BULLETIN DE LA SOCIETE ROYALE : LE CERCLE HISTORIQUE DE FLERON. TABLE DES MATIERES. PUBLICATION septembre 2018 I- Le cense de la Maladrie à Melen p. 1 II- La ladrie de Soumagne. p. 17 III- Complément : le cas de la Maladrie de Gerpinnes p. 18 IV- Les familles p. 22 V- Contrats et dot de mariage. P.42 VI- Partages p. 43 VII - Testaments p.47 VIII- - Conflits p.51 IX- Communauté de Vaux-sous-Chèvremont p.53 X- Activités économiques du 11/06/1532 au 14/10/1718 p.65 Adresse des auteurs : Jean Mornard rue Cour Lemaire Melen Pierre Guérin +
1 I- La cense de la Maladrie de Melen La cense de la Maladrie à Melen est encore debout de nos jours, et bien connue aussi, puisqu’elle dispose ses bâtiments au bord de la grande route Liège - Aix-la-Chapelle, au confluent de la route de Jupille, au quartier de Labouxhe.
2 Une maladrie, ou maladrerie en ancien français (wallon : maladrêye) est au Moyen-Age une léproserie, ou généralement un hospice pour les malades et en l’occurrence, cet établissement se justifie pleinement puisque situé au bord de deux grands chemins qui voyaient passer de toute ancienneté personnes, marchandises, mais aussi des pèlerins qui pouvaient y trouver gite et nourriture. Pendant des siècles, la Maladrie se dressait isolée au milieu des champs sur ce plateau, aux confins de la Principauté de Liège et du duché de Limbourg. Herve, ville dès le 13e siècle en ce duché, n’est qu’à 3 km environ, à l’est ; et Fléron, gros bourg à l’ouest en direction de Liège est à 4 km 500 environ. C’est dans une charte de la collégiale St-Denis de Liège, qui avait les dîmes et nommait les curés de Melen sous l’ancien régime, que l’on trouve, le 1 er octobre 1381 la première citation de la maladrie, mais il est probable qu’elle existait déjà depuis pas mal d’années. En fait, il s’agit d’un acte passé en 1381 devant la Cour des échevins de Melen, dont le maire n’est autre que Jamar, fils naturel du chevalier Olivier de Melen, possesseur, entre autres, de la Cour de Melen, alias la Cour-sur-l’eau. Que dit cet acte ? Guillaume Toussaint Dammain, coste (= gardien, protecteur des biens) de la collégiale St-Pierre à Liège, cède à Maître Johan de Fècher, le corduanier, citain de Liège, divers champs en terroir de Melen : dessus la Reux, joignant à une terre qui est à Olivier de Melen l’écuyer (fils d’Olivier le chevalier susdit) ; aux trois épines ; entre les deux tièges ; en la campagne de Coftice (vers José)… et en la campagne delle maladrie ; une autre parcelle joint à la Cour de l’abbie, à la Haute-Melen. Parmi les échevins de Melen, figure Thiry, un autre fils naturel du chevalier Olivier de Melen, et qui deviendra aussi maire de Melen comme on le voit aux actes de 1410 à 1420. Après être passé à la Maladrie, en direction de Liège, on ne tardait pas à rencontrer un autre grand domaine agricole, la Cour de Micheroux (à l’actuel emplacement de Micheroux-Hasard, là où se trouve l’établissement Hansez), propriété des princes-évêques de Liège, et qu’ont longtemps tenue en bail les trois chevaliers Olivier de Melen. Cette Cour de Micheroux est déjà citée dans un acte du 29 juin 1249, qui signale que cette Cour est dans le territoire de la paroisse de Melen, c’est-à-dire que les dîmes que doit payer ce domaine agricole reviennent pour une part au curé de Melen, pour un quart exactement, un autre quart allant à l’avoué de Fléron, et la moitié à la collégiale St-Denis de Liège [Collégiale St-Denis, reg. 2 – cartulaire – folios 168 et 160] Cinquante ans plus tard, le 25 juin 1298, une autre charte de la collégiale St-Denis fait connaître qu’un autre grand domaine agricole, la Cour d’Evegnée, à deux pas de l’antique chapelle de ce petit village, qui fait aussi partie de la paroisse de Melen, a été donnée en bail perpétuel à messire Jean, curé de Melen, par la collégiale St-Denis : « une maison, cour et preits gisans en la ville et terroir d’Evegnées, relevant de l’autel des saints Côme et Damien, martyrs, érigé en l’église St-Denis, qui jadis furent (la maison et cour d’Evegnée) à messire Conrard, chanoine de Saint-Denis, lequel les légua à l’autel en question ». Pour ce bail de la Cour d’Evegnée, le curé de Melen devra payer une rente annuelle de 19 marcs liégeois à la collégiale, plus 20 sous liégeois au bénéfice de l’autel susdit, moitié à la St-Jean (24 juin), moitié à la Noël. [Collégiale St-Denis, reg. 1, folio 114] A cette époque, la collégiale St-Denis possédait toujours en alleu la seigneurie de Melen (soit Melen proprement dit, sans les villages de Tignée, Evegnée et Micheroux (-Hasard), qui faisaient aussi partie de la paroisse ancienne de Melen), et elle la possédera encore jusqu’au 16 avril 1356 quand, énervés par les continuelles incursions et vexations des hommes d’armes du duc de Limbourg-Brabant, les chanoines de St-Denis échangèrent avec le prince de Liège et sa mense épiscopale leur seigneurie de Melen contre d’autres biens. Désormais Melen fit partie intégrante de la Principauté de Liège (comme Micheroux et Evegnée le faisaient déjà), et la collégiale St-Denis ne garde plus à Melen que les dîmes, la collation de la cure et quelques biens fonciers, et cela jusqu’à la Révolution française de 1789. [Collégiale St-Denis, reg. 1, fol. 10 v°] Remarquons qu’il faudra attendre presque dix ans pour que le duc de Brabant et Limbourg reconnaisse cette nouvelle situation, ce nouveau statut de Melen. En effet, c’est seulement le 10 mai 1365 que le duc, qui jusque-là, en tant qu’avoué (défenseur laïc) de Melen, prétendait avoir des droits régaliens sur
3 notre village, accepte enfin de reconnaître les droits seigneuriaux de la collégiale St-Denis, notamment son pouvoir d’établir et nommer les maires et échevins de la Cour de Justice de Melen. Par le même acte, le duc ordonne à son sénéchal (gouverneur) de Limbourg de faire respecter les droits de la collégiale St-Denis aux dîmes du ban de Herve, dans le dit duché de Limbourg. [Collégiale St-Denis, reg. 1, folio 39] Après cette petite digression, qui éclaire l’environnement politique et économique de la Maladrie en ces temps reculés, revenons à notre sujet principal. Un acte du 14 juillet 1473 cite textuellement la Maladrie à l’occasion d’un acte de relief passé devant la Cour des tenants jurés que la collégiale St-Denis possède à Melen pour y régenter tous les biens fonciers qui lui appartiennent : Henrotay fils de Wilhemot de Melen, et Jean Staskin de Melen reconnaissent tenir en bail de la collégiale St-Denis une cour (de ferme) et maison, jardin et dépendances à la Haute-Melen, des terres derrière le mont (Haute-Melen), d’autres alle haixhe StMartin (l’église paroissiale de Melen est dédiée à saint Martin depuis l’origine, c’est seulement au 16e siècle que saint Job commencera à être ajouté comme saint patron de notre église), et ces dernières terres joignent vers Bolland aux biens de l’abbie (du Val-Benoît) ; et encore quantité de terres et de prés un peu partout dans Melen, ce qui donne une belle énumération de lieux-dits et de personnes de Melen à cette époque : Olivier III de Melen, Thiry Ozielhe, Jean Wilhemotte frère de Henrotay qui prend en bail, Lambert delle brassine, Jean Lewalle, la veuve Gilles Gerombou qui, après son mari, est boveresse de la Cour de Melen (Cour-sur-l’eau), autrement dit locataire avant l’arrivée de Jean Lesoinne (elle est d’ailleurs bénéficiaire, en tant que telle, d’une rente de 5 muids 4 setiers d’épeautre que doit lui payer Henrotay comme tenancier des biens de St-Denis à Melen), Collin Blandent, Jerlache delle court, Wathier letaxhe, Jacquemin de Melen, Jamolet de Melen, etc. Pour ces biens tenus en bail de St-Denis, Henrotay payera à ladite collégiale, en plus des trescens cités plus haut, 16 muids 4 setiers d’épeautre de rente annuelle. [Collégiale St-Denis, reg. 2, fol. 162] Une dernière petite digression : en 1428, le 9 janvier, alors que le curé de Melen et ses paroissiens réclament auprès des chanoines de St-Denis pour qu’ils contribuent à restaurer le chœur de notre église qui menace ruine, lesdits chanoines font dire par le doyen du concile (ou doyenné) de Maestricht dont fait partie la paroisse de Melen, canoniquement dans l’archidiaconé de Hesbaye, que cette restauration incombe exclusivement au curé (qui a le quart des dîmes de la paroisse) et aux paroissiens. Ceux-ci sont furieux, car ils redoutent l’effondrement du chœur pendant la célébration des messes et des offices religieux. Le curé de Melen est alors Ghyselbert de Luet. Selon les statuts décanaux, le gros décimateur (St-Denis) est tenu à la grande nef de l’église, à la grosse cloche, aux ornements quotidiens et fournitures (hosties, vin, missel, graduel, etc.) pour la messe, et rien de plus. Il nous reste, avant de revenir définitivement à la Maladrie, à évoquer ici un autre très ancien domaine à Melen, à savoir la cense d’Ardoncour, et par là même une ancienne famille de Melen qui y est liée, les Lewalle : Le 15 janvier 1462, par devant la Cour de tenants jurés que possédait à Melen Jean Bauduin de Bois, seigneur de Soheit en Condroz, et gendre d’Olivier III de Melen, ce dernier donne à tenir de lui à Jean Lewalle de Vaux-Melen une "prise" de terres et prés contenant 14 bonniers, tels que feu Jean le bâtard delle neuve court les tenait à son vivant avec la Cour d’Ardoncourt, et avec telle garantie que Jean Lewalle avait engagée envers le bailleur pardevant la Cour de Justice de Melen, présidée par son mayeur Wathier letaxhe. Le montant à payer par an pour ce bail des 14 bonniers s’élève à 22 muids 6 setiers d’épeautre de rente, à livrer sur un grenier en la Cité de Liège là où il plaira audit Jean Bauduin de Bois et à ses successeurs. La Cour des tenants jurés de ce dernier se compose de Gilet Staskin, Johan Staskin, Jean Mottet, Jean Moreau, Jean Wiem et Jean Piron. Ce qui est incroyable, c’est que, plus de 120 ans plus tard, on retrouve les mêmes noms comme propriétaire et comme locataire, et le même montant à payer.
4 En effet, le 29 juillet 1583, Gilles de Bois, seigneur de Soheit, résident en la paroisse Saint-Martin en Isle à Liège, accède au purgement de la saisie des 14 bonniers à Melen pour faute de payement des 22 muids 6 setiers d’épeautre de rente, moyennant le payement par Arnotte Lewalle de Melen, tenancier de la cense d’Ardoncour. Cet acte de purgement est passé pardevant le Haute Cour de Justice de Melen, où Gilles de Bois est représenté par son mambour et facteur Guillaume le Panthire, accompagné du procureur Gérard de Sclessin, et de Wathier Hoex, sergeant aux Echevins de Liège. [Cour de Melen, reg. 1] En 1462, la Cour de Justice de Melen se composait du mayeur Jean leclerc de Magnée, et des échevins Jacquemin de Melen, Collar de Vaux, Guillaume de Vaux et Bonjean de Fléron. Le 25 décembre 1500 (sic, jour de Noël !), pardevant la Cour des tenants jurés du jeune Wathier de Bois jugeante à Melen, et qui se compose de Jean Staskin, Laurent defrance, Lambert delle brassine, Henry Gauthier et Guillaume delle cour, Mathieu Lewalle, suite au décès de ses père et mère, fait le relief, autrement dit il relève les 14 bonniers, en tant que successeur héritable en la Cour d’Ardoncour, moyennant payement audit jeune Wathier de Bois, des 22 muids et 6 setiers d’épeautre de rente. Mathy Lewalle est un notable, il dispose d’un sceau personnel qu’il applique à l’acte de relief. Son descendant, Arnotte Lewalle, cité plus haut en 1583 pour la saisie, est aussi un notable, qui en 1565 a succédé dans les biens d’Ardoncour à son prédécesseur, sire Mathieu Lewalle de Melen, prêtre (son oncle ?), et il est aussi échevin à la Cour de Justice de Melen, présidée depuis novembre 1566 par Jean Moreau de Melen qui a succédé comme mayeur à son feu père Henri Moreau (encore présent en décembre 1564) après un intermède où les échevins ont fonctionné comme mayeurs provisoires, les échevins étant Melchior defossé, Barnabé (de Soumagne), Johan Wilheame le meunier, Pacquay de Micheroux et ledit Arnotte Lewalle. Bon, revenons à la Maladrie. Les actes qui la concernent sont rares en ce 16e siècle à la Cour de Justice de Melen. Elle est seulement citée le 7 novembre 1565, le 27 novembre 1566 (Juette citée comme tenancière de la Maladrie). Enfin, le 11 mars 1573, Francheux demeurant à la Maladrie dessus Melen cède à Bastin Moreau delle croix (c’est-à-dire demeurant au quartier appelé de nos jours Campagne) une prairie emprès la Maladrie, joindant au royal chemin de Herve à Liège, d’un autre costé encore alle voie de Liège (il s’agit évidemment des actuelles grand-route de la Clef et rue de Labouxhe, alias de Jupille), et encore une terre desseur Melen, joindant vers la voie de Liège à Johan de labbie dit Grosfils ; une terre au gros fossé, joindant à la voie de Liège ; et enfin une autre terre en la campagne desseur la maladrye. En octobre 1579, Francheux delle Maladrie est dit débiteur, notamment d’un muid de rente sur sa tenure et cour qu’on dit alle maladrye, où il réside toujours en 1581 [Cour de Melen, reg. 1], et le 6 mars 1584, on trouve toujours Juette à la Maladrie où elle est déjà citée en novembre 1566. [Cour de Melen, reg. 2] L’acte du 13 décembre 1590 fait la lumière sur cet imbroglio : Maroie veuve de Henry Gérard demeurant à Beyne renonce en faveur de son fils Henry à ses usufruits sur la maison, étables, fournil, avec un journal de cortil et jardin, etc. nomeit la maladrye, à elle dévolue par la mort de Jean Heyn son père, et celle de Juette sa mère, joindant aux voies du royal chemin de Herve à Liège, vers Liège à Franck Mathi de Fècher et aux biens delle cour même ; son fils, qui possède ainsi entièrement la vesture de la Maladrie, la cède aussitôt à Jean de labbie dit Grosfils, c’est-à-dire membre de la famille qui exploite déjà la Cour de labbie à la Haute-Melen. Les charges qui obèrent la Maladrie sont multiples. Le 3 décembre 1591, Jean Grosfils a déjà cédé à Henry Grosfils, son fils sans doute, l’exploitation de la Cour, maison, jardin et appartenances qu’on dit delle maladrye. Apparemment Jean de labbie dit Grosfils est retourné à labbie à Haute-Melen, où il tient entre autres la prairie et jardin (= verger arboré) appelé la clisurre, joignant vers Liège alle voie de Melen à Herve, et vers Sonckeux à Job
5 Lesoinne. On constate que les biens de la Maladrie rejoignent les biens de Labbie. [Cour de Melen, reg. 2] Et ce sont aussi ces deux grands domaines voisins, tenus l’un et l’autre par des Labbie dit Grosfils, qui sont l’objet d’une saisie, prononcée le 19 septembre 1595 pardevant les échevins de Liège, au profit de maître Bernard Hannuto (de Hannut) pour faute de payement de 20 florins brabant de cens échus pour la Noël et la St-Jean dernière, ainsi que de 6 muids d’épeautre de rente échus pour la St-André 1594 ; par cet acte, ledit maître Bernard fait saisir une cour, maison, jardin , appartenances extante alle haulte-Melen, joindant à réal chemin (= rue Haute), vers Herve à Arnotte dewerixhas, vers Bollant à riwe (ruisseau de Noblehaye), vers couchant alle voye de baulduin tiège (chemin Herkenne) ; item une cour, maison, grange, étables, jardin, appartenances, gisans sur le chemin de Liège à Herve, appelé la maladrye. Le 21 février 1596, Henry fils de Jean de labbie dit grosfils paie les arriérés et frais de justice, et rentre en possession des deux censes. Pour y parvenir, il a dû emprunter une grosse somme, 56 carolus d’argent, de 7 florins 12 aidants pièce, à Etienne Gérard Mathieu delle Haute-Melen, et encore 10 carolus d’or, de même valeur, et quelques monnaies courantes ; en contrepartie, il lui reporte une rente de 4 muids d’épeautre, comptés à 100 florins liégeois le muid. [Cour de Melen, reg. 3] Il est visible que Henry Grosfils n’en sort plus, qu’il a de gros problèmes d’argent. Le 19 décembre 1596, il doit vendre hors de ses biens trois journaux de terre, sis en la campagne de la Maladrie, à Job Lesoinne de Melen, pour la somme de 950 florins liégeois, payés en nouveaux doubles ducats, de 32 florins la pièce. Il doit faire face à diverses charges qui obèrent la Maladrie, par exemple 12 muids et demi d’épeautre de rente à l’abbaye du Val-Benoît, déjà propriétaire de la Cour de l’abbie à HauteMelen, pour des terres qu’il tient de cette abbaye, et un rente de 2 setiers d’épeautre aux pauvres de Melen (sorte d’assistance publique gérée par l’église). A bien lire les actes de la Cour de Justice, il semble que la Maladrie-hospice est distincte de la tenure, cour, maison où demeure Henry Grosfils, extante alle maladrie, mais les bâtiments de l’une et l’autre doivent certainement se joindre. Jusqu’ici nous n’avons rien trouvé du tout au sujet de l’affectation et organisation de cette maladrie ; on imagine que le censier et sa femme devaient l’entretenir et pourvoir à la nourriture et aux soins de ceux et celles qui, passant par le grand chemin de Herve à Liège, avaient besoin d’y faire halte pour se restaurer, ou y séjourner pour cause de maladie. Dès la seconde moitié du 15e siècle, existe au village de Soumagne un hôpital fondé par un mécène, mais là, on a des détails sur son fonctionnement grâce aux actes de fondation et de refondation, trouvés dans les registres de la Cour de Soumagne et des échevins de Liège. Il y a aussi une (ma)ladrie à Soumagne, pour laquelle on n’en connaît guère plus que pour celle de Melen. Henry Grosfils n’est pas le seul de ce quartier à devoir des rentes aux religieuses cisterciennes du ValBenoît : Antoine Prick leur doit 20 setiers d’épeautre de rente sur la terre alle banse qu’il vient d’acquérir, joindant vers Herve à Henry Grosfils lui-même, vers Fècher au doyar (douaire, bien de la cure) du curé de Soumagne, vers Liège à Job Lesoinne, et sur une autre terre en la campagne de la Maladrie, soit six journaux en tout. Le 21 octobre 1598, pour ses besoins d’argent, Henry Grosfils delle maladrie vend à nouveau, cette fois une rente de trois muids, pour 1000 florins liégeois, au mayeur de Melen Jean Moreau, et une autre de un daller pour 100 florins. Il n’est pas le seul à devoir vendre : au tournant de ce siècle, des affaires de sorcellerie éclatent au village (il y en a d’autres bien plus graves à Bolland, village voisin, pour lesquelles on a conservé les dépositions des accusé(e)s et des témoins). La seconde moitié du 16e siècle a non seulement été marquée par l’apparition du protestantisme, les prêches virulents des pasteurs, l’inquisition et la répression des sectes, mais encore par ces affaires de sorcellerie, vraie ou supposée. En tout cas, à Melen, aux plaids généraux des Rois (Epiphanie) qui furent tenus le 7 janvier 1602, lendemain de la fête, les manants de Melen, convoqués par les échevins, et mis au courant des
6 nécessités de la communauté de Melen survenues à l’endroit des sorciers et autres, décident de mettre aux enchères le bail de parcelles de biens communaux en la Reux et au thier du mont, et ce sont Job lesoinne, Abel lesoinne et Jean Detry, le meunier de Melen, les deux premiers pour le prix de 1.000 florins liégeois au bonnier, et le troisième pour 1.700 florins au bonnier, mais ce dernier bénéficia en plus d’un chemin à l’encontre de Thomas Lecharlier (qui est voisin). A l’Epiphanie 1603, Henry Grosfils delle maladrie, sans doute par facilité, fait échange de parcelles avec Jean Pirotte, il lui cède son demi-bonnier au gros fossé, et une autre terre de 55 verges petites alle clissure, contre une terre sur les pireux. Et le 1er décembre 1604, il fait un autre échange de terres, avec Arnould Gathoie delle Haute Melen, il en reçoit des parcelles alle clissure et aux deux thilloux. Le domaine de la cense de la Maladrie est loin de constituer un bloc compact : bien des parcelles dites alle maladrie ne lui appartiennent pas. Le 15 décembre 1604, Henry Grosfils achète pour 14 dallers une vache à la veuve Jean Martin, et il n’a même pas la somme à la main puisqu’il la paie avec une rente qu’elle lui doit. Bien plus, ce même jour, il engage envers Jean Beaupain, meunier de Melen, sa cour, maison, biens qu’on dit delle maladrie, comme garantie d’une rente de cinq dallers pour l’emprunt qu’il lui a fait. Pourtant, l’année suivante, le 6 octobre 1605, il achète à Frambach Moreau une prairie alle maladrie, joindant vers Wergifosse au réal chemin, une terre dessous la malladrie, et une autre au stray cortil, pour une somme de 1.200 florins liégeois audit Frambach, et une rente de 20 setiers aux héritiers de Thomas lesoinne. Peu après, le 5 décembre 1605, il émancipe ses eux fils, Henri et Jean. Le 29 novembre 1606, il emprunte encore 500 florins liégeois à Arnotte Lewalle de Melen, dit le brasseur, et il crée pour lui une rente de cinq dallers et demi affectée sur sa cour, maison, alle maladrie. [Cour de Melen, reg. 3] Le 10 janvier 1608, aux plaids des Rois, c’est la communauté entière de Melen qui a besoin d’argent, car elle a eu des frais au profit du Capitaine Mouton et d’autres officiers du régiment Simon Antonio, maître de camp d’une troupe d’Espagnols "pour le service de leurs Altesses". Leurs Altesses, ce sont les Rois d’Espagne, dont dépendent les Pays-Bas méridionaux (duchés de Limbourg, de Brabant, etc.) et dont les troupes en guerre contre les Nassau de Hollande, protecteurs des protestants, ne se gênent pas pour violer la neutralité liégeoise, pour traverser, camper, ravager, exiger des fournitures pour eux et leurs chevaux, au grand dam des villages liégeois rançonnés par eux. Ces conflits internationaux ont ainsi leur répercussion à Melen, et pour faire face aux dépenses, la communauté doit à nouveau vendre ou mettre en location quatre verges grandes de biens communaux, encore en la Reux, à Abel Lesoinne, pour 1.400 florins liégeois au bonnier. Le 7 avril 1609, Henry Grosfils delle Maladrie vend à Job Lesoinne une parcelle dessus la HauteMelen, joignant à Wathelet de Sonckeux, pour le prix de 2.800 florins liégeois au bonnier, il s’agit évidemment là d’une bonne terre de culture, sur le plateau, au lieu d’un maigre trixhe dans les talus de la Reux, qui ne vaut que la moitié. Quelques jours avant, le 1 er avril 1609, Henry Grosfils et sa femme Jehenne faisaient leur testament, recommandaient leurs âmes à Dieu, à la Vierge et à leurs bons patrons (de l’église de Melen) Monsieur saint Martin et saint Job, désignaient le cimetière de Melen pour leur sépulture, se léguaient mutuellement 40 dallers de rente, et ce en présence du marguillier Hubert Maya et du chapelain de Melen, messire Hubert Henrard, prêtre et notaire ; Henry Grosfils ne tarda pas à mourir et Jehenne sa veuve fit enregistrer leur testament par les échevins de Melen. Le 22 décembre 1609, la veuve Grosfils fait vendre aux enchères pardevant la Cour de Justice de Melen le Lymépreit, pré de 17 verges grandes, joindant vers le bois de Bolland (= bois de Noblehaye qui, à cette époque, s’étendait jusqu’au grand-chemin de Herve à Liège, aux abords de Sonckeux) au
7 pré du chantre (revenu du marguillier, chantre) et vers Sonckeux à Antoine Wilheame et à Simon lejolly. La vente avait été annoncée à l’église de Melen par notre curé, Everard Prick. Mais cette vente n’a lieu que pour régler des affaires de succession, et c’est Jehenne elle-même , la veuve Henry Grosfils, qui achète le Lymépreit, et qui, pour ses usufruits et la propriété de ses enfants, bénéficiera de huit dallers de rente ; par la même occasion, elle rachète aussi un pré en molinea et une terre au même lieu ; sur ces deux dernières parcelles, on doit une droiture et un cinquième au receveur du duc de Limbourg, séquelle des temps anciens où ce duc était l’avoué de Melen, au bénéfice de la collégiale St-Denis de Liège, qui était seigneur allodial de Melen. Depuis 1356, année où Melen est entré de plein pied dans la Principauté de Liège, cette fonction d’avoué ou défenseur laïque n’a plus de raison d’être, mais pour éviter les foudres d’un puissant voisin, on a préféré continuer à payer des droitures, lesquelles sont assez symboliques car de peu de valeur. En juillet 1610, on voit que Henry, le fils aîné du défunt Henry Grosfils a préféré retourner à la HauteMelen tenir une ferme qui joint vers Herve à la voie de Strea, à présent la rue de Reux. Là, il est locataire de Lambert delle plomptrie, qui habite près de Maestricht, et à qui, en novembre 1613, il achète un journal de terre derrière-le-mont, au prix de 1.500 florins liégeois au bonnier. Malgré son changement de quartier, Henry Grosfils junior est toujours surnommé : delle Malladrie ! Le 20 octobre 1615, Jehenne la veuve de Henry Grosfils delle maladrie émancipe ses autres fils, Jean, Gérard, Mathieu et Antoine, et elle leur garantit à chacun une petite rente de quatre florins liégeois sur sa Cour, maison et biens où elle demeure alle malladrie. Elle ne tarde pas à renoncer à la conduite de la cense. Sans doute âgée et de santé déclinante, le 1 er février 1617, elle renonce à ses usufruits et laisse la Maladrie à ses fils Henry, Jean, Gérard, Mathy et Antoine, et à son gendre Jean de Magnée. Elle se réserve cependant sa résidence en une chambre par derrière la cuisine de la maison, ou toute autre pièce qu’elle choisira ; elle se réserve aussi six poules qui pourront paître et manger avec les autres poules de la cour, pour bénéficier de leurs œufs. De plus, ses fils devront acquitter les charges qui frappent la cense, et entretenir et alimenter Jean Grosfils l’aîné leur grand-père toujours en vie, et lui payer à elle leur mère 50 dallers de rente et lui livrer chaque an huit chartées de bonne theroulle (charbon tendre ou poussière de charbon, que l’on pétrissait avec de l’argile pour faire des hochets). Ce même 1er février 1617, les cinq frères Grosfils et leur beau-frère se partagent les biens delle Maladrie, avec l’aide du mayeur Jean Moreau et de connaisseurs. On tire au sort les six parts ; Henry Grosfils l’aîné, en avant-part, garde les bâtiments de la Maladrie, et en plus il reçoit la waide au pireux, qui joint vers Herve aux biens des chantres, des terres et prés au mollineau, en la campagne delle maladrie Les autres frères et le gendre reçoivent leurs parts : es cowette, le limeitpreit en molineau, en champ des Jozet, es wastines, alle voie de Roheavaulx, au gros fossé, aux deux thilloux, az pireux, etc., parcelles de modeste étendue pour la plupart, mais fort nombreuses, ce qui montre combien le domaine de la Maladrie est disséminé. Les héritiers se mettent d’accord pour laisser à Henry Grosfils, l’aîné, la Cour, maison, jardins, assise, étables, bressine (brasserie), avec les parcelles environnantes, moyennant 60 dallers de rente au bonnier, soit 93 dallers ¾ ; en plus évidemment de sa part directe, tirée au sort. Mais la superficie qui reste à Henry Grosfils est trop réduite, il faut l’agrandir. Le 22 juin 1617, il achète à Lambert Franck Mathieu de Fècher une terre de 18 verges grandes sise aux trois bonniers, pour le prix de 1.700 florins liégeois au bonnier, de rente, plus 20 florins semblables une fois. La parcelle est proche, elle joint vers Wergifosse au grand chemin de Liège à Herve. Le 18 avril 1622, Henry Grosfils delle maladrie vend un cheval de poil brun "bayar avec les équipages de selle et brides" à Mathieu Leclerc pour une rente de cinq dallers. La même année, le 1er décembre 1622, il emprunte encore une forte somme à Antoine Cloes dit le dragon, goherlier (bourrelier) manant à Herve, et il met en gage sa cour, maison, bressine, jardin, etc.
8 où il demeure alle maladrie, joignant de tous les côtés aux voies et real chemin, et encore sa prairie d’un bonnier située assez près, de l’autre côté du chemin de Liège à Herve, comme gage d’une rente de dix dallers, au denier 14, ce qui signifie qu’il a emprunté 10 X 14 = 140 dallers. Le 6 septembre 1623, les notables de Melen, à savoir le mayeur Jean Moreau, comme commis spécialement choisi par les manants de la seigneurie de Melen, avec Jean et Job Lesoinne, Jean Dor, etc. remontrent comment « la hauteur (= le ban) de Melen serait en nécessité d’argent, tant pour entretenir les malades et infectés de contagion (peste) et autres urgentes nécessités à eux bien connues, n’ayant moyens d’avoir sy tost argent à la main, ne soit que l’on fasse rendition de quelque pièce d’aisemences (= biens communaux)… ». Aussi on décide de vendre une parcelle hors des biens communaux de Sonckeux, aux enchères. C’est Louis de Sonckeux qui l’obtient à raison de 1.000 florins liégeois au bonnier. Une illustration de cette épidémie de peste se trouve dans l’acte du 4 octobre 1623, à la Cour de Justice de Melen, où l’on enregistre l’acte de testament fait par Catherine veuve Pasqueau André de Melen, écrit par le marguillier Servais le bovier, en tant que notaire, testament fait en présence de messire Hubert Prick, vice-curé de Melen, qui se tenait devant la maison de la testatrice à la HauteMelen, « estant ladite Catherine détenue malade de la maladie contagieuse ». Le 9 avril 1626, les demoiselles Woestenraedt obtiennent pardevant les échevins de Liège une saisie de la Cour de l’abbie et de la Cour de la Maladrie, toutes deux à Melen, et ce contre Gérard Grosfils et Jean Magnée son beau-frère, pour non payement de rentes dues. Les débiteurs, pour récupérer leurs censes, doivent réunir une somme considérable pour les termes échus et les arriérés des rentes dues, puis se présenter avec cet argent à Liège, en la maison du sieur Jean de Woestenraedt, sise rue du Verdboix, en la paroisse St-Nicolas-aux-treists. A remarquer qu’à cette époque, en juillet 1627, Henri Grosfils est absent de Melen, il est soldat de la garnison de Maestricht, et il a laissé à Melen sa femme Jehenne, fille d’Abel Lesoinne l’aîné de Melen, avec leurs enfants. On apprend cela à l’occasion d’un partage des biens entre les enfants d’Abel Lesoinne l’aîné (Jean, Abel, Servais, Henri et Everard, et leurs beaux-frères Henry Detry et Henri Grosfils absent, que représente son beau-père) et de feue Anne de Grand Soumagne (= StHadelin). A signaler dans la première part, dévolue par le sort à Henry detry, quatre verges grandes « hors la terre estant pardelà la verdevoye de la procession de Melen en la haulteur de la vouerie de Fléron », ce ne peut être qu’au terroir de José, le chemin Loncin peut-être. Mais précisons que le 9 juillet 1627, Henry Detry de Maestricht, le mari de Maroie fille d’Abel Lesoinne l’aîné, reporte à son beau-frère Servais Lesoinne sa part des biens Lesoinne, le preit proche du bois de Bolland dit Nablinhaye (nom wallon de Noblehaye), etc. Mieux encore, Marguerite Lesoinne demeure, elle, en la ville de La Haye en Hollande, en l’hôtel de Monseigneur le baron de Wesenberg, seigneur de Rienhuisen, etc., président du grand Conseil de Hollande, Zélande et Frise, et pourtant elle est née et a vécu au village de Melen, fille de feus Jean Lesoinne et Jeanne de Nivelle, de la Cour de Melen (Cour-sur-l’eau) ; assistée de Henry Magnée, chapelain à La Haye , son tuteur, elle donne plein pouvoir à son frère Guillaume Lesoinne pour vendre en son temps tous les biens, parcelles, cens et rentes qui lui sont succédés de ses parents. Voilà des gens de chez nous, d’un petit village, des paysans, que l’esprit d’aventure ou de profit a emportés bien loin de leurs foyers, dans un pays étranger, de langue différente, en un temps où il fallait une bonne journée pour aller à cheval ou en bateau sur la Meuse jusqu’à Maestricht, et plusieurs journées pour aller en diligence à La Haye ! En cette année 1627, la communauté de Melen doit encore vendre une parcelle de biens communaux, située dessous Vaux, joignant aus ruisseaux de Fenroulle (= de Noblehaye) et de Bolland, donc à leur confluent, à l’extrémité nord du territoire de Melen, et ce pour payer la réparation de la tour de notre église, et celle des murailles et porte du cimetière qui l’entoure, le 23 décembre 1627. On vend encore
9 ce même jour des parcelles de biens communaux en la Reux et au thier du mont. A remarquer que ces biens communaux étaient confinés en des lieux difficilement accessibles, ou consistaient en terrains de peu de valeur, et pas encore améliorés par des travaux et des engrais. Cependant les bonnes terres sur le plateau ne sont pas toujours épargnées : le 29 mars 1628, l’échevin de Melen, Job Lesoinne, pour lui et son fils Pirard, achète à son neveu Abel Lesoinne une terre de sept et demi verges grandes sise aux neuf bonniers, et un journal de terre dessus la voie de Liège pour y exploiter une briqueterie, moyennant un prix d’achat plus élevé. Le 24 mai 1628, Henry Grosfils est déjà mort (comme soldat à Maestricht ?) et sa fille Maroie est l’épouse de Jean Magnée. Le 5 juin 1630, Jean Detry et Lambert Toussaint avancent à la communauté de Melen 200 rixdallers, somme qu’ils remettent au receveur du Prince-évêque de Liège, au nom de la communauté, pour contribuer aux frais de voyage à Ratisbonne, à la diète de l’empire ; en compensation, Jean Detry jouira de parcelles de biens communaux aux fosses et au thier du mont. Le 19 février 1631, les habitants de Melen cèdent une nouvelle parcelle de leurs biens communaux, encore en la Reux, joignant aux enfants de Henry Grosfils, et ce pour rembourser 34 florins de frais encourus par les surcéans de Melen qui ont été en armes à Fléron, par commandement du Princeévêque, on ne dit pas pour quelle raison. [Voir à ce sujet notre publication relative au château ou maison-forte de Fléron] Autres concitoyens partis en Hollande, Olivier le marischal, qui en 1637 est drapier à Leyden, et Jean Rigard, soldat en la garnison de Breda. Revenons à la Maladrie. Les Grosfils, de génération en génération, tiennent la cense, mais font régulièrement l’objet de "saisine", c’est-à-dire que, n’ayant pu payer l’une ou l’autre rente frappant leur domaine, ils subissent une saisie, qu’ils doivent "purger". Le 18 octobre 1645, Collin Nagand, pour contraindre Henri Grosfils à lui payer la rente due, obtient la saisie de la cour, maison, étables, etc., qu’on dit de la maladrie. En 1664, nouvelle saisie, cette fois par Jean de Froidmanteau, dit d’Ayeneux, qualifié de censier de la Maladrie. Les guerres de Louis XIV entrainent les nombreux passages de troupes françaises, hollandaises, espagnoles, etc. et en conséquence les ravages des cultures, les fournitures forcées. Que de régiments, de compagnies de soldats sont passés devant la maladrie, et y ont logé ! La communauté de Melen doit encore vendre plusieurs parcelles de biens communaux, et emprunter de grosses sommes, par exemple à la comtesse d’Aspremont de Lynden, Dame de Melen, de Soumagne, etc et résidente à son château de Wégimont. Fin 1672, des troupes hollandaises logent dans Melen. Vers 1670, on voit apparaître à la Maladrie une famille de petite noblesse, les Preudhomme de Borre, qui deviennent les propriétaires pour longtemps de ce domaine. Paul Jean Preudhomme de Borre est jurisconsulte, secrétaire de Son Altesse le prince de Liège en sa Chambre des Comptes, et il remplit des fonctions au Palais épiscopal. En 1691, c’est Antoine Dejozé, époux de Jenniton Warrimont, qui est censier à la Maladrie qu’il tient en bail des Preudhomme de Borre (il s’y trouve déjà avant 1689, quand il a été agressé et blessé). Le jeudi 26 avril 1691, Jenniton l’épouse du censier fut témoin d’un drame. Dans l’après-midi de cette journée, entendant un grand bruit, elle sortit de l’habitation dans la cour de la cense, puis s’avança dehors sur le chemin, et elle vit près du tilleul devant les bâtiments (il y en a encore un maintenant) un homme armé voulant prendre le cheval monté par Jean Lesoinne, le fils de l’échevin de Melen Guillaume Lesoinne ; Jean Lesoinne essaya de raisonner son agresseur, mais celui-ci lui décocha un coup de feu. La victime mourut le lendemain soir à la maison proche, un cabaret tenu par Pierre
10 Pironet. Témoignèrent aussi Martin Falla, maître tailleur, et Elisabeth Mawet, couturière, qui exerçaient justement leur art ce jour là à la Maladrie. Le meurtrier, un certain Haquet, se disant soldat de Monsieur de Hernandes (officier espagnol), s’était arrêté dès le matin au cabaret Pironet où il se fit tirer à boire et où il resta jusque 4-5 heures de l’aprèsmidi ; il en était à peine sorti qu’il commettait son crime contre le fils Lesoinne. Il se fit appréhender peu après à Wergifosse. A noter qu’Antoine Dejozé, le censier de la Maladrie, était alors un des deux bourguemaîtres de Melen, avec Abraham Lesoinne : ils avaient été élus pour deux ans, le 15 novembre 1691, par l’assemblée des votants de la communauté de Melen. Les deux bourguemaîtres n’ont pas la tâche facile avec tous les passages de troupes et les réquisitions qui en découlent. On doit imposer 455 tailles pour les "urgentes nécessités de la communauté". En 1693, les troupes de Monsieur le duc de Brandebourg logent à Melen. Le 23 novembre 1695, Antoine Dejozé, qui a fait place à Jean Lesoinne comme bourgmestre (le mandat ne dépassait pas deux ans) engage une procédure contre les bourgmestres en fonction et la communauté dans son ensemble pour être remboursé de toutes ses vacations, il avait en plus dû collecter l’impôt de consommation décrété par les députés de Son Altesse notre prince-évêque, en tant que receveur des tailles de l’impôt sur la bière, l’oeuil du moulin (la force motrice de l’époque) !). Pendant son mandat, Antoine Dejozé a dû aller en personne visiter les caves, pour évaluer les quantités de bière, aller dans les étables et les prairies pour compter le nombre de porcs, de vaches, etc. « au grand risque d’être enlevé par les ennemis » qui trainaient dans le village. Finalement on arrive à un accord en guise d’indemnisation raisonnable, Dejozé ne devra pas payer les tailles sur ses récoltes. Dans cette affaire, il s’est d’ailleurs vu soutenir par le mayeur de Melen lui-même, et par la majorité des manants de la communauté. De plus il recevra une indemnité de onze écus pour avoir collecté l’impôt, et en compensation des neuf agneaux qui lui avaient été enlevés par un partisan (mercenaire) français pendant son absence. D’ailleurs Antoine Dejozé est réélu bourgmestre, et en mars-avril 1697, il se trouve à nouveau confronté à des problèmes, cette fois le payement des six jours de travail prestés par des pionniers de Melen réquisitionnés pour aller creuser des tranchées en rapport avec le siège de Namur. Comme quoi un petit village peut se trouver impliqué dans la stratégie des grandes puissances européennes, et les guerres de Louis XIV contre les coalisés. Antoine Dejozé est encore interpellé comme bourguemaître par la question des "droitures à payer à un duc de Limbourg ou à son sénéchal (gouverneur du duché)", vieille redevance féodale qui se justifiait peut-être aux temps anciens où le duc de Limbourg était l’avoué (le défenseur laïc) de la terre ecclésiastique de Melen, mais qui à l’heure actuelle était vraiment devenue sans la moindre justification ; mais pour avoir la paix de ce côté, on avait continué à la payer. Ces droitures étaient nommément à la charge de certains manants de Melen pour les terres qu’ils cultivaient, mais lorsqu’ils étaient défaillants de payer, c’était la communauté entière qui en était responsable. Le lundi 21 avril 1698, les tuteurs des orphelins de la famille Closset-Prick font vendre aux enchères, pour le profit de ces orphelins, trois parcelles sises l’une dessus Labouxhe, la deuxième dessus la voie de Liège et la troisième idem ; c’est Antoine Dejozé qui les obtient, et ce au nom de la veuve de Paul Jean Preudhomme de Borre, en son temps secrétaire de la Chambre des Comptes du prince-évêque de Liège. Le 17 août 1718, les Preudhomme de Borre font un nouvel achat de terre pour agrandir leur domaine de la Maladrie : François Preudhomme de Borre, jurisconsulte et avocat à la Cour de Liège, achète à Guillaume de Labye de Melen, pour 200 florins brabant, une terre de quatre verges grandes et trois petites, située au bouxhon proche delle banselle, au lieu-dit au gros fossé ; et encore une prairie dessous les fiefs, joignant au ruisseau de Noblehaye ; et une terre proche de son quartier-maître en la Maladrie, une terre aux champs de Fècher, une prairie dessous la Haute-Melen, un pré à Roxheavaux,
11 et encore des terres à la Haite-Melen et en la campagne du gros fossé, soit en tout plus de 40 verges grandes, ou deux bonniers. Remontons un peu, au 1er septembre 1710, le sieur François Preudhomme de Borre, jurisconsulte et avocat à la Cour de Liège rédime à Bauduin Fresart jeune homme une rente qu’il lui doit sur la cense de la Maladrie à Melen, et dont le capital se monte à 261 florins 13 et ¼ patars ; il habite à cette époque en la paroisse St-Servais en Liège, et sans doute vient-il passer des vacances d’été dans son bien de la Maladrie. Le 31 janvier 1739 (acte devant le notaire Gérard Lambert Leonis) Mr. François Preudhomme de Borre, jurisconsulte , avocat et l’un des seigneurs fieffés de la Cathédrale de Liège, pour fournir de caution relativement au décret des échevins de Liège porté en la cause que le comparant soutient pardevant eux contre le sieur Winandplanche, oblige envers lui sa cense et biens de la Maladrie, juridiction de Melen, Pays de Liège. Cet acte est passé dans sa propre maison sise en la paroisse StServais à Liège, en présence, comme témoins de Mr. Paul Jean Preudhomme de Borre, jurisconsulte et avocat, et de la Damelle Marie Claire Preudhomme de Borre. Il est bien temps de parler des maladries, une institution charitable de l’Ancien régime, remontant loin dans le Moyen-Age. Tout village d’une certaine importance avait sa "maladrie", c’est le cas de Melen et Soumagne, pour rester dans un rayon très étroit. Elle est destinée à aider les nécessiteux du village, et en général les mendiants, voyageurs, pèlerins, vagabonds même, plutôt que les lépreux, qu’on ne voit que lors des épidémies de peste ou lèpre. Fondée le plus souvent par un bienfaiteur aisé, elle comprend une maison avec potager et cuisine pour servir soupe et pain aux miséreux de passage et deux lits garnis pour les héberger. Des parcelles données à la maladrie sont louées en bail, et les montants recueillis permettent d’entretenir l’institution, qui est elle-même confiée en bail à un locataire. La maladrie était sous la tutelle à la fois de la Cour de Justice locale (le mayeur investissait le repreneur) et sous la tutelle du curé, car elle intéressait toute la paroisse. Le repreneur, personne de confiance, jouissait de revenus pour remplir sa charge. Le samedi 24 janvier 1761, vers 6 heures du soir, les fils de Mathieu Chaineux, locataire de la Maladrie, attaquent à coups de bâtons, dans la prairie Xhaflaire, le jeune François Moÿse, laboureur de 26 ans, qui allait chez son frère Nicolas Moÿse, gendre du sieur Jean Dupoirier, receveur au bureau de douane de Labouxhe, à la grande route de Herve à Liège, et lui fracturent le bras gauche et lui causent une plaie ouverte à la tête. Pourquoi ? Il semble que Moÿse avait traité les deux fils Chaineux de voleurs. La victime, soignée par le chirurgien Devos pour des honoraires de huit francs, se rétablit fort heureusement, et témoigne le 23 août. L’enquête, commencée le 9 février par l’officier du seigneur, Thomas Joseph de Loneux, se prolonge plusieurs mois. On entend notamment Marie Lesoinne, célibataire de plus de 50 ans, celle-ci même qui dans son testament légua à la paroisse de Melen, une prairie pour faire célébrer tous les samedis de l’année "tant que le monde sera" une messe en l’honneur de la Sainte-Vierge, pour le repos de son âme et celles de ses parents. Elle avait averti François Moÿse de prendre garde à lui, qu’on l’attendait. Nous n’avons pas trouvé de sentence. En 1763, renouvellement du bail de la Maladrie, par les Prendhomme de Borre à Mathieu Chaineux. En 1765-1766, un grand procès pardevant les échevins de Liège, et accessoirement ceux de Melen, oppose plusieurs membres de la famille Preudhomme de Borre à propos de la Maladrie. Guillaume François, officier en Espagne, rentre au Pays de Liège et déclenche l’affaire. Son frère Paul Jean, ancien bourgmestre de Liège, et qui s’associe à lui tire en justice Hubert Philippe Preudhomme de Borre, lieutenant-colonel au service de la France, mais résidant alors en vinave d’isle à Liège, pour l’obliger à payer les 600 florins brabant de rente échus pour l’année précédente, ou de voir saisir ses biens. Ces 600 florins représentent les charges affectant les biens de Melen (la Maladrie) et celles du
12 fidéi-commis. Il faut savoir que Paul Jean, l’ancien bourgmestre de Liège, avait grevé la Maladrie d’énormes hypothèques montant à la somme de 228.943 florins 14 sols et demi ! Le 20 juin 1766, la saisie de la Maladrie est prononcée par les échevins de Liège et approuvée par ceux de Melen. Le 3 juillet 1766, les échevins de Melen donnent ordre au lieutenant-colonel Preudhomme de Borre, de quitter les lieux, et cinq jours après, font la visite de la Maladrie, d’abord le quartier-maître, puis l’habitation du censier Mathieu Chaineux, les étables, granges et dépendances de l’exploitation, et toutes les parcelles, le potager du maître qui est inculte, celui du fermier, puis les 7 bonniers 3 verges grandes de prairies, et les 14 bonniers 5 verges grandes 28 petites de terres. En quel état se trouvent les bâtiments ? Le quartier-maître a une anglée fendue du côté du grand chemin de Liège, le bas du mur est à recrépir, la serrure à réparer ; six volets manquent sur le derrière ou sont pourris, pire, toutes les murailles présentent des cassures, et la muraille du petit étang derrière la maison est écroulée en partie. Quant au quartier du censier, il y a trois lucarnes à réparer, le mur de devant de la grange est à recrépir, le mur de derrière du fournil est très mauvais et écroulé en partie. La chapelle qui existait en avant des édifices, près du tilleul, entre les deux chemins, de Liège et de Jupille, a ses vitres en partie brisées et à replomber. Le 20 juillet 1766, le curé de Melen Dethier, celui-là même qui a présidé à la reconstruction totale de l’église de Melen en 1761-62, annonce que Paul Preudhomme a obtenu la saisie de la Maladrie, contre le lieutenant-colonel. Paul Preudhomme se joint d’ailleurs au mayeur de Melen, et au Baron Lambert de Rosen, seigneur de Melen, pour agir contre les paroissiens récalcitrants à payer les taxes imposées par la paroisse pour réédifier la tour de la nouvelle église de Melen, tour qui est à la charge des paroissiens tandis que l’église elle-même est à la charge de la collégiale St-Denis de Liège qui jouit des trois quarts des grosses dîmes de la paroisse. On se souvient que Nicolas Moÿse avait été agressé et blessé gravement par les fils Chaineux de la Maladrie, le 24 janvier 1761. Eh bien ! en 1763 il a pris sa revanche et a blessé les trois frères à sang coulant. Cette affaire se termine seulement en janvier 1767 par un accord à l’amiable, parce que le censier Mathieu Chaineux, père des victimes, réclamait une somme exorbitante, malgré la grâce accordée à l’agresseur le 24 septembre 1763 par le chapitre de la cathédrale, qui était provisoirement à la tête de la Principauté suite à la mort du prince-évêque Jean Théodore de Bavière. En novembre 1769, Paul Jean Preudhomme de Borre requiert la Cour de Justice de Melen, de lui donner un bon record (attestation) de son domaine de la Maladrie ; les échevins attestent qu’il possède dans leur juridiction et pour une petite partie dans celle de Soumagne, « une belle maison de maître, avec une belle cense et cour enfermées de murailles, très bien située, avec les terres et prairies y annexées, lesquelles valent au-dessus (c’est-à-dire : y compris) des charges foncières, plus de 40.000 francs. » Ceci est à mettre en rapport avec les 228.943 florins de charges hypothécaires ! Il apparait bien que Paul Jean de Borre n’avait remporté qu’une victoire à la Pyrrhus, sa situation est devenue intenable. Il doit tellement de redevances au receveur des Etats du Pays de Liège qu’il préfère abandonner le domaine et le laisser à l’avocat Laminne, agent de ces Etats (= parlement liégeois), en 1771. Mais l’affaire ne se conclut pas, et de plus Paul Jean Preudhomme de Borre ne tarde pas à décéder. Son successeur, Henry Lambert Preudhomme de Borre, doit faire face aux exigences d’un gros créancier, le baron de Haime. Les censiers Chaineux ont quitté le domaine, le bail du domaine est repris par Pierre Lempereur.
13 Le chevalier Charles Henry Lambert Preudhomme décide de vendre une partie du domaine de la Maladrie. Le curé de Melen annonce la vente lors de la messe à l’église paroissiale pour le 17 mai 1786 vers 10 h : seront vendus aux enchères, au lieu ordinaire des plaids généraux (place du village), les bâtiments du quartier-maître, du censier, des étables et dépendances de la Maladrie, y compris la chapelle, la prairie d’assise, les potagers et un peu plus de trois bonniers de prairies. Avant la vente, les échevins ont encore fait une expertise des bâtiments : La cuisine du quartier-maître est à replâtrer, ses carreaux sont cassés, la porte qui donne sur l’étang doit être raccommodée. La salle à manger qui joint la cuisine a sa tapisserie toute pourrie et déchirée, il faut l’enlever et reblanchir. De même dans la pièce de droite en entrant, où le poêle en fer est démonté. Le cabinet voisin, les pièces en haut sont aussi à reblanchir, leur tapisserie est aussi déchirée, il faut remettre des carreaux. Au grenier, replomber deux fenêtres et y remettre des carreaux. Les toits sont à réparer. La chapelle est à replâtrer et reblanchir, la pierre bénite de l’autel est disparue, le tableau de l’autel est pourri et percé, les fenêtres ne valent plus rien. Le puits a sa muraille en partie écroulée. Le fournil du maître : la devanture de la cheminée du four est en partie écroulée, ses murailles sont percées, la porte a perdu serrure. Les latrines contiguës sont entièrement ruinées. Quant à l’habitation du fermier, il faut replâtrer et reblanchir, remettre des fenêtres au "saiweux", une rampe à l’escalier, remplacer le plancher pourri du grenier, restaurer tous les toits du côté de la Cour, qui sont en très mauvais état. Le fournil du censier est en ruines et inutilisable. Les étables aussi font pitié ; les bergeries ont leurs toits tout ruinés ; l’écurie des chevaux est entre ces bergeries. Pour ce qui est de l’étable des vaches, son bac d’un côté ne vaut plus rien, les "staminirs" sont emportés, une fenêtre manque, les toits du fenil sont à réparer. La grange a son guichet de la grande porte à refaire, et pour couronner le tout, le grand portail d’entrée n’a plus qu’une porte délabrée, caduque. Bref, il est temps de se mettre au travail, mais on l’aura remarqué, dans cette énumération minutieuse, on ne parle jamais de l’hôtellerie, du gîte des malades et nécessiteux. Existe-t-il encore à cette époque une vraie maladrie, ou celle-ci a-t-elle disparu depuis longtemps, seul le nom ayant subsisté ? Toujours est-il que, ce 17 mai 1786, le chevalier Charles Henry Lambert Preudhomme de Borre, pour liquider les énormes dettes hypothécaires de son père décédé (Paul Jean), fait vendre aux enchères la cense, biens, prairies et terres de la Maladrie, que tient Pierre Lempereur. L’acquéreur jouira de la cense à partir du 1er mars 1787, date de la fin du bail de Lempereur. Les conditions sont multiples, comme de coutume. Finalement on constitue 17 lots : - Le 1er lot comprend tous les bâtiments avec la cour, les jardins et potagers, la prairie d’assise, une autre de l’autre côté du grand chemin, en tout 3 bonniers 11 verges grandes et 4 petites. Ce lot est grevé de rente aux Sœurs grises à Liège, d’une droiture pour le duc de Limbourg, de quelques autres charges, et au profit des vendeurs, de 100 dallers pour les bâtiments, et de 2 dallers et demi par verge de bien, soit en tout 277 dallers. Après plusieurs enchères, ce lot est emporté par l’avocat Pierre (II) Lesoinne [voir la notice sur la Cour-sur-l’eau], époux d’Eléonore de Donceel, et féru des idées révolutionnaires, pour le montant de 278 dallers. - Le 2e lot, une prairie dite le pireux, de 20 verges, proche de la cense, joignant vers le sud au grand chemin, est emporté par le notaire Melen, de Melen même, pour 46 dallers. - Le 3e lot, les grands prés de la Maladrie, 4 bonniers 17 verges grandes, joignant au ruisseau de Noblehaye qui fait la séparation entre les juridictions de Melen et de Bolland, est emporté par l’avocat Delpaire pour 140 dallers. - Le 4e lot, deux prairies au chemin Giroul, qui aboutissait près de la cense de l’abbie à Haute-Melen, revient à l’avocat Lesoinne susdit pour 24 dallers. - Le 5e lot, la terre appelée la wastinne, joindant à Mr. de Rossius, revient au même avocat Lesoinne pour 18 dallers.
14 - Le 6e lot, la prairie dite la wastinne, joignant au bourgmestre de Melen Toussaint Joseph Moÿse, vers l’est, et une terre au gros fossé, en tout 20 verges grandes, reviennent audit bourgmestre Moÿse pour 45 dallers. - Le 7e lot, la terre de la bricterie, plus de 2 bonniers, revient aussi au bourgmestre Moÿse pour 80 dallers. - Le 8e lot, une terre de plus de 3 bonniers vis-à-vis de la cense, joignant vers midi au chemin de Liège, et une autre terre dans la campagne de la maladrie, en tout 4 bonniers 8 verges petites, reviennent encore à l’avocat Lesoinne pour 160 dallers. - Le 9e lot, la terre dite le long bonnier, joignant vers l’est au chemin de la Haute-Melen, est encore pour l’avocat Lesoinne, pour 40 dallers. - Le 10e lot, une terre au buisson Franck André, joignant vers l’ouest au chemin de Wergifosse, est emportée par le bourgmestre Moÿse pour 34 dallers. - Le 11e lot, une terre d’un bonnier 8 verges grandes au gros fossé, revient encore à l’avocat Lesoinne pour 45 dallers. - Le 12e lot, la terre Willem,joindant vers l’est à Martin Jacques Chaineux, est à nouveau pour l’avocat Lesoinne, pour 18 dallers. - Le 13e lot, une terre près de Wergifosse, joindant vers le sud au chemin tendant aux deux tilleuls, à l’avocat Lesoinne, pour 31 dallers. - Le 14e lot, une terre proche des deux tilleuls, joindant vers le sud à la voie allant des deux tilleuls à la croix bonne femme, au même, pour 35 dallers. - Le 15e lot, une terre entre les deux tilleuls et la cense de la maladrie, revient à l’avocat Delpaire, pour 20 dallers. - Le 16e lot, une terre desseur Labouxhe, joignant vers le sud au Docteur Jean Baptiste Lesoinne, propriétaire de la Cour-sur-l’eau, et une autre terre près des hayes de Labouxhe, reviennent à Jean Jacques Rennotte, pour 31 dallers. - Le 17e et dernier lot, la terre des chantres vis-à-vis de la cense, de 2 bonniers 6 verges grandes, revient à l’avocat Harzé, pour 2 dallers et demi seulement, mais il faut dire qu’elle est hypothéquée d’une énorme rente de 10 muids. Après cette vente au détail, on remet aux enchères l’ensemble en un bloc : cense, prairies et terres, pour un total de 27 bonniers 7 verges grandes et 3 petites, pour une mise à prix de 26.187 florins brabant et 10 sous, représentant le total d’adjudication des 17 lots. Après enchères, le tout est acquis par l’avocat Delpaire, dernier enchérisseur, pour 29.000 florins brabant, plus les charges. C’est notre curé Goffin qui avait, à plusieurs reprises, annoncé la vente, au prône de la messe, et en fait, c’est le vicomte de Maulde, subrogé par les de Borre dans leurs titres, qui fait vendre la Maladrie. Ce vicomte est messire Maximilien Gabriel Emmanuel, il est seigneur de Hosdan. Quant à l’avocat Nicolas Arnold Delpaire, il est conseiller du prince-évêque et échevin de la Justice de Herstal ; et c’est de concert avec le censier Pierre Lempereur qu’il a fait la dernière hausse. D’ailleurs, le 30 juillet 1787, Pierre Lempereur est qualifié de "possesseur de la Maladrie", mais nous dirions plutôt tenancier, même si, ce jour-là, il achète une parcelle à Jean Grailet, drapier à Tignée ; il s’agit d’une parcelle sise dans la juridiction de Tignée, terre impériale. Le 30 janvier 1790, donc après la révolution liégeoise de 1789, l’avocat Pierre Jean Lesoinne achète encore la waide aux pierres, un bonnier et demi de prairie à Melen, pièce tenue en bail par Jean Jacques Rennotte, qui est censier du Docteur Jean Baptiste Lesoinne à la Cour-sur-l’eau. C’est le recteur bénéficier de l’autel St-Jean érigé en la chapelle de Grivegnée, paroisse de St-Remacle au pont d’Amercœur, qui a fait cette vente autorisée par l’archidiacre de Condroz, dont relève cette paroisse. L’avocat Lesoinne, dont l’épouse est négociante, réside à cette époque en la rue du pot-d’or paroisse St-Adalbert en Liège [au cœur du carré]. Le 23 janvier 1793, Pierre Lempereur, le censier de la Maladrie, et Barthélemi Closset, sont bourgmestres de Melen, ils doivent emprunter au nom de la communauté, au marchand Delsupexhe de
15 Heuseux, la somme de 2.000 florins brabant, car les révolutionnaires français sont au village et il faut fournir aux troupes de la République fourrages, avoine, paille, etc., et il n’y a plus rien dans la caisse communale. Quoi qu’il en soit, par-delà les régimes français, hollandais puis belge, par-delà le chamboulement des institutions, une constante s’impose à nos yeux : la Maladrie, passée vers 1770 des Chaineux aux Lempereur comme censiers, demeure aux mains de ces derniers.
16 Au cadastre Popp de Melen, avant 1850, on voit que les Lempereur, en plus d’autres fermes à Melen, détiennent presque entièrement la Maladrie : -Nicolas Lempereur, cultivateur à Melen, possède une maison, bâtiment et la cour de la Maladrie. -Marguerite Lempereur épouse Derkenne, d’un couple de cultivateurs, est dite habiter la Maladrie. -Une autre Marguerite Lempereur, cultivatrice à Bolland, possède aussi une habitation de la Maladrie. -Enfin Antoine Dethier-Fassotte, cultivateur à Melen, possède une autre partie des bâtiments et aussi une maison à la Maladrie. Au registre de population de 1847, on trouve à la Maladrie Nicolas Lempereur, cultivateur, né à Melen, âgé de 52 ans, décédé en mars 1849, avec son épouse Marie Jos. Lewalle, née à Melen ,47 ans, et leurs 7 enfants : Pierre, 25ans, Henri, 22 ans, Gertrude, 19 ans, etc. jusqu’à la petite Dieudonnée, 6 mois. Habitent également une partie de la Maladrie Jean Michel Derkenne, cultivateur, né à Soumagne, 33 ans, avec sa femme Marguerite Lempereur, et encore Antoine Joseph Dethier, cultivateur, né à Micheroux, 46 ans, avec son épouse Anne Marie Fassotte, cultivatrice, née à Melen 38 ans, avec aussi des domestiques venus de Montzen et de Fouron-St-Pierre. Au registre de population de 1857, on retrouve les mêmes fermiers propriétaires, à savoir les 7 enfants Lempereur et leur mère Marie Jos. Lewalle, veuve, Jean Michel Derkenne-Lempereur et Antoine Dethier-Fassotte. Au registre de population de 1881, les époux Barthélemi Lejeune-Lempereur et leurs 7 enfants quittent la Maladrie en 1886 et font place aux Doyen-Lesoinne puis aux Rener-Cambresier. Mais dans une partie de la cense sont Servais Jos. Colson, né à Fléron en 1835, cultivateur, sa femme Marie Cath. Closon et leurs 6 enfants. Au registre de population de 1948, François Lemlyn, né à Melen en 1896, vit avec sa sœur Maria, dont le père, Corneille Lemlyn, né à Noorbeek (Limbourg néerlandais) était arrivé à Melen en 1894, dans la ferme Piron-Herkenne actuelle, où ils avaient succédé comme locataires à Lambert XhauflaireCharlier. Après les Lemlyn, on a vu comme fermiers à la Maladrie les Hossay, puis les Lambert, qui y sont encore à présent, mais comme gros commerçants.
17 II- La Ladrie de Soumagne Pour terminer cette étude sur la Maladrie de Melen, voici un document explicite de l’an 1483, qui explique comment et pourquoi a été créé un hôpital dans le village voisin, à Soumagne. Le lieu-dit ladrie existe encore maintenant à Soumagne. Ladrie ou maladrie, c’est la même chose ; pendant des siècles, cette ladrie à Soumagne était une parcelle de prairie donnée au profit de l’hôpital, et ses revenus permettaient d’entretenir l’hôpital, la vraie ladrie, au cœur du village, établie également au bord de deux grands chemins ; il se trouvait auprès de la rivière et vis-à-vis de l’église. Testament de Mathy de Soumagne du 22 juillet 1483 (folio 132v° du registre 20 de la série Convenances de mariage et Testaments aux échevins de Liège) Le 15 février 1485, messire Jean de Bastongne, vestit (= curé) de Soumagne les moines témoigna que, en temps delle mortalité, environ 12 jours avant le trépas du testateur, celui-ci vint se confesser à lui, et après il dit qu’il alloit faire son testament, et après ce, quant il l’eut administré du saint sacrement, il lui dit qu’il avoit fait son testament, écrit de sa main, et qu’on le trouveroit en tel endroit de sa maison. (Le curé de Soumagne témoigne ainsi aux échevins de Liège de la véracité de ce testament, en présence comme témoins de Gérard Piron de Fléron, Piron Jordan, Jehan de Fantin, Lynar de Fraipont le jeune et Jehan Favarge) Voici d’abord la partie de ce long testament qui parle de l’hôpital : « Je laisse à Jehan Craheal (Crahay) et à Jehan fils de mon onclin deux muids de rente à chacun, et tous mes biens qui demeurent, je les laisse… notamment pour faire un hospital en ma maison et héritage, à tenir par un de mes proismes (= proches parents) pour loger, héberger les pauvres à toujours mais (en wallon : a todi maye) et livrer cuisine et pain a ceaux qui en aront besongne, et tous les lits et linchoux (= draps de lit) qu’ils trouveront en ma maison, je les laisse pour loger les pauvres, et toujours soient mes amis tenus de le visiter ‘(= d’y veiller à la bonne marche) et faire faire ce qu’on doit,… et à Catherine, mère à ma femme, je laisse deux vaches pour prier pour moi. » Voici maintenant, en résumé, l’essentiel de ce testament : « … je laisse à l’église de Soumangne les moines, pour mon anniversaire et celui de mes deux femmes (successives) Marie et Maroie deux setiers de rente à avoir sur les biens qui furent à Pussant a enjosé (José), que tient la femme veuve Collart de Bèvre, item deux setiers d’épeautre de rente, sur 6 journaux de trixhe en fosse que tient Henri Willeame, que j’ai acquis à Jehan de vingnoul, item je laisse encore à ladite église, parce que je veux, si Dieu fait de moy son commandement (= si Dieu me rappelle à Lui), pour payer mes dettes, 40 griffons, de 10 livres 10 sous le griffon, pour aider à réédifier ladite église, et pour la faire repeindre et mettre entour la mère Dieu, encore 10 griffons ou la cotte (jupe, robe) de ma femme, celle qui est fourrée de petit-gris, si on ne paie pas les 10 griffons. Item je laisse pour faire et édifyer ung hospital pour héberger les pauvres membres de Dieu deux bœufs, que tient Jehan le vielle (= le vieux) de Foilhier, moyennant 15 griffons, ainsi qu’il se compte en mon registre (de payements). Item je laisse à ma femme si elle visque (vît) pour nourir ses enfans et pour faire son profit tous mes meubles, et mes dettes, voir que je veux que nos enfants ceux qui ne mourront point, aient chacun 2 vaches quand ils se marieront. Item je veux que Johan mon fils, quand il sera en l’âge de 9 ans, qu’il aie par an 10 muids d’épeautre (c’est-à-dire la valeur en argent de 10 muids) pour se tenir à l’escolle, ou que ma femme et mes biens soient tenus de le tenir à l’escolle.
18 Item je laisse à tous mes enfants qui vivront au jour qu’ils viendront en âge (= à 15 ans) égale parchon (part) partout aux rentes et héritages, s’il advenait que leur mère mourut et que Dieu en fit son commandement… Et s’il advenait que Dieu fit son commandement de moi, de ma femme et de tous mes enfants, je laisse à Jehan fils de Denis mon onclin, et à frère Etienne fils de Jehan delle trappe de Jupille, à Jehan Craheal, à Lambert Craheal et à Jehan de Piedboeuf et à Denis mon onclin, et à Catherine veuve Jehan Mottet, pour chacun d’eux 2 muids d’épeautre de rente. Je laisse encore pour prier à mon anniversaire à l’église de Soumagne 2 muids et 4 setiers d’épeautre au vesty (curé), et 2 setiers au clerc (= marguillier, chantre). Ce sont 5 setiers à prendre sur un cortil joindant à la maison Massin. » Le testament de Mathy de Soumagne susdit est du 22 juillet 1483. Dix ans après, on trouve déjà un autre document sur le même sujet : Le 14 septembre 1493, Jehan Piedboeuf, Lambert Crahay et Jean fils de Denis de Chereit (Cerexhe) remontrent que comme exécuteurs testamentaires de feu Mathieu de Soumagne, en tant que mambours de l’hospital de Soumagne ordonné et construit par ledit feu Mathier, afin de remettre celui-ci en état en accomplissant ledit testament, ils avaient obtenu licence du prince-évêque de Liège de pouvoir vendre un cens de 28 livres, affecté sur une maison où habite Jean Godet le fèvre entre-deux-ponts à Liège (entre les ponts St-Nicolas et St-Julien en Outremeuse). [registre 51 de la série Œuvres aux échevins de Liège, folio 322] Le 9 novembre 1504, les mêmes administrateurs de l’hospital de Soumagne accèdent à la rédemption que leur fait Jehan Stevenar d’une rente que celui-ci avait auparavant vendue audit hôpital, montant à 4 muids d’épeautre, moyennant 57 griffons. [registre 62 de la même série, folio 47] Dans les registres de la Cour de Justice de Soumagne, on trouve de nombreuses citations de l’hôpital, ainsi le 19 juillet 1655, où le menuisier Michel Jourdant témoigne avoir travaillé à l’hospital, en raccomodant le plancher, porte et fenêtres, et qu’il ne restait plus que deux formes de lit à refaire pour loger les pauvres survenants. Sous le régime français, les biens de l’hôpital furent remis à la caisse des pauvres de la paroisse, mais en 1808, le préfet de l’Ourte ordonna de rétablir l’ancien hôpital, qui dura encore un bon demi-siècle. III-Complément : le cas de la Maladrerie de Gerpinnes A l’époque où j’avais trouvé les quelques actes et données concernant les maladries de Melen et Soumagne, Stéphanie, du personnel des Archives de l’Etat à Liège, m’avait passé, concernant les maladries, le tome 58 des "Annales de la Société Archéologiques de Namur", publié en 1977, et qui contenait, page 219, une étude sur la maladrerie de Gerpinnes, "une institution charitable d’ancien régime". Gerpinnes est une petite ville, à une dizaine de kms au sud-est de Charleroi ; province de Hainaut, où l’on a découvert en 1872 une villa romaine datant du 3e siècle après J.C., ce qui est déjà exceptionnel. Ce qui l’est davantage, c’est que Rolende, fille de Didier, roi des Lombards, au 8e siècle, venant d’Italie, pour rejoindre le couvent des 11.000 vierges à Cologne, s’arrêta épuisée aux abords de Gerpinnes, où elle mourut et fut inhumée dans la nef droite de l’église paroissiale. Bientôt des miracles s’accomplirent à son intercession, et en 1103, le prince-évêque de Liège fait déposer ses ossements dans une châsse en bois, remplacée en 1599 par le chef-d’œuvre de l’orfèvre namurois Henri Libert. Gerpinnes était une paroisse primitive et mère, c’est-à-dire que les églises paroissiales nées par la suite dans son territoire initial devaient rendre visite chaque année à leur église-mère, ce qui est à l’origine
19 des processions du clergé et des fidèles de ces paroisses nouvelles. Pour ces processions, on sortait et transportait châsse et reliques, escortées par les archers chargés d’assurer la sécurité des reliques et pèlerins L’armement évolua au cours des siècles, et depuis longtemps on y voit des groupes portant les uniformes militaires du temps de Napoléon. Ainsi naquit le "Tour Sainte-Rolende", sans doute le plus célèbre et le plus fréquenté des Tours de l’entre-Sambre-et-Meuse. Un musée de ces tours et marches existe à Gerpinnes, et même le Tour Sainte-Rolende a été reconnu comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Communauté française. Chaque année, le lundi de la Pentecôte (comme à Herve, li porcechon delle cékwème), après une messe à 3 h du matin, la châsse portée par des pèlerins va de village en village suivant un parcours immuable de 35 kms. A 18 h, a lieu la "rentrée", qui rassemble plus de 3.000 marcheurs équipés d’uniformes des 1er et 2e Empires français. Huit sociétés de musique soutiennent les marcheurs, avec des décharges de canons et mousquets ! Mais à présent, quittons les marcheurs de Sainte-Rolende, et venons-en au sujet qui nous occupe. Comme toute localité d’une certaine importance, Gerpinnes eut sa maladrerie. Le nom d’un hameau en perpétue encore à présent le souvenir, quelques maisons à un quart de lieue du centre, au-delà du passage à niveau du chemin de fer, désaffecté, de Châtelet à Florennes. Là, on eut plus souvent l’occasion d’y abriter des mendiants, voyageurs, pèlerins, vagabonds que des lépreux. Le nom d’hostellerie conviendrait mieux, et on la rencontre déjà en 1284-1285 dans le testament du curé Bauduin Ronias. Cette institution d’une maladrerie à été créée à l’époque où la communauté a pris conscience de l’entraide due aux nécessiteux du village et aux étrangers de passage ; grâce à la générosité de
20 personnes pieuses, se constitue un petit capital dont les revenus étaient gérés par des mambours choisis par la communauté dans des plaids généraux et agréés par la Cour de Justice. Les documents que l’on possède sont d’autant plus précieux qu’ils sont rares. Le premier date du 28 mars 1399, le deuxième du 15 avril 1488, publiés par Léopold Devillers. Mais on a une copie d’un acte plus ancien que 1285, et d’un autre du 12 mai 1285. Copies heureusement faites avant la guerre 1940-45, car les originaux ont péri dans l’incendie du dépôt ses Archives de Mons, en mai 1940 par les bombardements de l’aviation allemande (qui ont causé notamment la perte des registres des Cours de Justice du Hainaut, mais par bonheur, les registres paroissiaux de baptêmes-mariages et décès n’étaient pas alors dans le dépôt des Archives de l’Etat, trop proche de la gare de Mons, cible première de l’ennemi). L’ancien curé de Gerpinnes, Bauduin Ronias, de famille aisée, et originaire de la paroisse même, se montrait très généreux pour les pauvres de sa paroisse, aux yeux même de son frère, l’échevin Jean Ronias. Dans son testament sans date, mais d’avant 1285, Bauduin, curé de Gerpinnes, laisse sur les terres qu’il tient des abbayes St-Pierre de Moustier et de Brogne, et sur les terres qu’il a achetées, deux fois 30 livres parisis à payer par an, dont la moitié sera distribuée aux pauvres de la paroisse, et un quart servira à acheter des souliers pour les miséreux, et le dernier quart pour différentes charités. La moitié à distribuer aux pauvres est constituée de rentes en muids d’épeautre, mesure de Walcourt. Dans l’acte du 12 mai 1285, cité plus haut, Johan Ronias, l’échevin, et frère du curé, remet en question le testament de son frère, il réclame sa part des biens de l’hérédité. On arrive à un accord, il jouira des terres prises en bail aux abbayes de Moustier-sur-Sambre et de Brogne, qui en sont les seigneurs fonciers, mais en compensation, il devra payer à perpétuité une rente de sept livres Lovengnis pour les pauvres, et s’il ne paie pas cette rente, il perdra les terres. Le statut de la maladrerie, élaboré en 1488 sous forme de bail, restera en application jusqu’à la fin de l’ancien régime, mais de la chapelle de l’institution, il ne sera plus question après 1558. Les gestionnaires d’ailleurs ne seront pas toujours très consciencieux. Le premier document est l’acte de bail d’un courtil appartenant à la maladrerie, daté du 28 mars 1399 : en la halle (siège de la Cour de Justice) de Gerpinnes, les mambours de la maladrerie donnent en bail à Wathelet d’Hymiée, village proche, une tenance et courtil à Hymiée, appelé le courtil Moriaul, pour quatre douzins d’épeautre, mesure de Namur, à payer à la St-André, et cela après enchères. Wathelet s’engage à planter des arbres fruitiers en ce courtil et à le bien entretenir. Le deuxième document daté du 15 avril 1488 est l’acte de bail des biens de l’hospital de Gerpinnes : la maison, tenure et jardin, avec les bois, sont loués au plus offrant. C’est la paroisse qui a livré une maison maçonnée, mais l’acquéreur devra terminer l’ouvrage à ses frais. On lui livrera deux lits tout garnis pour héberger « autant de pauvres que les deux lits pourront porter ». Il livrera le feu pour chauffer les pauvres, il devra aussi livrer pain, potage et cuisine, de la Toussaint à Pâques. Le locataire devra accepter un ou deux lits en plus, en cas de don ou legs. C’est Jehan Morialmé d’Hymiée qui obtient l’hospital à raison de six muids de rente. Le mayeur de Gerpinnes l’a investi dans ces biens de la maladrie. Le 24 janvier 1567, le gestionnaire de l’hôpital, avec accord on suppose, vend quattre journaux de hayes (= bois de basse taille) pardevant la Cour St-Jean-Baptiste de Florennes pour restaurer l’hospital. [œuvre de loi] Le 25 mars 1632, les hoirs de feu Grégoire Parent cèdent leurs droits sur le manoir et les jardins de l’hôpital de Gerpinnes au mayeur Guillaume de Bruges qui devra acquitter les charges en cens et rentes et faire la réception des pauvres. [Chapitre noble de Moustier-sur-Sambre, registres aux titres de propriété, aux dîmes et aux revenus, n° 3]
21 Le 12 juillet 1647, les Parent sont défaillants d’entretenir la maison et dépendances de l’hospital, les échevins décrètent une saisie. Une visitation a lieu, et on constate qu’une grande partie de la maison de l’hôpital tombe en ruine. Le nouveau locataire devra assurer les réparations, qui sont constatées en 1650 par une nouvelle visite des échevins. Henri Charlier, le mambour des pauvres, fait attribuer à la maladrie un verger dont les foin, regain, poires et pommes en provenant seront au profit de Benoit Colson, qui a pris en bail cette parcelle au prix de 13 florins, mais il devra en plus entretenir la maison de l’hôpital. En 1651, ce verger est loué à Jean Crau pour 14 florins et demi. En 1676, Jean de Bruges, qui a succédé à son père Guillaume comme mayeur de Gerpinnes, fut anobli écuyer et décéda en 1692. Son père fut enterré en l’église même de Gerpinnes, où sa pierre tombale est encore en place. Le 18 avril 1693, le curé Gilles Jacquemart et le mambour des pauvres Martin Piron donnent en bail à Jean-François de Bruges le courtil-verger de l’hospital, avec une parcelle voisine, pour rente de 15 florins. Le mayeur est alors Guillaume de Bruges, famille qui régente les affaires locales de génération en génération ! Le 20 mars 1694, le curé, la Cour de Justice et le mambour des pauvres adressent une requête à l’évêque de Namur (le nouveau diocèse de Namur a été fondé à l’époque du Concile de Trente milieu du 16e siècle en soustrayant son territoire hors du diocèse de Liège, jugé trop vaste alors) car le nombre des pauvres est devenu très élevé dans la paroisse à cause de la cherté des vivres, des ravages causés par les armées de passage (les guerres multiples de Louis XIV), les rigueurs climatiques, etc. Ils demandent à pouvoir vendre des biens de la maladrie pour en distribuer le capital aux pauvres, ce qui est accordé. Un certain Michaux en offre 1.480 florins, et on lui offre en échange une rente de 30 florins jusqu’au remboursement de la somme. En 1696, Mathieu Brasseur laisse tous ses biens aux communes pauvres, à charge de chanter annuellement son anniversaire. En 1717, la maladrerie est qualifiée de masure avec jardin contigu. En 1786, dernière allusion à la maladrerie : lors des plaids généraux, on alloue à la veuve M. Cousset, dont le mari fut mambour des pauvres, la somme de 15 florins pour canon (terme) de pareille rente que la communauté doit à la Table des pauvres pour l’an écoulé. Conclusion : la maladrerie est à la fois sous la tutelle de la Cour de Justice et celle du curé, car elle intéresse toute la paroisse. Son rôle pourtant n’est pas bien défini, quoique vers la fin du 17e siècle, même l’évêque s’en occupe. Pour terminer, signalons le nombre très élevé des hospices, couvents et hôpitaux à Liège sous l’ancien régime.
22 IV- Familles Marie Grandry, fille de Nicolas Grandry et de Marguerite Hardy, épouse dans la paroisse d’Olne le 27 mai 1749 Antoine Piette et le 30 novembre 1760 Jean Mathieu. Guillaume Crahay épouse Marie Hardy, dite aussi Marie Decroupet, fille de Servais Hardy, le 18 août 1692 dans la paroisse d’Olne. Jean Heurteux, époux de Marie Rahier, de Saint-Hadelin, Ils ont un enfant baptisé à Olne : 1- Jean le 18 novembre 1708 ; P : Pierre Comblen, de Soumagne. M : Marie Renkin Bosson, épouse de Bauduin Heurteux. Eustache Heuskin, né à Liège le 30 juillet 1805, menuisier, épouse Marie Marguerite Discry le 12 janvier 1831 dans une église de Liège. Eustache Heuskin décède à Liège le 5 janvier 1862. Henri Jacques épouse Catherine Viar. Ils ont un enfant baptisé dans la paroisse de Chênée : 1- Henri le 21 avril 1673 ; P : Hubert Franck. M : Marguerite Demolin. André Jésus, fils de Mathieu Jean Jésus, paroissien de Fléron, épouse le 21 avril 1637 dans l’église de Fléron, Isabeau Gaspard, fille Gaspard, de Bellaire, paroissienne de Jupille, en présence des 2 témoins requis : Mathieu le Rouffin et Jean Deborre. Georis Jonas et Jeanne Balthoset ont un fils baptisé à Chênée : 1- Georis le 20 octobre 1655. Collet Gordinne, de Wandre, épouse le 13 janvier 1632, dans l’église de Fléron, Marguerite, de Keeux, fille de feu Jean, de Keeux, de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Mathieu Brocart, marlier, et Jourdan Brocard. Henri Jean, fils de Gilles Jean, des Troischênes, épouse Bertheline Colin, fille de Jean Colin, de Hoteux, le 20 juillet 1634, dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Hubert Pierre Massart, de Fléron et Mathieu Brocart, marlier. Pierre Laget et Marie Etienne ont un enfant baptisé à Fléron : 1- Henri le 19 janvier 1705 ; P : Bauduin Louis Laget. M : Marie Collinet. Jaspar l’Allemand, de Lierneux, épouse Marie Adam, de Chênée, le 26 avril 1648 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Michel Simonis prêtre, qui bénit le mariage, et Henri Leclercq. (Fl. décembre 2001 p.72 IC). Marie Lambinon épouse Jean François Dechamps le 12 juillet 1734 dans l’église de Fléron. Marie Lambinon épouse Olivier Bertholet le 18 novembre 1738 dans l’église de Fléron. Lambert Lambinon épouse Marie Neuville le 29 octobre 1739 dans l’église de Fléron. Lambert Lambinon épouse Anne Depré le 27 janvier 1744 dans l’église de Fléron. Anne Depré décède, veuve, dans la paroisse de Fléron le 10 septembre 1765. Louis Lambinon épouse Marie Bastin le 23 août 1759 dans l’église de Fléron.
23 Marie Bastin décède, 2 fois veuve, aux Troischênes le 31 mars 1776. Noël Lambinon épouse Pétronille Houge le 7 mars 1761 dans l’église de Fléron. (Fl mars 2006 p.69VB) Marie Joseph Lambinon, paroissienne de Fléron, épouse François Herman (ou Hermesse?), paroissien de Mélen, le 10 juin 1764 dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Louis Joseph et Anne Lambinon. Anne Françoise Lambinon, paroissienne de Fléron, épouse Gilles Joseph Foccroulle, paroissien de Sougné, le 27 novembre 1779 dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Guillaume Noirfalise et Thérèse Lambinon. Hubert Joseph Lambinon épouse Marie Agnès Seret le 12 avril 1790 dans l’église de Fléron. Catherine Lemoine a une fille baptisée à Chênée. 1- Marie Catherine le 20 février 1772 : P : Mathieu Ruiters. M : Catherine. Renson Lambinon et Agnès Truillet (Fl septembre 1996 p.37 I-6) ont 5 enfants dont : 1- Agnès Lambinon qui épouse le 1er juillet 1691 Jaspar Pasteger, fils de Lambert Pasteger, paroissien de Chênée, en présence de Hubert fils de Barthélemy Croctay, Marie fille de feu Renson Lambinon et Anne fille de Gilles Ernotte ; 2- Marie Lambinon qui épouse Jean Leclercq; fils de Servais Leclercq, paroissien de Chênée (Fl décembre 2001 p.96 IVC) le 31 janvier 1692 à Fléron. Jacques Jean Louis Lambinon et Jeanne Brocart ont une fille baptisée à Fléron : 1- Elisabeth le 13 février 1693 ; P : Henri fils de Léonard Matoule. M : Elisabeth fille d’André Baiwir. Pierre Jacques Lambinon, dénoncé par la sage-femme, et Jeanne Hanquet, fille de Franck Collard Hanquet, ont une fille illégitime baptisée à Fléron : 1- Héluy le 4 juin 1696 ; P : Jean, fils de Gilles Pirotte Jacquemin. M : Marie fille de feu Franck Collard Hanquet. Lambert Lambinon (Fl mars 1993 p.87 VIIB) épouse Marie Jacques, fille de Toussaint Jacques (= Fassotte) le 25 novembre 1706 à Fléron, en présence de Lambert Balhan, François de Labye et Marguerite. Louis Lambinon et Barbe Fraipont ont un fils baptisé à Fléron : 1- Louis le 14 décembre 1742 ; P : Louis Lambinon. M : Catherine de la Haye. Lambinon Truillet, Lambinon-Brocart, Lambinon-Hanquet, Lambinon-Fraipont, LamoureuxLallemand, Joseph Lamoureux épouse Anne Marie Lallemand. Ils ont un fils : 1- Jean Lamoureux, qui est âgé de 31 ans et habite à Vaux-sous-Chèvremont quand il épouse Marie Thomas âgé d’environ 22 ans le 14 septembre 1808 dans l’église de Magnée. Ils ont un fils : 1- Jean Thomas Il épouse dans l’église de Fléron Anne Jeanne Lejear, qui décédera veuve Job Legros (Fl. septembre 2002 p.97) épouse dans l’église de Forêt le 5 avril 1712 Catherine Delbrouck Ils ont 2 enfants baptisés dans la paroisse de Soumagne : 1- Isabelle Legros le 31 janvier 1718. 2- Simon Legros le 20 mai 1719. Il épouse Marguerite Magnée le 31 mai 1736 dans l’église de Chênée.
24 (Fl. mars 1987 p.91) Laurent Heuskin épouse Elisabeth Lemaire. Ils ont une fille : 1- Jeanne Heuskin épouse Martin Nizet en 1700. Ils ont une fille : 1- Ida Nizet. Elle épouse Martin Nizet, en présence d’Henri Heuskin, qui a épousé Dieudonnée Wilkin 14 novembre 1694 dans la paroisse d’Olne (Fl. septembre 1999 p.75) Catherine Lemoine a une fille illégitime baptisée à Heusay : 1- Marie Catherine ke 23 septembre 1774 ; P : Mathieu Ruiters. M : Reine Delsemme. Jean Piron Lemoine épouse Marie Vincent, fille Pierre Vincent, le 4 octobre 1652 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Henri Leclercq et son fils Mathieu. Marie Lemoine épouse Bertrand Belleflamme le 28 juillet 1738 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Pierre Riguelle, Marie Joseph Lemoine. Marie Joseph Lemoine, épouse Jean Gilon le 18 juillet 1740 dans l’église de Chênée , en présence des 2 témoins requis : Jean Lemoine et Anne Gisbrand. Marie Lemoine épouse Paul Lesuisse le 7 novembre 1751 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Lambert Franckson et Françoise Lemoine. Marie Lemoine, épouse de Paul Lesuisse, décède le 31 août 1764 dans la paroisse de Chênée. Ernest Lemoine reçoit le 6 février 1752 attestation de son curé de Chênée pour épouser Anne Marie Lovinfosse dans l’église de Soumagne. Dieudonnée Lemoine épouse Urbain Renson le 10 juin 1764 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Jean Renson et Catherine Lemoine. Françoise Lemoine épouse Barnabé Ernotte le 15 novembre 1767 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Pierre Ernotte et Marguerite Lesuisse. Anne Lemoine, baptisée dans la paroisse de Chênée, épouse Joseph Defourny, de SaintRemacle au Pont, le 29 septembre 1771 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Etienne Defourny et Marie Joseph Lemoine. Anne Lemoine, veuve de Toussaint Delfosse, baptisée dans la paroisse de Chênée, épouse dans l’église de Chênée Charles Leloup, de Saint-Remacle au Pont, en présence des 2 témoins requis : Jean Louis Lemoine et Anne Delsemme. Catherine Lemoine baptisée dans la paroisse de Chênée, épouse Pascal Degueldre, baptisé à Saint-Remacle au Pont, en présence des 2 témoins requis : Jean Gilon, et Marie Anne Degueldre. Marguerite Lemoine épouse Michel Delsemme, baptisé à Chênée, le 11 septembre 1792 dans l’église de Chênée, en présence des 2 témoins requis : Melchior Delsemme, Jeanne Pirotte, après avoir obtenu la dispense de l’empêchement du 2ème degré de consanguinité. Pierre Lemoine, paroissien de Chênée, épouse Catherine Rassenfosse, paroissienne de Fléron, le 24 janvier 1740 dans l’église de Fléron ; t. Renier Lemoine, Thomas Defays, Marguerite Rassenfosse. Marie Joseph Lemoine épouse Jacques Collard le 23 avril 1759 dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Jean Chèvremont, Jeanne Collard Tous deux sont paroissiens de Fléron.
25 Jeanne Lemoine épouse Silvestre Franck le 12 avril 1768 dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Barbe et Marie Matoule. Tous deux sont paroissiens de Fléron. Jeanne Lemoine, épouse de Silvestre Franck, décède à La Neuville. Elisabeth Lemoine épouse Pierre Dengis le 19 juillet 1778 dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : François Dengis et Catherine Lemoine. Tous deux sont paroissiens de Fléron. Elisabeth Lemoine, épouse de Pierre Dengis, décède le 7 mars 1792 à Heusay. Jeanne Lemoine, paroissienne de Fléron, épouse Jean Delsemme, paroissien de Chênée, le 15 février 1779 dans l’église de Fléron, en présence des 2 témoins requis : Chares et Anne Marie Lemoine. Catherine Lemoine épouse Hubert Dethier le 1er février 1778 dans la chapelle de Heusay. Joséphine Lemoine épouse Nicolas Renson le 29 novembre 1784 dans la chapelle de Heusay. Reine Lemoine épouse François Bertholet le 8 février 1786 dans la chapelle de Heusay. Marguerite Lemoine épouse Michel Delsemme le 11 septembre 1792 dans la chapelle de Heusay. Henri Leclercq, fils de Mathieu Brocart et Marie ont un fils baptisé à Fléron : 1- François le 8 juillet 1640 ; P. Mathieu Brocart. M : Pétronille fille de Mathieu Piron. x x x IA- Massin le Serwier (Fl septembre 1992 p.88) épouse vers 1525 Anne. Ils ont 7 enfants cités le 28 novembre 1555. 1 - Maroie. Elle suit IIA. 2- une fille épouse Pirot, de Rechain, avant le 28 novembre 1555. 3- Anne. 4- Johan. 5- une fille épouse Mathieu, de Rechain, avant le 28 novembre 1555. 6- Juwette 7- Massin IIA- Pirot Finhomme, de Rogister, épouse Maroie le Serwier, fille de Massin le Serwier et d’Anne (I-1). Ils ont 6 enfants : 1- Renard. Il suit IIIA. 2- Massin cité le 9 juillet 1575. 3- Jean. Il suit IIIB. 4- Gilette. Elle suit IIIC. 5- Henri cité le 26 février 1545. 6- Jouette citée le 18 octobre 1682. IIIA- Renard Pirot Finhomme épouse Angèle Ils ont 2 enfants : 1- Mentelette, citée le 4 novembre 1694. 2- une fille épouse avant le 17 juin 1609 Gueur, de Baelen. IIIB- Jean Pirot Finhomme épouse avant le 27 mars 1593 une fille de Jacquemin Welt, fils de Jacquemin Welt, de Hauzeur, et de Jehenne Bertholet, fille de Jean Bertholet. IIIC- Gilette Pirot Finhomme épouse avant le 19 septembre 1585 Thomas Simon le Rousseau. x x x
26 IA- Collas Jean Martin, de Grand-Rechain, épouse une personne non nommée. Ils ont 5 enfants 1- Lambert le Serwier. Il suit IIA. 2- Anne citée le 21 juillet 1601. 3- Ursule. Elle épouse Winand, del waide, fils de Mathieu, del waide, et de Clémence. Winand, del waide, échevin de la cour de justice de la franchise de Herve ‘a pris son âme en la céleste Jérusalem et en sa gloire éternelle’ (= décède) le 26 septembre 1600, vers 22 heures. 4- Johan Collas, de Grand-Rechain, cité le 28 novembre 1600. 5- Martin, cité le 3 février 1569. IIA- Lambert le Serwier (IA-1) épouse Marie, de Trooz, fille d’Henri, de Trooz et d’Anne. Ils ont 7 enfants : 1- Henri. Il suit IIIA. 2- Lambert cité le 7 novembre 1613. 3- Anne. Elle suit IIIB. 4- Marie. Elle suit IIIC. 5- Jeanne. Elle suit IIID. 6- Ursule. Elle suit IIIE. 7- Pierre. Il suit IIIF. IIIA- Henri Lambert le Serwier (IIA-1) épouse Marguerite Desoublai, fille de Closet dessous Leycts et d’Ailid Pirot, fille de Gérard Pirot. Ils ont au moins 5 enfants : 1- Henri le jeune Henri Lambert le Serwier. Il suit IVA. 2- Jean Henri Lambert le Serwier. Il suit IVD. 3- Ailid Henri Lambert le Serwier épouse le 2 avril 1641 dans l’église de Herve Jean Guyay le jeune, fils de Jean Guyay Fraikin et d’Ailid Delhaye, fille de Frambach Delhaye. 4- Marie Henri Lambert le Serwier épouse dans l’église de Herve Erkin Piet, fils d‘Henri Piet bourgeois de Dalhem. Ils ont un fils : 1- Henri cité le 1636. Marguerite Desoublai, veuve d’Henri Lambert le Serwier décède le 3 janvier 1657 dans la paroisse de Herve. IIIB- Anne Lambert le Serwier (IIA3) épouse Cornet le Gouverneur, fils d’Antoine Wuillaume le Gouverneur et de Gertrude. Ils ont 4 enfants : 1- Marie. Elle suit IVE. 2- Jehenne cité le 7 novembre 1613. 3- Gertrude. Elle suit IVF. 4- Antoine. Il suit IIIG. Anne le Serwier, veuve de Cornet le Gouverneur décède le 17 février 1642 dans la paroisse de Herve. IIIC- Marie Lambert le Serwier (IIA-4) épouse Jean, de Battice fils de Mathieu, de Battice. Ils ont 2 filles : 1- Marie citée le 27 novembre 1625. 2- et une fille qui épouse Cornélis Windekens, aux environs du 38 juin 1626. IIIC- Jeanne Lambert le Serwier (IIA-5) épouse Winand, de Ghienck, fils de Willem, de Ghienck Ils ont 2 enfants : 1- Willem qui suit IVH. 2- une fille qui épouse Denis André le jeune, avant le 11 mai 1630. IIID- Jean Henri Lambert le Serwier (IIIA-2) épouse vers 1610 Anne. Ils ont au moins 3 enfants : 1- Jean. Il suit IVR. 2- Catherine. Elle suit IVS. 3- Ursule. Elle suit IVT.
27 IIIE- Ursule Lambert le Serwier (IIA-6) épouse Englebert Jacquemin, fils de Jacquemin Englebert et de Marguerite Cousin, fille de Lambert Cousin. Ils ont 6 enfants dont au moins 2 sont baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jacquemin. Il suit IVM. 2- Englebert. Il suit IVN. 3- Henri. Il suit IVP. 4- Marie. Il suit IVQ. 5- Jean le 2 février 1621. 6- Lambert le 10 octobre 1623. Ursule le Serwier, veuve d’Englebert Jacquemin décède le 22 mars 1658 dans la paroisse de Herve. IIIF- Pierre Lambert le Serwier (IIA-7) épouse le 25 novembre 1609 Reine Blanjean, dit Piot, dans l’église de Herve. IVA- Henri le jeune Henri Lambert le Serwier (IIIA-1) épouse le 12 février 1641 dans l’église de Herve Marie Goblet, baptisée à Herve le 19 juillet 1622, fille de Jean Arot Goblet et de Jeanne le Coutelier. Ils ont 4 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marguerite le 14 février 1643. 2- Jeanne le 22 septembre 1646. Elle suit VB. 3- Henri le 29 juillet 1646. 4- Marie le 21 mai 1649. IVB- Jean Henri Lambert le Serwier (IIIA-2) épouse le 6 novembre 1640 dans l’église de Herve Catherine Jordan, fille de Michel Jean Michel Jordan et d’Isabeau Xhlenchar. Ils ont 5 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Isabeau le 26 mai 1643. 2- Barbe, jumelle, le 3 décembre 1645. 3- Marguerite, jumelle, le 3 décembre 1645. 4- Henri le 13 décembre 1646. 5- Michel le 14 février 1650. IVB- Jean Henri Lambert le Serwier (IIIA-2), veuf, épouse le 2 juin 1656 dans l’église de Herve Ils ont 3 filles, baptisées dans la paroisse de Herve : 6- Jeanne Françoise le 15 mars 1657. 7- Marguerite Barbe le 16 novembre 1658. 8- Marie Madeleine le 16 février 1660. Marguerite Hannot épouse de Jean Henri le Serwier décède le 14 avril 1660 dans la paroisse de Herve IVC- Marguerite Henri Lambert le Serwier (IIIA-5) épouse le 11 octobre 1642 dans l’église de Herve Thomas Guyay, fils de Jean Guyay Fraikin et d’Ailid Delhaye, fille de Frambach Delhaye. Ils ont un fils, baptisé dans la paroisse de Herve : 1- Jean le 11 octobre 1642. Jean Thomas Guyay décède le 22 avril 1664 dans la paroisse de Herve et sa veuve Marguerite le Serwier le 3 avril 1683. IVD- Jean Henri Lambert le Serwier (IIIA-2), veuf, épouse le 28 octobre 1661 Barbe Creuhy, fille de Mathieu Creuhy et de Catherine le petit Ernould dans l’église de Herve Barbe Creuhy, veuve de Jean Henri le Serwier, dit l’Espérance, décède le 12 avril 1688 dans la paroisse de Herve IVM- Jacquemin Englebert (IIIE-1) épouse Anne Henrard, fille de Lambert Henrard et de Jehenne.
28 Ils ont 2 fils, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Bastin le 20 janvier 1638. 2- Englebert le 4 septembre 1640. IVN- Englebert, le jeune Englebert (IIIE-2) épouse Agis Beaujean, fille de Jacquet Beaujean et de Jehenne. Agis Beaujean, épouse d’Englebert décède le 15 décembre 1656 dans la paroisse de Herve. IVP- Henri Englebert (IIIE-3) épouse Marie, le Cuper, baptisée le 19 septembre 1624 dans la paroisse de Herve, fille de Jaspar, le Cuper, et de Jehenne Cornet, fille de Mathieu Cornet. Ils ont 10 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Englebert le 13 octobre 1642. 2- Gaspard le 11 février1644. Elle suit VM. 3- Ursule le 16 décembre 1646. Il suit VN 4- Englebert le 17 mars1649. 5- Englebert le 17 novembre 1650. 6- Henri le 11 janvier 1654. Il suit VP. 7- Englebert le 29 janvier 1657. Il suit VQ. 8- Jacquemin le 19 décembre 1659. Il suit VR9- Lambert le 21 janvier 1663. 10- Louis le 7 avril 1666. Il suit VS. IVQ- Marie Englebert (IIIE-4) épouse le 4 septembre 1644 à l’église de Herve Hubert Piet, baptisé le 4 février 1621 dans la paroisse de Herve, fils de Jean Collas Jean Piet et de Marie Henne, fille d’Hubert Henne. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jean le 25 août 1645. 2- Englebert le 19 janvier 1648. 3- Marie le 30 octobre 1650. 4- Ursule le 6 avril 1653. 5- Hubert le 29 septembre 1656. VM- Gaspard Englebert baptisé le 11 février1644 (IVP-2) épouse le 15 novembre 1668 dans l’église de Herve Gertrude Hoffroidmont, baptisée le 12 septembre 1643 dans la paroisse de Herve, fille de Jacquemin Henri Hoffroidmont et de Catherine le Masson, fille de Léonard le Masson. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie le 29 décembre 1668. 2- Jacquemin le 31 mars 1670. 3- Catherine le 5 juillet 1671. 4- Gertrude le 2 novembre 1673. 5- Léonard le 10 janvier 1676. Gertrude Hoffroidmont, épouse de Gaspard Englebert décède le 23 décembre 1683 dans la paroisse de Herve. VN- Ursule Englebert baptisée le 16 décembre 1646 (IVP-3) épouse le 3 mai 1678 dans l’église de Herve Jaspar Fraikin, Ils ont 2 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Elisabeth le 25 avril 1679. 2- Henri le 7 avril 1681. VP- Henri Englebert baptisé le 11 janvier 1654 (IVP-6) épouse Anne Widy le 12 février 1679 dans l’église de Herve. Ils ont 8 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Henri le 10 décembre 1679. 2- Marie Catherine le 6 janvier 1682. 3- Jean François le 30 août 1684.Il suit VIM.
29 4- Henri le 3 mars 1687. 5- Michel le 3 mars 1688. Il suit VIN. 6- Marie Anne le 1er janvier 1691. 7- Marguerite le 10 novembre 1693. 8- Henri François le 17 avril 1696. VQ- Englebert, le jeune Englebert baptisé le 29 janvier 1657 (IVP-7) épouse le 14 février 1684 dans l’église de Herve, Marguerite Jacob, fille de Pierre Jacob Collas Jean Piet et de Marie Mathy, fille de Mathy le jeune. Ils ont 4 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie Anne le 12 décembre 1684. 2- Pierre le 12 janvier 1686. Il suit VIP. 3- Henri le 21 mai1688. 4- Cornélis le 4 octobre 1690. Il suit VIQ. VQ- Englebert, le jeune Englebert (IVP-7) épouse le 13 mai 1692 dans l’église de Herve, Marguerite Fraikin, fille de Jean Fraikin. Ils ont une fille baptisée dans la paroisse de Herve : 5- Anne-Marie le 2 mars 1693. Marguerite Fraikin épouse d’Englebert décède le 5 mars 1693, 3 jours après son accouchement, dans la paroisse de Herve VQ- Englebert, le jeune Englebert (IVP-7) épouse le 10 octobre 1693 dans l’église de Herve, Gertrude Larbalette. VR- Jacquemin Englebert baptisé le 19 décembre 1659 (IVP-8) épouse le 19 juillet 1682 dans l’église de Herve, Jeanne Defays, dit Monseur, baptisée dans la paroisse de Herve le 29 juillet 1655, fille de Mathy Bartholomé le jeune, de Fays, et de Marguerite Pasqueau, fille de Wuillaume Pasqueau. Ils ont un fils baptisé dans la paroisse de Herve. 1- Henri le 8 août 1683. VS- Louis Englebert baptisé le 7 avril 1666 (IVP-10) épouse Marie Horion, baptisée à Charneux le 15 mai 1667, fille d’Everard Horion et de Barbe Leroy. Ils ont 9 enfants baptisés le 1er dans la paroisse de Charneux et les autres dans la paroisse de Herve. 1- Henri le 31octobre 1698. P : Léonard Jaspar ; M : Barbe Horion. 2- Everard le 17 décembre1700. Il suit VIR. 3 3- Louis le 16 juillet 1702. 4- Nicolas François le 15 avril 1704. Il suit VIS. 5- Marie Barbe le 9 octobre 1705. 6- Mathieu François le 25 février1706. 7- Jacques Englebert le 4 octobre1708. 8- Catherine Françoise, jumelle, le 5 juin 1710. 9- Marie Marguerite, jumelle, le 5 juin 1710. VIM- Jean François Englebert baptisé le 30 août 1684 (VP-3) épouse Catherine Cranshof. Ils ont 6 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Anne Marie le 21 décembre 1706. 2- Barbe Catherine le 30 septembre 1708. 3- Anne Marie le 2 décembre 1710. 4- Marie Catherine le 29 septembre 1713. 5- Henri Jean le 26 février 1716. 6- Elisabeth le 15 décembre 1721.
30 Catherine Cranshof, épouse de Jean Englebert décède le 221 janvier 1730 dans la paroisse de Herve. VIN- Michel Englebert baptisé le 3 mars 1688 (VP-5) épouse le 22 septembre 1709 dans l’église de Herve Barbe, de Fechereux, baptisée le 4 décembre 1685 dans la paroisse de Herve, fille de Barthélemy Simon, de Fechereux, et d’Elisabeth Arpot. Ils ont 9 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Hendrick Joseph le 1er novembre 1709. 2- Barthélemy Joseph le 19 juillet 1711. 3- Nicolas François le 23 août 1713. 4- Anne Marie le 1er octobre 1715. 5- Pierre François le 28 juin 1717. 6- Elisabeth le 19 juin 1718. 7- Michel Joseph le 20 novembre 1720. 8- Jacques le 14 février 1724. 9- Jean François le 10 mai 1726. VIP- Pierre Englebert baptisé le 12 janvier 1686 (VQ-2) épouse le 1er février 1711 dans l’église de Herve, Jeanne Françoise Halleux, baptisée dans la paroisse de Herve, le 11 janvier 1679, fille de Jacques, de Halleux, et de Marie, des Vignes, fille de Collard, des Vignes. Ils ont 4 enfants : 1- Englebert le 28 août 1711. – 2- Nicolas François le 5 décembre 1712. 3- Marguerite Françoise le17 février 1716. 4- Marie Jeanne le 22 juillet 1718. VIQ- Cornélis Englebert baptisé le 4 octobre 1690 (VQ-4) épouse le 27 janvier 1717 dans l’église de Herve, Anne Barbe Delheusy, baptisée dans la paroisse de Herve, le 11 janvier 1694, fille de François Delheusy et de Thérèse Dechesne, fille de Thiry Dechesne. Ils ont 6 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Englebert François le 18 avril 1717. 2- Gertrude le 14 mai 1719. 3- Jean François le 29 janvier 1722. 4- Jaspar Joseph le 6 janvier 1725. 5- Cornélis François le3 mars 1728. 6- Marguerite Joseph le 11 mars 1729. VIR- Everard Englebert baptisé le 17 décembre1700 (VS-2) épouse Dieudonnée Fraikin le 27 janvier 1717 dans l’église de Herve, fille de Collas Jean Bastin Fraikin et de Suzanne Beaujean, dit Lehiss. Ils ont 4 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Louis le 29 juin1723. 2- Suzanne le 26 septembre 1725. 3- Louis Joseph le 19 février 1722. 4- Nicolas le 12 mars 1729. VIS- Nicolas François Englebert baptisé le 15 avril 1704 (VS-4) épouse Ida Borboux le 3 octobre 1735 dans l’église de Chaineux. Ils ont 3 enfants baptisés dans la paroisse de Chaineux, après 2 proclamations des bans et la dispense de la 3ème obtenue de l’Ordinaire, en présence des 2 témoins requis : Nicolas Englebert et Mathieu Borboux. Tous deux sont paroissiens de Chaineux. Ils ont 3 enfants baptisés dans l’église de Chaineux : 1- Louis Joseph le 22 juillet 1736. P : Evrard Englebert ; M : Marguerite Borboux. Il suit VIIA. 2- Anne Marie le 23 mars.1738. P : Denis Xhocka ; M : Jeanne Xhibit. Elle suit VIIB. 3 Marie Anne le 2 juin 1739. P : Nicolas François Englebert ; M : Marguerite Noël. Elle suit VIIC.
31 VIIA- Louis Joseph Englebert baptisé le 22 juillet 1736 (VIS-1) épouse Marie Catherine Deshayes, le 8 mai 1762 dans l’église de Chaineux en présence de 6 témoins dont 2 requis : Henri Englebert, Marie Joseph Thomsin, Jean François Deshayes, Anne-Marie Englebert, Mathieu Joseph Gillet et Barbe Hauregard. Ils ont 5 enfants baptisés dans l’église de Chaineux. 1- Marie Anne le 9 mars 1765. P : Jacques Lejeune ; M : Pétronille Derouau. 2- Ida le 17 avril.1767. P : Nicolas Deshayes ; M : Anne Marie Englebert. 3 Marie Catherine le 10 septembre1770. P : Henri Walthéry ; M : Thérèse Thomsin. 4- Marie Joseph le 7 décembre .1774. P : Jean François Deshayes ; M : Marie Anne Englebert. 5- Louis Joseph le 25 décembre 1778. P : Noël Waucomont ; M : Jeanne Elisabeth Maréchal. VIIB- Anne Marie Englebert baptisée le 23 mars.1738 (VIS-2) épouse Henri Walthéry, . Ils ont 7 enfants baptisés dans l’église de Chaineux : 1- Henri Joseph le 5 décembre 1769. P Nicolas Englebert ; M : Marie Thérèse Herman. 2- Marie Ida le 23 mars.1771. P : Louis Englebert ; M : Ida Laka. 3 Nicolas Joseph le 30 avril 1772. P : Henri Badon ; M : Thérèse Thomsin. 4- Thomas Joseph le 11 mars 1774. P : Nicolas Leclercq ; M : Marie Thérèse Lahaye. 5- Louis Joseph le 7 mars 1776. P : Jacques Lejeune ; M : Anne Elisabeth Lange. 6- Jacques Joseph le 16 janvier .1778. P : Jacques Joseph Soxhlet ; M : Catherine Joseph Michel. 7- Jean Henri Joseph le 16 août 1779. P : Henri Englebert, de Herve ; M : Anne-Marie Leloup, de Tapeu, Petit-Rechain. VIIC- Marie Anne Englebert baptisée le 2 juin 1739 (VIS-3) épouse Jacques Lejeune . Ils ont 7 enfants baptisés dans l’église de Chaineux : 1- Agnès Joseph le 28 mars 1765. P Nicolas Englebert ; M : Marie Anne Maigret. 2- Nicolas Joseph le 30 juillet.1767. P : Louis Englebert ; M : Marie Catherine Lahaye. 3 Marie Ida le24 janvier 1770. P : Henri Badon ; M : Jeanne Catherine Grosjean. 4-.Antoine Joseph le 23 avril 1771 P : Nicolas Leclercq ; M : Jeanne Catherine Grosjean. 5- Marie Ida le 12 mars 1774. P : Jacques Lejeune ; M : Marie Anne Maigret. 6- Jacques Nicolas le 8 janvier 1777. P : Jacques Joseph Soxhlet ; M : Anne-Marie Englebert. 7- Henri le 9 novembre 1779. P, sous condition, par la sage-femme Anne Françoise Bourguignon. P : Henri Englebert, de Herve ; M : Marie Catherine Toussaint, de Petit-Rechain. x IVE- Marie Cornet le Gouverneur (IIIB-1) épouse le 23 novembre 1625 dans l’église de Herve Wuilleaume Fraikin, fils de Jean Jacquemin Fraikin. Ils ont 3 enfants dont 2 au moins sont baptisés dans la paroisse de Herve : 1- une fille épouse avant le 25 mai 1666 Hubert Mathieu, fils de Jean Mathieu. 2- Jacques le 25 juillet 1640. 3-Cornet le 14 janvier 1646. IVF- Gertrude Cornet le Gouverneur (IIIB-3) épouse le 6 octobre 1614 dans l’église de Herve Henri Lehars, fils d’Henri Lehars et de Jeanne, de Bovegné, fille de Pierre de Bovegné. Ils ont 6 enfants dont 4 au moins sont baptisés dans la paroisse de Herve 1-Jacques ; 2-Cornet, cités le 23 décembre 1643. 3-Henri le 3 novembre 1622. 4-Anne le 28 avril 1625. Elle suit VA . 5-Henri le 11 mars 1626. 6-Gertrude le 21 août 1631. IVG- Antoine Cornet le Gouverneur (IIIB-4) épouse Gertrude Ernotte, de l’Ecole, fille de Ernotte Léonard Ernotte et de Catherine Monseur, fille d’Henri Monseur. Ils ont 5 enfants dont 4 au moins sont baptisés dans la paroisse de Herve :
32 1-Antoine. Il suit VC. 2- Cornet Gofneux le 28 avril 1634. Il suit VD. 3- Catherine Trompir le 1er septembre 1635. Elle suit VE. 4- Anne Trompir le 15 février 1639. Elle suit VF. 5- Gertrude le 17 septembre 1642. VA- Anne Henri Lehars (IVF-4) épouse Joseph Georis. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie le 11 juillet 1649. Elle suit VIC. 2- Henri le 16 juin 1652. 3- Gertrude le 3 mai1655. 4- Anne le 20 janvier 1659. 5- Laurette le 25 janvier 1661. Anne Lehars, dit Nason, épouse de Joseph Georis, décède le 17 septembre 1692 dans la paroisse de Herve. VIA- Anne Georis (VA-1) épouse le 15 septembre 1673 dans l’église de Herve Bauduin Collette. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve. 1- Anne-Marie le 17 novembre 1678 Elle suit VIA. 2- Marie Joseph le 19 mars 1683. Elle suit VIB. 3- Françoise le 10 février 1686. 4- Georges le 13 octobre 1689. 5- Gertrude le 21 mai 1694. Marie Georis, décède le 20 avril 1624 et son mari Bauduin Collette le 14 septembre 1729 VIB- Marie Joseph Collette baptisée le 19 mars 1683 (VA-2) épouse le 15 septembre 1673 dans l’église de Herve Martin Bissot. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve. 1- Bauduin Joseph le 29 décembre 1715. 2- Pétronille Françoise le 13 février 1718. 3- Marie Anne le 9 juillet 1719. 4- Martin François le 18 janvier 1722. 5- Catherine le 14 juillet 1724. .VID- Anne-Marie Collette baptisée le 17 novembre 1678 (VA-1) épouse le 10 octobre 1706 Nicolas Dethier dans l’église de Herve. Ils ont 6 enfants baptisés dans la paroisse de Herve 1- Jacques le 17 juillet 1707. 2- Jean Nicolas le 19 mars 1711. 3- Marie Catherine le 5 mars 1713. 4- Marguerite le 8 septembre 1714. 5- Marie Joseph le 14 août 1715. 6- Jacques le 11 décembre 1717. Anne-Marie Collette, épouse de Nicolas Dethier, décède le 7 août 17241624 et son mari Bauduin Collette le 14 septembre 1729. . VB-Jeanne Henri Lambert le Serwier baptisée le 22 septembre 1646. (IVA-2) épouse Cornet Jacques Henri Thomas le 12 avril 1674 dans l’église de Herve. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jacques le 5 janvier 1676. 2- Henri le 21 juin 1677. 3- Corneille le 29 avril 1679. 4- Marie le 1er janvier 1681. 5- Corneille le 1er juin 1683.
33 Jeanne Henri Lambert Serwier épouse de Cornet Jacques Henri Thomas, décède le 7 juillet 1722 dans la paroisse de Herve. xxx VC- Antoine Cornet le Gouverneur (IVG-1) épouse Marie Noppin, fille de Noël Nautet et de Marie Piet, fille de Mathias Piet. Ils ont 3 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Gertrude le 21 mai 1676. 2- Marie le 7 mai 1677. 3- Antoine le 14 mai 1679. VD- Cornet Antoine Gofneux baptisé le 28 avril 1634 (IVG-2) épouse le 22 janvier 1660 dans l’église de Herve Marie Fosselette, baptisée à Charneux le 15 janvier 1638, fille de Gillet, delle Fosselette, et de Marie le grand Gérard, fille de Jean le grand Gérard. Ils ont 2 enfants filles baptisées dans la paroisse de Herve : 1- Gertrude le 4 janvier1661. Elle suit VIG. 2- Marie le 7 décembre 1662. Antoine Gouverneur, dit trompière, décède le 24 juin 1663 dans la paroisse de Herve. VE- Catherine Gouverneur baptisée le 1er septembre 1635 (IVG-3) épouse le 2 février 1658 dans l’église de Herve, Jacques Desouroux, baptisé le 16 mars 1631 dans la paroisse de Herve, fils de Jacques Pirson, de Souroux, et d’Isabeau le Rousseau. Ils ont 11 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jacques le 31 octobre 1658.Il suit VIY. 2- Antoine le 5 février 1660. 3- Pierre le 16 février 1662. Il suit VIZ. 4- 4- Mathias, le 9 novembre 1663. 5- Cornélis, le 9 octobre 1665. 6- Thomas le 8 octobre 1667. 7- Louis le 31 décembre 1668. 8- Elisabeth le 23février 1670. 9- Arnold Lambert le 1er octobre 1671. 10- Gertrude le 11 août 1673. 11- Dieudonnée le5 octobre 1674. Catherine Gouverneur, épouse de Jacques Desouroux, dit Fino, décède le 12 décembre 1675 dans la paroisse de Herve. . VF- Anne Gouverneur baptisé le 15 février 1639. (IVG-4) épouse Pierre Jacques Desouroux le 1er juillet 1664 dans l’église de Herve Pierre Jacques Desouroux, baptisé à Herve le 15 janvier 1627, fils de Jacques Piron, de Souroux, et d’Isabeau le Rousseau Ils ont 8 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jacques le 15 août 1664.Il suit VIT 2- 2- Gertrude le 1er décembre 1666. Il suit VIU. 3- 3- Elisabeth le 13 avril 1669. 4- Anne-Marie le 28 juin 1671. 5- Anne le 31 août 1672. 6- Antoine le 23 décembre 1674. 7- Pierre le 8 avril 1677. 8- Anne Marie le 13 novembre 1678. Anne Gouverneur, épouse de Pierre Desouroux, décède le 16 mai 1698 dans la paroisse de Herve. VIG- Gertrude Gouverneur, baptisée le 22 janvier 1660 (VD-1) épouse le 24 novembre 1682, dans l’église de Clermont-sur-Berwinne Mathieu, de la Vignette, en présence de l’archiprêtre Birens, des 2 témoins requis : Jean Larondelle et Jean Grandjean, et d’autres ; Ils ont 4 enfants baptisés dans la paroisse de Clermont-sur-Berwinne : 1- Henri François le 19 octobre 1683. P : Nicolas Schoriauce, échevin, M : Barbe, del fosselette. 2- Corneille le 8 novembre 1687. P : François Gros ; M : Jeanne Campinado.
34 3- Mathieu le 14 septembre 1689. P : Jean Léonard Bronistier M : Catherine, fille de Pieter Gillis. 4- Anne-Marie le 15 janvier 1690. P : Pascal Lova le jeune M : Marie Catherine Mursotte. VIG- Gertrude Gouverneur, veuve, épouse Nicolas Kairis le 1er juin 1691 dans l’église des récollets de Bolland, en présence du récollet Jacques Aubri, mandaté par le curé de Clermont-sur-Berwinne pour bénir le mariage et des 2 témoins requis Nicolas Théodore Kairis et Gertrude Gouverneur dite Trompière. Tous deux sont paroissiens de Clermont-sur-Berwinne. VIT- Jacques Pierre Desouroux baptisé le 15 août 1664 (VF-1) épouse le 6 février 1692 dans l’église de Herve, Elisabeth Polis, baptisée à Herve le 19 décembre 1670, fille de Servais Jacob Polis le Kane et de Marie Maigret. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve 1- Pierre François le 8 novembre1692. 2- 2- Marie Joseph le 18 février 1695. 3- Servais Joseph, le 20 juin 1697, chanoine de Thorn, reçoit son patrimoine presbytéral le 7 novembre 1720. 4- Anne-Marie le 9 janvier 1700 5- Jacques le 2 mars 1702. Anne Gouverneur, épouse de Pierre Desouroux, décède le 17 décembre 1703 dans la paroisse de Herve. VIU- Gertrude Pierre Desouroux baptisée le 1er décembre 1666 (VF-2) épouse le 4 mai 1688 dans l’église de Herve, Pierre Jardon, baptisé le 30 juin 1663 dans la paroisse de Herve, fils de Pasqueau Henri Jardon et d’Ailid Massar, fille de Jacques Massar. Ils ont 9 enfants baptisés dans la paroisse de Herve 1- Pasqueau le 9 avril 1689. 2- Anne-Marie le 26 juillet 1691. 3- Pierre François le 20 octobre 1693. 4- Elisabeth le 21 octobre 1695. 5- Pauquay le 13 mai 1698. 6- Jacques le 11 mai 1701. 7- Anne Catherine le 16 juillet 1702. 8- Marie Isabelle le 19 novembre 1704. 9- Thérèse le 21 avril 1707. Anne Gouverneur, épouse de Pierre Desouroux, décède le 16 mai 1698 dans la paroisse de Herve. VIY- Jacques Desouroux, baptisé le 31 octobre 1658 (VE-1) épouse le 4 septembre 1679 dans l’église de Herve, Anne Devaux, baptisée le 10 mars 1664 dans la paroisse de Herve, fille de Jamin, de Vaux, fils de Collas, de Vaux et d’Anne Fluchard, fille d’Ernould Fluchard. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jacques le 30 avril 1680. 2- Catherine le 18 août 1683. 3- Jacques le 23 janvier 1685. 4- Nicolas le 13 février 1687. 5- Catherine le 29 septembre 1689. VIZ- Pierre Desouroux, baptisé le 16 février 1662 (VE-3) épouse le 21 janvier 1688 dans l’église de Herve, Marie Devaux, baptisée le 13 février 1664 dans la paroisse de Herve, fille de Jamin, de Vaux, fils de Collas, de Vaux et d’Anne Fluchard, fille d’Ernould Fluchard. Ils ont 8 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Catherine le 23 janvier 1689. 2- Jacques le 24 mai 1690.Il suit VIID. 3- Pierre le 8 mai 1692. 4- Anne-Marie le 23 mars 1694. 5- Marie-Thérèse le 9 mars 1696. 6- Elisabeth Joseph le 18 mars 1698. 7- Pierre François le 1er décembre 1700.
35 8- Marie-Thérèse le 12 juin 1702. Marie Devaux, veuve de Pierre Desouroux, décède le 9 janvier 1733 dans la paroisse de Herve. VIID- Jacques Desouroux, baptisé le 24 mai 1690 (VIZ-2) épouse le 19 novembre 1724 dans l’église de Herve, Marie, de Colomb, Ils ont 3 fils baptisés dans la paroisse de Herve 1- Pierre François le 17 octobre 1725 2- Jean baptiste le 12décembre 1728 3- Jacques Ignace Joseph le 19 décembre 1730. X IVH- Willem Winand, de Ghienck, (IIID-1) épouse une personne non nommée Ils ont 8 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie le 29 mars 1620. 2- Pierre le 19 décembre 1621. Il suit VG. 3- Winand le 15 mai 1624 4- Willem le 21 décembre 1626. Il suit VH 5- Ailid le 2 mai 1629. 6- Lambert le 6 juillet 1631. Il suit VK. 7- Anne le 10 octobre 1633 8- Marie le 27 janvier 1636. VG- Pierre Winand, baptisé le 19 décembre 1621 (IVH-2) épouse Françoise Jean Gilis. Ils ont 6 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Elisabeth le 25 décembre 1647 2- Louise le 27 août 1650. Elle suit VIH. 3- Marie le 4 septembre 1653. 4- Gertrude le 9 janvier 1656. Elle suit VIK. 5- Denis le 10 octobre 1658. 6- 6- Willem le 15 mai 1611. Françoise Jean Gilis décède le 30 novembre 1697 dans la paroisse de Herve et son mari, Willem Winand le 25 mai 1702. VH- Willem Winand, le 21 décembre 1626 (IVH-4) épouse Marie Rahier, fille de Bastin Rahier. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Bastin le 20 janvier 1639. 2- Gertrude le 1er novembre 1640. 3- Catherine le 10 mai 1644 4- Willem le 6 janvier 1647. 5- Willem le 11 décembre 1650. VK- Lambert Winand, le 6 juillet 1631 (IVH-6) épouse le 5 février 1653 dans l’église de Herve, Jeanne Jacob, dit Lefils, fille de Jean Jacob, dit Lefils, et d’une fille de Mathieu, de Gurné, fille de Jacques, de Gurné. Ils ont 8 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Elisabeth le 29 mars 1654. 2- Marie le 19 décembre 1656. 3- Gertrude le 15 mai 1657 4- 4- Jean le 21 décembre 1659. Il suit VIL 5- Willem le 2 mai 1660. 6- Jeanne le 6 juillet 1663. 7- Anne le 10 octobre 1666. 8- Jehenne le 27 janvier 1670.
36 VIH- Louise Winand, baptisée le 27 août 1650 (VG-2) épouse Jacques Winand Lambert Dresse le 10 février 1683 dans l’église de Herve. Ils ont 5 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jacques le 7 décembre 1620. - 2- Pierre le 30 août 1621. 3- Marie Françoise le 8 décembre 1624 4- Elisabeth le 26 février 1626. 5- Thomas le 17 septembre 1629. Louise Winand décède le 15 janvier 1701 dans la paroisse de Herve et son mari, Jacques Dresse le 19 décembre 1722. VIK- Gertrude Winand, baptisée le 27 août 1650 (VG-4) épouse le 10 octobre 1688 Jean Mathieu Rahier le Bœuf dans l’église de Herve. Ils ont 6 enfants baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Mathieu le 7 octobre 1689 2- Pierre le 16 février 1692. 3- Marie le 14 mars 1694 4- Jean, jumeau, le 7 septembre 1696. 5- Pierre François, jumeau, le 7 septembre 1696 6- Jean le 21 avril 1700. VIL- Jean Lambert Winand, baptisé le 21 décembre 1659 (VK-4) épouse le 4 février 1691 dans l’église de Herve Marie le Coutelier, baptisée à Herve le 1er novembre 1657, fille de Gilles Henri le Coutelier et de Damide, de Saive. Ils ont une fille baptisée dans la paroisse de Herve : 1- Jeanne le 27 octobre 1691. Le 30 mars 1693, Marie le Coutelier, veuve de Jean Lambert Winand, dit postainy, épouse dans l’église de Herve Michel Polinar, veuf, en présence des 2 témoins requis : Jean, le karry, et Marie Bourgay. X IA- Henri Lambert le Serwier épouse le 1er octobre 1643 à l’église de Charneux Marie le Charlier, fille d’Henri le Charlier, d’Asse et d’une fille de Lahaux, d’Asse. Ils ont 3 enfants, baptisés dans la paroisse de Charneux : 1- Catherine le 9 août 1646. P : Jacques, fils d’Henri Closset ; M : Oudelette, fille de Lambert le Serrurier. Elle suit IIA. 2- Oudelette le 7 décembre1648. P : Nicolas le Charlier ; M : Marie Lambert 3- Lambert le 19 juin1654. P : Jacques, fils de Jean Jacques Henrard ; M : Oudelette, fille de Jean le Charlier. Il suit IIB. IIB- Lambert le Serwier baptisé le 19 juin1654 (IA-3) épouse à l’église de Charneux Anne Dresse, fille de Dresse Grandjean et d’Anne, de la Croix. Ils ont 3 fils, baptisés dans la paroisse de Charneux : 1- Henri le 13 novembre 1682. P : Denis Leroy ; M : Anne, fille de Jean Mathieu le Prévôt. 2- Henri jumeau, le 11 février 1685. P Jean, fils d’Henri Wathieu ; M : Anne, fille d’Henri le Charlier. Il suit IIIA. 3- Dresse, jumeau, le 11 février 1685. P : Guillaume Legrand ; M : Barbe Charlier. Il suit IIIB. IIIA- Henri le Serwier baptisé le 11 février 1685 (IIB-2) épouse à l’église de Charneux Barbe Poumay. Ils ont 7enfants, baptisés dans la paroisse de Charneux : 1- Lambert Joseph le 28 juillet 1715. P : Dresse le Serrurier ; M : Marie Catherine Poumay. 2- Catherine le 29 août 1717. P : Jean Poumay ; M : Marie le Serrurier. 3- Henri Staiven le 8 décembre 1719. P : Etienne Poumay ; M : Marie Jeanne Joskin. 4- Anne-Marie le 30 mars 1724. P : Laurent François Poumay ; M : Elisabeth, de Chesne.
37 5- Nicolas Joseph le 6 décembre1725. P Henri ; M : Anne-Marie Poumay. 6- Etienne Joseph le 1er septembre 1728. P : Guillaume Henrard ; M : Marie Catherine Cerfontaine. 7- Jean Joseph le 15 novembre 1732. P : Jacques Poumay ; M : Elisabeth, de Chesne. IIIB- Dresse le Serwier baptisé le 11 février 1685 (IIB-3) épouse Marie Jeanne Joskin le 26 février 1718 à l’église de Julémont. Ils ont 3 enfants, baptisés dans la paroisse de Charneux : 1- Anne-Marie le 2 janvier 1719. P : Jean Joskin ; M : Marie Poumay. 2- Jean Lambert le 9 ars 1722. P : Henri le Serrurier ; M : Jeanne Joskin. 3- Lambert le 4 mars1725. P : Antoine Joskin ; M : Marie le Serrurier. x IA- David le Serwier épouse une personne non nommée. Ils ont un fils enfants, baptisé dans la paroisse de Herve : 1- David le 23 août 1627. x IA- Jean le Serwier épouse à l’église de Herve Marie Arnould. Ils ont 7 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie le 4 avril 1634. 2- Ernould le 19 avril 1636. Il suit IIA. 3- 3-Catherine le 30 janvier 1641. 4- Jean le 27 janvier 1644. 5- Henri le 31 janvier1647. Il suit IIB 6- Jean le 28 janvier 1650. 7- François le 5 octobre1653. Il suit IIC. IIA- Ernould Jean Mathieu le Serwier baptisé le 19 avril 1636 (IIA-2) épouse le 4 juillet 1665 dans l’église de Herve Hélène, de Fechereux. Ils ont 5 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1-Marie le 29 mars 1666.. 2-Héluy le 18 avril 1669. 3- Héluy le 10 mars 1671 4- Jean le 28 janvier 1624. 5- Marie le 7 mai 1678. IIB- Henri le Serwier, baptisé le 31 janvier1647 (IIA-5), épouse le 9 novembre 1679 dans l’église de Soumagne Oudelette Brochar, fille de Gaston Brochar. Ils ont 9 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jean François le 12 mars 1681. 2-Noël, (la veille de la fête de Noël) le 24 décembre 1683. 3-Augustin le 26 juin 1684. 4- Marie le 4 mars 1689... 5- Henri, jumeau, le 15 août 1690 6- Jean Jacques, jumeau, le 15 août 1690 7-Catherine le 20 décembre 1693.. 8-Marie Joseph le 6 janvier 1697 9- Georges le 2 juin 1701. IIC- François le Serwier, le baptisé 5 octobre1653 (IIA-7), épouse Jeanne Fagard. Ils ont un fils, baptisé dans la paroisse de Herve : 1- François le 17 octobre 1682.
38 IIC- François le Serwier (IIA-7) épouse le 9 octobre 1682 dans l’église de Herve Béatrice Thiry. Ils ont 3 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jean François le 23 février 1684. 2- Marie le 27 juillet 1699. 3- Jacques Théodore le 1er janvier 1692. x IA- Mathieu Jean le Serwier épouse le 11 octobre 1620 dans l’église de Herve Catherine Monseur, fille de Grégoire Monseur et de Jehenne Deboeur, fille d’Olivier Deboeur ; Ils ont 6 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jean le 23 mai 1621. 2- Grégoire le 15 juin 1622. Il suit IIA. 3- Mathieu le 26 mars 1624. 4- Marie le 25 mars 1626. 5- Catherine le 6 avril 1634. Elle suit IIB. 6- Jean le 6 décembre 1636. Il suit IIC. IIA- Grégoire Jean le Serwier, baptisé le 15 juin 1622 (IA-2), épouse le 11 octobre 1620 dans l’église de Herve Anne Moreau, baptiséele19 juillet 1621, fille de Henri Moreau, de Xhorè, et de Barbe Herman, fille d’Henri Herman. Ils ont une fille, baptisée dans la paroisse de Herve : 1- Catherine le 17 octobre 1682. Elle suit IIIA. Anne Moreau, veuve de Grégoire le Serwier, décède le 15 avril 1703 dans la paroisse de Herve. IIC- Jean le Serwier, baptisé le 6 décembre 1636 (IA-6), épouse le 11 octobre 1620 dans l’église de Herve Jehenne Noppin, baptisée le 12 juillet 1744 à Herve, fille de Noël Nautet et de Marie Piet, fille de Mathias Piet. Ils ont 5 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Mathias le 21 juin 1667. 2- Noël le 30 juin 1669. 3-Catherine le 30 juillet 1671. 4-Marie le 24 février 1675. 5-Jean Albert le 14 octobre 1682. x IIIA- Catherine le Serwier, baptisée le 17 octobre 1682 (IIA-1), épouse le 15 janvier 1667 dans l’église de Herve Guillaume Henroteau, fils de Thomas Henroteau. Ils ont 4 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1-Marie Isabelle le 26 novembre 1667. 2-Anne le 11 novembre 1669. 3-Thomas le 9 avril 1672. 4- Grégoire le 21 octobre 1674. Catherine le Serwier décède le 7 mai 1677. Son mari Guillaume Thomas Henroteau, le 28 mars 1678. x IA- Lambert le Serrurier épouse Marie Deliège, fille de Jean Deliège. Ils ont 5 enfants, baptisés dont 4 au moins sont baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Catherine. Elle suit IIA 2- Jean le 1er mai 1641 3- Marie le 5 juillet 1643. 4- Pierre le 22 juillet 1649. Il suit IIB. 5- Anne le 25 mars 1653.
39 IIA- Catherine le Serrurier (IA-1) épouse Thomas Delhez, baptisé à Herve le 29 mars 1632, fils de Pierre Thomas Delhez et de Marie Deliège, fille de Jean Deliège. Ils ont 4 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Pierre le 10 octobre 1661.. 2- Marie le 5 février 1663 3- Jeanne le 17 mars 1666. 4- Lambert le 23 février 1669. Catherine le Serrurier, veuve de Thomas Pierre Delhez, décède le 15 décembre 1669 dans la paroisse de Herve. IIB- Pierre le Serrurier, baptisé le 22 juillet 1649 (IA-4), épouse Jeanne, de Bore. Ils ont 4 enfants, baptisés les 3 premiers dans la paroisse de Herve et le 4ème dans la paroisse de Clermont-sur-Berwinne : 1- Anne-Marie le 5 juillet 1672. 2- Catherine le 11 octobre 1673. 3- 3-Marie-Jeanne le 13 février 1676. 4- Jean Lambert le 17 décembre 1677. P : Nicolas, de Bore ; M : Marie, épouse de Jean, de Bore. x IA- Jean le Serwier épouse le 24 août 1609 dans l’église de Herve Marie. x IIIB- Piron le Serwier épouse Marie. Ils ont 6 enfants, baptisés dans la paroisse de Clermont-sur-Berwinne : 1- Marie le 27 juin 1680. P : Michel, fils d’André Langlois ; M : Jeanne, fille de Jacques Remy. 2- Jacques le 11 novembre 1683. P : Pierre Winchen ; M : Jeanne, de Bor. 3- Pierre le 27 mars 1687. P : Jacques Kaischen ; M : Pétronille, fille de Jean, de Bor. 4- Jean le 11 juillet 1689. P : Jean, de Haye ; M : Pétronille, fille de Jean Jacques Harchant. 5- Jean Lambert le 1er novembre 1692. P : Jean, fils de Lambert; M : Catherine, fille de Jean Lemaire. 6- Jean Lambert le 7 juillet 1694. P : Martin, fils de Paquay Dresse ; M : Pétronille, épouse de Jacques Harchant. x IA- Jacques François Serwier épouse le 22 août 1716 dans l’église de Herve Marie Englebert. Ils ont 10 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- François le 20 mai 1717. 2- François le 4 avril 1720 3- Jean Jacques le 24 février 1722. 4- Nicolas François le 2 février 1723. 7- Anne-Marie le 24 juin 1724 8- Béatrice Joseph le 12 avril 1726. 9- Béatrice Joseph le 16 août 1727. 10- Toussaint le 16 février 1729. x IA- Mathias Jean Mathieu Serrurier épouse le 4 juin 1692 dans l’église de Herve Elisabeth Lacrosse. Ils ont 4 filles, baptisées dans la paroisse de Herve : 1- Jeanne le 5 juillet 1693. 2- Jeanne Marie le 23 mai 1695. 3- Marie Marguerite le 15 août 1699. 4- Elisabeth le 20 septembre 1703. x
40 IA- Jean le Serrurier épouse Marguerite Corneille. Ils ont 3 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Michel le 15 mars 1714. 2- Elisabeth Françoise le 4 août 1716. 3- Jean Olivier le 5 avril 1720. x IA- Jean Lambert le Serwier le jeune épouse Eve le gros Servais, fille de Pirot le gros Servais. Ils ont un fils : 1- Jean Lambert, cité le 26 juin 1664. Pirotte le gros Servais le jeune décède à Herve le 25 mai 1624 et sa veuve, Eve, le 17 août 1673. x IA- Jean Lambert le Serwier épouse le 17 juillet 1660 dans l’église de Herve Anne Larbalette, fille de Jean Thiry Larbalette et de Gertrude Defays. Ils ont 7 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie le 26 février 1662. 2- Jean le 23 mars 1664.. 3- Gertrude le 9 septembre 1667 4- Jehan le 23 février 1670. 5- Christophe le 28 février 1673. 6- Mathieu le 30 janvier 1677. 7- Pauquay le 17 septembre 1679. x IA- Jean le Serrurier épouse le 8 novembre 1706 dans l’église de Herve Gertrude Henne. Ils ont 11 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Jeanne-Marie le 19 août 1707. 2- Hubert Joseph le 28 février 1709. 3- Jean Albert le 25 janvier 1711. 4- Jeanne-Marie le 7 novembre 1712. 5- Catherine Françoise le 8 août 1714. 6- Alexis, jumeau, le 18 août 1716. 7- Gertrude, jumelle, le 18 août 1716. 8- Catherine Thérèse le 9 juin 1718. 9- Alexis le 2 février1720. 10- Jean François le 16 novembre 1721. 11- Dieudonnée Françoise Joseph le 25 août 1723. x IA- Nicolas Serrurier épouse le 20 juillet 1754 Marie Catherine Montenair dans l’église de Charneux, en présence des 2 témoins requis : Jean Joseph Serrurier et Anne-Marie Montenair. x IIA- Catherine le Serwier, baptisée le 9 août 1646 (IA-1) ; épouse à l’église de Charneux Denis Leroy, baptisé dans la paroisse de Charneux le 4 février 1633, fils de Léonard Mathy Leroy et d’une fille de Pasqueau, d’Asse. Ils ont 2 filles, baptisées dans la paroisse de Charneux : 1- Marie le 25 novembre 1682. P : Lambert, fils d’Henri le Serrurier : M : Oudelette, fille de Pauquay Leroy. 2- Marie le 1er février 1685. P : Adrian Léonard, d’Asse ; M : Barbe, fille de Nicolas Charlier. Elle suit IIIA.
41 IIIA- Marie Leroy baptisée le 1er février 1685 (IIA-1) ) épouse à l’église de Charneux Thiry, des Chesnes, fils de Piron, des Chesnes, et d’Elisabeth Mathias, fille de Pierre Mathias. Ils ont une fille, baptisée dans la paroisse de Charneux 1- Elisabeth le 19 décembre 1709. P : Pierre, des Chesnes ; M : Marie, fille de Lambert le Serrurier. IIB- Catherine Jean le Serwier, baptisée le 6 avril 1634 (IA-6), épouse le 24 mai 1655 dans l’église de Herve Léonard le Masson, baptisé dans la paroisse de Herve le 20 janvier 1633, fils de Wuillaume le Masson le jeune et d’une fille de Wuillaume le Gast. Ils ont 10 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marie le 12 juin 1656. 2- Catherine le 30 mai 1657 3- Marie le 27 juin 1659. 4- Mathias le 3 mai 1662. Il suit IIIA. 5- Elisabeth le 6 avril 1664. 6- Guillaume le 10 octobre 1665 7- Guillaume le 5 mai 1667. 8- Anne Marie le 2 juin 1669. 9- Léonard le 17 octobre1670. Il suit IIIB. 10- Jeanne Françoise le 8 juin1673. Elle suit IIIC. Catherine Serwier, épouse de Léonard le Masson, décède le 7 juillet 1698 dans la paroisse de Herve. IIIA- Mathias le Masson, baptisé le 3 mai 1662 (IIB-4) épouse le 2 mai 1690 dans l’église de Herve Laurette Loneux, baptisée le 17 octobre 1658 dans la paroisse de Herve, fille de Jean Jacques Cornet Loneux et de Laurette Hauregard, fille de Jacquemin Hauregard. Ils ont 1enfant, baptisé dans la paroisse de Herve : 1- Catherine Françoise le 22 mai 1692. Elle suit IVA. Elle épouse le 26 juin 1747 dans l’église de Herve Christian Looslever Jean Godefroid, de Tiege, baptisé à Herve le 13 mai 1686, fils d’Olivier, de Tiege, et de Marie Xhocka. IIIB- Léonard le Masson, échevin de la cour de justice de la franchise de Herve et bourgmestre de Herve, baptisé le 17 octobre1670 (IIB-9), épouse le 18 août dans l’église de Herve Marie Hack. Ils ont 7 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Catherine Joseph le 11 novembre 1701. 2- Jean Arnold le 29 avril 1703. 3- 3- Marie Elisabeth le 29 janvier1705. 4- Léonard François le 26 novembre 1706. 5- Guillaume Joseph le 17 janvier 1709 6- Léonard François le 7 juillet 1712.. 7- Jean Baptiste le 23 juin 1715 IIIC- Jeanne Françoise le Masson, baptisée le 8 juin 1673 (IIB-10), épouse le 6 mars 1696 dans l’église de Herve Hendrick Remy, baptisé dans la paroisse de Herve le 3 octobre 1671, fils de Toussaint Henri Remy et de Marguerite Pasquay, fille de Frédérick Pasquay. Ils ont 4 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve : 1- Marguerite Thérèse le 5 décembre 1696. 2- Catherine Joseph le 10 octobre 1698. 3- Marie-Jeanne le 15 août 1701. 4- Jeanne Marguerite le 24 février 1703. x IVA- Catherine Françoise le Masson, baptisée le 22 mai 1692 (IIIA-1), épouse le 26 juin 1747 dans l’église de Herve Jean Godefroid, de Tiege, baptisé à Herve le 13 mai 1686, fils d’Olivier, de Tiege, et de Marie Xhocka. Ils ont 9 enfants, baptisés dans la paroisse de Herve :
42 1- Marie Françoise le 19 septembre 1717. 2- Mathias Emmanuel Théophile le 4 mars 1719. 3- Laurence Elisabeth Joseph, de Tiege, le 30 août 1720. Elle épouse le 27 juin 1747 à l’église de Herve Christian Looslever. 4- Marie Catherine Jacobine le 23 octobre 1721. 5- Olivier Nicolas le 21 janvier 1723. 6- Marie Catherine Isabelle le 31août 1724. 7- Théodore François le 26 juin 1726.Il suit VA. 8- Marie Joseph le 27 février 1728. 9- Anne Joseph le 7 mai 1731. Jean Godefroid, de Tiege, notaire royal et procureur devant la cour de justice du ban de Herve décède le 2 janvier 1753, à Bouchmont. VA- Théodore François, de Tiege, baptisé le 26 juin 1726 (IVA-7) épouse Marie Thérèse Modiau. Ils ont 2 enfants, baptisés dans la paroisse de Soiron : 1- André François Théodore le 12 juillet 1767. 2-Jean Godefroid le 1er décembre 1770. Il décède le 14 décembre 1770 dans la paroisse de Soiron. Références : Archives de l’Etat à Liège. Registres paroissiaux. P. Guérin V- Contrats et dot de mariage Le 2 septembre 1602, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre Marie Henrot, fille de Mathieu Henrot, de Jupille, et Marguerite, et Henri Urban, fils d’Henri Urban, de Herve, en présence de. Jean Léonard, Jean Simon, Stienne Henrot, Henri Henrot et son épouse Marguerite, Melchior Pirotte, Poncelet curé de Jupille (10). Le 28 février 1616, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre Marie, de Jehanster, fille de feus d’Hubert, de Jehanster, et de Marguerite del brouck, et Colin le boulanger, fils de Colin le boulanger, de Visé, (1). Après le 9 juin 1606, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre Frans Perboom et de Catherine, de Jehanster, fille d’Hubert, de Jehanster, et Marguerite, del brouck. Ils ont une fille (4). Le 9 novembre 1554, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Liège mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre contrat de mariage entre d’une part Johan, de Labye, fils de feu Johan, de Labye, représenté par son paraître Johan Wilhem le jeune, de Mélen, qui promet de donner à Johan, de Labye, la maison et les biens situées à Mélen, après le décès de son épouse Juwette, de Vaux sous Bolland et d’autre part Marie Henri, fille de feu Henri le jeune, de Micheroux, représentée par son oncle Antoine Jaspar, de Mélen, époux de Maroie. Ce mariage est conclu en lieu dit la ‘maladrie’ dessus Mélen sur le chemin de Liège à Herve, an présence de plusieurs témoins dont 2 requis : Henri, de Micheroux ; Collard, de Vaux ; Jaspar Wilhem l l’aîné, de Vaux, Antoine, de Labye, de Mélen, Barnabé, de Soumagne, Pascal, de Micheroux, Collard frère de la future mariée et Juwette Oestresse, de la maladrie dessus Mélen (3).
43 Le 2 février 1592, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Liège mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre Jean Lambert, de Parfondvaux et Maroie le petit Léonard, fille de Léonard, fils le petit Léonard, des sarts. Ils ont un fils : Mathieu (2). Le 23 août 1539, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Liège mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu, reçu et authentiqué par le notaire Mathieu Bertrand, entre d’une part Johan Hayeneux, fils d’Henri Hayeneux, de Jupille, propriétaire d’une maison située aux bruyères, et d’autre part une fille de Johan, de Moulan, demeurant à Evegnée, dans la maison de Collet, de Barchon, située à Liège, en présence de plusieurs témoins dont 2 requis : Wilheame Dallleur, prêtre, desservant de l’église de Jupille ; Jean Pascal, de Péville ; Gilles Collard, de Fléron ; Pirotte, fils de Johan Mathieu, de Retinne ; Pirson Gielbot, Adam l’aîné, d’Evegnée, et son fils Johan Léonard Bastin, d’Evegnée (5). Le 8 février 1514, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre Johan Cornet, fils de Cornet, de Prayon et Catherine Henri, fille d’Henri, de champ Colmé, propriétaire d’une maison située à Beaufays (6). Le 27 septembre 1738, le notaire Gilles Cerfontaine authentifie la dot accordée à Henri le Hesbignon à l’occasion de son mariage avec Marie Joseph Neuray (8). Avant le 28 janvier 1620, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le contrat de mariage conclu entre d’une part Marguerite, de Hansez, fille de feus Collard, de Hansez et de Pâquette Cornet, fille de la veuve de Martin Cornet, et d’autre part Martin Cornet, fils de Marguerite, veuve de Martin Cornet, de Lonhienne (9). x x x Références : Archives de l’Etat à Liège. I- Cour de justice de Jupille : (1) 21-362 ; (4) 72-54v ; (6) 13-72 ; (7) 177-73 ; (9) 81-340 ; (10) 177- 73. II- Cour de justice de Liège, Convenances et Testaments : (2) 51-144 ; (3) 43-149 ; (5) 34-127. III- Fonds des notaires : (8).G. Cerfontaine. P. Guérin. = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = VI- Partages Le 28 janvier 1620, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage entre les 7 enfants, les 2 gendres et les 4 petits enfants de : feus Collard, de Hansez et Pâquette : 1- Hubert, de Hansez. 2- Piron, de Hansez. 3- Marguerite, de Hansez, veuve de Martin Cornet. 4- Pirette, de Hansez, veuve de Pasquea Leruite. 5- Catherine, de Hansez, veuve de Grégoire Cloes, fils de Jacob Cloes. 6- Rigal, de Hansez, fils de feu Rigal, de Hansez. 7- Maroie, de Hansez, épouse d’Henri Noyetea. 8- Jean, de Hansez,.de Grivegnée, époux de Marguerite Toussaint, et leurs 3 enfants (1). Le 8 février 1739, le notaire Jaspar, de Labye, authentifie le partage entre les 6 enfants et les 3 gendres des 2 mariages de Gilles Joris avec : A- feue Marguerite Toussaint et leurs 3 enfants :
44 1- Jean Joris représenté par Marie Jeanne Michel, épouse d’André Grandchamps, qui représente aussi par acquisition. 2- Thomas Joris. 3- Marguerite Joris, épouse de Jean Renkin. B- Béatrice Simon (ou Simonis?) et leurs 3 enfants : 4- Jean Joris. 5- Marguerite Joris, épouse de Mathias Bauduinet. 6- Béatrice Joris, épouse de Thomas Grandchamps (2). Le 23 novembre 1780, le notaire Guillaume Labeye authentifie le partage en 4 lots de biens de Toussaint Joris et d’Anne Marie, de Fromanteau entre leurs 3 filles, leurs 4 gendres et leur petite fille : 1- Anne Marie, épouse d’Antoine Dieudonné Joseph Gilson. 2- Louise Michel Joris, épouse de Mathieu Ancion. 3- Anne Jeanne Joris, épouse de Lambert Chèvremont. 4- Bauduin Neuray, veuf d’Anne Catherine, et leur fille Anne Marie Neuray (3). Le 27 décembre 1742, le notaire Gilles Cerfontaine authentifie le partage en 2 lots entre les 2 frères : Frédéric Julémont et Renson Julémont, de biens dont le partage fut authentiqué le 8 décembre 1742 par le notaire Rahier (4). Le 28 mars 1643, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 4 lots de biens d’André l’aîné, de Labeye, et de Maroie Léonard, fille de feu Jean Piron Léonard, de Beyne, entre leurs 4 filles et leurs 2 gendres : 1- Marie, de Labeye. 2- Barbe, de Labeye. 3- Jeanne, de Labeye, épouse de Jean Dolne. 4- Catherine, de Labeye, épouse de Franck Bonjean (5). Le 23 août 1652, après le décès de François Lagarde et d'Isabeau Albert, encore en vie le 17 octobre 1651, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage de leurs biens entre leur fils, leur bru et leurs 5 petits-enfants : 1- François Lagarde ; 2- les 5 enfants orphelins de feu Olivier Lagarde et de Damonde Monnay, fille d’Anne Neuray, veuve de Jean Monnay, demeurant à Prayon. a- Jean Monnay. b- Olivier Monnay. c- François Monnay. d- Isabeau Monnay. e- Anne Monnay, représentés par leurs 2 mambours : François Lagarde et Jeukenne Piette, fils d’Henri Piette (6). Le 18 février 1738 et le 3 septembre 1743, après le décès de Nicolas Hardy et de Catherine Delcour, le notaire Thomas Rahier authentifie le partage en 2 lots de leurs biens entre leurs 2 fils : 1- Servais Hardy, mayeur et échevin de la Haute-Fraipont. 2- Jean Hardy (7). Le 15 mai 1719, le notaire Denis Nizet authentifie le partage en 2 lots de biens entre les 2 fils d’Henri Hardy, époux de Marie Bourguignon : 1- Piron Hardy, époux le 29 septembre 1718 d’Isabelle Rensonnet, fille de Jacques Rensonnet et d’Anne Delhaye. 2- Nicolas Thomson Grandry (8). Le 21 mai 1766, après le décès de Jean Henri, de Hauregard, le notaire A.J. Polis authentifie le partage de ses biens entre ses enfants (Fl. mars 1994 p.25 IIID) (9). Le 5 octobre 1764, après le décès de Winand Hauzeur, époux d’Anne Delhaye, le notaire A.J. Leruth authentifie le partage en 3 lots des biens de leur grand-père, acquis lors du partage du 26 février 1757 authentiqué par le notaire Guilhot, entre ses 3 enfants et son gendre : 1- Jean Hauzeur. 2- Marguerite Hauzeur, épouse de François Gauthy. 3- Marie Anne Hauzeur (10). Le 24 décembre 1611, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 3 lots d’une maison de Wilheame Henon, située à Gomzé, mis en garde de leur loi le 4 octobre 1584, par le mayeur et les échevins de la Cour de Jupille, entre ses 3 enfants et ses gendres : 1- Gertrude Henon, épouse de Mathieu Macka, de Lonhienne. 2- Héluy Henon. 3- Louis Henon, époux de Catherine (11).
45 Le 2 juin 1608, après le décès de Jean Henri, de sur le try et de Damonde, de Bolsée, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 3 lots de leurs biens entre leurs 2 enfants, leurs 2 gendres et leur petit-fils : 1- Guissar Henri. 2- Damonde (dame Oude) Henri, épouse, de Jean Monea, de Forêt. 3- Pirchon Sante, de Hotboumont, veuf de Jehenne Henri et leur fils Noël Sante cité le 23 mars 1609 (12). Le 2 avril 1689, après le décès de Nicolas Henrotay, de Hauzeur, et de Catherine Libert, fille de Jacques Libert, le notaire Guillaume Fraikin authentifie le partage en 5 lots de leurs biens entre leurs 5 enfants et leurs 3 gendres : 1- Nicolas Henrotay, marchand à Outrecour. 2- Jean Henrotay. 3- Marguerite Henrotay, épouse le 6 mars 1666 de Collard David, fils de Nicolas David. 4- Martine Henrotay, épouse le 29 février 1680 de Pasquay, de Heselles, échevin de Kerkrade. 5- Catherine Henrotay, épouse le 16 octobre 1684 de Jacquemin Laurent, dit Penay (13).. Le 18 avril 1613, après le décès de Jean Henvaux, époux de Jeanne, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Retinne mettent sous la garde de leur loi le partage en 3 lots de leurs biens (Fl. mars 1994 p.93) entre leurs 2 brus, leur gendre et leurs 12 petits-enfants : 1- Catherine, veuve d’Henri Henvaux, et leurs 2 filles : Marie Henvaux et Jeanne Henvaux, représentées par leurs 2 tuteurs : Bauduin Falla et Guillot, de Fraipont, fils de Barthélemy, de Fraipont, dit Surfossé, ses frère et beau-frère. 2- Héluy, veuve d’Hubert Henvaux et leurs 9 enfants : Jean Henvaux, Henri Henvaux, Hubert Henvaux, Gilles Henvaux, Jeanne Henvaux, Maroie Henvaux, Héluy Henvaux, Catherine Henvaux et Marie Henvaux, représentées par leurs 2 tuteurs : Bauduin Falla et Louis Morea. 3- Jeanne Henvaux, fille de feu Jean Henvaux, épouse de Bauduin Falla.(Fl. décembre 2000 p.13 IA) (14). Le 2 juin 1579, après le décès de Gielet, jadis clerc de Fléron, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 6 lots de ses biens entre ses 6 fils : 1- Johan Gielet, le clerc. 2- Gielet, fils de Gielet, le clerc. 3- Piron Gielet, le clerc. 4- Henri Gielet, le clerc. 5- Jacques Gielet, le clerc. 6- Jourdan Gielet, le clerc (15). Le 6 octobre 1598, après le décès de Martin, d’Italie, et d‘Anne, surcéants de Retinne le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Retinne mettent sous la garde de leur loi le partage en 8 lots de leurs biens entre 7:enfants et 5 gendres : 1- Stienne Joly, fils de Stienne Joly, veuf d’Oudelette d’Italie, fille de Martin, d’Italie, demeurant à Limbourg. 2- Jehenne Martin, d’Italie, épouse de Thomas Jenotte, fils de feu Jenotte, dit ‘le marié’, demeurant au moulin a grenies, dans la terre de Dalhem. 3- Piron Martin, d’Italie, boulanger, demeurant à Andrimont. 4- Anne-Marie Martin, d’Italie, épouse de Johan Arnould dit ‘des enfants’, demeurant à Cerexhe. 5- Marie Martin, d’Italie, demeurant à Retinne. 6- Maroie Martin, d’Italie, épouse d’Henri Hanquet, fils d’Henri Hanquet, demeurant au bois de Micheroux (Fl. mars 1999 p.81 IIIA). 7- Martin le jeune, d’Italie, meunier, demeurant au moulin de Bealin près de Looz, représenté par son frère Piron Martin, d’Italie. 8- Catherine Martin, d’Italie, épouse de Simon le Godon, demeurant à Andrimont (16). Le 3 mai 1710, après le décès d’Henri Jaspar et de Marguerite Guiot, le notaire Denis Nizet authentifie le partage en 2 lots de biens dont le partage fut authentiqué le 21 mars 1720 par le notaire Denis Nizet, entre leurs 2 filles, leur petite-fille et son époux : 1- Pentecôte Jaspar, veuve d’Everard Nizet, mayeur d’Olne.
46 2- Jeanne Jaspar, veuve de Jacques, de Warimont, et leur fille Marguerite, de Warimont, épouse de l’avocat Blochouse (8). Le 15 mars 1618, après le décès d’Henri Jacques, alias Galiot, de Beaufays, et de Maroie, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 3 lots entre leurs 3 enfants et leur gendre : 1- Magritte Jacques, épouse d’Henri le gros Henri. 2- Henri Jacques.3- Jeanne Jacques, veuve de Vincent, de Sendrogne (17). Le 8 février 1649, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage de biens en 3 lots entre : 1- Thomas 2- Marie, épouse de Piron Cloeson. 3- Françoise, veuve de Vincent Joes (18). Le mardi 8 mai 1607, après le décès de Martin Jamsin, d’Embourg, et de Jeanne Beaufils, de Fléron, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi, à la requête de leurs 5 enfants : Martin Jamsin, Jean Jamsin, Catherine Jamsin, Anne Jamsin et Jeanne Jamsin, la vente à l’enchère publique de terrains. acquis lors du partage, mis en garde de leur loi le 21 avril 1607 par le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille des biens de feu messire Jean Blavier, de Catherine Blavier et des enfants de Franck Blavier. Ils sont adjugés à Léonard Blavier (19). Le 21 février 1775, le notaire Nicolas Joseph Lambinon authentifie le partage en 3 lots entre les 3 enfants et les 2 gendres de Jean Lambinon et de Marie Coxsay ré-alliée à Léonard le jeune, fils de Léonard, censier à Gaillarmont : 1- Jean Lambinon. 2- Marie Lambinon, épouse de Louis Pâque. 3- Anne Jeanne Lambinon, épouse de Joseph Adam, de Trou-Souris (20). Le 30 juin 1686, le notaire Jacques Préalle authentifie la participation au partage des biens d’André Guérin et d’Héluy le Parmentier, de Franck Leclercq dit aussi Francket Leclercq, fils de Mathieu Leclercq et de Laurette Guérin, fille d’André Guérin (Fl. mars 1990 p.80 IIB-2) (21). Le 12 septembre 1587, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 3 lots de biens entre : 1- Adam Collard, fils de feu Piron Henri Collard et de sa 1ère épouse Damide. 2- Jeanne, fille de feu Piron le maire, de Jupille, épouse de Berthelmé le jeune, de Clerbois. 3- Marie, veuve de Jean Libert, des tawes, et ses 3 filles : Damide Libert et Catherine Libert (22).. Le 20 mars 1590, après le décès de Simon Gielet, fils de Gielet Simon, de Fraipont, veuf de Marie Tilkin, époux de Laurette le Fauconnier, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le partage en 5 lots de leurs biens entre leurs 5 enfants et leurs 2 gendres : 1- Thomas Gielet. 2- Laurent Gielet. 3- Gielet le jeune Gielet. 10- Anne Gielet, épouse de Jean Denis. 5- Jeanne Gielet, épouse de Jean Fassotte le jeune (23). x x x Références : Archives de l’Etat à Liège : I- Cour de justice de Jupille : (1) 81-340 ; (5) 82-455 et 96-72 ; (6) 102-13, 102-484 et.106-478 ; (11) 75-81 ; (12) 73-153 et 74-349 (15) 52-158v et 52-159 ; (17) 80-339 ; (18) 99-97 ; (19) 177-29 ; (22) 62-295 ; (243) 59-214 II- Cour de justice de Retinne : ; (14) 11-262 ; (16) 10-258 ; III-Fonds des notaires : (2) J. de Labye ; (3) G. Labeye ; (4) G. Cerfontaine ; (7) Th. Rahier ; (8) D. Nizet ; (9) A.J. Polis; (10) A.J. Leruth ; (13) G. Fraikin ; (20) N. J. Lambinon ; (21) J. Préalle. P. Guérin
47 VII- Testaments Le 2 février 1752, le notaire Gilles Cerfontaine reçoit et authentifie le testament de Georges Joris et d’Anne Marie Gilmar (1). Le 23 avril 1742, le notaire Gilles Cerfontaine reçoit et authentifie le testament d’Henri Joset, fils de Guillaume Joset, d’Ayeneux (1). Le 23 décembre 1691, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament d’Anne Joyeux, fille de Jean Simon Joyeux (2). Le 14 avril 1793, le notaire Guillaume Labeye reçoit et authentifie le testament de Jeanne Walthéry, veuve du docteur Julémont (3). Le 22 novembre 1639, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament de feu Servais Poncelet, curé de Jupille (4). Le 20 février 1555, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament de Noël Charlier, exécuteur du testament de feu messire Johan Jaspar, en faveur de sa fille naturelle Barbe (5). Le 31 août 1645, le notaire Bauduin Gilman reçoit et authentifie le testament de Colin le Kaison et de Catherine Guiot, de Saint-Hadelin (6). Le 24 mars 1637, le notaire Bauduin Gilman reçoit et authentifie le testament de Marie Kaiweux, fille de Collard Léonard Kaiweux (6). Le 5 décembre 1664, le notaire Wathieu Leclercq reçoit et authentifie le testament de Laurent Kaiweux, fils d’Henri Kaiweux, et de Laurette Mairlot, fille de Remacle Mairlot, de Faweux (7). Le 23 février 1755, le notaire Gilles Moray reçoit et authentifie le testament d’Henri Kaye et de Marie Gabriel, demeurant à Elheur (8). Le 31 janvier 1628, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament reçu et authentiqué par le chapelain de Chênée Thomas Fabri, de Catherine, épouse de Jean Kinet, de Beaufays (9). Le 30 juillet 1760 et le 17 octobre 1762, le notaire Gilles Cerfontaine reçoit et authentifie le testament d’Everard, de Renne, et d’Anne Marie Kinet (1). Le 5 mars 1702, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Liège mettent sous la garde de leur loi le testament reçu et authentiqué par le notaire Pascal Moulan, d’André, de Labye, de Retinne, en faveur de son neveu Paul, de Labye. Il lui lègue une rente de 4 stiers spelte pour la célébration de son anniversaire à la chapelle de Liéry (10). Le 5 mai 1663, le notaire Wathieu Leclercq reçoit et authentifie le testament de Catherine le Charlier, veuve d’André, de Labye, de Fléron (7). Le 23 mai 1748, le notaire Gilles Cerfontaine reçoit et authentifie le testament de Lambert Labeye et d’Anne Julienne Fassotte, d’Ayeneux (1). Le 1er janvier 1655, le notaire Bauduin Gilman reçoit et authentifie le testament d’André de Labye, fils de feu Franck, de Labye, de Retinne et de Catherine (6).
48 Le 6 avril 1663, le notaire Wathieu Leclercq authentifie le testament de Lambert Labye et de Marie Wérixhas, de Fléron (7). Le 8 février 1661 et 10 août 1692, le notaire Wathieu Leclercq reçoit et authentifie le testament de Louis, de Labye, et Anne Gilmar, fille de Gilles Gilmar, de Fléron (7). Le 22 juin 1626, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament reçu et authentifié par le notaire le chapelain de Fléron Pierre Jusnotz, de Bauduin, de Lahaut, et de Catherine, demeurant à Magnée, en faveur de leurs 9 enfants (11). Le 27 octobre 1727, le notaire Denis Nizet reçoit et authentifie le testament de Pierre Lagasse et d’Idelette Claude, fille de Jean Claude (12). Le 9 juillet 1607, le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament reçu et authentifié par le notaire Jean Crasier prêtre, d’Ailid, épouse de Johan Lamba, demeurant à Beaufays, en présence du marlier de Chênée François Gisbrand. Elle demande d’être enterrée dans le cimetière d’Embourg. Elle lègue à ses 4 filles et à sa servante Marguerite (13). Le 7 octobre 1709, le notaire Denis Nizet authentifie le testament de Jeanne Lambert, fille d’Arnould Lambert (12). Le 30 août 1666, le notaire G. Harzé authentifie le testament de Pierre Lambert et de Catherine Pirotte, de Fléron (15). . Les 27 octobre 1756, 23 novembre 1758, 27 octobre 1756 et 23 novembre 1758, le notaire Nicolas Joseph Lambinon authentifie le testament de Barbe Catherine Gathoye, veuve de Pierre Lambinon, de Fléron (Fl décembre 1984 p. 40 84). Elle demande d’avoir sa sépulture dans l’église de Fléron. Elle lègue à son fils Pierre Lambinon jésuite âgé de 18 ans, à son fils Wathieu Lambinon prêtre et à son gendre Antoine Gilson, mayeur de Forêt (16) Le 4 juillet 1676, le notaire Pascal Moulan authentifie le testament de Pirotte Lambert et d’Anne Grailet, de Waoury (17). Le 5 mars 1614 le mayeur et les échevins de la Cour de justice de Jupille mettent sous la garde de leur loi le testament de Piron Lambinon et de Marie Gosuin (18). Les 24 novembre 1736 et 10 mai 1754, le notaire Gilles Cerfontaine authentifie le testament d’Anne Lambkin, de Soumagne (1). Le 21 juillet 1674, le notaire Wathieu Leclercq authentifie le testament de Jeanne Lamour, veuve de Piron Fléron, fils de Michel Fléron, et de Bauduin Fassotte, de Magnée (7). Le 6 juin 1661, le notaire G. Harzé authentifie le testament de Jean Lamoureux, fils de Paulus Lamoureux, et d’Isabeau Crahea, fille de Collard Crahea, de Jupille (15). Le 8 juin 1752 le notaire Vincent Labeye authentifie le testament de Lambert Lamoureux, meunier à Colonster (Fl. juin 2002 p.95 IIB-5). Le 25 février 1659, le notaire G. Harzé authentifie le testament de Jean Piron, fils de Jean Piron et de Marie Lamoureux, fille de Bietmé Lamoureux, de Queue-du-Bois (15).