151 6. «Article 3. Légendes du «médecin légiste» Umid Abdunazarov et de “l’expert psychologue medico-legal” Nigar Ahmedbekovoy – les mêmes mensonges et hypocrisie!!» 7. «Article 4. Je soutiens la création d’une commission indépendante, et je crois qu’il donnera une évaluation finale de Nadejda Atayeva et des actions illégales de ses protecteurs!!» ainsi que la vidéo «Je suis un ami … vous êtes un ami … Nous sommes le cercle criminel numéro 1. Commentaire superflu! ..», publié dans la page personnelle Facebook de Tadjibayeva le 2 Novembre 2017 et une interview vidéo de Dilorom Iskhakova sur Nadejda Atayeva sur l’histoire des mensonges d’Umid Abdunazarov, publié sur le site du Centre-1 auquel elle a elle-même participé. Et Tadjibayeva est également tenue de verser une indemnité de 8000 euros pour le compensation du dommage sur la réputation professionnelle, l’honneur et la dignité de Mme Nadejda Atayeva. Tadjibayeva n’a pas respecté les termes de leurs demandes et a déclaré à l’avocat qu’elle s’adresserait à eux devant une cour de justice et qu’elle continuerait à publier les documents et de vidéos incriminés, et qu’elle continuerait à conduire une enquête liée à la fraude financière, la corruption et le blanchiment d’argent. Elle a également informé la police française qu’elle se trouvait menacée en raison de son combat et de sa critique de la corruption et du soutien au terrorisme au niveau international. Elle a décidé d’aller jusqu’au bout, en vue non seulement d’exposer les corrompus eux-mêmes, mais leurs protecteurs, tels que «Human Rights Watch» et «Soros Fund». À cette fin, elle continue de publier et de distribuer des documents à ce sujet, comme par exemple les vidéos sur les crimes des membres des groupes du crime organisé dans le chapitre Atayeva dans les croassements de Steve Sverdlov! (2 films «Les membres des groupes du crime organisé contre les journalistes et les défenseurs des Droits de l’Homme» première et deuxième partie.) Nous allons continuer à regarder les aventures de Tadjibayeva car la cour l’attend, comme l’a déclaré l’avocat d’Atayeva. Comité de rédaction du site journalistique «la Balance de la Justice».
152 UN FAUX EXPERT ANATOMOPATHOLOGISTE D’ANDIJAN REVENDIQUE le respect de ses droits Umidjon Abdounazarov, faussement présenté par l’association «Droits de l’homme en Asie centrale» comme victime du massacre d’Andijan, appelle au respect de sa vie privée en France. Umidjon Abdounazarov exige de Mutabar Tadjibayeva, la présidente du “Club des cœurs ardents”, l’association des droits de
153 l’homme, de retirer la publication lui concernant du site de l’ association et des pages des réseaux sociaux. Il reproche à Tadjibayeva de chercher à le rencontrer chez lui en Lorraine, au nord-est de la France. Le 18 janvier, Tadjibayeva a appris l’adresse d’Abdounazarov depuis des sources ouvertes sur internet. L’homme est immatriculé en tant que commerçant de détail alimentaire sur éventaires et marchés. Tadjibayeva a voulu alors le voir pour parler en tête-à-tête. Mais la rencontre n’a pas eu lieu. Ayant aperçu l’activiste par la fenêtre, Abdounazarov a disparu derrière le rideau et ne s’est plus manifesté. C’est un autre homme qui est sorti de la maison. Il s’est d’abord présenté comme l’avocat d’Abdounazarov, puis comme un professeur. Il a ensuite appelé la police. Le premier qui a publié l’information sur la visite de Tadjibayeva à Abdounazarov, était le site C-1, mais dans ses reproches Abdounazarov vise surtout Tadjibayeva. Le 6 février «Le Club des cœurs ardents» a reçu une lettre dans laquelle Tadjibayeva est priée de bien vouloir respecter les lois françaises, de ne pas publier les photos des particuliers sans leurs autorisations, les photos de nature privée, celles des mineurs sans le consentement de leurs parents. Le courrier mentionne également l’interdiction de la publication des documents tels que le passeport, l’adresse de la résidence. S’en suit l’avertissement sur l’interdiction de la diffamation en France. "Je vous demande de supprimer immédiatement tous les articles et leur contenu", demande Abdounazarov. Tadjibayeva dit avoir été surprise de recevoir la lettre avec les revendications d’Abdounazarov. «En cherchant à le rencontrer, je voulais justement défendre les lois de la France. À savoir, démontrer l’abus de ses lois humanistes, de la bienveillance des services de migration par certains individus. Abdounazarov, dans son passé était professeur de français à Kokand (Ouzbékistan). Il a été présenté par l’association «Droits de l’homme en Asie centrale» de Nadejda Atayeva comme une victime et un témoin du massacre d’Andijan le 13 mai 2005.
154 En 2010 et 2011, Atayeva a publié un film et un rapport sur les événements d’Andijan, basés sur la fausse histoire d’Abdounazarov. Présenté comme médecin de formation, il aurait été arrêté après le massacre de mai 2005 et aurait été retenu pendant près de quatre mois par le Service national de Sécurité de l’Ouzbékistan, qui l’auraient torturé et violé. D’après Abdounazarov, qui témoigne dans le film, il a ensuite été libéré et on l’a forcé de travailler dans une morgue à l’hôpital régional d’Andijan en tant qu’anatomopathologiste, où pendant six mois, il examinait des centaines de cadavres avec des signes de violence et d’exécutions extrajudiciaires. Le film d’Ataeva a été montré au Parlement européen à Bruxelles en mai 2010, ainsi que le rapport a été publié en 2011. Le tout a très probablement été financé par des donateurs. Une enquête menée par C-1 a montré que l’histoire d’Abdounazarov est un mensonge du début à la fin. Selon sa femme à Kokand, ses proches, voisins et collègues, il a quitté l’Ouzbékistan à la fin de 2008 pour la France, n’a jamais été arrêté ni convoqué au poste de police, il n’a aucun rapport avec les événements d’Andijan, ni avec la médecine. (Photo: Malokhat Eshankulova et Elena Urlaeva, sa femme Umidjon Abdounazarova Nozim Abdurahmanova et ses deux fils, photo: "Fearless")
155 Tadjibayeva est convaincue, c’est Abdounazarov et l’association «Les droits de l’homme en Asie centrale» qui ont violé les lois françaises. Lui, Abdounazarov, grace à une histoire inventée, a obtenu l’asile politique en France, et l’association d’Atayeva a pu créer la matière pour sa publicité et sa promotion et, probablement, attirer ainsi l’aide des donateurs. "Je veux que chacun d’entre nous respecte les lois du pays d’accueil, je suis désolée que mes compatriotes aient agi de manière si méprisable avec les autorités françaises et leurs lois humanistes." À la question si elle supprimera les documents à la demande d’Abdounazarov, Tadjibayeva répond que prochainement elle ira à nouveau chez le prétendu anatomopathologiste et fera une nouvelle tentative de lui parler. «Je vais essayer de convaincre Abdounazarov de se rendre aux autorités françaises de son propre gré et de montrer ainsi le respect des lois de ce pays. Je vais lui demander de dire la vérité sur la façon dont il est devenu «un anatomopathologiste» dans le film et le rapport d’Atayeva» - dit Tadjibayeva avec détermination.
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158 CENTRE DES SOINS POUR VICTIMES DE VIOLENCE POLITIQUE – PRIMO LEVI
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160 ABOUT CRIMES OF INTERNATIONALS FRENCH DOCTOR JONAS BESSON!
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162 MUTABAR TADJIBAYEVA - NADEJDA ATAEVA Madame Tadjibayeva, Vous avez tenu à m'écrire et bien évidemment je vous répondrai. Mais tout d'abord, je tiens à vous faire remarquer que je n'apprécie guère le ton menaçant que vous utilisez pour m'interpeller via ce courriel et d'ailleurs également dans le courrier en russe en pièce jointe que j'ai fais lire cette après-midi par une de nos interprètes russophones. Vous pouvez vous adresser à qui vous voulez, sachez que pour le centre de soins c'est moi qui en suis la directrice et qui en ai la responsabilité de son bon fonctionnement. Vous avez été admise dans notre centre par l'intermédiaire de Juan Boggino, anciennement psychologue dans ce centre de soins, qui m'avait fait part du fait que la durée pour laquelle vous pouviez être suivi par lui était dépassée, dans le cadre d'une entente avec sa structure. Alors que nous étions en période de fermeture par rapport aux nouvelles demandes j'ai fait une exception cette fois-ci à la demande de Juan Boggino. Ce n'est donc pas l'intervention du ministère des affaires étrangères qui a déterminé votre entrée au centre mais bien l'appel d'un ancien collègue. Je vous ai reçu en entretien d'accueil en Mai 2014 mais vous avez dû attendre 5 mois avant de pouvoir être reçue pour un suivi psychologique à cause de la liste d'attente. Ce n'est que un an après le démarrage de votre suivi psychologique qu'un suivi médical vous a été proposé au centre. Jusqu'à là vous étiez suivi à l'extérieur par vos propres moyens. En tout vous avez bénéficié d'une prise en charge allant d'Octobre 2014 à Décembre 2017 (plus de 3 ans). Votre prise en charge psychologique avec Helena D'Elia s'était arrêtée en janvier 2017. Et votre dernière consultation avec votre médecin avait eu lieu avec le Dr Jonas Bessan le 15 décembre 2017. Le Dr Bessan vous avait orienté vers un médecin traitant en ville et vers des prises
163 en charge pour divers aspects de votre santé à l'hôpital où vous êtes très bien suivie. Le but du centre de soins Primo Levi est de préparer les patients à intégrer le système de santé dit "normal" après un temps de prise en charge spécifique. Ce temps était arrivé vous concernant. Quand je vous avais proposé un RDV pour parler avec vous début Mars, cela faisait depuis au moins 2 mois que vous n'aviez pas sollicité le centre pour des consultations. Etant donné la nature de nos échanges ce jour - l'absence de confiance de part et d'autre - il m'est apparu indiqué de ne plus vous donner accès au centre car vous êtes parfaitement bien prise en charge à l'extérieur et notre liste d'attente est longue. Je n'ai pas à vous donner copie d'une lettre que notre centre a reçu indiquant que le cente Primo Levi était cité dans votre site avec des propos de votre médecin sur un sujet qui nous regarde pas en tant qu'institution, d'une part, et concernant un cas inconnu par nous d'autre part. Je vous ai dit que vous n'aviez pas le droit de nous citer, en tant qu'institution ou le personnel de cette institution, sans solliciter notre accord. Vous vous êtes d'abord excusé... puis vous êtes devenue agressive à mon égard lorsque j'ai refusé de vous donner copie de la lettre qui était adressée à notre président. Vous m'avez contacté plus tard pour m'indiquer que le Centre en tant que tel n'était pas cité sur votre site, que n'était cité "que" le Dr Bessan. Encore une fois cela est inadmissible. Nous n'arrivons visiblement pas à nous entendre. Vous ne vous remettez aucunement en question. Je ré-affirme que dans ces conditions, et parce que vous êtes parfaitement capable après un suivi de plus de 3 ans ici, d'être suivie en ville et à l'hôpital pour les plaintes qui sont les vôtres, je favorise plutôt l'entrée de nouvelles personnes en suivi dans ce centre de soins. Je ne nie pas que vous avez sans doute besoin de prises en charges diverses et variées mais celles-ci peuvent et se font déjà depuis longtemps, ailleurs. Je vous souhaite bonne continuation, bien à vous, Sibel Agrali.
164 AU PRESIDENT DU CENTRE PRIMO LEVI ET AVOCAT, MONSIEUR ANTOINE RICARD Cher Monsieur Antoine Ricard! La Coalition «Pour la Défense de Mutabar Tadjibayeva, pour la vérité dans la défense des droits de l’Homme d’Ouzbékistan» exprime une reconnaissance sincère pour la noble mission du centre Primo Levi qui consiste à aider les victimes des violences politiques, des répressions et des tortures! Nous exprimons un profond respect pour vous, Monsieur Antoine Ricard, en tant que Président du Centre, en tant que professionnel et en tant qu’homme avec un grand cœur à la tête de cette grande mission de soutien et d’aide aux personnes en détresse. L’importance de votre mission est immense! Notre coalition est créée très récemment depuis le 5 mai 2018. Durant ce court laps de temps, 200 personnes ont rejoint notre coalition et ce nombre augmente tous les jours. Nous sommes sûrs que la coalition deviendra un véritable mouvement des défenseurs des droits de l’Homme dont la devise sera «POUR LA VERITE DANS LE MOUVEMENT DE LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME». Les membres de cette coalition sont des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes indépendants, des activistes sociaux, des militants de la société civile, des gens qui s’érigent contre le MENSONGE, en FAVEUR de MUTABAR TADJIBAYEVA considérée comme une défenseuse des droits de l’homme respectée,
165 une journaliste indépendante, une écrivaine ayant consacré sa vie à la lutte contre le mal rencontré dans le combat pour la liberté d’expression, pour les droits de l’homme et pour la suprématie de la loi, pour sa position radicale. La coalition «Pour la Défense de Mutabar Tadjibayeva, pour la vérité dans la défense des droits de l’Homme d’Ouzbékistan» est créée en vue d’une longue et fructueuse collaboration pour les droits et la liberté de l’Homme! Le 8 juin 2018, à Paris, sera étudiée la plainte de Madame Atabayeva contre Mutabar Tadjibayeva. Selon la loi française, les campagnes de diffamation contre les personnes handicapées dans la presse sont étudiées durant un an. Par conséquent, le délai de prescription n’a pas encore atteint son terme. Il nous est donc nécessaire de faire une demande reconventionnelle contre l’«Association des Droits de l’homme en Asie centrale», contre la «défenseuse des droits de l’homme» Nadejda Atayeva, contre le dirigeant de l’organisation de «défense des droits de l’homme» «Plateforme» et le coordinateur des projets de «défense des droits de l’homme» de l’organisation «Pétition», Yodgor Obid (Jodgor Obid). En outre, Tadjibayeva présentera toutes les preuves nécessaires pour engager les poursuites contre le soi-disant «psychologue» «médecin expert judiciaire» d’une sombre organisation de blanchiment d’argent CENLIBART qui a enfreint la loi française et les règles de l’éthique médicale. Par ailleurs, l’organisation CENLIBART doit répondre devant la loi française pour la délivrance de fausses expertises médicales judiciaires. Tous ces documents doivent être traduits en français. En outre, le 17 avril 2018, Mutabar Tadjibayeva a déposé une demande au Tribunal au sujet de l’octroi des services d’avocat gratuits car, étant handicapée, elle vit grâce à sa pension d’invalidité. Mais à ce jour, elle n’a pas encore reçu de réponse. Actuellement nous n’avons pas de moyens pour la traduction des documents et pour la défense de Mutabar Tadjibayeva au tribunal. Pour toutes ces raisons, nous nous adressons à vous afin de solliciter votre aide pour ces questions. En effet, nous n’avons pas
166 non plus les moyens de convoquer les témoins des différents pays d’Europe. Nous vous prions d’accepter d’accorder une aide juridique à Mutabar Tadjibayeva à titre gracieux. Nous avons une immense considération pour vos qualités professionnelles et nous vous serions extrêmement reconnaissants si la défense au tribunal était assurée par vous. En mars 2013, Mutabar Tadjibayeva a visité la commune la plus huppée du canton de Genève, Cologny, et plus précisément le quartier de résidence de Gulnara Karimova, la fille aînée du président d’Ouzbékistan, Islam Karimov (7 rue Prévote, Cologny, Genève). Elle voulait découvrir le lieu de résidence de Karimova et d’échanger avec elle au sujet de la situation en Ouzbékistan et des problèmes liés à la violation des droits de l’homme. Cependant, elle n’avait pas réussi à rencontrer la fille aînée d’Islam Karimov. Très vite après ce passage à proximité du domicile de Gulnara Karimova, la police de Genève s’est mise à rechercher Mutabar Tadjibayeva. Les policiers ont déclaré que la mission d’Ouzbékistan à l’ONU représentée par Gulnara Karimova a porté plainte contre Mutabar Tadjibayeva et ses collègues. Un soutien opportun et l’aide financière du fond de Martin Ennals dont Mutabar Tadjibayeva était alors lauréate avaient permis d’engager un avocat pour Tadjibayeva à l’aide duquel il a été démontré qu’il n’y a eu aucune enfreinte à la loi suisse. Malheureusement, au Tribunal de Paris, il n’est pas possible de bénéficier de l’aide des organisations et des fonds internationaux… INCIDENT: LE CENTRE PRIMO LEVI CONTRE MUTABAR TADJIBAYEVA On souhaiterait citer ici Robert Greene «48 lois du pouvoir». Article 10. Infection: évite les gens tristes et malchanceux: «Les ennuis des autres peuvent se révéler dévastateurs pour vous: les états émotionnels sont aussi contagieux que les maladies. Vous pouvez avoir l’impression que vous sauvez un naufragé, mais en réalité vous laissez s’approcher votre propre malheur.
167 Parfois les malheureux s’attirent des malheurs, ils peuvent les attirer à vous aussi. Rapprochez vous des gens heureux et veinards.» Nous avons l’obligation de prévenir les organisations aussi prestigieuses que le Centre Primo Levi afin que leur réputation professionnelle ne soit pas ternie par leurs employés. Nous nous adressons à vous en qualité d’avocat et du Président du Centre Primo Levi afin d’évaluer équitablement un incident ayant eu lieu le 8 mars 2018 entre Mutabar Tadjibayeva et la directrice du centre Primo Levi Madame Sibel Agrali! Comme vous pouvez le constater dans cette lettre, les fondateurs du Centre Primo Levi ont beaucoup contribué au destin de Mutabar Tadjibayeva. Nous exprimons une grande reconnaissance pour la compassion et le soutien accordé. Victime des violences politiques, des répressions et des tortures, Mutabar Tadjibaeva avait adressée une demande le 25 février 2014 au Ministère des affaires étrangères, à l’Ambassadrice pour les droits de l’homme et au Ministère de l’Intérieur français ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité extérieure pour protéger ses proches et elle-même des attaques, des poursuites non seulement du régime dictatorial en Ouzbékistan mais aussi des représentations de l’Organisation criminelle. Le 14 avril 2014, à la suite de la demande de Tadjibayeva une rencontre a été organisée au Ministère des Affaires étrangères français. Lors de cette rencontre, l’Ambassadrice pour les droits de l’homme Patrizianna Sparacino-Thiellay a déclaré qu’elle contacterait immédiatement la direction du Centre chargé du soutien pour les victimes des violences politiques, le Centre Primo Levi, ainsi que le Ministère des Affaires étrangères afin de mettre en place la résolution du problème lié à la violation des droits de Mutabar. Après cela, Mutabar a rencontré Madame Sibel pour présenter les preuves des poursuites perpétuelles des vassaux du régime dictatorial mais aussi des islamistes radicaux et des participants des schémas de corruption. Mutabar avait présenté tous les faits et preuves. Les campagnes diffamatoires, les menaces, le chantage contre Mutabar, contre son organisation et sa famille, la mort
168 soudaine de sa sœur, l’absence prolongée des financements pour son association ont largement dégradé son état de santé. Après avoir survécu au traumatisme psychologique terrible elle était entre la vie et la mort, sa vie était en réel danger. Mais grâce aux efforts des médecins français et des spécialistes du Centre Primo Levi, elle a été sauvée. Le 8 mars – la Journée internationale des Femmes – est la journée mondiale des femmes à l’occasion de laquelle on célèbre les accomplissements des femmes dans les sphères politique, économique et sociale. On célèbre le passé, le présent et le futur des femmes de notre planète. Précisément ce jour-là, la directrice du Centre Primo Levi a convoqué Mutabar Tadjibayeva, mais hélas, ce n’était pas pour échanger les meilleurs vœux… Lors de cet entretien du 8 mars, Sibel interrogeait Mutabar tel un inspecteur de police, en mentionnant avec agressivité une certaine «lettre de réclamation» de Nadejda Atayeva. De surcroît, la traductrice se comportait également de manière extrêmement irrespectueuse et hautaine. Madame Sibel Agrali avait dit que Nadejda Atayeva, Présidente d’une célèbre organisation pour la défense des droits de l’homme, avait écrit dans sa lettre que Mutabar Tadjibayeva avait soi-disant mentionné le nom du Centre Primo Levi dans l’article publié sur son site le 24 septembre 2017 intitulé «Article N°3. Les légendes de l’«anatomopathologiste» Oumid Abdounazarov et de la psychologue «médecin expert judiciaire» Nigar Akhmedbekova: mensonges et hypocrisies!!» Lorsque Mutabar a demandé à consulter le courrier d’Atayeva, Madame Agrali a refusé en accusant Mutabar d’avoir publié un article mentionnant le nom du centre Primo Levi sans son autorisation. Madame Agrali ne souhaitait pas connaître la vérité, ni écouter les arguments de Mutabar, ni savoir si cette lettre était véridique ou mensongère. Nous considérons qu’en tant que dirigeante d’une prestigieuse organisation qui aide les victimes des violences politiques, des répressions et des tortures, Madame Agrali était tenue
169 de discuter, d’enquêter sur la véracité de la lettre d’Atayeva, avec Mutabar, en présence des juristes et des traducteurs de votre organisation afin que le processus de rétablissement de la vérité soit transparent et objectif. En suivant ces règles basiques de l’objectivité, de l’examen équitable et impartial des accusations mensongères avancées contre Mutabar, Madame Agrali se serait facilement aperçue que tout ce qu’affirme Atayeva dans sa lettre est un évident et indubitable MENSONGE. Madame Sibel Agrali ne s’est pas demandée pourquoi Tadjibayeva avait interrogé le docteur Jonas sur les actes de la psychologue Nigar Akhmedbekova, représentante de l’organisation française CENLIBART, «collègue» d’Atayeva, qui a rédigé un rapport d’expertise médicale judiciaire à partir des photographies et des vidéos d’un homme décédé sous la torture en Ouzbékistan. Lorsque Tadjibayeva avait interrogée Akhmedbekova sur les raisons de l’infraction à la loi qu’elle avait commise, cette dernière s’est mise à faire du chantage et à insulter Tadjibayeva de la même manière qu’elle avait calomniée une autre célèbre militante pour les droits de l’Homme, Elena Ourlayeva. Lors d’un entretien le 29 mars 2017, Tadjibayeva avait seulement interrogé le docteur Jonas, psychologue de profession, si un psychologue a le droit légalement de réaliser une expertise médicale judiciaire à partir de photographies et de vidéos du cadavre. A quoi le docteur Jonas avait répondu que «Rédiger un tel rapport d’expertise médicale judiciaire est totalement illégale et conformément aux lois françaises et aux règles de l’éthique médicale, ce type de «conclusions» de «médecin expert judiciaire» donne le droit de contester l’expertise.» Il pouvait témoigner et expliquer quelles infractions légales et médicales ont été commises par l’employée du CENLIBART. Dans l’article du 24 septembre 2017 publié sur le site de l’Association Internationale pour la Défense des droits de l’Homme «Club des Cœurs Ardents», intitulé «Article N°3. Les légendes de l’« anatomopathologiste» Oumid Abdounazarov et de la psychologue «médecin expert judiciaire» Nigyar Akhmedbekova: mensonges et hypocrisies!!» le nom du Centre Primo Levi n’est pas mentionné.
170 Atayeva souhaitait se débarrasser d’un témoin aussi important en France que le docteur Jonas Bessan afin qu’il ne témoigne pas sur l’état de santé dégradé de Mutabar Tadjibayeva à cause du cyberbullying du groupe d’Atayeva et ses collègues. Pour cette raison, elle a engagé les poursuites fondées sur la publication «Article N°3. Les légendes de l’«anatomopathologiste» Oumid Abdounazarov et de la psychologue «médecin expert judiciaire» Nigar Akhmedbekova: mensonges et hypocrisies!!» sans mentionner les poursuites concernant l’article «Le rapport du médecin expert judiciaire du CENLIBART est un CRIME!» publié le 10 août 2017. Atayeva souhaiterait éviter les discussions au tribunal à propos des preuves des actes criminels du médecin expert judiciaire de l’organisation CENLIBART. Nous vous présentons également l’article «Le rapport du médecin expert judiciaire du CENLIBART est un CRIME!» publié le 10 août 2017 pour information et évaluation juridique. En 2013, lors d’une réunion de l’ONU la question de la stérilisation forcée des femmes était soulevée. Le cas de Mutabar Tadjibayeva qui affirmait avoir subi une telle opération au cours de son incarcération avait été évoqué. Les représentants du gouvernement d’Ouzbékistan, le directeur du Service Pénitentiaire, l’adjoint du ministre de l’Intérieur Abdoukarim Chodiyev avec le soutien d’Akmal Saidov, le Chef de la délégation ouzbèk et directeur du Centre national des droits de l’homme a déclaré publiquement: «…En ce qui concerne Mutabar Tadjibayeva, lorsqu’une personne est en détresse, elle est capable d’inventer diverses légendes. Tadjibayeva n’est pas une exception. Lorsqu’elle était détenue dans le camp de correction pour femmes en 2008, elle était très malade, elle avait un cancer qui avait atteint les organes génitaux. Avec les larmes aux yeux, elle avait demandé de l’aide. Dans ces cas, nous sommes obligés d’accorder une aide médicale avec l’accord du détenu. L’opération qu’elle avait subie s’est bien déroulée, ce pourquoi elle avait manifesté sa reconnaissance à plusieurs reprises. Elle a obtenu une libération conditionnelle et l’autorisation de sortir du territoire pour poursuivre le traitement médical.
171 Après cela ont démarré ces discussions, nécessaires ou non, au sujet que vous évoquez.» Les médecins des pays européens ne pouvaient pas savoir si la tumeur de Tadjibayeva était maligne ou bénigne car les documents liés à cette opération étaient déclarés secrets et non délivrés à la patiente opérée. Les médecins européens ont déclaré que Tadjibayeva avait une tumeur bénigne qui peut devenir maligne si Tadjibayeva ne se soigne pas et n’évite pas le stress. Nous devons reconnaître que lorsque Mutabar était en prison, Nadejda Atayeva avait également participé à sa libération du camp de concentration de Karimov et après sa libération, Atayeva soutenait Mutabar. Plus tard, après l’opération que Mutabar avait subie à Genève, Atayeva l’a accueillie à son domicile et l’avait hébergée pendant plus de 10 jours jusqu’à la fin de l’année 2008. Malheureusement, il y a une énorme différence entre l’aide qu’on apporte de bon cœur et l’aide apportée par intérêt pour atteindre ses propres objectifs… Le soutien qu’avait apporté Atayeva ne lui donne pas le droit d’insulter, de faire du chantage et d’utiliser les gens dans ses intrigues criminelles! Atayeva n’avait pas pris en compte le fait que la personne qu’elle avait aidée n’était pas obligée de répondre à toutes ses exigences, encore moins lorsque ces exigences étaient illégales et criminelles. Très vite Mutabar avait compris qu’Atayeva voulait en faire une marionnette obéissante en échange de son aide. Mutabar n’aurait jamais agi à l’encontre de ses principes, contre l’honnêteté et la justice qu’elle défendait toute sa vie. En ce moment précisément, lorsque nous menons une lutte contre le terrorisme, le radicalisme, la corruption et le blanchiment d’argent, il est absolument inadmissible d’agir selon ses sympathies ou antipathies personnelles en ignorant l’objectivité. Madame Sibel Agrali avait écrit à Tadjibayeva que sa lettre était écrite dans un ton menaçant. Malheureusement, dans les pays aux régimes dictatoriaux, la méthode de rétablissement des droits est précisément celle-là: elle n’est pas menaçante mais dure et exigeante. C’est ainsi qu’on s’adresse à ceux qui ont bafoué les droits de l’Homme et enfreint la loi.
172 Si Madame Agrali avait manifesté son souhait de gérer la situation objectivement, si elle avait montré la lettre d’Atayeva en fournissant une copie, Tadjibayeva n’aurait pas employé un ton aussi autoritaire. Madame Agrali a officiellement refusé de l’aide à Mutabar Tadjibayeva déduisant que cette dernière n’avait plus besoin du soutien médical du Centre Primo Levi. Comme l’état de santé de Mutabar Tadjibayeva est très préoccupant, nous craignons que Madame Sibel Agrali ait été intentionnellement induite en erreur. Nous vous prions d’étudier objectivement les raisons de cet incident et d’apporter une évaluation juridique. Respectueusement, les membres du conseil de coordination «Coalition pour la défense de Mutabar Tadjibayeva»
173 TRAHISON DE L'AVOCAT VICTORIA ZUBKOVA-ALLIES
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199 PALAIS DE JUSTICE, PARIS
200 DEUX MILITANTES OUZBEKS S'AFFRONTENT DEVANT UN TRIBUNAL FRANÇAIS Nadejda Atayeva accuse Mutabar Tadjibayeva de calomnie et d'insulte. Ce dernier, qui a reçu une citation à comparaître devant le tribunal pénal français, demande en réponse: "Qu'est ce qu'Atayeva espère?!" Mutabar Tadjibayeva, éminente militante des droits de l'homme originaire d'Ouzbékistan et directrice du "Club des Coeurs Ardents", a reçu la veille une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris.