351 RECLAMATION CONJOINTE DE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME «CLUB DES CŒURS ARDENTS» ET DE LA COALITION MONDIALE «STOP A LA DICTATURE, AU FAKE, A LA CORRUPTION DANS LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME» POUR L’OUVERTURE D’UNE ENQUETE INTERNE SUR LES ACTIONS ILLEGALES DES EMPLOYES DE LA FIDH EN LA PERSONNE D’ILIYA NOUZOV A l’attention de la Directrice Générale de la FIDH Eléonore Morel A l’attention du bureau international de la FIDH et des représentants du Secrétariat International de la FIDH A l’attention de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme Madame La Dir.Générale de la FIDH Eléonore Morel, Mesdames et messieurs les membres du bureau international de la FIDH et les représentants du Secrétariat International de la FIDH! Mesdames et messieurs les représentants de l’Observatoire!
352 Nous vous présentons l’information prouvant la violation des droits de la défenseuse des droits de l’homme, de la dirigeante d’une organisation membre de la FIDH par les employés de la FIDH suite à sa lutte contre la dictature, les fake et la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme. Nous sollicitons un examen des faits donnés et leur évaluation juridique. PARTICIPATION DES EMPLOYES DE LA FIDH DANS LA CAMPAGNE DE DIFFAMATION CONTRE TADJIBAYEVA ET MENSONGE A LA DIRECTRICE GENERALE DE LA FIDH ELEONORE MOREL Lorsque la campagne de diffamation a débuté contre Mutabar Tadjibayeva suite à ses enquêtes contre la corruption et d’autres crimes dans la sphère de la défense des droits de l’homme, non seulement les employés de la FIDH n’ont pas vérifié les faits qu’elle a présentés, non seulement ils n’ont pas soutenu la dirigeante d’une organisation membre, mais certains employés de la FIDH ont également commencé à participer activement aux différentes machinations engagées contre Mutabar Tadjibayeva. LE MENSONGE DE JULIA POUR OBTENIR L’INFORMATION SUR LES FAITS PRESENTES DANS LA PLAINTE DE TADJIBAYEVA Ainsi, en 2017, lorsque Tadjibayeva a rencontré à Genève les représentants du comité des droits de l’homme de l’ONU et le directeur de la Fondation Martin Ennals, Michael Khambatta, pour demander de l’aide à la protection de ses droits en qualité de lauréate du prix Martin Ennals, lorsqu’elle écrivait sa plainte contre les actes de violation de ses droits réalisés par les représentants des organisations internationales siégeant dans le conseil administratif de la Fondation Martin Ennals, une employée de la FIDH, Julia Ouahnon, chargée des programmes du bureau en Europe orientale et en Asie Centrale, a tenté d’arrêter Mutabar Tadjibayeva et de lui soutirer les informations exposées dans cette plainte par le biais du mensonge. Suite aux discussions avec le dirigeant de Human Rights Watch et directeur de la Fondation Martin Ennals Michael
353 Khambatta, une enquête interne a été ouverte à Human Rights Watch. L’ayant appris par Steve Swerdlow (employé de Human Rights Watch), Julia Ouahnon a d’abord téléphoné puis écrit à Mutabar Tadjibayeva à propos d’un certain Richard de la fondation Martin Ennals qui l’aurait contactée pour avoir l’avis de la FIDH qui siège au conseil de Martin Ennals Award. Mais en réalité, aucun Richard ne travaille dans la Fondation Martin Ennals. En réalité, il s’agit d’un mensonge infâme de Julia et nous sommes certains qu’elle n’en avait pas informé la direction de la FIDH. Julia n’a jamais dissimulé son but principal qui était d’empêcher Tadjibayeva de réclamer le rétablissement de ses droits et de la faire retirer sa plainte. Julia a expliqué son action en soutenant que la FIDH doit savoir ce que formule dans sa plainte la dirigeante d’une organisation membre, mais elle ne cherchait pas à savoir précisément quels droits de cette dirigeante d’une organisation membre étaient bafoués par la FIDH. Cette machination de Julia est prouvée par l’échange écrit avec Mutabar Tadjibayeva du 4, 7 et 10 avril 2017. (Nous vous présentons cet échange pour l’enquête interne). Ces preuves sont présentées aux avocats de Mutabar Tadjibayeva à Tachkent et à Paris qui sont en charge de rétablir ses droits bafoués inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et dans la «Convention sur les droits des personnes handicapées» ainsi que dans le «Plan d’activités pour la protection des défenseurs et défenseuses des droits de l’homme» qui était signé au moment du Sommet mondial de 2018 à Paris. LES INSULTES DE LA PART DE L’EMPLOYE DE LA FIDH POUR LA VERITE SUR LE RECRUTEUR DES ORGANISATIONS TERRORISTES Fin 2017, les collaborateurs de la FIDH accusaient et calomniaient Mutabar Tadjibayeva lorsqu’elle diffusait une information impartiale et véridique au sujet du recruteur des organisations terroristes Khudoberdi Nourmatov, présenté mondialement par les organisations et fondations internationales
354 ainsi que la presse comme journaliste et militant du mouvement de la défense des droits de l’homme sous le pseudonyme d’Ali Ferouz. Aucune réaction n’a suivi l’appel lancé par les journalistes du groupe d’initiative «Balance de la Justice» le 12 et le 16 septembre 2017 et adressé à la direction de Human Rights Watch, à Monsieur Hugh Williamson et Steve Swerdlow, ainsi qu’à Nadejda Ataeva et la défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva, envoyé sur leurs adresses. Dans ces lettres, on présentait les résultats d’une enquête journalistique intitulée «Ali Ferouz: encore un «héros» de Kokand de Nadejda Ataeva?!» menée par les journalistes du groupe d’initiative en relation avec l’affaire retentissante d’Ali Ferouz (Khudoberdi Nourmatov), journaliste du «Nouveau Journal», homosexuel affirmé, athéiste, qui se présentait auparavant comme un certain Alicher Keskin, adepte du salafisme radical et des idées djihadistes. A notre grand regret, les appels des journalistes ont été ignorés, de la même manière que les questions révélatrices que nous avons soulevées et posées à Madame Nadejda Ataeva, Ilkhamov Alicher et Daniel Kislov ainsi qu’aux Messieurs Hugh Williamson et Steve Swerdlow. A ce jour, ils n’ont toujours pas réagi, ni répondu à ces questions. Au cours d’une rencontre officielle à Tachkent le 5 septembre 2018, Monsieur Steve Swerdlow a souligné dans sa déclaration que l’organisation Human Rights Watch sera «une voix indépendante, parfois critique, parfois désagréable, mais une voix qui aidera toujours à récolter de l’information véridique». Mais il a décidé d’ignorer outrageusement cette information véridique. Nadejda Ataeva, les représentants de l’Amnesty International et les autres étaient tenus d’expliquer à l’opinion publique pourquoi un recruteur des organisations terroristes est érigé en homosexuel affirmé et en militant de la société civile d’Ouzbékistan?! Les organisations internationales et les grands médias se sont mis à défendre l’athéiste homosexuel Ali Ferouz en «oubliant» étrangement le recruteur des organisations terroristes et le salafiste radical Alicher Keskin.
355 Grâce à Mutabar Tadjibayeva et les journalistes du groupe «Balance de la Justice» toute la vérité sur «Ali Ferouz», le «héros international et recruteur des organisations terroristes», a été révélée et nous remercions vivement nos collègues pour la révélation de tous les mensonges autour de cette personnalité. Svetlana Gannouchkina, une célèbre défenseuse des droits de l’homme russe, enseignante et personnalité publique, présidente du Comité «Collaboration civile», membre du conseil et dirigeante du réseau «Migration et Droit» du centre de défense des droits de l’homme «Mémorial» (jusqu’au juin 2012), membre également du Comité sous l’égide du Président de la Fédération de Russie pour l’aide au développement des instituts de la société civile et de droits de l’homme, connaissant personnellement Khudoberdi Nourmatov et était en charge de son affaire, a déclaré que comparer Ali Ferouz à Andreï Sakharov est un blasphème! Svetlana Alekseevna avait écrit sur sa page facebook à propos d’Ali Ferouz dont l’affaire devrait servir de leçon aux représentants des organisations internationales. «Si un homme se présente à moi comme membre du Mouvement Islamique d’Ouzbékistan et un musulman croyant, ensuite comme un défenseur des droits de l’homme persécuté, et enfin comme un représentant de la communauté LGBT, ma méfiance envers lui ne saurait être désignée par l’homophobie, l’islamophobie ou la phobie des défenseurs des droits de l’homme. Toutes ces métamorphoses de soi-disant Ali Ferouz que j’ai eu le malheur d’observer dans ma propre organisation quelques années avant ses transformations et mensonges. Maintenant, en Allemagne, il raconte qu’il était même victime des tortures. Je suis contente qu’il soit en sécurité mais je ne peux dire du bien de lui et ne m’assoirai pas à ses côtés dans une conférence. Utiliser cet homme comme source d’information sur l’état des réfugiés en Russie est une grave erreur qui pourrait nuir à la réputation des organisateurs qui le convient aux différentes rencontres!» Ali Ferouz n’est pas un journaliste ni un militant du mouvement de la défense des droits de l’homme. Il est en réalité un
356 recruteur pour des organisations terroristes et nous disposons de toute une série de documents – plus de 190 pages – prouvant ce fait. Ces preuves au sujet d’Ali Ferouz sont présentées aux avocats de Mutabar Tadjibayeva à Tachkent et à Paris qui sont en charge de rétablir ses droits bafoués inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et dans la «Convention sur les droits des personnes handicapées» ainsi que dans le «Plan d’activités pour la protection des défenseurs et défenseuses des droits de l’homme» qui était signé au moment du Sommet mondial de 2018 à Paris. LES ACTES D’ILYA NOUZOV DONT L’OBJECTIF EST LE DEPART DE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME «CLUB DES CŒURS ARDENTS» DE LA FIDH! Depuis le 25 juillet 2018 jusqu’au 27 février de cette année, Mutabar Tadjibayeva entretient un échange écrit avec Ilya Nouzov, responsable du bureau Europe Orientale-Asie Centrale de la FIDH, la Fédération internationales des ligues des droits de l’homme. Depuis son arrivée en fonction à la FIDH, elle lui a écrit 53 fois! Dans tous ces courriers, Mutabar Tadjibayeva évoque la violation de ses droits inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et dans la «Convention sur les droits des personnes handicapées» et sollicite l’aide de la FIDH. (Nous présentons l’intégralité de ces échanges écrits). Nouzov informait-il la direction de la FIDH de la violation des droits de la dirigeante d’une organisation membre de la FIDH? Conformément à la Charte de la FIDH, quelles mesures auraient dû être prises pour la protection de la défenseuse des droits de l’homme et de l’organisation membre? Nous sommes certains qu’Ilya Nouzov n’avait pas relayé l’information sur le fait que la dirigeante d’une organisation
357 membre de la FIDH était victime des persécutions, d’une campagne de diffamation et de la discrimination. Il a également gardé en secret la situation alarmante des droits de Mutabar Tadjibayeva et a participé à la campagne de diffamation contre elle. Compte tenu de cette situation, nous avons besoin de recevoir des réponses et des justifications claires de la part de l’employé de la FIDH Ilya Nouzov concernant les questions suivantes: Dans son courrier du 18 janvier 2019 (№ 39) intitulé Letter to Mutabar, Monsieur Nouzov accuse Mutabar Tadjibayeva de diffuser une information déformée et mensongère en contradiction avec les faits réels. Citation: "Chère Mutabar, Au cours de ces deux semaines, nous avons reçu plusieurs lettres de votre part dont le contenu, ou l’information contenue dans les liens mentionnés dans ces lettres, est en contradiction avec les faits réels. Par exemple, dans l’article dont vous mentionnez le lien dans votre message du 11 janvier 2019, vous écrivez que votre livre n’a pas trouvé de financement tandis qu’au même moment, avec l’aide de la FIDH, ce financement vous a été proposé, mais le livre n’a pas été publié à cause de l’échec dans la recherche de l’éditeur…» Vous désignez votre lutte personnelle comme la lutte contre ceux que vous appelez les «corrompus et les dictateurs» dans la défense des droits de l’homme, surtout lorsque les comptes sur cette affaires sont clôturés sans réclamations des donateurs. Nous sommes particulièrement ennuyés par le fait que les échanges internes des collaborateurs de la FIDH soient diffusés auprès de nos partenaires dans les structures gouvernementales. Ce fait nous contraint d’interroger si nous pouvons réellement faire confiance à notre organisation par adhésion.
358 Nous vous prions de ne plus écrire de courriers contenant des informations déformées ou mensongères, et de ne pas diffuser les échanges internes de la FIDH aux tiers personnes. Dans sa réponse à ce courrier envoyée le 21 janvier et intitulé «JE N’ECRIS JAMAIS D’INFORMATION DEFORMEE ET MENSONGERE!! CE N’EST PAS POUR MOI!!!» (lettre № 41), Tadjibayeva écrit à Nouzov une lettre réclamant un rendez-vous avec la direction de la FIDH afin qu’au cours de cette rencontre Nouzov présente les preuves du fait que Tadjibayeva écrit et diffuse de l’information déformée et mensongère en contradiction avec les faits réels. LE MEME JOUR ILYA NOUZOV REPOND A MUTABAR TADJIBAYEVA: «Je joins le contrat datant de janvier 2016 entre la FIDH et «Club des cœurs ardents» conformément auquel votre organisation a bénéficié des moyens financiers, y compris pour la publication du livre. Dans votre rapport écrit sur ce contrat, une description précise figure concernant le travail réalisé pour la publication du livre, la date et le lieu prévus pour sa publication sont également indiqués. Suite à votre message, je prends note de votre désir de quitter la Fédération…» Le 27 février, au moment de la rencontre avec la directrice générale de la FIDH Eléonore Morel en présence d’un traducteur, lorsque Mutabar Tadjibayeva réclamait les preuves des faits décrits dans la lettre d’Ilya Nouzov, Monsieur Nouzov n’a pu présenter aucun fait justifiant son accusation à l’encontre de Mutabar Tadjibayeva. Il continuait de calomnier Tadjibayeva et semer la confusion auprès de sa directrice en affirmant que dans l’article datant du 11 janvier, Mutabar Tadjibayeva accusait la FIDH de ne pas avoir financé son livre. Puisqu’une accusation grave a été adressée à l’encontre d’une personnalité publique qu’est Mutabar Tadjibayeva, nous
359 considérons que son exigence des preuves factuelles est tout à fait légitime. VOICI LES PREUVES DU MENSONGE DE MONSIEUR ILYA NOUZOV: 1. ILYA NOUZOV (citation): «dans l’article dont vous mentionnez le lien dans votre message du 11 janvier 2019, vous écrivez que votre livre n’a pas trouvé de financement tandis qu’au même moment, avec l’aide de la FIDH, ce financement vous a été proposé, mais le livre n’a pas été publié à cause de l’échec dans la recherche de l’éditeur…» En réalité, dans la lettre du 11 janvier 2019 (№ 33) «J’AI LE DROIT D’ETRE PROTEGEE CONTRE LES DICTATEURS DE LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME!» figure le lien vers l’article «Monsieur le Président de la France Emmanuel Macron, nous appelons à ouvrir un dialogue avec vous!» Le 29 octobre 2018 au nom de la Coalition «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!», depuis l’adresse électronique de la coalition le courriel intitulé «Monsieur le Président de la France Emmanuel Macron, nous appelons à ouvrir un dialogue avec vous!» a été envoyé sur l’adresse électronique de l’Ambassadeur pour les droits de l’homme de France François Croquette, au président de «Reporters sans frontières» Pierre Haski, ainsi qu’à Mutabar Tadjibayeva. Cette déclaration à l’attention du Président de la République française signée par plus 120 militants exigeait le rétablissement des droits de Mutabar Tadjibayeva qui sont bafoués depuis plusieurs années. Lors de la rencontre du 27 février, Tadjibayeva a présenté cet article précisément en exigeant de soulever la phrase qu’il considérait comme mensongère dans son courrier. Sachant que dans l’article cette phrase n’existe pas, il a refusé à le relire. DANS LA DECLARATION ADRESSEE AU PRESIDENT FRANÇAIS PUBLIE SUR INTERNET IL EST ECRIT:
360 Citation: «— à apporter de l’aide au financement de la publication du roman-chronique de Mutabar Tadjibayeva «La Prisonnière de l'Île de la Torture», à propos des prisons et des tortures en Ouzbékistan sous la dictature de Karimov, écrit en 2012 et traduit avec le soutien de FIDH. Le roman-chronique «La Prisonnière de l'Île de la Torture» a reçu une excellente critique de la part de l’agent littéraire Andrew Nurenberg (Londres), mais Tadjibayeva n’a pas pu bénéficier du financement pour la publication de ce roman car elle a commencé à dénoncer publiquement la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme» Mais Ilya Nouzov «voyait» de l’« information déformée et fausse en contradiction avec les faits réels» uniquement au sujet du financement du livre de Mutabar Tadjibayeva «Prisonnière de l’Île de la Torture» (roman-chronique portant sur la violence des prisons en Ouzbékistan). En réalité, l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des cœurs ardents» dirigée depuis 2014 par Tadjibayeva est placée sur une liste noire sur l’initiative des représentants de la fondation Soros. Lorsque Tadjibayeva a réclamé une justification écrite des raisons pour lesquelles on refuse un financement pour son organisation, la Fondation Soros a proposé un financement pour l’Association en 2016 à hauteur de 18000 euros. Avec cette somme, l’organisation a réalisé un grand travail ce qui prouve qu’elle a été victime de discrimination. Les représentants de la Fondation Soros et de la FIDH étaient ravis de constater qu’avec une somme misérable l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des cœurs ardents» ait réalisé de si grandes œuvres. Tous les comptes rendus sur le travail réalisé avec ces 18000 euros reçus en 2016 sont disponibles sur le site de l’organisation. La collègue de Nouzov, Julia, contrôlait la réalisation du projet présenté pour la bourse de 2016. Chaque trimestre, Tadjibayeva transmettait à la comptabilité de la FIDH et à Julia des comptes rendus écrits et financiers.
361 En outre, les rapports annuels de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des cœurs ardents» et de la radio TUG’YON pour l’année 2016, les rapports «Vues sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et des détenus politiques en Ouzbékistan» (Les allongements arbitraires des peines de prison des défenseurs des droits de l’homme détenus) et «Mémoire des victimes des disparitions forcées» (Analyse des disparitions forcées en Ouzbékistan) sont publiés sur le site de l’organisation. Il est étonnant que les employés de la FIDH aient «oubliés» ces rapports et comptes rendus. Rapport annuel de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des cœurs ardents» pour 2016 Rapport annuel de l’activité de la radio TUG’YON pour 2016 Vues sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et des détenus politiques en Ouzbékistan (Les allongements arbitraires des peines de prison des défenseurs des droits de l’homme détenus) «Mémoire des victimes des disparitions forcées» (Analyse des disparitions forcées en Ouzbékistan) En outre, dans les contrats de financement de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des cœurs ardents» en 2016, il n’y pas la mention du financement du livre de Tadjibayeva. Début janvier 2016 Julia a envoyé le contrat à signer dans sa version russe également. Sachant que Tadjibayeva ne maîtrise pas la langue française, Nouzov n’envoyait que les versions françaises du contrat afin de semer la confusion. Après réception des échanges écrits entre Ilya Nouzov et Mutabar Tadjibayeva, Julia a préféré garder le silence et elle n’a pas expliqué à Ilya Nouzov que la publication du livre de Mutabar Tadjibayeva «Prisonnière de l’Île de la Torture» n’a pas été financée. 2. Avec autant de mauvaise foi, Nouzov écrivait à propos du fait que Tadjibayeva était révoltée qu’on ne l’ait «pas
362 sélectionnée malgré ses mérites» pour participer au Sommet mondial des défenseurs des droits humains. Mais c’était aussi un mensonge… Mutabar Tadjibayeva et ses collègues écrivaient «sachant que Tadjibayeva ne sera pas invitée au Sommet, les demandes d’accréditation ont été envoyée par plus de 10 militants et combattants contre la corruption, les fake et la dictature dans la défense des droits de l’homme tels que Oulougbek Bakirov, Rouslan Maïtanov, Vincent Bouvier… Avant le début du Sommet Mondiale des défenseurs des droits humains à Paris les combattants contre les dictateurs dans la défense des droits de l’homme ont fait plusieurs déclarations spéciales au sujet des problèmes dans le mouvement de la défense des droits de l’homme. Les organisateurs du Sommet mondial ont également reçu ces déclarations spéciales sur leurs adresses mail. CES CHAPITRES ETAIENT CONSACRES AU SOMMET MONDIAL DES DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS POUR LE 70ème ANNIVERSAIRE DE LA «DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME» ET POUR LE 20ème ANNIVERSAIRE DE LA «DECLARATION SUR LES DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME» ET PUBLIES PENDANT LA DUREE DU SOMMET MONDIAL DES DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS A PARIS EN 2018 Les liens vers ces déclarations spéciales ont été également envoyés par mail aux organisateurs et participants du Sommet mondial qui se tenait du 29 au 31 octobre 2019 à Paris: Ismail Adilov: Je ne voudrais pas mourir avec l’impression que notre œuvre commune fut trahie! (27.10.2018) Vadim Kouramchin: Le Sommet mondial des défenseurs des droits humains ou une énième fête des technocrates?! (27.10.2018) Monsieur le Président de la France Emmanuel Macron, nous appelons à ouvrir un dialogue avec vous! (28.10.2018) Vadim Kouramchin: Business sur le sang. Pour qui la défense des droits de l’homme n’est qu’une arnaque?
363 Mais sachant que les membres de la coalition souhaitent soulever durant le sommet le problème important de la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme, les organisateurs du sommet leur ont refusé le droit d’y accéder. Il était impossible de formuler des critiques même sur la page web du sommet car elles étaient immédiatement supprimées par les modérateurs du site. Pour lutter contre les critiques des dictateurs de la défense des droits de l’homme, sur les réseaux sociaux une « armée » entière de fausses pages a été créée diffusant des informations mensongères. L’un des participants de la campagne de diffamation contre Tadjibayeva est l’ancien prisonnier politique et victime des tortures Agzam Tourgounov. Fin novembre 2018, plusieurs organisations internationales ont fait une déclaration conjointe en exigeant le gouvernement d’Ouzbékistan de cesser les persécutions contre le défenseur des droits de l’homme Agzam Tourgounov et contre d’autres participants à la campagne de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva. Nous avons présenté toutes les preuves à l’avocat de Tadjibayeva démontrant que cette déclaration conjointe n’est qu’une diffamation contre l’Ouzbékistan et un soutien à la campagne de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva réalisée par des provocateurs. En réalité, après sa libération obtenue avec l’aide de Tadjibayeva, Tourgounov a reçu une aide financière de la part de la FIDH après quoi, il est parti en vacances avec son épouse en Géorgie. Après cela il s’est rendu en Turquie pour rencontrer Salï Madaminov, célèbre pour ses appels au renversement violent du gouvernement d’Ouzbékistan. Après sa rencontre avec Salaï Madaminov, Tourgounov est parti en Pologne puis en France, où il a participé au Sommet mondial des défenseurs des droits humains à Paris. Il a signé le plan d’action du Sommet pour la protection des défenseurs des droits de l’homme. Ici même, à Paris, il a
364 également porté une plainte diffamatoire à la police en exigeant d’intenter un procès contre Mutabar Tadjibayeva qui l’a protégé lui et sa famille pendant dix ans. C’est-à-dire que lui, Tourgounov, victime des tortures et du régime dictatorial, fut utilisé contre sa propre protectrice Tadjibayeva et contre d’autres défenseurs des droits de l’homme. Qu’est-ce qui peut être plus cynique? Pour avoir bien rempli la mission de ses protecteurs, Tourgounov a bénéficié d’un voyage de trois semaines aux EtatsUnis. Le 28 mars 2018, Agzam Tourgounov a commencé une campagne de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva et a déclaré publiquement dans son interview que Tadjibayeva et la journaliste Galima Boukharbayeva sont des agents des services secrets ouzbeks. Agzam Tourgounov et les autres participants à la campagne de diffamation tels que Dilmourod Saïd et Malokhat Echonkoulova participaient activement aux campagnes de diffamation non seulement contre Mutabar Tadjibayeva mais aussi contre la Coalition «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!» Le 14 novembre 2018, sur son compte Agzam Tourgounov a publié un énième article diffamatoire contre Tadjibayeva. Cet article précisément a été la raison de l’opération sur le cœur que Tadjibayeva a subie. Selon cet «article», du 8 au 22 janvier 2012 Tadjibayeva aurait été soignée gratuitement en Turquie dans la clinique du docteur Oïdin Solikh (l’épouse de Salaï Madaminov, célèbre pour ses appels à la violence et au terrorisme et pour sa collaboration avec les services secrets iraniens qui, en 2011, ont financé le Mouvement Populaire d’Ouzbékistan dirigé par Salaï Madaminov à hauteur de 8 893 600 $) et qu’elle hébergée à leur domicile. En réalité, toutes les dépenses relatives aux soins et à la réservation d’hôtel pour Tadjibayeva ont été prises en charge par la FIDH et Tadjibayeva a présenté au service comptable de la FIDH toutes les preuves.
365 Selon cet « article » publié sur la page facebook d’Agzam Tourgounov, Tadjibayeva aurait menti à la FIDH et les factures présentées seraient falsifiées. C’était l’une des graves accusations de cet article… Tout de suite après cet article diffamatoire, depuis le 16 novembre, Tadjibayeva a écrit à plusieurs reprises à Nouzov et Julia, elle s’est entretenue avec eux par téléphone et lors de leur rencontre à l’hôpital au sujet de cette accusation. Salaï Madaminov collaborait non seulement avec les services secrets d’Ouzbékistan mais aussi personnellement avec leur chef Rustam Inoyatov ainsi qu’avec les services secrets d’Iran qui le finançaient. Nous disposons d’informations vérifiées sur le fait que pour le développement du Mouvement Populaire d’Ouzbékistan, les membres des familles réfugiées d’Andijan résidant dans les pays occidentaux étaient contraints de prélever de l’argent sur leurs allocations familiales. Ce problème était soulevé en 2011-2012. En outre, nous avons les preuves que Salaï Madaminov était financé par les membres de la mafia ouzbèke ou, autrement dit, par les «autorités» criminelles. Les membres et les journalistes de la Coalition mènent une enquête journalistique et un monitoring. Pour les mener à bien j’avais demandé aux employés de la FIDH de me fournir les copies des factures ou une attestation de la FIDH. Nous n’attendions plus que ces factures, nous disposions déjà d’autres preuves du mensonge d’Agzam Tourgounov dans son article et dans la plainte déposée à la police exigeant d’intenter un procès contre Tadjibayeva lorsqu’il était venu à Paris pour participer au Sommet mondial des défenseurs et défenseuses des droits humains. Dans le courrier de Nouzov, Tadjibayeva n’a appris que le 18 janvier que la FIDH n’avait pas l’intention de lui fournir les factures ou une attestation démontrant la véracité des propos de Tadjibayeva et le mensonge d’Agzam Tourgounov. Durant plusieurs mois, les collaborateurs de la FIDH mentaient à Tadjibayeva affirmant qu’ils présenteraient les preuves. CELA SE NOMME MECHANCETE ET COMPLICITE AVEC LES DIFFAMATEURS!
366 En outre, en septembre 2016, une rencontre a eu lieu entre Nouzov, Julia, Tadjibayeva et Vincent, représentant des questions financières de l’Association «Club des Cœurs ardents». Durant le rendez-vous les possibilités de financement et de soutien de l’organisation étaient discutées. Mais ce n’était qu’un mensonge. Avec comme seule source de financement ses allocations d’handicapé, Tadjibayeva finance ses actions de soutien aux collègues nécessitant sa protection contre la violation de leurs droits. Le non-financement de l’organisation internationale de défense des droits de l’homme reconnue dans le monde et par le gouvernement d’Ouzbékistan est une discrimination à laquelle les employés de la FIDH ont pris part. Cela est prouvé par le courriel envoyé le 22 décembre 2018 par Mutabar à Julia, Ilya et Vincent. EXTRAIT DE CETTE LETTRE: «…Julia, te souviens-tu, je sollicitais de l’aide pour le financement de mon organisation et tu m’as dit qu’il fallait préparer une demande à l’Union Européenne et qu’une petite aide à hauteur de 10000 euros pourrait être attribuée. J’ai préparé une esquisse du projet de dialogue avec Ouzbékistan. Nous avons discuté en amont avec vous et Vincent ce projet…» Les employés de la FIDH n’avaient pas le droit de mentir en soutenant qu’ils recherchent des financements pour l’activité de l’organisation pour 2019. En réalité, ils ne souhaitaient pas que Tadjibayeva obtienne des financements. 3. ILYA NOUZOV ECRIT A TADJIBAYEVA: «…SUITE A VOTRE MESSAGE, JE PRENDS NOTE DE VOTRE DESIR DE QUITTER LA FEDERATION…» Lors de la rencontre du 27 février, Nouzov a déclaré que Mutabar Tadjibayeva a écrit sa lettre de renoncement à l’adhésion à la FIDH. Lorsque Tadjibayeva a réclamé les preuves, Nouzov a montré à son employeur la réponse de Mutabar Tadjibayeva à la lettre confirmant sa décision de quitter la FIDH.
367 Nouzov connaît-il la procédure pour résilier l’adhésion à la FIDH? En réalité, Tadjibayeva répondait dans sa lettre qu’elle confirmait sa décision et préparait sa déclaration de départ qu’elle discutait actuellement avec ses collègues. Rien que le titre de la lettre présentée par Nouzov «JE DECLARERAI PUBLIQUEMENT MON DEPART DE LA FIDH!» prouve qu’il s’agit d’une lettre et non d’un document de départ. Nous vous demandons de prendre connaissance de cette réponse dans son intégralité afin de constater les mensonges d’Ilya Nouzov. C’est pour cette raison qu’à ce jour, Mutabar Tadjibayeva et les membres de son organisation affirment qu’ils ne reprochent rien à la direction de la FIDH mais ils ont décidé unanimement que tant que la FIDH emploie des personnes comme Ilya Nouzov, l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs ardents» ne peut demeurer membre de la Fédération. Les raisons de ce départ sont des insultes et des diffamations adressées à Mutabar Tadjibayeva par l’employé de la FIDH Ilya Nouzov. Monsieur Nouzov déclare sans gêne que la lutte menée contre les dictateurs, les fake et la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme est une lutte personnelle de Mutabar Tadjibayeva! Des employés tels qu’Ilya Nouzov peuvent-ils travailler à la FIDH? Nous connaissons un triste incident montrant à quoi peut mener la présence de tels employés dans les organisations internationales de renommée. C’est l’exemple de l’Amnesty International, une organisation qui a bâti sa renommée depuis 1961 et qui s’est complètement discréditée par ses employés semblables à Nouzov. Lorsque les régimes dictatoriaux bafouent les droits de l’homme, nous le clamons haut et fort. Mais lorsque la violation des droits est opérée par les «combattants» pour la démocratie et les droits de l’homme, nous devrions nous taire??? La suprématie de la loi ne concerne-t-elle pas ces «combattants»? Ils ont le droit d’enfreindre les règles et les
368 principes de la «Déclaration universelle des droits de l’homme», la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et des autres lois internationales ??? Les dictateurs de la défense des droits de l’homme et leurs complices tels qu’Ilya Nouzov ont tout intérêt à présenter cette lutte comme une dispute entre défenseurs des droits de l’homme… LA LUTTE AVEC LA CORRUPTION, LE MENSONGE, LE BLANCHIMENT D’ARGENT, LA PROPAGANDE, LE SOUTIEN AU TERRORISME, EST-CE UNE DISPUTE? UNE LUTTE PERSONNELLE??? OU ALORS CES PHENOMENES SONT-ILS BIEN DES CRIMES!!! 4. A la réunion avec la directrice générale de la FIDH Eléonore Morel, Monsieur Nouzov a menti avec insolence à sa supérieure hiérarchique et a accusé Tadjibayeva d’accuser les partenaires de la FIDH, les organisations internationales telles que Human Rights Watch, International Partnership for Human Rights (Belgique), ainsi que la Fondation pour les Droits de l’homme (Foundation for Human Rights – Poland). Il a affirmé que l’enquête interne de Human Rights Watch était terminée ainsi que l’audit de la fondation Soros. En réalité, Ilya Nouzov savait parfaitement que l’audit illégal et les réponses apportées fin 2017 par Human Rights Watch et la fondation Soros avaient servi de moteur à la création de la Fondation Internationale de défense des droits de l’homme «Mutabar Tadjibayeva». Dans les déclarations suivantes, toute l’information concernant la dissimulation des actes criminels des représentants de certaines organisations et fondations internationales de défense des droits de l’homme et de la presse. Fondation Internationale de défense des droits de l’homme «Mutabar Tadjibayeva»: Federica Mogherini, soutenez notre campagne contre la Corruption et le terrorisme! (27.11.2017) Fondation Internationale de défense des droits de l’homme «Mutabar Tadjibayeva»: Nous soutenons la position de Nigel Farage contre la Corruption! (04.12.2017)
369 Les actifs gelés de Gulnara Karimova pour le développement de la Démocratie (05.12.2017) Mutabar Tadjibayeva: Nous vaincrons les hypocrites, les menteurs et les corrompus et nous obtiendrons l’assainissement dans le mouvement de défense des droits de l’homme! Pensez-vous que les représentants des organisations internationales ont le droit de critiquer les gouvernements, surtout ceux dirigés par des dictateurs? Absolument! Ce n’est même pas un droit mais une obligation! Mais si ces représentants enfreignent eux-mêmes la loi, ne peut-on pas les critiquer également? Dans quelle loi est-il inscrit qu’on doit garder le silence et fermer les yeux sur les crimes des représentants des organisations internationales? Si Nouzov ne sait pas que la loi est la même pour tous, comment peut-il remplir ses fonctions? Comprend-il que par ses actes, il compromet la direction de la FIDH et l’organisation dans sa globalité? Monsieur Nouzov ne comprend pas que durant plusieurs années la défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva est victime de mensonge, de calomnies et des insultes de la part des «défenseurs» de la démocratie, de la suprématie de la loi, des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Les calomnies de la part du représentant de l’organisation de confiance dont elle croyait faire partie sont une trahison de la part d’Ilya Nouzov. En réalité, toutes les preuves factuelles de la corruption, des fake et de la dictature dans le mouvement de défense des droits de l’homme ont été envoyées non seulement à la directrice du service juridique de Human Rights Watch Dinah PoKempner, mais aussi à la personnalité publique, le juriste Bobir Malikov et la viceprésidente de la FIDH Tolekan Ismaïlova afin que l’opinion publique d’Ouzbékistan, et la direction de la FIDH soient au courant du fait qu’une organisation membre mène la lutte contre les dictateurs de la défense des droits de l’homme.
370 LE 15 AOUT 2017, TADJIBAYEVA ECRIVAIT A DINAH POKEMPNER, TOLEKAN ISMAÏLOVA ET BOBUR MALIKOV: «…Dinah PoKempner, je vous enverrai toute l’information et tous les documents prouvant la violation de nos droits inscrit dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» séparément et classés par thèmes. Avant la fin de la semaine, vous recevrez la totalité des documents. Si vous n’êtes pas contre, je mettrai en copie deux autres personnes que je respecte beaucoup et avec qui je collabore. - Tolekan Ismaïlova: responsable de l’organisation de défense des droits de l’homme «Citoyens contre la corruption» qui s’est réformée et s’est nommée «Le mouvement de défense des droits de l’homme: «Bir Douïno - Kirghizstan». Sa mission consiste à informer les groupes vulnérables sur leurs droits, à favoriser l’émergence des femmes, à réformer les systèmes pénitenciers et le droit pénal ainsi qu’à protéger un célèbre défenseur des droits de l’homme Azimjan Askarov et les victimes du conflit éclaté en juin 2010. Tolekan Ismaïlova est la vice-présidente responsable des pays de l’Asie Centrale de la FIDH dont l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs ardents» est membre. Je pense qu’en tant que vice-présidente de la FIDH Tolekan Ismaïlova doit savoir comment les défenseuses des droits de l’homme sont persécutées non seulement par les régimes dictatoriaux mais aussi par les représentants des fondations et organisation internationales. Comme moi, Tolekan Ismaïlova était nominée pour le Prix Nobel et elle est membre de l’organisation internationale «1000 femmes pour la paix». Lorsque j’ai été arrêtée le 7 octobre 2005, une campagne pour ma libération a été initiée au Kirghizstan par Tolekan Ismaïlova et d’autres collègues. Après ma libération, le 13 octobre 2008, Tolekan Ismaïlova ainsi qu’une représentante de Frontline Macha Chichinkova m’ont accompagnée à l’aéroport pour notre départ à Paris avec ma fille et ma petite-fille. Tolekan ne craignait pas le
371 gouvernement d’Ouzbékistan qui aurait pu les empêcher et les attaquer. Il était important pour elle que le dernier jour de ma vie dans ma partie, je sois entourée d’amis et de collègues. Je me souviens le jour où nous nous sommes retrouvés chez moi, tous ensemble. - Bobur Malikov (Malikov Moukhammed-Bobur Madjidovitch), petit-fils du premier président d’Ouzbékistan Yuldash Akhunbabayev. Ancien ministre de la justice, ancien ambassadeur d’Ouzbékistan aux Etats-Unis. Bobur Malikov travaillait dans les structures judiciaires et en 1989 il a été élu Président du Tribunal de Grande Instance de la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan ainsi que membre du Tribunal de Grande Instance de l’URSS. Il était à l’origine d’un réexamen de l’affaire du coton ouzbek et de la réhabilitation de plus de 3 500 paysans (dehkan) En 1989, il est intervenu le premier lors de la plénière du Tribunal de Grande Instance de l’URSS contre le groupe d’enquête de Gdlyan et Ivanov en décrivant ses actes comme le «génocide contre le peuple ouzbek». Durant son exercice de juge, aucun de ses jugements n’a été annulé ni modifié. Par principe, il n’acceptait aucune «affaire de Gdlyan» au Tribunal de Grande Instance. En 1991 il a été nommé ministre de la justice et en six mois il a élevé le ministère jusqu’aux sommets en URSS. En 1993 (du 19 février à la fin de l’année 1993), il était le premier ambassadeur d’Ouzbékistan aux Etats-Unis, mais à cause des désaccords avec la politique de Karimov il a demandé l’asile politique aux Etats-Unis en accusant le régime d’I. Karimov de fascisme. Les membres de la famille de Bobur Malikov me respectent beaucoup et sa fille Nilufar a traduit mon livre «La Prisonnière de l'Île de la Torture» en anglais. Mais malheureusement, à cause de mes critiques ouvertes contre la corruption dans les fondations internationales, mon livre racontant les horreurs des prisons en Ouzbékistan et les tortures, ne peut être publié déjà depuis 5 ans faute de financement.
372 Bobur Malikov, un des leaders de la société civile d’Ouzbékistan, en tant que juriste peut donner son évaluation de la situation! Je souhaiterais que ces deux personnes que je respecte soient au courant de toutes les violations de mes droits que je subis en tant que défenseuse des droits de l’homme à cause de ma lutte contre la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme. Je voudrais qu’ils connaissent toute la vérité et qu’ils se prononcent au moment venu en ma faveur et en faveur de la justice…» Lorsqu’Ilya Nouzov accuse Tadjibayeva d’avoir critiqué les organisations partenaires, c’est en réalité une évaluation de l’honnêteté des organisations internationales. Les français ont une expression «Fais ce que je te dis mais pas ce que je fais». Comment Ilya Nouzov peut-il croire qu’après des actions aussi indécentes il peut avoir le droit de parler des droits de l’homme et de la protection des défenseurs des droits de l’homme? Non, il n’a pas le droit!!! Ilya Nouzov s’est trompé en pensant que ses mensonges et insultes obligeront Mutabar Tadjibayeva à se taire. Nous considérons que la FIDH doit faire une déclaration sur la crise dans le mouvement de la défense des droits de l’homme. C’est une épreuve pour la FIDH aussi! Parce que la direction de la FIDH doit décider qui n’a pas sa place au sein de son organisation! La défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva ou des menteurs et des hypocrites, des «Nouzov»! En conclusion nous en appelons à vous! Chers représentants de la FIDH! Nous souhaitons rappeler avec vous les slogans de la FIDH – Tous les droits de l’homme à tous! Savoir pour agir! Nous respectons profondément l’histoire de la FIDH commencée en 1922. L’apport de la FIDH dans la protection et le développement des droits de l’homme est inestimable.
373 Aujourd’hui nous Vous appelons à manifester votre compétence et sagesse. Nous Vous appelons à SAVOIR POUR AGIR!!! Aujourd’hui, avec sa chef de file Mutabar Tadjibayeva, l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» ainsi que la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme», nous menons une lutte pour l’assainissement du mouvement de la défense des droits de l’homme contre les gens comme Ilya Nouzov, Steve Swerdlow… qui détruisent le mouvement de la défense des droits de l’homme au profit de leurs intérêts. Le dictateur Islam Karimov avait peur que Mutabar Tadjibayeva devienne son adversaire. Les dictateurs de la défense des droits de l’homme continuent de s’opposer à notre lutte mais notre voix est intarissable! Nous dévoilerons tous leurs crimes parce qu’il faut mener une lutte incessante contre les dictateurs. Nos vidéos «La corrompue «contre» la corruption» et «La lutte entre la lumière et l’ombre» ne sont que le début de cette lutte. Nous sommes présents non seulement sur les sites internet et la radio «Stop à la dictature dans la défense des droits de l’homme» mais aussi sur le chaîne Youtube «Coalition pour la vérité». Nous y présentons toutes les preuves publiquement. Nous avons entamé des procédures juridiques avec des avocats. LA VICTOIRE SERA A NOUS! Aujourd’hui Tadjibayeva et ses collègues et alliés sont devenus des ennemis des dictateurs dans la sphère de la défense des droits de l’homme! Nous souhaitons vous rappeler que la défense des droits de l’homme n’est pas un business, et qu’être un défenseur des droits de l’homme n’est pas une profession…
374 Etre un défenseur des droits de l’homme c’est un mode de pensée, mode de vie… c’est un état intérieur de refus de l’injustice, de mensonge et d’oppressions. On ne devient pas défenseur des droits de l’homme, on naît ainsi! Un défenseur des droits de l’homme est un guerrier!!! Si les soldats obéissent aux ordres, le guerrier défend toujours la justice. Les guerriers qui ont vécu des répressions et qui ont mené leur activité dans les conditions extrêmes ne peuvent supporter de voir ce qui se passe dans le mouvement de la défense des droits de l’homme!!! Toute pression ou persécution leur donne la force pour la bataille! Et certains employés de la FIDH, comme leurs collègues d’autres organisations, n’y pensaient pas ou ne comprenaient pas vraiment ce qu’est ÊTRE un défenseur des droits de l’homme. Ils se sont trompés! Toutes les preuves factuelles des actions illégales d’Ilya Nouzov contenus dans trois dossiers sont présentés aux avocats de Mutabar Tadjibayeva à Tachkent et à Paris qui sont en charge de rétablir ses droits bafoués inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et dans la «Convention sur les droits des personnes handicapées» ainsi que dans le «Plan d’activités pour la protection des défenseurs et défenseuses des droits de l’homme» qui était signé au moment du Sommet mondial de 2018 à Paris. Mutabar Tadjibayeva Présidente de l’Association internationale de Défense des Droits de l’Homme «Club des Cœurs Ardents»
375 AINSI QUE Les fondateurs, les membres du conseil de la direction, les membres et les militants de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», Les fondateurs et les membres de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme»: — L’organisation internationale des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents»; — La Coalition «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!»; — La fondation internationale de défense des droits de l’homme «Mutabar Tadjibayeva» (elle s’est réformée); — L’Association Wspolnota Kazachska; — Le mouvement populaire républicain kazakh «Résistance à l’arbitraire»; — Groupe d’initiation populaire «Balance de la Justice»; — L’Organisation indépendante de défense des droits de l’homme en Ouzbékistan; — L’organisation publique «Société Patriotique de Bucovine» (Ukraine); — Groupe d’initiation «Pour la vie sans tortures»; — Comité pour la défense des droits des migrants; — Groupe d’initiative «Saïda Kamalova – Recherche. Enquête. Révélation» — lutte pour le rétablissement des droits de travail bafoués des 700 employés de l’entreprise «Fond» et de ses filiales à Tachkent; — Organisations publiques et militants membres du Conseil de coordination de la société civile «Ouzbékistan alternatif».
376 Responsable pour la déclaration ci-dessus Nina Pchenitchnaya [email protected] Responsable pour la coordination des membres de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme», pour les relations avec la presse, avec l’opinion publique et rédactrice du site «Coalition pour la vérité!» CETTE DECLARATION EST SIGNEE PAR L’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» et la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme». 1. Nina Pchenitchnaya: défenseuse des droits de l’homme, ancienne employée de l’Association pour les «Droits de l’homme en Asie centrale», responsable de la coordination des membres de la coalition, des relations avec l’opinion publique, la presse et les représentants des organisations et des fondations internationales et publiques; …….. 111. Goulkhoumor Tadjibayeva: épouse de Rasouljon Tadjibayev (Tachkent, Ouzbékistan).
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380 DECLARATION CONJOINTE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME «CLUB DES CŒURS ARDENTS» DECLARE AVEC REGRET RENONCER A SON ADHESION A LA FIDH A l’attention de la Directrice Générale de la FIDH Eléonore Morel A l’attention du bureau international de la FIDH et des représentants du Secrétariat International de la FIDH A l’attention de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme Madame La Directrice Générale de la FIDH Eléonore Morel, Mesdames et messieurs les membres du bureau international de la FIDH et les représentants du Secrétariat International de la FIDH! Mesdames et messieurs les représentants de l’Observatoire!
381 Dans cette lettre s’adresse à vous Mutabar Tadjibayeva, défenseuse des droits de l’homme, écrivaine, journaliste, victime des violences politiques, des répressions et des tortures, ancienne prisonnière politique en Ouzbékistan, refugiée politique en France, fondatrice et présidente de l’unique organisation pour la défense des droits de l’homme actuellement en exil – l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», - l’une des fondatrices et la principale accusatrice populaire de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme». S’adressent à vous également les membres de sa famille, les fondateurs et les membres du conseil de direction de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», les militants et les alliés de cette organisation, les représentants issus des diverses sphères: des personnalités publiques, des hommes politiques, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme, des économistes, des hommes et femmes d’affaires, des juristes, des simples travailleurs migrants, des refugiés politiques résidants dans différents pays, les Organisations publiques, membres du Conseil de coordination de la Société civile d’Ouzbékistan «Ouzbékistan Alternatif », ainsi que les organisations partenaires, des militants civils résidants dans différents pays et qui ne sont pas indifférents à la situation des droits de l’homme en Ouzbékistan, ainsi que les représentants de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme» . INFORMATION CONCERNANT LA RAISON DE LA CREATION DE LA COALITION MONDIALE «STOP A LA DICTATURE, AU FAKE, A LA CORRUPTION DANS LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME» Des attaques, des insultes sur les sites officiels des organisations, des fausses pages sur des réseaux sociaux, des cyberattaques se sont multipliées contre Tadjibayeva à cause de sa lutte contre les dictateurs de la défense des droits de l’homme, contre la corruption, contre le mensonge, la diffamation et le blanchiment d’argent dans la sphère de la défense des droits de l’homme.
382 A la suite de ces persécutions, l’état de sa santé s’est gravement dégradé, elle a subi une opération sur le cœur. A cause de la dégradation de sa santé, elle a transmis les procurations et tous les documents prouvant les faits sur lesquels portent ses publications, ainsi que toutes les preuves de la violation de ses droits conformes à la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et à la «Convention sur les droits des personnes handicapées». Les dictateurs de la défense des droits de l’homme ne s’embarrassent pas de normes de la Convention des droits de l’homme ni d’aucune autre norme de droit, ni d’aucune norme de la morale humaine. La persécution de Mutabar Tadjibayeva s’est déroulée au vu de tous, avec l’accord silencieux, et avec la participation des représentants des organisations de défense des droits de l’homme renommées, des fondations et de la presse. Mais malheureusement, personne n’a défendu les droits de Mutabar Tadjibayeva en tant que femme, en tant que défenseuse des droits de l’homme, en tant que personne handicapée, mais surtout personne n’a jugé nécessaire de mener une enquête objective sur cette situation. Nous menons une enquête dans l’affaire qui a servi de fondement à la plainte déposée au Tribunal de Paris par Nadejda Ataeva et son avocat Valeri Kojevnikov contre Mutabar Tadjibayeva. Nous menons également une enquête concernant les plaintes diffamatoires organisées réclamant d’intenter un procès contre Tadjibayeva, et qui ont été déposées par le faux anatomopathologiste Oumid Abdounazarov au tribunal de Paris, ainsi que la plainte déposée à la police par Agzam Tourgounov, défenseur des droits de l’homme, ancien prisonnier politique, victime des tortures, corrompu par les dictateurs de la défense des droits de l’homme. A partir de 2008 et jusqu’à ce jour, plus de 150 articles ont été publiés contenant des critiques et des révélations sur l’activité criminelle de Madame Ataeva liée à la corruption, le blanchiment d’argent, le chantage et les menaces à l’égard des dizaines de militants de la Société Civile des pays de l’Asie Centrale et des demandeurs d’asile qui ont sollicité son aide.
383 Les résultats de cette enquête ne sont pas une révélation sensationnelle – de nombreuses personnes étaient depuis longtemps au courant de tout ce qui avait été décrit. Quelques uns, il est vrai, protestaient mais leurs tentatives d’attirer l’attention des médias restaient vaines… Pourquoi? D’après les mots de mes interlocuteurs, ils étaient effrayés par le caractère médiocre et sale du procès à venir, ils avaient honte de «laver leur linge sale» en public et craignaient devant l’insolence de la partie adverse et face au sentiment de son impunité. Mais le silence de la majorité, l’abandon devant la gravité de la situation ont mené au fait que la Société civile d’Ouzbékistan s’est retrouvée entre les mains d’un produit du régime de Karimov. Pire encore, il y a insufflé et instauré toutes ses habitudes dictatoriales: le mensonge et la trahison, la manipulation de l’opinion publique et la loi du silence imposée, les insultes et les humiliations, le chantage et les menaces. Bref, ce même marécage visqueux et puant. Même la presse internationale rapporte les crimes des dictateurs de la défense des droits de l’homme avec lesquels nous luttons aux côtés de Tadjibayeva. Ces faits ont été évoqués et discutés par les députés européens depuis la haute tribune du Parlement Européen. Mais les dictateurs de la défense des droits de l’homme ont élu pour «cible» Mutabar Tadjibayeva. En toute responsabilité, nous affirmons que Tadjibayeva est devenue la cible d’Ataeva à partir du moment où Tadjibayeva a refusé un prix prestigieux par conviction morale, à partir du moment où elle a refusé de participer aux sales campagnes diffamatoires d’Ataeva dirigées contre des défenseurs des droits de l’homme célèbres, et aux machinations financières. C’est à ce moment-là qu’Ataeva a compris qu’elle ne pourra jamais s’élever au niveau de Tadjibayeva. En pur produit du régime dictatorial, elle a démarré alors une lutte pour la destruction de Tadjibayeva en employant des méthodes dictatoriales. Mutabar Tadjibayeva a demandé la mise en place des audits aussi bien à la Fondation Soros qu’à Human Right Watch…
384 L’audit a démarré dans la fondation Soros à partir d’octobre 2016 et a duré près de 14 mois… L’enquête interne à Human Rights Watch a duré plus de 7 mois. De nombreuses lettres ont été envoyées présentant les documents, les preuves, les faits récents … Arrêtons-nous sur un seul de ces exemples, très révélateur de l’attention portée à nos exigences. Le 20 et le 30 octobre 2017 Tadjibayeva a adressé un courrier intitulé «Le dictateur Islam Karimov a réagi plus vite que vous. Islam Karimov est plus préoccupé par la réputation que vous…» à la directrice du service juridique de Human Rights Watch Dinah PoKempner, qui à cette époque «mène» depuis six mois une enquête interne, ainsi qu’à l’audit de la Fondation Soros Rustem Tagybergenov réclamant une réponse et le rapport de cette vérification. Après cette réclamation, la direction de Human Rights Watch et de la Fondation Soros ont été contraints de répondre à Tadjibayeva. Suite à ces réponses précisément, le 25 novembre 2017, lors de la Journée Internationale de la lutte pour la cessation des violences faites aux femmes la Fondation Internationale de défense des droits de l’homme «Mutabar Tadjibayeva» a été créée pour lutter contre le crime organisé contre l’humanité. Les fondateurs de la Fondation Internationale de défense des droits de l’homme «Mutabar Tadjibayeva» sont des femmes militantes de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des juristes, des journalistes et des représentants d’autres organisations publiques qui étaient victimes des répressions politiques, des tortures, du groupe criminel organisé qui est protégé par des représentants de certaines Organisations et Fondations internationales de défense des droits de l’homme aux noms célèbres ainsi que des journalistes de certains médias internationaux aux noms tout aussi célèbres. La plainte déposée par Ataeva et Kojevnikov a été la goutte qui a fait déborder le vase: de nombreux défenseurs des droits de l’homme, des journalistes indépendants et des militants civils étaient révoltés et, le 1er mai 2018, ils ont fondé la Coalition
385 «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!» Plus de 200 célébrités se sont réunis dans cette coalition: des défenseurs des droits, des journalistes, des juristes et des militants civils de différents pays, mais aussi les membres de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» en Ouzbékistan et les proches de Tadjibayeva. Mais lorsqu’il s’est avéré qu’Ataeva n’est qu’un petit rouage de la dictature de la défense des droits de l’homme, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, d’autres véritables défenseurs des droits de l’homme, journalistes, juristes et militants civils des différents pays ont rejoint la coalition, et le 9 décembre 2018, ils ont créé la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme!». La Coalition lutte non seulement contre la dictature dans la défense des droits de l’homme et elle ne défend pas seulement Tadjibayeva. Elle ne lutte pour le rétablissement des droits bafoués non seulement par des régimes dictatoriaux mais aussi par des dictateurs dans la défense des droits de l’homme. Nous allons juger par la méthode ABSTENTIA ces dictateurs de la défense des droits de l’homme, les organisations et les fondations internationales et les grands médias qui sont liés à la corruption, au mensonge et à l’hypocrisie. Une procédure juridique est déjà engagée dans ce sens. Par cette lettre nous souhaitons donner un signal: nous soutenons la célèbre défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva pour son honnêteté, son intégrité, son authenticité. C’est pour ces qualités que la dirigeante de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» Mutabar Tadjibayeva a été élue pour porter l’accusation de la Coalition Mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme!» dont l’association «Club des Cœurs Ardents» est initiatrice. Nous sommes tous des représentants de l’organisation FIDH: l’Association Internationale de défense des droits de
386 l’homme «Club des Cœurs Ardents» dirigée par Mutabar Tadjibayeva et ses partenaires sont très reconnaissants pour le soutien de la FIDH durant la détention et après la libération de Mutabar Tadjibayeva installée en Europe, pour son soutien aux membres de sa famille et pour le rétablissement et le retour à l’activité de l’unique organisation exilée et jugée interdite par le tribunal d’Ouzbékistan, l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents». Le rôle de la FIDH est immense. Depuis 2013, l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» est membre de la FIDH, leurs travaux communs resteront dans l’histoire et un jour, dans l’histoire du mouvement pour la défense des droits de l’homme, on écrira sur les résultats immenses de notre partenariat et sur le soutien important apporté par la FIDH à la célèbre organisation de défense des droits de l’homme ouzbèke. L’un des succès importants était la décision du Comité des droits de l’homme de l’ONU en faveur de Mutabar Tadjibayeva. En 2012, avec le soutien des organisations de défense des droits de l’homme telles que la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme), Redless, la dirigeante de l’Association «Club des Cœurs Ardents» a porté plainte au Comité des droits de l’homme de l’ONU en soulevant les violations reçues en sa faveur entre 2002 et 2009. En réponse à sa plainte, le gouvernement ouzbek a déclaré ses accusations «inventées et partiales». Le 6 octobre 2015, le Comité des droits de l’homme a déclaré les accusations de Tadjibayeva véridiques et étayées de preuves authentiques, ainsi que les abus de la part des pouvoir considérés bien comme violation du pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par l’Ouzbékistan en 1995. Suite à la décision du Comité des droits de l’homme, le gouvernement d’Ouzbékistan est contraint d’enquêter sur l’affaire de Tadjibayeva et de prendre des mesures pour «prévenir des abus similaires dans l’avenir».
387 «La récente décision du Comité des droits de l’homme de l’ONU en faveur de la défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva est non seulement une victoire pour elle, mais aussi pour tous les autres défenseurs des droits de l’homme du pays – a déclaré le directeur exécutif de Front Line Defenders Mary Lawlor. – Cette décision est le signe de la reconnaissance de sa lutte pour les droits de l’homme dans un pays où, la plupart des défenseurs des droits de l’homme se trouvent soit en exil soit en prison. Cette décision signale au président Islam Karimov qu’il peut être et qu’il sera jugé pour son mépris flagrant des droits de l’homme en Ouzbékistan.» En réalité, cette décision de l’ONU était un signal destiné non seulement aux dirigeants des régimes dictatoriaux mais aussi aux dictateurs dans la sphère de la défense des droits de l’homme! A cause de son activité liée à la lutte contre la propagande du terrorisme, du radicalisme, contre la violence, les falsifications, la corruption et le blanchiment d’argent M. Tadjibayeva subit toujours la violation de ses droits garantis par la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et par la «Convention sur les droits des personnes handicapées», mais cette fois dans un pays démocratique comme la France. Depuis plusieurs années, les droits des membres de sa famille et des membres de l’Association «Club des Cœurs Ardents» sont également bafoués. Depuis plusieurs années, pour sa critique étayée des preuves concernant l’état critique dans le mouvement de la défense des droits de l’homme du à la dictature instaurée dans cette sphère de défense des droits de l’homme, de la corruption et de la diffusion de l’information diffamatoire, Tadjibayeva subit la violation de ses droits et libertés tels qu’ils sont formulés dans la «Déclaration Universelle des droits de l’homme», ainsi que dans la «Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme - Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus» adoptée par la résolution № 53/144 de l’Assemblée Générale de l’ONU le 9 décembre 1998:
388 En tant qu’être humain jouissant du droit à la protection de mes droits, j’exige du gouvernement de remplir ses obligations relatives à la garantie totale d’une protection; Protection des droits de l’homme; Droit à la liberté d’expression; Droit à la recherche des financements pour l’activité de défense des droits de l’homme; Droit à la critique de la politique du gouvernement et d’autres organes du pouvoir; Droit à la recherche de la protection des organes internationaux. Tadjibayeva continue de subir des humiliations et des discriminations terribles, causant ainsi un lourd dommage à sa santé physique et morale. Depuis début 2014, Tadjibayeva mène une enquête et réunit des preuves irréfutables concernant les crimes financiers liés aux organisations et fondations internationales et aux organes de la presse. Elle menait seule la lutte contre ces dictateurs de la «défense des droits de l’homme». Immédiatement après son refus de participer aux machinations déplorables, certaines des organisations et des fondations internationales de défense des droits de l’homme et certains représentants des médias ont ouvert contre Mutabar Tadjibayeva une sale guerre. Non seulement ses organisations et projets ont cessé de recevoir des financements, mais ils ont été inscrits dans la liste noire à cause d’informations diffamatoires diffusées à son sujet. Dans le pays démocratique qu’est la France, Mutabar subit des discriminations et une violation systématique de ses droits inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et par la «Convention sur les droits des personnes handicapées» (Tadjibayeva est devenue handicapée suite aux tortures et aux violences subies dans les prisons ouzbèkes. Elle souffre d’une forme grave de diabète, d’hypertonie et des maladies cardiovasculaires). Les «défenseurs des droits de l’homme» ont soumis au cyberharcèlement non seulement Mutabar Tadjibayeva mais aussi
389 les membres de sa famille, les membres de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» et ses partenaires. Tous ces crimes n’ont pas été commis par des régimes dictatoriaux mais précisément par les dictateurs de la défense des droits de l’homme qui enseignent au monde entier comment faut-il protéger les droits des hommes et l’importance de la suprématie de la loi. Tadjibayeva s’est retrouvée sous l’avalanche de trahisons et de persécutions pour sa position démocratique et radicalement humaniste, notamment pour ses protestations publiques à l’encontre du groupe criminel qui appelle au Djihad mondial, et, les armes à la main, au renversement violent du gouvernement officiel en Ouzbékistan, mais également à l’encontre des personnages corrompus impliqués dans le blanchiment d’argent. Elle court actuellement un grand danger. La situation démontre qu’il est absolument nécessaire d’appeler les choses par leur nom et de réparer les erreurs qui ont entraîné le fait que non seulement le mouvement de la défense des droits de l’homme mais les droits et les libertés humains mêmes sont devenus une simple apparence illusoire. La persécution de Mutabar Tadjibaeyeva s’est déroulée au vu de tous, avec l’accord silencieux, et avec la participation des représentants des organisations de défense des droits de l’homme renommées, des fondations et de la presse. Mais malheureusement, personne n’a défendu les droits de Mutabar Tadjibayeva en tant que femme, en tant que défenseuse des droits de l’homme, en tant que personne handicapée. Dans le pays le plus démocratique du monde, en France, là où vit désormais Mutabar Tadjibayeva, elle subit à chaque instant la violation de ses droits garantis par la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et par la «Convention sur les droits des personnes handicapées». Les milliers de vétérans et de jeunes militants du mouvement de la défense des droits de l’homme se sont réunis dans la Coalition «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!» afin d’assainir le
390 champ de la défense des droits de l’homme des crimes présentés cidessus. La Coalition mentionne son nom car Mutabar Tadjibayeva est un symbole de l’honneur et de la résistance, de la justice et du courage caractéristiques des défenseurs des droits de l’homme authentiques. Dans les rangs de cette coalition, il y a de nombreux défenseurs des droits de l’homme de différents pays et nationalités. Sur la décision du Sénat, Mutabar Tadjibayeva était élue lauréate du prix français «Liberté, Egalité, Fraternité». Méritant amplement un prix aussi prestigieux, elle subit la violation de ses droits et libertés précisément par des organisations françaises telles que «GENLIBART», le Centre Primo Levi, qui étaient créées pour aider les victimes des violences, des répressions politiques et des tortures. Tous les jours, elle subit le chantage, les menaces et les insultes de la part des criminels qui commettent des crimes financiers, des terroristes, des radicaux financés par des services secrets iraniens. En 2017, dans le but de discréditer des défenseurs des droits de l’homme célèbres et de les attaquer sur internet, des groupes composés de femmes légères se sont constitués selon des méthodes dictatoriales. Des insultes ont déferlé sur les réseaux sociaux. Des femmes défenseuses des droits de l’homme et des journalistes aussi célèbres que Mutabar Tadjibayeva, Mouazzamakhon Kadyrova, Kharamgul Kadir, Galima Bukharbaeva et d’autres militantes ont été victimes d’insultes, de chantage, de diffamation. Le représentant de Human Rights Watch Steve Swerdlow mène des campagnes de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva parmi les militants du pays, tandis que la directrice d’International Partnership for Human Rights Brigitte Dufour essaie de trouver des preuves concrètes contre Mutabar Tadjibayeva… Ils le font pour la première fois des années après leur visite en Ouzbékistan. Peut-on imaginer une décadence morale plus grande ! Tadjibayeva s’est adressée officiellement aux nombreuses organisations internationales et structures telles que l’ONU, l’OSCE, le Parlement européen, l’Union européenne… Mais
391 malheureusement ceux qui parlent de la protection des droits des défenseuses des droits de l’homme depuis les hautes tribunes observaient silencieusement la violation de ses droits à cause de sa lutte contre la dictature dans la sphère de la défense des droits de l’homme… Mais ses déclarations sont restées sans réponse. L’absence de toute réaction de la part des structures spécialisées, des fondations et des organisations internationales a nécessité une protestation radicale qui s’est manifestée par une grève de la faim qui a pris de l’ampleur et la forme d’un marathon sous le nom de «Vétérans et jeunes défenseurs des droits de l’homme contre la discréditation du mouvement de la défense des droits de l’homme». MARATHON DE GREVE DE LA FAIM EN FAVEUR DE MUTABAR TADJIBAYEVA CONTRE LES DICTATEURS DE LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME Le marathon de la grève de la faim a commencé le 06.09.2018, le jour du procès initié par le dépôt de la plainte de Nadejda Ataeva, escroc corrompue chargée de blanchir de l’argent, mener des compagnes de diffamation, et de son avocat Valeri Kojevnikov contre Mutabar Tadjibayeva au Tribunal de grande instance de Paris. Des militants de différents pays, de Moldavie, d’Ukraine, d’Ouzbékistan, de Russie, de Belgique, de Suisse, de France, de Canada, de Kazakhstan, de la République tchèque et d’autres pays du monde participent au marathon de la grève de la faim. A ce marathon participent également les petits-enfants de Tadjibayeva vivant en France – sa petite-fille Zebo de 12 ans et son petit-fils Yousouf de 9 ans. Zebo, Yousouf, les proches et les membres du «Club des Cœurs ardents» en Ouzbékistan réclamaient et continuent de réclamer la condamnation des exécutants, des commanditaires, des financeurs de la vidéo diffamatoire et de plus de 200 articles diffamatoires contre la mère, la grand-mère, la sœur et la dirigeante Mutabar Tadjibayeva ainsi que contre sa sœur Makharram Tadjibayeva, avocate, défenseuse des droits de l’homme, fondatrice du groupe d’initiative «Juristes contre tortures», victime des
392 violences politiques, des répressions et des persécutions assassinée le 30 août 2015. Il s’agit du film publié sur une chaîne youtube le 22 janvier 2017: un film diffamatoire intitulé «Combien coûtent les droits de l’homme? Qui est vraiment Mutabar Tadjibayeva? – Une véritable escroc » («Inson khunuki netcha pul turadi? Mutabar Tojiboeva aslida kim? – Achaddiy firibgar») Nous savons que ce film diffamatoire a été tourné immédiatement après le décès de Makharram Tadjibayeva, commandé par Salaï Madaminov et financé par la fondation Soros. Dans ce film, ont été calomniés non seulement Mutabar et sa sœur Makharram Tadjibayeva mais aussi Makhliyo Akramova et son époux. Il est curieux que toute personne qui participe à la campagne de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva reçoive immédiatement un financement de la part des fondations et une protection de la part des organisations dont les activités avaient été critiquées par Mutabar. Les résultats de l’enquête sur les crimes des dictateurs dans la sphère de la défense des droits de l’homme sont publiés sur le site de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», sur le site de Centre-1, sur le site du groupe d’initiative des journalistes «Balance de la Justice», sur le site de la Coalition «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!» et sur d’autres sites. Plus de cent militants, journalistes, défenseurs des droits de l’homme, experts, juristes et spécialistes d’autres sphères ont participé à démasquer les dictateurs, les fakes et les faits de corruption dans la sphère des droits de l’homme. Plus de 150 articles ont été publiés. Même les médias internationaux communiquaient sur la corruption, les fake et la dictature dans la sphère des droits de l’homme contre lesquels lutte Mutabar Tadjibayeva depuis plus de 5 ans. Oui, de nombreuses organisations internationales prestigieuses ont vu leur réputation se ternir. Nous comprenons maintenant qu’à cause des jeux politiques un recruteur des
393 organisations terroristes peut se transformer en journaliste, défenseur des droits de l’homme et même en homosexuel, de la même manière qu’un professeur de français peut être «transformé» en anatomopathologiste, ou une psychologue d’Azerbaïdjan en médecin expert judiciaire, une auxiliaire de vie pour personnes âgées de Tadjikistan en «défenseuse des droits des femmes»… LA SOCIETE CIVILE D’OUZBEKISTAN, AVEC A SA TETE MUTABAR TADJIBAYEVA, A COMMENCE UNE MISSION TRES IMPORTANTE. CETTE MISSION EST LE DIALOGUE AVEC LE GOUVERNEMENT D’OUZBEKISTAN! Pourquoi le Gouvernement d’Ouzbékistan a choisi parmi 33 millions de population précisément Mutabar Tadibayeva pour ouvrir un dialogue? Premièrement, l’activité de la défense des droits de l’homme ne doit avoir aucune orientation politique. Les défenseurs des droits de l’homme réalisent leur mission exclusivement dans le champ des droits de l’homme; Deuxièmement, missionnée pour entretenir le dialogue avec le gouvernement, elle accomplit son devoir auprès des personnes dont les droits sont systématiquement bafoués. Le gouvernement d’Ouzbékistan a choisi Tadjibayeva et ses collègues, c’est-à-dire tous ceux qui mènent une lutte désintéressée, tous ceux pour qui le concept DROITS DE L’HOMME n’est pas une marchandise ou une monnaie d’échange et pour qui la vie humaine a une valeur suprême… En réalité, cette invitation au dialogue par le gouvernement d’Ouzbékistan de l’un des membres de la FIDH aurait dû être perçue par la FIDH comme une victoire. Mais lorsque le nouveau gouvernement d’Ouzbékistan a publiquement félicité la lutte de Mutabar Tadjibayeva pour la défense des droits de l’homme, à ce moment précis elle a subi une trahison d’un employé de la FIDH. Cela démontre que les membres de ces organisations internationales ne souhaitent pas tous de réels changements dans les pays tels que l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et autres.
394 Nous sommes reconnaissants au Gouvernement d’Ouzbékistan que Mutabar Tadjibayeva reçoit un réel soutien conformément au règlement du 25 octobre 2018 du Président de la République d’Ouzbékistan sur les «Mesures pour le perfectionnement futur de la politique gouvernementale de la République d’Ouzbékistan dans la sphère de collaboration avec les concitoyens résidant à l’étranger». Nous avons lancé un appel au gouvernement d’Ouzbékistan et conformément à la première partie de ce règlement «…soutien à la réalisation des droits et des libertés des concitoyens résidant à l’étranger conformément aux principes et normes généralement admis par le droit international, par la législation du pays de résidence et sur la base des accords internationaux signés avec la République d’Ouzbékistan…» Tadjibayeva a bénéficié d’une réelle aide juridique de la part du gouvernement d’Ouzbékistan. Le gouvernement d’Ouzbékistan a présenté des preuves irréfutables qui doivent être désormais examinées par les services judiciaires français. A l’ambassade parisienne, Tadjibayeva a reçu des mains du consul un volumineux paquet de documents qui devraient aider à lui donner raison sur les mensonges dans l’activité de la présidente de l’association «Droits de l’homme en Asie centrale» Nadejda Ataeva résidant également en France. Ces documents et leurs traductions françaises assermentées réalisées à Tachkent seront transmis au Tribunal de Paris lors de l’examen de l’appel d’Ataeva qui accuse Tadjibayeva de diffamation et d’insulte. Huit organisations gouvernementales d’Ouzbékistan, parmi lesquelles le service de frontières du Service National de la Sécurité, les directions de la santé publique et de l’éducation des régions de Ferghana et d’Andijan ont apporté les éléments exhaustifs sur le passé du professeur de Kokand de 41 ans, Oumidjon Abdounazarov. Malheureusement, nous déclarons que l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» quitte la FIDH pour cause d’incompétence et de malhonnêteté de certains employés de la FIDH tels que Ilya
395 Nouzov, et nous vous présenterons la «Réclamation Conjointe de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» et de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme» pour l’ouverture d’une enquête de service sur les activités illégales des employés de la FIDH en la personne d’Ilya Nouzov». Nous demandons également le rétablissement des droits bafoués inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et à la «Convention sur les droits des personnes handicapées» ainsi que dans le « Plan d’activités pour la protection des défenseurs et défenseuses des droits de l’homme» qui était signé au moment du Sommet mondial de 2018 à Paris. Dans les prochains jours, LA «DECLARATION CONJOINTE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME «CLUB DES CŒURS ARDENTS» DECLARE AVEC REGRET RENONCER A SON ADHESION A LA FIDH» et la «RECLAMATION CONJOINTE de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» et de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme» pour l’ouverture d’une enquête de service sur les activités illégales des employés de la FIDH en la personne d’Ilya Nouzov» adressées à la Directrice générale de la FIDH, Madame Eléonore Morel, au bureau international de la FIDH et des représentants du Secrétariat International de la FIDH ainsi qu’à l’organisation pour la protection des défenseurs des droits de l’homme «l’Observatoire» seront envoyées dans sa traduction française. Nous exigeons que tous les membres du bureau international de la FIDH et les représentants du Secrétariat International de la FIDH, ainsi que le représentant de l’Observatoire reçoivent ces déclarations et réclamations. En outre, nous exigeons que durant l’examen du retrait de la FIDH, la dirigeante de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», l’authentique et l’intransigeante défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva soit présente personnelle et puisse prendre la parole.
396 Si ces exigences ne sont pas respectées, nous serons contraints de diffuser sur internet les documents afin que tout le monde soit au courant de la raison du retrait de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» de la FIDH. Tadjibayeva a pris la bonne décision: nous ne devons pas collaborer avec des menteurs tels qu’Ilya Nouzov. Nous prouverons qu’Ilya Nouzov est aussi une marionnette dans les mains des dictateurs, des menteurs et des corrompus de la sphère de la défense des droits de l’homme. Lorsqu’Ilya Nouzov accuse Tadjibayeva d’avoir critiqué les organisations partenaires, c’est en réalité une évaluation de l’honnêteté des organisations internationales. Les français ont une expression «Fais ce que je te dis mais pas ce que je fais». Comment Ilya Nouzov peut-il croire qu’après des actions aussi indécentes il peut avoir le droit de parler des droits de l’homme et de la protection des défenseurs des droits de l’homme? Non, il n’a pas le droit!!! Ilya Nouzov s’est trompé en pensant que ses mensonges et insultes obligeront Mutabar Tadjibayeva à se taire. Nous considérons que la FIDH doit faire une déclaration sur la crise dans le mouvement de la défense des droits de l’homme. C’est une épreuve pour la FIDH aussi! Parce que la direction de la FIDH doit décider qui n’a pas sa place au sein de son organisation! La défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva ou des menteurs et des hypocrites, des «Nouzov»! En conclusion nous en appelons à vous! Chers représentants de la FIDH! Nous souhaitons rappeler avec vous les slogans de la FIDH – Tous les droits de l’homme à tous! Savoir pour agir! Nous respectons profondément l’histoire de la FIDH commencée en 1922. L’apport de la FIDH dans la protection et le développement des droits de l’homme est inestimable.
397 Aujourd’hui nous Vous appelons à manifester votre compétence et sagesse. Nous Vous appelons à SAVOIR POUR AGIR!!! Aujourd’hui, avec sa chef de file Mutabar Tadjibayeva, l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» ainsi que la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme», nous menons une lutte pour l’assainissement du mouvement de la défense des droits de l’homme contre les gens comme Ilya Nouzov, Steve Swerdlow… qui détruisent le mouvement de la défense des droits de l’homme au profit de leurs intérêts. Le dictateur Islam Karimov avait peur que Mutabar Tadjibayeva devienne son adversaire. Les dictateurs de la défense des droits de l’homme continuent de s’opposer à notre lutte mais notre voix est intarissable! Nous dévoilerons tous leurs crimes parce qu’il faut mener une lutte incessante contre les dictateurs. Nos vidéos «La corrompue «contre» la corruption» et «La lutte entre la lumière et l’ombre» ne sont que le début de cette lutte. Nous sommes présents non seulement sur les sites internet et la radio «Stop à la dictature dans la défense des droits de l’homme» mais aussi sur le chaîne Youtube «Coalition pour la vérité». Nous y présentons toutes les preuves publiquement. Nous avons entamé des procédures juridiques avec des avocats. LA VICTOIRE SERA A NOUS! Aujourd’hui Tadjibayeva et ses collègues et alliés sont devenus des ennemis des dictateurs dans la sphère de la défense des droits de l’homme! Nous souhaitons vous rappeler que la défense des droits de l’homme n’est pas un business, et qu’être un défenseur des droits de l’homme n’est pas une profession… Etre un défenseur des droits de l’homme c’est un mode de pensée, mode de vie… c’est un état intérieur de refus
398 de l’injustice, de mensonge et d’oppressions. On ne devient pas défenseur des droits de l’homme, on naît ainsi! Un défenseur des droits de l’homme est un guerrier!!! Si les soldats obéissent aux ordres, le guerrier défend toujours la justice. Les guerriers qui ont vécu des répressions et qui ont mené leur activité dans les conditions extrêmes ne peuvent supporter de voir ce qui se passe dans le mouvement de la défense des droits de l’homme!!! Toute pression ou persécution leur donne la force pour la bataille! Et certains employés de la FIDH, comme leurs collègues d’autres organisations, n’y pensaient pas ou ne comprenaient pas vraiment ce qu’est ÊTRE un défenseur des droits de l’homme. Ils se sont trompés! PUISQUE LA FIDH PROTEGE LES DEFENSEURS DES DROITSDE L’HOMME NOUS EXIGEONS: 1. Mener une enquête interne sur les agissements illégaux des employés de la FIDH envers Mme Mutabar Tadjibaeva. L’ouverture d’une enquête de service sur les activités illégales de leurs employés à l’égard de Mutabar Tadjibayeva avec la participation de cette dernière, de son avocat qui œuvre au rétablissement de ses droits bafoués inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et à la «Convention sur les droits des personnes handicapées», et avec la participation des membres de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme». Pour cela nous présentons les échanges écrits entre les employés de la FIDH et Mutabar Tadjibayeva et d’autres documents relatifs à cette affaire. Nous considérons qu’Ilya Nouzov doit présenter les preuves du fait que Mutabar Tadjibayeva diffuse une information déformée ou mensongère contradictoire avec les faits réels. Dans le
399 cas contraire, il doit présenter ses excuses pour la participation à la campagne de diffamation. Nous considérons que de tels employés des organisations internationales de défense des droits de l’homme comme Ilya Nouzov, Steve Swerdlow n’ont pas le droit de se mêler des vies de nos pays. Pour cette raison, nous présenterons les copies de ces déclarations au gouvernement d’Ouzbékistan, à l’ambassade de France et des Etats-Unis à Tachkent, ainsi qu’aux avocats de Tadjibayeva à Tachent et à Paris. 2. Nous ne souhaitions pas renoncer à notre adhésion à la FIDH, en tant qu’organisation membre nous recherchions chez vous de l’impartialité et un soutien mais c’est bien ce que craignaient les dictateurs de la défense des droits de l’homme et c’est dans leurs intérêts qu’agissait Ilya Nouzov. Tout ce qui est secret est révélé tôt ou tard au grand jour! Ce fait restera également dans l’histoire… Dans l’histoire de la lutte des défenseurs des droits de l’homme, pour la vérité contre les dictateurs dans la défense des droits de l’homme. 3. Comme nous l’écrivions dans notre réclamation conjointe, l’article diffamatoire publié par Agzam Tourgounov le 14 novembre 2018 sur sa page facebook était à l’origine d’une dégradation de la santé de Mutabar Tadjibayeva et de l’opération qu’elle a subie ensuite sur le cœur. Dans cet «article», il est écrit que du 8 au 22 janvier 2012, Tadjibayeva était soignée gratuitement en Turquie dans la clinique du docteur Oïdin Solikh (l’épouse de Salaï Madaminov, célèbre pour ses appels à la violence et au terrorisme et pour sa collaboration avec les services secrets iraniens qui en 2011 ont financé le Mouvement Populaire d’Ouzbékistan dirigé par Salaï Madaminov à hauteur de 8 893 600 $) et qu’elle vivait à leur domicile. En réalité, toutes les dépenses relatives aux soins et à la réservation d’hôtel pour Tadjibayeva ont été prises en charge par la FIDH et Tadjibayeva a présenté au service comptable de la FIDH toutes les preuves. Selon cet «article» publié sur la page facebook d’Agzam Tourgounov, Tadjibayeva aurait menti à la FIDH et les factures présentées seraient falsifiées.
400 C’ETAIT L’UNE DES GRAVES ACCUSATIONS DE CET ARTICLE… Tout de suite après cet article diffamatoire, depuis le 16 novembre, Tadjibayeva a écrit à plusieurs reprises à Nouzov et Yuliya, elle s’est entretenue avec eux par téléphone et lors de leur rencontre à l’hôpital au sujet de cette accusation. Nous exigeons que le service comptable de la FIDH présente les copies des factures originales pour porter plainte pour diffamation et qu’Ilya Nouzov justifie les raisons pour lesquelles des preuves aussi importantes n’ont pas été présentées, entraînant ainsi le cyberharcèlement contre Mutabar Tadjibayeva, dirigeante d’une organisation membre de la FIDH. 4. Ouvrir une enquête avec l’objectif de rétablir les droits bafoués de la défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme» et à la «Convention sur les droits des personnes handicapées» ainsi que dans le «Plan d’activités pour la protection des défenseurs et défenseuses des droits de l’homme» qui était signé au moment du Sommet mondial de 2018 à Paris, avec la participation de Mutabar Tadjibayeva, son avocat et les membres de la Coalition mondiale «Stop à la Dictature, au Fake, à la Corruption dans la Défense des droits de l’homme». 5. Un examen des faits et preuves que présente Tadjibayeva, une évaluation juridique de ces faits. Nous exigeons que ces infractions aux lois soient communiquées aux services de sécurité en France. En outre, nous exigeons une évaluation juridique des déclarations et appels des militants qui réclamaient le rétablissement des droits bafoués de Tadjibayeva durant plusieurs années afin qu’au cours de l’enquête soient examinés tous les faits évoqués dans les articles signés par plus de cent membres de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents»: 1. «Monsieur le Président de la France Emmanuel Macron, nous appelons à ouvrir un dialogue avec vous!» 2. «Adresse au Tribunal de Paris: Аppel à la Thémis française!»