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255 MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA FRANCE EMMANUEL MACRON, NOUS APPELONS A OUVRIR UN DIALOGUE AVEC VOUS! A l’attention du Président de la France Emmanuel Macron A l’attention aux membres du Sommet Mondial des défenseurs des droits de l’homme à Paris Monsieur le Président de la France et chers membres du Sommet. L’année 2018 est marquée par deux dates anniversaires relatives à la signature des documents fondamentaux et vitaux pour l’humanité: les 70 ans de la Déclaration Universelle des droits de l’homme et les 20 ans de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme. Quelques mois avant le Sommet mondial des défenseurs des droits de l’homme qui se déroule les 29, 30 et 31 octobre à Paris, nous assistons à un événement si troublant… Pourquoi est-on si inquiet… Depuis plusieurs années en France, dans le berceau de la démocratie, une lutte héroïque contre la corruption, le blanchiment d’argent, la propagande du terrorisme et de l’extrémisme religieux est menée par Mutabar Tadjibayeva, exilée politique d’Ouzbékistan, défenseuse des droits de l’homme, journaliste, écrivaine, fondatrice et présidente de l’Organisation Internationale de défense des droits de
256 l’homme «Club des Cœurs ardents». La collaboration avec elle était un grand honneur pour de nombreux participants de ce sommet. Mais aujourd’hui, ces organisateurs ont fermé l’accès à ce sommet à Mutabar Tadjibayeva car elle a ouvert une lutte ouverte contre la propagande du terrorisme, du radicalisme religieux, contre la violence, la corruption, le blanchiment d’argent, les falsifications et les mensonges dans le mouvement de la défense des droits de l’homme. A la suite de ces actions, elle a commencé à subir des menaces, des insultes et des diffamations.
257 Elle subit à ce jour des humiliations et des discriminations terrifiantes qui portent atteinte à sa santé physique et mentale. L’ampleur et le discrédit de l’institution de la défense des droits de l’homme a soulevé une vague de protestations des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes indépendants qui ont consacré leur vie à la lutte pour les droits et la liberté humains. Tous les organisateurs du Sommet sont au courant des crimes contre lesquels lutte Tadjibayeva, elle a présenté toutes les preuves concernant le soutien et la protection des criminels contre l’humanité, mais ils préfèrent demeurer sourds et aveugles. Le célèbre journaliste saoudien Jamal Khashoggi critiquait des criminels contre l’humanité en Arabie Saoudite. Il a été sauvagement assassiné au consulat de l’Arabie Saoudite à cause de son activité journalistique. En soutenant des personnes corrompues et d’autres criminels, les représentants des organisations internationales et des fondations pour la défense des droits de l’homme tuent à petit feu Mutabar Tadjibayeva, héros de l’information dans le pays de la démocratie et de la résistance qui est la France. Le 25 février 2014, Tadjibayeva a écrit une plainte intitulée «Je demande votre collaboration pour la prévention d’un bain de sang prévu en Ouzbékistan, à l’attention du Ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, du Ministre de l’intérieur Manuel Valls, du Chef de la direction générale de la Sécurité intérieure Patrick Calvar». Elle s’est adressée aux nombreuses organisations internationales et structures telles que l’ONU, l’OSCE, le Parlement européen, l’Union européenne… Mais ses déclarations sont restées sans réponse. Malgré les poursuites, les répressions, la discrimination, le refus de financement de la part des organisations internationales et des fondations depuis de nombreuses années (depuis 2014), l’activité de l’Association Internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» présidée par Mutabar Tadjibayeva protègent des victimes de violation des droits de l’homme en obtenant d’excellents résultats.
258 Pour la visite du président d’Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev, elle avait préparé et publié le 7 octobre 2018 une adresse intitulée «Monsieur le Président, nous appelons à ouvrir un dialogue avec nous!» Le gouvernement d’Ouzbékistan avait réagi à cet appel et a fait un premier pas important vers les militants civils à l’étranger et plus précisément vers Mutabar Tadjibayeva reconnaissant en elle une digne interlocutrice. Le 25 octobre Mirziyoyev a signé le règlement sur les «Mesures pour le perfectionnement futur de la politique gouvernementale de la République d’Ouzbékistan dans la sphère de collaboration avec les concitoyens résidant à l’étranger». Tadjibayeva est l’auteure du roman-chronique «La Prisonnière de l’Île de la Torture» qui raconte la violence et les tortures en Ouzbékistan, des brochures « Mémorial», «Soyez vigilant!» Son récit policier «La femme à la tête d’or» est saisi lors de l’arrestation de Mutabar Tadjibaeva et détruit considéré comme une preuve matérielle. Mutabar Tadjibayeva était nominée pour le Prix Nobel de la paix (2005), lauréate du Prix Martin Ennals (2008), lauréate du prix français «Liberté, Égalité, Fraternité» (2008), lauréate du Prix du département d’État américain «International Women of Courage Award» (2009), lauréate du Prix АСАТ «Engel – du Tertre» (2014), détentrice du titre de la «Femme héros pour les droits de l’homme » (2008), du titre de la Femme la plus influente de l’Asie Centrale (2011), et de «HÉROS DE L’INFORMATION» (2014). Comme le rapporte «WikiLeaks», le dictateur Karimov «paraissait particulièrement contrarié par le fait que Tadjibayeva puisse devenir son opposante politique et le défier». Tadjibayeva est membre de l’organisation internationale «1000 peace women across the globe» (depuis avril 2005), membre du Conseil International Human Rights Foundation (août 2009), membre de «Frontline» (début 2010), membre de l’Alliance Mondiale pour l’Université publique «CIVICUS» (août 2011). L’Organisation Internationale pour la défense des droits de l’homme «Club des Cœurs ardents» que Mutabar Tadjibayeva a fondée est devenue membre de FIDH (2013).
259 Dans sa déclaration, le célèbre défenseur des droits de l’homme, journaliste, ancien prisonnier politique à Kazakhstan s’était adressé aux organisateurs du Sommet: «… Comment avez-vous pu décliner la demande de participation de Mutabar Tadjibayeva ainsi que celle des autres défenseurs des droits de l’homme authentiques, qui soulèvent également des questions brûlantes sur la corruption dans la sphère des organisations de financement!…» Il a raison à cent pourcent! Les organisateurs du Sommet ne souhaitaient pas les entendre précisément parce qu’ils ne veulent pas évoquer les problèmes que soulèvent depuis des années Tadjibayeva et ses collègues et dont il est important non seulement de parler lors du Sommet mondial des défenseurs des droits de l’homme à Paris mais également traiter en urgence en agissant au plus vite afin de remédier à cette situation. Mais malheureusement, aucun des défenseurs des droits de l’homme soulevant ces questions actuelles n’a été invité. Les tendances et les problèmes récents des défenseurs des droits de l’homme nous montrent des faits de répressions et de persécutions criants aussi bien de la part des gouvernements, de certains fonctionnaires, des groupes radicaux, que de la part des joueurs, à notre avis, spécialement créés et infiltrés dans le champ de la défense des droits de l’homme, dont les actions introduisent dans cette sphère des tendances aussi dangereuses que la falsification, la déformation des faits réels, l’éviction des vétérans de la cause des droits de l’homme. Ils utilisent le mensonge, la discréditation, les menaces, l’influence sur les décisions de financement. Les fondations ont restreint, ou dans de nombreux cas ont même cessé, le financement de nombreux programmes en affichant clairement leur opposition à toute critique dans les questions aussi importantes que la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme, le blanchiment d’argent, l’escroquerie, le mensonge, l’hypocrisie. Cette situation dévoile également leur véritable position par rapport à la défense des droits et des libertés humains. Compte tenu de ces récentes tendances, il est nécessaire de créer une commission d’éthique des défenseurs des droits de l’homme, de procéder à la vérification et à l’analyse de l’activité et des sources de financement des représentants des organisations
260 internationales de défense des droits de l’homme, des fondations. Toutes ces exigences ont un objectif unique: découvrir la vérité et assainir le champ de la défense des droits de l’homme en liquidant tout mensonge, falsification, hypocrisie, corruption, blanchiment d’argent. La situation démontre qu’il est absolument nécessaire de nommer chaque chose par son nom, de corriger les erreurs à cause desquelles les droits et les libertés humains, et non seulement le mouvement de défense des droits de l’homme, ne sont devenus qu’une apparence trompeuse. Dans le pays le plus démocratique du monde, en France où vit actuellement Mutabar Tadjibayeva, chaque jour, à chaque instant sont bafoués ses droits garantis par la «Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme» et par la «Convention sur les droits des personnes handicapées». Des centaines de vétérans et de jeunes militants du mouvement de défense des droits de l’homme se sont réunis dans la coalition «Pour Mutabar Tadjibayeva! Pour la vérité dans la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan!» pour assainir le champ de la défense des droits de l’homme et éradiquer ces crimes. La Coalition porte son nom car Mutabar Tadjibayeva est le symbole de l’honneur et de la résistance, de la justice et du courage propres aux véritables défenseurs des droits de l’homme. Parmi les membres de la coalition, il y des défenseurs des droits de l’homme de nombreux pays et nationalités. Sur la décision du Sénat, Mutabar Tadjibayeva était lauréate du prix français «Liberté, Egalité, Fraternité». La lauréate d’un prix aussi prestigieux subit la violation de ses droits et de ses libertés précisément de la part des organisations françaises telles que «GENLIBART», le Centre Primo Levi, qui est créé pour aider des victimes des violences, des répressions politiques et des tortures. Chaque jour elle subit le chantage, elle est menacée, insultée par des criminels impliqués dans des crimes financiers, des terroristes, des radicaux qui sont financés par des services spéciaux iraniens.
261 En 2017, dans le but de discréditer des défenseurs des droits de l’homme célèbres et de les attaquer sur internet, des groupes composés de femmes légères se sont constitués selon des méthodes dictatoriales. Des insultes ont déferlé sur les réseaux sociaux. Des femmes défenseuses des droits de l’homme et journalistes aussi célèbres que Mutabar Tadjibayeva, Mouazzamakhon Kadyrova, Kharamgul Kadir, Galima Bukharbaeva et d’autres militantes ont été victimes d’insultes, de chantage, de diffamation. Le représentant de Human Rights Watch Steve Swerdlow mène des campagnes de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva parmi les militants du pays, tandis que la directrice d’International Partnership for Human Rights Brigitte Dufour essaie de trouver des preuves concrètes contre Mutabar Tadjibayeva… Ils le font pour la première fois des années après leur visite en Ouzbékistan. Toute une équipe de défenseurs des droits de l’homme, des journalistes indépendant, des militants de la société civile continuent leur activité bénévolement, tandis que Tadjibayeva, en puisant dans ses ressources personnelles issues de sa pension d’invalidité (808 euros nets), finance non seulement les traductions de ses textes et documents mais aide également ses protégés. L’absence de toute réaction de la part des structures spécialisées, des fondations et des organisations internationales a nécessité une protestation radicale qui s’est manifestée par une grève de la faim qui a pris de l’ampleur et la forme d’un marathon sous le nom de «Vétérans et jeunes défenseurs des droits de l’homme contre la discréditation du mouvement de défense des droits de l’homme». Le marathon de la grève de la faim a commencé le 06.09.2018, le jour du procès initié par le dépôt de la plainte de Nadejda Ataeva, escroc corrompue chargée de blanchir de l’argent, mener des compagnes de diffamation, et de son avocat Valeri
262 Kojevnikov contre Mutabar Tadjibayeva au Tribunal de grande instance de Paris. Depuis 2008, plus de 150 articles ont été publiés contenant des critiques et des révélations sur l’activité criminelle de Madame Ataeva liée à la corruption, au blanchiment d’argent, au chantage, aux menaces adressées à des dizaines des militants de la Société Civile des pays de l’Asie centrale et à des demandeurs d’asile qui avaient sollicité son aide. 63 articles ont été consacrés rien qu’à la figure du pseudoanatomopathologiste dans lesquels sont réunis les témoignages des experts, des membres de la famille d’Oumid Abdounazarov, de son épouse Nozima, de ses anciens collègues et autres qui affirment d’une seule voix qu’Oumid Abdounazarov n’est pas du tout un anatomopathologiste et que toute cette histoire est un mensonge du début jusqu’à la fin. Cependant, Ataeva n’a attaqué en justice que Mutabar Tadjibayeva. Dans sa plainte déposée au Tribunal de Paris contre Mutabar Tadjibayeva, elle a exigé de supprimer des articles publiés à son sujet sur le site du «Club des Cœurs ardents» mutabar.org qui, selon Ataeva, porte atteinte à sa «réputation professionnelle». Des militants de différents pays, de Moldavie, d’Ukraine, d’Ouzbékistan, de Russie, de Belgique, de Suisse, de France, de Canada, de Kazakhstan, de la République tchèque et d’autres pays du monde participent au marathon de la grève de la faim. A ce marathon participent également les petits-enfants de Tadjibayeva vivant en France – sa petite-fille Zebo de 12 ans et son petit-fils Yousouf de 9 ans. Zebo, Yousouf, les proches et les
263 membres du «Club des Cœurs ardents» en Ouzbékistan réclamaient et continuent de réclamer la condamnation des exécutants, des commanditaires, des financeurs de la vidéo diffamatoire et de plus de 200 articles diffamatoires contre la mère, la grand-mère, la sœur et la dirigeante Mutabar Tadjibayeva ainsi que contre sa sœur Makharram Tadjibayeva, avocate, défenseuse des droits de l’homme, fondatrice du groupe d’initiative «Juristes contre tortures», victime des violences politiques, des répressions et des persécutions assassinée le 30 août 2015. Il s’agit du film publié sur une chaîne youtube le 22 janvier 2017: un film diffamatoire intitulé «Combien coûtent les droits de l’homme? Qui est vraiment Mutabar Tadjibayeva? – Une véritable escroc» («Inson khunuki netcha pul turadi? Mutabar Tojiboeva aslida kim? – Achaddiy firibgar») Nous savons que ce film diffamatoire a été tourné immédiatement après le décès de Makharram Tadjibayeva, commandé par Salaï Madaminov et financé par la fondation Soros. Dans ce film, ont été calomniés non seulement Mutabar et sa sœur Makharram Tadjibayeva mais aussi Makhliyo Akramova et son époux. Il est curieux que toute personne qui participe à la campagne de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva reçoit immédiatement un financement de la part des fondations et une protection de la part des organisations dont les activités avaient été critiquées par Mutabar. Aucune réaction de la part des organisations et des fondations internationales n’a suivi à ce jour ces actions de protestation. C’est l’exemple le plus parlant de la position vis-à-vis des défenseurs des droits de l’homme, de la «protection » des défenseurs des droits de l’homme et en général des droits et des libertés humains…» «La déclaration universelle de l’homme» et la «Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme» ne sont pas respectées précisément par les organisations et les fondations internationales de défense des droits de l’homme. Le destin de Mutabar Tadjibayeva en est la preuve vivante.
264 Tous les organisateurs du Sommet sont au courant des crimes contre lesquels lutte Tadjibayeva, elle a présenté toutes les preuves concernant le soutien et la protection des criminels contre l’humanité, mais ils préfèrent demeurer sourds et aveugles. Le 30 juillet, lors de la rencontre de Tadjibayeva avec le président des «Reporters sans frontières» Pierre Haski, elle a expliqué la situation et a présenté toutes les preuves en français. Мутабар Таджибаева вместе Pierre Haski Pierre Haski a promis d’étudier ces documents et de mener une enquête interne. Mais finalement, en tant qu’un des organisateurs du Sommet mondiale des défenseurs des droits de l’homme, «Reporters sans frontières» avait apparemment soutenu l’interdiction à la participation de Tadjibayeva au Sommet.
265 Mais pas celle d’Azam Turgunov, ancien prisonnier politique, victime des tortures, membre du parti d’opposition ERK, dont la direction a été attribuée à Salaï Madaminov, célèbre pour sa propagande du terrorisme, et du renversement violent du pouvoir officiel d’Ouzbékistan. Après sa libération, Turgunov a immédiatement pris le parti du groupe criminel dirigé par Nadejda Ataeva, une corrompue en charge du blanchiment d’argent. Turgunov s’est activement impliqué dans la campagne de diffamation contre Mutabar Tadjibayeva et Galima Bukharbayeva. Turgunov les accuse publiquement de collaborer avec les services spéciaux d’Ouzbékistan, principalement pour leur critique du terrorisme et de la corruption dans la sphère des droits de l’homme, en protégeant ces criminels contre l’humanité. Pour sa contribution à la campagne de diffamation contre Tadjibayeva, Turgunov reçoit un soutien financier de la part des fondations et des organisations internationales de défense des droits de l’homme et participe à tous les événements qu’ils organisent.
266 Alors pourquoi toutes les organisations «renommées» de défense des droits de l’homme ont si peur d’effleurer le sujet de la corruption dans la défense des droits de l’homme??? Comment est-ce possible que le président d’une organisation aussi respectable que «Reporters sans frontières» ne réagisse pas à la réception d’information aussi importante sur les crimes qui se passent en France et n’y attire pas l’attention des journalistes sur ce sujet? Est-ce possible que les journalistes soient devenus tolérants face à ce type de crimes? Dina Messa, journaliste et défenseuse des droits de l’homme à Honduras avait dit un jour: «… SI JE ME TAIS, L’IMPUNITE VAINCRA…» C’est ce que pensait Tadjibayeva lorsqu’elle témoignait au Tribunal de Paris lors du procès intenté par la plainte de Lola Karimova… AUJOURD’HUI NOUS AIMERIONS DIRE A PIERRE HASKI!!! VOUS VOUS ÊTES TU!!! MAIS NOUS NE LAISSERONS PAS L’IMPUNITE VAINCRE…»
267 Pour toutes ces raisons, nous déclarons le boycott du Sommet mondial des défenseurs des droits de l’homme à Paris et jusqu’à la fin de l’année nous poursuivons les protestations à l’occasion des commémorations des 70 ans de la Déclaration Universelle des droits de l’homme et des 20 ans de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme en collaboration avec Mutabar Tadjivayeva. C’est NOUS qui allons dicter les exigences!!!… Les problèmes de corruption, de falsification, de blanchiment d’argent, de propagande du terrorisme sont tellement dangereux qu’il est nécessaire de réagir à ces crimes, mais les représentants de nombreuses fondations et organisations internationales ne réagissent pas aux signaux aussi alarmants, préférant se taire. Ces dernières années ont clairement montré qu’une grande partie des «défenseurs des droits de l’homme» de bureau ainsi que des représentants des fondations internationales mènent une guerre ouverte non pas avec des violations et des violateurs des droits et des libertés humains mais avec des défenseurs des droits de l’homme qui défendent les droits des gens dans des conditions dangereuses, courant des risques pour leur vie mais en menant leur activité avec dignité et résultats réels. Ils paralysent les défenseurs des droits de l’homme non seulement en les privant de soutien financier mais en créant des conditions d’isolement physique, y compris au moyen des structures de forces des régimes dictatoriaux. C’est pour cette raison que nous en appelons aussi fermement aux structures spécialisées et aux personnalités publiques à porter leur attention sur ce problème. Nous appelons le Président de la France, Monsieur Macron, en tant que dirigeant d’un pays qui à juste titre est considéré comme le berceau de la démocratie, à ouvrir le dialogue concernant ces problèmes avec les vétérans du mouvement de défense des droits de l’homme qui ont toujours combattu ce type de phénomènes. NOUS APPELONS: — le Ministère des affaires étrangères de la France à réclamer des rapports sur l’activité et les sources de financement de la présidente de l’association des «Droits de l’homme en Asie
268 Centrale» (AHRCHA), Ataeva, ainsi que sur l’activité des organisations troubles liées à elle et financées par des fondations: des organisations de «défense des droits de l’homme», «Pétition», «Plateforme», CENLIBART, le programme radio «SOS», le projet «Création et droits de l’homme – Art et droits de l’homme» ainsi que le projet collectif Coalition contre les tortures à … AHRCA, … HFPC et MGPC. Il s’agit de définir l’objectif de leur création, leur financement et les mouvements des fonds financiers; — à créer une commission nationale en France pour l’examen de toutes les preuves et de tous les faits que Tadjibayeva a présenté aux organisateurs du Sommet mondial des défenseurs des droits de l’homme et à d’autres structures depuis 2014. Il est nécessaire de donner une évaluation juridique des actions illégales des dirigeants de toutes ces organisations et structures renommées; — à créer une commission d’éthique des défenseurs des droits de l’homme avec la participation des vétérans du mouvement de défense des droits de l’homme, des membres de la coalition Mutabar Tadjibayeva, Galima Bukharbayeva, … — à mener des vérifications de l’activité des organisations et des fondations de défense des droits de l’homme concernant leur activité, les sources de leur financement et les mouvements des fonds financiers; — à donner une évaluation juridique du rapport de l’audit interne mené au sein de la fondation Soros entamée sur la demande de Tadjibayeva durant 14 mois, depuis octobre 2016 et jusqu’au décembre 2017 et du rapport sur l’enquête de service menée par le directeur du service juridique de Human Rights Watch Dinah PoKempner en collaboration avec les juristes de la société juridique internationale «Dentos» à partir de novembre 2017; — en collaboration avec Mutabar Tadjibayeva et d’autres témoins des crimes de Nadejda Atayeva, à prendre connaissance de toutes les preuves récoltées au cours des enquêtes journalistiques, à analyser les documents, les enregistrements audio et vidéo, et à donner une évaluation juridique officielle; — à mener des vérifications des programmes de financement de toutes les organisations de défense des droits de l’homme collaborant avec Nadejda Atayeva (y compris des
269 organisations internationales de renommée mondiale) qui œuvrent dans les pays d’Europe et d’Asie Centrale avec l’objectif de révéler les sources de financement et les mouvements des fonds financiers; — à mener une enquête des actions illégales menées contre Mutabar Tadjibayeva par des organisations françaises GENLIBART et sa représentante, psychologue, pseudo expert médical judiciaire Niguyar Akhmedbekova, du Centre Primo Levi destiné à soutenir les victimes des répressions politiques et des tortures, et de sa directrice Sibel Agreli; — à revoir le statut de l’exilé politique, de l’enseignant de français et pseudo-anatomopathologiste Oumid Abdounazarov, le statut qu’il a reçu sur la base d’une histoire falsifiée en diffamant la tragédie d’Andijan et en abusant de la loyauté du système d’immigration français; — à mener une enquête de service sur le fait de dissimulation par le président de «Reporters sans frontières» Pierre Haski de l’information transmise par Mutabar Tadjibayeva, des documents, et plus précisément des déclarations adressées aux présidents de la France et des Etats-Unis rédigées par Balli Maggets, plus de 20 articles traduits en français dans lesquels sont soulevées les questions de la corruption, du blanchiment d’argent, du mensonge et des falsifications dans la sphère de la défense des droits de l’homme; — à rétablir les droits bafoués de la défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva, des membres de sa famille et des partenaires de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs ardents», ainsi que de toutes les personnes qui ont pâti de l’activité des «défenseurs des droits de l’homme» corrompus et des radicaux liés au terrorisme; — à apporter de l’aide à l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs ardents» pour la reprise des projets initiés par Mutabar Tadjibayeva et qui donnaient d’excellents résultats tels que le site internet jarayon.сom, le «Mouvement étudiant «Cœurs ardents», le groupe d’initiative «Pour la vie sans tortures», le Comité pour la défense des droits des migrants, le Conseil de Coordination de la Société civile d’Ouzbékistan «Ouzbékistan alternatif», et la radio «Tuguyon» –
270 projets fermés suite à la campagne de diffamation et à la réduction spécialement programmée du financement de l’organisation; — à apporter de l’aide au financement de la publication du roman-chronique de Mutabar Tadjibayeva «La Prisonnière de l’Île de la Torture», à propos des prisons et des tortures en Ouzbékistan sous la dictature de Karimov, écrit en 2012 et traduit avec le soutien de FIDH. Le roman-chronique «La Prisonnière de l’Île de la Torture» a reçu une excellente critique de la part de l’agent littéraire Andrew Nurenberg (Londres), mais Tadjibayeva n’a pas pu recevoir de financement pour la publication de ce roman car elle a commencé à dénoncer publiquement la corruption dans la sphère de la défense des droits de l’homme; — à condamner les exécutants, les commanditaires et les financeurs du film diffamatoire, de plus de 200 articles contre la défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva ainsi que contre sa sœur Makharram Tadjibayeva, avocate, défenseuse des droits de l’homme, fondatrice du groupe d’initiative «Juristes contre tortures», victime des violences politique, des répressions et des persécutions, assassinée le 30 août 2015. Nous déclarons qu’en cas d’absence de réaction à nos appels, nous nous accordons le droit d’interpréter ce silence comme une tolérance aux crimes dans le champ de la défense des droits de l’homme, et de procéder à l’organisation des actes de désobéissance civile. MONSIEUR LE PRESIDENT!!! Si VOUS vous taisez, L’IMPUNITE VAINCRA!!! Respectueusement Mutabar Tadjibayeva Présidente de l’Association internationale des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» Les fondateurs, les membres du conseil de la direction, les membres et les militants de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents»,
271 Ainsi que CETTE DECLARATION EST SIGNEE AU NOM DE LA COALITION «POUR MUTABAR TADJIBAYEVA! POUR LA VERITE DANS LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME EN OUZBEKISTAN»: 1. Nina Pchenitchnaya: défenseuse des droits de l’homme, ancienne employée de l’Association pour les «Droits de l’homme en Asie centrale», responsable de la coordination des membres de la coalition, des relations avec l’opinion publique, la presse et les représentants des organisations et des fondations internationales et publiques; 2. Dilorom Iskhakova: poétesse, militante civile en Ouzbékistan, chargée de mener les discussions et débats entre les membres de la coalition et d’autres militants et les ambassades, structures diplomatiques et représentants du gouvernement (Ouzbékistan); 3. Ismaïl Adilov: Directeur de l’Organisation indépendante de droits de l’homme d’Ouzbékistan, lauréat du prix «Human Rights Watch», organisation internationale des droits de l’homme, en 2001 (Ouzbékistan); 4. Mirzanosir Rakhimov: Fondateur du groupe d’initiative « Recherche. Enquête. Révélation » de l’entreprise collective «Fond» et de ses filiales, créé fin octobre 2001 à Tachkent, en République d’Ouzbékistan avec l’objectif de défendre les droits de plus de 700 employés de l’entreprise «Fond» (Tachkent, Ouzbékistan); 5. Makhliyo Akramova: Fondatrice de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», fille de Mutabar Tadjibayeva, victime des répressions politiques (France); 6. Rassouljon Tadjibayev: défenseur des droits de l’homme, militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», frère de Mutabar Tadjibayeva, victime des répressions politiques (Ouzbékistan); 7. Valijon Koutchkarov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des fonctionnaires corrompus des structures de force, des jugements abusifs, des persécutions politiques, frère de la victime des violences domestiques Narguiza Koutchkarova assassinée (Ouzbékistan);
272 8. Valijon Yuldachev: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des répressions politiques, des fonctionnaires corrompus des structures de force, des jugements abusifs (Ouzbékistan); 9. Makhbouba Pirmatova: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», l’une des fondatrices du groupe d’initiation «Honneur» (Oriyat) contre le trafic humain, la prostitution et le trafic de drogues, créé en 2002 (Ouzbékistan); 10. Khamrokul Pirmatov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», participant du groupe d’initiation «Honneur» (Oriyat) contre le trafic humain, la prostitution et le trafic de drogues, créé en 2002 (Ouzbékistan); 11. Mouïdin Moussoulmonkoulov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des structures de force corrompues, et des jugements abusifs (Ouzbékistanà); 12. Aziza Moussoulmonkoulov: épouse de Mouïdin Mussulmonkulov, militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 13. Mourodil Moussoulmonkoulov: fils de Mouïdin Mussulmonkulov, militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 14. Goultchekhra Akhmadaliyeva: militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», participante du groupe d’initiation «Droits de l’homme dans les établissements d’enseignement» créé en 2002, victime des fonctionnaires corrompus dans des structures de force et des jugements abusifs (Ouzbékistan); 15. Azimjon Akhmadaliyev: époux de Goultchekhra Akhmadaliyeva, militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 16. Mirzakhalim Kosimov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents»,
273 victime des fonctionnaires corrompus dans des structures de force et des jugements abusifs (Ouzbékistan); 17. Solijon Bovgonov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des persécutions politiques (Ouzbékistan); 18. Tolibjon Bovgonov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des persécutions politiques (Ouzbékistan) ; 19. Saodat Khasanova: militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des jugements abusifs, des persécutions des fonctionnaires corrompus dans des structures de force (Ouzbékistan); 20. Choukhrat Khasanov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime d’un jugement abusif, des persécutions des fonctionnaires corrompus dans des structures de force (Ouzbékistan); 21. Oïdin Okhounjonova: militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime d’un jugement abusif, des persécutions des fonctionnaires corrompus dans des structures de force (Ouzbékistan); 22. Soultonali Kourbanov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des persécutions et des répressions des fonctionnaires corrompus dans des structures de force (Ouzbékistan); 23. Oumarali Kourbanov: fils de Sultonali Kourbanov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents»; 24. Ynousali Nourmatov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des persécutions politiques, victime des répressions des fonctionnaires corrompus dans des structures de force (Ouzbékistan); 25. Moukhammadjon Nourmatov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan);
274 26. Akhmadjon Nourmatov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 27. Moukarramkhuja Koraboyev: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 28. Abdukhochim Egamberdiyev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 29. Abdukhochim Egamberdiyev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 30. Bakhtiyov Egamberdiev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 31. Egamberdi Echboev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 32. Khurmatillo Chokirov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 33. Sarvikhon Jalilova: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 34. Odiljon Jalilov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 35. Orifjon Jalilov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 36. Yuldachali Risaliyev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 37. Orifjon Kodirov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan);
275 38. Rakhimboï Ourinboyev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 39. Dilorom Ourinboyeva: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 40. Abdousalom Alimkoulov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 41. Ortikboï Khaïdarov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 42. Abdoulla Jourayev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 43. Ouktamjon Ourinboyev: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 44. Abdoukakhkhor Khudoyberdiyev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 45. Imarali Soliyev: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 46. Farkhod Kurbonov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 47. Akramjon Nourmatov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 48. Anvar Jalilov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 49. Asilbek Jalilov: allié de Mutabar Tadjibayeva et de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan);
276 50. Chokirkhouj Masaidov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 51. Anvarjon Abdourakhimov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 52. Akmaliddin Abdourakhimov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» (Ouzbékistan); 53. Sokhiba Oumourzakova: militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», épouse de victime d’arrestation et de jugement abusifs Gani Oumorzakov (Ouzbékistan); 54. Gani Oumorzakov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime de tortures, d’arrestation et de jugement abusifs, des persécutions politiques (Ouzbékistan); 55. Ouktamoï Akhmadkoulova: militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», mère de Ikbol Akhmadkoulov, victime des tortures, d’arrestation et de jugement abusifs (Ouzbékistan); 56. Bakhtiyor Akhmadkoulov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», frère de victime des tortures, d’arrestation et de jugement abusifs (Ouzbékistan); 57. Botirjon Akhmadkoulov: fils d’Ouktamoï Akhmadkoulova, militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents»; 58. Istara Obidova: militante de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», mère de Zafar Obidov, victime des tortures, d’arrestation et de jugement abusifs (Ouzbékistan); 59. Moukaddas Khamdamov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime des fonctionnaires corrompus des structures de force (Ouzbékistan);
277 60. Abdouvakhob Oripov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», fils de Chokir Oripov décédé le 2 juin 2000 sous les tortures au service régional des affaires intérieures de Bouvaydin de Chavkat Odilov (Ouzbékistan); 61. Alisher Yunousov: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», victime de jugement abusif, des répressions des fonctionnaires corrompus des structures de force (Ouzbékistan); 62. Gulom Mamadaliyev: militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents», père d’Alimoukhammad Mamadaliyev, décédé à la suite des tortures des fonctionnaires du Service de la sécurité nationale en novembre 2001 (Dourmon, Ouzbékistan); 63. Matlouba Mamadaliyev: mère d’Alimoukhammad Mamadaliyev, décèdé à la suite des tortures des fonctionnaires du Service de la sécurité nationale en novembre 2001 (Dourmon, Ouzbékistan); 64. Gofurjon Mamadaliyev: frère d’Alimoukhammad Mamadaliyev, décèdé à la suite des tortures des fonctionnaires du Service de la sécurité nationale en novembre 2001 (Dourmon, Ouzbékistan); 65. Saodat Rakhmonova: épouse du militant de l’Association internationale de défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» décédé Mamayunous Rakhmonov, victime de jugement abusif, de répressions politiques et des persécutions (Dourmon, Ouzbékistan); 66. Moukhammadyousouf Rakhmonov: fils du militant décédé Mamayunous Rakhmonov, victime de jugement abusif, de répressions politiques et des persécutions (Dourmon, Ouzbékistan); 67. Moukhammadodil Rakhmonov: fils du militant décédé Mamayunous Rakhmonov, victime de jugement abusif, de répressions politiques et des persécutions (Dourmon, Ouzbékistan); 68. Marziya Kirguizboyeva: épouse de l’activiste décédé Ousman Akhmadaliyev, victime de jugement abusif, de répressions et de persécutions politiques (Dourmon, Ouzbékistan);
278 69. Abdoulatif Akhmadaliyev: fils de l’activiste décédé Ousman Akhmadaliyev, victime de jugement abusif, de répressions et de persécutions politiques (Dourmon, Ouzbékistan); 70. Turgunoï Khojimatova: mère d’Abdoujalil Khojimatov, décédé à la suite des tortures, victime de jugement abusif, de répressions et de persécutions politiques (Dourmon, Ouzbékistan); 71. Allomiddin Khamidov: victime de répressions politiques, de persécutions et de tortures, de jugement abusif et de poursuites dans les années 2001 et 2002 (Dourmon, Ouzbékistan); 72. Chokhida Khamidova: épouse de d’Allomiddin Khamidov, victime de répressions politiques, de persécutions et de tortures, de jugement abusif et des poursuites dans les années 2001 et 2002 (Dourmon, Ouzbékistan); 73. Abdourakhmon Khomidov: victime de violences politiques, de répressions et de tortures, de jugement abusif et des poursuites dans les années 2001 et 2002 (Dourmon, Ouzbékistan); 74. Alisher Soulaïmonov: victime de violences politiques, de répressions et de tortures, de jugement abusif et des poursuites dans les années 2001 et 2002 (Dourmon, Ouzbékistan); 75. Oyatilla Soulaïmonov: victime de violences politiques, de répressions et de tortures, de jugement abusif et des poursuites dans les années 2001 et 2002 (Dourmon, Ouzbékistan); 76. Abdourakhim Jalolov: victime de violences politiques, de répressions et de tortures, de jugement abusif et des poursuites dans les années 2001 et 2002 (Dourmon, Ouzbékistan); 77. Kaboulov Arman: victime des poursuites politiques, ayant reçu le soutien de Mutabar Tadjibayeva (Kazakhstan); 78. Kaboulov Aman: victime des poursuites politiques, ayant reçu le soutien de Mutabar Tadjibayeva (Kazakhstan); 79. Chermat Khamdamov: militant civil (Tachkent, Ouzbékistan)… PROCHES DE MUTABAR TADJIBAYEVA ET MEMBRES DE LA COALITION 80. Inoyatkhon Ermatova: sœur de Mutabar Tadjibaeva (Marguilan, Ouzbékistan);
279 81. Dildora Kourbonova: fille d’Inoyatkhon Ermatova (Marguilan, Ouzbékistan); 82. Goulnora Ermatova: fille d’Inoyatkhon Ermatova (Marguilan, Ouzbékistan); 83. Valijon Ermatov: fils d’Inoyatkhon Ermatova (Marguilan, Ouzbékistan); 84. Khakimjon Ermatov: fils d’Inoyatkhon Ermatova (Marguilan, Ouzbékistan); 85. Doniyorjon Ermatov: fils d’Inoyatkhon Ermatova (Marguilan, Ouzbékistan); 86. Nigora Ibraguimova: fille de Sobirjon Ibraguimov (frère décédé de Mutabar, Marguilan, Ouzbékistan); 87. Nodira Ibraguimova: fille de Sobirjon Ibraguimov (frère décédé de Mutabar, Marguilan, Ouzbékistan); 88. Narguiza Ibraguimova: fille de Sobirjon Ibraguimov (frère décédé de Mutabar, Marguilan, Ouzbékistan); 89. Chavkat Ibraguimov: fils de Sobirjon Ibraguimov (frère décédé de Mutabar, Marguilan, Ouzbékistan); 90. Khasanboï Ibraguimov: fils de Sobirjon Ibraguimov (frère décédé de Mutabar, Marguilan, Ouzbékistan); 91. Dilorom Karimova: sœur de Mutabar Tadjibayeva (Marguilan, Ouzbékistan); 92. Ouktam Karimova: fille de Dilorom Karimova (Marguilan, Ouzbékistan); 93. Choukhrat Karimov: fils de Dilorom Karimova (Marguilan, Ouzbékistan); 94. Chavkat Karimov: fils de Dilorom Karimova (Marguilan, Ouzbékistan); 95. Saodat Karimova: fille de Dilorom Karimova (Marguilan, Ouzbékistan); 96. Markhabo Oumourzakova: fille de Makharram Tadjibayeva, avocate, défenseuse des droits de l’homme, l’une des fondatrices du groupe «Juristes contre tortures», victime des violences politiques, des répressions et des persécutions, assassinée le 30 août 2015 (Marguilan, Ouzbékistan); 97. Malika: fille de Makharram Tadjibayeva, avocate, défenseuse des droits de l’homme, l’une des fondatrices du groupe «Juristes
280 contre tortures», victime des violences politiques, des répressions et des persécutions, assassinée le 30 août 2015 (Marguilan, Ouzbékistan); 98. Makhbouba: fille de Makharram Tadjibayeva, avocate, défenseuse des droits de l’homme, l’une des fondatrices du groupe «Juristes contre tortures», victime des violences politiques, des répressions et des persécutions, assassinée le 30 août 2015 (Marguilan, Ouzbékistan); 99. Chokirjon Tadjibayev: frère de Mutabar Tadjibayeva (Marguilan, Ouzbékistan); 100. Mohira Tafjibayeva: épouse de Chokirjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 101. Barchinoï Tadjibayeva: fille de Chokirjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 102. Yorkinoï Tadjibayeva: fille de Chokirjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 103. Abobakr Tadjibayev: fils de Chokirjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 104. Soïibjon Tadjibayev: frère de Mutabar Tadjibayeva (Marguilan, Ouzbékistan); 105. Nazira Tadjibayeva: épouse de Soïibjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 106. Khoudoberdi Tadjibayev: fils de Soïibjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 107. Zoulfiya Tadjibayeva: fille de Soïibjon Tadjibayev (Marguilan, Ouzbékistan); 108. Nasiba Kasymova: sœur de Mutabar Tadjibayeva (Marguilan, Ouzbékistan); 109. Nazokat Kasymova: fille de Nasiba Kasymova (Marguilan, Ouzbékistan); 110. Asal Kasymova: fille de Nasiba Kasymova (Marguilan, Ouzbékistan); 111. Goulkhoumor Tadjibaeyva: épouse de Rasouljon Tadjibayev (Tachkent, Ouzbékistan)…
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294 GALIMA BUKHARBAEVA / L'AUGE BRISEE DE NADEJDA ATAYEVA En tant que fausse, grâce à la conjoncture dictatoriale de l'Ouzbékistan, Atayeva s'est faufilée dans les droits de l'homme, mais en raison de la cupidité et de la stupidité, elle n'a pas été satisfaite… L'histoire de Nadejda Atayeva, une pseudo-defenseure des droits des hommes de l’Ouzbékistan à l’âge de 50 ans, n'a rien de nouveau. Elle est vieille comme la vie. C'est une classique. C'est
295 l'histoire d'une femme qui, malgré tout «contre», a souri de chance, la vie l’a donné une chance, mais elle n'avait que peu... Elle a fini par convoiter les lauriers des personnes réelles, elle a voulu monter sur leur piédestal, étonner le monde avec son histoire d'Andijan, devenir célèbre en tant que championne inébranlable des droits de l'homme. Mais la tragédie d'Andijan l'a défiée: elle était trop réelle et pure, comme seuls peuvent l'être le chagrin le plus authentique et les larmes les plus amères... La mer s'est rebellée... Le poisson rouge a refusé de la servir... Nadejda Atayeva s'est retrouvée à l'auge brisée... L'histoire de cette femme aurait-elle pu évoluer différemment ? Non, même Pouchkine n'aurait pas pu changer la fin - elle avait été décidée dès le départ. Nadejda Atayeva avait 32 ans lorsqu'en 2000 elle a fui l'Ouzbékistan sous la menace d'une arrestation pour avoir détourné des fonds à grande échelle à Uzkhleboprodukt, le conglomérat d'État dirigé par son père Alim Ataev de 1997 à 2000. Sous l'aile de son père, cette femme plus qu'adulte ne s'est engagée dans rien d'autre que la vente forcée aux entreprises de pain du pays, subordonnées à son père, de sacs en polypropylène, dont le prix était périodiquement indûment surestimé par la famille.
296 Alisher Ilhamov de l'OSF et Nadia Ataeva; Photo: Facebook Ilhamova Atayeva n'était pas gênée par sa position et son droit de monopole sur la fourniture de sacs, et ne se demandait pas non plus pourquoi son frère Kakhramon, travaille à Uzkhleboprodukt à côté d'elle, un jeune homme de 20 ans qui avait miraculeusement réussi à privatiser des entreprises d'État en son nom, et ainsi qu'un oncle, etc. En lisant le verdict du tribunal de la ville de Tachkent, rendu aux Atayevs en leur absence en 2013, sur les stratagèmes frauduleux et les menaces et pressions sur les subordonnés qu'ils ont utilisés pour piller SJSC Uzhleboprodukt, on apprend l'écriture qui s'est manifestée quelques années plus tard dans la nouvelle carrière d'Ataeva - dans la défense des droits de l'homme. Travaillaient à Uzkhleboprodukt à ses côtés. En lisant le verdict du tribunal de la ville de Tashkent rendu par les Ataev en leur absence en 2013, de ce que frauduleux, ainsi que des menaces et des pressions sur les subordonnés qu'ils utilisé pour piller SJSC (State Joint Stock Company) «Uzkhleboprodukt», on reconnaît l'écriture, qui s'est manifestée quelques années plus tard dans la nouvelle carrière d'Atayeva en tant que militante des droits de l'homme. La fraude et la falsification sont des éléments auxquels Atayeva n'a pas pu renoncer, même lorsqu'elle a intenté un procès contre son adversaire, Tadjibayeva, devant un tribunal pénal de Paris. Elle a tenté de tromper le tribunal français en prenant ses juges pour des subordonnés privés de droits de la SJSC «Uzkhleboprodukt» ou des militants ouzbeks qui travaillaient sous la menace constante de représailles de la part du régime dictatorial, en soumettant un procès plein de déformations, d'insinuations et de mensonges. Elle pensait être plus maligne que le tribunal de Paris et avoir de la chance. Mais la justice française n'est pas un tribunal en Ouzbékistan: il n'y a pas de "loi du téléphone" là-bas, et les gens comme Atayeva n'ont de la chance que lorsque leur père obtient un poste lucratif ou que le pays est dirigé par un dictateur, dans un champ desséché où chaque champignon vénéneux pourrait passer pour un champignon comestible. Atayeva pensait qu'elle ferait peur à une femme comme Mutabar, mais l'homme qui a passé ses convictions à la torture et à la prison de Karimov a réussi à les défendre devant le tribunal de la France libre.
297 Mutabar Tadjibayeva célèbre sa victoire au tribunal de Paris le 9 novembre 2018; photo: mutabar.org J'avais 30 ans quand j'ai dû quitter l'Ouzbékistan après avoir couvert le carnage d'Andijan. Je me souviens à l'époque d'un homme conscient déjà adulte, qui comprenait ce qu'il faisait, et encore aujourd'hui, malgré toutes les vicissitudes et les difficultés, n'a pas regretté le choix fait: je devais protéger Andijan. Je suis sûre que l'agitatrice Ataeva savait aussi ce qu'elle faisait à ses 30-32 ans. Il est vrai qu'elle ne comprendra jamais qu'il y a un monde au-delà de la corruption, qu'il y a un procès équitable et des droits de l'homme, qu'il y a des juges honnêtes et réels, des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes. Comme l'a dit le grand Omar Hayam, «Ce qui est dans le pichet, il en sortira». Et le grand Pouchkine résume: «Sa vieille femme est à la porte, et j'ai devant elle un bout brisé». Galima Bukharbayeva est rédactrice en chef C-1.
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