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Published by Association de la Rivière Magog Inc., 2017-12-08 20:23:50

Decembre 2017

Decembre 2017

Décembre 2017 Page 1

L Éco Riverains

2017 No 3 Décembre 2017

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Le quai de la
Halte Routière
Turgeon Gaudreau
est une gracieuseté de
Marc Gervais
Quais Mobiles 4 Saisons

MERCI

Décembre 2017 Page 2

Richard Cyr Bonjour Riverains, Riveraines et Amis (es) de la rivière. Une autre année se

Dans ce numéro termine et la prochaine s’annonce, selon nous, plus positive. Vous avez décidé

Le Mot du Président 2 en tant que citoyens de Sherbrooke de changer la gouvernance de notre ville

La Sécurité 3 en élisant un nouveau maire et de nouveaux conseillers. Comme de tels chan-

Les deltas 4 gements signifient toujours une vision différente et une nouvelle façon de tra-

Les Fourmis 5 vailler, nous croyons que cela ne pourra qu’aider à faire avancer notre cause.

L’ Environnement 6 C’est avec empressement que nous avons félicité officiellement nos nouveaux

La Carte de membre 8 représentants.
L’ Administration 9
Les Sirènes 10 Ceci dit, nous avions déjà rencontré deux d’entre eux au mois d’août, soit M.

Les Oiseaux 11 le Maire Steve Lussier et un de nos conseillers M. Pierre Tremblay. Le but était

de les informer de nos préoccupations et d’offrir notre aide pour la recherche de solutions. J’imagine

qu’après la visite de plus d’une heure sur la rivière, ils sont déjà bien au fait des problèmes que nous

avons avec la qualité de l’eau et sensibiliser au peu de coopération qu’il y a eu dans le passé avec

la Ville à ce sujet. Vous pouvez visionner un court extrait vidéo de cette visite sur notre page Face-

book ( https://www.facebook.com/Association.Riviere.Magog/ ). Nous aimerions refaire cette visite
au printemps avec les deux autres conseillers (ères) de notre section de rivière.

Toujours en environnement un de nos directeurs, Sylvain Bazinet, maintient un contact étroit avec
l’équipe environnementale de l’Université de Sherbrooke afin de trouver des solutions pour corriger

le delta de la rue Nick et les autres de moindre importance. Vous trouverez plus de détails dans son

article à ce sujet.

D’autre part, nous somme TOUJOURS à la recherche de volontaires pour joindre notre équipe. Nous

croyons que de nouvelles idées et des points de vues différents au sujet de la préservation de notre

belle rivière apporteraient un vent de fraicheur à notre équipe de joyeux lurons . Nous attendons

avec impatience votre réponse. Malgré le fait que la prochaine parution du journal ne se fera qu’au
printemps 2018, nous continuons tout l’hiver à scruter toutes les avenues possibles afin de protéger

notre belle rivière.
Nous espérons vraiment pouvoir compter sur votre participation. N’hésitez pas à partager avec nous

vos points de vue et vos nouvelles. En terminant j’aimerais souhaiter à tous les riverains (aines) et

amis (es) de la rivière UN TRÈS JOYEUX TEMPS DES FÊTES.

Richard Cyr
Président

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Sécurité

Une autre année parfaite se termine sans aucun accident nautique sur notre rivière.
Évidemment les honneurs vont à la majorité de nos riverains (aines)
qui respectent les règles de Sécurité et de savoir-vivre, mais aussi, un
peu, grâce à nos patrouilleurs qui rappellent ces règles à ceux qui ont
tendance à les oublier...

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Les Deltas

Projet de recherche – Delta du ruisseau Nick

Tel que mentionné dans la dernière parution de notre journal, un deuxième groupe
d’étudiants ont travaillé à la 2ième
étape du projet visant à identifier les
principales sources de sédiments pro-
venant du ruisseau Nick et provoquant
à l’embouchure de la rivière, un impor-
tant delta.

Malheureusement, les conclusions du
dernier rapport ne permettent pas
d’identifier clairement l’origine des sé-
diments. Ces conclusions font état de
plusieurs sources liées à l’érosion de nombreuses berges tout au long du ruisseau Nick.

Après discussion et rencontre avec le responsable de la clinique d’environnement de
l’Université de Sherbrooke, il a été convenu de confier à un nouveau groupe d’étu-
diants, le mandat de procéder au cours du printemps 2018, à une nouvelle évaluation
plus poussée de l’érosion des berges du ruisseau Nick. Ces étudiants auront en main
des outils informatiques très spécialisés en évaluation d’érosion de sol.

Cette étude supplémentaire permettra, selon le responsable, de situer avec précision,
les zones des berges du ruisseau où l’érosion est importante et récurrente au fil des
ans.

Après avoir localisé les berges « problématiques », il s’agira de comprendre spécifique-
ment ce qui provoque l’érosion de ces berges et d’identifier avec les différents interve-
nants concernés (Ville de Sherbrooke, Ministère de l’environnement, propriétaires des
berges, RAPPEL, etc) , les solutions à mettre en place afin de solutionner en perma-
nence la source du problème du delta du ruisseau Nick.

À suivre dans les prochains mois.

Pour toute information, veuillez contacter Sylvain Bazinet (Coordonnées en page 9)

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La colonie est chez vous ?

PROBLÈME DE FOURMIS ?

Plusieurs riverains nous ont mentionné qu’ils
avaient des problèmes de fourmis sur leur terrain.
Nous avons demandé à Mme Micheline Levesque,
l’agronome qui a écrit le livre « L’éco pelouse »
que nous vous avons déjà fortement recommandé,
de nous donner une méthode écologique pour ré-
gler ce problème lorsque nécessaire.

Voici sa réponse :

Pour les fourmis, elles sont bien dans un environnement sec. Donc,

plus on ajoute du compost au sol, mieux ce sera. Aussi, certains disent que de

mettre 2-3 pouces de compost directement sur les nids fait fuir les fourmis.

Je vous suggère aussi d’installer des pièges à fourmis composés d’une solu-
tion de 125 ml d’eau chaude, de 28 ml de borax et de 60 ml de sucre. Ajoutez
les solides à l’eau peu à peu en brassant pour les faire dissoudre. Placez la
solution autour des endroits problématiques. Les fourmis consomment le pro-
duit (sucre et borax) et en rapportent
aux nids pour partager avec la reine
et les ouvrières. Normalement cela
fonctionne en moins de 2 semaines.
Voilà, la solution ultime: compost -
compost - compost et semis avec mé-
lange éco de type Eco-turf contenant
du trèfle.

Bonne chance.--
Pierre Legault

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Environnement

Il faut s’attaquer au myriophylle à épis!!!

Dans le dernier numéro de l’Éco-Riverains, nous avions vu que le myriophylle à épis surnommé plante zombie est une
plante vivace très nuisible présente dans plusieurs étangs, lacs et rivières. Sa croissance rapide et son mode de multipli-
cation par bouturage font qu’elle s’étend largement si des précautions ne sont pas prises rapidement. Partout en Amé-
rique du Nord, cette plante envahissante cause des maux de tête à la communauté scientifique. Plusieurs municipalités
et associations de riverains de l’Estrie luttent contre cette plante; on n’a qu’à penser au lac Lovering, au lac Lyster, au lac
Boivin, au lac Brome, au lac O’Malley et au lac Desmarais pour ne nommer que ceux-là.

Dans le présent article, nous ferons un survol de différentes méthodes (chimiques, physiques, mécaniques et biolo-
giques) qui sont ou ont été utilisées de façon indépendante ou conjuguée pour tenter d’éliminer le myriophylle à épis.

Comme vous le constaterez, certaines de ces techniques ne sont pas applicables pour un cours d’eau avec des cou-
rants rapides comme une rivière mais elles le sont pour les lacs qui sont reliés par ces rivières.

D’abord, voici une méthode que plusieurs lacs de la région ont instauré, soit le lavage obliga- STOP
toire et l’inspection des embarcations avant la mise à l’eau afin de s’assurer qu’aucun fragment
de plantes indésirables ou toutes autres espèces nuisibles ne soient introduit dans les cours aux espèces
d’eau. Dans le cas de la rivière Magog, il serait important et souhaitable que chaque proprié-
taire d’embarcation prenne la peine d’effectuer cette opération avant chaque mise à l’eau. Ce invasives
serait un premier pas pour éviter l’introduction d’espèces nuisibles dans notre belle rivière.

Un exemple très connu de procédé chimique pour se débarrasser de plantes nuisibles consiste
en l’utilisation d’herbicides. Bien que pouvant être très efficace, cette technique est présentement très difficile d'utilisation
et surtout elle est interdite au Québec puisqu’elle implique l’ajout de substances dans l’écosystème dont on ne connait

pas tous les risques pour les autres espèces en place et les humains. À certains endroits aux États-Unis on teste égale-
ment des "encres" qui seraient moins dommageables pour l'environnement et qui permettraient de faire mourir les
plantes aquatiques en les privant de lumière.

Pour ce qui est des méthodes physiques de lutte contre le myriophylle à épi, il y a l’arrachage manuel ou avec de la ma-
chinerie comme des râteaux ou une faucardeuse. En fait cette méthode en est plutôt une de contrôle et non d’éradica-
tion et elle doit être effectuée par des plongeurs. La récolte est ardue, moyennement efficace et éphémère puisqu'il est
virtuellement impossible d’arracher efficacement toutes les racines et les tiges et que des précautions doivent être prises
pour ne pas en échapper. Rappelez-vous que la plante pousse rapidement et que chaque fragment de tiges non récolté
s’installera facilement ailleurs pour former une nouvelle plante et qu’en plus le système racinaire survit à l’hiver. Il faut
donc installer des barrières afin d’empêcher la dispersion de la plante lors de sa récolte et totalement détruire tout ce qui
est arraché. Il faut aussi recommencer à chaque année car dès son interruption, le myriophylle recommence à proliférer

sans difficulté.

Décembre 2017 Page 7

Environnement

Une autre méthode consiste en l’utilisation de barrières physiques (comme de la toile de jute, de plastique ou de géotex-
tile) pour paver le fond de l’étendue d’eau et ainsi bloquer la lumière et par consé-
quent la croissance des plantes. Cette technique est non sélective c’est-à-dire que
toutes les plantes seront détruites et pas seulement le myriophylle à épis. On l’utilise
dans les secteurs où la plante indésirable est en grande concentration. Cela im-
plique l’installation et la fixation des toiles par des plongeurs au printemps. Les toiles
de jute naturel sont biodégradables et peuvent être laissées en place, elles se dété-
rioreront en 3 à 4 ans. Toutefois, on ne connait pas encore tous les impacts de la
dégradation du jute sur l’environnement. Quant aux toiles de géotextile ou de plas-
tique, elles doivent retirées de l’eau et nettoyées à la fin de l’été ou au début de l’au-
tomne et remises en place l’année suivante (c’est une exigence du Ministère de la
Faune). Cette méthode est localement efficace mais coûteuse.

Parmi les méthodes biologiques visant à contrôler le myriophylle à épi, on retrouve l’utilisation de prédateurs naturels,
comme le charançon (Euhrychiopsis lecontei), qui peuvent être introduits dans les cours d’eau. Ces espèces prospèrent
alors en détruisant le myriophylle tout en n'affectant pas les espèces natives. Bien
que cette méthode soit la plus respectueuse de l’écosystème puisque le charançon
est une espèce indigène, elle n’est pas la plus efficace et ce, encore moins où les
hivers sont longs et froids comme au Québec. En fait, le cycle naturel est souvent
trop lent pour contrôler un problème de l’ampleur du myriophylle. De plus, la popula-
tion de charançons est affectée par la prédation de la part de population de crapets-
soleil ce qui rend la méthode encore moins efficace dans certaines régions. Par
contre, au lac Brownington au Vermont, le charançon a été introduit et y a été très
efficace pour détruire le myriophylle. Outre le charançon, il y a deux autres préda-
teurs naturels qui sont utilisés et testés aux États-Unis, soient le Acentria Epheme-
rella (un genre de mite qui se nourri de myriophylle et qui se cache également dans ses feuilles) et une che-
nille appelée Cricotopus Myriophylli qui aime se nourrir de myriophylle.

Il y a d’autres méthodes qui sont aussi testées comme la baisse du niveau des cours d’eau pendant l’hiver, le brassage et
l’aération des cours d’eau, la diminution des concentrations de phosphore et d’azote à la source, etc. La plupart de ces
techniques et celles décrites précédemment doivent être conseillées et gérées par un consultant spécialisé en restaura-
tion de lacs et rivières.

Au printemps, dans un prochain article, nous verrons comment CHACUN DE NOUS COMME RIVE-
RAIN, nous pouvons aider à prévenir la prolifération du myriophylle à épi dans notre rivière Magog.
Sylvie Allaire

Décembre 2017 Page 8

Carte de membre 2018

Pour renouveler votre carte de nous vous ferons parvenir Votre participation, ne serait-
membre, vous pouvez tout sim- votre carte de membre. ce que monétaire, va contri-
plement appeler un des admi- Votre participation à notre as- buer à la surveillance, la pro-
nistrateurs (voir la liste en sociation étant notre principale tection et l’ensemencement de
page 9) qui se fera un plaisir source de revenus, cet argent notre belle rivière.
d’aller vous rencontrer et s’il y servira à défrayer les dépenses, Votre cotisation est
a lieu de répondre à vos ques- comme l’essence pour la pa- Primordiale à la survie de
tions concernant la rivière et trouille, l’entretien de la halte, votre association. !
les avantages d’être membre. l’impression de votre Éco-
Vous pouvez aussi compléter Riverains, notre contribution
dès maintenant le formulaire au COGESAF, l’ensemencement
ci-dessous et nous le faire par- de truites et notre participa-
venir à l’adresse indiquée et tion à la Fête de la Pêche.

Envoi Postal
Si vous optez pour l’envoi Nous vous retournerons votre
postal, faites parvenir votre carte de membre dûment
paiement et le coupon remplie.
ci-bas à notre trésorière :

Sylvie Lemieux AVIS AUX INTÉRESSÉS Joignez notre équipe
Vous désirez nous aider quelques
5128 Rue Mills Nous sommes toujours à la heures par mois tout au plus… Vous
Sherbrooke QC, J1N 3B6 recherche de membres actifs. trouvez que votre journal ne contient
pas assez de sujets ? Prenez quelques
minutes, faites-nous parvenir un courriel
et nous communiquerons avec vous.

Décembre 2017 Page 9

Richard Cyr, Administration
Président
819-823-9308 Jacques Blais, Sylvie Lemieux,
(patrouille) Vice-Président Trésorière
819-564-2120 819-564-2120
Sylvie Allaire , (patrouille)
Secrétaire
819-575-0934 Benoit Charland, Claude M Gosselin,
(patrouille) Conseiller Administrateur
Administrateur 819-346-4724
Sylvain Bazinet, 819-864-4020
Administrateur
819-791-2530 VOUS ? ! Pierre Legault,
(patrouille) Administrateur
819-822-2647
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Vous pouvez aussi nous joindre par Courriel :
[email protected]

Ou en laissant un commentaire sur notre page Web :
www.associationrivieremagog.org

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Décembre 2017 Page 10

Les Sirènes

Au début du mois d’août dernier, nous vous avons fait part de la découverte par nos patrouil-
leurs « Émérites » d’un gigantesque œuf de sirène d’une
dimension d’environ 30 cm.

Malgré une surveillance des plus attentive, l’éclosion de
l’œuf a eu lieu au cours de la nuit du 5 septembre dernier
et cela, malheureusement, sans la présence du surveil-
lant attitré !

D’ailleurs, nous soupçonnons que le surveillant en ques-
tion a possiblement été « envouté » par le bébé-sirène.

Peu importe cette étourderie, nous avons procédé depuis
à des recherches intensives afin de retrouver ce petit être vivant mais ce, sans résultat.

Après une évaluation rigoureuse de la coquille, nous
sommes en mesure de croire que le bébé-sirène aurait
une dimension d’environ 40 à 50 cm.

Bien entendu, si vous apercevez celui-ci, nous vous de-
mandons de nous contacter en toute urgence.

Quant à sa provenance, notre recherche confirme à ce
jour que la maman sirène se serait déplacée du Lac
Memphrémagog en passant par le Petit Lac Magog vers notre rivière et ce, durant l’été 2016.

Quant à l’explication scientifique expliquant cet exil, nous pensons maintenant que notre hy-
pothèse avancée l’hiver dernier ne serait pas exacte. En effet, il semble que ce n’est pas le
phosphore qui ferait fuir les sirènes du Lac Memphrémagog, mais plutôt l’azote. Selon les
scientifiques que nous avons consultés, cet élément chimique serait le principal responsable
de la prolifération du Myriophylle à épis, plante aquatique envahissante que nous retrouvons
de plus en plus dans les cours d’eau de la grande région de l’Estrie.

Probablement , la sirène, affectée par l’azote et la présence du Myriophylle, cherche instincti-
vement à retourner vers l’océan. Donc, à descendre la rivière Magog puis la rivière St-François
pour rejoindre le Fleuve St-Laurent…

Tout un périple, n’est-ce-pas ! Quel courage et détermination ça prend !

Si cette hypothèse est fondée, le bébé-sirène qui est né en septembre a possiblement déjà
quitté notre belle rivière, ne sachant pas la qualité des eaux qu’il va rencontrer en aval de
notre rivière. …. Cela aurait-il l’effet que cette petite créature et ses semblables reviennent
nous visiter ? Soyez vigilants, elles sont peut-être déjà de retour……

Pour toute question, ne pas hésiter à contacter Sylvain Bazinet, administrateur à l’ARMI ou Syl-
vie Baillargeon, sa conjointe au 819 791-2530

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Les Oiseaux de la Rivière

Les jaseurs d’Amérique, des cèdres ou boréales.

Les jaseurs sont des oiseaux passereaux, ou passériformes, qui se nourris-
sent principalement de fruits, mais aussi d'insectes, selon la disponibilité
de la nourriture. Il aime vivre dans les forêts qui contiennent des arbres
feuillus et des conifères.

Identification : Le jaseur d'Amérique, ou jaseur des cèdres est un oiseau
qui peut atteindre une vingtaine de centimètres, et environ 30 grammes
une fois adulte. C'est un bel oiseau au bec noir dont les plumes soyeuses
lui donnent une allure lisse.

Il porte un bandeau noir sur les yeux et une huppe de plumes qu'il hérisse
quand il est mécontent. Il est de couleur plutôt beige, avec un ventre et le
bout de la queue jaune.

Le dessus des ailes est gris, avec de petites taches rouges au bout de cer-
taines plumes. La femelle a la même apparence que le mâle.

Habitat : Le jaseur d'Amérique est un oiseau migrateur qui revient
du sud au mois de mai, une fois l'hiver terminé, pour la période de
nidification. Il reste alors au Québec jusqu'au mois de septembre,
ou quand les fruits sauvages commencent à manquer.

Nidification : Le mâle attire la femelle avec des danses et en lui
offrant des fruits. Si elle l'accepte, ils construisent ensemble un nid
sur une branche éloignée du tronc principal d'un arbre.

Après l'accouplement, c'est la femelle qui reste dans le nid, cons-
truit par les deux oiseaux, pour couver les œufs, au nombre de 2 à
5, et c'est le mâle qui lui apporte ce qu'elle a besoin pour se nour-
rir. La couvée durenviron deux semaines, et les petits sont des
adultes après un an.

C'est un oiseau qu'on peut observer facilement, car il n'est pas très
peureux. Ils se déplacent habituellement en groupes d'une douzaine
d'individus ou plus.

Les jaseurs aiment les fruits, comme les baies sauvages, les raisins...
mais ils attrapent aussi les insectes et petits invertébrés qui passent
près et qui sont faciles à ca turer.

Son nom anglais est 'Cedar Waxing' et son nom scientifique est Bomby-
cilla cedrorum.

La vie d'un jaseur d'Amérique a une durée, ou longévité, d'environ 8
ans.

Photos: Denis Paquet, prises sur la rivière
Source: www.bestioles.ca

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