2022|04

COUCOU Magazine

Revi ki soti chak mwa an kreyòl, franse, ak angle APR 2022 | Issue 114

Pleins Feux !

Hotel Florita

Jacmel, Haiti

DANS CE NUMÉRO:

• La poétesse et journaliste JESSICA NAZAIRE morte à 24 ans
• Deux nouveaux prix pour le film FREDA
• The USA was Energy Independent in 2019
• 20 Reasons Electric Cars aren’t Taking over just yet
• POETRY BOOKS by Coucou Contributors
• “PARSLEY,” movie
• Œuvres Artistiques de SOPHIA LACROIX

Coucou! Aux fins de vous informer et vous divertir, Coucou
Magazine vous offre cette dernière édition digitale à
nul autre prix que votre intérêt et vos commentaires.
Bonne lecture!

Content

03 | Au fil du mois
04 | Ayiti, Sak Pase
07 | Haïti Jadis
08 | Plaidoyer pour une Haïti…
09 | Réflexions sur Haïti
10 | Pleins Feux
18 | Our Nook Books
20 | Le Point
26 | Through the Grapevine
28 | American Dreams
29 | Beyond our Borders
30 | Culture, quand tu nous tiens

Spectacle, Arts Culinaires &
Plastiques, Littérature…

54 | Perles de Sagacité

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2 |COUCOU Magazine

AU FIL DU MOIS D’AVRI L

1 10 10

13 President 15 15

THOMAS 27

JEFFERSON’s 18 ADMINISTRA
Birthday TIVE

17 PROFESSION
ALS’
28 28 DAY
“TAKE
CHILD 29

TO WORK”
DAY

National POETRY Month

3 |COUCOU Magazine

La poétesse et journaliste

JESSICA NAZAIRE

est morte à 24 ans

Jessica Nazaire souffrait de
pneumonie. Poétesse, journaliste,
bloggeuse, après la publication de
son recueil de poèmes « Pwa Grate »
(Edition de la rosée, 2019), elle a
non seulement marqué la littérature
haïtienne contemporaine, mais elle
s'est aussi hissée au premier rang

des écrivains de sa génération.

[Source: Le Nouvelliste ]

Que son âme repose
en paix!

4 | COUCOU Magazine

Miami Film Festival : le Prix Knight MELCHIE
Marimbas décerné à « FREDA » DUMORNAY
de Gessica Généus remporte le

titre de
meilleure

jeune
joueuse du

monde

Haitian-American educator, Un petit avion incendié par des
JUNIOR BERNADIN manifestants sur le tarmac de

receives presidential award in science l’aérodrome des cayes.

| 5COUCOU Magazine

Yon Ayisyen kreye yon JENERATRIS À LA UNE…
ki mache san dlo ni gaz
• Les conséquences inattendues
de la guerre en Ukraine sur Haïti

• Third group of migrants in a
week lands in the Keys near
Islamorada

• Grèv lopital Jeneral la mete apse
sou klou

• Une foule incendie un avion aux
Cayes

• Disparition d’une vingtaine
d’incubateurs à l’Hôpital La Paix

• Voici 15 questions et réponses
à savoir avant une interview de
visa

6 | COUCOU Magazine

Haïti
Jadis

UN JOUR D’AVRIL... APR 07 | Mort de
TOUSSAINT LOUVERTURE
01 • 1846 - Le général au Fort de Joux, France

Jean-Baptiste Riché
proclamé président
d’Haiti
• 1847 - Choix de
Faustin Soulouque
comme président
d’Haiti
• 1969 - Décès de Jean-
Price Mars

03 • 1912 - Pose de la

première pierre des
Casernes Dessalines

06 • 1905 - Décès de

Boisrond Canal

APR 24 |
HAILE
SELASSIE
visite Haiti

SOURCE:

| 7COUCOU Magazine

La bonté d'être vieux !

Il est dans une nouvelle vie. Il se donne à corps pour ne plus commettre
d'erreurs. Il ne cherche pas à être parfait; il vit aux caprices du temps.

Celui qui n'est plus jeune a toujours tendance à oublier la guerre; il se perd
dans des dialogues tranquilles. Il contemple au lieu de parler; il se relaxe au
lieu de tergiverser. Il a plus de problèmes réels qu'imaginaires. Enfant, jeune,
il a souvent; vieux, il doit se dire ça valait la peine. Le temps a toujours
tendance à changer à la fin. Il devient le vieillard qu'il critiquait. On finit
toujours par ressembler à celui qu'on déteste (Borgès).

À la frontière du jour et de la nuit, il fait le monologue de son histoire, de
ses amours et raconte l'histoire de autres, cherchant ses propres mots,
confondant le début de chaque épisode de sa vie et la fin d'un épisode d'un
ami ou d'un parent. Et chacune de ses paroles pèse son poids du temps.

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© Tous droits réservés

MARC DONALD ORPHÉE

• Politologue
• Collaborateur bénévole à Coucou Magazine

8 | COUCOU Magazine

NOS POULETS ÉCOLOGIQUES

Franchement je peu me vanter de dire que manger un de ces poulets
c’est comme prendre un médicament.

Ils sont mieux nourri qu’un être humain, un Haitien ou un Américain…

LE MENU: Farine d’amande douce, poudre de Moringa, tourteau de
Roroli et de Pistache, le mais de nos champs, farine de Joumou, farine
de l’Arbre Véritable, poudre d’huitre écrasé pour leur calcium et on
ajoute quand même quelques grammes de pois Gratte afin que
sexuellement ils soient très actives et productive, en un mot nos
poulets écologiques bandent…

Aucun produit chimique dans leur nourriture et comme prévention, ils
reçoivent 30 gouttes d’huile de Chadèque par gallon d’eau qu’ils
boivent.

Les œufs ont un gout différent et le jaune est beaucoup plus prononcé
et la chair est excellente.

Nos poulets ne sont pas dans des cages, ils ont l’espace nécessaire pour
déambuler et vaquer a leur occupations et je les considèrent comme
mes enfants…

Déjà, nous avons une petite quantité bien grasse qui attendant leur
nouveaux propriétaire mais on espère augmenter la quantité de
production le mois prochain afin d’en avoir pour tous.

En attendant, renseignez vous ce que mange les poulets importe et
vous allez comprendre ce qui vous rend malade.

Nous avons l’alternative et nous pouvons grâce a l’entente avec nos
paysans et moi et en combinant nos savoir faire.

Une Haiti écologique est possible, rendez vous compte que les déchets
de Roroli ou Pistache contiennent 26.3% de protéine et ils sont une
partie de ce que mange nos poulets et nous les produisons tous en Haiti
et actuellement avec 1 hectare que j’ai plante en pistaches, ils vont
recevoir leur protéines…

Soyez patient, la production va augmenter.

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© TOUS DROITS RÉSERVÉS GEORGES VALMÉ | July 29, 2016

| 9COUCOU Magazine

HOTEL
FLORITA

Jacmel, Haiti

29 Rue du Commerce

10 |COUCOU Magazine

11 | COUCOU Magazine

Photographs from the Internet

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12 | COUCOU Magazine

13 | COUCOU Magazine

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Photographs from the Internet

15 | COUCOU Magazine

Photographs from the Internet

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Jacmel is the center of art, craft, and Carnival in Haiti.
After a short 10-minute walk from Hotel Florita
Residential Hotel, guests will find a variety of art craft
shops. Jacmel Airport is 1.8 mi away.

17 | COUCOU Magazine

Our Nook Books

18 |COUCOU Magazine

POETRY BOOKS by Coucou Contributors

19 |COUCOU Magazine

The USA was Energy Independent in 2019

for the First Time Since 1957

U.S. energy production in 2019 was higher than U.S. energy consumption
for the first time in 62 years. Thus, the U.S. attained the long-held goal of
“energy independence”—which is not to say that we did not import or
export energy, but that we produced more energy than we used. One can
thank the oil and gas industry and its use of hydraulic fracturing and
horizontal drilling for that milestone as production in those industries
increased a combined 11 percent in 2019. Total U.S. energy production
increased by 5.7 percent in 2019 while U.S. energy demand decreased by
0.9 percent. The United States produced 101.0 quadrillion British thermal
units (quads) of energy and consumed 100.2 quads last year. Fossil fuels
accounted for 80 percent of both energy consumption and production in
2019.

LE POINT - En guise d’Éditorial

20 | COUCOU Magazine

Production by Fuel Source
In 2019, U.S. crude oil and natural gas plant liquids production reached 31.8
quads, and natural gas production reached 34.9 quads—record highs for
both industries in the United States, surpassing their previous highs reached
in 2018. U.S. renewable energy production remained fairly constant between
2018 and 2019, growing by just 0.1 quad, as 2019 was a low water year
from hydroelectric power. In contrast, U.S. coal production declined by 1.1
quads in 2019 to 14.3 quads—its lowest value since 1974. U.S. nuclear
electric power production remained steady at about 8 quads for the past two
decades.

Consumption by Fuel Source
U.S. energy consumption has ranged between 96 quads and 102 quads
annually for the past 20 years. In 2019, petroleum accounted for the largest
share of energy consumption since 1950, although it dropped almost 9
percent from its 2005 peak. Natural gas consumption increased by about 35
percent since 2000, reaching its highest level in 2019. U.S. coal consumption
decreased nearly 50 percent since 2008, with only 11.3 quads consumed in
2019, as lower cost natural gas and subsidized renewables replaced it for
electricity generation. Total consumption of renewable energy, including
renewables used for electricity generation, biofuels, and biomass, increased by
88 percent since 2000. The share of consumption from renewables was
almost the same as coal in 2019.

LE POINT - En guise d’Éditorial

| 21COUCOU Magazine

Contrast in 1957 and 2019 Production and Consumption
In 1957—the last year in which energy production exceeded consumption—
fossil fuels represented 93 percent of both U.S. production and U.S.
consumption. That changed with the advent of the nuclear power industry in
1957 and the push for subsidized renewable energy, reducing the fossil fuel
share to 80 percent—but still providing the majority of both production and
consumption. One of the major changes in fossil fuels has been in coal’s share,
which dropped from 30 percent of production in 1957 to 14 percent in 2019
due to a similar drop in consumption share. Coal’s decline over those 62 years
was replaced by the advent of nuclear power and an increase in natural gas
and renewable energy.

Conclusion
Despite the major push for renewable energy by environmentalists, fossil fuels
still produce the majority of the energy that we consume today. Renewable
energy’s share of the 2019 U.S. energy consumption market has only grown by
4 percentage points in 62 years, despite costing the taxpayer billions of
dollars in subsidies. One only needs to watch the Michael Moore film, Planet of
the Humans, to understand the folly in using taxpayer money to promote
renewable energy, after we have finally achieved domestic energy
independence.

SOURCE: IER | May 11, 2020

• Why electric vehicles are a bad investment

• VOITURE ELECTRIQUE, le grand mensonge

LE POINT - En guise d’Éditorial

22 | COUCOU Magazine

20 Reasons Electric Cars aren’t Taking over just yet

U.S. energy production in 2019 was
higher than U.S. energy consumption for
the first time in 62 years. Thus, the U.S.
attained the long-held goal of “energy
independence”—

1: Parts Are Hard To Find 11: Subpar Performance
2: Resale Value Is Questionable 12: Fire Hazard
3: Quick Charging Can Damage 13: Batteries Will Wear Out
Batteries 14: High Price Tag
4: Zero Emissions As A Lie 16: The Range Isn’t There
5: Electric Car Cost 17: Inability To Repair
6: Limited Cargo Capacity 18: Their Heavy Weight
7: High Electric Bill 19: Charging Stations
8: Lack of Charging Infrastructure 20: Expensive Battery Replacements
9: Lack of Service Centers
10: Lack of Availability Source: MOTOR JUNKIE | May 21, 2021

MARYSE C. ÉLYSÉE LE POINT

B.S. Ed., M.LIS.
• Fondatrice & Éditrice de Coucou Magazine
• Poétesse & Auteure

| 23COUCOU Magazine

Story Title

That’s an important fact. First because when we talk about the invasion
of one country by a different set of people, for instance, we should bear
in mind that not everyone’s life is turned upside down. But also because
there is an indomitability to the routines of daily life—to the ways
people prepare food, dress, entertain themselves, or think about their
gods. So daily life itself tends to become richer as time passes, because
ordinary people cling to and pass along their preferences and routines,
as well as acquiring new ones along the way.

LE POINT - En guise d’Éditorial

24 | COUCOU Magazine

BRAIN TEASERS

LE POINT - En guise d’Éditorial

| 25COUCOU Magazine

‘Bone-Chilling General Says Putin Days Away
Development’: From Critical Point Where War
UN Secretary-
General Says Could Turn
How Bill Gates Secretly
Nuclear War Partnered With China — And Sold
‘Back Within Out The American People
The Realm Of
Possibility’

Americans should budget an extra $5,200 this 10 Horrifying Examples Of
year to cover rising prices, Bloomberg Modern-Day Child Slavery
economists estimate

26 | COUCOU Magazine

Through the Grapevine… • USA Today Names Rachel Levine One of
their “Women of the Year”
ABC’s ‘The View’ Suggests Gabbard
Be Investigated, Arrested • In China, 37 million people are in Covid
lockdown.

• Fox News announces tragic death of
beloved cameraman covering Ukraine

• Missing Russian model who slammed Putin
as a ‘psychopath’ found dead in suitcase

• Congress Just Gave Itself A 21% Pay Raise
With Pork-Packed Omnibus Bill While Gas
Prices are Surging

• Moore: And That’s Why They Call It ‘the
Swamp’

• ‘Demonic’: Woman who once lived as a
man shatters media narrative

• Thailand Pays Out $45 Million to 15,933
People Following Covid-19 Vaccine
Adverse Reactions

• Special counsel John Durham's
investigation has resulted in charges for
three people

• 9 in 10 COVID Deaths Are in Vaccinated
People: Report

• Biden Quietly Forgives Student Loans for
Government Workers But Millions of Others
Remain Crushed by Student Debt

• Pelosi Refuses to Hand Over Emails and
Videos from Jan 6 Claiming “Sovereign
Immunity”

| 27COUCOU Magazine

AMERICAN DREAM
for anyone
28 | COUCOU Magazine

BEYOND
OUR BORDERS…

| 29COUCOU Magazine

Culture, quand tu nous tiens ! “Parsley,” directed by
Dominican director José
• SPECTACLE María Cabral, explores
the relationship between
a Haitian woman and her
Dominican husband in
the midst of the 1937
massacre called “El
Corte,” or “the cutting,”
when thousands of
Haitians along the border
were slaughtered by
Dominican dictator Rafael
Leonidas Trujillo Molina.

“I just wanted to have a
human story where
people could identify in a
way and see how
decisions made by a
dictatorship really
affected communities,
affected families, affected
human beings
independently of where
they are from,” said
Cabral in an interview
with The Miami Herald.

“Parsley” is showing on
the evening of Mar. 7
and will be available to
stream online the
following day.

30 | COUCOU Magazine

• ARTS CULINAIRES

POUL AK NWA Culture, quand tu nous tiens !

SOUP JOUMOU

BOUYON

TASSOT

LANBI FRIKASE

PATE KODE

|31COUCOU Magazine

• ARTS PLASTIQUES

Culture, quand tu nous tiens ! SOPHIA LACROIX is a Haitian-born
American artist who prides herself
in creating highly detailed,
meticulous and brightly colored oil-
on-canvas paintings. Her style is
Realism or Photo-realism as her
imagery looks realistic and true to
life. Sophia paints about her
homeland of Haiti where she was
born and raised and aims through
her market scenes and other
realistic and vibrant scenes of daily
life in the countryside of Haiti to
transport you right into her
paintings and into a nostalgic
scene of the Haiti of her childhood.
That is why one of Sophia's favorite
comments from people who have
seen her works for the first time is
that "one can almost walk into one
of your paintings…

Source: www.sophialacroix.com

32 | COUCOU Magazine

Culture, quand tu nous tiens ! COUCOU Magazine | 33

Culture, quand tu nous tiens !• LITTERATURE

Gogyohka

Dédié aux poètes de Coucou Magazine
pour le mois de la poésie

La laideur éclabousse notre sphère
Poète, encense-moi de tes mots magiques
Fais-moi humer le parfum de ta verve addictive
Je veux noyer la souillure futile du mondain
À faire le plein de ta plume enchanteresse

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
© Tous droits réservés Maryse C. Élysée

34| COUCOU Magazine

• LITTÉRATURE

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ La Poésie de Maryse Élysée

Laissons libre cours à la nature longtemps détenue
Dans une avalanche d'hésitations et de retenue
Ravivons ces flammes à échéance contenues
Sous l'œil complice d'une lune à demi nue
Enlevons les brides de cette passion ingénue...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Et quand le frais de l’aube languira
Sur nos effluves égarés dans l’aura
De cette harmonieuse nirvâna
De mille feux d’artifice le ciel scintillera
Célébrant l’extase d’une fugue en macarena.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

À défaut d’être une ciseleuse de mots
Qui éblouissent et ravissent en écho
J’aimerais emprunter la cithare d’Erato
Pour inspirer d’Eros les douces élégies
Insuffler de passions le cœur moribond

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

PEACE is what we allege to crave
But fuel we spread on every spark
To fan the flames of rage and hate
Why not extend an olive branch
That would appease and soul console?

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

© TOUS DROITS RÉSERVÉS
MARYSE C. ÉLYSÉE
• Fondatrice & Éditrice de Coucou
Magazine
• Poétesse & Auteure

|35COUCOU Magazine

L • LITTÉRATURE Élites Véreuses du Pays
A
Haïti, la Perle des Antilles
P Née d’une épopée glorieuse, la nation
O Se meurt lentement; minable détérioration!
É Abandonnée par ses dignes fils et filles.
S
I Les élites du pays ont, depuis belle lurette, abdiqué,
E Leur noble mission pitoyablement abandonnée.
Elles attendent un soi-disant évènement marquant
D EDY LARAQUE Lequel va bouleverser et fait renaitre le pays.
’ Ing., M.B.A. Elles clament de leurs voix hurlantes,
• Collaborateur Leur diarrhée verbale savante, pédante:
E bénévole à Coucou Notre ile glorieuse ne peut s’enfoncer à la lie
D Magazine Dans l’abime jusqu’à son extinction;
Tout va très bientôt basculer dans notre chère nation;
Y • Poète & Auteur Il faut juste s’armer de patience, de courage
Et se préparer selon eux, à prendre le pilotage.
L Aucun acte héroïque n’est requis pour provoquer
A Les tensions et marasmes préludes au revirement.
R L’Univers et les Dieux, sans tarder,
A Mettront une fin heureuse à notre effondrement.
Q
U Ces élites analysent l’économie, la pauvreté,
E Émettent des théories, distordant les données;
Ils font de longs discours emphatiques,
36| COUCOU Magazine Diagnostiquent tous les fléaux de nos politiques.
Ils promettent soleil et lune, avec leur baguette magique.

Fiers de leur idiote performance, ces narcissiques
S’applaudissent, se vantent avec ferveur.
Ils élisent entre eux, en triomphateurs
Des gouvernements dits de salut public,
Et forment des cabinets-fantômes vulgaires.
Bientôt, les différentes factions se font la guerre,
Ces gueux s’autodétruisent, hargne amère.

Ces élites ne sustentent point de projet de société,
Ne s’alignent jamais selon un système économique,
Ni ne débattent de piste d’entente pour un état de droit,
Pour proposer un programme de développement.
Seule l’Ôte-toi-que-je-m y-mette les motive. Importe fait loi
Les élites du pays ont pour unique but
L’enrichissement personnel absolu,
Au plus vite avant que le bateau ne se noie,

Hélas, ils sont tous à bord du même navire, ces sots; L
Le bateau sans pilote frétille, et prend de l’eau, A
S’enfonce inexorablement sous les flots
P
Ces hommes et ces femmes loquaces et ahuris O
Brandissent des diplômes, des titres… à l’infini, É
Font valoir leur expérience absurde, inconciliable, S
Exposent avec une fausse fierté, leur incompétence notable. I
Leurs discours creux n’amènent point d’eau au moulin tari, E

Leurs analyses savantes des causes de nos châtiments D
Ne sont guère accompagnées d’éléments de solution, ’
De marche à suivre pour remédier à nos tourments, E
Ni de propositions de gouvernance pour sauver la nation. D
Y
Ces élites se relaient les unes les autres pour s’humilier.
Inaptes à combattre les causes de l’effondrement L
Et à formuler aucun projet de développement. A
Elles n’ont point de velléité d’effectuer R
Les changements organisationnels; A
La création de richesse, la lutte à la corruption, l’insécurité… Q
Sont absentes de leurs galimatias déshonorants. U
Elles maintiennent la pérennité du système actuel, E
Garantissant ainsi leur propre enrichissement perpétuel.

Sangsues implacables, les élites véreuses, immondes
Ont ignoblement extirpé toute la sève de notre petit monde.
J’ai honte de me compter parmi cette horde de criminels.
Nous ne méritons pas de la patrie, hélas moribonde.
Nos inactions aident au pillage de notre Parcelle.

| 37COUCOU Magazine

• LITTÉRATURE

À l'heure de border ma nuit …
J'avoue que j'ai le mal dedans
L À l'heure de border ma nuit, Et le mal de dents
A Je m'interroge Dents de vieux, dents de l'enfance,
Sur le temps passé de ma vie, Quelle pénitence !

Tic tac d'horloge Comment donnerais-je un vrai sens
À la souffrance ?
P Jamais, je n'ai manqué d'amour, Pas même une équivalence
C'est quelque chose ! En jouissance.
O Douces mains m'auront consolé
É De tant de causes. En tout cela tant de mystères :
S Souffrir et mourir ;
Me viennent quelques prières
I Apprises hier.
E Aujourd'hui encore, je ne sais
Celles apprises de mon père :
Trouver réponses Refrains familiers
Qui soulève des montagnes
D À tous ces pourquoi étonnés, À t'émerveiller.
Où je m'enfonce.
E À l'heure de border ma nuit
Je m'interroge
L'enfant en devenant conscient Sur le temps passé de ma vie,
Tic tac d'horloge
P Était bouleversé :
I Pouvait-il être pénitent ~~~~~~~~~~
E Sans avoir pécher.
© Tous droits réservés | PIERRE WATTEBLED
R À moins que ce ne soit déjà
R L'anticipation
De toutes fautes à venir
E Et leur contrition.

W

A

T ~~~~~~~~~~~~~~~~
T
E © Tous droits réservés

B
L PIERRE WATTEBLED

E • Collaborateur bénévole à
D Coucou Magazine

• Poète & Auteur

38 | COUCOU Magazine

Pour sauver leur patrie. LA POÉSIE DE PIERRE WATTEBLED

Partout où la bravoure chante la liberté,
Nonobstant le vacarme et le chaos des armes,
L'honneur ensanglanté roule son flot de larmes :
Pour sauver leur patrie, les cœurs vaillants sont tombés.

Le monde n'as pas de mots pour dénoncer cette horreur,
Le monde observe attentivement cette guerre,
Cette agression ignoble et les non moins chantages :
Un affrontement nucléaire semant la peur.

Osera, osera pas, ce dictateur est fou :
Gonflé par sa superbe et montrant ses muscles,
Il affole les peuples qui restent sidérés,
Craignant, devant ce fauve, de tomber à genoux.

La sage mesure contient les téméraires :
Sacrifier sa vie, combattre pour des valeurs
Ne serait-ce pas ajouter du chaos à ce chaos ?
Surtout, soyons honorables en restant solidaires.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

© Tous droits réservés | PIERRE WATTEBLED

| 39COUCOU Magazine

LA POÉSIE DE PIERRE WATTEBLED Promeneur du ciel. Bleu-clair sont tes yeux.

Une seconde, Je fixe le ciel,
Une minute, Y cherchant ton visage :
Une heure, Dieu comme il est bleu !
Un jour entier,
Un mois, Les chemins passés
Une année, Se sont égarés là-haut :
Promeneur du siècle Bleu-clair sont tes yeux.
Un pas,
Puis deux, Sur ma peau frustrée
Un kilomètre Renaissent des caresses :
Au pas de course, Mémoire blessée.
Temps des quatre saisons :
Bonheur, En un délire fou
Malheur, Je t'accepte en l'azur
trompeur, Et je danse avec toi.
de réjouissances,
De pleurs, Ce n'est qu'un rêve,
De jouissances, M'aurait-il ici comblé
De souffrances, Pour te soustraire ?
D'espérance,
D'abandon... Je sais, tu es là
Puis d'un pas, Dans ce vide de mes bras,
le dernier Toujours, mon amour.
pour le néant,
L'éternité , Je le veux si fort,
Est-ce si long D'une ardeur renouvelée
Au Effaçant la mort.
Promeneur du ciel ?
Je fixe le ciel
~~~~~~~~~ Y cherchant ton visage :
Dieu comme il est bleu !
© Tous droits réservés
Les chemins passés
40| COUCOU Magazine Se sont égarés là-haut :
Bleu-clair sont tes yeux.

~~~~~~~~~

© Tous droits réservés

Elle disait, montrant du doigt LA POÉSIE DE PIERRE WATTEBLED
« Papillon »
En effet, c'était le premier de l'année
Qui m'entraînait au-dessus de verts bosquets ;
Soudain rêveur, je papillonnais, ailleurs ;
Elle savait bien entretenir mon bonheur.

Puis, le regard brillant de plaisir,
Elle disait « l'oiseau là à la volette »,
Esquissant son plus joli sourire de fée,
Saisissant la vive trace, je suivais
Le volatile gagnant l'invisible.

Elle disait montrant du doigt
« fourmis »
Des milliers de laborieuses s'activer
En un fourmillement organisé
Elle s'en amusait et s'en extasiait
Comme je le fus, hier, en mon enfance.

Vit-elle l'admiration que j'éprouvai :
« moi, papy ,
Devinant en sa pensée, la poésie
Qu'elle accordait aux choses ordinaires,
Qui s'imposaient de façons inédites,
Définies en un mot parce qu'essentielles.

Échangeant un regard de connivence,
En silence,
Je lui témoignai ma plus grande affection ;
Soudain rêveur, je papillonnais, ailleurs...
Elle savait bien entretenir mon bonheur,.
Esquissant son plus joli sourire de fée.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

© Tous droits réservés | PIERRE WATTEBLED

| 41COUCOU Magazine

LA POÉSIE DE PIERRE WATTEBLED L'esprit sans son âme. Mon petit cœur de laine.

Qu'est-ce l'esprit sans son âme, Je l'appelle mon petit cœur de laine,
Qu'est-ce qu'une âme sans son cœur, Tant elle sait me parler avec douceur :
Qu'est-ce qu'un violon sans archet Un seul sourire apaisant mes peines,
Et l'amour sans caresse ? A vrai dire, elle est mon porte-bonheur.
Qu'est-ce que la glace sans le feu Elle était hier et encore aujourd'hui
D'un soleil qui l'émeuve, Au fond de ma mémoire, elle peut revenir :
La fende, fasse chanter Souvent, elle aura assuré ma survie,
La voix d'un désert gelé ? En courant, quand elle percevait mes soupirs.
Qu'est-ce qu'une fleur sans regard Je sais qu'elle goûte à l'ivresse dans les airs,
Sans admiration, sans amour Vagabondant à bord de son oiseau blanc ;
Qu'est-ce qu'un rêve sans parfum, Là-haut le silence rend tout vraiment clair
Une nuit sans respiration ? Entre rêve, raison, puis les sentiments.
Une veille sans espoir ? Je devine ses sillages, au présent :
Que sont des lèvres sans baiser, Sublimes traces de tendres caresses
Que sont les mains sans la peau Dont je me délecte en les poursuivant,
Frémissante et sensuelle ? J'y vois une réponse à mes S.O.S.
Qui peut déchiffrer les mots D'ailleurs, je la ressens, plus qu'on ne se voie,
Que sont ces dessins sur les murs : Puisqu'il est une part de moi en son sang ;
Ces blessures sans sanglot Je m'imagine avec elle, partout où elle va :
Nul , jamais, ne te le dira. Au firmament en son envol ascendant.
Qu'est-ce qu'un brave qui tombe : Je l'appelle mon petit cœur de laine,
En la mort sans visage ? Tant elle sait me parler avec douceur ;
Une maman et ses enfants Un seul sourire apaise mes peines
Sur des chemins désespérants ? A vrai dire, elle est mon porte-bonheur.
Qu'est-ce l'esprit sans son âme,
Qu'est-ce qu'une âme sans son cœur, ~~~~~~~~~~~
Qu'est-ce qu'un violon sans archet
Et l'amour sans caresse ? © Tous droits réservés

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© Tous droits réservés

42 | COUCOU Magazine

Quelqu'un de grand. LA POÉSIE DE PIERRE WATTEBLED

Depuis l'enfance, déjà, je me retirais
Pour apprendre, en la solitude, qui j'étais ;
Pour devenir, je crois, quelqu'un de différent :
Retenant mes larmes être quelqu'un de grand.
A bien réfléchir, j'étais déjà différent :
Je savais ma faiblesse, ma sensibilité,
Mais j'ignorais qu'elles puissent être ma richesse
Autant que je l'accepte et la reconnaisse.
Loin des yeux, loin du cœur, et loin les jugements :
Appréciations cruelles sur un ton humiliant ;
Mes pauvres aveugles, vous verrez qui je suis
Mieux qu'un caméléon, oui ! Vous serez surpris.
Lors, je serai tant d'autres sans vraiment changer
Pas hypocrite mais plus caparaçonné
Parlant avec mes mots, écrivant de même
Sans, pour autant, en attendre qu'on les aime.
Je me souviens d'avoir appris l'harmonica
M'entraînant à jouer des notes, là, la la :
Éloigné des critiques en mes tâtonnements,
Imaginant, demain, vos applaudissements.
Depuis l'enfance, déjà, je me retirais
Pour apprendre en la solitude qui j'étais ;
Pour devenir, je crois, quelqu'un de différent :
Retenant mes larmes être quelqu'un de grand.

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© Tous droits réservés | PIERRE WATTEBLED

| 43COUCOU Magazine

• LITTÉRATURE …
Ce qu'il faut
Ce qu'il faut De battements de cœurs
Pour que jaillisse la passion
Ce qu'il faut
Ce qu'il faut
D'écho pour le chant de l'oiseau De murmures de tendresse
Pour un sourire dans les yeux de l'enfant
L Et le cri agaçant du corbeau
Ce qu'il faut
A Ce qu'il faut De gens en uniformes
Pour déchirer le drapeau de la paix
D'une goutte d'eau dans l'œil
Ce qu'il faut
P Pour faire pleurer le ciel D' acclamations, de bravos
Pour faire de nous des héros
O Ce qu'il faut
É D'une chenille sur une feuille Ce qu'il faut
S Pour éclore d'un papillon sur la fleur De plus petit que nous
Pour faire de nous des serviteurs
I Ce qu'il faut
D'un œuf sur la paille chaude Ce qu'il faut
E D'amour sur la terre
Pour faire briller les étoiles dans les cieux
Pour faire caqueter une poule
Ce qu'il faut
D De sagesse et de foi.
E Ce qu'il faut Pour faire place à l'harmonie universelle

D'un éclair dans la forêt Ce qu'il faut
D'enfants dans le monde
L Pour le hululement de la chouette Pour pouvoir rêver au bonheur

O Ce qui faut

U De misères, de durs labeurs
I Pour fouetter la conscience

S Ce qu'il faut

De doigts dans une main
B Pour engendrer une caresse

E Ce qu'il faut
De battements d'ailes
R Pour créer une chanson
R

O ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
U © Tous droits réservés

Ë LOUIS BERROUËT
T
• Collaborateur
bénévole à Coucou
Magazine
• Poète & Auteur

44| COUCOU Magazine

S'enivrer LA POÉSIE DE LOUIS BERROUËT

Il arrive un moment , ce moment décisif
Où il faut coûte que coûte s’enivrer
S’enivrer d’imagination , de rêves , et de Beauté

Imaginer qu’on est sur une île déserte
À l’abri des forfaitures , de la bassesse
Qui gangrènent l’âme humaine
De cette duplicité malsaine qui ronge le cœur
Croire que l’invasion des barbares , des prédateurs
Ne s’est jamais produit , n’a jamais eu lieu
Rêver que l’homme a retrouvé

Son innocence primitive
Qui le réconcilie avec la mère nature
Qu’il écoute le chant des oiseaux
Et le murmure des ruisseaux dans la forêt
Et s’incline devant le soleil
Chaque matin et formule une prière

Enfin se rassasier, s’extasier
Devant un clair de Lune
Se prosterner devant la beauté de la femme
Lui redonner sa couronne et son trône
Se délecter des couleurs d’un arc-en-ciel
Respirer à pleins poumons la mystique d’une chute d’eau
S’envoler sur les ailes de l’aigle
Vers les cimes infinies du merveilleux
Et laisser l’âme flotter sur la majesté de la création

Il arrive un moment , ce moment décisif
Où il faut coûte que coûte s’enivrer
S’enivrer d’imagination, de rêves, et de Beauté

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© Tous droits réservés

| 45COUCOU Magazine

La Splendeur du Temps

LA POÉSIE DE LOUIS BERROUËT Un Douloureux Départ Je n'ai pas vu
Mes cheveux changer de couleur
Tu t'en es allée un beau matin Non pas en imitant
Je ne t'ai plus revue, tuas disparue Les rayons de l'arc-en-ciel
Comme une ombre qui fuit Mais un jour d'hiver où frissonnant
Sous les rayons de la lumière je contemplais dans l'étonnement
Comme une feuille poussée par le vent Les yeux tournés vers le ciel
Encore un caprice du destin Un toit recouvert de neige
Pourtant c'est ton nom qui revient Et cela me remplissait de bonheur
Que je murmure comme une prière De me sentir si proche du temps
C'est 'est ton souffle que je retiens Et de regarder ce bonhomme de neige
Et je te veux près de moi, là maintenant Qui me souriait comme il souriait
À ces flocons qui le caressaient
Et je revois ton beau sourire
Tes dents éclatants, brillants comme un soleil Et l'âge traçant sur mon front serein
Je ressens encore tes doux câlins Les plis de la sagesse, ce beau matin
Et la douceur de tes mains qui me font frémir N'a point flétri les fleurs de mon âme
Maintenant ce n'est plus pareil Mais les a arrosé d'une nouvelle fraîcheur
Et j'ai peur de ces lendemains Et rallumé le feu d'une vigueur nouvelle
Qui me ramènent ta silhouette au lointain Dans le foyer de mon cœur où les braises
Ô ce froid de la solitude qui me dévore De l'amour étincellent de mille flammes
Par tout mon être, par tous mes pores Mis dans mes yeux une splendide candeur
Et tu t'en es allée un beau matin Et dans mes pensées revigorées
De nouvelles idées qui me comblent d'aise
Je sais que de rêver à ton retour, il est vain
Que je boirai ma douleur jusqu'à la lie Et comme ce bonhomme de neige
Livré aux orages de la vie Souriant aux flocons qui le caressent
Je ne trouverai aucune bouée de secours Je souris à la vie qui me caresse
Et sans moi, ta vie suivra son cours À son tour de son souffle ardent
Qu'il ne me restera que le chant du regret Et je reprends mes pas en liesse
Tout s'en va, tout fuit, rien ne demeure Dans la splendeur du temps
Enrobé dans la tunique de l'oubli
Je m'en irai seul, avec mes pleurs ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Gardant pour toujours ton image à mon chevet © Tous droits réservés

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© Tous droits réservés

46|COUCOU Magazine

Un Serment d’Amour La Puissance du Rêve ! LA POÉSIE DE LOUIS BERROUËT

Tous ces mots Vole, vole
Qui font courir ma plume sur le papier Prends ton envol vers le rêve
Je les puise dans ton cœur N’aie pas peur
Au fur et à mesure De te brûler les ailes, comme Icare
Que j'évoque ces doux instants Ta réalité ne peut prendre chair
Où cette émotion jaillissant de tes yeux Sans le rêve
Quand ta main dans la mienne Le rêve ne serait-il pas
De mon cœur tu as ressenti les battements Cette explosion venue du néant
Donnant vie à toute chose ?
Tous ces mots
En jets de passion me viennent Rêve, rêve
Des que sur mes lèvres papillonne N’aie pas peur
La douceur suave de tes baisers De vivre ton rêve avant qu’il ne s’achève
Et s'infiltre dans tout mon être Tu pourrais le bâtir dans un regard
La tendresse enivrante de tes caresses Dans les bulles de savon qui s’envolent dans l’air
Et le temps sur nos désirs s'arrête Vis ton rêve
L'univers de nos sentiments se déploie Comme si demain n’existait pas
N’est-il pas donné à l’enfant
Tous ces mots De transformer un sourire en une Rose
Dans ma tête bouillonnent
Et je sens monter en moi cette fièvre Rêve, rêve
De ta présence, de ton corps près du mien Dans la stupeur
Et mes mots s'enflamment Dans l’étonnement, n’accorde aucune trêve
Brûle en moi ce feu de ton amour À tes désirs, à tes amours, à tes espoirs
Qui me consume nuit et jour Tes émotions, tes sentiments, mêmes éphémères
Poursuis ton rêve
Tous ces mots Dans l’imaginaire laisse tes pas
Je les jette Aujourd’hui, demain et maintenant
Dans ce brasier de sentiments Avant que ne sonne l’heure de la pause
Afin qu'ils deviennent cette flamme éternelle
Qui brille dans mon cœur ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
comme un serment d'amour © Tous droits réservés
Cet amour qui fait voguer
Mes mots sur l'océan de ton âme

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© Tous droits réservés

| 47COUCOU Magazine

LA POÉSIE DE LOUIS BERROUËT Le Chant d'un adieu

Chaque seconde, chaque minute , chaque heure
Qui tourne à l'horloge de la vie est un adieu

Un adieu qui fait couler nos pleurs
Un adieu qui réveille une douleur
Un adieu qui fait si mal, si mal

Et l'on poursuit sa route malgré tout
Au gré du destin, à contrecœur, à contre-courant
Sans boussole, contre vents et marées
À bout de souffle, jouant le tout pour le tout
A l'emporte pièce, à l'emporte temps
Et l'on s'efforce de sourire bon gré mal gré

Chaque seconde, chaque minute, chaque heure
Qui tourne à l'horloge de la vie est un adieu

Et nous conjuguons le temps
Au passé, au présent et trébuchons sur le futur
Au fur à mesure
Que le doute nous assaille et nous pourfend
Le temps est si fragile, si capricieux
Et nous déroute en tout temps, en tout lieu

Un adieu qui fait couler nos pleurs
Un adieu qui réveille une douleur
Un adieu qui fait si mal ,si mal

Et nous prenons à peine le temps de vivre
De futilités nous sommes ivres
Et la peur se fige sur nos visages
Nous vivons au rythme des incertitudes
Et ce refus des ressentiments de tourner la page
Ainsi s'affirme notre être dans sa finitude

Chaque seconde, chaque minute, chaque heure
Qui tourne à l'horloge de la vie est un adieu

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT

48 | COUCOU Magazine

La Rencontre Un amour inconditionnel LA POÉSIE DE LOUIS BERROUËT

Quan je te vis pour la première fois Je m'en veux
Ce sont tes yeux qui me regardaient De n'avoir pas su t'aimer à ta manière
J'étais disposé à tout faire
Je n'existais que par toi Pour te plaire
Que par ton visage qui me souriait Et si ta vie semblait être un mystère
Je remuerais ciel et terre.
Dans ce décor qui nous entourait Pour mieux y voir clair
De ton parfum, de ta démarche De humer le même air
Que tu respires et m' ancrer dans ta chair
Dans ce moment face à ta présence De suivre tes pas sans regarder en arrière
Un feu s'allumait dans mon cœur De toi être toujours fier
Et me souvenir de toi, comme si c'était hier
Dans ce langage de nos âmes
Les portes de l'amour s'entrebâillaient
Et y pénétraient les battements de nos cœurs
Et un monde nouveau se dessinait

C'était le premier pas
Comme l'envol de l'oiseau

Nos regards muets, nos cillements
Ce silence de nos lèvres
Une lumière qui jaillit de l'ombre
Le jour et la nuit qui s'unissent

Dans cette musique de nos âmes
Le miracle de l'amour s'accomplit

Et sur ce serment tacite de nos regards
Aujourd'hui et demain, le monde est à nous

Dans la promesse éternelle d'un baiser

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT

| 49COUCOU Magazine

• LITTÉRATURE

L Liberté Toutes ces années écoulées,
A Nuits hallucinantes,
Jours diffus,
P Une journée de printemps Promesses non respectées,
Absorbée dans ses pensées, Missives jamais reçues,
O Le carillon de la sonnette Appels tant attendus,
É L’arrache à ses rêves.
Trop de larmes versées,
S Sur le seuil, planté là, Facultés affaiblies
Pas vu le temps passer,
I Un bel homme, grand, A perdu la foi,
Élancé, un étranger. L’oubli s’est installé.
E Qui est ce demande- t-elle ?
Une vision éclairante
D Large sourire invitant, Illumine son chemin.
E Bras grands ouverts, Sensation bienfaisante,
Prêt à l’attraper et l’étreindre. Les vestiges du passé
déferlent comme la grêle.
M Vais-je me jeter dans ses bras Promenade au clair de lune,
A S'interroge-t-elle? Main dans la main,
Figée, immobile Nonchalance, émotions,
R Comme une bougie éteinte. Amour ambigu.

I Nuages brumeux, Futur mitigé,
Souvenirs pathétiques, Bouffe son cerveau
E Mémoire somnolente, A la vitesse de l’éclair.
- Et sans crainte, écarte
Les forces obscures du passé
L Vague à l'âme. Qui la tirent vers le bas.
U Le passé éclate en écho ,
La Plonge tout droit Libère son âme
C dans les profondeurs de l’abysse, De ces pensées
I Peur à fleur de peau dévastatrice, Limitantes, répétitives,
E Cicatrice vivante, glauque Laisse la nature
La prendre par la main,
N Clins d’œil affolants. En sécurité la dirige
Dans la voie de la lumière,
N ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Vers une paix spirituelle.
E
© Tous droits réservés ~~~~~~~~~~~~~

M MARIE-LUCIENNE © Tous droits réservés
A MARCELIN
R
C • Collaboratrice bénévole à
Coucou Magazine
E • Poétesse & Artiste
L

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