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L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1997/1998. Présentation des différentes expositions avec « Alexandrie – seule la ville est réelle – Le Caire, la terre qui boit la rosée » de Ange Leccia, « An Erotic Game » de Jérôme Maigret, Art’Copal, « World Cup » au Transpalette, les expositions de Sloan Leblanc, de Bernard Borgeaud, Les sculptures momentanées de Erwin Wurm et les évènements de Why note.

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Published by interface.art, 2016-06-12 12:02:39

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L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1997/1998. Présentation des différentes expositions avec « Alexandrie – seule la ville est réelle – Le Caire, la terre qui boit la rosée » de Ange Leccia, « An Erotic Game » de Jérôme Maigret, Art’Copal, « World Cup » au Transpalette, les expositions de Sloan Leblanc, de Bernard Borgeaud, Les sculptures momentanées de Erwin Wurm et les évènements de Why note.

Keywords: Ange Leccia, Jérôme Maigret, Claude Lévêque, Bernard Borgeaud, Erwin Wurm

en bourgogne. mars.

1

I:Egypte de Ange Leccia

l 'exposrtion Alexandrie - Seule la t..tIJe est réelle - Le Caire. la terre qui boit la lumineuse y est telle qu'elle permet de réduire considérablement le temps de
rosée, a été réalisée è rinltiatrve du Musee Niepce de Dwlon-sur-SaOne, en pose, Les égyptologues mettent en mémoire des centaines de hiéroglyphes et
collaboration avec rfJFAA 11). dans le cadre du programme France-Égypte. les clichés alimentent les expOSÎbons coIol1lales. Vestiges archéologiques,
horiztJns partagés (2). Elle est le fruit d'un travail effecwé par Ange Leccia . au portraits d'égyptlens en costumes posant avec cruches, tapis, instruments de
musique, ces tirages anciens au caractère quelque peu anecdotique témoignent
caire et è Alexandrie en 1996 et 1997 et rêpond à la volonté de confronter d'une Êgypœ aujourd'hui disparue, mais aussi révèlent (imagerie et la vision
deux regards sur L'Egypte. Les images que raf'tlste a rapportées sont associées colonialiste de réplXlue.
aux photographies du XIX" siècle appartenant au fonds du musêe La concept de L'Égypte de Ange Leccia est tout autre ; alx>rdée da manière moins
rexposition repose donc sur la confrontation de ces deux visions : celle des documentBire, plus personnelle, plus respeG1lJeuse aussi. Toutefois cette
photographes du siècle passé, et celle d'un artiste contemporain. approche n'est pas totalement éloignée des images anciennes. par les sujets
L'Êgypte est, avec l'Italie. le pays qui a été le plus photographié. Dès r invention choisÎS (portraits, paysages, vestiges archéologiques), Les quatre ŒlM'8S
du daguerréotype (3) en 1839. eUe insptre et séduit. En Out1'e, rlntensité présentées ont été réalisées avec les moyens techniques les plus avancés : une

caméra numërique, petite et discrète (un sérieu)( avantage comparé au matériel
lourd et encombrant des daguen'éotypisœsl. A la fols caméra et appareil

photographique, elle permet à Ange Leccia de visualiser Immédiatement ce qu'il
vient d'enregistrer.
La première vidéo Moulid dei Rifa a pour thème un rituel religieux (entrer en
transe pour approcher Dieul, auquel l'artiste a assisté. Il a préféré employer des
effets abstraItS [des reflets colorés qui scintlilent et tournent), plus à même
d êlJoquer le spirituel de la cérémonie. La bande son, une musique soufie
lancinante enregistrée dans la rue, nous plonge directement dans l'atmosphère
bruyante et vivante dune métropole égyptienne.

Bourgogne 3

Jérôme Maigret, ABad Boy... le complexe jouxte te simpliste et la simplicité se frotte eu

Jérôme Maigrel présenta il d u 2 1 novembre U<6oneMo91' ......OI< fO_ 1'XI8 compliqué. Cette exposition d'art contemporain à Altkirch
rassemble hUit artistes (1) à l'expérience, au niveau et aux
ou 5 décembre 1998 An Erofic Gama à CI Gi ,o\cl ~'~', .-.-_ /GoIe! ;" 1_1oto. [);fooo pr opos très différents. L'amateur d'art change d'univers en
m êm e temps que de salle . La singularité cOtoie le convenu
l'Appartement/Galeri e Interface à Dijon . sans que le spectateur soit gêné pour passer de l'une à
Éxposilion ou expérience i le choix de ce l'autre . Le tout fonctionne plutôt bien et J'impressi on
jeune dijonnois êtait guidé par les lieux d'ensemble est assez satisfaisante.
concept d'appartement el de golerie dont la Le visiteur est accueilli par une baudruche publicitaire de
confron ta tion est prétex te aulx) jeu(x) Ulian Bourgeat, va des photos de vieilles dames dans leur
érotique(s) de l'artiste. Avant et p endant le intérieur de M ar tine Locatelli [ou « les petites filles li de
temps de l'exposi tion, Jé rôme Maigret viva it Virginie Mamat, soixante ans après J) aux photocopies
dons l'opparlement qui devenait galerie à d'aquarelles épinglées au mur, réalisées par Pascal Pilot.
la venue des visiteurs ; lui.même ayant
Au passage, il tente un « trots points li dans la
quitté les lieux.
sculpture/structure d'un Bourgeat déCidément cres joueur.
De la cuisine ci la chambre, nous sommes Invités lecture : la cohabitation virtuelle enlre Jérôme  l'étage il se trouve nez à nez avec une foule d'amis du très
à portcger des bribes de son intimité : Yidéo, Maigret et le spectateur induit la notion présent Gérald Petit - portraItS grand format en noir et
correspondance et vie quotidienne blanc - rassemblés en polyptyque et en couleur, des
étaient ci la disposition de tout un d'échanges. les traces laissées au fil créatures étranges ponctuent le couloir menant à une salle
chacun . Une image/un scénario est du temps dons la galerie (piles de une où est accorchée une de ses peintures. Le dispositif
une frame vidéo photographiée : ~ linge propre et tas de linge Kllel Grotos Land (du collectif General Genius) à l'esthétique très
l'ortide a Klisi l' instan t d 'une fiction matérialisent la dualité tendance d'il V a deux ans offre un lieu de gratuité totale, où
creée por lui et invite le spectateur ci pré$ence/obsencé. Le notion I"on peut prendre à son gré des ron ds en mousse, des
imoginer le scenoria. Ero/ic Game lCN d'éro tisme reside, selon l'artiste, friandises et des cintres en plastique. Serge Stephan
Vidao témoigne de la subti lité du dons 1 l'érotisme de l'absence» el rassemble aussi des pièces trés diverses dans ce qui se veut
systéme relationnel mis en être uns Installaoon . Piarre·Louis Aausoon présente de ta
place : l'artiste a téléphoné ci dons « l'érotisme du croisement _. peinture qu'il agence afin d'évoquer le cinéma et enfin,
ses proches a fin qu'ils lui l'œuvre est un e~e à porcourir : Vir ginie Mam et détoume ses photos-reportages de mariage
confient leurs fantasmes sexuels en satire SOCiale.
qu'il a enregistrés ci leur insu Celle l'appartement devient un lieu de Cependant, l'anodin et la tristesse du commun ne sont pas
pièce marque les limites de la rencontres spontanees. le visiteur dêrangeants pour autant qu'ils ne sont pas travestis à grand
confidence, joue sur les non-dits. Les est invité à s'y installer pour lui coups de mises en scène malhabiles, aux références
voix enreg istrées et codees suivent la donner tout son sens. ciném atographiques vieilles comme Niepce, où la pesanteur
logique du jeu érotique mis en scéne. Dons le monde que construit Jérôme anéantit l'intérêt limité d'un tem otgnage maintes foiS proposé
Une complicite se cree entre l'artiste et Maigret, les objets font partie intégrante et souvent mieux réalisé. la sincérité de l'artiste ne sauve
le public. aux limites du voyeurisme. Les pas toujours son travail et , quelquefois, une intelligence mise
texteJ retrouvés sont punaisés ou bas des du Iongoge : les piéces Bad Girls. Bad au sef'V1C8 d'un opportunisme assum é, m ëme m al camouflé,
murs Il s' agit de correspondances Boys et Boys [peluches avec sexe en tinu, en offre plus. Ils sont des quesoonnements si personnels
personnelles, uniform isées por la qu'ils ne devraient pas sortir du contexte privé du camet de
tronscriplion dactylographique, l' identite de leurs piercings ou faux<ils, occrochees ou baut
auteurs étant réduite ci leurs initiales. de tubes au-dessus de l'évier de la cuisine,
An Erotic Gome offre plusieurs niveaux de des toilelles ou dons la chombre) el The
Teom Of Leaders (peluches avec sexe en
tissu entourées de Jeurs « tresers • :
trophées, bijoux fanta isie, pièces en
chocolat et billesl surprennent par leur pouvoir
si ngulier, sèment trouble e l confusion ;
interrogent enfin nOS dési".
Cette exposition favorise 10 sociabilite, les pièce~
prises une à une permellent des rencon tres
inattendues , à mi-chemin entre fantasmes
enfantins el jeux d'odultes,

Carole Puéo

_ 1 < - _u..~""J6Io- """".... 1J)'I'I..w. .... I;o,o",j .. 19 _
1999 '" t1/'IIA'" Clip. .... ' ,.. ~ Sqi...lm*_

coMxI 03 ao.9 95 S9I

La demÎère salle du musée, obscurcie, réslJme les impressions d'Égypte de Vous l'avez rêvé,
Ange Leccia. Sur quatre moniteurs défilent, en boucle. la tête d'une statue de Art'copall'a fait !
répoque de Toutankhamon. le mOlNement de caméra anime et humanise cet
Tout droit venus de ce vivier bourguignon qui s'intéresse à la
objet muséel d'ordinaire flgê. Un grand triptyque VIdéo (15 x 3 ml clOt
l'expoSltlDn : trois paysages baignés par la lumière rougeoyante du soIe~ production des jeunes artistes de cette fin de millénaire. les

couchant sont projetés, filmés en trellBlllng depuis le train reliant AJexandrie au membres d 'Art'copol Il J ne sont pas de mauvais garçons.
Caire. Qui d'autre que Ra, dieu du soleil, pouvait le mieux symboliser l'Egypte ?
La qualité essentielle de cette exposition. outre la beauté des images. réskie C'e~1 en 1997 que Hugues Aliomorgot donne le Ion de l'ossociafion el inveslil
dans son caractère didactique. Le parallèle qu'elle nous Invite è faire entre les don~ l'ochol d'un lieu à Chagny. Soutenu juridiquemenl par Colas Amblord-
ŒlM'eS BllCIennes et contempon:llnes. nournt nOO"e réflexion sur le sens du mot $On COtJsin germain - el a~tis liquement por Joseph Spinelli - un ami de

contemporain. longue dote - Ils « broinslormenl _ ensemble sur un proiel de Centre Ouvert
Pour Arti~les Libres ; le lieu élonl une ancienne coopérative agricole, la COPAL,
Nathalie Glaudat
ils décident de bapliser leur collectif Art'copalle 3 novembre de la même
111 " - - - ' ~ 1I'4Q;aon ~
121 FWn-.m"I _IU*S ~. ~ ~".,... ~ 110 o.c.... <loi 1'-... tIII_ r~ pnngpIII du année,
..l.I.a·.0.IInllII.M-..~.v_. 1997_a 189_8 &caa. drI.I .....!.a.o.
.~" . . .... ~~ ~~ . ~...... ~. . Fondé ~ur la loi de 190 1, Art'copol accueille des ortisles en résidence pour
. . . . . . "-.~~ .
c'"'.. dol ~ .. z.an.; I~ 41" ~ du ~ ~1 .. _ '*- ... qu' ils produisent des pièces. Ceux-ci disposent d ' un atelier de fabrication equipé
.:q.cujDlr. . . . biart III Ff'ao'tce 4>.... lNI'IIIftr&ooM qui 0lIl. l'II lit
[lIO m' l, d ' un deux piéc:es cuisine (avec: WC, SdS, baignoire à Irois places) au
i31~~<IoI"~ __ ~. I*' __ r..-.glMMfbIIe __ ~~ rez-de-chaussée et de 325 m' de surface d'exposition ou premier.
Envolée le 13 iuin 1998 . Une exposition colleclive pour inaugurer le lieu. Pas
Alsace 1 de problème, l'otelier bat son plein el les pièces de Hugues A., Joseph S. et
Florence Arrieu - une ortlsle invitée - montent à l'éloge, Projections
croquis, du l'eCuei de poêSIB ou de l'Intlmlté de l'atelier. d 'Images, diffusions sonores, dispositifs inleraclifs, loul y esl ...
Certai es idées sont SI fragiles Qu'elles sont mort-nees au
moment de leur maténalisatlon. Il apparaît que certaines Deuxième expo le 7 oovembre 1998 121 ; Manhieu Manche fall brilll!lr le lieu avec une
prétentions d'Instailations desservent leur euteur, malgré un
habillage artlfiClel coloré au E104 . E122. E124 , aromatisa è vingtaine d'objets c.hirurgic.aux dépo~é$ sur ~Iz;e tobles en réSine loquée bklnc. Nickel
la poudre aux yeUII et au sirop de sucre mélassé, enrobé chrome. Ses objets, c.omposés de mêtol el de ITlOU55e polyurêloonne enrobée de silicone
d'une proposition sans même un embryon de réponse
plausible. cooleur choir - procedé cher 6 l'artiste cor il en esll'invenleur - ne sonl pas sons
Si en algèbre. (-) Il (-) • +, de mauvaises p ntures mal
rappeler des inslnJmenls de supplice, loole(ois, par leur Inefficocilé à foire du mol, plutôt
n.eInstallées donnent pas de très bons résultats. Robert
qu'à des finI lOrIurontes, ils renvoienl davantage à une ironie poélique. l 'êclairoge aux
Mitchum dans LB nuit du chasseur. vulgaire escroc se faisant néons, qui surplombe les lables, accentue le cOté. clinique . de la pièce. Afin de

passer pour astBuf', cherche tout au long du film quelque rebondir sur une exposition collec.live Inlltulée Orgonic. Monhieu, aidé dei membre~
d'Art'copol- on l'le change pas une équipe qui gagne - se lance dons la labricolion
chose qu'il avert sous les yewc PIarre-I....ouI Aouswn devrait de nouvelles pièces semblables. Elles )Ont montrêes en decembre 1998 ou Musée de la
medecine ë laulause.
se SOlNenir Que ce film se termine mal pour l'usurpateur aux Pour lel iniliolives cl venir. no lOUC)', on p&\Illeur foire confionce. Art'copal a dons l'idée
stratagèmes compliqués qUi ne trompent que leur auteur. d'accueillir plu5iews arlistes : trots résidences par an,
Toutefois. certaines pièces semblent échapper à ces règles En oHendanl, le collectif ,'agrandil et d'aulTes veulenl se Icocer dans l'ovenlure. Pierre
et n'oublient pas d·être SImples. L'èvtdence de certains Dohey s'occupera du sludlo son/vidéo, Sylvain G1Jelinone de l'olelier sérigraphie el
propos exposés ICI n'est pas l'expresslOn d'une faiblesse mais A1Jrélien Vairel des relations publiques. Un olelier pédagosiCjue MIro éaolemenl mis en
bien celle d'un parti pns Le beau. le drOle . voire le place por Valérie Puonka et Evcngêlie Zifo.
conformisme. sont autant de vecteurs qUI renvoient è des On n'ouroil pm pu rêver mieux. Arl'copal a foll de celle ancienne cooperative un lieu de
rèHellions slngulieres mut en n'oubhant pas d'être généreux. production attendu, un « label êclOionl • pour arlÎsle5 libres qui ourOlenl la chance de
Comme ce nstre chamarré de uhan Bourgeat qUi se poner por 16.
gonfle dès que l'on entre dans l'expoSItIon, composé de sacs
plastiques au); marques de grandes enseignes soudés les Luc Adami

uns aUK autres et chaussé de caddJ8S. A l'instar du 111M'tapoI. 1O_"1-rt' 1I1!oOOo.rr .. 0610 ll17.1

consommateur noum BWC slogans pubilC/tcllre5 et abreLIVé PIMaIIh-. -...I.. '..!:Ir 7 - - ' - 1991 30".... 1999
continuellement d'affiches, prospectus et autres spots, ce
monstre, tantOt: boulimique, tantôt anoreXIque. rassemble è
ces gens du samedi trainès par leurs courses MaiS c'est
également un gros clown avec lequel on JOue à cache-cache

n. essayant de ne pas le réveiller et en évitant de se Jaire

détecter pal' sa cellule radar.

Ce type de confrontatron révele l'importance du contexte
el'bsbque régional et son impact sur les 8rbStes locaux

ais également celle du Conseiller aux arts plastiques dé
chaque rêglon et de san travail avec tes artistes.

Frédéric Pintus

u.. a-v-.111 hWv"oII L-.II I ~",....,., GinIID ~"'*"- !~1. ~
~ GIon&III (BDr w Eft fair FI:u'I,J 1"-* !iIf'gII _ _ _
laüoI;
AIIuIu!It

C'-PIt",__ /~
0$/12198 . 11/011'99

ClACAI_., ~ . OIoor:r.wGooy





De Appartement occupé à World CUPf ~I
des HLM au Transpalette
Bernard Borgeaud
Claude lèvêque est un de ces artistes qUI se devolre J.P/ K.N. : Cinq ans sprés Appartement Occupe,
peu, utilisant les objets comme des m ots . Il aime â t u interviens de nouveau .9 Bourges avec World la présence de Bernard Borgeoud 0 Pou9 ues..le~
travailler sur des lieux Qui sont de prime abord peu Cup, On passe ainsi d'u n appartement des Eoux ri} s'inscrit dons 10 progrommo tion du Centre
conçus pour rexpoSltion. mais chargês de référents quartiers HLM à une friche industriefle : Le d 'ort, leq vel sovhoÎte, cette onnêe, présenter
forts, d'un contenu, Oèjè en 1993/1994 pour Transpalette. Comment pourrais-tu s ituer ton différent5 poinls de vue sur la peinture. l e premier
Intervention ? elont celui de l'orllsle, avec une rêflexion sur l e~
Appartement: Occupé, c'est un Immeuble HLM des Cl. : Cette BXpDSItmn est en rapport avec Game relations entre Image photographique el image
quartiers nord de 80urges qu'il ChOISit d'exploiter et a Dver que j'ai réalisé à la Galerie du Jour ê Paris, en pEtlnle, suivi de celui d'un cri tique d'art, Jeon-Marc
travers ses dispositifs nous en dévoile toUt le contenu sepr.embre-octobre 1998, Elle lui fait suite car elle Huilorel, commissoire de l'exposition les 'ès'es du
référentiel. reprend l'idée d'une relation au teu. Dans la Galerie ;eu, le peintre el la contrainte. Ce cyd e s'achèvero
Cinq ans plus tard , en collaboration aVe(: EmmetTQP, du Jour, J8 développaiS rIdée du mouvement par la par une proposition de Donielle Yvergniaux
Il rBVIent a Bourges. pour prêsenœr World Cup. circuJabon du Visiteur QUI participe au mouvement, et (direc::lrice du Cenlre d'artl qui invitera des jeunes
11 investît cette fols-ci le Transpaleae, nouvel artistes, peintres pour l'el!.entiel, ô trovailler sur
espace qUI propose de concilier par là même au dispoSitif, Il en modifie en l'image.
rarchitecture d'un ancien bâtiment quelque sorte le contenu, Je trouve cela Danielle Yvergnioux a choisi d' inviter Bernord
Îndustnel avec les réahsations extrêmement important que le spectateur Borgooud (2) et de montrer deux ospects de la
d'artistes contemporains. Un lieu ne SOit pas contemplatlf. l'artiste devrah pratique artistique : les p holog raphie~ plus connues
dont le passé et les ambiuofls ne et 16$ denins, peu montrés Q ce jour, le propo s de
pouvaient laisser Oaude l êvêqUB toujours se poser la question du public l'exposition est de re tracer son porcours, depuis
indifferent. Pour nous et en l'exploration atypique de la photog rophie, menée
raison de cette exposition (du 23 avant d'enlussger un travail. Pour de 1969 à 1993, Jusqu'o 10 protiqve du dessin,
janvier au 28 mars 19991 , II a l'exposition V\lbrid Cup. j'ai évidemment commoncêe en 1994,
accepté de répondre aux voulu adresser, è travers cette sphère,
questJons de Jêf'ême Poret et Préface
un clin d'œil à la Coupe du monde , mais
Karine Noulette. pas seulement : en même temps, JB Vous étes sur le point de vous embarquer dons ùne
VOulaiS que l'on S'lnterTOge sur l'espace , sa fonlol 'ique ovenrure : vaus allez entrer don! le monde
Jérôme Poret/Kanne Noulette • En quoi (inux, Pour résumer, UnUJc vous rappellera l'esprit CJui
l'expérience de Appartement Occupé a-velle é té dimenSion et surtout la façon dont on le voit régn ai ent dons les premiers jours de la micro-
unique pour toi ? et le vit. Il y a mise en abîme. la sphère informal ique, où progrommoteurs gênioull et brdouilleurs
Claude lévêque . 81e a été unique parce qu'slle a génère plusieurs typeS de lecture. pouionnél possaient del nultl blonchel avec un
marqué un tournant dans mon travail , dans le Cela n'a pas èté facile de travalller au Transpalette, oscilloscope et un fer (, souder pour construire leur propre
principe de l'Installation , du lieu réel et de sa forme. C'est un heu magnifique, avec une architecture micro-ordi naleur. l ellemps ont changé, If!) autil~ auni ,
Tout a débuté par une rencontre avec l'assoclat.IQn extraordinaire, mais il est difficile d'y cemer l'espace lel débogueurs ont remplacé la $Oudure, mois l'état
Ernmetr'Op et pat' une enVIe commune de réahser urie dans se globalité. On peut le VOÎr sous des angles d'esprit est 10ujO\Jrs FM"é~ n t , linux esl né de celle poulon
exposition d'art contemporain dans un heu 5pêClfique. très différents, Aussi, j'étais obligé. pour capturer le et grâce Q lui vous disposez dlun système UNIX pour
chargé d'un vécu et ou je pouvais aborder des sujets heu , d'être le plus léger possible, M on travail a votre micro-ordinoleur, n'ayont ri en à envier oux outres
de la Vie. Notre chOIX s'est donc portê sur tes davantage conSIsté en une modiflCabon des implémentations,
quartiers HLM , parce qu'ils imphquent un mode perceptions par un geste , un seul élément : la Malgré ses origines, Linul( a êvolvé et n'est plus réservé
d'eXIstence extrêmement mtéressant me permettant sphère. aux progrommoteurl ovenil, Choqve jour des milliea de
personnes, de tou te Culture informolique, adoptent ce
de développer un dispositrf. Je m'y SUIS installé el l'v Propos reccueilhs par Jérôme Poret el Karine S)'$téme d'exploitation pour tou tes sortes d'oppUc::otions
N oulette , adaptés par Agnês Gillier. lochniques, scien'ifiques, édvco tives et.. , bien sur, pour le
ai préparé plusieurs Intervenoons sans contrainte ploisir aussi.
Tableaux de bord Mois comment LlnUI( a-t·il pu devenir ounl perfectionné el
extérieure. Il n'y avait par conséquent aucun artifice, performont, ouni célèbre el apprécié, so ns être
l'essenbel étant de pOUVOIr rencontrer directement Message développë por une équipe de professionnels surpayës ~
Le FBI devroil-il ouvrir une enquête sur ce mystère ? Otle
les gens Bt de les fSIf'B accéder aux appartements. Voici le l exie en
J .P./K.N. : Peut-on parler d'une installation en queslion. Il pourrait se cache-t.illô-deuou$ ?
relation directe avec l'étre humain ? être i ntroduit par un la cooperation, Tout le secrel es! là, Hnul( est libre, dons
CL • Our, car ce qUI m'intéresse, c'est que les gens pelit préambule du
SOIent Imphquës Or, pour Appartement Occupe, l'ai genre • Le Pavé tous tes sens du lerme, Celle Idée de liberté partagée por
conçu deux installations qUI avalent un rapport avec danl la More à , 10Ul les programmateurs oyant rêvé de ponéder un jour
l'environnement de l'homme. De ce fait, cetUi qUI leur propre système UNIX, a permis de réaliser des
Be $ 0 n ç a n miracles, chacun appariant sa pierre à l'êdifice.
observe se trouve davantage dans une sÎtUabon de
accueillera S.L Dernondez 0 n'imporle quel développeur pourquoi il
perception que de contemplation les limites sont {autrement dit moi·
incertaines, ce qUI entraîne des interTOgatmns sur même} paur une pane des nvils entiéres ô travailler sur les sources de
expasilion du 22 avril ou 19 moi 199. " nous demande, Linul(, Tous ouront la même réponse : la pauion de
cet environnement. en avant prapo!.e de celle manifestation, de publier telle progrommer el d'offrir le mellletJr à la communoutë,
De plus, le fait même d'lnter"Venlf' dans ce type de I~u libremen t, lOnl conrrointes,
charge d'un vécu implique que la nature du dispOSItlf quelle la préface du livre Admini",otion réJeolJ SCXJ' Linux Vous ne réalisez peuHlre pal qu'en ulili50nt LinUJc, vous
ne peut pas être la même que lorsque l'on mtervient conlribuez à l 'essor du logiciel libre, dons le monde
dans une 9alene, un « white cube 1. On est obligé de rEd, O'Reillyl, système d'exploilal ion dent il fero u~ge
tenir compte de reférents tres fortS dons son installation _.
J .P. / K,N . Pourquoi es-tu passe de l'objet et de J'ai bien cCKi1.Cie~e de l'incon9ruité qu'il péut y avoir a
l'habitat à la lumidre et s u site ? faire paroi1re dons un IOUrnol d'ort c::ontemparain un lexte
C.l. ; DepUIS touiours, la lumière. l'objet et le site qui traite de 101,11 outre chose. D'autan! plus que les lerme5
sont présents dans mes réalisations, II n'y a pas eu employes releven t parfois du lorgon. Mols c'estlustement
véritablement de rupture Simplement , les choses se celle incongruité qui me lI!duil, le l'envi$Clf3e outonl
comme un délournemenllque l'Qccoinlance ovec ici photo
sont déplacees. C'est une evolubon naturelle el so légende - projet - pour l'inltallation • Tableaux
AUjourd'hUI, Je n'interviens presque plus sur les lieux. de bord _ accentuera} que comme une presentation

J'introduis des éléments qUI sont de l'ordre du aconcise de ce qui ~ra donné vair. la ~trolêgie consi$le
trouble VISUel, donc mOins d'obJets, plus de son et CIe
il produire une intrigue et, par là, une motivation pour
lumlére, Auparavant, la lumière était pour moi un venir voir l'expoSITion (je $Ois. j'ourols du foire du
êlément en rapport é la mémOlr'S. Maintenant. elle morketing...). Un texte Irop descriptif (5ur ce qui ne !.ero
agit davancage sur nos sens et la perceptJan que l'on peut-iilfe même pas montré) ou controire oboliro l'intrigue
a des choses, donc sur l'instant D'ailleurs, selon et ri~ue , pour ceux qui iront 'Voir l'exposition, de
décevoir si le contenu n'L'!st pas lé meme el d'exdure lOute
moi, une exposition est. réuSSIe lorsque les gens ne surpriM! s'il est le même,
restent que quelques minutes dans le lieu. SI Ils
commencent verll:ablement é regarder. il y a À bientôt.
déperdition de sens,
J .P. /K. N.• Cela revient donc b l'idée d'un travail 5100n Leblanc
éphëmère. Est-ce important pour toi ?
Col. : Pour moi, le rapport aU temps est très
Important. J'aime surtout que les choses eXistent

dans leur nature propre et Clu'elles nous fOl'lt réagir
par rapport è l'époque dans laquelle on vit. Si mes
Installations avaient autant d'impact dans trente ans,

ce serait davantage de la conservation l"idêe d'une
œuvre qui resterait avec le temps, en fait, me
temfie . Je pense qU'II y a suffisamment de traces
8\lec les catalQgues pour que mon rravall perdure.
C'est pour cela que la commande publique ne

m'intêresse pas

~I

Révélations et aveuglements

Dons te~ anciennes êcvlies et les ateliers d 'artistes. 1998, onl elê conçus pour le lieu dons t'eeonomie du geste et $On
seronl (lIIPOSéeS les derniér8s pièces de 10 pêriode
de l'oncienne usi ne. en prenant en efficacité mo xi male, c elte
photograph iq ue de
Bernard Borgeoud. Elles consideration ses dimensions el déma rche évoquont le travail de
sonl composées d'une
jUl(loposiiion de clichés ses contraintes. Ils sont le resuhot ,""_d~. f-,«_""",,. 100).. Lee Uhon du mouvement de
d'un même objet ou de positionnements do ns l'espace, Monoho.
de traçages assez rapides (entre l~ . n$ <;>a . ....." ooIodo .... ....... dArc!le. le trovo il de Bernard 8or'geoud,
.!vénemenl, saisis avec Galer,. Ar, ""'IUd., Nooq, 199"
un lêger dêcologe du
point de vue. l'ensemble tre nte e t sai:<onte minutes lur un for mot de 3 III <1 ml qui o~iUe entre concentration et explosion, réussit te
des modules produit unI!
image illisible. l'artiste foison t suile ô un trovoil préparatoire minutieu:< et ô ro pprochem ent entre deux protiques 0 priori
veut ainsi creer un
espoce qui gênêra une une concenlrolion intenJe, Debout sur 10 Ioile posée différen tes : l'acte accompli , prise de vue ou

vision ô 10 limite d u au sol, Bernard Bourgeoud trace vigoureusement, ô passage appuyé de bâton de peinture sur 10 loile,

loelile. une vision l'oide de gros bOtons de peinture ô l'huile noire, des est aussi fulguront qu'a été sa longue maturation .
hoptique (31 conduisant
le spectateur à s' obîmer lignes epoines et profondes. l'espoce pictural est ô
dons 10 contemplation
des profondeurs de l'image. la fois enrichi et determiné par les différen tes textures Mari.-Céc:il. Bumichon
les dessins exposés., réalisés pour 10 plupart en
qui dialoguent ! 10 réserve (portie non u ti l is~ de la .Irot!Ido. ,WM 6 ,.."' d·.... _ _ ~_a.._d~ ..

to ilel, le mouillé (encre et enence ver~ée~ au - " "III t.p<>u.-d. , """' .... . _~ 1990 .... C_ d·.... II. P""'l"" . . . . .r.....
projetées) et le wc (matiéres soiidesi. t ""-d _. c;..-.Ioot. fi
Trois gronds diptyques. deux sur toile el un sur poU • • GaI... .... _ II. CaIoo,
papier coréen seront également montrés. te travail
de Bernard Bourgeoud est inAuence par le mo nde (_7t_~........."..d1.9~.' a..-.l ~ ... pt........ Il I·t,... ~ cio.
asiatique, dons le choi:< des moté riou:< (encre de
oII I.a0-...g.r,""td"i!ooonp.6do. . ~ • ....d.. " _Ic>goque do. Irl_-., GaI..
ko~.. , .."
14t a."G"1II~ .......... pIr.t__ ~. ... * - .... c....

Chine, papier de riz. papier coréen) (4), comme

Les sculptures momentanées de Erwin Wurm

DU quand le corps peut faire sculpture

enlier. le libre occes aux programmes, avec la possibilite Pour sa prochaine e:<position Idu 16 avril au 29 mai bien . toujours allongée mais les
1999). le Fonds Régional d'Art Contemporain de jambes relevées, ses pieds
de les modifier et de les distribuer SOM restricliOf'ls, est servent de socle li delJJC tasses
considéré par beoocCH.Ip commo un d'Qil fondamental de Bourgogne a donne carte blanche au sculpteur Face au mur. c'est ErwIn Wurm
qui s'y colle en jouant au clown
tout ulilijoleul d 'ord inateur ; ou même litre que les droits autnchien Erwin Wurm (11. On a déjà pu voir un équilibriste . un ballon sous chaque
aspect de son travail dans ce lieu . lors de l'exposition pied. tandis qu'un autre
de l' homme, 10 liberté, 10 rocherche de ptus gros disques collective Poussiêre {dusc memories} (21 où Il personnage tient entre les dents
une chemise sur un cintra . En
durs et le digestif après le café. le logiciel définit présentait des socles recowerts d'un Infime déPÔt dehors de l'aspect ludique
présidant à leur réalisation , un
comment sonl utilisées les machines. le systeme de poussiére avec, en réserve, une forme attestant équllJalent du jeu cJacques a dÎt t,
d 'exploita tion e n Éttont le Ioul premie r exemple , En les One M ;nut:e Sculptures sont la
de la présence/ absence d'un ob,et posé lé réminIscence de la sculpture
ch<lisissont un système, vous déterminez 10 manière dont auparavant. Cette pIèce, êconome , mInimum dans sa antique et claSSIque.
forme et les matériaux employés, est assez particulièrement de la statuaire.
votre ordinateur fonctionnera , depuls l'interfoee utilisateur représentative de la démarche de j'artiste quI. depuis puisque c'est le corps. sa mise en
jus.qu'au x pilalel de pêriphériques. espace. qUI en est le thême
Unux a l'enorme avantage d'etre dél/eloppe por el pour les annèes 80. pose la questIOn de J'éphémère eC de central, mais â travers des

ses utilisateurs. le marché du logiciel n'a aucune la mèrnoll'e , de l'avant et de l'après. de l'apparit.ton et attitudes mOIns
inAuence sur ses orientations : ce sont les besoins des nobles et
ulili~teurs qui les definissent, Celle siluolion esl bien plus de la disparition. en mettant en œuvre, ou plutôt volontiers
grotesques. Au
saine que de lenter de conquérir un • marché Il, ou de devraitron dire 1 en scène », le corps en même Frac Bourgogne.
rêoliser des profits. Cela ne convienl sons doute pa~ Q temps que le quotidien il tra...ers des comportements
Erwin Wurm
tQIJt kt monde, mOIS tous ceux qUI l' utilisenl peuvent ovoil et des obiets famIliers.
une influence sur san ol/enlr. POOl toUI cela Unux estllOtre ErwIn Wurm est sculpteur même SI. installera un
paradoxalement. il utilise sou\IBnt la dispositif constitué entre autre
système d'exploitation perwnnel, domes tique, bien 6 d'estrades - ou plutôt des
photographie et la Vidéo. en plus pIédestaux - qUi serviront de socles
vous. Ce sera votre compagnon de tous leI joun. Que d'obJets aussi prosaïques qu' une pour les scupltures è venIr. avec .
trouver de mieux ~ poses dessus . des objets ready-made
pIèce de vêtement. Ainsi. SUIte â un â activer: Un livre c mode d'emploi lI.
méticuleux pliage. un SImple pull-over décmant les postures à adopter sera
est transformé en haut-{'Blief
mis à disposttion afin de gUIder c les
accroché au mur par des clous, puis
retrouve son etat IO/tial de vêtement acteurs/modèles». en l'occurrence
les personnes ...olontalres pamll le
après décrochage . Sur une VIdéo et public "';S!teur qui pour une fois auront l'occasion de
ooulours avec le même c matêriau lI.
se comporter aut.t'ement qu·en regardeurs : leurs
on assiste à l'élaboration d'une autre
perfonnances condItIOnneront le contenu de
sculpture. au sol cette fois : un l'expoSItion. Le tra...all de ErwIn Wurm sera présenté
personnage enfile un pull mais en également ext:.r&muros a'JeC l'affichage de posters en
dehors des con...entions. pUisque ce ville .
Pour Erwin WlJrm. la sculpture s'entend comme la
sont les Jambes qUI prennent la possibllitê. pour l'indilildu. d'elllpénmenter son
place des bras. Avec le vidéo Ou la enW'Qnnement à traYef'S son propre corps, en

photographie, Erwin Wurm peut dehors et ê l'encontre des cOnventions ec des codes
IIÎsualiser et fixer le temps d·apparition de I·œuvre. socIaux. Il faudra donc se rendre au Frac Bourgogne
l'inteNalle-t.emps a...ant l'œuvre et après celle-ci. Il à Dijon pour y vivre quelques Instants exceptionnels
peuc aussI aborder le thème de la présence de la
en participant concrètement. une fois n'est pas
statuaire aUJOurd'hUl absente dans notre espace
urbain, en présentant. par exemple. sur une façade coutume , à la rêahsation des œlM"eS,
d'immeuble deux immenses posters ayant pour
Laurence Cyrot
thème un individu maigre et le même individu gros,
Power to the people , ünux is her-e.
Pour le Frac Bourgogne. Erwin Wurm propose la
Matt Welsh « réedltmn :t des One Mmute Sculpwres. une sene
qu'll a commencée à conce...oir en 1997.1 998 , OÙ il
pu"""C-a- ",, ~ do _lJM,. q _ . IOO)" jld o',..tyj met en acte le corps à tra..-ers des objets quotidiens
r. ... _1 10;_ _ pAIl...... ~ IGNU ...._ 2. ",.. lWI (seau, balai, chaise... ). des caIsses ou des cloisons

s..r.,;.. tioc iC.OC.oA/P.bl<Jc~/~~/I.dleo/GNlI.lICENCE/ de bOIS aménagées a...ec des ouvertures. qUI en
permettent l'extenSlon dans I·espace. Le c modèle 1
doit garder la pose une minute - le laps de temps
nécessaire à l'apparition de l'œwre - dans des
postures très simples et parfaitement incongrues.
l'artiste n'hésltant pas à se met:.tre IUHllême en

scène. Sur la séne de photographIes réalisées
parallèlement . une femme repose, les bras en Cf"OIX.
sur des oranges ; aIlleurs elle est allongée. face
contre terre, le torse dissimulé sous une valise : ou

Il il" li ' il'

Le mi.roi.r des limbes LM P .... d.... 1. M .... M ..... d'~ Concempor-.in

• rut.6 te, McIdeIeoM,2.50:0&mnccn SI """C1!ori.tdeGouk
~dv1OOl' OUIIMI cl.1 Ahà 181. Cii n.-!'IC1Iicrd&I (lÇ()Q6 l,crl
III 00 81 81 91 57 IiLOAn69t7 18
,.. o.,rp..,-* OStrJl 05/03/W _ dt l2ho 19h
,.. • ~Kd. b;rd • ~ I.bkxoc tt:Jk.rd .. nw:nIi

22,ro.. lQ/05/09 ,.. .~.,drot wp;ryJOIII1
_lISA / Ûnodn . 1 7 ~
de Frédéric Kahn et l'ensemble Passerelle* _"n"oI'''_
z.:.z.m.KII'Oft!!li\uHcM'1!uI;.1f1WxlCl'l
Depujs 1996, onnée de sa fondation, je l e~ ômes vagi ssantes des enfants mort-nes Pour rart conUtmpor-a;n AI1.oclaodon Bourguignon...
ou des sukiaes • ou « bord lumineux C&i1tuNl1. ,1'''.1( de r ASC I a. Ccrütanlt, SIl \bol!, .....
fe stival de mlJsique contemporai ne de d ' un di $(Jue oslra l • (3) q ui ont inspiré la ......... M.ncopo;>! fvlM ~ • 1'cn109'00!ty. 2t(XX)0tt0n
structure du morceau en deux parties _ , dw . . ou-.dtlO htil9h "12"/"02".."11'/-G"41"09""'1
Dijon Wh y NOie, crée par Philippe lolitte s)' m é l rjq ue ~ , Le deuxième portle reprend, 711.40~ .... d. lAh <!I lBh
en mira it, l'écriture d e lo_prem iere el IiIOJB0305978 1135
et Jeo n-Michel l e jeune . explore une suscite une perceplion d iff érente du Ill/'tWlIlIIIOf l . tro/W .... rd.d.t ~ • VltogH d"AAoque. kh ~
t"/03 - 10/001/99 .. 10 ha 12 10 .... 05103 21/O)M Mu.... "" u .....u....
thématIque : 10 voix humaine (19961. les te mps . 15ho 18hJO -16I OJ8H9 0370 20 rve des Ur.........171000 MŒQ1I
Pour Frédéric Kahn, i l s'og it Ile d ' un ,.. • 10 r...... dot Gor.! • Iu,-J _,dol0hâUhllde
percussions (1 997) puis, e n 1998, 10 procêdé d'écriture utilisant de petites ,.. . t.~. tOllQ,Ol",pI/'1IempI lH t!ll8hlOllfll101 .. <40 m _
Owpo.don 29/0.3 · 2"/04199 "03 as J990 38
voûte cé leste. les pla nètes el les étoi les, cellules sono res répétées è l ' identique ou dis ftII-.j • ~ ~ GuIoo.n. • • Porcat.. tonllr!1pGfOlftl 99 •
(lbII da r,A!C &. ChrIIIouœ ~ Geotg. KaWJ. h~ MoryIo..
grondes sources d 'inspiration symbolique. inversées, p'lacées en reRet ou en ëcho ...... " li" ,.. • HoJi 1 '\101: AdanI· Y"nP~ 06/Ol!98· OJ/CI5j99

mythologique, religieuse, sonore e t don s toute 10 pièce, parsemant une sorte ao.vn9,... Edowrd Bo-onty 18OCl6 28/o.t , t 8/(1S}99 ,,'
,.. • Dt ~ ~'" 0. l'QI'çl.tet-..., •
spolia le pour de nombreux co mpositeurs de pc?te sono re ossez homogéne de petits 1IlI'.-etId.1.5 h (l IOllJwdim œvvm d~ froc ~ F. uI Mou.........'
nodules réve r~ i bles ou non Jo , iii OZ . 86't1B78 2 1JUS 26/06/ 99 .. ..... du ~ SP8't]1
du XX, siècle. A l'arrière-pla n, le piano co nstitue le 57o.t t ".,.." c.du 1
support fondamenla l de lout l' espace ,.. s...-. l'or....... Int.-f1Ke lei 038737 3829
Ainsi, le public Q pu écouter des œ uvres sonore l es timbres des vents jflûte,
de référence de nalure très diverse, clarinette, trombonel se fondenl dons la 15/03 ' 2l/ 04f99 10. rIoe de MonnI. 21000 1),,,,,, ouv.I de Il h30 Ci lB hJel
même nuance, en créant un ........ l1li Id.. iii 0l 80 Mt 9 Œ7 ai dimmochI et ' - '
comme (e piano lunaire de Schoenberg. environnemen t sonore !;Irave et obscu r, LM T............t u 1 E.......uop ,.. ~Cu.rd 23/0.1. 22/WW ,.. 8ddon 12/02 10/o.t/99
les chants carnoliques hind ous de Ravi 01101"11 crescendo. Au milieu de l'œ uvre, 26 . . . dtlo~, 1800080.0-9'"
Prosod , des pièces d'orgue de Maessien, inslonl de coupure el de re tournement, _~ IShoI9h.oen.l5ht!l22 h .-.........,.. v..~v..",_ 111111 1999 0'" ,,.".
TIsnè. Leguoy. D'outre pori, il 0 pu métaphore du rebard lumineux d 'un astre, iOlII-dim IAho 18h
opprecier d es œ uvres mog islrole5 mêlant c'esl le Irombone seul q ui, en deux III 02 -48 501861 "9 .... d. 1ar1gooc. 2tOOO Oojon LM 10 ....uf, CRAC
musiq ue inslrumentale et mesures el en un g lis50ndo a céré, remplit ,.. Cb.d. tMqw nlOl 28/OJ/W _~ .... ..., ...... d. jHa leh 19_dn~
toul l' intervolle, de la noie la plus a ig uë Ci
électroacoustique, dirIgées pcr les +'""""A ,, "- IiIOJ 80ii118 1e 25200 Mon!beiiord
compositeurs eux-mêmes : Ar;es et la plus greve, avant de se Fo ndre à owend. U h a t9hdurnot.otI 00I1I
Tierkreis sur le theme d u zod iaque, de L·E....- des Atu PfOI" ",.. DcooI,.Ifim,gn.Nou.d·"" hw tll ,.d.l" h<!l20h,dro. tit lH1iIOb
Korlheinz Stoo:khoUSEIn • JUpiref et En nouveau da ns l'épa isseur des sons ~ 03819A.Q S8
écho, ded iées a ux planètes, d e Ph ilippe g roves, subtilement dlfférenliés, produits 5bi1 . _~ p-opol d',," b1 ~ Iwo "'"
M ano ury. p<::!r l'en semble instrumental. l e 7 1100~ ,.. . t., ~dtIa1oClÂplute.Jean.
ra ffinemenl de~ timbres, la créolion de t·".-In..1oc. DItooI
Outre une progrommalion diversifiée, le cli mats po;éliq ues o ppre~s onl s qui _ ' " 14 10a 18 1olO ...J ..-do Iao.tn Gnaud, 0.---,"""",," Jb....
évoquenl l 'allen te etl 'erronce dan s le lM 038S425200 27/02 26/01/W AIoorIl:lrilt, OId... Moro:el.
grand merite du festival est d' avoir passe temps et l'espace des é mes perdues, • Ef_WIl11!1'o../IMo.tII hl ;lo~. ~ $kodo
sont le fruit d' une collaborallon étroite ,.. .~..,~Xt1 99 . 06/0) 25/OA/99
commande 6 trois jeunes compositeurs ........~. 1710-1 29/05/W
entre Fredéric Kahn et ses quotre 2"/0 1 o.t/Oti/'llfl -Wh Odlé" ,.
sur le thème choi si, les p'ièces élanl i nlerp rel~ . Premi er envol reu s~i de ce ..-
interprétées por l 'en$emble dijonno is ,.. o.;....I~.O ,t . Cttntl'e d'AM; Con~'"IIO"'"
Passerelles, un quatuor d 'instru mentistes jeune cama,siteur dons le ciel de Wh y 11 .... !IttIo.21000Dopo ~ SOIIII• • _ _ COI'~
No re 199 . WOA -27106/99 __ ..... rdw .. OJ&O~2326 58J20 ~0U>.
nouvellement constilue (II' ,.. ~to... os/oo 17",./99
Marie·france Vô·Cheylus Mu... N Icipha... Niepeot ,.. lM,., 0eu..I 2"/~ -2<!1toa199 iii OHI!! 90 9060
lors du concer t donné 0 'A theneum por 18q-.oQI d.~ ... _ cd. t" ho 19h 1OUf ......
• Be-mnl 8olgaai.d 02;ro ·O4/OA/W
cette formotio n, Le miroir de limbes du ? 1100 CIub:> _ .soor.
di lonnais Frédéric Ka hn (né en 19661a "' .l»-I.,.dulW· tlt~"kI
_ " 9 h a 11 Iol0.,d.
fr a ppé l 'a ud itoire par son climat sono re, l" hàl8hlO, JOIJ...:wdt COM'1I"'1eJ J F tIubr-eoA. s ~
nU0,geux, sombre et expressif, Irès '" 0385 481198
different des propositions li mpides el ,.. • t.t OCÔMS de NDrc:'1M JJ ~. P' MiloN F MDNIlt1
t850-19..0 . ~ 0pc40 B ~
légâres de Christia n Jost, ou ~ Anne. 0 - ' - l'tl' N,.. 98
13/OJ 2"03/99 ouro -o.t/Ool/ 98
contradictoires et heurtées de A nton
Kirchner_ Dons ses propositions M I ' " p' iI-' 1 .,. ,e Ch.lu.u du T...mbl.V
80$21) f-.or_Pl.,"'l'"
antérieures (2) , Frédéric Kahn déploya it L.. C........ LM 0......1. du a..iuIII _ I d. 1. ho 19h..J 1urI
iii 03804.&0711
sa musique aulour de lextes (~ mes de RIIOIckoGiMfolt._
Luis de Gongora ou d' Aloysius Bertrand, 'iwunoo,."' .30OI_ ~oftf,
collection de p roverbes d' Annelle S3200~ 28/(13 · W05/99

aeMessager, p iece d 'Arroball _ Da ns Le lM 00 43Œ78896 "é,"",11"
-,,-," tHaI9h I01ltlO'do
miroir limbes ce son t deux ,.. tlo:.rWNo1b.d O'ô'lOt 21/Ol/99 M. . . . . . . . . . mu. . . . . . . . . . .
significations d ifférentes d u mot c limbes . : ~ .....,. Derw: 10/04 'lO/OôM Rue ~ CoII.noI
« zone o bscure, indi fférenciée où rôden t 211 40 SeIN'-M AulIOo'l
• 1'" "'0.1i.". - ' 1ClUl l.Jjoun.dt l. hf!l l7h
1111 0380 912. 25
1 LES ANNONCES OE INTERFACE 1 FRAC AtI'ItertI"" Mueoh ..........-Arta
~ • RegordIlUI' rQl'f ~g,n .
PERDU LE MAGE GP' · A LU POUR VOUS feur,... .lot Cha_OI ~ da ÉkIn cl. 8cugogne
Andy. chien de garde. tatouage oreille 21(XX)o.,an.~dt IOloa l 2 h .......a>d.lf,oc~
gauche COK. 1967, De 1:1 l 1.lUt'111C chu~ splendeur oeJes-c, of ..... 1OrotoIot 27/02 . 0S/0-i/99
Signe particulier , albinos Vic:nc1ra «lOllcr ~I fOf1 en la Ilo ucgollgne. *.. de Itlh OClâ 111 h-'_
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alhanl folklore 911echnologie ~. ADl .o.d.-. S ec...",.. '12'/'O''l''.''2'1''/'O''S''t>99
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22fOJ t3/OO/W
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n'
32 ..... A-'c:ftcJoIO.lf'tlbi. 893(X) bgtoy '" 0)7.57328 27
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Cen\l"l d" r\ C>D"'--'pcnln 01MfT0. 1010 0. ln .. o. l' ho ~ M..doo KJ.IboI 18101 rn/04/99
3l ...... Raymond pomeote
57590 [)MM 19 h,.u bill! etdPnondoe lIQ\oIo ~ ~ t.Nv
III. 03 810 1lHI iii 0l86620!bS
~ • EQ:XI., p_1Ii • lKob!& 2t/OA 2U05199
"~""s"-"'n'''.1o4 h.d3.0 " 18h30. 1OI1Ik.ndi EIIoor'1oI Lut SoumI. CJIirw. Go,n,I
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,IeonP.", va- 11/ 03 0é/06/W
.. HorsIM..onçh . tllld. / fuoi . CttnA'tt d'An Conu,..aor-....
8+",, " V I20\Ioltn''''
03 /el ~ 06/r»!99 1111 OH5 69 2727
lARe. Seine Nat:/an.N _1_In\IIUfJde I l (1 t9h
••• ••••••.••.•••••.••••.•••••••••••••••••••••••••• ••••• •o•••••••••• o. o.: " "A l'b>> d. la ' -. 7 1200 t. û _ .. 8er--cl Cola! ...... BelIn
IIU'I'I!II1dtlJ h 300 19h, d.tmorciou
1de souscrip'ion L'Esp_ d".1"t contemponin ,. Dd.Il/02 07/O-1m
l'\IM:.dIIt ~~. ...-.hdi,....xIl dinaod. cA. ~'" ~ $d11omoR
11 1,soo..'9"'f 17/04 27/OC/09
IHt!lIIIt. III OJ855537 28
au_III. OJasA90f552 ~ . .... C;n.ou o.t/02 -21/03}99 "'''311' ,
,.. .....Mo:t.lW.....
~d1!h lt <!l 1 9 h. dw_ 0'110" JO/f)) {W Cencn cultUl'ti de VirJefr.nche

: 1: InterfQce, Association loi 1901 """,.,.. SatbI ~ 0 par.. dt fin ~At,,~
.- elfllDpu~""Iew~ po.w,-*._IrvwgjI _ _ ~~_~d._
:. ~ 1100 f"""'-l.: ~. . 11O" .. ~ - "" lO1
NAQdIrmIIlfl*ICoIIlII ~
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