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Sommaire
Édito du Maire
page 3
Vie Municipale 04 Vie Sociale et animations 17 Magazine d'informations municipales
Politique de la Ville : Les comités de quartiers
Action cœur de ville....................................................04 au cœur de la cité..........................................................17
Les services administratifs Le CCAS : matinée d’information........................18
se modernisent (Etat-civil / Elections)..........05 La Ville œuvre pour la mobilité
Grand débat national - démocratie de ses aînés........................................................................18
et citoyenneté...................................................................06 Un vrai village pour la route du rhum..............19
Infos pratiques.................................................................06 Le grand marché régional du terroir................19
La réserve communale Entretien avec notre Miss Basse-Terre..........20
de sécurité civile............................................................ 07
Signature de convention..........................................08 Vie associative 21
Ensemble luttons
contre les cambriolages...........................................09 Association Pa domi.................................................... 21
KALSON ALL STARS....................................................22
Parole à l'opposition 10 Basse-Terre, Ville sportive.......................................23
Enfance & Jeunesse 11 Urbanisme 24
Le Lieu d’Accueil Enfants - Parents (LAEP).......11 Modification de projet
du Plan Local d’Urbanisme....................................24
Culture et Patrimoine 11 Basse-Terre en travaux..............................................25
Le règlement local de publicité.........................26
La Maison de l’architecture et du
patrimoine, entre rendez-vous nationaux, Vie économique 30
artistiques et visites découvertes de la Ville
d’Art et d’Histoire............................................................. 11 Basse-Terre accueille
de nouveaux commerces.......................................30
Vie de la cité 32
Discours du chef d’édilité à l’occasion de la journée
commémorative de l’abolition de l’esclavage......................32
Publication : Ville de Basse-Terre / Rédaction : Ville de Basse-Terre / Directeur de la publication et de la rédaction : Ville de Basse-Terre / Photos : Ville de Basse-Terre / 1
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oédit
Le mot du Maire
Durant ces trois années qui viennent de de la ville. Le chef-lieu fait donc partie des Magazine d'informations municipales
s’écouler, nous avons eu à coeur, avec la 122 villes retenues et va bénéficier d’une
majorité municipale de finaliser les pro- revitalisation de son centre-ville. C’est ainsi
jets en cours, tel que le village du Carmel, que différents axes de travail, avec les par-
et en même temps d’assurer pleinement tenaires, ont été déclinés et seront orien-
nos compétences, en privilégiant la sécuri- tés vers l’habitat, l’activité économique, le
té des enfants au sein des établissements tourisme, le patrimoine, le transport, les
scolaires par leur mise aux normes parasis- services publics aux aînés… Nous espérons
miques. que l’une des premières réalisations sera la
réhabilitation de la Maison LIENSOL, un des
Cette volonté s’est accompagnée d’une dé- symboles de la richesse patrimoniale de
marche participative importante avec la Ré- notre ville.
gion Guadeloupe, qui soutient la Ville dans Dans cette nouvelle édition du magazine
le cadre d’une convention. Les réalisations municipal, vous trouverez également des
commencent à se voir avec l’éclairage du informations pratiques, en lien avec la mo-
Champ d’Arbaud, la rénovation du hall des dernisation de l’administration.
sports et les travaux de voirie en particulier Basse-Terre reste une ville active, et nous
l’aménagement du boulevard maritime et saluons la présence des nouvelles en-
l’aménagement du terrain de sport, place seignes qui ont fait le choix de s’y implanter
Charles-Henri Salin à Petit Paris. notamment dans la zone de Calebassier en
plein essor.
Autre objet de ce partenariat, la réalisation Je vous souhaite une bonne lecture !
du grand marché régional du terroir sur le
site du Champ d’Arbaud, devenu désormais Votre Maire, dévouée
le rendez-vous du début des vacances, et la
tenue d’un Village sur l’esplanade du Port, à Marie-Luce PENCHARD
l’occasion de la Route du Rhum.
Mais une ville doit aussi se construire en se
donnant des perspectives d’avenir, et c’est
à ce titre que Basse-Terre a proposé sa can-
didature à « Action coeur de Ville », un plan
lancé par le Gouvernement, qui s’inscrit
dans la politique générale de remobilisation
3
Vie Municipale
Politique de la ville : action cœur de ville
La Ville de Basse-Terre a été retenue au sein du programme « Action
Cœur de Ville », un plan gouvernemental sur 5 ans, qui touche
222 villes de France dont 3 de Guadeloupe : Basse-Terre, Pointe-à-Pitre
et Abymes et qui vise à créer les conditions du renouveau et du déve-
loppement des centres-bourgs, en mobilisant un ensemble de moyens
en faveur de la mise en œuvre de projets de territoire, portés par les
communes centres avec leurs intercommunalités.
Une convention a donc été si- Un comité de projet a été mis en ❚ Inventons les territoires de
gnée le 27 septembre 2018, entre place le 20 janvier 2019 afin de demain - les cœurs de ville
l'Etat, la Région, le Département, définir la stratégie d’action, va- de demain
les communautés d'agglomé- lider les documents, permettre
ration Grand Sud Caraïbes et aux acteurs de se coordonner et Le plan « Action cœur de ville »
Cap Excellence, les 3 maires des piloter l’avancement du projet. Ce répond à une double ambi-
villes concernées, (Basse-Terre, comité réuni les élus et services tion : améliorer les conditions
Pointe-à-Pitre et Abymes), ainsi de la commune de Basse-Terre et de vie des habitants des villes
que la CCI, les TPE et les bailleurs de la Communauté d’aggloméra- moyennes et conforter leur rôle
de fonds comme la Caisse de Dé- tion Grand Sud Caraïbes, le Préfet de moteur de développement
pôt et de Consignation ou l'Action de département, les partenaires du territoire. Si un cœur de ville
Logement et l' ANAH. nationaux : Anah, Caisse des Dé- moyenne se porte bien, c’est
pôts, Action Logement, mais éga- l’ensemble du bassin de vie, y
Pour Basse-Terre c’est une véri- lement la CCI, le CAUE, la DAC, la compris dans sa composante ru-
table programmation des inves- Région et le Département. rale, qui en bénéficie. Élaboré en
tissements qui va être faite pour concertation avec l’association
la redynamisation du centre-ville. Les axes de travail de la Ville et Villes de France, les élus locaux
de ses partenaires vont porter et les acteurs économiques des
Cette réflexion avait déjà portée sur 5 thèmes : territoires, le programme vise
lors de l’adoption du Plan Local à faciliter et à soutenir le travail
d’Urbanisme du chef-lieu. > L ’habitat, le logement étudiant, des collectivités locales, à inci-
les résidences seniors, l’héber- ter les acteurs du logement, du
Cette signature avec l’Etat et les gement touristique commerce et de l’urbanisme à
différents partenaires, donne ainsi réinvestir les centres villes, à fa-
l’assurance que les financements > L’activité économique, les com- voriser le maintien ou l’implanta-
qui ont été mis en place par les merces, le tourisme, tion d’activités en cœur de ville,
autorités, seront présents pour afin d’améliorer les conditions
réaliser les différentes opérations. > Les déplacements, la place de vie dans les villes moyennes.
du piéton, le stationnement, le Pour assurer cette revitalisation,
L’appui aux projets de chaque transport chaque convention reposera sur
commune retenue repose sur 5 axes structurants :
des cofinancements apportés > L es espaces publics, le patri-
par les partenaires avec plus de moine, > D e la réhabilitation à la restruc-
5 milliards d’euros mobilisés sur turation : vers une offre attrac-
5 ans au plan national, dont 1,7 > F aciliter la ville et les services tive de l’habitat en centre-ville
Md€ de la Caisse des dépôts, 1.5 publics aux aînés
Md€ d’Action Logement et 1,2 > Favoriser un développement
Md€ de l’Anah. économique et commercial
équilibré
Les partenaires de l’État, Caisse
des dépôts, Action logement et > D évelopper l’accessibilité, la
Agence nationale de l’habitat se mobilité et les connexions
sont mobilisés de concert pour
être prêts à des financements > M ettre en valeur les formes ur-
conséquents au service des pro- baines, l’espace public et le pa-
jets ». D’autres partenaires, pu- trimoine
blics et privés, pourront s’investir
dans ce programme, auprès des > F ournir l’accès aux équipements
communes retenues. et services publics
Les services administratifs se modernisent
Du nouveau dans le service
d’Etat-civil du chef-lieu !
Depuis octobre 2018, le service d’état-civil est doté d’un outil très per-
formant : COMEDEC, cette plateforme permet de traiter en 15 mm une
trentaine d’actes, pour l’instant accessible aux préfectures, mairies et
notaires (gain de temps énorme, économie de papier, frais de timbres).
❚ INFO PRATIQUE Concernant la durée, on trouve en général :
Qu’est-ce qu’une concession funéraire : > La concession perpétuelle (à vie) - n’est plus déli-
vrée à Basse-Terre
C’est un droit à occuper un terrain au cimetière pour
y déposer le corps des défunts d’un groupe, d'une > La concession temporaire (entre 5 et 15 ans)
famille ou d'une seule personne.
> La trentenaire (30 ans)
Les différents types de concessions
> La cinquantenaire (50 ans)
Se distinguent par les personnes auxquelles elles
sont réservées, ainsi que par leur durée : ❚ LE TERRAIN COMMUN :
> Une concession individuelle est réservée à la per- N’est pas concédé.
sonne pour laquelle elle a été acquise
La ville met à disposition des familles un emplace-
> Une concession collective est réservée aux per- ment pour assurer au moins durant 5 ans, une sépul-
sonnes désignées dans l’acte de concession ture aux personnes décédées pour lesquelles, il n’a
pas été délivrée une concession. A l’issue de la cin-
> Une concession familiale est réservée à son titulaire quième année, ces personnes pourront être ré-inhu-
initial et aux membres de sa famille mées dans un ossuaire prévu à cet effet.
Service des élections : entre simplification
de procédure et ouverture de droits
Le Répertoire Electoral Unique est ef- taine, dans les DOM, à Saint-Martin. Magazine d'informations municipales
fectif depuis le 1er janvier 2019. Il a pour
but de centraliser, au niveau de l’INSEE, Le RNIPP a pour vocation de vérifier
les listes électorales. l’état civil officiel des électeurs.
Chaque électeur se voit désormais attri- Cependant, des erreurs peuvent exister
buer un identifiant national. et vous pouvez en demander la correc-
tion.
On peut s’inscrire toute l’année sur la
liste électorale, en se rendant au service Un service est mis à votre disposition
des élections de la Mairie ou via le site sur le site service-public.fr à l’adresse
web service public. suivante : https://www.service-public.
fr/particuliers/vosdroits/R49454
Toutefois, lors d'une année d'élection, il
faut accomplir cette démarche au plus Majeur sous tutelle, et alors ?
tard le 6ème vendredi précédant le
1er tour du scrutin. Je suis Majeur sous tutelle, j’ai le droit de
voter.
Que faire si l’état civil figurant sur
votre carte électorale comporte >→ J e dois d’abord m’inscrire sur les listes
une erreur ? électorales de ma commune, par in-
ternet, par courrier, ou en me rendant
L’état civil qui apparait sur votre carte au service des élections de la Mairie
électorale est désormais celui enregis-
tré au Répertoire National d’Identifica- →> L e jour du vote, je peux voter moi-
tion des Personnes Physiques (RNIPP) même ou donner une procuration
géré par l’Insee à partir des informations
transmises par les communes pour les >→ P our voter aux prochaines élections, je
personnes nées en France métropoli- m’inscris 10 jours avant la date du pre-
mier tour du scrutin, en fournissant une
copie de mon jugement de tutelle.
5
Vie Municipale
Grand débat national
Démocratie et citoyenneté
Dans le cadre du grand débat initié par le
Président Emmanuel Macron, Basse-Terre avait
choisi comme thème « Démocratie et citoyenneté »
parmi les 4 suggérés.
Les animateurs ont très tôt cadré la réunion autour Autre questionnement ayant fait l’objet d’âpres
des points qui seraient abordés : échanges, celui du nombre important d’élus et de
leurs rémunérations.
> L e partage des constats et les diagnostics des si-
tuations Mais plus largement dans le cadre de l’Europe, l’adap-
tation des normes européennes aux spécificités des
> L ’identification des objectifs collectivités outre-mer a fait débat, et cette question
récurrente, comment les collectivités et l’état peuvent-
> La recherche de solutions ils répondre aux problèmes du citoyen ?
Ils ont aussi beaucoup insisté sur le fait que chacun Autant de questionnement débattu en toute sérénité
pouvait librement s’exprimer sans aucun tabou. le mercredi 13 mars 2019 dans le hall d’accueil de l’hô-
tel de ville.
Si le public n’a pas répondu massivement à l’invitation,
les personnes présentes ont néanmoins débattu des Cette réunion a permis la mise en place d’un recueil
divers sujets avec calme, tout en s’exprimant parfois ayant pour but de recenser les différentes observa-
avec une certaine passion. tions des administrés, ce qui a engendré la prise de
décisions sur un thème qui exprime véritablement les
C’est ainsi que la problématique du vote blanc a été souhaits de la population.
largement débattue.
INFOS
PRATIQUES
Depuis le 1er janvier 2018, les col- Pour rappel, le stationnement sur U ne nouveauté,
lectivités territoriales locales ont voirie est réparti en trois zones l’application WHOOSH !
la pleine compétence en matière distincts.
de gestion du stationnement permettra bientôt d’obtenir sim-
payant sur voirie. Basse-Terre a La zone ROUGE, limitée à 2H00 à plement votre ticket de stationne-
choisi d’intégrer ce dispositif dans 2,00€ de l’heure. ment à distance depuis votre télé-
un soucis de fluidifier la circu- phone mobile avec une possibilité
lation des véhicules au centre- La zone ORANGE, limitée à 4H00 de paiement par carte bleue.
ville. D’ailleurs, la problématique à 1,60 € de l’heure.
du stationnement est devenue Basse-Terre n’échappe pas à la
récurrente pour les villes, ainsi La zone VERT, limitée à 12H00 à dégradation de la qualité de l’air et
notre administration est réguliè- 1,00 € de l’heure. ses pics de pollutions. C’est aussi
rement consultée par d’autres notre contribution à la préservation
communes pour la mise en place Payable en pièce de monnaie et du climat et de notre environne-
de cet outil. carte ville à l’horodateur. ment.
Le mercredi et le vendredi après-
midi le stationnement est GRA-
TUIT, ainsi que le dimanche et les
jours fériés.
La réserve communale
de sécurité civile
La Ville de Basse-Terre soucieuse de rendre opérationnel son plan de
sauvegarde, a signé une convention de partenariat avec le Cercle des Na-
geurs du Sud Basse-Terre, affilié à la Fédération Française de Sauvetage
et de Secourisme afin d’acter la création de la réserve communale de sé-
curité, le vendredi 10 mai 2019 dans le salon d’honneur de l’hôtel de Ville.
Cette collaboration permettra du Maire. Elle offre ainsi un cadre confirmés, il devra connaître les
de définir le cadre des missions organisationnel pour préparer ses textes statutaires et règlemen-
d’opérations de secours et d’ac- bénévoles à intervenir en cas de taires, s’engager à titre bénévole,
compagnement de population en crise. Le citoyen devient donc un et à l’issue de son apprentissage
difficulté. véritable acteur de la sécurité ci- posséder une aptitude médicale.
vile. Le respect de ces engagements
La Ville de Basse-Terre a été sera donc de mise pour intégrer
la première a signer cette Le partenariat avec le la RCSC.
convention, sous l’impulsion du
Maire-Adjoint en charge de la sé- Cercle des Nageurs de
curité, Monsieur Alfred VERMOT
DE BOISROLIN. la Région Basse-Terre
Qu’est-ce que la Réserve (CNRBT)
Communale de Sécurité
Civile (RCSC) ? Le CNRBT, à travers ce partena-
riat avec la ville, invite chaque bé-
La RCSC est un outil de mobili- névole qui choisit d’intégrer cette
sation civique créé par la loi de réserve à se conformer à une
modernisation de la sécurité ci- charte du bénévole qui assure
vile de 2004. Elle est constituée des missions de sécurité civile.
de citoyens volontaires et béné- Aussi, le citoyen engagé béné-
voles, et est placée sous l’autorité ficiera de formations continues
et complémentaires, prodiguées
par des secouristes formateurs
Les élus de la Ville de Basse-Terre
donnent l’exemple !
Les élus de la Ville de Basse-Terre ont Les élus, souvent en première ligne, Magazine d'informations municipales
engagé un programme de formations doivent être informés mais aussi for-
qui doit les conduire à devenir des més.
équipiers opérationnels en matière
de secours à personne lors de catas- En acceptant de relever ce nouveau
trophes naturelles majeures. défi, les élus de la Ville de Basse-Terre,
leur maire, Marie-Luce PENCHARD en
Plusieurs étapes qui passent par le tête, démontrent ainsi leur sens du
PSC1, (Premiers Secours Civiques de devoir civique mais également leur
Niveau 1), le PSE1 et le PSE2 (Premiers détermination à prendre, assurer et
Secours en Equipe de Niveaux 1 et 2). assumer leurs responsabilités.
Par vague de 8 comme le samedi 1er Un geste qui vient compléter la for-
juin, tous ceux qui ont accepté de si- mation déjà engagée des personnels
gner la charte de Sécurité Civile et de la collectivité et qui devra entraîner
donc de s’impliquer en s’investissant dans la foulée celle des bénévoles
de par leur disponibilité, mais aus- volontaires prêts à poursuivre la voie
si leur motivation, vont pouvoir ainsi dans l’organisation du Plan de Sauve-
cheminer en progressant dans leur garde Communale ( PSC) et dans la
niveau de connaissances, de qualifi- Réserve Communale de Sécurité Ci-
cations et de compétences. vile (RCSC).
7
Vie Municipale
Signature de convention Tripartite
La SIG - La Fédération La Belle
Créole - Ville de Basse-Terre
Conformément à la loi du 5 mars 2007, le Maire est
responsable de l’animation de la politique de prévention
de la délinquance sur le territoire de sa commune et de
la coordination de sa mise en œuvre.
C’est dans ce cadre que le Maire entre la SIG, La Fédération la Eviter le basculement et l’enraci-
de la Ville de Basse-Terre a im- Belle Créole et la Ville de Basse- nement des jeunes dans la délin-
pulsé une démarche partenariale Terre le mercredi 13 mars 2019 au quance ;
avec la Société Immobilière de la siège de la Fédération La Belle
Guadeloupe (SIG) et la Fédération Créole. > A ccompagner et orienter les
« La Belle Créole » pour répondre familles confrontées à des diffi-
au mieux aux problématiques Cette convention fixe le cadre cultés pour exercer leur autorité
des habitants des résidences so- partenarial ainsi que les objectifs parentale.
ciales de la SIG, dans le cadre de qui devront être atteints :
son Conseil Local de Sécurité et > E space d’intervention : les rési-
de Prévention de la Délinquance > A ssurer des actions d’accom- dences sociales SIG de la com-
(CLSPD). pagnement en direction des mune
locataires (suivi individualisé,
En effet, les atteintes aux biens recherche d’emploi…) ; > C ité Grain d’Or (Circonvallation)
et aux personnes, les troubles du
voisinage et le sentiment d’insé- > D évelopper des actions de mé- > Petit-Paris
curité dégradent la qualité de vie diation sociale ;
des résidences sociales. > Casse Saint-Hyacinthe
> Renforcer la présence humaine
Pour pallier ces dérives, une dans l’espace résidentiel pour > L es Myosotis (Bourg)
convention tripartite, approuvée réduire les incivilités ;
par délibération N°42/2018 le > Saint-Ignace (Carmel)
14 décembre 2018, a été signée
> Calle de l’espérance (Carmel)
Ensemble luttons contre les cambriolages Magazine d'informations municipales
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La parole à l’opposition
Aucune contribution de l’opposition n’a été transmise pour cette édition du magazine d’infor-
mations municipales, conformément à l’article L.2121-27-1 du code général des collectivités ter-
ritoriales, prévoyant une rubrique d’expression pour les conseillers n’appartenant pas à la majo-
rité et selon les dispositions de l’article 32 du règlement intérieur du conseil municipal de la Ville
de Basse-Terre, quant à l’attribution d’un espace pour les trois groupes de la minorité.
Enfance & Jeunesse
Le Lieu d'Accueil Enfants Parents (LAEP)
Le LAEP a changé d’adresse ! Il se situe
désormais dans l’enceinte de l’école
Maternelle Chevalier Saint-Georges.
❚ P ETIT RETOUR favoriser leur autonomie
SUR SES MISSIONS…
> R ompre l’isolement social de cer-
Le lieu d’accueil enfants/parents tains parents
est un espace conçu pour recevoir
les jeunes enfants (jusqu’à 6 ans) > Prévenir les situations de négli-
accompagnés de leurs parents. Il gence
doit permettre aux adultes de se
côtoyer, d’échanger, et aux enfants L’accueil est essentiellement basé
de se rencontrer pour jouer en- sur l’écoute, il n’a aucune visée thé-
semble. rapeutique et les parents doivent
pouvoir bénéficier du service pro-
L’objectif étant de conforter la rela- posé en toute confidentialité et au
tion parent/enfant. Cet espace vise gré de leurs besoins.
à:
Quant aux enfants, ils doivent obli-
> Valoriser les compétences éduca- gatoirement être accompagnés de
tives des parents l’adulte qui en a la responsabilité sur
toute la durée du temps d’accueil.
> S ocialiser les enfants qui ne sont
pas accueillis en structure col- î C ontacter le LAEP :
lective, les ouvrir au lien social et 05 90 81 07 92
Magazine d'informations municipales
11
Culture et Patrimoine
La Maison de
l’architecture
et du patrimoine
î La Maison de l’architecture et du patri- î L e tourisme culturel
moine (MAP) de la ville de Basse-Terre, struc- et visites guidées
ture municipale, a pour mission de mettre en
œuvre les termes de la convention « Ville L’accueil des visiteurs et le tourisme culturel sont des
d’art et d’histoire » (ministère de la culture et axes majeurs de la convention « Ville d’art et d’his-
de la communication), par la mise en place toire ».
d’actions de valorisation de l’architecture et du
patrimoine ainsi que de médiation culturelle A ce titre, des visites guidées pédestres des quartiers
et touristique. historiques et des monuments remarquables sont orga-
nisées toute l’année en compagnie de guides conféren-
Durant ce premier semestre 2019, le service ciers professionnels. Elles concernent autant les habi-
a accueilli des centaines de visiteurs, petits tants que les touristes et croisiéristes. Les circuits sont
et grands, originaires d’ici et d’ailleurs, dans le variés et accessibles au plus grand nombre. Ils durent
cadre des animations suivantes : entre 1h30 et 2h00.
> Visites guidées du fort Louis Delgrès
> Visites guidées des centres anciens : Car-
mel, Saint-François, Bas-du-Bourg
> A ccompagnement de projets pédago-
giques
> Expositions artistiques
> Café Historique
> S oirées poétiques
> Exposition didactique sur le patrimoine de
la ville
> O pération « C’est mon patrimoine ! » dé-
diée aux jeunes
> Opération nationale « Rendez-vous aux jar-
dins »
> Journées Nationales de l’Archéologie
Culture et Patrimoine
L'action éducative
L’éducation à l’architecture ❚ Dans ce cadre, le service découvertes de la ville
et au patrimoine est également mène différentes actions de et des sites, classes du
une des priorités de la convention sensibilisation à l’histoire, patrimoine et accompa-
l’architecture, l’urbanisme, gnement de projets pé-
« Ville d’art et d’histoire ». l’histoire des arts, l’environ- dagogiques, animations
nement et la géographie. pour les structures d’ac-
Ces activités concernent cueil de loisirs. Elles sont
en premier lieu les élèves encadrées par les guides
de Basse-Terre et de conférencières.
l’agglomération du Sud
Basse-Terre, mais éga- En outre, le jeune public
lement ceux des autres est particulièrement asso-
communes, sur le temps cié aux opérations natio-
scolaire ou de loisirs. nales (Rendez-vous aux
jardins, Journées euro-
Conçues par l’animatrice péennes du patrimoine,
de l’architecture et du Journées nationales de
patrimoine, les actions l’archéologie et de l’archi-
éducatives se déclinent tecture)
sous la forme de visites
QUELQUES EXEMPLES...
❚ V ISITES DÉCOUVERTE AVEC ma ville ». Durant la matinée du 12 Ce moment a enchanté la dizaine Magazine d'informations municipales
LE LYCÉE DE RIVIÈRE DES avril, les enfants ont découvert des d’enfants qui avaient découvert
PÈRES édifices tels que l’église Notre- auparavant une partie de la ville en
Dame du Mont-Carmel, l’arsenal, compagnie de leur guide confé-
Durant le premier trimestre, un le lycée Gerville-Réache. Bien en- rencière Suzy. Dans l’après-midi,
projet élaboré avec la Conseillère tendu, l’histoire leur a été contée les enfants ont bénéficié d’une vi-
principale d’éducation du lycée d’une manière accessible à leur site guidée de l’exposition « Poétik
Georges Raoul Nicolo a permis niveau de compréhension, dans la Art, 90 pensées en résonnance »
à une quinzaine de lycéens in- joie et la bonne humeur, avec des et d’un atelier de poésie avec l’ar-
ternes de découvrir le patrimoine chansons de circonstance ! tiste Pey’ka. Ils ont exprimé leur
de la ville à travers plusieurs thé- ressenti par rapport aux œuvres et
matiques : le fort Delgrès et l’ar- ❚ C’EST MON PATRIMOINE ! à la journée passée à Basse-Terre
chitecture militaire, les ouvrages qui leur a laissé des étoiles plein
d’art liés à l’eau dans la ville (ponts, Le mercredi 22 mai, le service de les yeux !
aqueducs, canaux), l’urbanisme, la l’architecture et du patrimoine a
maison Chapp et la restauration participé à l’opération « C’est mon ❚ VISITES DÉCOUVERTE DU
des bâtiments patrimoniaux. Ces patrimoine ! » à la demande de FORT LOUIS DELGRÈS
rencontres ont eu lieu les mercre- l’association « Les fougères » de
dis après-midi et ont été très ap- Capesterre Belle-Eau. Nouvelle Les mois de mai et juin sont riches
préciées des jeunes. formule des « Portes du temps », en sorties pédagogiques en lien
initiée en 2005 par le Ministère avec les commémorations de
❚ VISITE DÉCOUVERTE DU de la Culture et de la communi- 1802 et 1848. Des centaines d’éco-
CARMEL AVEC LES PETITS DE cation, l’action est consacrée à la liers sont venus s’approprier ce
LA MATERNELLE découverte des patrimoines (ar- haut lieu historique qu’est le fort
chitecture, archives, musées, mo- Delgrès : école élémentaire de
Il n’y a pas d’âge pour s’intéresser numents, archéologie, patrimoine Capesterre Belle-Eau (46 élèves),
à sa ville et à son environnement ! immatériel, paysages). école élémentaire de Morne-à-
C’est avec cette idée que la direc- l’Eau (53 élèves), école élémen-
trice de la maternelle Laure Abel Le projet axé sur le patrimoine taire de Bouillante (40 élèves),
au Carmel a sollicité les guides musical dans sa globalité, a per- école élémentaire de Petit-Canal
conférencières de la MAP pour mis aux jeunes de découvrir par le (58), école de Rivière L’or, Saint-Jo-
l’accompagner dans la mise en biais de la Maison du patrimoine, seph de Martinique (24).
œuvre de son projet d’école intitu- le bel orgue monumental de la
lé « Il était une fois mon quartier et cathédrale Notre-Dame de Gua-
deloupe, récemment inauguré.
13
Culture et Patrimoine
La médiation culturelle
La Maison de l’architecture Exposition « Basse-Terre
et du patrimoine est un ou- patrimoine d’une ville antillaise »
til de médiation culturelle qui
participe à la sensibilisation Dans ce domaine, le service participe aux différentes opérations
ainsi qu’à la démocratisation nationales initiées par le Ministère de la Culture et de la Com-
des pratiques artistiques et munication et coordonnés par la Direction des Affaires Cultu-
culturelles par des expositions relles de Guadeloupe telles que « Rendez-vous aux jardins » et
temporaires, conférences, « les Journées Nationales de l'Archéologie » au mois de juin.
causeries-débats, animations
culturelles et artistiques, publi-
cations.
LES TEMPS FORTS…
❚ CAFÉ HISTORIQUE visagées par les historiens pour la Guadeloupe. Cette associa-
cette saison étaient : tion, animée par des architectes,
Cette action, mise en œuvre en propose gratuitement tous les 2
2018 à l’initiative de la Société > Histoire et littérature (30 janvier) mois à Baie-Mahault des actions
d’Histoire de la Guadeloupe, a été de sensibilisation et de vulgari-
reconduite en 2019 après un bilan > Histoire et migrations (24 avril) sation de l’architecture auprès du
très satisfaisant au niveau du pu- grand public. Depuis l’an dernier la
blic. Il répond à un besoin d’une > Histoire et religion (5 juin) MAP de Basse-Terre invite le Café
meilleure connaissance du passé Archi afin de toucher les publics
et d’éléments de compréhension Si la première causerie animée par de notre région. Pour cette saison
de notre société. Le Café Histo- monsieur Christian Chéry, profes- 2019, 2 rendez-vous ont été pro-
rique est une rencontre conviviale seur agrégé de lettres à l’université grammés : les jeudi 21 février et
trimestrielle qui permet d’aborder des Antilles, a connu un franc suc- jeudi 24 octobre. Ces soirées s’ar-
avec des spécialistes, de nom- cès avec une quarantaine de par- ticulent autour d’une projection
breux sujets qui interrogent notre ticipants, les 2 autres rendez-vous de films suivie d’une discussion
rapport au monde. Il s’agrémente ont été reportés à la rentrée pour conviviale avec le public et d’une
d’une pause gourmande et rafrai- raison de santé des intervenants. dégustation de gourmandises of-
chissante. Les thématiques en- fertes par la MAG.
❚ C AFÉ ARCHI
Le Café Archi est une action de
la Maison de l’Architecture de
❚ RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS
Maison de l’architecture et du patrimoine
24, rue Baudot – 97100 Basse-Terre
Téléphone : 0590 80 88 70
E-mail : [email protected]
Culture et Patrimoine
EXPOSITIONS ARTISTIQUES
Le premier semestre de l’année 2019 a été riche et animé
en expositions et expressions artistiques.
La mise à disposition de la grande salle du rez-de-chaussée
a révélé des artistes amateurs ou expérimentés dans
l’exploration de domaines nouveaux, originaux et des réalisations
artistiques surprenantes par leur diversité :
> D u 8 au février au 8 mars : Montserrat Boy Castay
et Valerie Marteel nous ont proposé
« Préambules en bleu » et « Les fééries de Lilie »
Deux animations ont accompagné cette exposition :
• Déclamations poétiques en musique (16 février à
10h)
• L ecture de textes lors du finissage (8 mars à 18h)
• « Lisbeth » de Fabrice Melquiot, lu par Montserrat
Boy Castay et Patrice Turlet
• « La femme », texte de Lilie
> Du 12 avril au 3 mai : Nadine Marin > D u 11 mai au 1er juin : La poé- D’autres temps forts ont ac- Magazine d'informations municipales
- Gourlaouen nous a fait partager tesse PeYka, alias Patricia compagné cette exposition :
son regard poétique et ses émo- Ficher, nous a transporté dans
tions sur la mer, la ville, la nature. une autre dimension avec sa • « Libre mots », animation poé-
traversée poétique intitulée tique créative : le samedi 18
• « Imagine… » est la première « Poétik’Art : 90 pensées en mai, de 9h à 15h !
exposition de Nadine Marin - Gour- résonnance »
laouen. Artiste peintre autodidacte, • Finissage en musique et poé-
c’est en Bretagne qu’elle a débuté • Cette exposition pluri-artistique, sie : le samedi 1er juin, de 10h
la peinture, au sein de son travail à vocation itinérante, révèle le à …19h !
d’infirmière dans le cadre de l’art regard et la pensée de l’artiste
thérapie. La rencontre avec des sur le monde à travers la poésie,
artistes peintres lui a permis de exprimée par le biais de pensées
découvrir cet univers imaginaire et d’œuvres poétiques. C’est un
multicolore qui bouillonnait en elle. univers plastico-poétique, ima-
ginaire, audiovisuel, empreint
En Guadeloupe depuis 5 ans, la mer de douceur et d’émotion, qui
est son univers de prédilection, mais vise à ouvrir une porte tournée
aussi la ville et la nature. On retrouve vers les dimensions subtiles de
sur ses toiles des matières naturelles l’être, et conduire à l’éveil de la
: bois flotté, coquillages, tissus qui conscience.
mettent en relief le paysage.
Cette dimension pluri-artistique
s’est traduite lors de l’inaugura-
tion par l’alliance magique des
arts se faisant écho : la danse
avec la chorégraphe Maryvonne
Erdan-Nicolas, la musique avec
Jean Tamas à la guitare et Serge
Dorville aux percussions, le chant
avec Pey’ka et la vidéo avec David
Huc et Morgan Jégou.
15
Culture et Patrimoine
La médiation culturelle
EXPOSITIONS ARTISTIQUES
î Soirée La soirée poétique et artis- chanté leurs joies, leurs peines,
poétique tique « Lè fanm ka maké bèl l’espoir, la colère, l’amour…tous
mo » est un concept initié par ces sentiments et émotions qui
la médiathèque du Gosier de- malmènent l’âme humaine du-
puis plusieurs années. Il ré- rant son existence terrestre.
unit autour d’une soirée, des
femmes inspirées, amoureuses Ce type d’animation vise à va-
des mots, qui laissent parler loriser le patrimoine immatériel
leur plume et leurs émotions à en renouant avec cette tradition
partir des thématiques propo- orale et cet art oratoire qui tend
sées. Pour l’occasion, c’est un à s’étioler au fil du temps et de
pot-pourri de textes écrits du- la modernité. Lors de cette pre-
rant les 3 précédentes années mière soirée du 27 mars 2019,
qui a été présenté au public : le public présent a été envou-
Afrique - Ardeur - 20 ans té et captivé autant par la force
des textes que par la mise en
Ces poétesses, débutantes et scène magnifiquement orches-
confirmées, ont été invitées à trée par Nefta Poetry.
Basse-Terre dans le cadre du
temps des poètes et en rapport • P rochain rendez-vous :
aux journées dédiées aux droits le mercredi 13 novembre
de la femme. Elles ont dit et 2019 à 19h00 !
î R endez-vous aux jardins î J ournées nationales
de l’archéologie (JNA)
Cette manifestation natio- pour le plus grand bonheur Depuis 2010, les Jour- • En journée, des ate-
nale a lieu chaque année des 260 élèves des écoles nées nationales de liers de sensibilisation
le 1er week-end du mois de élémentaires de la ville qui l’Archéologie sont or- et de découverte du
juin. Elle a pour but de va- s’étaient inscrites : Petit-Pa- ganisées par le mi- métier et de la céramo-
loriser le patrimoine naturel ris, Carmel, Circonvallation nistère de la Culture logie avec 2 archéolo-
et singulièrement l’art des et Versailles. et de la Communica- gues de l’INRAP.
jardins. Le thème de cette tion et coordonnées
année portait sur « Les ani- Les enfants ont pu apprécier par l’Institut national • En soirée, une confé-
maux au jardin ». également une collection de recherches ar- rence - diaporama pré-
d’insectes prêtée pour l’oc- chéologiques pré- sentant les résultats
C’est dans ce cadre que le casion par l’Institut national ventives (INRAP). Elles des fouilles réalisées
service à organisé le vendre- de recherche agronomique ont pour ambition de sur le site de la Maison
di 7 juin à l’attention du pu- (INRA). sensibiliser les publics Chapp par Emmanuel
blic scolaire, une projection à l’archéologie, à ses Barthélémy-Moizan,
du film d’animation « Minus- Pour le grand public, une enjeux, à ses métiers, à archéologue de l’IN-
cule 2 » dont le tournage a causerie-débat avec les ses méthodes et à ses RAP.
été réalisé en partie en Gua- chercheurs de l’INRA avait lieux. Cette année, la
deloupe. Cette projection lieu en soirée à la Maison Maison du patrimoine
s’est déroulée à l’auditorium de l’architecture et du patri- a privilégié cette action
municipal Jérôme CLERY en moine sur « Le rôle et l’im- au regard du chantier
partenariat avec Ciné Woulé portance des insectes dans de fouilles préventives
nos jardins ». réalisées sur le site de
la Maison Chapp, en
cours de restauration.
Deux actions ont été
organisées le vendredi
14 juin 2019 :
Vie sociale Magazine d'informations municipales
Les Comités de quartiers
au cœur de la cité
Le comité de quartier de Circonvallation, la Fédération La Belle Créole
et l’association LBC Gwadactif’s, en partenariat avec la Ville de Basse-
Terre, organisaient le samedi 11 mai la troisième édition de l’animation
« Anbyans an kawtyé la », sous le thème « Bien manger local ».
❚ Une journée au sein du jardin de la Ré-
sidence La Belle Créole, qui a débuté
par une séance de zumba, coachée par
Corinne de l’association BJ FITNESS.
Une mise en jambe dynamique et co-
lorée qui a su mettre les participants en
condition afin d’apprécier les bienfaits
de nos produits.
Divers intervenants étaient également
réunis afin d’initier un débat sur « Com-
ment bien manger avec nos produits
locaux », animé par Alex NABIS de l’as-
sociation GWADEDUKAS, sous la hou-
lette de la diabétologue, le Docteur FE-
LICIE-DELLAN. Un public captivé a été
sensibilisé sur la nécessité de consti-
tuer un repas équilibré.
Cette manifestation s’est articulée au-
tour d’ateliers interactifs, notamment en
cosmétique avec Rachel NANETTE, et
différentes dégustations ont été propo-
sées par l’Ordre des Gardiens du Patri-
moine, l’association Retour aux sources
et Cocobiol. L’animation culinaire piloté
par Monsieur GLANDOR a su attirer et
conduire le public à la confection du fa-
meux bébélé.
Une journée réussie grâce à la partici-
pation des associations du quartier, et
qui a permis d’allier pédagogie, santé
publique et convivialité.
17
Vie sociale
CCAS
Matinée d’information
C’est dans les locaux du village associatif du Car-
mel, que le CCAS Centre Communal d’Action So-
ciale a invité la population à une matinée d’infor-
mations sur le thème « alimentation et budget en
équilibre ».
❚ Il s’agissait pour les animateurs avec nos produits pour un meilleur
Madame Savana LAURENT diététi- équilibre alimentaire tout en préser-
cienne et Madame Danielle CASSIN, vant leur porte-monnaie.
conseillère en économie sociale et
familiale de démontrer aux parti-
cipants que l’on pouvait optimiser
sa santé en mangeant des produits
sains, locaux et pas chers.
Les échanges riches et divers ont
beaucoup intéressé les personnes
présentes surtout les ainées qui
avaient fait le déplacement.
Gageons que cette opération aura
permis de réconcilier la population
La Ville œuvre pour
la mobilité de ses aînés
❚ La ville, par le biais de la Cellule
humanitaire met à disposition des
personnes âgées, des navettes
gratuites pour rompre leur iso-
lement. Elles sont conduites par
des agents relais, qui peuvent les
accompagner lors de leurs visites
chez le médecin, leurs démarches
administratives ou tout simple-
ment sortir de leur quotidien.
Cette prestation rentre dans le
dispositif de la carte Jouvence et
est disponible du lundi au samedi.
Petit rappel :
La Carte Jouvence permet à nos
aînés de bénéficier des services
de nos coiffeurs, nos podologues,
nos esthéticiennes, à moitié prix.
Vie sociale
Un vrai village pour
la Route du Rhum
Retour en images sur un beau village instal-
lé sur l’esplanade du Port de Basse-Terre, à
l’occasion de la 40ème édition de la légendaire
transatlantique en solitaire, la Route du rhum.
Le grand Marché Magazine d'informations municipales
régional du terroir
❚ C’est le rendez-vous du début des
vacances, le grand marché régio-
nal du terroir, installé désormais au
Champ d’Arbaud, est la vitrine du
savoir-faire local de notre archipel.
19
Vie sociale
Entretien avec...
Vilynnda Michel
Miss Basse-Terre 2019
Au terme d’une belle soirée placée sous le thème du conte de Cendrillon,
Vilynnda Michel a été élue Miss Basse-Terre le samedi 15 décembre
2018. Nous avons rencontré ce charmant bout de femme avec une tête
bien faite, et elle se livre dans ces quelques lignes.
Qui est Vilynnda Michel ? lerai de mon projet de participer (jusque-là ça va) et de faire aimer
Je me présente, Vilynnda Michel, à Miss Guadeloupe en Juillet pro- cette matière sous-cotée (là ça se
(Vivi pour les intimes ou ceux qui chain. De mon envie de soutenir complique).
n'arrivent pas à prononcer mon des associations telles que "L'asso-
prénom). J'aurai 21 ans le 23 Dé- ciation les Balisiers de Basse-Terre" Tes endroits favoris au sein du
cembre prochain et je suis étu- qui promeut les danses tradition- chef-lieu ?
diante en Licence Mathématiques nelles guadeloupéennes ou l'as- Je commencerai par Petit-Paris car
au campus de Fouillole. Je suis sociation "Temps Danse" pour sa j'y vis depuis bébé. C'est vrai qu'il
originaire du chef-lieu de la Gua- détermination à faire de la danse fut un temps où ce quartier n'avait
deloupe où j'ai été élue ambassa- une discipline accessible à tous : pas une très bonne réputation,
drice en décembre dernier. Si je tout âge, toute condition physique... mais c'était bien malgré nous. Pour
devais parler d'une passion, je par- Toutefois le projet le plus impor- preuve 3 Miss Basse-Terre et 1 Mis-
lerais de la danse, j'ai commencé tant dans ma vie, probablement le ter Guadeloupe y sont issus, donc
à pratiquer le gwoka avant même plus difficile d'ailleurs est de deve- c'est qu'il en sort de bons crus.
de savoir courir, puis j'ai exercé du nir doctorante en mathématiques Puis en deuxième position vient
classique, du jazz, de la salsa, de le Carmel. École maternelle Laure
la danse orientale... en bref j'étais Abel (avant rénovation), école pri-
réellement curieuse de découvrir maire Régina Richard, lycée Ger-
cet univers. Aujourd'hui je dirais ville-Réache, en résumé ce quar-
être une fille aimant la simplicité, tier m'a également vu grandir, j'y
le naturel et surtout la joie de vivre. garde mes meilleurs souvenirs
Je ne rate pas une occasion d'ap- : mes premiers camarades de
pliquer ma devise : "Be happy épi classe, mes premières cascades
simé lanmou". Parce que l'amour suivies malheureusement de mes
et le bonheur ne sont-elles pas les premiers « bobos », la rencontre
émotions les plus plaisantes qu'il de ma meilleure amie. Ce quartier
nous soit permis de vivre ? regorge d'histoires drôles à mon
sujet et je ne peux y passer sans
Quels sont tes projets futurs ? afficher un large sourire.
J'essaie d'avoir le plus de projets Et enfin mais pas des moindres
possibles sur le court comme sur j'évoquerai le quartier de Bébian
le long terme. Je vois cela comme où j'ai appris à danser et où j'ai
des objectifs qui rythment ma vie rencontré ce qui pour moi est une
et qui me permettent de me sur- deuxième famille : "Les balisiers de
passer un peu plus chaque jour. Basse-Terre".
Pour illustrer mes propos je par-
Vie associative
Association PA DOMI
Créée en 2012 par 5 membres, l’association PA DOMI se propose de
faire du service à la personne, par le biais d’ateliers de confection de
bijoux artisanaux et d’exposition, de repassage de vêtements, de livrai-
son à domicile.
❚ Depuis quelques mois un volet par le biais d’un désir personnel,
d’animations socio-culturelles s’est de rompre l’isolement, d’être consi-
ajouté aux missions habituelles en déré. Les bénéficiaires découvrent
élargissant la confection de bijoux certaines techniques de création de
aux établissement scolaires sur le bijoux, jusqu’à les maîtriser. Les ate-
temps périscolaire, en assurant une liers sont aussi le moyen de parta-
présence de Ludothèque au sein ger des expériences, le vécu et va-
des écoles maternelles de la ville. loriser les séniors. Les plus jeunes
Par ailleurs, l’initiation à l’informa- quant à eux réalisent des œuvres
tique est proposée aux personnes collectives, créant ainsi une cohé-
de plus de 65 ans et des animations sion de groupe.
à domicile pour leur épanouisse-
ment et leur autonomisation Pour joindre l’association :
06 90 76 68 06 / 05 90 03 11 40
La Présidente Armelle DUFLO nous
précise que les objectifs de l’asso-
ciation sont bien ciblés. La mise en
place des ateliers permettent d’en-
tretenir le potentiel du public jeune
et moins jeune, mais contribue éga-
lement au maintien du lien social
Magazine d'informations municipales
21
Vie associative
KALSON ALL STARS
KALSON ALL STARS est né de la réflexion de 5 jeunes
fréquentant le Champ d’Arbaud, qui souhaitaient éviter
la mort du carnaval à BASSE-TERRE.
❚ En Janvier 1981, il se sont donc réunis PALMARÉS Vainqueur du concours
à la maison ACINA pour jeter les pre- MIZIKAVAVAL organisé
mières bases de ce renouveau du car- 1983 : M ini Roi du Carnaval par la radio d’état RFO
naval Basse-Terrien.
1984 : M ini Reine du Carnaval 2004 : Meilleur groupe musical
L’association était formée à 80% des du carnaval
sportifs des trois principaux clubs de 1985 : 3ème prix Hibicus Fédé-
BASSE-TERRE. ration Régional BASSE 2005 : P rix du meilleur groupe à
TERRE Guadeloupe FWI Vendredi Vannier
Kalson All Stars est donc devenu le
premier groupe à pied de la région 1995 : Prix spécial musique 2006
BASSE TERRE. Le groupe a été un (UBERC) à 2013 : Participe à la Grande
moteur dans la réflexion pour la créa-
tion des divers comités de carnaval de 1996 : 2ème prix de groupe parade de FORT DE
BASSE TERRE, tel que : (Thème de la Soufriere FRANCE en MARTI-
20 ans déja) NIQUE
• U GCP : Union des groupes pour un
carnaval populaire 1999 : Reine du Carnaval 2007
à 2017 : HORS CONCOURS pour
• U BERC : Union Basse Terrienne pour 1999 : M eilleur groupe musical
l’évolution régionale du carnaval. du carnaval le carnaval
La musique de Kalson All Stars, est un 2000 : Meilleur groupe musical 2012 : Participe au Festival
mélange de rythmes brésiliens, cari- du carnaval kOMPA ZOUK de l’Onta-
béens et avec une base de rythmes rio TORONTO au CANA-
guadeloupéens «Mendé», «Biguine», 2000 : P rix de science, parade DA
et africains. nocturne du Lundi Gras
2018 : 3ème Meilleur prix Cos-
2003 : Prix du meilleur créateur tume
de décor
Meilleur groupe musical 2019 : 2 ème Meilleur prix Décor
du carnaval
Zone artisanale DESMARAIS - 97110 BASSE TERRE
[email protected] / Facebook : kalson all stars
î Festival du Cerf-Volant î Nettoyage du Littoral î Village et Chanté Noël
❚❚ Kalson all stars est toujours dans ❚❚ Cela fait 13 ans que l’association ❚❚ Le Village de Noël est devenu
l’optique de la transmission de la l’organise à Basse-Terre lors de la une manifestation incontournable.
tradition. journée nationale du « Nettoyage
du littoral et des fonds marins ». Il rassemble les scolaires (ma-
Toujours dans l’esprit du partage, Nous nous retrouvons sur le Bou- ternelle et primaire) de BASSE-
le Festival du Cerf-Volant est un levard « Gerty ARCHIMEDE », afin TERRE, afin de transmettre à nos
moment où l’on peut se retrouver de nettoyer cet espace de détente enfants les traditions de noël.
en famille, pour de nombreuses et de convivialité.
activités: la confection de cerf-vo- Sont mis à l’honneur ce jour, les
lant traditionnel en est le parfait contes, les jouets d’antan, les
exemple. fruits et légumes pays.
Vie associative
Basse Terre
ville sportive
Basse-Terre, ville sportive, terre de courses et de marches à l’instar
de la Jogger’s, manifestation caritative en soutien des personnes at-
teintes d’autisme dont la 1ère édition s’est tenue le 7 avril, ou des désor-
mais rendez-vous annuels tels que les 10 km d’EDT, le départ du Relais
Inter-entreprises devant l’hôtel de ville, la marche intergénérationnelle
du 27 mai de la Gauloise, le départ sur le boulevard de la mythique
course la TRANSKA, trail, ultra distance.
La Jogge’ rs
Départ du Relais Inter-entreprises Départ de la TRANSKA
Magazine d'informations municipales
23
Urbanisme
Projet de modification
du PLU
Le 10 avril 2017, le Projet de rénovation de la Maison d’arrêt de Basse-Terre
conseil municipal
approuvait le
PLU (Plan Local
d’Urbanisme), le
rendant exécutoire
dès le 10 mai 2017.
❚ Le PLU est un document admi- Nous avons comme ambitions, à habitants sont situés en zone UD.
nistratif qui évolue et des modifi- travers ces interventions, de faire
cations doivent y être apportées, évoluer : la qualification des es- L’encadrement des monuments
notamment pour ce qui concerne paces publics, la circulation douce, culturels n’est pas en reste, pour
le règlement afin de permettre la le traitement du paysage, la mise exemple, plusieurs projets sont en
continuité des divers projets dans en valeur des relations entre les cours de réalisation, notamment la
la Ville de Basse-Terre. Le projet quartiers et la ville. Nous voulons Maison CHAPP, monument clas-
d’aménagement et de dévelop- offrir aux Basse-Terriens, dans les sé historique qui bénéficie d’une
pement durable (PADD) possède secteurs résidentiels, une qualité réhabilitation afin d’accueillir les
quatre principes : un pôle urbain de cadre de vie d’une ville avec services de la Direction des Af-
rayonnant, une ville de proximité, la mise en valeur du végétal et la faires Culturelles. Un autre projet
une ville en lien avec son environ- mise en exergue de la diversité est en voie de réalisation, il s’agit
nement naturel et son patrimoine, des paysages naturels et urbains de la reconstruction/extension de
une ville accessible à pieds et en tout en offrant des transports (plus la Maison d’Arrêt, projet porté par
voiture. Ces principes vont guider doux) et des espaces de détente l’Agence Public pour l’Immobilier
les futurs projets. par la préservation et la valorisa- de la justice. Le premier participe à
tion des espaces naturels. l’activité culturelle et l’autre contri-
Le service Urbanisme-Aména- buera au renforcement d’un noyau
gement de la Ville de la Basse- La Municipalité, sous la maitrise judiciaire. Nous travaillons à ce
Terre est en charge de la mise d’ouvrage de l’agence des 50 pas que tous ces nouveaux projets de
en œuvre de ce document pour géométriques et en collaboration constructions s’inscrivent en har-
sa compatibilité avec des projets avec l’agence de l’environnement, monie avec l’existant et les vues
sur le territoire. Nous avons porté de la maîtrise des énergies (ADE- paysagères remarquables qu’offre
une attention particulière sur les ME) a mis en place deux opéra- la ville de la Basse-Terre.
emplacements réservés pour per- tions sur les quartiers de Cale-
mettre la mutation des biens, ainsi bassier et Pintade. L’objectif étant Les objectifs en termes de déve-
que de futurs aménagements de d’améliorer le cadre de vie des ré- loppement durable sont : la ges-
ces espaces réservés. sidents, tout en proposant un es- tion des déplacements, la gestion
pace attractif et dynamique. Ces de l’eau, la gestion de l’espace pu-
La planification des zones à urba- blic et du traitement paysager.
niser dite « AU » a pour objectifs
de :
> Préciser les règles d’implanta-
tions, de gabarit…
> Libérer la constructibilité sur
quelques secteurs identifiés.
Urbanisme Magazine d'informations municipales
Basse-Terre
en travaux
Depuis le début de l’année, une vaste opération de réhabilitation
de terrain de loisirs, de reprise d’enrobées et de réfection des voi-
ries communales, ainsi que la modernisation de l’éclairage public a été
lancée sous la maîtrise d’ouvrage de la Région Guadeloupe.
Quelques exemples en images
Travaux d’enrobée à Cité Bologne
Rénovation de la Place Charles-Henri SALIN à Petit-Paris
Visite avec le Président CHALUS
Travaux de reprise de revêtement du pont saut
de mouton, boulevard du Général De Gaulle
25
Urbanisme
Le règlement local
de publicité
Avec l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme, ELABORATION
selon une logique « durable », l’équipe munici- DU RLP
pale s’est engagée dans une logique de valori-
sation de son territoire en promouvant à la fois ❚ Par délibération n°20-2017 en
le développement économique et la préser- date du 19 avril 2017 l’élaboration
vation de son identité paysagère et urbaine. a été prescrite et les modalités de
la concertation liées à cette procé-
❚ Le règlement local de publicité, regard de ces orientations et ob- dure ont été définies. Les orienta-
tel que l’a décidé l’équipe munici- jectifs. tions générales et les objectifs du
pale, se veut avant tout un outil qui projet ont été exposés devant le
vise à développer un affichage pu- > L a partie réglementaire com- conseil municipal le 19 avril 2017, à
blicitaire raisonné et raisonnable à prend les prescriptions adaptant l’issu duquel il a recueilli l’approba-
l’échelle de la ville. les dispositions nationales. Les tion des membres présents.
prescriptions du RLP peuvent
Il s’agit aussi de favoriser la mise être générales ou s’appliquer Parallèlement à la phase de concer-
en conformité des affichages pu- aux seules zones qu’il identifie. tation publique, menée en mairie
blicitaires d’ici 6 ans comme le du 24 avril 2017 au 4 septembre
veut la nouvelle réglementation > L e ou les documents graphiques 2017, un registre de concertation
instaurée par le décret du 30 jan- font apparaître sur l’ensemble du complet a été tenu à la disposition
vier 2012. territoire de la commune ou de du public au fur et à mesure de
l’intercommunalité les zones et, l’avancée de l’élaboration du RLP.
• Q u’est-ce qu’un règlement le cas échéant, les périmètres, Les services de l’Etat ont été asso-
local de publicité ? identifiés par le RLP et sont an- ciés à cette procédure, leurs avis
nexés à celui-ci. sur le projet ont été préalablement
Le RLP définit une ou plusieurs pris en compte avant son arrêt. Ce
zones (couvrant l’ensemble du • L ’intérêt d’un Règlement projet a été transmis pour avis à la
territoire communal ou intercom- Local de Publicité commission départementale de la
munal) où s’applique une régle- nature, des paysages et des sites,
mentation plus restrictive que les > La commune est actrice sur son ainsi qu’aux personnes publiques
prescriptions du règlement na- territoire associées à sa procédure, avant
tional tout en conciliant la liberté d’être soumis à enquête publique.
d’expression avec la protection du > Le RLP permet d’améliorer le
cadre de vie. cadre de vie en adaptant la ré- LES OBJECTIFS
glementation nationale aux spé-
Le RLP comprend au moins un cificités locales : ❚ Afin de mettre en œuvre les orien-
rapport de présentation, une par- tations définies précédemment, la
tie réglementaire et des annexes : > P✔ rotéger les secteurs d’inté- commune de Basse-Terre a arrêté
rêt patrimonial, architectural ou les objectifs permettant la rédac-
> L e rapport de présentation s’ap- paysager tion de la partie réglementaire et
puie sur un diagnostic, définit des annexes graphiques de son
les orientations et objectifs de > ✔D éfinir des règles d’harmonisa- Règlement Local de Publicité.
la commune ou de l’établisse- tion des dispositifs
ment public de coopération in- > Améliorer l’efficacité de la signali-
tercommunale en matière de > L a compétence du pouvoir d’ins- sation des entreprises en rempla-
publicité extérieure, notamment truction et de la police de la pu- çant les préenseignes par des re-
de densité et d’harmonisation, blicité est transférée au Maire lais d’information service et de la
et explique les choix retenus au (sanctions, instruction des auto- signalisation d’information locale
risations, réceptions des décla- (notamment pour les établisse-
rations préalables…) ments isolés)
> A méliorer la lisibilité et la qualité
des zones d’activité et du centre-
ville commercial en réduisant les
formats et le nombre d’enseignes
par établissement.
Urbanisme
Le règlement local
de publicité
> Favoriser la qualité esthétique SYNTHÈSE STATISTIQUE Magazine d'informations municipales
des façades commerciales en
limitant le nombre et la surface A l’occasion du relevé de terrain, 960 dispositifs de publicité extérieure
des enseignes sur façade. ont été recensés (sans compter dispositifs d’affichage libre). 385 d’entre
eux ne sont pas conformes avec la réglementation nationale.
• Q ui est habilité à constater les
infractions en matière d’affichage
publicitaire ?
> les officiers de police judiciaire et
les agents de police judiciaire (ar-
ticles 20 et 21 du code pénal);
> les agents commissionnés et as-
sermentés au titre du code de
l’environnement, du code de l’ur-
banisme ou du code de la voirie
routière;
27
Urbanisme
Plan de zonage
sites classés ville de Basse-Terre
Plan de zonage
RLP ville de Basse-Terre
❚ Les grandes orientations > Grandes orientations :
• Remplacement des pré enseignes par
> Deux niveaux de proposition : des relais d’information service et de la
• Centre-ville signalisation d’information locale.
• Autres secteurs d’habitation, d’équipe-
ment et d’activité • M ise en place de prescriptions qua-
litatives, réduction des formats et du
nombre d’enseignes par établissement
sur l’ensemble du territoire communal.
Urbanisme
Les alternatives
aux pré enseignes
La Signalisation d’Information Locale (SIL) a pour
objet d’apporter aux usagers de la route des in-
dications sur les différents services et activités
(commerciales ou non) liées au tourisme et au
voyageur en déplacement.
❚ La SIL est installée sur le domaine > dissociée physiquement de la si-
public routier : gnalisation directionnelle courante,
> a pplicable en agglomération et > r elative aux services et équipe-
hors agglomération, ments d'intérêt local utiles aux
personnes en déplacement
> interdite sur autoroute et route à
chaussées séparées et leurs voies
d'accès (bretelles, échangeurs),
Le Relais Informations Services ❚ Le RIS est installé sur le
(RIS) est utilisé par les communes domaine public routier :
et les départements, en alterna-
tive à l’affichage publicitaire. Ce > en agglomération et hors ag-
sont des équipements de signa- glomération,
lisation routière composés de
panneaux d’information, implan- > s ur le domaine public ou privé
tés en ou hors agglomération sur de la commune,
le domaine public ou privé des
entités administratives. > souvent dans les zones indus-
trielles,
> r elative aux services et équipe-
ments d'intérêt local utiles aux
personnes en déplacement.
Magazine d'informations municipales
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Vie Economique
Basse-Terre accueille
de nouveaux commerces !
Magazine d'informations municipales 31
Vie de la cité
Discours du chef d’édilité
à l’occasion de la journée commémorative
de l’abolition de l’esclavage
❚ Lundi 27 mai 2019
Fort DELGRES
Monsieur le Préfet de la région Guadeloupe
Monsieur le Président du Conseil régional
Madame la Présidente du Conseil départemental
Monsieur le Député,
Mesdames et Messieurs les élus
Mesdames et Messieurs les représentants des auto-
rités publiques de l’Etat et des collectivités locales,
Chaque année, nous nous retrouvons dans ce lieu Alors oui cette commémoration doit être l’occasion La GUADELOUPE a besoin de cette unité pour
chargé d’histoire, le Fort DELGRES, pour commé- de se recueillir, de se souvenir, l’occasion de ne pas s’assumer pleinement et ne pas laisser aux autres
morer l’abolition de l’esclavage. oublier notre histoire, l’histoire de la GUADELOUPE, le soin de le faire pour elle en revenant à l’ère du
l’histoire de FRANCE, mais j’y vois également l’oc- paternalisme au motif que nous serions divisées. En
Chacun à notre façon, casion de réfléchir sur soi-même, sur le monde qui tout cas, ce n’est pas le message que nous a laissé
nous entoure, sur le sens que l’on donne à la vie, sur louis DELGRES !
Nous trouvons les mots pour exprimer ce devoir notre destin commun de guadeloupéens au sein de
de mémoire, nous trouvons les mots pour rendre la nation française. Ce n’est pas non plus ce qu’attend une population
hommage aux hommes et aux femmes qui se sont qui aspire à plus d’égalité de chance pour la jeu-
battus pour faire aboutir la fin de cette abomina- Pour moi, ce lieu symbolique du Fort DELGRES, im- nesse, plus de travail pour ceux qui n‘en ont pas, un
tion, pour arrêter ce qui fut reconnu plus tard par la mortalise le combat de ces hommes qui ont donné meilleur système de santé et de protection sociale,
nation, un crime contre l’humanité, pour mettre un sa vraie grandeur et son universalité à la déclaration
terme à ce qui, à nos yeux aujourd’hui, constitue une des droits de l’homme ; un combat que DELGRES a La préservation des milieux naturels pour garantir
honte pour les sociétés qui ont eu à le pratiquer. voulu mener pour montrer que la population gua- la qualité de l’eau, une amélioration des moyens de
deloupéenne avait toutes les capacités pour deve- déplacements, plus de justice fiscale et sociale à
Nous trouvons les mots pour décrire la souffrance nir un peuple majeur, digne, fier et capable de mou- partir d’une meilleure répartition des richesses.
des esclaves, la souffrance de nos ancêtres, nous rir pour sa liberté.
trouvons les mots pour raconter les sévices, les hu- Alors, en pensant à nos ancêtres ce 27 mai, en
miliations qu’ils ont endurées pendant des siècles. Ce message de dignité, ce message de fierté, ne le pensant à ce qu’ils ont enduré pour construire un
Nous essayons, avec des mots, chacun à notre ma- perdons pas et faisons-le vivre à chaque commé- avenir meilleur dans une communauté de destin,
nière, de donner du sens à ce devoir de mémoire. moration ! nous avons ce devoir de répondre aux problèmes
de nos concitoyens mais nous devons le faire par
Ce rappel de l’histoire de l’esclavage nous montre à N’oublions jamais que DELGRES et ses hommes ont une manière d’être irréprochable, digne, dans le dé-
quel point les libertés fondamentales sont fragiles aussi voulu, par leur résistance, leur sacrifice, que vouement, sans haine vis à vis des uns et des autres
et que la vigilance reste de mise les générations futures, que nous sommes, soient ; c’est ce, qui avec le temps, force le respect et per-
en mesure de puiser dans cette histoire un stimulant met de rétablir la confiance dont toute démocratie a
pour défendre une des valeurs essentielles voire à leur courage, un stimulant à leur détermination besoin pour fonctionner.
primordiales de la condition humaine : la liberté. dans la grande œuvre de libération pour que nous
soyons des femmes et des hommes « doubout » en Aujourd’hui, plus que jamais, dans cette grande pé-
Raconter l’histoire de l’esclavage, c’est aussi mettre toutes circonstances dès lors qu’il en va de l’intérêt riode de doute et d’absence de repères de la po-
en évidence pour ceux qui doutent de l’utilité de supérieur de la Guadeloupe. pulation, nous avons à défendre des valeurs et des
cette commémoration, les discriminations que principes que nous devons mettre en pratique pour
beaucoup d’entre nous vivent au quotidien, pour la Il nous appartient de perpétrer cette verticalité dans donner corps à notre action au quotidien telles que
couleur de la peau, pour le type de vêtements por- les convictions et les engagements qui sont les les valeurs de probité, d’honnêteté, de sincérité, les
tés, pour la nature de leurs cheveux en disant cela nôtres pour faire avancer la Guadeloupe. Ceux qui valeurs de vérité et ne pas hésiter à se battre pour
je pense tout particulièrement au déferlement des ont puisé leur force dans cette posture, qui caracté- les conserver, surtout lorsque l’on cherche à faire en
propos violents et racistes sur les réseaux sociaux rise la vie du colonel Louis DELGRES, ont contribué sorte que vous ne puissiez plus les incarner dans les
après la nomination du porte-parole du gouverne- fortement à faire progresser notre territoire et, seul responsabilités que vous exercez.
ment Sibeth N’DIAYE. leur nom restera dans l’histoire !
C’est une question de dignité et c’est aussi cela le
Tous ces exemples sont malheureusement bien la N’oublions jamais que la démocratie est une libéra- sens du sacrifice de DELGRES! Rester digne pour
preuve que la mémoire de la traite négrière reste tion et ne tombons pas, à l’approche de forte inten- défendre son honneur !
d’actualité parce qu’il n’y a pas, en réalité de césure sité de la vie politique, dans le piège de la discorde,
nette entre des évènements qui se sont succédés dans le poison de la propagande. Pour terminer, je voudrais dire que les commémo-
dans le temps et la situation actuelle. rations du mois de mai sont certes l’occasion de
Evitons ces dénonciations hasardeuses, menson- mettre en avant ce que pendant des siècles les
On peut l’espérer un jour, mais j’en doute ; ainsi va le gères pour tenter de déstabiliser nos concurrents. victimes de l’esclavage ont subi une différenciation
monde, n’est-ce pas le propre de la nature humaine Evitons l’instrumentalisation du pouvoir, des mé- raciale pour des raisons économiques et commer-
? On pense avoir aboli l’esclavage, l’a-t-on réelle- dias, de la justice pour priver à tort certains d’entre ciales.
ment fait ? Car à chaque fois un nouveau système nous de leur liberté. Evitons de diviser nos familles
s’impose plus diffus, plus sournois, plus pernicieux, et ayant plutôt à cœur de débattre pour faire vivre Mais nous devons chacun assumer pleinement
plus difficile à cerner faisant naître d’autres discrimi- notre démocratie sans remettre en cause l’unité de notre part de cette histoire, dans la réconciliation et
nations, d’autres souffrances ; des souffrances qui notre territoire. sans sacrifier la réalité des faits car chaque peuple
rongent le monde ! doit pouvoir se replonger dans son histoire pour y
puiser les raisons d’espérer et de se construire.
Que doit- on penser des réseaux de travail dissimu-
lés qui font appel aux migrants clandestins qui n’hé-
sitent pas dans l’espoir d’une liberté tant espérée, à
mettre en péril leur vie ?
Que doit-on penser de l’exploitation sexuelle des
femmes dans les pays industrialisés et du mariage
forcé dans certains pays d’Afrique ?
Ou est la différence avec l’esclavage si ce n’est un
autre visage de cette aliénation de l’homme.
Plus proche de nous, Que doit- on penser de la dif-
férence de salaire entre les hommes et les femmes
qu’aucune loi n’a pu endiguer ? Tout ceci doit nous
interpeller comme toutes les formes de servilité gé-
nérées par la mondialisation.