Le ballet diplomatique se poursuit entre le Maroc et les EtatsUnis. Depuis le début de 2023, la diplomatie a fonctionné à plein régime avec les visites successives de sénateurs américains dans le Royaume. Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, capitalise sur cette dynamique en effectuant une visite de travail à Washington où il a retrouvé son homologue américain, Anthony Blinken. Conscient de l’importance géopolitique du Royaume dans un monde en ébullition, le Secrétaire d’Etat américain a fait part de la «gratitude» des Etats-Unis pour le leadership marocain tout en renouvelant le soutien américain au plan d’autonomie pour le Sahara. Des propos qui coïncident avec la sortie du nouveau rapport annuel du Département d’Etat sur les droits de l’Homme qui a souligné des avancées notables dans les provinces du Sud. Un constat d’une importance cruciale à la veille du rapport de Staffan de Mistura au Conseil de Sécurité. Détails. L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne (UE) arrive à échéance en juillet prochain. Cependant, la Cour de Justice de l’Union devra statuer sur la question de la validité de l’accord concernant l’ensemble des eaux marocaines, y compris celles du Sahara marocain. Il s’agit de répondre à un certain nombre d’Etats membres qui ont exprimé leurs inquiétudes après que ladite Cour ait, en septembre 2021, prêté écoute aux allégations de la propagande du front séparatiste et du lobbying pro-algérien au sein de l’UE, comme quoi l’accord en question lèserait les populations locales. Depuis, plusieurs pays membres de l’UE ont soutenu la proposition du Royaume sur l’autonomie des provinces du Sud, en l’occurrence l’Espagne, la Belgique, les PaysBas, l’Autriche et l’Allemagne. Ce changement de position devrait changer la donne des standards européens dans les rapports avec le Maroc, à commencer par ceux relatifs à la pêche, que les Etats membres veulent inscrire désormais dans un partenariat win-win. Haro sur le gaspillage de l’eau ! Jamais le stress hydrique n’a autant été au centre des débats que durant ces deux dernières années. Si, auparavant, cette thématique était discutée principalement dans les salons d’experts et des écolos, aujourd’hui, elle est devenue une question d’opinion publique, débattue par la masse qui ressent de plus en plus les effets ravageurs d’un ciel trop peu généreux, mais aussi du cumul de politiques défaillantes des anciens gouvernements. La Journée mondiale de l’Eau, célébrée le 22 mars de chaque année, est l’occasion de passer au crible les chantiers lancés par le Royaume pour mettre fin aux lacunes structurelles, qui le placent dans la très redoutée liste des 20 pays les plus «stressés» au monde en termes de disponibilité de ressources hydriques. Déjà, depuis le 22 mars 2022, le Maroc a connu plusieurs avancées importantes, notamment grâce aux orientations de SM le Roi Mohammed VI qui a inscrit la thématique de l’Eau au cœur de Son discours prononcé au parlement en octobre dernier. En une année, la tutelle n’y est également pas allée de main morte, lançant moult dispositifs pour mettre fin aux «bad practices» qui épuisent les nappes phréatiques, telles que l’export démesuré des fruits et légumes «hydrivores», la surutilisation du gazon dans l’urbanisme, l’usage domestique excessif… et la liste est longue. Les infrastructures ne sont pas en reste. 17 grands barrages sont en effet en cours, pour une capacité totale de 5.6 milliards de m3, qui s’ajouteront aux 150 barrages déjà fonctionnels au niveau national et qui totalisent déjà une capacité de 20 milliards de m3, sans oublier les stations de dessalement dont la réalisation va bon train. A cela s’ajoute le raccourcissement de 12 à 6 mois des délais de réalisation des travaux de tous ces grands barrages programmés. C’est dire que la volonté politique est bien présente, mais pour faire face efficacement à la crise hydrique, ce sont les perceptions de nous tous qui doivent changer. Car, soyons sincères, nous avons un sérieux problème de gaspillage d’eau ! Les ministres européens de l’Agriculture craignent un éventuel blocage en juillet 2023 Accord de pêche Maroc - UE L’Opinion Sahara Lire en page 5 l’article de Mohamed ELKORRI Lire en page 2 l’article de Anass MACHLOUKH Saâd JAFRI Entretien entre Blinken et Bourita à Washington. Le constat positif du Département d’Etat américain P 4 Santé Les infirmiers et techniciens exigent une prime de risque P 4 Rapport Où en est le Maroc en termes de bonheur ? Bank Al-Maghrib Jouahri fixe le taux directeur à 3% P 3 P 8 « Le Maroc s’en est bien sorti de la crise Covid-19 » Interview Jaâfar Heikel Spécialiste en maladies infectieuses L’ www.lopinion.ma Opinion Partageons l’Information Mercredi 22 Mars 2023 / N°19.895 - Prix : 5 dhs - Directeur de la publication : Majdouline EL ATOUABI JOURNEE MONDIALE DE L’EAU Voir Spécial JOURNEE MONDIALE DE L’EAU SAUVER L’EAU, SAUVER LA VIE
L’Opinion Mercredi 22 Mars 2023 02 ACTU MAROC La diplomatie fonctionne à plein régime ces derniers jours entre le Maroc et les EtatsUnis. A peine a-t-il reçu deux délégations de sénateurs américains que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est rendu à Washington dans le cadre d’une visite de travail. Bourita est parti à la rencontre des hauts responsables de l’Administration américaine dans le but de renforcer la coopération multidimensionnelle entre Rabat et Washington. Le chef de la diplomatie marocaine a inauguré sa visite par une rencontre traditionnelle avec son homologue américain, Anthony Blinken, qui n’a pas manqué de faire part de son admiration du partenariat maroco-américain qui remonte à une longue date. Les EtatsUnis «apprécient profondément le partenariat de longue date, historique et inébranlable avec le Maroc», a-t-il indiqué à cette occasion. De son côté, Nasser Bourita a souligné que l’amitié entre le Maroc et les Etats-Unis est solide, et que le partenariat entre les deux pays n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui. Soutien renouvelé au plan d’autonomie Commet attendu, le Secrétaire d’Etat américain a fait évidemment mention de la question du Sahara qui s’invite aux discussions à chaque réunion officielle. Dans son allocution, Anthony Blinken a réaffirmé le soutien des Etats Unis au plan d’autonomie que l’Administration américaine qualifie de « sérieux, crédible et réaliste ». La communication officielle a présenté cette visite comme faisant partie « des consultations permanentes destinées à consolider le partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats-Unis et à se concerter sur différentes questions régionales et internationales ». Ceci dit, la visite de Nasser Bourita a été l’occasion d’échanger les points de vue autour du processus politique de règlement. Les deux parties ont renouvelé leur plein soutien à la mission de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, qui s’apprête à rendre son fameux rapport, en avril, à l’adresse du Conseil de Sécurité, dont les Etats-membres prendront acte des briefings de l’Emissaire onusien et du Chef de la MINURSO Alexander Ivanko. Sahara : un constat positif à la veille du rapport de De Mistura Le Royaume peut donc compter sur le soutien de l’Administration américaine sachant que le Département d’Etat vient de publier un rapport positif sur la situation des droits de l’Homme au Maroc. Un rapport où le Sahara est évidemment inclus. Il s’agit de la troisième fois que le rapport consacre un seul chapitre au Maroc incluant son Sahara dans une démarche qui semble être coutumière après la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara en 2020. Poursuite de la politique de la porte ouverte Le rapport a reflété la lecture de l’état actuel des droits de l’Homme par la diplomatie américaine. En ce qui concerne le Sahara, le Département d’Etat a souligné la politique de la porte ouverte menée par le Maroc à l’égard des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf. Le Maroc, rappelonsle, a toujours ouvert la porte au retour des ex-membres du polisario à la mère-patrie. Le rapport confirme cela en indiquant que les autorités du Royaume encouragent les ex-polisariens à revenir au Maroc avec toutes les facilités possibles. « Le gouvernement a continué de mettre des documents de voyage à la disposition des sahraouis et a encouragé le retour des réfugiés d’Algérie s’ils reconnaissaient la souveraineté du Maroc sur le Sahara », lit-on sur le document rendu public le 20 mars. Selon la même source, les personnes qui souhaitent rentrer chez eux sont tenues d’obtenir les documents de voyage ou d’identité appropriés auprès d’un consulat marocain à l’étranger, souvent en Mauritanie. En effet, nombreux sont les ex-membres du polisario qui se sont repentis et revenus à la raison. On en cite Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et Bachir Dkhil entre autres. Le rapport a fait également état de l’amélioration des conditions des établissements carcéraux. « Les conditions carcérales se sont améliorées », peut-on lire à l’entête de la partie consacrée à ce sujet. Les rédacteurs du rapport ont repris, à cet égard, les données de la DGAPR, rappelant que le gouvernement a lancé des projets de développement et de restauration dans de nombreux établissements carcéraux afin d’améliorer les conditions de détention des prisonniers, notamment en mettant la nourriture, l’hygiène et les infrastructures aux normes internationales. Pour ce qui est de la liberté de circulation et de manifestation, le Département d’Etat a reconnu que « la plupart des manifestations se sont déroulées pacifiquement », à l’exception de quelques cas où les manifestations ne sont pas autorisées. Outre cela, le rapport a conclu également que les interventions des forces de l’ordre sont les mêmes partout au Maroc. C’està-dire que les interventions se déroulent de la même façon aussi dans l’ensemble du territoire national, y compris dans les provinces du Sud. Le rapport a relevé une présence plus importante des forces de sécurité dans le Sahara, ce qui est logique compte tenu de la menace de troubles à l’ordre public que représentent les milices et les sbires du polisario. Le rapport a consacré quelques lignes à l’observation des droits de l’Homme au Sahara. Sur ce point, il a souligné le rôle important que joue Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) qui « a poursuivi une série d’activités au Sahara occidental, notamment l’observation des manifestations, la visite de prisons et de centres médicaux et l’organisation d’activités de renforcement des capacités pour diverses parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales ». « Il a également maintenu des contacts avec des ONG non enregistrées et a parfois enquêté sur les cas soulevés par elles, en particulier ceux qui ont attiré l’attention sur Internet ou dans les médias internationaux », poursuit la même source. Par ailleurs, le rapport du Département d’Etat va dans le même sens des conclusions du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) en ce qui concerne la situation des populations du Sahara marocain. La diplomatie européenne a souligné, dans son rapport de 2022, que les habitants des provinces du Sud bénéficient pleinement des ressources locales et notamment des retombées de l’accord de pêche, en vigueur depuis 2019. Anass MACHLOUKH Le constat positif du Département d’Etat américain En pleine visite de Nasser Bourita à Washington, le Département d’Etat américain a publié son rapport annuel sur les droits de l’Homme qui consacre la marocanité du Sahara. La diplomatie américaine a souligné plusieurs avancées dans les provinces du Sud. Détails. Sahara Cause palestinienne : Washington salue le rôle du Maroc «Le Secrétaire d’Etat a exprimé sa gratitude pour le leadership de SM le Roi Mohammed VI et Sa contribution de longue date à la promotion de la stabilité et de la paix régionale, y compris Ses efforts pour promouvoir un avenir sûr et prospère pour les Israéliens et les Palestiniens», a indiqué le porte-parole du département d’Etat dans un communiqué publié à l’issue des entretiens tenus à Washington entre le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Au cours des cette rencontre, les deux responsables ont «discuté des efforts visant à faire avancer la paix et la sécurité régionales, reflétant le rôle stabilisateur du Maroc face à une série de défis au Moyen-Orient et en Afrique», a ajouté le porte-parole de la diplomatie américaine.»Ils ont discuté des préoccupations communes concernant la poursuite de la violence en Israël et en Cisjordanie et des efforts en cours pour désamorcer les tensions», précise le communiqué.
Actu Maroc 03 Mercredi 22 Mars 2023 La filière des matériaux de construction pourrait monter à 3 milliards de dollars à l’export Selon les données contenues dans cette étude intitulée : « La filière des matériaux de construction : performances et capacités de développement», le Maroc était en capacité de transformer une part importante de ses 21 Mds DH d’importations de produits et matériaux de construction, en production locale. L’Office des Changes a indiqué que l’industrie nationale pouvait même atteindre des objectifs ambitieux et conquérir des marchés de l’exportation, notamment en transformant ses procédés industriels et en les rendant moins énergivores et moins émetteurs de carbone, et en produisant des produits à haute valeur technologique, en plus d’user des diverses incitations publiques des fonds, des banques et des impôts afin d’achever la transformation structurelle et la modernisation du secteur pour rayonner au niveau international. La même source a indiqué que la taille du marché mondial des matériaux de construction est estimée à plus de 600 milliards de dollars par an, et que le Maroc pourrait « acquérir une part de marché de 0,5 % d’ici 2026, ce qui permettra à l’économie nationale d’augmenter ses exportations de matériaux de construction pour une valeur de 3 milliards de dollars par an ». Il convient de noter les volumes exportés de matériaux de construction par certains pays concurrents ou partenaires du Maroc ont largement dépassé ce chiffre, notamment le Portugal, qui a enregistré 6,5 milliards de dollars pour l’année 2021, la Turquie, avec un total de 11,6 milliards de dollars, la France, avec 16,1 milliards de dollars, et l’Espagne, avec un total de 17,7 milliards de dollars. Quant à l’Égypte, ses exportations ont dépassé les 2 milliards de dollars, soit 3,6 fois le niveau du Maroc qui enregistre 580 millions de dollars. Afin d’assurer la capacité de cette industrie à jouer son rôle de moteur de la croissance de l’économie nationale, l’étude propose une transformation structurelle de ce secteur et un relèvement des capacités de production au niveau national pour répondre aux besoins du marché local et développer les exportations du pays, comme éléments de réponse aux défis stratégiques auxquels il est confronté. A cet égard, l’Office des Changes a recommandé la nécessité d’adopter une politique incitative et préférentielle pour le produit marocain, appelant les fabricants de matériaux de construction sur le marché national à adopter une approche plus volontariste en matière de politique commerciale, en lien avec l’activation systématique des clauses de protection prévues dans les accords de libre-échange. Il explique que « cette politique publique passe également par l’application du principe de réciprocité en matière de protection douanière et non tarifaire (normes de qualité et transition environnementale), enregistrant avec satisfaction l’adoption d’un certain nombre de mesures de protection des industriels locaux dans le cadre de la loi de finances 2020, y compris l’augmentation des droits à l’importation de 25 à 30 % sur certains produits finis et semi-finis. L’étude a également souligné la nécessité de lier les exonérations fiscales accordées au secteur immobilier à l’utilisation de matériaux de construction fabriqués localement, ainsi que de développer des partenariats entre les secteurs public et privé pour faire émerger des acteurs nationaux capables de conquérir les marchés de l’exportation, en particulier l’Afrique subsaharienne. Les acteurs du secteur sont aussi appelés à soutenir l’attractivité de cette industrie vis-à-vis des investissements étrangers, et l’inclusion d’une part croissante de matériaux à ressources biologiques et géologiques dans les marchés publics, ce qui encouragera l’utilisation de matériaux naturels extraits du sol national et le recours à des entrepreneurs locaux. Rappelons que le nombre d’entreprises qualifiées et classées dans le secteur du BTP se situe à près de 6000, générant presque 1.207.000 emplois en 2021. Le chiffre d’affaires annuel du secteur, selon la Fédération Nationale du Bâtiment et Travaux Publics (FNBTP), est de l’ordre de 59,7 Mds DH en 2021 et la part du secteur dans le PIB national est de 6% durant la même année. Une étude préparée par l’Office des Changes a révélé que les exportations annuelles du secteur des matériaux de construction pourraient atteindre 3 milliards de dollars, somme toute un objectif abordable pour ce secteur stratégique national. Office des Changes Rime TAYBOUTA Les infirmiers et techniciens exigent une prime de risque Après des années de réclamations sans résultats probants malgré les accords conclus avec la tutelle, les infirmiers et techniciens de santé reprennent leur mouvement d’escalade pour remettre à table leur exigence d’une meilleure prime de risque au vu de leurs conditions de travail difficiles. Les infirmiers et techniciens de santé n’ont pas fini de faire parler d’eux. Ils revendiquent, en effet, pour la énième fois une meilleure prime de risque du fait qu’ils sont les premiers à faire face à tout type de risques sanitaires, surtout dans des périodes de crise telle que la Covid-19. Chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’appui, 80% des soins sont dispensés par les infirmiers. D’ailleurs, cela fait 6 ans que le mouvement des infirmiers et des techniciens de santé du Maroc (MITSM) réclame, à travers des sit-in et marches, une équité dans l’octroi de la prime de risque, qui ne dépasse pas, selon les concernés, 1400 dirhams, à la différence de celle dispensée au reste du personnel de la Santé, notamment les médecins. Cependant, face à ce qu’ils appellent « le mutisme » de la tutelle envers leurs revendications, les protestataires ne semblent pas vouloir lâcher prise en reprenant leur mouvement. D’après un communiqué, le MITSM a fait état du renouvellement de ses formes d’action, et ce, à la demande des cadres infirmiers et techniques afin d’amener les acteurs du secteur de la Santé à répondre aux doléances exprimées, principalement celles liées à l’équité en ce qui concerne la prime de risques professionnels et l’amélioration des conditions de promotion. Ainsi, plusieurs comités ont été formés dans le but de préparer un «programme de lutte » qui unit toutes les catégories du corps infirmier afin d’atteindre les objectifs escomptés. En critiquant « la transformation des travailleurs du corps infirmier en une simple main-d’œuvre objet d’acharnement de la part du patronat», le mouvement pointe du doigt le retard remarqué dans l’approbation des revendications des infirmiers et techniciens de santé. «La loi-cadre relative au système national de santé a été approuvée, et la procédure d’approbation finale des projets de loi relatifs à la réforme du système de santé est sur le point d’être achevée sans que la situation des infirmiers et techniciens de santé subisse une amélioration », soutient le mouvement, ajoutant que malgré les slogans brandis pendant la pandémie, la situation de cette catégorie, qui constitue 80 % des professionnels de la Santé, reste inchangée. D’ailleurs, si l’approbation des revendications des infirmiers et des techniciens de santé se heurte, d’après le ministère de l’Economie et des Finances, à plusieurs difficultés, notamment la conjoncture économique actuelle, le mouvement considère lesdites revendications comme amplement légitimes au vu du rôle qu’ils jouent dans le système de santé. Santé
L’Opinion Mercredi 22 Mars 2023 04 ACTU MAROC En effet, Le «World Happiness Report» (WHR) créé par l’ONU mesure le bonheur à partir de six facteurs, à savoir le revenu, la liberté de choix, l’absence de corruption, l’espérance de vie saine, le soutien social et la générosité. Le rapport, qui signe cette année sa onzième édition, se base sur des données subjectives, collectées entre 2020 et 2022, à travers des sondages demandant aux habitants d’évaluer leur « niveau de bonheur » sur une échelle de 0 à 10, en référence aux six facteurs précités. 2022 a connu une succession spectaculaire de crises mondiales, les séquelles de la pandémie de Covid-19, le conflit russo-ukrainien, l’inflation mondiale et une gamme de changements climatiques, expliquent les auteurs du rapport. Etant « conscient » des impacts de ces séries d’épreuves sur la vie des nations, le réseau qui a élaboré le rapport s’est efforcé de mesurer l’état de « bien-être » compte tenu de ce contexte difficile. Des hauts et des bas… Ledit rapport dresse un classement de 137 pays. La Finlande se place en tête de palmarès pour la sixième année consécutive, avec 7804 points enregistrés cette année, suivie par le Danemark, l’Islande, Israël, les Pays-Bas puis la Suède et la Norvège. Alors que le Liban et l’Afghanistan, en proie à l’instabilité, figurent en queue du classement. Le Maroc est en 100ème position malgré une progression de 6 places en 2022 et une perte de 9 positions par rapport à 2021. Il a reçu moins de points cette année que l’année dernière, seulement 4 903 contre 5 060 enregistrés l’année dernière. Le Royaume s’est taillé ainsi la 7ème place dans la région MENA, juste après les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Algérie, l’Irak et la Palestine. Par rapport à l’Afrique, il s’est classé huitième, derrière l’Algérie (81ème au niveau mondial), l’Afrique du Sud (85ème au niveau mondial), la Guinée (91ème), le Gabon (94ème), le Nigeria (95ème), le Cameroun (96ème) et le Mozambique (97ème). Au niveau de l’Afrique du Nord, les indices globaux ont conféré au Royaume la deuxième place, après l’Algérie. Alors que la Mauritanie s’est classée troisième (103 au niveau mondial), mais aucune donnée n’a été citée concernant la Tunisie dans ce classement. Les écarts du bonheur Le Maroc est arrivé à la 96ème place quant aux écarts de bonheur entre la moitié supérieure et la moitié inférieure de la population de chaque pays (2020 et 2022), enregistrant un score de 4.009 points, alors que l’Afghanistan s’est classé à la première place dans ces écarts avec 1672 points. Le rapport note que « cet écart est faible dans les pays où la plupart des gens sont malheureux, mais aussi dans les pays où presque personne n’est heureux ». De même, « les écarts sont restés relativement stables au fil du temps, bien qu’ils se soient creusés dans de nombreux pays africains ». Dans le même sillage, détaillet-il, « les pays qui ont pris des mesures strictes pour arrêter la propagation du virus ont enregistré moins de décès, impactant ainsi le niveau général du bien-être dans le pays. Ce qui n’était pas du tout le cas pour d’autres pays qui n’ont pas respecté le protocole sanitaire ». Par ailleurs, la « solidarité » était davantage de mise en 2022 dans un certain nombre de pays, dénotant l’importance de la qualité des relations durant les moments de crises. Cela montre que l’efficacité du gouvernement a un impact tangible sur le bonheur des citoyens à travers tous les continents. En effet, « les pays nordiques ont le niveau de bonheur le plus élevé, bien qu’ils ne soient pas plus riches que beaucoup d’autres pays. Mais ils ont des niveaux plus élevés de confiance, de respect mutuel et de solidarité ». Ces pays donnent également un intérêt majeur à l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, permettant à leurs citoyens de vivre leurs passions, expliquent les auteurs. L’Afghanistan, le pays le plus malheureux, a été déchiré par la guerre pendant plus de deux décennies, d’où son classement à la dernière place, surtout après le retour des Talibans en 2021. Malak ELALAMI Où en est le Maroc en termes de bonheur ? La planète a célébré le 20 mars la journée mondiale du bonheur. À cette occasion, le Réseau de solutions pour le développement durable des Nations Unies vient de publier son rapport mondial sur le bonheur. Il en découle que notre pays reste très loin des indices du bonheur, se classant à la 100ème place. Rapport mondial Cette décision fait suite au constat que l’inflation continue à s’accélérer au niveau national. Le Conseil de BAM a décidé, lors de sa réunion trimestrielle du 21 mars, de relever le taux directeur de 50 points de base à 3%. Selon le communiqué, cette décision a été prise pour «prévenir l’enclenchement de spirales inflationnistes auto-entretenues et renforcer davantage l’ancrage des anticipations d’inflation en vue de favoriser son retour à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix». Le Conseil a relevé que malgré une relative atténuation des pressions d’origine externe, les données récentes montrent que l’inflation continue de s’accélérer, sous l’effet notamment de chocs d’offre internes sur certains produits alimentaires. Il a pris note à cet égard des mesures mises en place par le gouvernement pour améliorer l’offre de ces produits et assurer le bon fonctionnement de leurs marchés. D’après le communiqué, après avoir atteint 6,6% en 2022, son plus haut depuis 1992, l’inflation devrait rester à des niveaux élevés à moyen terme. Elle ressortirait en 2023 à 5,5% en moyenne et sa composante sous-jacente se situerait à 6,2%, soit une révision à la hausse de 2 points de pourcentage par rapport à la prévision de décembre dernier et ce, en raison essentiellement de la flambée des prix de certains produits alimentaires qui y sont inclus. Bank Al-Maghrib Jouahri fixe le taux directeur à 3% Le Maroc est en 100ème position malgré une progression de 6 places en 2022 et une perte de 9 positions par rapport à 2021. “
Les ministres européens de l’Agriculture craignent un éventuel blocage en juillet 2023 Ce lundi, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche de l’Espagne, Luis Planas, a indiqué que son pays demanderait l’activation des mesures européennes d’aide à la flotte de son pays en cas de suspension de l’accord de pêche avec le Maroc, dont la validité expire le 17 juillet 2023. L’avenir du protocole a été discuté lundi lors d’un Conseil des ministres européens de l’Agriculture et de la Pêche, à la demande de la Lettonie, de la Lituanie et de la Pologne, pays qui possèdent, au même titre que l’Espagne, une importante flotte pélagique dans les eaux marocaines et qui sont préoccupés par le devenir de cet accord. «»Il s’agit d’un accord européen. Je vais essayer d’activer, comme toujours, les mesures européennes d’abord et ensuite il y aura toujours l’Espagne», a déclaré Planas à son arrivée à la réunion. «Nous chercherons des mécanismes de soutien applicables à la fois à nos armateurs et à nos pêcheurs», a déclaré le ministre, qui a rappelé sa récente visite au Maroc, marquée par des entretiens avec les autorités marocaines, entre autres, au sujet de cet accord. L’accord entre l’UE et le Maroc, qui prévoit des licences pour 128 navires (93 espagnols), expire cet été et les négociations en vue de son renouvellement seront conditionnées par un arrêt de la Cour de Justice de l’UE, attendu en septembre. Planas a déclaré qu’il considérait comme une «bonne question» de demander à la Commission Européenne ce qui se passerait après le 17 juillet, date d’expiration du protocole, qui «offre 138 licences dans le cadre de cet accord, dont 93 en faveur de l’Espagne, en particulier les flottes andalouse, galicienne et canarienne». En septembre 2021, le Tribunal de l’UE a suscité une polémique en rendant un avis qui est loin aujourd’hui de faire l’unanimité des Etats membres, en considérant que l’accord de pêche signé avec le Maroc pose problème concernant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc. Cependant, tout au long de l’année 2022, plusieurs pays européens ont soutenu l’initiative marocaine d’autonomie comme la base «la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend». L’accord de pêche UE-Maroc et le protocole d’application annexe sont entrés en vigueur le 18 juillet 2019 et permettent à 128 navires de l’UE, originaires d’Espagne, du Portugal, de France, d’Allemagne, de Lituanie, de Lettonie, de Pologne, des Pays-Bas, d’Irlande, d’Italie et du Royaume-Uni de pêcher dans les eaux marocaines. Optimisme des ministres européens de l’Agriculture Les ministres européens de l’Agriculture et de la Pêche s’attendent à une décision favorable pour la reconduction dudit accord. Planas a déclaré, lundi à Bruxelles, qu’il s’attendait à un arrêt favorable de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) sur l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, bien que la conclusion du protocole puisse être retardée, ce qui pourrait entraîner une éventuelle suspension de l’activité de la flotte pendant quelques mois. «Nous espérons que la sentence sera favorable», a déclaré Planas, qui a reconnu que la décision de justice pourrait «retarder un peu la décision sur le protocole». «Il sera complexe que, d’un point de vue technique, des progrès puissent être réalisés dans les négociations sans que cette question ne soit résolue», a-t-il reconnu. L’inconnue pour les États membres a trait au fait de savoir ce qui se passera après le mois de juillet, lorsque le protocole expirera. La Pologne, la Lituanie et la Lettonie, qui ont intérêt à la présence de leur flotte au Maroc, ont soulevé la question lors de la réunion du Conseil de l’UE. «Nous avons toujours défendu auprès de la Commission et du Conseil la légalité de l’accord et nous espérons que le jugement sera favorable même s’il risque de retarder la conclusion du protocole, a déclaré le ministre qui a expliqué que 93 des 138 licences de pêche dans la zone concernent l’Espagne, en particulier les flottes andalouse, galicienne et canarienne». Le ministre a également expliqué que la partie marocaine veut avoir des certitudes quant au cadre à venir, c’est pourquoi il a prédit qu’il sera très difficile de progresser dans les négociations sans que la question soit résolue. La sécurité alimentaire de l’UE est en jeu Les pays membres de l’UE seraient tous intéressés, comme à l’accoutumée, par le prolongement de l’accord de pêche avec le Maroc, encore plus l’Espagne qui tente de boucler cette phase transitoire de l’accord entre le Maroc et l’UE sans être impactée par une éventuelle suspension entre juillet (la date d’échéance de l’accord actuel) et septembre prochains, date où le verdict de la CJUE est attendu quant à l’inclusion des eaux du Sahara marocain. L’accord suscite donc une réelle préoccupation pour la majorité des pays de l’UE. Le ministre Luis Planas a exigé, lundi, de la Commission Européenne (CE) de faire en sorte que le secteur de la pêche communautaire assure à l’avenir sa rentabilité, pour qu’il soit capable de poursuivre sa contribution à la sécurité alimentaire des citoyens européens. Une telle demande a été aussi communiquée au reste des membres du Conseil des ministres de l’Agriculture et de la Pêche de l’UE, réunis à Bruxelles. Luis Planas a fait valoir, qu’à une époque comme celle d’aujourd’hui, où des besoins aussi fondamentaux que la disponibilité de nourriture à des prix raisonnables s’impose comme une priorité, il est essentiel de consolider la souveraineté alimentaire et de défendre le secteur de la pêche qui, dans le cas de l’Espagne, se caractérise par sa durabilité reconnue. Le ministre a rappelé que les deux tiers des produits de la pêche consommés en Europe proviennent de pays tiers qui produisent selon des critères de durabilité très différents de ceux exigés de la flotte de l’UE. Il a indiqué qu’au cours des dix dernières années, la production européenne a diminué de 4.000 tonnes, tandis que les importations ont augmenté de 10.000 tonnes, sachant que la flotte communautaire a été réduite de plus de 6.000 navires, raison pour laquelle il a souligné la nécessité d’une approche stratégique pour l’avenir de l’activité de pêche. Les ministres de la Pêche de l’Union Européenne (UE) ont débattu, lundi 20 mars à Bruxelles, des perspectives de reconduite de l’accord de pêche entre l’Union Européenne et le Maroc, qui expire en juillet, tout en faisant part de leurs craintes quant à une éventuelle suspension dudit accord qui impacterait négativement les armateurs européens. Accord de pêche Maroc - UE Mohammed ELKORRI Accord de pêche Maroc-UE : 208 millions d’euros sur 4 ans Repères Au terme de l’accord de pêche actuel, l’UE apporte une contribution financière totale estimée à 208 M € sur 4 ans (48,1 M € pour la 1ère année, 50,4 M € pour la 2ème et 55,1 M € pour la 3ème et la 4ème année), incluant la compensation pour l’accès à la zone de pêche, l’appui au secteur marocain de la pêche et le paiement des redevances par les armateurs. La mise en œuvre du protocole donne accès aux eaux marocaines à environ 130 navires battant pavillon de 10 Etats membres de l’UE. Les accords entre les deux parties dans le domaine de la pêche ont démarré en 1988, et n’ont cessé d’être renforcés en termes de durabilité des ressources et de retombées socio-économiques. À travers son appui au secteur marocain de la pêche, l’UE contribue, notamment, à la promotion de la recherche scientifique, au développement de l’aquaculture, à la modernisation des infrastructures de la pêche, à la commercialisation des produits de la pêche et au développement économique et social des communautés côtières en vue d’une pêche durable au Maroc. En outre, l’UE soutient des projets aquacoles au profit de jeunes entrepreneurs et de coopératives de pêcheurs, des campagnes scientifiques d’évaluation de certains stocks, des dispositifs de sécurité en mer, et d’amélioration des conditions de travail et de protection des marins. Ces projets contribuent ainsi à la création d’emplois, au renforcement des capacités dans le secteur et à la formation et l’insertion des femmes et de jeunes diplômés dans la vie active. Actu Maroc 05 Mercredi 22 Mars 2023 « En principe, l’intégration européenne dépend fortement de la possibilité ou non pour la Cour d’exercer ses fonctions à l’abri des pressions, notamment celles provenant de certains États membres. En réalité, l’indépendance juridictionnelle, qui est un préalable à l’impartialité du juge, se caractérise par sa grande complexité. Les modalités de nomination des juges et leur statut jouent un rôle non négligeable, à l’aune desquelles on peut apprécier l’évolution de la jurisprudence. En effet, il paraît difficilement envisageable, voire justifiable, d’avoir des jugements en opposition frontale avec la diplomatie d’une majorité d’Etats concernant le soutien à la marocanité du Sahara. Les mêmes contradictions existeront avec la diplomatie européenne à court terme », a précisé le professeur de géopolitique à l’Université américaine des Émirats Arabes Unis à Dubaï, Mohammed Baddine El Yattioui. Avis d’un expert sur le jugement de la CJUE
Interception de 330.000 tentatives de traversée clandestine vers l’Europe en 2022 Xi et Poutine devraient logiquement aborder à nouveau le conflit en Ukraine, Pékin ayant proposé le mois dernier un plan de paix, mais aussi leur coopération au sens large et l’approfondissement de leurs liens économiques, avec la signature attendue d’accords. La visite d’Etat de trois jours de M. Xi en Russie est une occasion pour Vladimir Poutine de s’afficher avec un allié de poids, alors qu’il est de plus en plus isolé en Occident et visé depuis la semaine dernière par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Lundi, Xi et Poutine se sont entretenus en tête-à-tête pendant quatre heures et demie, lors d’une première rencontre informelle au Kremlin. «Je sais que vous (...) avez une position juste et équilibrée sur les questions internationales les plus pressantes», a indiqué Poutine à son hôte chinois au début de cette rencontre, en l’appelant «mon cher ami». Il a également dit considérer «avec respect» le plan de paix de Pékin en Ukraine et a déclaré que la Russie et la Chine avaient «plein d’objectifs» en commun. Lors de leur échange, M. Xi, cité par l’agence de presse officielle Chine nouvelle, a assuré que la Chine «allait continuer à jouer un rôle constructif» pour trouver une issue politique au conflit en Ukraine. La Chine se pose en médiateur en Ukraine et a publié en février un document énonçant plusieurs principes, comme le respect de la souveraineté territoriale, et appelant Moscou et Kiev à s’investir dans des pourparlers de paix. Un Occident sceptique Mais l’Occident juge que Pékin soutient trop Moscou pour servir de médiateur crédible. Récemment, Washington a même accusé les autorités chinoises d’envisager de livrer des armes à la Russie, ce qu’elles démentent fermement. D’autres, en Occident, jugent que la Chine pourrait s’inspirer de l’attaque russe en Ukraine pour prendre le contrôle de Taïwan. Lundi encore, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a affirmé que «le monde ne doit pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit (en Ukraine) selon ses propres conditions». Blinken a souligné que Xi s’était rendu en Russie trois jours à peine après le mandat d’arrêt de la CPI visant Poutine ce qui, selon le diplomate américain, suggère que la Chine n’éprouve pas le besoin «de tenir responsable le président (russe) des atrocités infligées à l’Ukraine». Selon Antony Blinken, cette visite «fournirait plutôt une couverture diplomatique à la Russie pour continuer à commettre de grands crimes». Lundi, la diplomatie chinoise avait, elle, appelé la CPI à éviter toute «politisation» et à respecter l’immunité des chefs d’Etat. Pour sa part, Kiev, prudent sur les intentions chinoises, a exhorté lundi Xi à «user de son influence sur Moscou pour qu’il mette fin à la guerre d’agression». Interrogé par l’AFP, l’expert français Antoine Bondaz, spécialiste de la diplomatie chinoise, estime que Pékin cherche à promouvoir dans le dossier ukrainien une «image de facteur de stabilité (...) particulièrement auprès des pays non occidentaux», tout en essayant de «délégitimer les régimes démocratiques». Ces dernières années, Pékin et Moscou se posent en effet comme des contrepoids géopolitiques à la puissance américaine et ses alliés. Les questions économiques et financières devraient également constituer une grosse partie des discussions de mardi entre Xi Jinping et Vladimir Poutine. La Russie a notamment augmenté ses exportations d’hydrocarbures vers l’Asie pour compenser les embargos européens ce qui, selon des observateurs, la rend de plus en plus dépendante de Pékin. Nouvelles discussions Xi-Poutine à Moscou Vladimir Poutine et Xi Jinping poursuivaient mardi leurs discussions au deuxième jour de la visite du président chinois en Russie. Gazprom annonce des livraisons record à la Chine Le géant russe Gazprom a annoncé mardi des livraisons journalières record à Pékin via le gazoduc «Force de Sibérie» qui parcourt l’Extrême-Orient russe en direction du nord-est de la Chine, en pleine visite de Xi Jinping en Russie. Lundi, «Gazprom a livré les volumes demandés et établi un nouveau record historique d’approvisionnement quotidien en gaz vers la Chine», a indiqué Gazprom dans un communiqué. Interrogée par l’AFP notamment sur le chiffre précis de livraison, l’entreprise a indiqué «ne pas fournir d’informations complémentaires». Une autre source au sein de Gazprom et au fait du dossier a indiqué à l’AFP que «les volumes quotidiens» livrés à la Chine relevaient «d’informations commerciales. Nous ne les dévoilerons pas». Cette annonce du géant gazier russe intervient au deuxième jour de la visite d’Etat du président chinois Xi Jinping à Moscou, un déplacement visant à renforcer les liens diplomatiques et économiques - dont énergétiques - entre Pékin et Moscou. Lundi, Xi avait longuement échangé avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lors d’une rencontre informelle. La Russie s’efforce depuis plusieurs années d’augmenter ses livraisons de gaz à l’économie chinoise, grosse consommatrice d’énergie, et a accéléré ce mouvement depuis un an à la suite des sanctions internationales la visant. L’an passé, les livraisons de gaz via le gazoduc «Force de Sibérie» dans l’Extrême-Orient russe à destination de la Chine ont atteint un maximum historique, à hauteur de 15,5 milliards de mètres cubes. D’ici 2025, Moscou entend multiplier par 2,5 ses exportations par cette infrastructure, à 38 milliards de mètres cubes chaque année. Dans un article publié par le Kremlin dimanche soir, Vladimir Poutine avait qualifié le gazoduc «Force de Sibérie» d’»affaire du siècle». L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) révèle ses chiffres concernant les tentatives de migrations clandestines interceptées à l’arrivée en Europe, en 2022. Les données, publiées cette semaine, mettent en avant l’ampleur du phénomène, en dépit du renforcement des contrôles des frontières terrestres et maritimes des deux rives de la méditerranée. Le volume global des interceptions pour l’année passée «est estimé, par l’agence Frontex, à 330.000 tentatives d’immigration (entrées irrégulières) en Europe sur toutes les routes observées (terrestre et maritime)». La 6 Monde L’Union européenne s’inquiète de la détérioration de la situation politique et économique en Tunisie et redoute un effondrement du pays, a déclaré lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. «La situation en Tunisie est très dangereuse», a-t-il averti à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles. «Si la Tunisie s’effondre, cela risque de provoquer des flux migratoires vers l’UE et entrainer une instabilité dans la région MENA. Nous voulons éviter cette situation», a-t-il affirmé. Les ministres ont demandé à la Belgique et au Portugal d’envoyer des représentants en mission en Tunisie afin de mener «une évaluation de la situation pour permettre à l’UE d’orienter ses mesures», a-t-il précisé. «L’Union européenne ne peut pas aider un pays incapable de signer un accord avec le Fonds Monétaire International» (FMI), a-t-il soutenu. «Le président Kais Saied doit signer avec le FMI et mettre en œuvre l’accord, sinon la situation sera très grave pour la Tunisie», a-t-il insisté. Le président Saied s’est octroyé tous les pouvoirs depuis le 25 juillet 2021 et a fait arrêter de nombreuses personnalités. Les principaux partis d’opposition dénoncent une «dérive autoritaire» qui fait vaciller la jeune démocratie issue de la première révolte du Printemps arabe en 2011. «Un effondrement» provoquerait des flux migratoires vers l’Europe Mercredi 22 Mars 2023 même source met aussi en avant le nombre toujours en hausse des arrivées à partir des pays de l’Afrique du Nord. «Quatre pays de l’Afrique du Nord cumulent 60.652 tentatives interceptées, uniquement par voie maritime : Il s’agit de l’Egypte avec 21.736 tentatives, de Tunisie avec 18.471, du Maroc avec 11.305 et de l’Algérie avec 9.140 tentatives déjouées par les forces sécuritaires européennes», précise la même source. Pour les trois mois de l’année en cours, l’agence observe une tendance contradictoire, en particulier pour le cas de l’Algérie. Alors que le mois de mars courant semble être une période de calme plat pour la migration clandestine à partir de l’Algérie, pour les deux premiers mois de l’année 2023, «une hausse des tentatives est globalement observée par rapport à 2022», indique Frontex. Chine-Russie Migration UE-Tunisie
Téhéran voudrait développer sa coopération avec Moscou dans le secteur de l’énergie nucléaire pacifique, alors que Washington voit avec scepticisme cette coopération russo-iranienne croissante. Vers une coopération irano-russe pour le développement d’un programme «pacifique» L’ONU déplore les «entraves» à l’humanitaire en RDC Près d’une école sur quatre est fermée au Burkina Faso en raison des violences jihadistes qui minent le pays depuis 2015 et s’intensifient depuis plusieurs mois, a affirmé mardi une ONG norvégienne dans un communiqué. En février, 6.134 écoles étaient fermées, soit une augmentation de plus de 40% depuis mai 2022, précise l’ONG Norwegian Refugee Council (Conseil norvégien pour les réfugiés, NRC). «Plus d’un million d’enfants au Burkina Faso sont affectés» par ces fermetures, «souvent traumatisés par les déplacements et les conflits», ajoute l’ONG. Une école sur quatre fermée au Burkina à cause des violences Mercredi 22 Mars 2023 Monde 7 L’Iran cherche à développer sa coopération avec la Russie dans le secteur de l’énergie, a déclaré le ministre iranien de l’Économie, Ehsan Khandouzi, dans une interview accordée à l’agence de presse d’État russe RIA. Il indique que Téhéran souhaiterait la coopération de Moscou pour le développement d’un programme d’énergie nucléaire «pacifique». «La perspective d’une coopération dans le domaine des nouvelles énergies et des sources d’énergie renouvelables, ainsi que dans le domaine d’autres types d’énergie, y compris l’énergie nucléaire pacifique, suscite un grand intérêt et une grande motivation pour développer les relations économiques avec la Russie», a déclaré Khandouzi mardi. Téhéran a noué des liens étroits avec Moscou dans divers secteurs au cours de l’année écoulée, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine. Kiev a accusé Téhéran de fournir à Moscou des drones kamikazes Shahed-136 utilisés pour des attaques contre des cibles civiles, accusation réfutée par l’Iran. Les États-Unis ont également exprimé leur inquiétude quant à la coopération militaire croissante entre l’Iran et la Russie. En décembre, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a averti que la Russie était susPlusieurs morts dans un attentat suicide en Somalie France La réforme des retraites définitivement adoptée Brèves ceptible de vendre ses avions de chasse à l’Iran. Il avait affirmé que des pilotes iraniens auraient appris à piloter les avions de guerre Sukhoi en Russie et que Téhéran pourrait recevoir ces appareils au cours de l’année prochaine, ce qui «renforcerait considérablement la force aérienne de l’Iran par rapport à celle de ses voisins régionaux». Une coopération sur une voie dangereuse Les mêmes appréhensions ont été exprimées par le patron de la CIA. Il y a trois semaines William Burns, s’inquiétait d’une « dangereuse » escalade dans la coopération militaire entre Téhéran et Moscou, qui augurerait une contribution russe au programme de missiles et de lui fournir des avions de combat, a souligné dimanche le chef de l’Agence centrale de renseignement. Cette coopération militaire s’accélère « dans une direction qui est très dangereuse dans la mesure où l’on sait que les Iraniens ont déjà fourni des centaines de drones armés aux Russes, qu’ils utilisent pour faire souffrir les civils ukrainiens » et toucher les infrastructures, a-t-il affirmé. Les deux pays coopèrent actuellement à la construction de la centrale nucléaire iranienne de Bushehr. Les livraisons russes de combustible nucléaire pour Bushehr ont commencé en 2007, une initiative saluée par les États-Unis à l’époque et qui, selon Washington, supprimait la nécessité pour l’Iran de disposer de son propre programme d’enrichissement d’uranium. Nucléaire L’insécurité mais aussi les contraintes administratives entravent l’accès humanitaire dans les régions troublées de la République démocratique du Congo, déplore le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) dans une étude diffusée mardi. La RDC connaît une grave crise humanitaire, avec dans l’ensemble du pays plus de 5 millions de déplacés dont des centaines de milliers chassés de chez eux depuis un an dans le Nord-Kivu (est) en proie à la résurgence de la rébellion du M23. Face à l’urgence, l’UE a lancé début mars un «pont aérien humanitaire» vers Goma où deux avions chargés d’environ 35 tonnes d’aide sont jusqu’à présent arrivées. Mais mi-mars, Médecins sans Frontières déplorait que «les habitants et les déplacés des zones reculées» restent «livrés à eux-mêmes et ne reçoivent aucune aide». L’Assemblée nationale a rejeté lundi la seconde motion de censure, déposée par les députés RN, ce qui entraîne l’adoption définitive par le Parlement du projet de réforme des retraites prévoyant un report de l’âge légal de 62 à 64 ans. Après le rejet à 9 voix près d’une première motion transpartisane, celle de l’extrême droite n’a recueilli que 94 voix sur les 287 nécessaires. La gauche comme le groupe RN ont déjà annoncé des saisines du Conseil constitutionnel, qui devra se prononcer avant une promulgation du projet de réforme très contesté. Quelque 250 parlementaires, principalement de gauche, réclament en outre un référendum d’initiative partagée (RIP) pour «affirmer que l’âge légal de départ à la retraite ne peut Au moins 5 personnes, dont un gouverneur et plusieurs commandants militaires ont été tuées et 11 autres blessées, dans un attentat suicide perpétré mardi dans le sud-ouest de la Somalie, a annoncé à l’AFP un commandant de police. L’attaque n’était pas revendiquée dans l’immédiat, mais les regards se tournent vers les shebab, groupe affilié à Al-Qaïda et qui commet régulièrement des attentats suicides dans ce pays pauvre et instable de la Corne de l’Afrique. «Un terroriste kamikaze a conduit un véhicule chargé d’explosifs sur une maison d’hôtes à Bardera où séjournaient des responsables gouvernementaux», a affirmé Hussein Adan, commandant de police dans cette ville de la région du Gedo située à 450 kilomètres à l’ouest de la capitale Mogadiscio. être fixé au-delà de 62 ans». La Première ministre Elisabeth Borne avait déclenché jeudi l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire passer sans vote la réforme très contestée, n’étant pas certaine d’obtenir une majorité.
Mercredi 22 Mars 2023 08 ACTU MAROC « Le Maroc s’en est très bien sorti de la crise du Covid-19 » - Il y a trois ans, le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé déclarait officiellement la pandémie de Covid-19. L’occasion de rappeler les dégâts causés... - La Covid-19 était une expérience extrêmement difficile et douloureuse pour l’ensemble des pays du monde. C’est la première fois qu’une pandémie a eu un impact quadridimensionnel en tant que maladie infectieuse avec ses incidences, sa létalité et sa mortalité, mais également un impact sur les autres maladies puisqu’elle n’a pas permis l’accès aux services de la santé de beaucoup de maladies chroniques. On constate également des conséquences d’ordre social. Le confinement et la distanciation physique ont apporté leur lot de conséquences économiques : des personnes ont perdu leur emploi, des entreprises ont mis la clé sous la porte et on a enregistré des retards dans l’accomplissement de plusieurs projets, voire leur annulation. Notons que la pandémie a causé le décès de 6,6 millions personnes. Trois pays ont euxmêmes comptabilisé le tiers de ces décès. Il s’agit des États-Unis avec plus d’un million, le Brésil (plus de 600.000) et l’Inde (plus de 500.000). Le Maroc a heureusement bien géré la crise grâce aux Orientations Royales et des décisions courageuses, et difficiles dans certains cas. Mais le pays s’en est très bien sorti bien qu’il a eu à déplorer un peu plus que 16.000 morts. La létalité y était parmi les plus faibles au monde. A l’époque de la plus grave situation pandémique, nous étions à 1,2% de létalité pendant que des pays développés avaient une létalité deux à trois fois supérieure à la nôtre. Les décès ont touché toutes les couches de la population et tous les âges. Ceux qui ont payé les plus lourds tributs sont essentiellement les sujets âgés et porteurs de maladie chronique. - Quelles leçons doit-on en tirer ? - Ce qu’on doit retenir comme leçon de cette pandémie c’est qu’aucun pays n’y était préparé, même les pays dont le système de santé était avancé. Le premier drame était enregistré en Italie où nous avons tous constaté qu’un pays développé, membre de l’Union Européenne, a été incapable de gérer le flux de patients et les décès. C’était également le cas en Espagne, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis… Donc, tous les systèmes de santé n’y étaient pas préparés, malgré la connaissance des pandémies au cours du 20ème siècle comme le H1N1, l’Ebola, Zika ou encore le SIDA ; elles n’ont pas été des leçons retenues en faveur de la résilience des système de santé et de la pandémie du Covid-19. Il a fallu un temps de réadaptation très long, qui a duré entre un an et demi et deux ans, pour que la situation soit stabilisée. Cette résilience était extrêmement importante à retenir puisque c’était la capacité d’un système à avoir des lits de réanimation, la capacité d’un système à mobiliser des professionnels de santé, la capacité d’un système à trouver les médicaments, à trouver les mesures barrières qui sont les masques, les gants et les tenues de protection. Le dernier élément que nous devons retenir, c’est que la vaccination était une arme essentielle pour éviter les complications, les hospitalisations et particulièrement chez les sujets âgés. C’est que la vaccination ne prévenait pas l’infection par la Covid-19 ou la transmission du virus, mais évitait essentiellement, dans un groupe de population particulier, les complications et l’hospitalisation. Je crois que le Maroc a été un cas d’école extrêmement intéressant, puisqu’il a géré tant bien que mal cette crise avec un impact sanitaire doublé de l’aspect socioéconomique. Je rappelle que le Maroc a été l’un des pays où le confinement a le plus duré et où l’état d’urgence sanitaire a été le plus tard levé. Par rapport à la connaissance scientifique, rappelons que ce virus a été connu en novembre 2019. On s’est aperçu que ce n’était pas une maladie infectieuse classique mais une maladie vasculaire qui entraînait des défaillances non seulement pulmonaires mais également d’autres organes. Avec le temps, nous avons su que cette maladie pouvait devenir chronique et s’installer dans la durée avec ce qu’on a appelé le Covid long. C’est une maladie qu’on a appris à gérer, certes, mais qui nous donne encore un certain nombre de questions pour lesquelles on n’a pas de réponses, en particulier sur le Covid long. Les médecins ont appris à gérer cette maladie devenue aujourd’hui une maladie grave dans la chronicité, mais qui s’est « banalisée » puisqu’elle est passée d’un stade de pandémie à un stade d’endémie légère. Dans la plupart des pays, le nombre de nouveaux cas est très faible malgré l’absence de distanciation sociale. - Le Covid long reste un problème de santé publique. Avons-nous davantage besoin d’investir dans la recherche pour mieux le comprendre et l’étudier ? - A chaque fois qu’il y a une pandémie, la recherche scientifique devient nécessaire. Plus particulièrement la recherche vaccinale qui devra améliorer les types de vaccin, étant donné que le vaccin actuel a eu des effets positifs mais n’a pas donné tous les résultats attendus en raison des variants multiples apparus, en particulier les couches Alpha, Delta, Omicron et ses sous-variants. Le vaccin n’a pas pu donc assurer la protection nécessaire contre les variants, mais aura permis de ralentir l’évolution vers des complications graves, particulièrement chez les sujets âgés. Grâce à l’Initiative Royale, le Maroc a créé un centre de biotechnologie à Benslimane, au niveau duquel sont mis au point les vaccins anti-Covid-19 et autres vaccins et médicaments permettant de lutter contre des maladies infectieuses, pour le marché national, continental et international. Donc, la recherche aura son mot à dire en post-crise. - A quel point sommes-nous mieux préparés la prochaine fois que nous ferons face à une situation d’urgence ? - Nous avons compris qu’il est important de mener plus de recherche-action, sur le terrain, et plus d’études épidémiologiques, évaluatives, d’impact, de déficience et d’efficacité des produits médicamenteux et des vaccins. Cela devient une nécessité pour se préparer à d’autres crises, non pas les prévoir mais planifier la riposte à ce genre de crise si elle devait survenir. - Durant ces années, le système de santé a connu une refonte. Quelle place est accordée à la gestion des situations d’urgence dans la Loi-cadre et quelle corrélation y a-t-il entre cette refonte et la pandémie ? - Dans le cas du Maroc, la pandémie a accéléré le processus de refonte du système de santé demandée par SM le Roi au gouvernement, depuis 2018 déjà, grâce à deux discours royaux extrêmement importants. Le gouvernement s’est mis à l’œuvre de façon plus intense, pour généraliser la couverture médicale à l’ensemble des Marocains. Cela a été bénéfique par l’accélération du processus de refonte du système de santé qui est en cours. Un modèle organisationnel a été mis en place. Des agences ont été créées, d’autres restructurées. La Loi-cadre 06-22 relative au système national de santé détermine les grandes orientations stratégiques de notre futur système de santé, à savoir la création de la Haute Autorité de Santé au niveau national, celles liées à la couverture sanitaire universelle mais également à la surveillance épidémiologique, à la formation et à une meilleure équité des ressources. Au niveau régional, on note la création des groupements régionaux territoriaux, qui seront le nouveau bras d’exécution de la politique de santé au niveau régional, avec plus d’autonomie et de réponse aux besoins et à la demande de santé des citoyens. Ces aspects font partie du premier pilier fondamental de la refonte, qui est celui de la nouvelle gouvernance du nouveau système de santé, auquel il faudra ajouter une réflexion sur le modèle de financement. Le deuxième pilier est lié à la valorisation des ressources humaines, la capacité de motiver et valoriser et de mieux répartir les ressources humaines. Le troisième pilier est celui de la remise à niveau des infrastructures, à savoir tout ce qui est centres de santé, hôpitaux, et construire un parcours de soins du patient coordonné avec le secteur privé. Enfin, l’importance est donnée à la mise en place d’un système d’information sanitaire intégré, qui comprend tous les éléments qui concernent la maladie, et la digitalisation de l’information médicale, notamment le dossier médical, dans le respect de la confidentialité. Trois ans après le début du premier confinement, Ramadan 2023 sera célébré sans état d’urgence sanitaire. L’occasion de mettre la lumière sur les conséquences oubliées de la pandémie et de ses retombées sur la refonte du système de santé. Interview avec Jaâfar Heikel, spécialiste en maladies infectieuses Recueillis par Safaa KSAANI
JOURNEE MONDIALE DE L’EAU SAUVER L’EAU, SAUVER LA VIE
Célébrée le 22 mars de chaque année, la Journée mondiale de l’Eau est une date symbolique importante pour notre pays qui fait partie des régions les plus touchées par les impacts des changements climatiques. Ainsi, cette Journée est une occasion idéale pour faire le point sur la situation hydrique et sur les divers chantiers entamés par le Royaume an de remédier à la problématique de la raréfaction des ressources en eau. Depuis le 22 mars 2022, le Maroc a connu plusieurs avancées importantes, et surtout a été marqué par les orientations de SM le Roi Mohammed VI qui a inscrit la thématique de l’Eau au cœur de son discours prononcé au parlement en octobre dernier. Le Souverain avait ainsi appelé à accélérer la réalisation du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027, notant que « l’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens. Il exige de nous un devoir de vérité et de responsabilité dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle ». Une stratégie à trois piliers Quelques mois après le discours de Sa Majesté, les eorts entamés au niveau national se précisent et permettent déjà d’entrevoir les moyens de réaliser la vision royale en matière de sécurité hydrique. Pour résumer l’approche stratégique actuelle du ministère de l’Equipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka a récemment expliqué qu’en plus du pilier « classique » relatif à la mobilisation des eaux conventionnelles, la vision actuelle s’emploie à renforcer deux autres nouveaux piliers stratégiques, à savoir : l’utilisation des eaux non-conventionnelles et la gestion de la demande hydrique (voir infographie). « Avant, il était plus question de gérer l’ore hydrique, actuellement nous estimons fondamental de gérer la demande à travers la limitation du gaspillage, l’augmentation de la rentabilité des réseaux de distribution de l’eau et l’activation des contrats de nappe. L’idée fondamentale étant que nous disposons aujourd’hui d’une stratégie où les eorts sont équilibrés au niveau de ces trois composantes et catégories d’action », précise la même source. Accélération des projets En application des orientations Royales, le ministère de l’Equipement et de l’Eau s’est ainsi attelé à la tâche d’accélérer les projets mis en œuvre dans le cadre du chantier vital de l’eau. « Nous avons actuellement 17 grands barrages en cours de réalisation, pour une capacité totale de 5.6 milliards de m3, qui s’ajouteront aux 150 barrages déjà fonctionnels au niveau national et qui totalisent déjà une capacité de 20 milliards de m3. Nous avons œuvré à raccourcir de 6 à 12 mois les délais de réalisation des travaux de tous ces grands barrages programmés », précise le ministre, annonçant la nalisation récente de 3 grands barrages (Tidass, Toudgha et Agdz). An de traiter la problématique d’envasement des barrages, M. Nizar Enfin le retour de la pluie après l’interminable « beau » temps Notre pays a durant l’année 2022 connu la vague de sécheresse la plus importante depuis 1945, ce qui n’a pas manqué une exploitation excessive des ressources souterraines. Entre septembre 2022 et février 2023, le Royaume a cependant connu d’importantes précipitations avec une moyenne nationale de 75,9 mm au lieu de 38,8 mm durant la même période une année auparavant, soit une amélioration de 95,6%. Durant la même période, la supercie couverte par les neiges a atteint 5.720 km2 contre 4.480 km2 durant l’année précédente, soit une hausse de 30% environ. Les ressources hydriques se chirent pour leur part aujourd’hui à 2,15 milliards de m3, soit une hausse de 192% par rapport aux volumes des retenues des barrages durant la même période de l’année dernière. Cette amélioration importante des ressources en eau s’est répercutée sur les volumes actuels des retenues des barrages qui avoisinent les 5,14 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 31,8% contre 33,4% durant la même période de la fatidique année écoulée. Pluviométrie L’info...Graphie Le point sur un chantier qui avance plus vite et plus loin Au cours des mois écoulés, le chantier de l’Eau a connu une véritable impulsion suite aux orientations de SM le Roi Mohammed VI. Zoom sur les principales perspectives et avancées. JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 2 “ 35 milliards de dirhams ont été ajoutés au budget du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, afin d’accélérer et d’élargir la portée de ses projets.
Baraka a également annoncé le lancement d’un programme qui devra bientôt établir la situation de cette problématique au niveau des ouvrages hydrauliques puis traiter les barrages prioritaires qui sont à un stade avancé d’envasement. A cet eet, plusieurs techniques sont prévues, notamment des travaux de surélévation. Plan National de l’Eau Concernant le Plan National de l’Eau, le ministre précise que cette feuille de route stratégique sera une consolidation des plans d’orientation pour l’aménagement intégré des ressources hydrauliques qui sont actuellement élaborés au niveau de chaque Agence de bassin. Cette approche down to top permettra de construire une vision globale et territorialisée. « Nous avons à ce jour validé 4 plans d’orientation (Kir-ZizGhriss, Draa Oued Noun, Loukous et Sebou) d’ici n 2023, toutes les autres ABH auront leurs plans an de naliser la version dénitive du Plan National de l’Eau », explique M. Nizar Baraka qui souligne que l’objectif du Plan National de l’Eau est d’éviter que l’eau soit un obstacle au développement tout en garantissant la sécurité hydrique du pays à travers une gestion rationnelle des eaux, la sécurisation de l’accès et de la disponibilité de l’eau quels que soit les impacts des changements climatiques. « Aujourd’hui, chaque goutte compte, doit être mobilisée et mise à pro- t », a notamment souligné M. Baraka. An de donner plus d’ampleur aux projets inscrits au titre du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, l’enveloppe nancière dédiée à ce programme a été revue à la hausse, passant de 115 à 150 milliards de dirhams. Selon le ministre de l’Equipement et de l’Eau, cette augmentation budgétaire a permis de programmer deux nouveaux projets de grands barrages dans les bassins hydrauliques de Bouregreg et de Tensi. De même, le nombre de petits barrages programmés est passé de 129 à 329, qui s’ajouteront ainsi au cours des prochaines années aux 135 petits barrages existants. « Il est vrai que les changements climatiques impliquent une baisse de la pluviométrie. Cela dit, la multiplication des barrages permettra de tirer prot des phénomènes extrêmes qui sont également le lot des changements climatiques an de stocker de l’eau et optimiser la sécurité hydrique du pays », a récemment souligné M. Nizar Baraka en réponse à une question à ce sujet durant le Forum de la MAP. A la tête d’une délégation de haut niveau, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, représentera le Maroc aux travaux de la conférence des Nations Unies sur l’eau qui se tient du 22 au 24 mars courant à New York. L’occasion idoine pour le Maroc de réitérer son engagement à assurer une gestion durable des ressources en eau, mais aussi d’alerter sur les conséquences de la pénurie de l’eau et les dés de gestion de cette denrée précieuse. Il s’agit, dans le contexte actuel marqué par les aléas et les incertitudes, de plaider auprès de la communauté internationale pour une meilleure prise en compte de la problématique de l’eau dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 du Développement Durable. Cette conférence de trois jours constitue l’occasion également pour le Maroc de partager ses bonnes pratiques en ce qui concerne la gestion de l’eau an de consolider les liens avec ses partenaires et développer une coopération solidaire et agissante en la matière. Au cours de cet événement phare de l’Agenda des Nations Unies, le ministre de l’Equipement et de l’Eau exposera les mesures prises par le Royaume pour aboutir à une gestion durable de l’eau, en s’inscrivant dans des solutions alternatives innovantes propres à juguler les risques de stress hydrique. Dans ce sens, il ne manquera pas de mettre en avant les chantiers ouverts lorsqu’il abordera cette problématique en marge de la même conférence, dans le cadre d’un événement sous le thème « La Durabilité dans la bonne gouvernance des ressources en eaux souterraines ». Le point sur un chantier qui avance plus vite et plus loin Au cours des mois écoulés, le chantier de l’Eau a connu une véritable impulsion suite aux orientations de SM le Roi Mohammed VI. Zoom sur les principales perspectives et avancées. Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation Participation du Maroc à la conférence des NU sur l’eau Budget Evènement Lutter contre les fuites Eaux nonconventionnelles Repères An de lutter contre la déperdition de l’eau, notamment à travers les fuites qui peuvent survenir au niveau des canaux (multi usage, d’irrigation ou de distribution de l’eau potable) le Royaume a mis en place un programme d’amélioration du rendement des réseaux, avec pour objectif d’atteindre 80% à l’horizon 2030 et 85% en 2040. A travers ce programme qui agira sur l’ecience et le rendement des réseaux de distribution de l’eau, l’économie d’eau prévue avoisinera les 52 millions de mètres cubes. Selon le ministre de l’Equipement et de l’Eau, les eorts de mobilisation des eaux non-conventionnelles permettront d’atteindre 100 millions de m3 par an, issus du traitement des eaux usées, à l’horizon 2026 an de les valoriser dans l’irrigation des espaces verts des villes marocaines. De même, le volume d’eaux issues des stations de dessalement de l’eau de mer devrait atteindre 1.3 milliard de m3 par an en 2030, ce qui équivaut au volume d’eau potable consommé actuellement au niveau national chaque année. 3 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU “ L’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens. Il exige de nous un devoir de vérité et de responsabilité dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle » SM le Roi Mohammed VI
JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 4 Eaux non-conventionnelles Le dessalement d’eau de mer pour autonomiser les villes littorales Solution incontournable pour relever les dés hydriques du Royaume, les stations de dessalement assureront une partie importante des réserves stratégiques nationales en eau potable. L’évolution de la recherche scientique et les nouvelles technologies qui ont vu le jour ces dernières années permettent plus que jamais de mettre en place des solutions qui peuvent combler le besoin hydrique du Royaume, notamment à travers le recyclage des eaux non-conventionnelles et le dessalement de l’eau de mer. Notre pays s’est engagé dans cette voie depuis plusieurs années en mettant en place plusieurs grands projets de dessalement de l’eau de mer. « Le Maroc dispose aujourd’hui de grandes capacités pour développer les projets les plus marquants en matière de dessalement d’eau de mer », avait par ailleurs indiqué à cet égard le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, précisant que les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaires qu’éoliennes, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût. Dans ce cadre, en plus des stations de dessalement déjà réalisées au niveau national, le ministère ambitionne d’ajouter un total de 20 autres stations dont plusieurs devraient voir le jour avant 2030, parmi lesquelles les stations de la région de l’Oriental (2027), Sa (2025), Nador (2023), Tarfaya (2027), Essaouira (2027), Guelmim (2027), Tan Tan (2027) et Boujdour (2030). Ainsi, l’ensemble des villes littorales marocaines s’orientent vers ce procédé à l’instar de la ville de Casablanca qui a vu cette année le lancement de son projet en la matière. En eet, il sera procédé au dessalement de l’eau, dans cette ville à l’horizon 2026-2027. Attendue depuis plusieurs années, la station de dessalement de Casablanca - dont l’appel d’ores imminent permettra d’acter le début des travaux de réalisation - est un exemple d’infrastructure dont l’apport sera vital pour répondre aux besoins hydriques de la région où elle se trouve, à l’image de la station de Chtouka Aït Baha, qui est déjà opérationnelle dans la région de Souss-Massa et qui a nécessité un investissement total estimé à près de 4,4 milliards de dirhams. Un coût économique certes important, mais dont le retour sur investissement est indiscutable au vu du potentiel de production journalière estimé à 400.000 mètres cubes d'eau dessalée qui permettra, entre autres, d'irriguer près de 15.000 hectares. A noter que la politique du Département de l’Eau vise à mobiliser 1.3 milliard de m3 d’eau dessalée à l’horizon 2030. Une grande partie de ces nouvelles ressources hydriques permettra d’autonomiser les villes côtières pour ne plus dépendre des zones de montagnes pour leur approvisionnement en eau. « Les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaires qu’éoliennes, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût » Nizar Baraka 20 Stations de dessalement de l’eau de mer sont prévues dans diverses régions côtières du Royaume dont plusieurs seront opérationnelles à l’horizon 2030. Limiter l’impact écologique Traitement des eaux saumâtres En février dernier, dans sa réponse à une question parlementaire portant sur les « impacts environnementaux des stations de dessalement de l’eau de mer », le ministre de l’Equipement et de l’Eau s’est voulu rassurant en soulignant l’importance accordée à l’étape de sélection de sites convenables pour installer des stations de dessalement d’eau. En plus des diverses dispositions techniques prévues, de telles précautions permettent d’éviter un impact négatif potentiel sur les habitats littoraux et la biodiversité marine. A défaut d’avoir leurs propres stations de dessalement, les villes qui sont situées loin des façades maritimes peuvent dans certains cas valoriser des ressources hydriques souterraines saumâtres non-utilisées grâce à un traitement dédié. C’est le cas de la station de déminéralisation d’Oujda dont les travaux ont été lancés en novembre dernier pour un coût global de 46,5 millions de dirhams. A terme, cette station de déminéralisation pourra orir un débit de 150 litres par seconde d’eau traitée. International La vague mondiale grandissante de l’eau de mer dessalée Chaque jour, près de 16.000 stations de dessalement, situées dans quelque 177 pays à travers le globe, produisent un total de 95 millions de mètres cubes d’eau. Cette ressource hydrique précieuse est réutilisée par la suite pour la consommation humaine (62.3%), mais également dans d’autres usages comme l’industrie (30.2%), l’énergie et l’agriculture. Ces volumes d’eau dessalée augmentent chaque année grâce à une certaine démocratisation de l’accès aux technologies de dessalement qui ont par ailleurs évolué à pas-de-géant depuis le début du siècle en cours. Les nouveaux progrès technologiques accomplis dans ce domaine ont ainsi rendu le procédé de dessalement moins énergivore impactant le prix de revient de l’eau dessalée qui est devenu plus compétitif. “ “
5 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU Transfert de l’eau Interconnecter les bassins pour une meilleure solidarité hydrique Le Royaume est actuellement en cours d’interconnecter ses bassins hydrauliques an de rééquilibrer la répartition des ressources hydriques entre les zones décitaires et les zones excédentaires. Sans titre-1 1 15/02/2023 13:30 Après le projet de raccordement direct des barrages El Massira et Idriss 1er au réseau d’alimentation en eau potable, le Royaume a récemment entamé une nouvelle étape vers l’optimisation de son potentiel hydrique avec le tant attendu chantier d’interconnexion entre les bassins hydrauliques. Cité comme exemple de réalisation importante dans le discours de SM le Roi (prononcé au parlement à l'occasion de l'ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature) et projet stratégique par excellence, le vaste chantier d’interconnexion des bassins de Sebou, Bouregreg, Oum Er Rbia et Tensi vise à assurer une souplesse et une meilleure gestion intégrée des ouvrages hydrauliques et renforcer la robustesse des systèmes hydrauliques face au changement climatique. Nécessitant un investissement estimé entre 3 et 5.4 milliards de dirhams, ce projet permettra également de mieux valoriser les ressources hydriques en sécurisant l’approvisionnement en eau potable de la zone côtière Rabat-El Jadida et du Grand Marrakech, et réduire ainsi le décit structurel en eau enregistré notamment dans les périmètres irrigués des Doukkala et du Haouz Central-N’s. La première phase permettra d’interconnecter le barrage de garde du Sebou au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah au niveau du bassin de Bouregreg. La deuxième phase permettra pour sa part d’assurer l’interconnexion du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah et du barrage Imfout au niveau du bassin Oum Er Rbia. Les travaux de la première tranche prioritaire qui relieront le barrage de garde Kodiat Borna au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah vont actuellement bon train et devraient aboutir dans 4 à 6 mois. À terme, cette première phase permettra « d’assurer l’approvisionnement en eau potable de l’axe Rabat-Casablanca », avait ainsi annoncé le ministre de l’Equipement et de l’eau, M. Nizar Baraka. « Dans un contexte de changement climatique, de raréfaction des ressources en eau, d’accentuation des phénomènes climatiques extrêmes, de succession de périodes de sécheresse et de répartition disparate de la pluviométrie entre les régions, cette interconnexion s’avère indispensable », avait par ailleurs révélé le ministre de l’Equipement et de l’Eau. A noter qu’en attendant l’aboutissement de la tranche prioritaire, la Direction des aménagements hydrauliques (DAH) est actuellement en train de préparer les études nécessaires pour la réalisation d’autres projets d’interconnexion de bassins hydrauliques au niveau national. Dans un contexte de changement climatique, de succession de périodes de sécheresse et de répartition disparate de la pluviométrie entre les régions, cette interconnexion s’avère indispensable » “ Nizar Baraka 3 à 5.4 milliards de dhs seront nécessaires à la réalisation du projet d’interconnexion des bassins hydrauliques de Sebou, du Bouregreg, d’Oum Er Rbia et de Tensift.
JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 6 Génie Hydraulique Perforer les barrages, une prouesse technique réussie haut la main Depuis juillet 2022, les villes de Fès et de Meknès reçoivent un appoint d’alimentation en eau potable directement du barrage Idriss 1er. Zoom sur une prouesse technique peu commune. Perforer l’édice d’un barrage en exploitation n’est jamais une bonne idée, sauf quand le besoin l’impose et que les moyens et capacités de le faire sont disponibles. Si ce genre de réalisations de haut vol est rare au niveau international, la prouesse a été concrétisée au Maroc, à deux reprises. À l’origine de ces deux chantiers menés avec succès au niveau des barrages Idriss 1er et El Massira, le besoin grandissant en volumes d’eau potable dans les régions de MarrakechBenguerir et de Fès-Meknès. Avec la chute des niveaux des nappes phréatiques dans ces territoires, il a été logique de se tourner vers deux grands barrages an de les raccorder au réseau de traitement et distribution d’eau potable. C’est là où intervient la nécessité d’eectuer des perforations dans ces grandes structures hydrauliques : un dé compliqué au vu des risques d’endommager les édices, voire de causer des catastrophes de grande ampleur si l’approche technique n’est pas suf- samment robuste et sécurisée. Barrage Idriss 1er Beaucoup ne s’en sont pas rendu compte, mais les villes de Fès et de Meknès ont commencé l’été dernier à recevoir un appoint d’alimentation en eau potable directement du barrage Idriss 1er. Ce résultat a été rendu possible suite à l’achèvement des travaux titanesques de raccordement du barrage. Pour cela, les maîtres d’ouvrage ont d’abord dû choisir la technique à mettre en œuvre avant de construire une station de traitement en aval puis de la raccorder à des conduits qui acheminent l’eau sur plus de 100 km à raison de 2000 litres par seconde. « Après une analyse technico-économique pour chacune des variantes (…), les coûts d’investissement ont permis de privilégier la solution de perforer le barrage par un passage cylindrique dans le corps du barrage. La solution retenue a fait l’objet d’une étude de faisabilité an de démontrer que la stabilité globale du contrefort du barrage n’est aucunement aectée par la perforation et ne génère pas de ssuration/ dépassement de contraintes admissibles au pourtour du percement », souligne un document de l’ONEE. Barrage Al Massira À quelques centaines de kilomètres plus au sud, la même prouesse a été réalisée au niveau du barrage Al Massira. « Le chantier d’Al Massira, qui est pour sa part achevé et opérationnel depuis l’année dernière, a servi de modèle pour répliquer la même expérience au niveau du barrage Idriss 1er. Ainsi, bien avant Fès et Meknès, les villes de Benguerir, Skhour Des Rhamna et Marrakech ont été raccordées au barrage Al Massira et reçoivent avec ce moyen un débit de 5m3 par seconde d’eau potable », explique Kamal Hassan, chef d’aménagement de la perforation des barrages Al Massira et Idriss 1er (af- lié au Département de l’Eau), ajoutant que le projet Phosphates Benguerir a également bénécié par ce moyen d’un apport industriel en eau (2m3/s). Avec l’accumulation de l’expérience acquise durant la perforation du barrage Al Massira, les travaux réalisés au niveau du barrage Idriss 1er ont pu se faire plus facilement et avec moins de coûts et de retard. Une prouesse technique « Nous avons pu économiser près de 100 millions de dirhams grâce à une meilleure maîtrise des niveaux de sécurité qu’il fallait mettre en place et des problématiques de fuites post-perforation », ajoute la même source. À noter que le projet de raccordement du barrage d’Al Massira a pu se faire grâce à un appui nancier de la Banque Africaine. Le projet de raccordement du barrage Idriss 1er a pour sa part été partiellement nancé par l’ONEE (travaux de perforation) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). « Il s’agit d’interventions d’ordre stratégique qui intéressent beaucoup de pays surtout que les savoir-faire techniques nécessaires pour leur réalisation sont très rares. Grâce à ces deux projets menés avec succès, les ingénieurs marocains se distinguent actuellement au niveau international. Cela permet déjà à notre pays de faire valoir ces nouvelles compétences dans d’autres chantiers similaires au niveau international et continental », conclut Kamal Hassan. Les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaires qu’éoliennes, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût » Nizar Baraka “ Modèle du projet de perforation du barrage Idriss 1er Le projet global de prise d’eau au niveau du barrage Idriss premier. Shéma du dispositif de perforation À Idriss 1er comme à El Massira, la phase la plus délicate des opérations a consisté à extraire un noyau central de près de cent tonnes tout en garantissant des conditions optimales de sécurité et d’étanchéité. Ainsi, pendant plusieurs mois, des experts marocains et internationaux se sont succédé pour relever ce dé. Cette étape a nécessité également des travaux sous-marins pour dégager un important volume étanche. L’autre dé de taille a consisté à réaliser un conduit d’un diamètre de 2,5 mètres et d’une profondeur de dix mètres dans la paroi en béton du barrage. En plus d’être une première au niveau national, la perforation réussie de barrages puis leur raccordement au réseau d’eau potable est également une première au niveau du continent africain. Ingénierie Un casse-tête technique inédit dans le continent africain
E n plus de la réalisation des barrages, de la mobilisation des ressources hydriques non conventionnelles, du transfert de l’eau ou encore de l’innovation technique pour raccorder les barrages aux réseaux d’eau potable, les enjeux hydriques du Royaume passent également par l’implication de toutes les parties prenantes dans la gestion e- ciente de l’eau. A cet égard, le discours de SM le Roi Mohammed VI (prononcé en octobre dernier au parlement à l'occasion de l'ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature) a souligné que « le problème de l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales. Il nous incombe, à nous tous, en tant que Marocains, de redoubler d’eorts pour faire un usage responsable et rationnel de l’eau », et d’ajouter qu’il est essentiel de garder à l’esprit que « la question de l’eau n’est pas l’aaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs ». Clé de voute de la gestion intégrée de l’eau, les contrats de nappe sont justement un mécanisme qui permet de rassembler tous les types d’usagers locaux de l’eau et d’estimer la part qui sera allouée à chacun à la lumière des ressources hydriques disponibles. « Le travail de rationalisation de l’utilisation de l’eau se poursuit actuellement à travers la mise en place des contrats de nappe qui permettent un engagement participatif et un partage de responsabilité entre les usagers », a récemment souligné le ministre de l’Equipement et de l’Eau en citant les exemples de territoires où les contrats de nappe ont été établis, à savoir : Agadir, R’mel, Berrechid, Boudnib ou encore la région de Berkane. A cela s’ajoutent les divers programmes de sensibilisation lancés par le Département de l’Eau à travers les médias audiovisuels, le partenariat avec le ministère des Habous, ainsi que l’organisation de salons régionaux de l’Eau au niveau de chaque Agence de Bassin Hydraulique. Ces eorts de t ransfor mat ion des usages liés à l’eau sont certainement un enjeu majeur qui logiquement devrait précéder un chantier également recommandé par le discours Royal : prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux diérents aspects de ce coût. A noter que le chantier de re-tarication de l’eau a été fortement recommandé par la Commission spéciale sur le modèle de développement. 7 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU Gestion intégrée Pour que la gestion efficiente de l’eau soit l’affaire de tous Revoir les politiques sectorielles en intégrant les dés hydriques et augmenter l’implication et l’engagement des Marocains sont des enjeux majeurs pour assurer une gestion eciente de l’eau. Le problème de l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales. Il nous incombe, à nous tous, en tant que Marocains, de redoubler d’efforts pour faire un usage responsable et rationnel de l’eau » SM le Roi Mohammed VI “ Suite aux dicultés imposées par la récente vague de sècheresse, les autorités concernées ont dû prendre plusieurs mesures d’urgence sous le pilotage d’un comité national de suivi. Des programmes contractuels ont ainsi été mis en place dans plusieurs régions touchées par la pénurie hydrique (Moulouya, Oum Rbii, Tensi, Bouregreg, Draa-Ta- lalt). Ainsi, durant plusieurs mois, près de 2.700.000 habitants des zones rurales ont dû être régulièrement alimentés en eau potable à travers les camions-citernes. Plus de 1000 forages de prospection dans tous les bassins hydrauliques ont par ailleurs été réalisés et pour certains exploités sur le champ. Ces mesures ont permis de mitiger les retombées de la pénurie hydrique surtout pendant la saison estivale. Mesures d’urgence pour mitiger les impacts désastreux de la sécheresse Ecience de l’irrigation Recharge articielle de la nappe S’exprimant à propos des eorts d’économie de l’eau, le ministre de l’Equipement et de l’Eau a évoqué la poursuite du programme d’amélioration des systèmes d’irrigation en le transformant vers le système d’irrigation localisée, notant que 700.000 hectares de culture ont déjà été convertis sachant que l’objectif assigné dans ce domaine et d’atteindre un million d’hectares convertis à l’irrigation localisée à l’horizon 2030. A cela s’ajoutent également les eorts de maintenance et de modernisation des canaux multi usages. An de limiter le décit hydrique de certaines nappes qui ont atteint des situations critiques, un programme de recharge articielle des nappes souterraines a été mis en place à travers l’installation de barrages collinaires et de seuils d’inltration, dans la province de Zagora notamment. « C’est une orientation fondamentale qui gurait dans le Plan 2009 mais qui n’avait pas été mise en œuvre à l’époque, et que nous sommes actuellement en train de concrétiser », a souligné M. Nizar Baraka. 300.000 hectares de superficie agricole au niveau national passeront à l’irrigation localisée à l’horizon 2030, totalisant une superficie d’un million d’hectares.
JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 8 Inventaire des points d’eau Des puits cartographiés et des activités de forage mieux encadrées En un peu plus d’une année, des avancées considérables ont été réalisées en termes de recensement des puits et d’encadrement du métier de foreur au niveau national. Le recensement global se fait selon un programme de visites de terrain bien déterminé couvrant l’ensemble du territoire de la province ou de la commune relevant de la zone d’action de chaque commission » Soumaya Rkiouak 12.829 puits et forages ont été définitivement fermés depuis le lancement de la campagne de recensement et de sécurisation des puits qui a touché 373.264 points d’eau. “ Le recensement et la mise à niveau des puits et des forages au niveau national sont des enjeux majeurs du vaste chantier de l’eau qui concernent aussi bien la sécurité des populations que la lutte contre le prélèvement illégal et excessif des ressources hydriques souterraines. Alors que les Agences des bassins hydrauliques (ABH) ont - durant plusieurs années - œuvré à combler leurs bases de données dans ce domaine, le lancement de la campagne d’inventaire global et exhaustif de tous les puits et forages d'eau a permis d’eectuer des avancées signicatives dans un laps de temps relativement court. Ainsi, depuis le décès tragique du petit Rayane, suite à sa chute accidentelle au fond d’un puits nonsécurisé dans la région de Chefchaouen, les diverses autorités concernées se sont mobilisées pour « fermer, réhabiliter ou équiper les forages et puits an de préserver la sécurité des exploitants et des tiers, protéger et préserver la qualité des eaux souterraines et réduire autant que possible le nombre de puits et forages non équipés de moyens de sécurité ». Collaboration avec le Cadastre Des commissions provinciales et des commissions locales à l’échelle de chaque commune ont ainsi été créées pour encadrer cette opération. « Le recensement global se fait selon un programme de visites de terrain bien déterminé couvrant l’ensemble du territoire de la province ou de la commune relevant de la zone d’action de chaque commission », explique Mme Soumaya Rkiouak, Chee du service gestion et contrôle de Domaine Public Hydraulique à la Direction de la Recherche et de la Plani- cation de l'Eau, ajoutant que « cet inventaire exhaustif a permis de recenser environ 373.264 points d'eau, dont 12.829 ont été fermés directement par les autorités locales en raison du niveau élevé du risque pour la population ». Les eorts entamés dans ce cadre se poursuivent encore à ce jour, notamment à travers la collaboration entre le Département de l’Eau et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) an de compléter les bases de données des ABH en termes de détails techniques des puits et forages inventoriés. Unification des mesures Un autre point nodal a également été traité durant ces derniers mois an de renforcer le chantier de sécurisation des forages. Avant le drame du petit Rayane, les exigences de sécurité relatives aux puits pouvaient varier d’une Agence Hydraulique à une autre, ce qui ne permettait pas de xer un standard minimal national en termes de mesures obligatoires. Ainsi, les autorités concernées ont depuis œuvré à unier ces mesures en les introduisant sous forme de dispositions dans les nouveaux arrêtés de creusement délivrés par les Agences. Ainsi, quel que soit le territoire concerné, la réalisation d’un puits (ou d’un forage) est désormais conditionnée par la mise en place d’une margelle d’une hauteur minimale de 50 cm et d’un système de fermeture adéquat. « Ces dispositions ont été également incluses dans les procès-verbaux des visites du terrain, eectuées par les membres des commissions des enquêtes publiques chargées de traitement des demandes d’autorisations de creusement de puits et de réalisation de forages », souligne Mme Rkiouak. Arsenal juridique An de renforcer l'arsenal juridique lié à la réglementation de l’activité de forage, les services concernés du ministère de l’Equipement et de l’Eau se sont penchés sur l’élaboration du projet de texte d’application stipulé par la disposition de l’article 114 de la loi 36-15 relative à l’eau. « Actuellement en cours d’approbation, ce projet de décret prévoit la mise en place de la procédure d’octroi du permis de foreur et l’organisation du métier de forage », précise Mme Rkiouak. La même loi n°36-15 relative à l’eau a par ailleurs accordé au contrôle de l’utilisation et d’exploitation du domaine public hydraulique une importance particulière, conant cette mission aussi bien à la police judiciaire qu’à la police des eaux. Dans le même cadre, une proposition d’amendement de la loi 36-15 relative à l’eau, portant sur le renforcement des sanctions pour les œuvrants dans le domaine de réalisation des forages sans prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité publique, sera publiée incessamment dans le Bulletin Ociel. Les forages annuels au niveau national ne se font malheureusement pas tous dans le respect des procédures en vigueur, ce qui implique qu’une partie non-négligeable des puits a été creusée en toute illégalité, échappant ainsi à la cartographie. Dans leurs eorts de lutte contre ce phénomène, les autorités compétentes établissent environ 1000 procès-verbaux annuellement. La campagne de recensement des puits a ainsi permis d’améliorer l’état de connaissance relatif aux localisations des puits non autorisés. À noter que selon le ministère de l’Équipement et de l’Eau, les Agences des bassins hydrauliques émettent en moyenne chaque année entre 30.000 et 40.000 autorisations de forage et de prospection dans les diverses régions du Royaume. Car tographie L’enjeu d’identification des milliers de puits creusés illégalement
Chaque goutte d’eau compte Trois faits significatifs ont marqué les activités de l’Agence du Bassin Hydraulique de Draa-Oued Noun (ABHDON) au cours des six mois écoulés. L’ABHDON est désormais dotée d’un plan d’aménagement intégré des ressources en eau, adopté lors de la tenue de son conseil d’administration, le 24 janvier 2023 à Zagoura, un événement présidé par le Ministre de l’Equipement et de l’eau, M. Nizar Baraka. La construction du barrage d’Agdez, d’une capacité de stockage de 247 millions de m3, a été achevée et sa mise en eau a été opérée juillet 2022. Cet ouvrage hydraulique est destiné l’approvisionnement en eau potable de la province de Zagora, ainsi que le renforcement des systèmes d’irrigation des oasis. Le nouveau barrage viendra s’ajouter à ceux de Mansour Eddahbi (428 millions de m3) et celui du Sultan Moulay Ali Cherif (280 millions de m3). Le bassin de Draa-Oued Noun est doté, par ailleurs, de 31 petits barrages et lacs collinaires. Gestion participative En collaboration avec l’Agence du bassin hydraulique du Guir-ZizGheris, l’Agence du Bassin Hydraulique de Draa Oued Noun a organisé, les 20 et 21 janvier à Tinghir, le 1er Salon régional de l’eau. L’ABHDON a tenu ce salon sous le thème : « Le contrat de nappe : un outil de gestion participative et intégrée des ressources en eau souterraines dans les oasis », pour mieux sensibiliser les habitants de sa zone d’action et l’opinion publique nationale, de manière générale, sur la nécessité d’une gestion concertée des eaux souterraines. Un bref aperçu de la zone d’action de l’ABHDON permet de mieux cerner les défis auxquels cet organisme public, crée tout juste en 2017, est confronté. Le bassin hydraulique de Draa Oued Noun, qui s’étend sur une surface de 103 463 kms2, englobe, de fait, trois bassins. Celui de Draa, d’une superficie de 92 500 Kms2, de Guelmim, 10 240 Kms2 et Sidi Ifni, 723 kms2. Déficit pluviométrique L’ABHDON couvre 111 communes, habitées par 1,15 millions de consommateurs, soit près de 4% de la population du royaume. Sur le plan pluviométrique, l’ABHDON a du faire face à une année hydrologique 2021-2022 (l’année hydrologique s’étend du mois de septembre à celui d’août) caractérisée par un déficit de l’ordre de 45%. De début septembre 2022 à fin janvier 2023, ce déficit a atteint les 56%. Il va sans dire que ce manque de précipitation pluviométrique s’est traduit par une baisse du volume des retenues d’eau, les barrages du bassin de Draa Oued Noun ne contenant plus que 111,91 millions de m3, soit à peine 15% de leurs capacités. Projets structurants Afin de faire face à cette situation est parvenir à assurer l’approvisionnement en eau potable des ménages, l’irrigation des exploitations agricoles et l’abreuvement du cheptel, un certain nombre de projets structurants ont été initiés par l’ABHDON, selon M. Abdelati Kaimi, le directeur de l’Agence du bassin de Draâ-Oued Noun. Les travaux de construction du barrage Fask, doté d’une capacité de 79 millions de m3 et consacré à l’alimentation en eau potable de la ville de Guelmim, ont atteint un état d’avancement de 87%. Autres retenues d’eau en cours de réalisation, le barrage de Msalit, dans la province de Tata, est destiné à l’irrigation, l’abreuvement du cheptel et la protection contre les inondations, ainsi que 24 petits barrages. Dessalement de l’eau de mer La mobilisation des eaux de surface et souterraines étant limitées par le volume des précipitations pluviométriques, le recours au dessalement de l’eau de mer est déjà une solution mise en œuvre par l’ABHDON, avec la station de dessalement de Tan Tan, qui fait, d’ailleurs, l’objet d’une extension de ses capacités. Une autre station de dessalement est en cours de construction dans la province de Sidi Ifni, afin d’y sécuriser l’approvisionnement en eau potable. Des études sont, par ailleurs, menée dans le but de réaliser une station de dessalement de l’eau de mer pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la province de la Région de Guelmim Oued Noun. Elles portent sur la réalisation des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de la commune de Mirleft (Province de Sidi Ifni), et de protection contre les inondations dans les communes d’Allougoum et Foum Lhisn (Province de Tata), celle d’Ait Sedrat Assahl Charkia (Province de Tinghir), Lakhsas (Province de Sidi Ifni), Taznakht et Sirwa (Province d’Ouarzazate). Eaux souterraines Les efforts sont poursuivis, d’autre part, en matière d’exploration des nappes souterraines et d’équipement de forages pour répondre aux besoins d’approvisionnement en eau potable, notamment dans les zones rurales. Cette question des eaux souterraines revêt un intérêt particulier en vue de mobiliser de nouvelles ressources hydriques afin d’assurer l’approvisionnement en eau potable aux habitants situés dans la zone d’action de l’Agence du bassin de Draa Oued, notamment en zones rurales, ou le besoin se fait croissant. Le département de tutelle de l’ABHDON a fait savoir qu’il multiplie les efforts pour accélérer la publication du décret d’application stipulé par l’article 114 de la loi 36-15 sur l’eau, relatif au permis de foreur, et à la réglementation des opérations de réalisation des forages. A l’échelle de l’ABHDON, et dans le but de protéger les nappes phréatiques et d’en rationaliser l’exploitation, il a été procédé à l’élaboration du contrat pour la gestion participative de la nappe de Fayja (Province de Zagora), ainsi que celle de la nappe de Guelmim, et ce en coordination avec les acteurs locaux et les partenaires institutionnels concernés. La nappe souterraine de l’oasis de Skoura (Province d’Ouarzazate) verra, pour sa part, la mise en œuvre du projet de son suivi. Comme l’exprime si bien l’intitulé de la campagne de sensibilisation à l’importance de la sauvegarde des ressources en eau, programmée par l’ABHDON au niveau de l’oasis de Toudgha (Province de Tinghir) : « Chaque goute d’eau compte ». Malgré une année hydrologique 2022-2023 entamée avec un déficit pluviométrique de 56% par rapport à la moyenne annuelle, l’Agence du Bassin hydraulique de Draa-Oued Noun a, néanmoins, réalisé d’importants projets. Agence du Bassin hydraulique de Draa-Oued Noun Publireportage réalisé par Ahmed Naji Sur un autre plan, la station de déminéralisation des eaux saumâtres, située dans la région de Khang Lahmam, verra ses capacités de traitement étendue, dans l’objectif de renforcer le système d’alimentation en eau potable des villes de Tan-Tan et El Ouatia. Lors de la tenue du dernier conseil d’administration de l’ABHDON, plusieurs conventions ont, par ailleurs, été adoptées. Dans le même cadre, il sera procédé à la réalisation des travaux de protection contre les catastrophes naturelles de la zone Lagzira, ainsi que d’études de prospection et d’amélioration de la connaissance des eaux souterraines. Ressources alternatives Protection contre les inondations Les ressources conventionnelles en eau étant soumises à une forte pression, une attention particulière a été consacrée au traitement des eaux usées destinées à l’arrosage de la ceinture verte de la ville de Zagora. Des études sont actuellement réaliser afin de généraliser le recours à cette ressource alternative à Guelmim et TanTan, ainsi que dans les communes de Mirleft et khasas dans la province de Sidi Ifni. Traitement des eaux usées M. Nizar Baraka présidant le Conseil d’administration de l’Agence du bassin hydraulique de Guir Ziz-Rheriss. 09 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU
La gestion participative de la nappe Meski-Boudnib « Conscients des potentialités en terres agricoles collectives non exploitées dans la zone de MeskiBoudnib et des enjeux stratégiques liés à l’eau dans cette zone aride, les pouvoirs publics ont pris la décision de promouvoir ces terres par la mise en valeur de périmètres agricoles de culture du palmier dattier, tout en conciliant le recours combiné aux eaux souterraines et aux eaux de surface. Il est à noter que cette zone se distingue par le fait d’être à l’origine de variétés de dattes de très hautes qualités, en l’occurrence « le Mejhoul », qui en est un de ses atouts majeurs. Compte tenu de la croissance de la demande en eau constatée dans la zone, accentuée par l’impact de plus en plus aigu des épisodes de sécheresse lié aux changements du climat, il devient nécessaire de porter autant, sinon plus, l’attention sur la gestion que sur la mobilisation de l’eau. Le Contrat-cadre de Gestion Participative de la Nappe Meski-Boudnib qui a été établi conformément aux dispositions de la Loi 36-5 sur l’Eau, s’inscrit dans cette optique. Préservation des ressources en eau souterraines La nappe de Meski-Boudenib, qui couvre deux communes Oued Naam et Chorfa Mdaghra de la Province d’Errachidia, faisant partie du bassin crétacé qui s’étend sur 20.000 kms², entre le Haut Atlas au Nord et les affleurements de l’Anti-Atlas et la Hamada du Guir au Sud, connaît actuellement un développement agricole sans précédent, notamment par l’extension des superficies de plantations du palmier dattier. En effet, les nouveaux projets d’irrigation couvrent actuellement près de 9 000 ha et sont appelés à se développer progressivement, avec une cadence annuelle d’un millier d’hectares additionnels, pour atteindre près de 15.000 ha en 2025. Ce développement projeté des plantations accroîtra fatalement la pression sur la ressource en eau souterraine. Pour assurer une maîtrise de la demande en eau des projets en adéquation avec les ressources en eau mobilisables dans la zone, un premier projet de contrat a été élaboré par l’Agence de Bassin Hydraulique Guir-Ziz-Rheris (ABHGZR). Ce projet a été affiné et réadapté dans le cadre du Projet de Développement de l’Irrigation et d’Adaptation de l’Agriculture Irriguée aux changements climatiques à l’aval du barrage Kaddoussa. Le périmètre du contrat de gestion participative de la nappe couvre une zone de développement agricole qui connaît actuellement une forte extension de projets agricoles. Cette zone s’étend sur l’axe Meski- Boudnib et couvre deux communes Oued Naam et Chorfa Mdaghra, toutes situées dans la province d’Errachidia. Ressources en eau dans la zone de la nappe de Meski-Boudnib La région de Drâa-Tafilalet est caractérisée par un climat aride dans la majorité de son territoire, recèle des ressources en eau limitée et marquée par une grande variabilité interannuelle, avec l’occurrence de périodes sèches plus ou moins longues. Les principales ressources en eau, actuelles et futures dans le bassin de Meski-Boudnib sont la nappe du Sénonien, la nappe du Turonien, les eaux du barrage de Kaddoussa et les eaux du bassin intermédiaire, à l’aval de ce barrage jusqu’à l’oasis de Saheli. Le potentiel des ressources en eau renouvelables dans la zone concernée par le Contrat est évalué à environ 110 Mm3/an. Ces ressources permettent de satisfaire les besoins en eau d’irrigation d’une surface de 15000 Ha. L’état de l’aménagement et de l’utilisation de l’eau dans la zone de Boudnib La zone du CGPN comprend un ensemble d’aménagements hydrauliques existant ou en cours de construction. Parmi ces infrastructures, le barrage de Kaddoussa (commune oued Naam dans la province d’Errachidia) avec une capacité de retenue normale de 220 Mm3, dont l’objectif est de renforcer l’irrigation des périmètres en aval et d’assurer l’alimentation en eau potable de Boudnib et des communes avoisinantes. La zone connaît également la construction du barrage Kheng Grou (commune Beni tadjit dans la province de Figuig), avec une capacité de la retenue normale de 1 069 Mm3. Ce barrage, dont l’objectif est l’irrigation et la recharge de la nappe ainsi que la protection contre les inondations, pourrait également renforcer l’irrigation des périmètres de Boudnib à travers son interconnexion avec le système de Kaddoussa. Les études menées dans le cadre de l’étude de mise en place du CGPN de Meski-Boudnib ont montré que l’utilisation intégrée des eaux de surface et souterraines permettrait l’irrigation d’une superficie de l’ordre de 15000 ha avec des effets moindres sur la nappe. Le volume moyen annuel mobilisable est de 110 Mm3 dont 60 Mm3 d’eau souterraine et 50 Mm3 d’eau de surface. Mise en œuvre du contrat de la nappe de Meski-Boudnib La Loi n° 36-15 relative à l’Eau a introduit le principe de la contractualisation entre les parties prenantes dans le but de préserver les eaux et les milieux aquatiques. La gestion participative de l’eau à travers le Contrat de Gestion Participative (CGP) est guidée par le souci de trouver des solutions locales concertées entre les usagers de l’eau et les pouvoirs publics. Le Ministre de l’Equipement et de l’Eau, et le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, ont présidé, le 28 octobre 2022 à Errachidia, la cérémonie de signature de la convention-cadre pour le contrat de gestion participative de la Nappe de l’axe Meski Boudnib. Les investissements financiers alloués pour l’atteinte des objectifs du plan d’action à l’horizon 2030 s’élèvent à plus de 2,3 milliards de dirhams, ce qui permettra une gestion optimale de la demande en eau. L’Agence du Bassin Hydraulique de Guir Ziz Rhéris, Errachidia (ABHGZR) couvre une zone d’action de 59.000 Kms2, peuplée par plus 762.000 habitants. A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le Directeur de l’ABHGZR, Moulay M’Hamed Slimani, a rédigé cet article le « Contrat de Gestion Participative du périmètre agricole Meski-Boudnib ». Agence du Basin Hydraulique de Guir Ziz Rhéris, Errachidia Publireportage réalisé par Ahmed Naji L’engagement des partenaires dans le secteur de l’eau au niveau de la nappe Meski-Boudnib, porte sur quatre volets. Le premier volet concerne les aménagements hydrauliques pour la conservation et la restauration de la nappe de Meski-Boudnib, qui comprennent la construction des barrages Kaddoussa (achevée), et Kheng Grou pour l’irrigation et la recharge de la nappe (en cours de réalisation), l’aménagement des adductions pour desservir les extensions dominées par les équipements hydro-agricoles et le périmètre aval traditionnel, oasien, en bordure de l’oued Guir (prestation en cours), l’entretien et la réhabilitation des aménagements hydroagricoles dans les périmètres d’irrigation traditionnelle, ainsi que l’instauration de périmètres de sauvegarde et d’interdiction dans les zones d’alimentation des khettaras. Le volet relatif à l’économie et la valorisation de l’eau porte sur l’installation des compteurs au niveau de l’ensemble des points de prélèvement d’eau situés dans le périmètre du contrat de gestion participative de la nappe, le renforcement des capacités de la police de l’eau et le développement de la recherche scientifique pour l’introduction de nouvelles pratiques d’irrigation plus économes en eau et plus efficientes, adaptées au contexte régional. L’amélioration de la connaissance des nappes, 3ème volet du plan d’action, porte sur la modernisation et l’optimisation du réseau de suivi et de surveillance de la piézométrie et de la qualité ainsi que l’actualisation périodique du modèle mathématique de la nappe. Le dernier volet vise le renforcement de la sensibilisation et de la communication entre les différents intervenants pour une gestion durable des ressources en eau. L’utilisation excessive des eaux disponibles et mobilisables et d’une façon non raisonnée va conduire à une raréfaction généralisée risquant de toucher même les palmeraies traditionnelles. Le principe fondamental qui sous tend toute la stratégie d’action est la sauvegarde de la nappe de Boudenib ». Plan d’action en quatre volets MM. Nizar Baraka et Mohammed Sadiki présidant la cérémonie de signature d’une convention-cadre pour le contrat de gestion participative de la Nappe Meski-Boudnib. JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 10
Planification des ressources en eaux au Nord du Maroc L’agence a pris en compte les orientations stratégiques du nouveau modèle de développement ainsi que les hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, énoncées dans son discours royal au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1re session de la 2e année législative de la 11e législature : «…. Il est essentiel de garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs…. » (Extrait du discours Royal). Ce plan a été élaboré tenant compte du Plan National de l’Eau et du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et en eau d’Irrigation 2020-2027, ainsi que des autres plans sectoriels nationaux. Il a été approuvé lors du Conseil d’Administration, présidé par M. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, qui s’est tenu le 30 janvier 2023 à Larache, et ce, aprèsavis du Conseil du Bassin Hydraulique du Loukkos, installé le mardi 19 Juillet 2022 conformément à l’article 88 de la loi n° 36.15 sur l’eau. Les principales actions de ce plan, qui visent à assurer les besoins en eau nécessaires au développement social et économique de la zone d’action pour les trente années à venir, peuvent être résumées comme suit : La zone d’action de l’Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos s’étend sur une superficie de 12 900 km2 et couvre presque la totalité de la Région Tanger Tétouan Al Hoceima. Globalement, la lame d´eau précipitée sur la totalité de la zone est en moyenne de 692 mm. Ces précipitations engendrent des ressources en eau importantes, avec une moyenne annuelle de 3,6 milliards de mètres cubes par an, dont 3.4 Milliard de m3en eaux superficielles (94%). Ces ressources sont caractérisées par une grande irrégularité dans le temps et l’espace. Cette zone poursuit son essor économique en maintenant une croissance importante, portée par la diversité des activités industrielles, agricole et touristique. Cette dynamique économique entraîne une augmentation rapide des besoins en eau, estimée actuellement à 635 millions de mètres cube. Ils atteindront 985 millions de mètres cube d’ici 2050, soit une augmentation de 55 %. Pour assurer la sécurité hydrique de la région, il est donc nécessaire de renforcer et de poursuivre les efforts de développement de l’offre par l’augmentation de la capacité de stockage estimée actuellement à 2 milliards de mètres cube, en réalisant des grands barrages pour la doubler d’ici l’an 2050. En plus, il est prévu également la réalisation d’une cinquantaine de petits et moyens barrages, avec un coût estimatif de 1,2 Milliard de Dirhams, et ce pour accompagner le développement local et la création de la richesse dans le milieu rural. Il convient également de développer les ressources en eau non-conventionnelles, notamment la collecte des eaux pluviales, le dessalement des eaux de mer (Station de dessalement d’Al Hoceima : capacité actuelle de 6 Mm 3) et la réutilisation des eaux usées traitées (30 Mm 3 à l’horizon 2050) pour l’irrigation des espaces verts et des terrains de golf. En ce qui concerne les ressources en eau souterraines, bien qu’elles soient limitées, elles jouent un rôle stratégique dans la satisfaction des besoins en eau des populations, en particulier dans les zones rurales. Les quantités d’eau prélevées devraient être maintenues à leurs niveaux actuels afin de préserver ces ressources en tant que réserves stratégiques pouvant être utilisées pour faire face aux impacts des changements climatiques et à l’irrégularité des précipitations. En outre, pour assurer une flexibilité de la gestion des ressources en eaux à l’échelle des bassins et par la suite sécuriser l’approvisionnement en eau, il est nécessaire de poursuivre les projets d’interconnexion entre les différents bassins hydrauliques de la zone d’action. Les efforts déployés en matière de développement de l’offre, doivent être accompagnés par des mesures de gestion de la demande qui visent l’économie de l’eau en améliorant l’efficience des réseaux de distribution et d’adduction, la reconversion des méthodes actuelles d’irrigation en techniques d’irrigation localisés plus économes en eau ainsi que l’utilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation des espaces verts et des golfs. Le plan comprend également plusieurs mesures visant à préserver les ressources hydriques par l’élimination des foyers de pollution, l’adoption et la mise en œuvre des contrats de nappes, l’accompagnement des projets de traitement des bassinsversants pour lutter contre l’érosion, ainsi que la préservation et la protection des zones humides. En ce qui concerne le volet de la lutte contre les effets des phénomènes extrêmes, à savoir les inondations et la sècheresse, le plan prévoit des mesures structurelles qui consistent en la poursuite de réalisation d’un programme ambitieux d’aménagement et de protection contre les inondations pour un montant de 1.4 Milliard de Dh à l’horizon 2050, d’une part. D’autre part, des mesures nonstructurelles seront mises en place, notamment la modernisation des systèmes de prévision et d’annonce de crues pour l’amélioration du degré d’anticipation dans la gestion des situations exceptionnelles, ainsi qu’un plan de gestion de la sécheresse, pour un montant global estimé à 40 Mdh. L’Agence du bassin hydraulique de Loukkos a récemment mis à jour le Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en eau (PDAIRE) selon une approche participative conformément aux dispositions de la loi 36.15 sur l’eau et au décret 2.18.339 du 17 juillet 2018. Agence du Bassin Hydraulique de Loukkous Publireportage réalisé par Noureddine Batije C’est sous le signe de «L’eau entre gouvernance, patrimoine et innovation» que s’est tenue, le 31 janvier 2023 à Larache, la 1ère édition du Salon régional de l’eau de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Lors de la cérémonie d’ouverture, un film a été présenté sur les réalisations et les rôles de l’ABHL, en plus de séquences artistiques animées par des élèves des écoles primaires de Tétouan et Larache sur l’importance de préserver les ressources en eau. S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, a souligné que le Salon sert d’espace de sensibilisation des citoyens et des différents utilisateurs de l’eau quant à l’importance des ressources en eau, ainsi que de plateforme de discussion entre spécialistes, acteurs, société civile et élus. 1ère édition du Salon régional de l’eau de Tanger-Tétouan-Al Hoceima A Al Hoceima, vulnérable aux effets des changements climatiques, l’ABHL, dans le cadre de son PDAIRE, opte pour des programmes d’adaptation selon une approche intégrée, participative et responsable. C’est pourquoi le PDAIRE retient un projet de station de dessalement d’eau de mer pour répondre aux besoins croissants en eau potable de la ville et des centres avoisinants. Réalisée et mise en service dernièrement par l’ONEE, cette station renforce, par une moyenne annuelle de 6 Mm3 d’eau dessalée, l’offre en eau conventionnelle assurée par les grands barrages de la région. Ce qui permet à Al Hoceima de devenir plus résiliente face aux effets des changements climatiques. Tanger, en tant que centre d’attraction des investisseurs nationaux et internationaux, s’accompagne d’une augmentation des besoins en eau, potable et industriel. Face à cette problématique, le PDAIRE prévoit le développement de l’offre par les grands barrages, mais aussi par l’interconnexion du système d’AEP de Tanger avec le bassin du Loukkos. Ce qui permettrait de sécuriser l’approvisionnement en eau potable de Tanger avec, en moyenne, près de 50 millions de mètres cubes d’eau par an. Afin d’éviter tout impact négatif sur les besoins en eau agricole dans le bassin du Loukkos, le projet sera réalisé en plusieurs phases . Projet de dessalement de l’eau de mer Interconnexion entre les bassins du Loukkous et du Tangérois Nizar Baraka au Conseil d’administration de l’ABH Loukkous. 11 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU
Mobiliser plus de ressources en eau est un effort partagé 6,86 millions d’habitants, répartis entre deux préfectures, Casablanca et Mohammedia, et sept provinces, El Jadida, Nouaceur, Benslimane, Médiouna, Berrechid, Settat et Sidi Bennour, c’est ainsi que se présente la Région de Casablanca-Settat, qui contribue à hauteur de 32,4% au Pib national. Avec une densité de population de 353 habitants au km2 et des ressources hydriques limitées, il est évident que la question d’approvisionnement en eau à l’usage des ménages autant que celui de l’industrie et de l’agriculture (la Région de Casablanca-Settat compte 125 communes rurales) revêt une importance vitale. M. Abdelatif Maazouz, Président de la Région de Casablanca-Settat, développe dans cet entretien les efforts et moyens mobilisés pour répondre aux besoins ménagers et économiques en eau, à travers divers projets, en coopération avec les pouvoirs publics. - Qu’en est-il du stress hydrique qui touche la Région de Casablanca-Settat ? - M. Abelatif Maazouz : « Le stress hydrique à Casablanca est plus important qu’ailleurs, pour un raison toute simple. Les réserves en eau qui se trouvent sur le territoire de la Région de Casablanca-Settat, qu’il s’agisse de barrages ou de nappes, rapportés à la taille de la population, font que c’est l’une des régions les moins bien dotées de capacités hydriques. Si l’on ne devait compter que sur ces réserves, nous serions en dessous du seuil critique. C’est la raison pour laquelle ce sujet mérite d’être placé parmi les priorités de la Région de Casablanca ». - Il est question d’un projet de transfert d’eau partant des oueds Sebou et Saïss vers le Bouregreg et, delà, à Casablanca. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? - « La connexion entre le Bouregreg et Casablanca existe déjà depuis longtemps. Si Casablanca ne manque pas, aujourd’hui, d’eau potable, c’est bien grâce à cette connexion. Le barrage de Mohammed Ben Abdellah participe à l’approvisionnement en eau de la capitale économique du royaume. Pour le transfert d’eau vers la Région de Casablanca-Settat, 6 millions de dirhams ont déjà été mobilisés. Cet effort a été partagé entre la Région de Casablanca-Settat et celle de Rabat-Salé-Kénitra ». - Puisqu’on en est à la question du financement, qu’en est-il de celui du projet de dessalement de l’eau de mer ? - « Le financement des projets de dotation en eau potable de Casablanca n’est pas qu’une affaire régionale. Une bonne partie des infrastructures dédiées à l’approvisionnement sont financés par le Ministère de l’Equipement et de l’Eau, le Ministère de l’Intérieur, les collectivités territoriales, et d’autres partenaires concernés. Si vous prenez, par exemple, le cas de la station de dessalement, qui sera située au Sud de Casablanca, entre la métropole et la ville d’El Jadida, cette station va disposer d’une capacité de traitement de 200 millions de m3 par an, dans une première phase. Cette capacité est appelée à être renforcée, par la suite, pour atteindre les 300 millions de m3. Ce projet ne sera pas financé par la Région de Casablanca, mais par l’Etat et est déjà bien avancé en termes de désignation du prestataire. Les éléments de l’appel à projet ont été bouclés et la présélection a été faite. Il y a trois groupements qui sont en lice. Nous connaîtrons, très prochainement, quel est le groupement qui va s’occuper de la réalisation de cette station, dont l’importance est indéniablement vitale pour la Région de Casablanca. Autre exemple, l’Office chérifien des phosphates (OCP) a financé seul un projet qui va contribuer à alimenter la ville d’El Jadida et ses environs en eau potable, fournie par une station de dessalement déjà existante à Jorf Lasfar. Ce projet est presque opérationnel. Le financement des infrastructures dédiées à l’approvisionnement en eau potable de la Région de Casablanca est, donc, un effort partagé par le Ministère de l’Equipement et de l’Eau, le Ministère de l’Intérieur, le Conseil régional de Casablanca, ainsi que d’autres intervenants. La question de l’alimentation en eau potable des habitants de la Région de Casablanca-Settat constitue, en effet, un enjeu socio-économique très important, la dotation en infrastructures et équipements dans ce sens nécessitant des financements très lourds. - Qu’en est-il du traitement des eaux usées ? - « Nous n’avons pas encore définitivement arrêté le schéma à ce sujet, mais nous travaillons sur un grand collecteur, au niveau de Médiouna et d’un collecteur moyen au niveau d’Al Anq, ainsi que d’autres stations à Mohammedia et autres agglomérations urbaines de la Région de Casablanca-Settat. Nous sommes en train de mobiliser des fonds pour ces projets de manière progressive. Par exemple, Concernant le projet de dotation de collecteurs pour la réutilisation des eaux usées, la Région de Casablanca-Settat y contribue, avec le Ministère de l’Intérieur et d’autres intervenants, notamment les collectivités locales concernées. Nous sommes toujours en phase d’évaluation de l’enveloppe que de tels équipements vont nécessiter, mais on l’estime à un chiffre de l’ordre de 3 milliards de dhs ». - Quels sont les actions entreprises pour lutter contre les fuites au niveau du réseau de distribution et pour quelle efficacité ? - « Tout ce qui est réseau de distribution de l’eau potable relèverait des sociétés régionales multi-services, qui vont se substituer aux régies. Une des principales préoccupations au niveau de la gestion du réseau est son efficience. Si vous prenez la Région de Casablanca-Settat, l’efficience du réseau situé dans le périmètre de la ville de Casablanca, pris en charge par la Lydec est meilleure que celle des autres réseaux, malgré quelques pertes. Dès qu’on sort dudit périmètre, on tombe à des niveaux d’efficience de l’ordre de 60 à 70%. Alors qu’il dépasse les 85% au niveau de la ville de Casablanca. Il y a, donc, des équipements à installer à ce niveau là, mais ce n’est pas le Conseil régional qui gère ses questions. Cela relève des régies de distribution, des concessionnaires des services délégués, comme c’est le cas de la ville de Casablanca, et des communes. Le Conseil régional contribue au financement de tels projets, comme c’est le cas avec la régie d’El Jadida. - Que pouvez-vous nous dire au sujet des futures sociétés régionales multiservices ? Les gestionnaires délégués seront-ils également concernés ? - « Les gestionnaires délégués, tel la Lydec, seront sûrement concernés par le transfert de leurs attributions aux futures sociétés régionales multiservices (SRMs). Le projet de loi à ce sujet n’a pas encore été discuté au parlement, et l’on ne sait donc toujours pas quels amendements peuvent y être apportés. Je tiens, toutefois, à préciser que le contrat de gestion déléguée de la Lydec court jusqu’à l’échéance 2026. Dans le schéma qui sera adopté par les SRMs, il n’est, d’ailleurs, pas exclu qu’une partie du réseau soit, quand même, concédée. La SRMs aura l’avantage de gérer et d’équiper l’ensemble de la région, puisqu’il existe encore des paries de cette région qui reste à équiper, notamment en ce qui concerne le réseau d’assainissement. C’est la partie la plus coûteuse et la moins rentable dans tout ce qui concerne les activités des régies et concessionnaires. C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics et le Conseil régional contribuent à l’effort de financement. Quand ces SRMs verront le jour et prendront en charge les réseaux d’électricité, d’eau potable et de l’assainissement, il est important que le Conseil régional participe au capital et siège au conseil d’administration. - Mobiliser plus de ressources en eau est sûrement indispensable, mais sensibiliser les populations à la rationalisation de la consommation d’eau est non moins important. - « Concernant la sensibilisation des populations et usagers quant à la rationalisation de la consommation de l’eau potable, une partie de l’action est menée par le Ministère de l’Equipement et de l’Eau, à travers les mass-médias. Au niveau de la Casablanca, dans un cadre concerté avec le Conseil de la ville et la Lydec, il y a eu une réduction de la pression exercée sur le réseau de distribution de l’eau potable. Cette baisse de la pression, grâce à la réduction de la consommation, est ressentie par les habitants de Casablanca. Je pense que les régies ont emboîté le pas de ce qui s’est fait à Casablanca, en adoptant des mesures similaires. Il va falloir, par ailleurs, passer à une campagne de sensibilisation de proximité et ce afin que l’on soit plus conscient, nous citoyens, de la rareté des ressources hydriques et plus économes dans la consommation d’eau. C’est un effort à mener en commun, Conseil régional, Conseil de la ville, communes, régies et concessionnaire ». La Région de Casablanca-Settat est celle qui subit le plus sévèrement le stress hydrique. Selon les prévisions, le déficit en eau serait de 330 millions de m3 en 2025. M. Abdelatif Maazouz, président du Conseil régional de Casablanca-Settat, explique les moyens mis en œuvre pour relever ce défi. Abdellatif Maazouz, Président du Conseil régional de Casablanca-Settat : Entretien réalisé par Ahmed Naji JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 12
Gérer les ressources, sensibiliser les usagers pour changer de comportement vis-à-vis de l’eau… Comment s’y prend l’ABHM pour remplir sa mission ? Réponse de Mme Narjiss Lamarti Sefian, Directrice de l’Agence du Bassin hydraulique de la Moulouya, qui commence par présenter l’organisme qu’elle dirige : « L’Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, sous tutelle du ministère de l’équipement et de l’eau. Elle est soumise au contrôle financier de l’état. L’Agence est régie par un conseil d’administration, présidé par le Ministre de l’Equipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka et compte 22 membres, représentant l’ensemble des intervenants dans le secteur de l’eau. La principale mission de l’ABHM est l’évaluation, la planification, la préservation et la gestion intégrée des ressources en eau au niveau de sa zone d’action ». Elle constitue aujourd’hui un acteur majeur de la gestion du secteur de l’eau à l’échelle du bassin de la Moulouya et pleinement engagée dans la mise en place de la Politique Nationale de l’Eau. Le bassin hydraulique de la Moulouya est confronté, plus que d’autres au Maroc, à des défis liés à la raréfaction des ressources en eau et à la demande en eau sans cesse croissante. La gestion à bon escient de ces ressources et une gouvernance efficace sont une nécessité afin d’assurer un développement durable dans ces zones. Quel profil hydrologique de la zone d’action de l’ABHM ? Le bassin principal de l’oued Moulouya d’une superficie de 55505 km2 draine les eaux du Rif oriental et du moyen Atlas à l’ouest ainsi que le haut Atlas au sud, explique Mme Lamarti. « Il y a également les bassins côtiers méditerranéens, qui abritent les oueds Kert, Boudinar et Amekrane, à l’Ouest de la Moulouya. Sur la zone frontalière avec l’Algérie, du côté d’Oujda et de Figuig, se trouve la partie marocaine du bassin de Kiss et d’Isly, à l’Est de la Moulouya, celle du bassin Zousfana, à l’extrême Sud-est, et le bassin de la plaine de Tamellalt. Le bassin dispose de grands barrages pour subvenir aux besoins en matière d’eau potable, d’irrigation et de production d’énergie. Il s’agit essentiellement des barrage Mohammed V, barrage Hassan II et barrage Machraâ Hammadi, barrage sur Oed Za et le barrage Targa O Madi en cours de construction. L’année a-t-elle été bonne ? « La situation hydrologique, de septembre 2022 jusqu’à fin février 2023, affiche un volume des apports enregistrés au niveau des barrages du bassin de la Moulouya de 376 millions de m3, soit un déficit de 22% par rapport à la moyenne annuelle. Mais, par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle le bassin a vécu une forte sécheresse, le bassin a enregistré un excédent de 185% », indique Mme Lamarti. « Les fournitures en eau enregistrées par le bassin, au cours du premier semestre de l’actuelle année hydrologique, ont été évaluées à 73 millions de m3, répartis, en termes de consommation, entre 6,75 millions de m3 pour l’eau potable et 66,36 millions de m3 pour l’irrigation ». « L’irrigation consomme énormément d’eau par rapport à l’eau potable », souligne Mme Lamarti. Cette année, la part consacrée à l’irrigation a été allouée essentiellement, aux périmètres qui ont des droits d’eau et les périmètres « Tafrata ». Les périmètres de la grande hydraulique (Berkane – Nador) n’ont reçu qu’une dotation de 40 millions de m3 pour la sauvegarde de l’arboriculture. Comment gérer la rareté ? « En raison de la sécheresse exceptionnelle qu’a connu le bassin durant l’année 2021, un plan d’action d’urgence pour la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la Région de l’Oriental, a été élaboré. Une enveloppe de l’ordre de 1,3 milliards de Dhs pour sa mise en oeuvre. Ce plan conjugue, entre autres, les efforts de l’Agence du bassin de la Moulouya, de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau – Branche Eau (ONEE), de la Régie Autonome Intercommunale de Distribution d’Eau et d’Electricité d’Oujda (RADEEO), et de l’Office Régional de mise en valeur agricole de la Moulouya. Un programme de prospection des nappes a été réalisé pour le dégagement de nouvelles ressources en eaux souterraines et ce au niveau des provinces de Oujda, Taourirt, Berkane, Guercif, Nador, Driouch et Figuig, le renouvellement de la conduite alimentant la ville d’Oujda à partir de Mechraa Hommadi, sans oublier le rôle important qu’a joué les stations d’appoint Moulay Ali et Oulad Settout prévues initialement pour l’agriculture dans l’alimentation en eau potable des villes de Nador, Driouch, Berkane et les centres avoisinants». Comment promouvoir le savoir-faire ancestral ? « Dans le cadre du plan d’action triennal de communication de l’Agence, plus exactement en ce qui concerne cette année 2023, nous avons organisé le premier Salon régional de l’eau de l’Oriental, les 3 et 4 février 2023 à Bouârfa (Province de Figuig) », indique Mme Lamarti. « La thématique choisie pour cette 1ère édition porte sur la gestion participative et intégrée des ressources en eau, avec pour intitulé : « un savoir-faire ancestral à préserver et à valoriser ». Pourquoi avoir choisi de mettre en valeur le patrimoine immatériel ? Cette année, la thématique choisie pour célébrer la journée mondiale de l’eau est « accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement». Et quand il est question de changement, l’élément humain est primordial. Nous avons, donc, mis l’accent sur le savoir-faire ancestral porté par des héritiers de ces traditions pour sensibiliser les citoyens et les usagers sur le rôle du capital humain dans la préservation du patrimoine immatériel, le renforcement et la consolidation de l’identité nationale, ainsi que le développement et la préservation des ressources en eau (Voir encadré). Cet événement a été présidé par Monsieur le Ministre de l’Equipement et de l’eau, en présence des représentants des autorités locales et régionales. Les étudiants, vecteur de communication ? « A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, nous avons porté notre attention sur les étudiants, qui constituent un vecteur de multiplication de la communication à l’extérieuré, explique la directrice de l’ABHM. « Transmettre ainsi l’information, c’est s’assurer qu’ils vont, par la suite, la diffuser dans de leur entourage, ce qui est un acte citoyen et de solidarité nationale. Concrètement, nous avons organisé, pour ce faire, ce que nous avons appelé les «Classes d’eau», et ce au profit de certains établissements scolaires de la Région de l’Oriental. L’Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya (ABHM), c’est, en quelques chiffres, une zone d’action de 74.000 Km2 de superficie, soit un dixième de celle de l’ensemble du Royaume. 2,6 M d’habitants concentrée en particulier dans la région de l’Oriental (76%) et plus précisément sur la zone de la Côte Méditerranéenne. La pluviométrie de zone d’action de l’ABHM se caractérise par une forte variabilité dans l’espace et dans le temps avec une moyenne annuelle de 211 mm. Agence du Bassin hydraulique de la Moulouya Publireportage réalisé par Ahmed Naji Au-delà de l’agencement judicieux des cultures en trois couches dans les oasis, l’une des caractéristiques remarquables du système de Figuig est sa gestion de l’eau. Larbi Jabri ou Larbi Oulabed, natif de Figuig en 1950, exerce le métier d’Asrayfi (distributeur d’eau) depuis 25 ans. Il a hérité ce métier de son oncle. En effet, les sociétés de Figuig ont développé au fil du temps un modèle ingénieux de distribution et d’allocation de l’eau adapté aux conditions locales. Les connaissances, les techniques et les pratiques d’irrigation associées aux droits d’accès à la terre et à l’eau constituent un élément majeur de son patrimoine culturel et technique. Ainsi, la distribution de l’eau dans l’oasis de Figuig est assurée par un réseau dense et complexe. Des galeries appelées khettara amènent l’eau de l’aquifère à la surface. Elle est ensuite stockée dans un bassin avant d’être distribuée par un réseau de canaux selon le système de l’écoulement gravitaire. Le droit à l’eau est défini selon une unité de temps appelée Kharrouba plutôt que par une quantité d’eau. Ce système a donc contribué à la préservation de la ressource puisqu’il n’est pas possible de sur-utiliser l’eau disponible, tout en assurant l’équité entre les usagers. Asrayfi, un savoir-faire ancestral enfin honoré Larbi Oulabed, Asrayfi honoré par le ministre de l’Eau. Le barrage Mohammed V, sur la Moulouya. 13 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU
Publireportage réalisé par Noureddine Batije La RADEEJ, acteur clé de la gestion durable de l’eau au sein des provinces d’El Jadida et Sidi Bennour La Régie autonome de distribution d’eau, d’électricité et de gestion d’assainissement liquide des provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour (RADEEJ) a pour mission principale de fournir des services publics à la population. Pour ce faire, la régie investit dans des infrastructures telles que des stations de traitement et de production d’eau potable, des stations de pompage, des conduites d’adduction et de distribution d’eau, des réservoirs, des branchements individuels, des collecteurs d’assainissement liquide, des déversoirs d’orage, des stations d’épuration, etc. En parallèle, la RADEEJ s’engage dans un ambitieux programme visant à économiser l’eau, notamment en réduisant les pertes d’eau et en améliorant les rendements des réseaux d’eau potable. Or, cet effort ne date pas d’aujourd’hui. Il remonte au 1er janvier 1971, date de création de la RADEEJ qui, depuis, assure la distribution d’eau potable et d’électricité dans la province d’El Jadida et la distribution de l’eau potable dans la province de Sidi Bennour, et ce n’est qu’en 2004 qu’elle a pris en charge la gestion de l’assainissement liquide. Ainsi, La RADEEJ a mis en œuvre plusieurs actions qui visent l’accompagnement du développement des villes et des centres, la généralisation d’accès aux services de base à l’ensemble des clients, la préservation des ressources naturelles, la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution. Cette mise en œuvre est également traduite par l’évolution des investissements qui, tous métiers confondus, sont passés de 133 MDH, en 2018, à 263 MDH, quatre années plus tard. En effet, la régie a investi 67 MDH pour renforcer son réseau et généraliser l’accès à l’eau potable. Deux complexes hydrauliques ont été ajoutés aux ouvrages déjà existants, portant le nombre total des réservoirs à 44 cette année. Les réalisations concernent notamment : - Le complexe hydraulique à la commune My Abdellah composé d’un réservoir souterrain d’une capacité de 5000 mètres cubes et d’un réservoir surélevé d’une capacité de 500 mètres cubes. - Le complexe hydraulique à la ville de Sidi Bennour, composé d’un réservoir semi enterré d’une capacité de 3 500 mètres cubes et d’un réservoir surélevé d’une capacité de 500 mètres cubes. - L’équipement en eau potable des quartiers sous équipés dans les provinces d’El Jadida et Sidi Bennour, où ont été installés environ 100 km de canalisations d’un diamètre compris entre 50 mm et 315 mm. - Le renforcement et extension du réseau d’amenée et de distribution d’eau potable de la ville de sidi Bennour où environ 14,27 km de canalisations d’un diamètre compris entre 50 mm et 315 mm. - le renforcement et sectorisation du réseau d’eau potable dans plusieurs quartiers à la ville d’el Jadida. - les travaux de renouvellement des stations de traitement et de pompages de l’eau potable dans la zone d’action de la RADEEJ. Sans oublier, bien entendu, d’autres aspects relatifs au management tels que l’instauration des systèmes de management de la Qualité (ISO 9001 et ISO 17025), de la Santé et la Sécurité au Travail (ISO 45001) et de l’environnement (ISO 14001) (projets en cours), la modernisation de gestion et la digitalisation des services, le renforcement de l’audit et du contrôle interne des processus de la régie et l’amélioration de la gestion des ressources humaines, la formation du personnel et le développement des compétences. La même tendance est relevée en 2023 dans la mesure où le Budget retenu au titre de cet exercice prévoit une enveloppe budgétaire allouée aux investissements consolidés pour un montant total de 526 MDH, dont l’essentiel sera réservé à l’assainissement liquide (60,52 %), suivi de loin par l’eau potable (18,48 %) et l’électricité (12,76 %). Volet eau, la valeur totale des projets programmés dans le budget d’investissement 2023 est estimée à 97 MDH et le nombre de projets programmés pour l’eau potable au titre de la même année est de 31. Au titre du Plan stratégique, 2023- 2027, la valeur des investissements en eau potable, programmés pour les cinq prochaines années est estimée à 460 MDH. Les projets vont s’articuler autour de quatre principaux axes à savoir : sécuriser et généraliser les services de distribution d’eau potable, pérenniser les installations existantes pour assurer leur durabilité à long terme, et enfin, promouvoir la rationalisation de l’utilisation des ressources via des actions de communication et de sensibilisation. Les projets programmés au titre de la période 2023-2027, concernent principalement : - La construction et l’équipement de réservoirs d’eau potable dans les communes suivantes : Oulad Ghanem, Mettouh, Laghdira, Oulad Frej, Sidi Abed, Azemmour, Chtouka, Zemamra, Lgharbia et le nouveau pôle urbain Al haouzia et Mazagan. - Le renouvellement, le renforcement et la réhabilitation du réseau de distribution d’eau potable dans la ville d’El Jadida, Azemmour, Moulay Abdellah, Zemamra, Oulad Frej et Bir Jdid. - Le renforcement du réseau d’approvisionnement en eau potable à Oulad Ghanem. - L’extension du réseau d’eau potable et équipement des nouveaux quartiers sous équipés. - La modernisation de gestion du réseau d’eau potable. Régie autonome de distribution d’eau, d’électricité et de gestion d’assainissement liquide des provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour Dans un contexte marqué par la pénurie d’eau (la dotation est de l’ordre de 700m³ /habitant/an), la RADEEJ a mis en place un plan d’action en deux volets : technique et communication. Les actions techniques menées ont permis d’économiser 330 000 m3 d’eau potable par an grâce à la réduction des pertes techniques. Cela a été réalisé en renforçant les campagnes de détection de fuites, qui couvrent 6 km de linéaire de réseau par jour, et en améliorant la gestion du réseau de distribution. De plus, la RADEEJ a réussi à économiser de 15 à 20 % des consommations d’eau en réduisant la pression sur le réseau pendant la nuit, en appliquant des restrictions sur les consommations des clients et en revoyant les conditions de service du réseau en fonction des types d’habitations et de leurs besoins en termes de pression et de débit. En outre, l’intensification des campagnes de détection des irrégularités liées aux fraudes et aux branchements illicites sur le réseau de distribution a permis un gain supplémentaire de 120 000 m3/an. La RADEEJ a également recours à d’autres solutions d’approvisionnement en eau potable, telles que la signature d’un accord avec l’OCP pour fournir l’eau potable à partir de la station de dessalement de l’eau de mer de Jorf Lasfar. Le nouveau complexe hydraulique de la commune Moulay Abdellah, portant le nombre total des réservoirs à 44 jusqu’à 2022, et ainsi améliorant l’autonomie moyenne de distribution à 23 heures. Dans le cadre du plan stratégique 2023-2027, la RADEEJ prévoit la construction de 15 nouveaux réservoirs pour un montant de 118 MDH, dans le but d’atteindre une autonomie de distribution de 24 heures. La RADEEJ vise l’amélioration du rendement de son réseau d’eau potable JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 14
M. Nizar Baraka visitant le pavillon de la RADEEL. La RADEEL passe avec excellence son audit de certification ISO 9001 2015 La RADEEL présente au Salon régional de l’eau de Tanger-Tétouan-Al Hoceima Crée en janvier 1996 conformément au décret n° 2-64-394 du 22 joumada I 1384 (29 septembre 1964), la régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de la Province de Larache (RADEEL) est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la responsabilité civile et de l’autonomie financière. Il s’agit d’un établissement chargé d’une mission de service public qui n’est pas des moindres et qui relève aussi du développement économique et social de Larache, une province qui, selon les résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2014, compte 496.687 habitants, soit 13,9 % de la population de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima à laquelle elle appartient. Pour mieux servir la population relevant de son champ d’intervention, la RADEEL travaille sur la modernisation de ses canaux de communication. Elle informe sa clientèle sur la mise en œuvre de son centre d’appels pour transmettre des réclamations ou demander des informations. Elle met à la disposition de sa clientèle le service de paiement en ligne qui lui permet de régler ses factures d’électricité, eau et assainissement en ligne, par carte bancaire, en toute sécurité, où qu’elle soit : 24h/24, 7j/7 sur ordinateur ou par téléphone mobile. Ces efforts ont fini par aboutir. Aux dernières nouvelles, la RADEEL passe avec excellence son Audit de certification ISO 9001 2015. L’Audit du Système Management Qualité (SMQ) de la RADEEL, réalisé les 22 et 23 février 2023, a été concluant : zéro non-conformité. Il reconnaît aussi que le SMQ de RADEEL est bien déployé et avec succès dans toutes les activités de la RADEEL et les processus associés. Ce qui fait que la RADEEL a reçu, officiellement, le Certificat ISO 9001 Version 2015, après le passage de l’Audit Externe avec excellence. Avec ce succès, la RADEEL confirme son approche visant la satisfaction de ses clients placés déjà au cœur de ses intérêts et préoccupations. La RADEEL a pris part à la première édition du Salon régional de l’eau de Tanger-TétouanAl Hoceima, tenu les 30 et 31 janvier 2023 dans la ville de Larache, sous le signe : « L’eau entre gouvernance, patrimoine et innovation ». Un événement regroupant environ 50 exposants représentant des organismes concernés par le secteur de l’eau, des institutions universitaires et des entreprises spécialisées dans les technologies de gestion de l’eau. A l’occasion de l’ouverture de cette exposition, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Barka, a visité le pavillon RADEEL. Une visite au cours de laquelle M. Mohamed Chaoui, Directeur général de la RADEEL a dressé un petit compte rendu afférent aux réalisations de la RADEEL en matière de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable, au projet de surveillance continue et de suivi à distance de la qualité de l’eau, au projet portant sur la réalisation de 6 stations de dessalement d’eau de mer dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui vise à atténuer les effets de la sécheresse et à fournir de l’eau potable à la population rurale de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ainsi qu’aux projets se rapportant au secteur d’assainissement au niveau de la bande Atlantique et de l’Oued Loukkous. Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de la Province de Larache Publireportage réalisé par Noureddine Batije Pour faire face à la crise hydrique qui sévit au Maroc et suite aux Directives Royales, le Ministère de l’Intérieur a lancé un marché pour la réalisation de 26 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer, au niveau national, y compris 6 stations au niveau de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Ce projet consiste à réaliser dans la Région du Nord : • 4 Stations de dessalement à la Province de Chefchaouen de 5 et 10 L/s • 1 station de dessalement à Tétouan de 10L/s • 1 Station de dessalement à M’diq Fnideq de 10L/s Coût du projet (investissement & exploitation) : 95 Millions de Dhs Projet de dessalement de l’eau de mer dans la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma 15 JOURNEE MONDIALE DE L’EAU
Le Maroc n’est pas le seul pays touché par la sécheresse et la rareté des ressources hydriques : sous l’effet du changement climatique, ces deux problèmes sévissent désormais à l’échelle de toute la planète. L’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens. Il exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle. De fait, le Maroc se trouve désormais en une situation de stress hydrique structurel et la seule construction d’équipements hydrauliques, si indispensable et importante soit-elle, ne suffit pas à régler tous les problèmes. Contraintes du bassin Souss Massa Le bassin hydraulique du Souss Massa compte parmi les zones les plus riches et les plus importants du pays. Ses potentialités (agricoles, touristiques, industrielles…) peuvent, dans la mesure où elles sont valorisées dans le cadre d’une stratégie de développement intégré et durable, lui insuer un nouvel essor à même de lui permettre de surmonter les contraintes actuelles et relever les dés. L’une de ces contraintes, qui pourrait constituer un facteur limitant à ce développement est la disponibilité des ressources en eau. En eet, le bassin hydraulique du Souss Massa est l’un des bassins du Maroc où le problème de l’eau se fait sentir avec le plus d’acuité : les besoins en eau sont en constante hausse sous la pression des demandes en eau potable et industrielle et en eau agricole. Le Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du Souss Massa a évalué ces demandes à l’horizon 2050 à respectivement 181 et 915 Millions de mètres cubes par an. Des atouts naturels et une demande en eau croissante Il y a lieu de signaler que malgré les eorts déployés en matière de recherche et de mobilisation de l’eau depuis plusieurs décennies, qui sont à l’origine de l’essor économique que connaît actuellement cette région, l’équilibre entre l’ore et la demande en eau reste toujours précaire et fragile. Cette précarité et cette fragilité s’accentuent par la succession des épisodes de sécheresse de plus en plus sévères que connaît la région depuis le milieu des années 70. En eet, la confrontation de la demande en eau aux ressources en eau mobilisables dans le bassin montre que la pression sur les eaux souterraines, déjà en surexploitation chronique, se maintiendra. L’eort de mobilisation des ressources en eau conventionnelles par la réalisation des nouveaux aménagements, telle que préconisé par le PDAIRE, ne pourra à lui seul résorber le décit déjà important. Le PDAIRE a souligné à cet égard que, même en mobilisant la quasi-totale des apports en eau de surface, les besoins en eau ne pourront être satisfaits, à l’horizon 2050, qu’au prix du recours à la mobilisation des eaux non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées. Une planification proactive et dynamique Le PDAIRE, qui est le fruit d’une coordination et d’une collaboration entre les diérents secteurs, apporte une stimulation à la participation des parties prenantes, la transparence et une gestion locale rentable émanant de la base, an de garantir l’approvisionnement en eau potable et agricole en faveur des zones rurales et urbaines, qui représente un des dés les plus sérieux de la planication stratégique. Pour ce faire, il a fallu une réorientation substantielle des priorités d’investissements, ce qui fut réalisé beaucoup plus aisément dans les unités hydrographiques qui mettent aussi la gestion participative en œuvre. Cette dernière ore la perspective d’une plus grande ecacité de conservation de l’eau et de gestion de la demande en eau équitablement partagées entre les utilisateurs de l’eau, et une plus grande réutilisation et un plus grand recyclage des eaux usées pour compléter la mise en valeur de ressources nouvelles, sans oublier les écosystèmes terrestres dans les zones en amont du bassin qui sont importants pour l’inltration des eaux pluviales, la recharge des eaux souterraines et le régime des cours d’eau. Les orientations du PDAIRE Souss Massa Concrètement et pour faire face à cette situation hydrique dans le bassin du Souss Massa, et dans l’objectif de pérenniser les investissements déjà réalisés et d’éviter d’hypothéquer le développement futur de toute la région, le PDAIRE a mis l’accent sur les atouts de la région et sur son potentiel en eau non conventionnelle, notamment le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées. D’autres mesures ont été préconisées en matière de mobilisation des eaux de surface, d’économie et de valorisation de l’eau. L’ensemble des actions proposées par le Plan permet de dégager une ore en eau passant de 840 Mm3 /an en 2020 à 1 167 Mm3 /an en 2050. Ceci permettra de passer de la situation actuelle, marquée par un décit ore/demande puisé dans les réserves non renouvelables des nappes, à un équilibre où l’ensemble de la demande en eau est satisfait à l’horizon du PDAIRE. Le PDAIRE propose un schéma réaliste basé essentiellement sur la sécurisation de l’AEPI, la préservation des ressources en eau souterraine, tout en maintenant les investissements dans le secteur agricole basé sur le recours au dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation, en fonction du niveau de valorisation de l’eau d’irrigation. Pour la prise en compte de l’impact du changement climatique des perspectives d’aménagement sont également identiées globalement et seront anées à la lumière des résultats des études techniques détaillées programmées. Les barrages existants permettent de mobiliser 276 Mm3 /an d’eaux de surface. Les barrages programmés mobiliseront 70 Mm3 /an additionnels en 2050. La réutilisation des eaux traitées quant à elle, fournira 48 Mm3/an en 2050. Le complément de dessalement d’eau de mer au niveau de Tiznit et du Souss ainsi que la deuxième tranche de la station de Chtouka permettront de combler le décit des ressources en eau souterraine, en fournissant un volume additionnel de 276 Mm3 /an en 2050. Par ailleurs, l’amélioration des rendements des réseaux d’AEPI et l’économie d’eau d’irrigation permettront un gain de près de 50 Mm3 /an à l’horizon du Plan. Sur le plan des « réserves souterraines », aujourd’hui marquées par un décit accru, une logique de retour à l’équilibre à terme est considérée et le recours au dessalement permettrait de puiser uniquement sur la part renouvelable des nappes. En fait, la plani- cation s’est basée sur le potentiel renouvelable de 425 Mm3 /an avec un focus sur la nappe du Souss sévèrement surexploitée. La migration vers le dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation compensera le décit enregistré. D’où un bilan des nappes qui deviendra équilibré à partir de 2040. Le PDAIRE propose le recours à la sécurisation de l’AEPIT en totalité à partir du dessalement de l’eau de mer pour faire face aux impacts du changement climatique induisant une forte irrégularité des apports aux niveau des barrages. Ainsi, le système doit se doter d’équipements pouvant fournir l’ensemble de la demande à partir du dessalement de l’eau de mer pour faire face à ces situations. Néanmoins, des eorts draconiens doivent être entrepris en termes d’irrigation qui doit faire face à une augmentation considérable de la demande en eau en même temps que la réduction des ressources en eau. Pour la mise en œuvre du PDAIRE, Il est proposé de se doter d’un plan d’action détaillé, avec des adaptations à actionner par les décideurs en termes d’assolements et d’emblavement modulables permettant de sauvegarder durablement le niveau d’investissement atteint et réduire les impacts socio-économiques de la situation de pénurie d’eau. Face à ces aménagements la gestion de la demande a été fortement recommandée à travers la xation de l’objectif du rendement des réseaux de distribution à hauteur de 85% à partir de 2040, et l’économie d’eau d’irrigation à travers un système ecient. Zone d’action de l’Agence Infrastructure hydraulique et ressources en Eau Gestion, préservation et développement des ressources en eau dans le bassin du Souss Massa - Vision 2050 Infrastructures hydrauliques et ressources en eau Infrastructures hydrauliques Barrages Capacité totale (Mm3) Volume régularisé (Mm3) Abdelmoumen 198,4 61 Dkhila 0,2 - Prince Moulay Abdellah 90,6 27 Aoulouz 89 82,5 Mokhtar Soussi 39,8 Youssef Ben Tachfine 298,2 86 Ahl Souss 4,6 2 Imi El kheng 9,8 7,2 Sidi Abdellah 10,37 10,37 Total 740,78 276 Ressources en Eau Bassin Ressources en eau renouvelables (Mm3) Nombre de barrages Surface Souterraine Souss Massa 276 425 9 Infrastructures hydrauliques et ressources en eau Infrastructures hydrauliques Barrages Capacité totale (Mm3) Volume régularisé (Mm3) Abdelmoumen 198,4 61 Dkhila 0,2 - Prince Moulay Abdellah 90,6 27 Aoulouz 89 82,5 Mokhtar Soussi 39,8 Youssef Ben Tachfine 298,2 86 Ahl Souss 4,6 2 Imi El kheng 9,8 7,2 Sidi Abdellah 10,37 10,37 Total 740,78 276 Ressources en Eau Bassin Ressources en eau renouvelables (Mm3) Nombre de barrages Surface Souterraine Souss Massa 276 425 9 Extrait du Discours Royal de sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, du vendredi 14 octobre 2022, adressé au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature. 741
JEUX & DÉTENTE Mercredi 22 Mars 2023 14 Mots fléchés par Moncef BENKIRAN S.A. Arrissala – ICE 001639258000067 10, Rue Al Marj, RABAT Central : 0537 29 30 03 (04) Directeur du journal Majdouline EL ATOUABI Rédacteur en Chef Saâd JAFRI Rédacteur en Chef économie Soufiane CHAHID Editorialiste Jamal HAJJAM Responsable de production Mohammed BENAZZOUZ Chef adjoint des éditions web Anass MACHLOUKH Responsable Sport Hamid YAHYA Mail : [email protected] Mail : [email protected] Tél : 0667 35 73 73 Agences régionales RABAT - 11 Av. Allal Ben Abdallah Tél : 0537 72 78 12 - 0667 35 73 73 CASABLANCA - 6 boul. Mohammed V Tél : 0522 20 33 23 – 0667 35 73 73 AGADIR -Av. Hassan II Tél : 0528 84 14 47 – 0667 35 73 73 MARRAKECH - Guilliz, 21 rue Tarik Ibn Ziad (loc. 10) Tél : 0524 43 75 10 – 0637 35 73 73 TANGER - 80, Rue de la Liberté Tél. 0637 35 73 73 Impression : GLM Solutions Sudoku JEUX & DÉTENTE Jeudi 24 Novembre 2022 14 Sudoku Solutions Mots fléchés Règles du jeu Les règles du sudoku sont très simples. Un sudoku classique contient neuf lignes et neuf colonnes, donc 81 cases au total. Le but du jeu est de remplir ces cases avec des chiffres allant de 1 à 9 en veillant toujours à ce qu’un même chiffre ne figure qu’une seule fois par colonne, une seule fois par ligne, et une seule fois par carré de neuf cases.Au début du jeu, une vingtaine de chiffres sont déjà placés et il vous reste à trouver les autres. En effet, une grille initiale de sudoku correctement constituée ne peut aboutir qu’à une et une seule solution. Pour trouver les chiffres manquants, tout est une question de logique et d’observation. Sudoku Solutions Mots fléchés Expert Facile Moyen Difficile SOLUTION DES MOTS FLECHES N∞ MFW403 P C E I A S P E C T S R A V I S S A N T E L E E R A M P E N A U S E E P A R E O F E R R E R D T I A R E C A K E D I V E R S E P C V I P S I R P I A N O T E R A S T A R T I N G B L O C K S T E N E U R R O M S R D L A E N G A G E E C R E P I T E M E N T S R E E P I N E E E S T I U S L E O N A S P I N T E L N O T E S I V E C R U E L T E R M I N A S I E S E P A R E F A L Après une période creuse de plusieurs semaines pendant laquelle nous étions obligés de republier d’anciennes grilles, nous portons à la connaissance de nos chers lecteurs auxquels nous adressons nos sincères excuses que c’est désormais notre collaborateur Sadiq Jyar, lui même sudokiste invétéré, qui produira les grilles de votre jeu préféré. Bonne cogitation et merci pour votre délité. 09
IMMOBILIER Mercredi 22 Mars 2023 10 BELLA VISTA PROMOTION DIRECTE VENTE DIRECTE (sans commission) 5, AVENUE ANNAKHIL HAY RYAD GSM: 06 61 23 80 23 / 06 6115 3131 Email: Abdellouhab.bengel[email protected] 1. PLATEAU AKREUCH 1 ha titré 9 lots de villas de 600 ; 650 ; 700 m2, suivant note de renseignement récente accès goudronné, bien situé (belle vue sur la ville de Rabat), T.B placé à 500 m de la mosquée OTAIBA, derrière le palais Sheikh Zaid, Souissi Rabat. 06 61 23 80 23 ou 06 61 15 31 31. 2. ELMENZEH EDEN sur l’Avenue Mohammed VI Km 19, beau projet autorisé pour 15 villas plus équipements : * 09 villas de 1700 m2 environ. * 06 villas de 550 m2 environ. * Et 1 équipement commercial. 3. EL MENZEH (Km 20 Avenu Med Med VI), 8 km après le Golf Royal Projet de 42 villas de 500 à 900 m2 chacune. Stade final d’autorisation (50% A A VENDRE vendre ou en Co – développement) avec un promoteur ayant de bonnes références récente 06 61 23 80 23 ou 06 61 15 31 31. 4. 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Mercredi 22 Mars 2023 Annonces 11 ANNONCES ADMINISTRATIVES ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L’INTERIEUR PROVINCE DE SIDI KACEM SECRETARIAT GENERAL AVIS AU PUBLIC Suite a la décession gouvernementale n° 85 du 20/03/2023 il est porte a la connaissance du publique qu’une enquête publique sera ouverte a la commune Ain Defali province de Sidi Kacem a partir du 12/04/2023 pour une durée de 20 jours concernant le projet eie d’une unité de trituration des olives au nom de la coopérative Khaldan Agro. pour ce faire un dossier et un registre sont disponible aux bureaux de la commune pour réservoir les observations des citoyens limitrophes du projet pour une durée de 20 jours a partir de la date suivisse. (13750) Office National Des Aéroports AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT SUR «OFFRES DE PRIX» N°017-23-AOO Le jeudi 13 avril 2023 à 10h00, il sera procédé, dans la salle de réunion de la Commission d’Appels d’Offres située au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport CASABLANCA Mohammed V-Nouasseur) à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offres de prix concernant : Mobilier pour les logements d’estivage et centre de vacances d’Ifrane de l’ONDA. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré gratuitement, auprès de la cellule Interface Achats au Département des Achats situé au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport CASABLANCA Mohammed V-Nouasseur). Il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www. marchespublics.gov.ma et à titre indicatif à partir de l’adresse électronique www.onda.ma. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : 5 000,00 DHS. L’estimation des coûts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme TVA comprise de : 374 400,00 DHS. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13 et 14 du règlement de la consultation du présent appel d’offres. Les concurrents peuvent : •Soit déposer contre récépissé leurs plis, sur support papier, à la cellule Interface Achats au Département des Achats situé au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport CASABLANCA Mohammed V-Nouasseur) au plus tard le jeudi 13 avril 2023 à 9h00 ; •Soit les envoyer, sur support papier, par courrier recommandé avec accusé de réception, à la cellule précitée ; •Soit les transmettre par voie électronique, via le portail des marchés publics, dans les conditions fixées par l’arrêté n°1982-21 du 9 joumada I 1443 (14 décembre 2021), relatif à la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics et des garanties pécuniaires et conformément aux conditions d’utilisation dudit portail ; •Soit les remettre, sur support papier, au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis. Les plis déposés, transmis ou reçus postérieurement au jour et à l’heure fixés ci-dessus ne sont pas admis. (13767/1) Office National Des Aéroports AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT SUR «OFFRES DE PRIX» N°030-23-AOO Le jeudi 13 avril 2023 à 10h00, il sera procédé dans la salle de la Commission d’Appels d’Offres située au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport Casablanca Mohammed V-Nouasseur) à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offres de prix concernant : Tierce Maintenance Applicative du SIRH HR ACCESS. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré gratuitement, auprès de la cellule Interface Achats au Département des Achats situé au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport Casablanca Mohammed V-Nouasseur). Il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www. marchespublics.gov.ma et à titre indi- (13739) OUI (13741) AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 16/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après : -A.O.O N° 16/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023: acquisition de matériel médicotechnique pour service de rééducation fonctionnelle au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. AO caution AO N°16/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 10.000,00 dhs (dix mille dirhams) L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : AO Estimation AO N°16/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 600.000,00 dhs TTC (six cent mille dirhams TTC) - Les dossiers de l’appel d'offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre récépissé au service d’approvisionnement. la documentation technique originale en français exigée par le dossier d’appel d’offres doit être déposée au service d’approvisionnement au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE (13681/3 catif à partir de l’adresse électronique www.onda.ma. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : 15 000,00 DHS. L’estimation des coûts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme annuelle TVA comprise de : 1 021 440,00 DHS. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13 et 14 du règlement de la consultation du présent appel d’offres. Les concurrents peuvent : •Soit déposer contre récépissé leurs plis, sur support papier, à la cellule Interface Achats au Département des Achats situé au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport Casablanca Mohammed V-Nouasseur) au plus tard le jeudi 13 avril 2023 à 9h00 ; •Soit les envoyer, sur support papier, par courrier recommandé avec accusé de réception, à la cellule précitée ; •Soit les transmettre par voie électronique, via le portail des marchés publics, dans les conditions fixées par l’arrêté n°1982-21 du 9 joumada I 1443 (14 décembre 2021), relatif à la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics et des garanties pécuniaires et conformément aux conditions d’utilisation dudit portail. •Soit les remettre, sur support papier, au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis. Les plis déposés, transmis ou reçus postérieurement au jour et à l’heure fixés ci-dessus ne sont pas admis. (13767/2)
Mercredi 22 Mars 2023 12 ANNONCES ANNONCES ADMINISTRATIVES ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 17/H.M.MOULAY EL HASSAN/ APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après: -A.O.O N°17/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023: Achat de fauteuils roulants au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : 2000.00 dhs (deux mille dirhams) Les dossiers de l’appel d’offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : 84 000.00 DHS TTC (quatre vingt quatre mille dirhams TTC). Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre récépissé au service d’approvisionnement. chaque conçurent doit déposé un échantillon complet pour l’article du BDPE au service d’approvisionnement au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. (13681/4) ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 20/H.M.MOULAY EL HASSAN/ APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après: -A.O.O N°20/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023: Achat de fourniture de bureau au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : quatre mille dirhams (4000,00Dhs). Les dossiers de l’appel d'offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : 245 000.00 dhs TTC (deux cent quarante cinq mille dirhams TTC). Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre récépissé au service d’approvisionnement. chaque conçurent doit déposé un échantillon complet pour chaque article du BDPE au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. (13681/7) ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 21/H.M.MOULAY EL HASSAN/ APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après: -A.O.O N°21/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023: Achat des imprimées techniques au profit de AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 14/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après : -A.O.O N° 14/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 : acquisition, installation et mise en service d’une colonne pour service ORL au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. AO caution AO N°14/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 15.000,00 dhs (quinze mille dirhams) L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : AO Estimation AO N°14/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 860.000,00 dhs TTC (huit cent soixante mille dirhams TTC) - Les dossiers de l’appel d'offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre Récépissé au service d’approvisionnement. la documentation technique originale en français exigée par le dossier d’appel d’offres doit être déposée au service d’approvisionnement au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE (13681/1) AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 15/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après : -A.O.O N° 15/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 : acquisition, installation et mise en service d’une colonne pour laparoscopie au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. AO caution AO N°15/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 30.000,00 dhs (trente mille dirhams) L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : AO Estimation AO N°15/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 1.600.000,00 dhs TTC (un million six cent mille dirhams TTC) - Les dossiers de l’appel d'offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre récépissé au service d’approvisionnement. la documentation technique originale en français exigée par le dossier d’appel d’offres doit être déposée au service d’approvisionnement au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE (13681/2) l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : deux mille dirhams (2000,00Dhs). Les dossiers de l’appel d’offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : 120 000.00 dhs TTC (cent vingt mille dirhams TTC). Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre récépissé au service d’approvisionnement. Une visite de consultation des modèles des imprimés techniques sera programmée le 01 Avril 2022 à 10h00 par le chef du service de matériel et le chef du service approvisionnement afin de permettre aux candidats de toucher de près les modèles exigés par le cahier des prescriptions spéciales. Une attestation de consultation des modèles sera délivrée par le maitre d’ouvrage et sera jointe au dossier additif. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. (13681/8) ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 22/H.M.MOULAY EL HASSAN/ APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ciaprès: -A.O.O N°22/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023: Achat de produits d’hygiène au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : quatre mille dirhams (4000,00Dhs). Les dossiers de l’appel d’offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : 245 000.00 dhs TTC (deux cent quarante cinq mille dirhams TTC). Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre récépissé au service d’approvisionnement. chaque conçurent doit déposé un échantillon complet pour chaque article du BDPE au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. (13681/9) AVIS DE LA CONSULTATION OUVERTE N°13/DRS/M/23 (PR604166) La Direction Régionale d’Itissalat Al Maghrib de Settat, procède au lancement de la consultation ouverte suivante : -N°13/DRS/M/23 (PR604166) relative aux travaux de construction, réaménagement et mise à niveau des bâtiments relevant de la Direction Régionale Settat en trois lots : - Lot N°1 : Délégation commerciale de Béni Mellal. - Lot N°2 : Délégation commerciale d’El Jadida. - Lot N°2 : Délégation commerciale de Settat. Les candidats désirant participer à cette consultation ouverte, peuvent retirer gratuitement ; le cahier des charges y afférent auprès de la Direction Régionale, Division Administrative et Financière, Service Achats et Logistique, sise à Avenue Hassan II Settat ou demander son envoi par mail à l’adresse ci - après, tout en indiquant le nom de votre société [email protected] La date limite de dépôt des offres est fixée pour le 10/04/2023 à 10H30 mn. L’examen des plis financiers et des offres améliorées se tiendra en séance publique. (13738)
Mercredi 22 Mars 2023 Annonces 13 ANNONCES ADMINISTRATIVES AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 18/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après : -A.O.O N° 18/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 : Achat de matériel médicotechnique pour service d’ophtalmologie au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. AO caution AO N°18/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 8 000,00 dhs (huit mille dirhams) L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : AO Estimation AO N°18/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 500 000,00 dhs TTC (cinq cent mille dirhams TTC) - Les dossiers de l’appel d'offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27-29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre Récépissé au service d’approvisionnement. la documentation technique originale en français exigée par le dossier d’appel d’offres doit être déposée au service d’approvisionnement au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE (13681/5 AVIS D’APPELS D’OFFRES OUVERTS SUR OFFRES DE PRIX N° 19/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023 (Séance non publique) Le 11 Avril 2023 à 10 heures, il sera procédé à la salle de réunions de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix ci-après : -A.O.O N° 19/H.M.MOULAY EL HASSAN/APPRO/2023: Achat de matériel médicotechnique pour service de traumatologie au profit de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan Guelmim. AO caution AO N°19/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 6 500,00 dhs (six mille cinq cent dirhams) L’estimation des couts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme de : AO Estimation AO N°19/ H.M.MOULAY EL HASSAN /APPRO/2023 430.000,00 dhs TTC (quatre cent trente mille dirhams TTC) - Les dossiers de l’appel d'offres peuvent être retirés au service d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent : Soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau d’approvisionnement de l’Hôpital Militaire Moulay El Hassan de Guelmim. Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception ou les déposer contre Récépissé au service d’approvisionnement. la documentation technique originale en français exigée par le dossier d’appel d’offres doit être déposée au service d’approvisionnement au plus tard le 10/04/2023 avant 12h00. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article n° 4 du règlement de consultation. N.B : toutes les copies doivent être conformes aux originales et légalisées par les autorités compétentes. ROYAUME DU MAROC FORCES ARMEES ROYALES ETAT MAJOR GENERAL SERVICE DE PRESSE (13681/6) Office National Des Aéroports AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT AU RABAIS OU A MAJORATION N°036-23-AOO Le jeudi 13 avril 2023 à 10h00, il sera procédé, dans la salle de la Commission d’Appels d’Offres située au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport Casablanca Mohammed V-Nouasseur) à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres au rabais ou à majoration concernant : Maintenance des équipements électriques Basse Tension de l’Aéroport Casablanca Mohammed V. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré gratuitement, auprès de la cellule Interface Achats au Département des Achats situé au bâtiment de la Direction des Achats et de la Logistique (près de l’Aéroport Casablanca Mohammed V-Nouasseur). Il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www.marchespublics.gov.ma et à titre indicatif à partir de l’adresse électronique www.onda.ma. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : 115 000,00 DHS. La constitution du cautionnement provisoire doit être effectuée exclusivement par voie électronique via le portail des marchés publics, dans les conditions fixées par l’arrêté n° 1982-21 du 9 joumada I 1443 (14 décembre 2021) mentionné ci-dessous. L’estimation des coûts des prestations établie par le maitre d’ouvrage est fixée à la somme annuelle TVA comprise de : 7 732 332,00 DHS. Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13 et 14 du règlement de la consultation du présent appel d’offres. En effet, le dépôt et le retrait des plis et des offres des concurrents s’effectuent pour le présent appel d’offres, obligatoirement, par voie électronique, via le portail des marchés publics, dans les conditions fixées par l’arrêté n°1982-21 du 9 joumada I 1443 (14 décembre 2021) relatif à la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics et des garanties pécuniaires. Les plis déposés, transmis ou reçus sur support papier ou postérieurement au jour et à l’heure fixés ci-dessus ne sont pas admis. N.B : Une visite des lieux, non obligatoire, sera organisée au profit des concurrents intéressés le jeudi 30 mars 2023 à 10h00 à l’Aéroport Casablanca Mohammed V. (Contact : 06 60 100 218) (13767/3) عاديإب نلاعا و,شر مشروع مرسوم 3علن أن المنفعةالعامةتق@BA ثادحإب دلاوا ةGوناث وانكا ةعامجب وانكا دلاوأ للام RBب ميلقإ ، وتUTع بموجبھملكيةالعقارات اللازمةل[ذا الغرض للاخ اجل ش[رGن ابتداءمن ,شر مشروع المرسوم المبfن نصھأسفلھباihرGدةالرسمية ةرش,( ةيئاضقلاو ةينوناقلا تانلاعلإا والإدارGة) نfينعلما تاحGرصت تاظحلام يقلتل دعم tuفد اذكو فللما عضويس رملأاب رzن إشارةالعموم بم}اتبجماعة وانكأ دلاوأ كلت حاتتفا تاعاس ~{ .بتا}لما --------------------- -- مشروع موسرم ثادحإب AB@قت ةماعلا ةعفنلما نأ نلاعإب وانكأ دلاوأ ةGوناث ةعامجب وانكا دلاوأ للام RBب ميلقإ . وتUTع بموجبھملكيةالعقارات اللازمةل[ذا الغرض إن رئÇس ،ةمو}hÑا مسري ،.-ي ام لصفلا الأول: ! ثادحإـب 234قت ةماعلا ةعفنلما نأ نلع وانكا دلاوأ ة<وناث ةعامجب ، دلاوأ وانكا ميلقإ ، للام K4ب ،وPONع ملكيةالعقاراتاللازمةلVذا الغرض. لصفلا :ي9اثلا ام ^[ع ءانب عOPت ركذ ةيكلم القطع الارضية ةظفحم deغ اللازمة لإنجاز المشروع المذjور أعلاه، ةنmبلما on اqpدول ططwxا no رمحأ طخب اtدودح ةموسرلماو ھلفسأ 4>{زجتلا يذ سايقلما 1000/1 اذt لصأب قÅÇلما موسرلما . كللما مسا ووضعيتھ ةينوناقلا ضâeفلما كلالما ةحاسلما نار<مان موضوع مطلب التحفيظ عدد 4605. /ت نئاêلا ةدايق للام K4ب ةرئادب أولاد امبارك ةعامج لwÇا وانكا دلاوأ دلاوأ وعدلما .ركNوب ظيفحتلا بلاط ï34 حسن مسفيوي جاpÇا نب . ةعمجوب ضرعتلما ابلاطم ھعم نمو للاع نب يدامح ديسلا كللما ةفاêب و المؤكد من طرف وز<ر الداخلية نيابة . ركNوب دلاوأ ةعامج نع واحد tكتاروخمسون ةعبسو را رايúنس (15007 âeم )عüرم مغروسةبـ ـ ـ ـ ـ 583£qرةليمون نم اءزج لêش§ راقعلل ةيلامجلاا ةحاسلما ةغلابلاو 139 راتكG 62 را اب<رقت . لصفلا :ثلاثلا !عVد بúنفيذ ما جاءon tذا المرسوم الذي ي¶شر باqpر<دةالرسميةإß^وز<رة .ھصخي اميف امTM©م دحاو لj ةلودلا كلامأ ريدمو ةيلالماو داصتقلاا (12859) المملكة المغربية وزارة الداخلية اقليم صفرو دائرة صفرو قيادة الواثة جماعة أغبالو أقورار إعالن عن إلغاء طلب عروض مفتوح 2023/01 رقم ينهي رئيس مجلس جماعة أغبالو أقورار الى علم العموم أنه قد تقرر إلـغـاء طلب عــروض مفتوح رقم 01/2023 المتعلق بكراء الدكاكين التابعة لألمالك الجماعية الخاصة لجماعة أغبالو أقورار إقليم صفرو، والذي سبق أن تقرر فتح األظرفة المتعلقة به في يوم األربعاء 29 مارس 2023 على الساعة الحادية عـشـرة صـبـاحـا بالمقر اإلداري للجماعة، والمنشور بجريدتي العلم األسبوعي عــدد 25477 ليوم الجمعة 03 مــارس 2023 إلى الخميس 09 مارس 2023 ،و L'Opinion عدد 19882 ليوم 3,4 و 5 مارس 2023 ،لتنفيذ القرار المشترك لوزير الداخلية ووزيرة االقتصاد والمالية رقــم 22.2658 الـصـادر في 17 من صفر 1444( 14 شتنبر 2022 ) بتحديد نماذج دفاتر التحمالت المتعلقة بالترخيص باالحتالل المؤقت للملك العام للجماعات الترابية وبتفويت وكراء واستغالل أمالكها الخاصة. 13737
Mercredi 22 Mars 2023 14 Annonces ANNONCES LEGALES ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L’INTERIEUR PROVINCE DE TIZNIT Conseil provincial AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT SUR OFFRES DE PRIX N° 05/2023/ BP Le Mardi 18 avril 2023 à 11 heures; il sera procédé dans la salle des réunions du Conseil Provincial de Tiznit à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix portant sur: Achat de fournitures de bureau et papeterie. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré gratuitement au service des Affaires financières et administrative et moyens généraux (Bureau des marchés) du Conseil Provincial de Tiznit, il peut être également téléchargé à partir du portail des marchés publics: HYPERLINK "http://www.marchespublics.gov.ma" www.marchespublics. gov.ma Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de : 2 000.00 DHS (Deux Mille Dirhams). - L’estimation des coûts des prestations établie par le maître d’ouvrage est fixée à la somme de: 111 549,00 dhs (Cent onze mille cinq cent quarante-neuf dirhams 00 cts). Le contenu, la présentation, ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29, 31 et 148 du Décret n° 2-12-349 relatif aux marchés publics tel qu'il a été modifié et complété. Les concurrents peuvent : ANNONCES ADMINISTRATIVES «HAMK TRAV» SARL AU I – Aux termes d’un acte sous seing privé en date à Oued Zem du 14/02/2023, il a été établi les statuts d’une SARL AU, dont les caractéristiques sont les suivantes : OBJET : TRAVAUX DIVERS – NEGOCE – JARDINAGE. La durée de la société est fixée à quatre vingt dix neuf (99) années à compter de son immatriculation au registre de Commerce, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévus par la loi ou par les présent statuts. SIEGE SOCIAL : Le siège social est fixé à 1er ETAGE A3 IMB ERRAHMANI BD MED V, OUED ZEM. CAPITAL SOCIAL : 100.000.00 DHS, divisé en 1000 parts de 100,- DHS chacune, les parts sociales sont attribuées comme suits : M HICHAM KARIM……1000 parts. GERANCE : Est assurée par M HICHAM KARIM pour une durée indéterminée. ANNEE SOCIAL : Commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Répartition des bénéfices : 5°/° pour la constitution du fonds de réserve légale, le solde est reparti entre les associés, à titre de dividende, proportionnellement au nombre de parts détenues par chacun d’eux. II – Le dépôt légal a été effectué au greffe du Tribunal de Première Instance, le 16/03/2023 sous le N° 26/2023 et matriculé au registrer de Commerce le 16/03/2023 sous N°1407. (13742/2) «YOUCETS » SARL AU CAPITAL DE 90 000,- DHS SIEGE SOCIAL : N°325 LOT EL BOUSTANE, OUED ZEM I – Aux termes d’un acte sous seing privé en date à OUED ZEM du 02/03/2023, il a été décidé ce qui suit : - La liquidation anticipée de la société dite «YOUCETS» SARL. -L’AGE a décidé de donner à M AHMED EL MANSOURI, quitus entier, Soit les envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception à la Division Précitée Soit les déposer contre récépissé leurs plis au service des Affaires financières et administrative et moyens généraux (Bureau des marchés) du Conseil Provincial de Tiznit soit les déposer par voie électronique dans le portail des marchés publics; Soit les remettre au Président de la commission d’appel d’offres au début de la Séance et avant l’ouverture des plis. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 09 du règlement de consultation . (13748) Royaume du Maroc Ministère des Habous et des Affaires Islamiques Délégation Régionale des Affaires Islamiques De la région Dakhla Oued Eddahab AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT SUR OFFRES DE PRIX N° 01/DRAI/DOE/BG/2023 Séance publique Le lundi 17 avril 2023 à 11H du matin , il sera procédé, dans la salle de réunion de la délégation régionale des affaires islamiques de Dakhla OuedEddahab sise à avenue El Walae, Dakhla, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offres de prix concernant la fourniture et pose de moquettes pour la mosquée « ANNAHDA 1 » à Dakhla, en lot unique. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré au service des affaires administratives et financières à la délégation régionale des Affaires Islamiques de ةصقانم نع نلاعإ A @ةي;يدعتلاو ةيعانصلا تآش;لما تانايبل تامولعم دعاوق ءانتقلا الدول العرDية لادخالGا @Aمنصةonline.APIP ةـیبرعلا تاـمظنملا ىدـحإ يھو ،نیدـعتلاو سییقتلاو ةـیعاـنــــصلا ةـیمنتلل ةـیبرعلا ةـمظنملا نلعت لودلا ةعماج ةلظم تحت لمعت يتلا ةــصــصختملا طابرلاب اھرقم دجویو ةیبرعلا - ،ةیبرغملا ةكلمملا ( مقر ةــــصقانملا ءارجإ نع 1 ةنــــسل ) 2023 ءانتقاب ةقلعتملاو تآــــشنملا تانایبل تامولعم دعاوق يف اھلاخدلإ ةیبرعلا لودلا يف ةینیدعتلاو ةیعانــصلا ةــصنم عانــصلا تاجتنملا ضورعو تابلط ی ة " ةیبرعلا ةینیدعتلاو online.APIP. " لا ىلع تافــصاوملاو طورــشلا ةــسارك ىلع لوــصحلاو ضورعلا میدقت يف ةبغارلا تاكرــش :يتلآاب ملعلا ةینفلا • طورـــشلا ةـــسارك ىلع لوـــصحلا ةفلكت 1000 ام وأ )يبرغم مھرد فلأ ( يبرغم مھرد .يكیرملأا رلاودلاب اھلداعی • ةـمیقب يئادـتبا ناـمــــض ضرعلا عم قفری 000 10 مھرد فلاآ ةرــــشع ( يبرغم مھرد .يكیرملأا رلاودلاب اھلداعی ام وأ )يبرغم • موی وھ ضورعلا میدـقتل لـجأ رخآ ءاـعبرلاا قفاوملا 05/04/2023 ةـعاــــسلا ىلع 00:12 .ارھظ • :يتلآا ناونعلا ىلع ةمظنملا رقم نم طورشلا ةسارك بحست اسنرف عراش ىقتلم – تاوطخلا ةقنز – لادكأ - طابرلا - ةیبرغملا ةكلمملا نم دیزملل :ـب لاصتلاا تامولعملا + 212 537 274500 فتاھلا : +212 537 772188 سكافلا : iid@aidsmo. org دیربلا ينورتكللاا) :13751) définitif et sans réserve pour leurs gestions de la société. - La nomination de M AHMED EL MANSOURI en qualité de liquidateur. II – le dépôt légal a été effectué au greffe du Tribunal de Commerce de OUED ZEM, le 17/03/2023 sous le N° 28/2023. (13742/1) AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE A ASSOCIE UNIQUE AU CAPITAL DE : 100 000 DHS SIEGE SOCIAL: N° 76, lotissement Dadda, route Kénitra , Salé R.C : 37407 1. Aux termes d’un acte S.S.P à Salé en date du 31/01/2023 a été établi le statut d’une société ( SARL AU) dont les caractéristiques sont les suivantes : • FORME: sarl au • DENOMINATION: IZZA NET AGRI • OBJET : EXPLOITATION AGRICOLE SIEGE SOCIAL: N° 76 , lotissement Dadda, route Kénitra , Salé • DUREE: 99 ans • CAPITAL SOCIAL: 100 000 dhs à raison de 1000 part de 100 dhs • GERANCE: LAHSAINI EL MEHDI • ANNEE SOCIALE: Du 1er janvier au 31 décembre 2. Le dépôt légal a été effectué au Tribunal de Première Instance de Salé le 01/02/2023 RC N° 37407. (13740) CONNEXIUSC, SARL Au capital de 100 000 Dirhams Social : ZENITH BUSINESS CENTER RUE MOUSLIM LOT BOUKAR, 3EME ETAGE APP. N°14 BAB DOUKALA MARRAKECH. RC de Marrakech n° 129 973 Convocation des associés à l’Assemblée Générale Extraordinaire Du 06/04/2023 CLOTURE DE LA LIQUIDATION DE LA SOCIETE Nous avons l’honneur de vous convoquer à l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés qui se tiendra au Bureau du comptable sise à Lot Alboustane, n°80, Avenue My Abdellah, Rue Al Firdaouss, le 06/04/2023 à 10 heures, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant : •Approbation des comptes de la liquidation ; •Quitus au liquidateur ; •Clôture de liquidation de la société; •Pouvoirs en vue des formalités; •Questions diverses. (13753) Dakhla Oued Eddahab sise à avenue El Walae, Dakhla, il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics : HYPERLINK «http://www.marchespublics.gov.ma» www.marchespublics.gov.ma, Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de 5.000,00 DH (Cinq mille Dirhams) L’estimation des coûts des prestations établie par le maître d’ouvrage est fixée à la somme de : 327.120,00 DHS T.T.C (trois cent vingt sept mille cent vingt dirhams toutes taxes comprises). Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2–12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux marchés publics. Les concurrents peuvent: Soit envoyer leurs plis par courrier recommandé avec accusé de réception au bureau précité à la délégation régionale des Affaires Islamiques de Dakhla Oued Eddahab sise à avenue El Walae, Dakhla; Soit déposer leurs plis contre récépissé dans le bureau du service des affaires administratives et financières à la délégation régionale des affaires Islamiques de Dakhla Oued Eddahab sise à avenue El Walae, Dakhla; Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis ; Soit les transmettre par voie électronique via le portail marocain des marchés publics; La date limite de dépôt des prospectus est le vendredi 14 avril 2023 jusqu’à 15h00 au bureau du service des affaires administratives et financières à la délégation régionale des affaires Islamiques de Dakhla Oued Eddahab à l’adresse citée ci-dessus. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 8 du règlement de consultation. 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Sport 15 Match amical Mercredi 22 Mars 2023 Seize ans et déjà sous les projecteurs du monde entier: Endrick, nouvelle pépite du football brésilien préempté par le Real Madrid, est déjà critiqué pour n’avoir pas marqué le moindre but depuis le début de la saison brésilienne, en janvier. «Il doit gérer une pression monstre. Il marquera en temps voulu», a rétorqué Abel Ferreira, son entraîneur portugais à Palmeiras, visiblement excédé par les questions insistantes des journalistes sur le manque d’efficacité de son jeune joueur. «La seule chose que je lui demande, c’est de ne pas perdre le sourire. Il n’a que 16 ans et une carrière extraordinaire devant lui», a lâché le coach, pour tenter de déminer le terrain. C’était le 22 février, et Endrick avait caché son visage pour pleurer sur le banc de touche après avoir été sorti à l’heure de jeu lors d’un match de championnat régional face au Red Bull Bragantino (victoire 2-0). En décembre, le Real a acheté cet espoir du football mondial pour 72 millions d’euros, selon la presse brésilienne, mais pour respecter le règlement de la Fifa sur les transferts internationaux, Endrick devra rester à Palmeiras jusqu’à ses 18 ans, en juillet 2024. Son dernier but remonte à bientôt cinq mois, le 2 novembre, face à Fortaleza, pour le compte du championnat brésilien, qu’il a remporté avec Palmeiras, son club formateur. Depuis, le jeune prodige n’a toujours pas fait trembler les filets, alors qu’il a joué douze matches (731 minutes), dont neuf comme titulaire. Sa saison a débuté le 28 janvier, lors de la Supercoupe du Brésil remportée par Palmeiras face à Flamengo. Il a également joué des matches du championnat régional de l’Etat de Sao Paulo. Le championnat national ne débute qu’à la mi-avril. «J’essaie de gagner en confiance, ce n’est pas facile d’être chez les pros, je dois m’adapter. Je n’ai pas peur, je veux regarder de l’avant», avait-il déclaré après avoir soulevé le trophée de la Supercoupe. Quand le Real a annoncé son recrutement, le 15 décembre, Endrick n’avait que sept matches professionnels dans les jambes. Ses débuts avaient été plutôt prometteurs, avec trois buts marqués alors qu’il n’avait été titulaire que trois fois, jouant 306 minutes. Mais cela restait loin des statistiques impressionnantes qu’il a affichées dans des catégories de jeunes, avec 161 buts en 188 matches, amicaux compris. Football Lionel Messi est arrivé lundi à Buenos Aires et a rejoint la sélection argentine, championne du monde, qui s’apprête à disputer son premier match à domicile depuis son sacre au Qatar. Les 63.000 billets pour cette rencontre amicale, programmée face au Panama jeudi au stade Monumental de Buenos Aires se sont arrachés en deux heures et la Fédération argentine (AFA), qui a prévu des festivités pour célébrer le titre mondial de l’Albiceleste face à la France, a précisé avoir reçu plus de 130.000 demandes d’accréditation de médias alors que la tribune de presse ne peut accueillir que 344 journalistes. L’arrivée de Messi sur le sol argentin a été saluée sur Twitter par le président de l’AFA, Claudio ‘Chiqui’ Tapia. «Tu n’as jamais abandonné. Et aujourd’hui, tu es de retour dans ton pays en champion du monde. Bienvenu, Léo», écrit-il à l’adresse de l’attaquant star du Paris SG, 35 ans, qui a attendu son cinquième Mondial pour décrocher l’étoile. Messi, qui jouait dimanche en Ligue 1 (défaite 2-0 face à Rennes au Parc des Princes), a voyagé avec son épouse et leurs trois enfants. Il a rejoint le camp d’entraînement de l’Albiceleste à Ezeiza, dans la périphérie de Buenos Aires. Messi de retour en Argentine pour fêter le Mondial Endrick, le futur joyau du Real, en panne de buts au Brésil 13771
Le cycliste Achraf Doghmi a remporté dimanche, la première édition du Tour cycliste de la région Marrakech-Safi, disputée du 15 au 19 mars courant. Achraf Doghmi (Ligue régionale de Marrakech-Safi) a occupé la première place du classement général avec 63 points, suivi de Adel Arbaoui (Ligue régionale de Beni Mellal-Khénifra) avec 57 points et Salaheddine Mraouni (l’équipe continentale Sidi Ali UNLOCK) avec 49 points. Le coureur Anouar Rahmou (Ligue régionale de Fès-Meknès) a remporté la dernière étape du tour disputée dimanche, dans un circuit fermé à Marrakech. Anouar Rahmou a parcouru cette course (30 tours de 3 km chacun) en un chrono de 1h 59mn 28s, devançant au sprint final Taha Yassine Al Mouradi (Ligue régionale de Tanger-Tétouan-Al Hoceima) et Kamal Mahrouk (Sidi Ali UNLOCK Team). Selon les organisateurs, ce tour a tenu toutes ses promesses compte tenu de la bonne organisation, le choix du circuit et le choix pertinent de la date de cette compétition, avec des conditions climatiques et géographiques qui ont énormément contribué à la réalisation de bonnes performances. Cette édition a été aussi marquée par un haut niveau technique, une concurrence rude entre les coureurs ainsi que par un grand engouement du public au niveau de toutes les étapes. Organisée par la Ligue régionale de Cyclisme de Marrakech-Safi, sous l’égide de la Fédération Royale Marocaine de Cyclisme (FRMC), la première édition du Tour cycliste de la région Marrakech-Safi a connu la participation 68 coureurs représentant différentes régions et ligues du Royaume, en plus de l’équipe continentale Sidi Ali UNLOCK. Ce tour, le quatrième du genre après ceux organisés par les Ligues régionales de Casablanca-Settat, Beni Mellal-Khénifra et TangerTétouan-Al Hoceima, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la FRMC visant à permettre aux ligues de s’acquitter de leurs missions, notamment d’élargir la base des pratiquants de cette discipline sportive et d’offrir l’occasion aux jeunes et coureurs prometteurs de faire étalage de leur talent dans des compétitions régionales, à même de leur ouvrir la voie de la sélection en équipe nationale. A l’instar des autres tours, cette manifestation tend également à mettre en relief et à valoriser les paysages naturels et les potentialités économiques et touristiques dont regorge la région MarrakechSafi. Les résultats techniques : Classement de la 5è étape (circuit fermé à Marrakech) 1.Anouar Rahmou (1h 59mn 28s) 2.Taha Yassine Mouradi (Ligue régionale Tanger-Tétouan-Al Hoceima) sur le même chrono 3.Kamal Mahrouk (et Kamal Mahrouk (Sidi Ali UNLOCK Team) sur le même chrono Les vainqueurs des différentes étapes du tour : -1è Etape : Tahanaout-El Kelaâ Sraghna (117 km) Youssef Bdadou (Ligue régionale de Fès-Meknès) -2è Etape : El Kelaâ des SraghnaBenguérir (120 km) Achraf Doghmi (Ligue régionale de Marrakech-Safi) -3è Etape : Benguérir-Safi (125 km) Salaheddine Mraouni (Sidi Ali UNLOCK Team) - 4è Etape : Safi-Essaouira (123 km) Mohamed Najib Sanbouli (Ligue régionale de Marrakech-Safi - 5è Etape : Circuit fermé à Marrakech (90 km) Anouar Rahmou (Ligue régionale de Fès-Meknès) Classement général individuel : 1. Achraf Doghmi (Ligue régionale de Marrakech-Safi) 63 points 2. Adel Arbaoui (Ligue régionale de Beni Mellal-Khénifra) 57 points. 3. Salaheddine Mraouni (l’équipe continentale Sidi Ali Unlock Team) avec 49 points. Classement général par équipes : 1. L’équipe continentale Sidi Ali UNLOCK (113 points) 2. Ligue régionale de Marrakech (104 points) 3. Ligue régionale Tanger-TétouanAl Hoceima (63 points). Achraf Doghmi remporte la première édition Cyclisme Tour cycliste Marrakech-Safi port L’Opinion S Match amical : Messi de retour en Argentine pour fêter le Mondial P 15 Mercredi 22 Mars 2023 Mondial 2023 / Dames L’ambassade d’Australie à Rabat a organisé, lundi, une cérémonie de présentation du trophée de la Coupe du monde féminine de football, qui sera organisée conjointement par l’Australie et la Nouvelle Zélande, du 20 juillet au 20 août prochains. Cette cérémonie, tenue en partenariat avec l’ambassade de la Nouvelle Zélande et en collaboration avec la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), la Fédération internationale (FIFA) et l’organisation Tibu-Afrique, s’inscrit dans le cadre d’une tournée internationale dans les 32 pays participant à ce mondial. Le trophée du Mondial féminin, dont le Royaume constitue la 1ère escale en Afrique, la 6è en général, a été présenté par l’ambassadeur d’Australie à Rabat, Michael Cutts, les représentantes de l’ambassade de Nouvelle Zélande et de la FIFA, en présence des joueuses de l’équipe nationale féminine, de diplomates et de figures sportives. Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur d’Australie à Rabat a indiqué que cette cérémonie constitue un évènement sportif grandiose et une occasion de célébrer la femme marocaine qui a signé un parcours remarquable dans différentes disciplines. L’intérêt qu’accorde le Maroc au sport s’est manifesté, principalement, à travers l’exploit historique et inédit des Lions de l’Atlas, demifinalistes du Mondial Qatar-2022 en plus de la qualification de la sélection marocaine féminine à la phase finale du Mondial-2023, a-t-il soutenu. Le trophée original de la Coupe du monde féminine a fait escale dimanche au Complexe Mohammed VI de football de Maâmora. Lors de la phase finale du Mondial, l’équipe du Maroc, versée dans le groupe H, retrouvera l’Allemagne, la Corée du Sud et la Colombie. Le trophée présenté à l’ambassade d’Australie à Rabat