthodes de travail employées par ceux-ci lors de travaux à proximité de la rivière qui ne respectent pas nécessairement les lois et
règlements environnementaux et nous continuons à suivre de très près un projet de désensablement du ruisseau des Vignobles qui
devrait être effectué au cours du mois d’août par la Ville.

A cet effet, le service des infrastructures urbaines et de l'environnement de la Ville de Sherbrooke nous a informé le 13 juillet
qu’il avait en main toutes les autorisations nécessaires du ministère de l’environnement(MDDEP) pour procéder en après-midi du
14 juillet des travaux de caractérisation des sédiments du delta du ruisseau des Vignobles. Une mini-excavatrice a donc empié
tée dans le lit de la rivière afin d'échantillonner les sédiments pour une étude environnementale. Des barrières à sédiments de
même que des boudins absorbants furent installés à l'endroit des travaux pour minimiser les impacts environnementaux sur le
cours d'eau. .
 Nous sommes membre et avons assisté à une présentation de RAPPEL qui est présentement la référence en matière de solutions en
environnement et qui est en contact avec plusieurs associations tel que la notre à la grandeur de la province.
 Nous avons rencontré les responsables locaux du ministère du développement durable, environnement et parcs (MDDEP) afin de bien
comprendre quel était leur rôle et responsabilités à l’intérieur de la MRC Sherbrooke afin de produire un guide compréhensible pour
vous aider à acheminer vos plaintes au bon endroit et qu’un suivi de celles-ci vous soit retourné. Le document devrait être disponible
lors de la prochaine apparition du journal et sera inclus sur notre site internet.
 Nous sommes à conclure un projet de végétalisation des berges en bordure du boul. Université (sur le tronçon qui longue la rive) en
collaboration avec Action St-François et la Ville de Sherbrooke.
Cela dit nous allons continuer à assurer la visibilité de l’association auprès de ces organismes afin de trouver des solu-
tions durables aux problèmes qui nous concernent mais nous avons besoin du soutien des riverains et il est important
de nous démontrer votre appui en renouvelant votre carte de membre pas nécessairement pour le montant que
nous recueillons mais bien pour le nombre de riverains que nous représentons.

Denis Gosselin.

En mai 2011 l’ARMI a présenté un mémoire à la Ville de Sherbrooke dans le cadre du processus de consultation de la Ville de Sherbrooke
concernant son énoncé de vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire.
En résumé, le document présenté s’énonçait comme suit :

NOS PRINCIPALES PRÉOCCUPATIONS
 Règlementation en matière d’urbanisme
 Accumulation importante de sédiments en provenance des ruisseaux se déversant dans notre tronçon de rivière
 Déversements d’eaux usées dans la rivière provenant de la station de traitement de Rock Forest

Page 5 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

VOLET URBANISME
Pendant la rédaction du présent document, nous avons pris connaissance de la décision de la Ville de Sherbrooke de suspendre pour une période de 10 ans
tout nouveau développement dans le secteur de St-Élie et une partie de Rock Forest.
Nous tenons à féliciter les élus pour cette décision qui enlève toute pression supplémentaire sur la station de traitement des eaux usées de Rock Forest, qui
malgré sa réfection récente atteint déjà son niveau de saturation alors que les débordements dans la rivière se produisent régulièrement depuis le prin-
temps 2011. Nous ne tenons en aucun cas à revivre la situation de 2005 où nous avons dû nous battre afin que la Ville reconnaisse la situation et apporte les
correctifs.
Ceci dit, nous y voyons l’occasion de mettre en place une règlementation tenant compte de l’impact environnemental, sans pour autant nuire au développe-
ment. Étant donné que notre secteur est le deuxième en importance en ce qui a trait à la zone de réserve pour les futurs développements ce qui par le fait
même entrainera éventuellement une augmentation inévitable de l’apport en sédiments rejetés dans la rivière Magog, nous vous soumettons nos princi-
pales préoccupations et recommandations à ce sujet :

Nos principales préoccupations
Sédimentation excessive;
Capacité limitée de la station de traitement de Rock Forest malgré la récente réfection de celle-ci
Déversements fréquents lors de chutes de pluies modérées

Nos recommandations
 Étude et adoption selon le secteur (zonage) d’une règlementation afin de diminuer l’impact sur l’environnement.
 Proposition de règlement municipal
 Tout ouvrage doit être construit ou aménagé de façon à ne pas s’éroder ni à transporter de sédiments par l’eau de ruissellement;
 Des mesures de mitigation temporaires, telles couvrir les bancs d’emprunt provisoires (amoncellement de terre ou de sable) avec une membrane géo-

textile, installer des barrières à sédiments ou des barrages en ballots de foin, aménager des bassins de sédimentation, appliquer des paillis temporaires
sur les sols remaniés, sont exigées pour toute la durée de la période de travaux impliquant le remaniement ou le nivellement du sol ou impliquant la
mise à nu du sol. Les mesures de mitigation temporaires doivent faire place à des mesures permanentes à la fin des travaux afin de rencontrer les exi-
gences du présent article;
 Les mesures de mitigation temporaires doivent être mise en place à la fin de chaque journée de travail impliquant la mise à nu du sol;
 Une végétalisation des fossés à l’aide de semences de graminées doit être réalisée lorsqu’il est impossible de faire un empierrement dans un fossé;
 Tout nouveau développement à l’intérieur de zone défini par la ville devra prévoir un bassin de rétention afin de diminuer l’apport en sédiments au
cours d’eau avoisinant;
 Étude d’impact sur la capacité de l’usine de traitement de Rock Forest à recevoir de nouvelles installations.
 Adoption de la méthode du tiers inférieur en ce qui concerne le nettoyage des fossés si ce n’est pas déjà le cas à la Ville de Sherbrooke.

VOLET ENVIRONNEMENT
On lit dans l’énoncé de vision stratégique en page 5 que :
* La Ville a déjà pris des mesures face à ces enjeux environnementaux, notamment : la protection des rives, du littoral et des plaines inondables […] -; la ges-
tion par bassins versants et que La Ville s’assure de l’intégration et de l’application des politiques environnementales dans ses documents de planification.

L’ARMI est soucieuse que ces mesures et cette planification se traduisent par des actions concrètes où les partenaires seront sollicités et considérés.

Nous sommes conscients que la Ville de Sherbrooke gère à l’intérieur de ses limites plusieurs cours d’eau et que chacun de ceux-ci ont leur spécificité. Nous
considérons cependant que pour notre secteur de la rivière Magog, entre les barrages Rock Forest et Drummond, nous sommes probablement les mieux
informés sur l’état de ce secteur et c’est pourquoi nous tenons à participer de façon active en coopération avec tous les intervenants, afin de mettre en
place des correctifs permanents dans le but de diminuer les apports en sédiments et en phosphore.
Nous détenons une multitude d’études qui s’échelonnent sur une période de vingt (20) ans et qui ont comme conclusion l’identification de trois ruisseaux
problématiques soient, les ruisseaux Mi-vallon, des Vignobles et Nick qui, à eux trois, déversent annuellement des quantités importantes de sédiments et
de phosphore dans la rivière Magog.
L’accumulation de ces sédiments amène un réchauffement prématuré de l’eau et le phosphore, quant à lui, amène la prolifération des algues. Notons aussi
que l’accumulation de sédiments réduit de plus en plus la quantité d’eau disponible pour la production d’électricité à la station Drummond et que ce prin-
temps un embâcle s’est formé au niveau du ruisseau des Vignobles causant la fermeture du Boul. Université et nécessitant l’intervention d’une pelle méca-
nique sur la rivière afin de régler en urgence le problème, ce qui n’est pourtant pas une solution souhaitable ou durable.

Nos recommandations

 Analyse de faisabilité de différents projets afin de régler la problématique en amont des trois ruisseaux identifiés
 Évaluation de coûts des projets ciblés
 Stratégie et recherche des fonds nécessaires à la réalisation des projets ciblés
 Production d’un échéancier de réalisation des projets

CONCLUSION
Compte tenu de la nature même de la consultation et du temps mis à notre disposition pour la préparation de ce mémoire, vous comprendrez que notre
présentation est limitée et qu’elle ne contient qu’une partie de nos préoccupations et que lors de rencontres ultérieures et hors du contexte actuel, nous
pourrions couvrir avec vous d’autres sujets qui peuvent être des irritants pour nos membres.
Nous espérons que la Municipalité est sérieuse dans sa démarche de consultation auprès de ses citoyens et associations et soyez assurés que notre dé-
marche en est une de coopération et de partenariat. Toutefois nous sommes d’avis que le temps des études est chose du passé et que nous devons mainte-
nant poser des gestes concrets afin que dans vingt (20) ans nous n’ayons pas à faire encore le même constat.

Page 6 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Ministère des ressources naturelles Ministère des ressources natu- Ministère des transports — fédéral MOP
et faune — Québec relles et de la faune — fédéral (sécurité maritime, protection des eaux Ministère Pêches et Océans– fédéral

navigables, permis d’embarquation ect)

MDDEP BAPE Autres Associations sans but lucratif
Ministère du Développement Durable Bureau d'Audiences Publiques sur
Environnement et Parcs Québec l'Environnement RAPPEL
Regroupement des Associations pour la protection de l'En-
ROBVQ vironnement Estrie et haut-bassin de la St-François
Regroupement des Organismes de Bassins Versants du Québec
Action St-François
organisme à but non lucratif créé en novembre 2001 et reconnu par le ministère du Développe-
ment durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec comme étant son interlocuteur privi- promotion du respect de l’environnement + actions pour assainir,
légié pour la mise en place de la gestion intégrée de l'eau par bassin versant au Québec. restaurer, aménager et protéger les écosystèmes riverains et aqua-

COGESAF tiques de la Saint-François et de ses affluents.
Conseil de Gouvernance de l'Eau des bassins Versants de la Rivière St-François
ARMI
MRC Association de la Rivière Magog inc.
Ville de Sherbrooke
(division environnement) ARURM
Association des Riverains et des Usagers de la Rivière Magog
Destination Sherbrooke
(anciennement CHARMES) APLM
Association pour la protection du Lac Magog

MCI
Memphrémagog Conservation inc.

IL faut arroser ça…

Avec la venue de l’été, les végétaux complètent leur croissance annuelle pour finalement enclencher le phénomène de l’aoûtement. En
d’autres termes, ils se préparent pour l’année suivante en formant des bourgeons qui deviendront les feuilles ou aiguilles (conifère) de
l’année suivante. De plus, les végétaux à fleuraisons hâtives font de même avec les bourgeons floraux. Pendant cette période, une
sécheresse peu nuire au bon déroulement physiologique. De là l’importance de voir aux arrosages de nos plates bandes pendant la
période sèche.
On peu reconnaitre la nécessité d’arroser, en constatant le degré d’humidité en allant sonder en profondeur. Si on constate que de la
poussière, il faut arroser copieusement de manière à faire descendre l’eau jusqu’au niveau des racines. Par la suite il faut laisser sécher le
sol entre deux arrosages de manière à se que le système racinaire puisse se
développer en poursuivant l’humidité se trouvant plus éloigner de la plante. Il
est déconseiller d’arroser un peu tous les jours, dans ce cas l’humidité
demeure en surface sans jamais atteindre entièrement le système racinaire.
Le meilleur moment pour arroser c’est le matin. Les végétaux boivent le jour
et non la nuit. Si le sol a eu le temps de sécher en surface a la fin de la journée,
vous éviterez par conséquent des problèmes liés aux maladies fongiques.

Bon été à tous.

Sylvain Rivest biologiste-horticulteur , Pépinière Lambert

Page 7 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2011

La Magog : à l’ère de l’urbanisation

Si la rivière Magog a été précieuse pour ses potentiels hydraulique et hydroélectrique, il ne fait pas de doute qu’elle a également présenté
un intérêt touristique et de villégiature de même qu’elle a constitué un pôle d’urbanisation.

Ne mentionnons que quelques attraits touristiques aménagés au fil des ans :
 un sentier polyvalent de 3,5 kilomètres a été aménagé, autour du lac des Nations qui est un élargissement de la Magog, au grand
plaisir des randonneurs, des cyclistes et des patineurs à roues alignées;
 dans la majestueuse gorge de la Magog, des passerelles et des belvédères permettent d’admirer de splendides panoramas.

Plusieurs riverains, quant à eux, peuvent sûrement retrouver l’origine de leur habitation dans un chalet utilisé pour la belle saison. Tout
comme le petit lac Magog, la rivière Magog a en effet pris des airs de villégiature à une certaine époque pas si lointaine. Au fil du déve-
loppement de la région, la rivière Magog a enfin vu ses rives devenir de plus en plus densément habitées, avec tout ce que cela a pu ap-
porter de pollution pour elle.

Déjà en 1979, le groupe CHARM fit une analyse des principales sources de pollution qui affectaient la
qualité de la rivière : égouts domestiques, rejets industriels, canots automobiles, égouts municipaux,
engrais chimiques (agricoles), négligence (qui faisait prendre rivière et berges comme dépotoir), débit
inconstant (à cause de l’ajustement du débit des barrages selon l’heure et la consommation…). Que de
facteurs révélant à la fois l’ignorance et l’insouciance des habitants de la région pour leur rivière!
J’ai lu d’un auteur dont je ne retrouve plus le nom que nous avons un siècle à rattraper pour la rivière.
Ce qui suppose des efforts constants des instances municipales et gouvernementales de même que
des associations et des riverains.

Quand je clos ainsi ces paragraphes de sixième et dernier article sur l’histoire de la rivière Magog, me viennent en tête quelques éléments
personnels : comme riveraine, ma petite maison sur la rivière Magog a comme second étage le chalet d’origine. Le raccordement aux ser-
vices d’aqueduc et d’égout y a été fait en 1990. L’été dernier, en sortant de la rivière un vieux siège d’auto, à force de « bras » sur notre
pédalo, j’ai repensé à mon père, que j’ai vu alors que j’étais entant, se débarrasser en périodes de crues d’objets encombrants (matelas,
vieux meubles, etc) dans un ruisseau tributaire de la rivière St-François. C’est important pour moi en contrepartie d’une certaine façon
de prendre du temps, au meilleur de mes possibilités, pour la protection de la rivière Magog.
J’invite les riverains et riveraines que ces articles ont pu intéresser à poursuivre sur le sujet en faisant parvenir un article sur l’histoire de
la Magog avec des faits vécus ou des éléments historiques pour une prochaine parution de l’Éco-riverains.

Marlaine Bisson

* CHARM- Comité d’hygiène et d’aménagement de la rivière Magog.
* Kesterman, Jean-Pierre. Tout le long de la rivière Magog. Se pro-
mener du lac Memphrémagog à la Cité des rivières. Éditions Collec-
tion patrimoine. 2004 pp. 28 et 29.

Page 8 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Bonjour à tous,

Ça y est! Après un printemps timide et un hiver qui s’éternisait, l’été est maintenant arrivé!
Avec l’été, nous allons également avoir l’opportunité de pratiquer plusieurs activités nautique sur la rivière et pour
cela, je vais aborder le thème de la sécurité et plus particulièrement celui du port de la veste de sauvetage.
Ce n’est pas compliqué, l’idéal serait d’avoir une veste de sauvetage à chaque fois que l’on pratique une activité sur la rivière. Toutefois,
j’avoue que ça peut être désagréable de porter une veste de sauvetage lorsqu’on se balade en bateau ou en ponton. Toutefois, il est
impératif d’avoir, au MINIMUM, une veste de disponible (rapidement!) pour chaque occupant sur le bateau.

Voici quelques réponses à des gens qui seraient réfractaire à porter une veste ou qui croit qu’une veste à proximité n’est pas nécessaire:

Affirmation : Je suis un excellent nageur, je ne vois pas pourquoi je devrai porter une veste puisque si je tombe à l’eau, je pourrai facile-
ment regagner l’embarcation ou la rive à la nage.
Réponse : Avez-vous déjà essayé de nager tout habillé, genre avec une paire de jeans mouillée? Vous verrez que les mouvements ne sont
pas aussi facile… Aussi, si lorsque vous tombez à l’eau, une vague passe et vous fait avaler, sans le vouloir, une tasse d’eau, vos qualités
de nageur vont être grandement diminuées.

Affirmation: Je me baigne souvent dans la rivière à partir de mon quai sans porter de veste, pourquoi alors devrais-je
porter une veste si je tombe à l’eau à partir de mon bateau au milieu de la rivière, c’est du pareil au même non?
Réponse : Voici un scénario; vous être sur votre ponton, il fait chaud, ça fait 1 heure que vous sirotez 2 ou 3 bières au
soleil. Vous tombez à l’eau (froide!), vous subissez un choc thermique qui vous « fige » pendant quelques secondes.
Une p’tite perte de contrôle et oups, la tasse d’eau meurtrière…

Affirmation : Je vais à la piscine et je ne dois pas porter de veste, pourquoi en porterais-je une quand je me baigne dans la rivière?
Réponse : Parce que, à la piscine, il y a un sauveteur prêt à sauter à l’eau pour aller vous chercher! De plus, à la piscine, il n’y a pas de
vague, de vent, de courant et de débris dans l’eau qui peuvent nous frapper.

N’oubliez pas qu’une noyade ne prend pas 2 à 3 minutes mais bien quelques secondes! Donc, pour votre bien, assurez vous d’avoir des
vestes pour tout le monde dans vos bateau et tant qu’à y être, pourquoi pas les porter!

Pensez-y!

Pierre-Luc Choquette

Page 9 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Saviez-vous qu’on pouvait retrouver des tortues serpentines dans la rivière?

Hé oui, par un beau matin de juin, Claude M. Gosselin en a aperçu une déambulant
sur la rue de la Rivière Magog et nous a fait le plaisir de la prendre en photo avant de la
retourner à l’eau.

D’après l’atlas des amphibiens et reptiles du Québec, c’est la plus primitive et la plus

grosse de nos tortues d’eau douce. *

Sa carapace brunâtre ou beige est parcourue par trois carènes. Le plastron est réduit

et cruciforme. La tête est grosse et une ligne pale relie l'œil au cou. Elle possède une

paire de barbillons sur le menton. La queue est longue et ornée d'écailles triangu-

laires lui donnant l'apparence d'une scie. La carapace peut atteindre environ 50 cm.* TORTUE SERPENTINE Common Snapping Turtle
Elle Fréquente une grande variété de milieux aquatiques. Elle vit principalement dans Chelydra serpentina serpentina
les marais, les étangs, le long des rivières, des petits cours d’eau, des fossés et dans

les zones peu profondes des lacs.*

On observe un taux de croissance annuel très important chez les Chelydra. Une Hargneuse aura, à environ deux ans, une taille de 12 à

15 cm. Mais avec le temps cette croissance ralentit et on l'estime à 35 cm en moyenne pour une tortue de 15 à 20 ans. **

La longévité de cette tortue est estimée à une trentaine d’années dans leur état naturel mais en capti-

vité on relève une moyenne de 45 à 50 ans car la prédation est nulle. Elle chasse généralement en sur-

face d’où elle guette les proies qui passent. Son régime alimentaire est très varié car cette tortue est

opportuniste. Son alimentation se compose d’animaux vivants (poules d’eau, canards….), de poissons

variés, de crustacés, reptiles, batraciens … mais aussi de plantes aquatiques qui d’après plusieurs au-

topsies représente 30% à 40% de son alimentation. Et même des insectes pour des juvéniles

(escargots, larves, vers…).**

Les femelles pondent en général de mai à septembre et déposent dans le nid une trentaine d’œufs en Photos: Claude M.Gosselin
moyenne, mais des pontes de plus de 70 œufs ont déjà été observées chez des gros spécimens. L’incuba-

tion dure environ 50 jours.
Vous avez observé une Tortue serpentine?
Signalez votre observation à l'Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec !

ATTENTION ! Au Québec, les neuf espèces de tortues sauvages sont protégées en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Cette
loi interdit de les chasser, de les capturer, de les garder en captivité ou de les vendre. Ces espèces de tortues ne doivent donc pas se trouver en animalerie.
Il va de soi que les espèces sauvages doivent être laissées dans la nature et que les espèces exotiques gardées en captivité ne doivent pas être relâchées
dans la nature.
Si vous êtes témoin d’une telle situation, rapportez-la à un agent de protection de la faune en communiquant avec S.O.S. Braconnage au 1-800-463-2191
( [email protected] Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )

 Atlas des amphibiens et reptiles du Québec
 ** .http://www.cheloniophilie.com/Fiches/Chelydra.php

Action Saint-François vous invite à participer aux activités de nettoyage et de revégétalisation des cours d'eau du bassin versant de la
rivière Saint-François
Pour ceux et celles que cela intéresse, sachez que les corvées ont lieu tous les samedis matins du mois de mai au milieu du mois de
novembre. Le rendez-vous hebdomadaire a lieu au stationnement la Grenouillère situé à l'arrière de la rue Wellington nord (entrée rue
Frontenac). L'heure d'arrivée au stationnement est fixée à 7h45 et le retour est prévu pour 12h. Du covoiturage est organisé pour
transporter les bénévoles aux sites de nettoyage.

Si vous voulez participer aux activités de nettoyage ou à la revégétalisation contactez Alex Desrosiers. (Tél.: 819-563-5362 ,
courriel:[email protected]

Page 10 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

11mai 2011 L’assemblée générale annuelle

Le 11 mai 2011 a eu la 15ième assemblée générale annuelle de l’Association. Dix huit(18) personnes étaient présentes à la rencontre.
Les directeurs dont le mandat se terminaient (Messieurs Claude Stébenne et Benoît Charland ainsi que Mesdames Claude F. Gosselin
et Marlaine Bisson) ont accepté de poursuivre leur travail au sein du conseil d’administration pour un autre 2 ans.
Il y eu quelques propositions pour la nomination de nouveaux directeurs mais les personnes sollicitées ont décliné l’offre faute de
disponibilité laissant toutefois une porte ouverte pour une nomination future.
À l’assemblée générale, Monsieur Benoît Charland, a passé en revue le rapport annuel 2010 ainsi que les principales activités
réalisées en cours d’année.

En page 11 nous vous présentons un résumé du rapport annuel 2010.

La Fête de la pêche 12e édition (10,11,12 juin )

Encore cette année on a souligné la fête de la pêche à la halte du passant
les 11 et 12 juin. Bien que la température était un peu incertaine le tout
s’est très bien déroulé .
Soixante six (66) pêcheurs en herbe nous ont visité. Tous se sont vus offrir
par nos bénévoles un permis de pêche délivré par l’association de la fête de
la pêche valide jusqu’à leur 18 ans, une ligne à pêche ainsi qu’un mini coffre
bien rempli.
Leur journée a démarrée par un petit cours sur la pêche donné par notre
président (Richard Cyr) en collaboration avec des représentants du Minis-
tère de la faune.
La truite à 10 000$ (étiquetée no 65) n’a pas été prise mais les pêcheurs ont
jusqu’en septembre (à la date de fermeture de la pêche à la truite) pour
tenter leur chance.
Nous tenons à remercier tous les bénévoles (Claude M.Gosselin, Constance Clowery, Denise Cyr, Roger et Aline Cyr, Julien Cyr, Sher-
ley Hamel et Manon Laliberté) qui , en plus de faire un succès de cette fin de semaine , ont préparé d’excellents hot dog pour les
participants.
Un gros merci aussi à Claude Stébenne qui, avec moi, représente l’ARMI au sein de l’Association de la pêche Estrie.
Richard Cyr

Les huards que l’on rencontre ces temps-ci sur la rivière sont parmi les plus gros canards, mais également les plus rapide. Du fait de son
poids, l'envol du huard à collier, appelé également plongeon imbrin, est laborieux. En vol, sa vitesse est cependant étonnante. Il s'illustre
également dans l'eau, car il nage très rapidement sans gros efforts. Cet atout en fait un redoutable prédateur de poissons, et même les
truites succombent souvent sous son bec noir.

Poids : 4 kg
Envergure : 1,50 m
Vitesse : 90 km/h

Nom scientifique :Gavia immer

Photo: Louise Drouin http://www.linternaute.com/nature-animaux/animaux/diaporama/records/oiseaux-vitesse/3.shtml

Page 11 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

1. Conseil d’administration (11 réunions tenues)
· En début de 2010 le conseil d’administration était composé de 10 directeurs.
· En cours d’année 2 personnes se sont jointes au conseil Monsieur Jacques Blais en mai et Madame Marlaine Bisson en octobre

2. Conseil exécutif ( 3 réunions tenues)
· En début de 2010 le conseil exécutif était composé de 4 directeurs.
· Le poste vacant de 2ième vice président a été comblé en février 2010 par Monsieur Denis Gosselin.

3. Les comités de travail (voir composition en annexe 2)
· En 2010, 8 comités ont travaillé à l’atteinte des objectifs de l’ARMI

·

En résumé, les actions posées sont les suivantes :

3.1 Activités sociales :
Aucune activité sociale n'a été tenue.
Le comité a toutefois travaillé à la planification des fêtes du 15ième anniversaire de l’Association qui a eu lieu le vendredi 10 juin .

3.2 Comité vert
Don de végétaux été 2010:
120 arbustes aux 23 riverains désireux de poursuivre leur action de naturalisation des rives.

3.3 Environnement
__2 enquêtes menées
__3 interventions écrites auprès des représentants municipaux, provincial et fédéral.

3.4 Fête de la pêche
__2 directeurs de L’ARMI ont siégé sur le conseil d’administration de la fête de la pêche qui a eu lieu les 10, 11 et 12 juin 2010.
__Nos bénévoles ont organisé 2 journées d’initiation à la pêche pour les enfants à la Halte du passant.

3.5 Journal
__Rédaction et édition de 3 publications du journal l’Éco-riverains distribué à 300 exemplaires.

3.6 Halte du passant
__Nous avons terminé la gloriette et y avons installé des pancartes d'identification;
__Nous avons vu à l’entretien du terrain (tonte de gazon et gestion des rebus) ;
__La Ville a procédé à la plantation d'arbres supplémentaires en bordure du chemin et a poursuivi la plantation d’ arbustes en bordure
de la rive (pour éviter l’érosion). Elle a aussi installé une nouvelle clôture

3.7 Site internet
__Avons changé de fournisseur pour faciliter la réforme.
__Avons refait le canevas de base du site et amorcé l’insertion de nouveau contenu.

3.8 Sécurité
__Formation de 4 équipes de patrouille en bateau
__296 heures de Patrouille en bateau du 1 mai au 30 septembre 2010
__Installation de 28 bouées

4. Nos bénévoles (compilation des heures de bénévolat en annexe 3)
Toutes les actions listées ci-avant n’auraient pu se concrétiser sans l’apport des 30 bénévoles qui ont donnés de leur temps en 2009.
Nous comptabilisons approximativement 3 470 heures/bénévolat consacrées à l’atteinte des objectifs
de l’ARMI répartis comme suit :
Gestion ( CA + CE) 250 heures ; Travail des comités 1115 heures; Fonctionnement général (secrétariat+ trésorerie) 1845 heures
Communications externes (rencontres + téléphones) 260 heures
Ce, sans compter un nombre Incalculable d'heures données par les riverains pour la naturalisation des berges.

Nos objectifs 2011
Pour la deuxième année, le focus sera mis sur l’amélioration de nos outils d’information et de communication avec les riverains. Nous
poursuivrons la réforme de notre site internet et nous poursuivrons nos efforts d’amélioration du journal *L’Éco-Riverains.
Nous continuerons dans une mesure plus restreinte le reboisement des berges.

Page 12 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

Le 15ième anniversaire de l’ARMI– 10 juin

Le 10 juin dernier, lors d’un souper suivi d’une soirée dansante, l’Association de la Rivière Magog Inc. fêtait
officiellement son 15e anniversaire de fondation à l’Hôtellerie Jardin de Ville. Le maître de cérémonie de cette
soirée était M. Jean Arel et le président d’honneur, M. Benoît Charland. Grâce au comité organisateur, aux directeurs, ainsi qu’aux
partenaires et membres de cette belle association, la soirée fut un succès. De plus, les efforts et le temps investi au cours de ces 15 der-
nières années par notre président, M. Yvon Thibodeau, furent soulignés lors de cette agréable soirée.
Grâce au soutien constant de nos membres et aux efforts des directeurs tout au long de ces 15 années, l’ARMI peut se vanter d’aider à
améliorer la qualité de notre rivière. Souhaitons que ça se poursuive encore longtemps!

Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à rendre cette soirée si extraordinaire par leur engagement ou leur présence et au
plaisir de vous revoir lors des prochains événements de l’Association!

Claude F. Gosselin

.

Le maître de cérémonie, M. Jean Arel en compagnie du président de l’ARMI.

Le président d’honneur de la soirée, M. Benoît Charland entouré de Manon
Laliberté, Céline Constant et Yvon Thibodeau

Le comité organisateur : Yvon Thibodeau, Manon Laliberté,,Claude
F. Gosselin, Constance Clowery et Jacques Blais.

RENOUVELLEMENT DES CARTES DE MEMBRES
Mi-Mai 2011-= Début de la période de renouvellement des cartes de membres

Prix:: 20$ ou 25$ pour la carte familiale
POURQUOI DEVENIR MEMBRE ?

Pour voir à ses intérêts – Pour protéger ses rives – Pour y garder l'ordre pour le mieux être de ses riverains
De plus, obtenez 15% de rabais sur vos achats de plants auprès des pépinières commanditaires

S.V.P. remplir le formulaire au verso et la faire parvenir à :

Claude Stébenne, trésorier
200, rue Aiguillon

Sherbrooke, QC. J1N 2S6

Page 13 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2011

23 au 26 juin Camp d’été louveteau–

La meute louveteau les Aventuriers composée d’Olivier Bissonnette, Tristan Bouchard, Xavier Breault, Xavier Delisle, Philip Delisle, Vin-
cent Duplessis, Nathaniel Girardin, Gaëlle Bessette-Pellerin, François-Nicolas Gitzhofer, Marc-Olivier Hamel, Zack-
ael Langevin, William Langlois, Patrick Paré, Élianne Soucy, PhillipeTanguay, Alexandre Lajeunesse, Abraham La-
casse, Arno Vaillancourt, Thierry Vaillancourt a débuté son camp d’été ( rue Mills) par un voyage en canot dans le
labyrinthe des bouées de la rivière Magog

Cette séance de canotage leur servait d’entrainement en vue de capturer le Minautore de Sherbrooke

Après avoir perçu Minautore à quelques reprises durant ce week-end froid et pluvieux, on raconte que les aventu-
riers auraient confronté l’homme animal et l’auraient vaincus.

Je lève mon chapeau aux animateurs de l’événement :François Gitzhofer , Gisèle Bessette ,Pascal Langlois, Mélo-
die Giroux et François Delisle ainsi qu’à Jacques Blais (et Sylvie) qui ont escortés les Aventuriers sur la rivière.

Qui est Minautore ??
Le Minotaure est, dans la mythologie grecque, un monstre fabuleux possé-
dant le corps d'un homme et la tête d'un taureau[1] ou mi-homme et mi-
taureau[2]. Né des amours de Pasiphaé et d'un taureau envoyé par Poséi-
don, il fut enfermé par le roi Minos dans le labyrinthe, situé au centre de la
Crète, qui fut construit spécialement par Dédale afin qu'il ne puisse s'en
échapper et que nul ne découvre son existence. Dans les textes anciens, le
minotaure porte aussi le nom d’Astérios, ou Astérion, du nom du roi de
Crète à qui Zeus avait confié Minos, fruit de son union avec Europe. Le Mi-
notaure a finalement été tué par Thésée, le fils d'Égée, avec l'aide d'Ariane.*

Liette St-Martin

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Minotaure

Renouvellement des cartes de membres Mai à juillet 2011

Un très gros merci à tous ceux et celles qui nous apporte leur appui en renouvelant leur carte de membres .

Pour ceux qui n’ont pas adhéré, nous vous invitons à contacter l’un des directeurs ou à nous poster votre adhésion en utilisant le formulaire joint.

Nouveaux membre(s) Ancien(s) membre(s) Familiale Langlois
Giroux
Delisle
Gitzhof

Nom : _______________________________________________________________________ Montant : ___________________$
Nom :

Adresse:

Code postal: Téléphone: Courriel:

Je veux m'inscrire, pour l'année 2011 , comme membre de L'Association de la Rivière Magog

Signature du membre : _____________________ Date ___________

Page 14 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2011

Il faudrait prendre le temps de rechercher dans les annales de la rivière Magog pour retrouver une crue pareille à celle du

printemps. Des quais ont été attachés pour ne pas partir à la dérive, le quai de la Halte du Passant (nouvellement renommée la Halte

Turgeon-Gaudreau) a vagabondé dans la rivière, des bords de rive ont été recouverts d’eau qui a laissé des débris derrière elle, divers

matériaux (plus ou moins odorants) ont flotté vers la St-François, et, à notre connaissance, plusieurs centimètres d’eau ont envahi le rez-de

-chaussée de la maison d’un riverain pendant plusieurs semaines. On peut s’imaginer sans peine la fatigue et les tracas qu’ont vécus les

occupants de cette habitation sinistrée.

Comparativement à la dévastation printanière suite au gonflement du Richelieu, on peut se dire qu’on a été tout de même chanceux. On a
pu bénir le harnachement de notre rivière par les barrages qui permettent de régulariser les débits.

Cette crue peut nous amener à vouloir en apprendre davantage sur la question des zones inondables. Je lisais dans la Presse du mercredi le
22 juin que Québec contreviendra à ses propres règles en permettant la reconstruction en zone inondable en Montérégie. En encadré, on
lit que Québec fait l’objet de pressions importantes de la part
des maires, qui « veulent maintenir l’occupation de la zone
inondable par leurs citoyens ». Il est écrit dans ce même
article qu’une politique adoptée en 2005 interdit
formellement la reconstruction ou la construction sur tout
terrain qui risque d’être inondé dans les 20 ans à venir.

En prenant connaissance de la cartographie des zones
inondables de Sherbrooke (récurrence 0-20 ans, 20-100 ans
et sans récurrence) dans la présentation de l’Énoncé de vision
stratégique, du développement culturel, économique,
environnemental et social du territoire (voir figure jointe),
c’est intéressant de mettre en perspective que les statistiques
de la région ne démontrent aucune zone inondable le long de
la rivière Magog alors que plusieurs zones sont identifiées
comme zones inondables le long de la rivière St-François.

Marlaine Bisson

C o m i t é d e r é d a c ti o n d u j o u r n a l

R é d a c t r i c e e n c h e f : L i e tt e S t - M a r ti n ( 8 1 9 - 7 9 1 - 2 6 2 4 )

Mise en page : C l a u d e S t e b e n n e , R i c h a r d C y r , L i e tt e S t - M a r ti n

Publicité : Richard Cyr

C o r r e c ti o n e t r é v i s i o n d e t e x t e s : L i e tt e S t - M a r ti n

Collaborateurs pour ce numéro :

D e n i s G o s s e l i n , L o u i s e D r o u i n , M a r l a i n e B i s s o n , P i e r r e - L u c C h o q u e tt e , R i c h a r d C y r , P é p i n i è r e L a m -

bert( Sylvain Rivest)

N O T E : S i v o u s a v e z d e s p h o t o s o u a r ti c l e s à n o u s c o m m u n i q u e r i l n o u s f e r a g r a n d p l a i s i r d e

les inclure dans un prochain numéro.

Page 15 L’Éco-riverains Sherbrooke Juillet 2011

LE TYRAN TRITRI

Le Tyran tritri a les parties supérieures
gris foncé et la partie inférieure blan-
châtre. La queue carrée possède une
large bande terminale blanche. La tête
est plutôt noirâtre avec une petite cou-
ronne rouge sur la calotte souvent non
visible. Les deux sexes se ressemblent.
Le Tyran tritri est commun dans les clai-
rières des zones boisées, les champs, les
cultures, les parcs citadins et les lisières
de forêt. Il est souvent vu près de l’eau.
Le Tyran tritri se pose à découvert sur des
clôtures, au sommet des arbres ou sur les
pylônes. C’est un oiseau très agressif
(d’où son nom) même envers de grands
oiseaux. Il peut attaquer des rapaces et
des corbeaux, et n’importe quel grand
oiseau. Il arrive parfois à se poser sur le dos de l’intrus pour mieux frapper sa tête à coups de bec. Il défend vigoureusement son terri-
toire.

Cependant, quand il hiverne en Amérique du Sud, son comportement change et on peut le voir voyager et se nourrir de fruits en
groupes.
Pour se nourrir, le Tyran tritri attend sur un perchoir exposé, et jaillit pour capturer un insecte en plein vol. Il retourne sur le même per-
choir après sa chasse, avec un cri aigu triomphant.
Le nid du Tyran tritri est une coupe ouverte située sur une branche horizontale d’un arbre ou d’un arbuste. Mais cette espèce peut
aussi nicher dans des cavités ou dans des structures faites par l’homme. Il niche habituellement à mi-hauteur ou dans la canopée, près
ou au-dessus de l’eau. Le nid est fait d’herbes, brindilles et morceaux d’écorce. Il est tapissé de duvet végétal, de radicelles et de poils.
La femelle dépose 3 à 5 œufs. L’incubation dure environ 16 à 18 jours, assurée par la femelle. Les poussins sont nidicoles, et sont
nourris par les deux parents.
Cette année, j’ai l’immense plaisir d’être l’hôte d’un nid de Tyran tritri. Ils ont construit leur nid sur un poteau brisé d’un petit quai. Je
vais les voir à tous les jours et je prends des zillions de photos. Les 3 œufs ont éclos le 20 ou 21 juin dernier. Je peux facilement obser-
ver les parents nourrir leurs rejetons. J’ai aussi été témoin d’un comportement assez agressif à l’égard d’une corneille plutôt insolente
en s’agrippant tous les deux à son dos et sur une bonne distance.

Louise D.
Passionnée de la nature

Source : www.oiseaux-birds.com/fiche-tyran-tritri.html

Page 16 L’Éco-riverains Sherbrooke Avril 2011


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