L'Opinion du 14 Mars 2023

Sport Amicaux contre le Brésil et le Pérou Walid Regragui dévoile sa liste post-Mondial En plus du programme « Machrou3i » qui vient d’être lancé tout récemment, la région Casablanca-Settat prévoit un budget de plus d’un milliard de dirhams pour financer et appuyer les différents programmes d’insertion des jeunes dans le monde de l’emploi et du business. Des chantiers qui s’inscrivent en droite ligne de la politique de régionalisation avancée, visant à booster les performances des régions. Le programme de développement régional sur la période 2022-2027 ambitionne de faire de Casablanca-Settat une région accélératrice d’un développement territorial inclusif et durable sur les plans économique et humain. Et ça semble bien parti puisque selon l’OMPIC, la région Casablanca-Settat connaît un taux de création de nouvelles entreprises avoisinant les 34% sur le plan national. Lorsque les dirigeants algériens ont décidé de couper les robinets de gaz vers le Maroc, ils espéraient étrangler le Royaume. Toutefois, les autorités marocaines ont, en effet, vite riposté en inversant le flux du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) pour importer le GNL du marché international. Ce pari s’est révélé gagnant du moment que les livraisons en provenance d’Espagne ont redonné vie aux centrales électriques de Tahaddart et d’Aïn Béni Mathar, qui ont pu retrouver une activité normale. Ceci prouve l’échec de la politique d’Alger et le changement de paradigme du Royaume qui fait désormais du gaz naturel liquéfié un choix stratégique. Mais encore faudrait-il en avoir les moyens et hâter l’édification des ports méthaniers. Détails. Cause palestinienne : Haro Royal sur les manœuvres populistes et politiciennes ! Le jeudi 10 décembre 2020, juste après la publication du Tweet historique du président américain Donald Trump, deux communiqués du Cabinet Royal étaient publiés simultanément. Le premier, qui annonçait la reconnaissance par les ÉtatsUnis d’Amérique de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, officialisait par la même occasion la reprise des relations diplomatiques avec l’État d’Israël. Le deuxième communiqué faisait, quant à lui, état d’une conversation téléphonique entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Mahmoud Abass, conversation lors de laquelle le Souverain marocain a tenu à réaffirmer au Président de l’Autorité palestinienne l’attachement du Maroc aux constantes politiques, diplomatiques, juridiques, religieuses et humaines qui ont de tout temps caractérisé sa position sur la question palestinienne. Que ce soit pour le premier ou le deuxième communiqué, la formulation adoptée avait le mérite d’être sans équivoques et on ne peut plus claire. Il en ressortait de manière limpide que la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, tout comme la reprise des relations diplomatiques avec Israël, ne s’était pas faite et n’allait jamais se faire au détriment de la défense par le Maroc des revendications légitimes de la cause palestinienne qui équivaut pour le Royaume, en termes d’importance, d’intensité et de sacralité, à celle du parachèvement de notre intégrité territoriale. Point à la ligne. Mais voilà, deux années et demie plus tard, dans un contexte international des plus troubles, où le Maroc n’a jamais eu de cesse de démontrer son attachement à la défense des intérêts palestiniens, par les actes et non pas uniquement par les paroles, notamment via l’agence Bayt Mal Al-Qods présidée par le Roi du Maroc auquel on doit également, entre autres réalisations, la reprise du flux normal de transit au niveau du Pont d’Allenby qui est l’unique voie d’accès des Palestiniens des territoires occupés vers la Jordanie et le monde extérieur, le Secrétariat Général d’un parti politique qui était aux manettes du gouvernement à l’époque de ces faits historiques y trouve à redire en essayant de récupérer ce débat clos et inopportun à des fins bassement politiciennes. Il n’en fallait pas plus pour susciter l’ire du Palais Royal qui vient de publier un communiqué au ton aussi clair que corrosif où ledit parti est rappelé à la raison, celle d’une action politique responsable et exempte de toutes velléités de récupération populiste et politicienne d’une cause palestinienne pour la défense de laquelle les Marocains, en tête desquels Sa Majesté le Roi Mohammed VI, n’ont jamais épargné ni efforts, ni sacrifices, aussi grands et douloureux soient-ils. Repoint à la ligne. Les dividendes du « GNL espagnol » et l’échec du pari algérien Gazoduc Maghreb-Europe L’Opinion Autonomisation des jeunes de Casa-Settat Lire en page 7 l’article de Anass MACHLOUKH Lire en page 2 l’article de Abdellah MOUTAWAKIL Majd EL ATOUABI Abdellatif Maâzouz, s’exprimant lors de la cérémonie de lancement du programme régional “Machrou3i”. Premier jalon de la régionalisation avancée P 4 Maroc-Israël Le Palais Royal rappelle à l’ordre le Secrétariat Général du PJD P 11 Assemblée Générale de l’UIP Mayara alerte contre les mouvements populistes et séparatistes Cinéma Clap d’ouverture de la première édition de ROOTS Rabat P 6 P 12 « Il faut s’ouvrir sur les différences entre les apprenants » Interview Saïd El Mejdani Professeur à l’Université de Sherbrooke L’ www.lopinion.ma Opinion Partageons l’Information Mardi 14 Mars 2023 / N°19.889 - Prix : 5 dhs - Directeur de la publication : Majdouline EL ATOUABI

Dans la région Casablanca-Settat, l’heure est à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Depuis le 6 mars courant, et jusqu’à ce mercredi 15, les sessions d’information et de sensibilisation s’enchaînent sur les plateformes des jeunes relevant de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et dans les Agences nationales pour la promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC). Objectif : mieux faire connaître une nouvelle initiative qui vient d’y être lancée: le programme « Machrou3i ». « Nous visions, à travers ce programme, à améliorer l’employabilité des jeunes dans notre région, à travers la promotion de l’entrepreneuriat », explique Abdellatif Maâzouz, Président de la région Casablanca-Settat. Ce chantier, qui incarne l’esprit de la régionalisation avancée, est le premier du genre, du moment qu’il vise l’autonomisation de la région d’investissement et d’entrepreneuriat. Financements « Machrou3i » consiste à financer 30 jeunes porteurs de projets pendant chaque année sur trois ans, soit 90 au total. Chaque projet bénéficie de financements allant de 100.000 DH à 225.000 DH, en fonction du nombre de personnes qui le lancent. « Machrou3i », initié en partenariat avec le Réseau Entreprendre Maroc (REM), est considéré comme une des solutions à la problématique du chômage des jeunes, mais surtout comme un moyen de promouvoir et de soutenir les PME dans la première région industrielle et économique du pays qui contribue, à elle seule, à 32% du PIB national. Selon Abdellatif Maâzouz, la particularité de ce programme réside, entre autres facilités, dans la « possibilité de se faire assister dans la phase d’avant et après création d’entreprise, en plus de pouvoir bénéficier de financements sans garantie, ni intérêts, remboursables sur 5 ans, avec un an de différé ». 1 MMDH Pour l’élu istiqlalien, « Machrou3i » n’est que le dernier des dispositifs régionaux pour favoriser et booster l’insertion des jeunes dans le monde des affaires. Deux centres d’innovation et d’incubation des jeunes sont actuellement en cours de réalisation à Casablanca et Mohammedia. Ils sont orientés vers les métiers du digital et de la R&D. En tout, selon le Président de la région Casablanca-Settat, ces projets ont bénéficié d’une enveloppe de 280 MDH, rien que sur l’année 2022. « En outre, le programme de développement régional sur la période 2022-2027 ambitionne de faire de Casablanca-Settat une région accélératrice d’un développement territorial inclusif et durable, sur les plans économique et humain », poursuit Abdellatif Maâzouz. Ainsi, la région ambitionne de déployer d’autres chantiers structurants à forte valeur ajoutée, avec une contribution financière de 1,1 MMDH sur les 5 prochaines années, au profit des jeunes de cette collectivité territoriale. Plusieurs programmes On cite notamment la création Mardi 14 Mars 2023 90 Centres culturels nouvelle génération La valorisation du potentiel des jeunes passe aussi par le volet culturel. C’est dans ce sens que la région Casablanca-Settat a entrepris un important programme de développement des centres culturels. En tout, une vingtaine de centres culturels devraient voir le jour dans les diérentes préfectures de la région. La particularité est que ce sont des centres culturels, mais aussi d’accueil et d’insertion de proximité. «Ces centres sont appelés à réussir l’incubation de projets culturels», indique-t-on auprès de la région. Ils auront aussi pour mission de contribuer au développement de l’industrie culturelle. C’est pourquoi le Conseil de la région a prévu un budget de 75 MDH pour leur réalisation durant les prochains mois et années. «Le lancement de ces centres culturels constitue un concept novateur, au regard de la diversité et de la richesse de leurs possibilités d’intervention», fait savoir le Conseil de la région. Autrement dit, ce sont des centres culturels à forte vocation sociale, mais aussi économique. 02 FAIT DU JOUR Région Casablanca - Settat Casablanca-Settat L’info...Graphie Une panoplie de programmes pour l’entrepreneuriat des jeunes En plus du programme « Machrou3i » qui vient d’être lancé tout récemment, la région Casablanca-Settat prévoit un budget de plus d’un milliard de dirhams pour financer et appuyer les différents programmes d’insertion des jeunes dans le monde de l’emploi et du business. Des initiatives qui incarnent l’esprit de la régionalisation avancée. Le programme « Machrou3i » ambitionne de financer 90 jeunes porteurs de projets en trois ans.

d’un Fonds régional d’investissement pour accompagner et financer les TPE, PME et startups lancées par les jeunes. Une enveloppe de 300 MDH est prévue à cet effet, tandis que 50 MDH sont en outre programmés pour le soutien aux jeunes porteurs de projets. Selon le Conseil de la région de Casablanca-Settat toujours, un budget de 600 MDH est dédié à la création de zones d’activités économiques de proximité, « principalement pour dynamiser le bassin de l’emploi régional et créer des opportunités d’emplois pour les jeunes ». Enfin, on citera le programme de développement de la formation des jeunes dans les métiers du digital, dont l’objectif est de renforcer l’employabilité et l’auto-emploi dans l’économie digitale. Valoriser le potentiel «Pour nous, l’un des principaux leviers de notre action consiste à orienter les efforts des acteurs publics et privés dans la création d’entreprises et appuyer la promotion de l’entrepreneuriat», commente le Président de la région Casablanca-Settat. Dans le contexte, marqué par les difficultés des entreprises à dynamiser les emplois et à faire face au double effet de la pandémie et de la guerre en Ukraine, l’un des fronts de l’action de la région se matérialise également par des politiques visant à libérer et à valoriser le potentiel des jeunes. Ce qui passe par la promotion de l’auto-emploi et l’entrepreneuriat. Abdellah MOUTAWAKIL Pour le Président de la Région Casablanca-Settat, de nombreux autres chantiers importants viennent renforcer le dispositif de soutien à l’entrepreneuriat des jeunes. Objectif : faire de Casablanca-Settat une région accélératrice d’un développement territorial inclusif et durable, sur les plans économique et humain. - Quelle est l’utilité du programme « Machrou3i » pour la région Casablanca-Settat ? - Nous avons eu le plaisir de lancer ce nouveau programme avec notre partenaire, le Réseau Entreprendre Maroc. Il s’agit d’un programme régional d’accompagnement et de nancement de jeunes porteurs de projets dans notre région, qui est la première au plan national en termes de contribution au PIB, et qui constitue la première destination pour les jeunes à la recherche d’emploi. La particularité de ce programme réside, entre autres facilités, dans la possibilité de se faire assister dans la phase d’avant et après création d’entreprise, en plus de pouvoir bénécier de nancements sans garantie, ni intérêts, remboursables sur 5 ans, avec un an de diéré. - En quoi ce programme peut-il contribuer à lutter contre le chômage dans votre région ? - « Machrou3i » vise à nancer 90 porteurs de projets sur trois ans. Et à travers chaque projet, plusieurs emplois peuvent être créés. Mais le plus important, au-delà du nombre de projets nancés, c’est vraiment de libérer et de valoriser le potentiel de nos jeunes. Notre région ambitionne de renforcer davantage l’écosystème entrepreneurial à l’échelle du territoire régional, et œuvre à conclure d’autres partenariats au prot de notre jeunesse. En outre, dans les années à venir, le programme de développement régional sur la période 2022-2027 ambitionne de faire de Casablanca-Settat une région accélératrice d’un développement territorial inclusif et durable sur les plans économique et humain. - Quels sont les autres grands chantiers sur lesquels vous travaillez, notamment pour la promotion de l’insertion économique des jeunes ? - Notre région ambitionne de déployer d’autres chantiers structurants, à forte valeur ajoutée. Ainsi, nous prévoyons une enveloppe de plus de 1 MMDH sur les 5 ans à venir, au prot des jeunes de la région. Ces fonds contribueront à la création et au lancement de nombreux programmes et initiatives, qui vont considérablement soutenir les activités économiques de la jeunesse. Nous nous réjouissons également des divers partenariats que nous avons avec de nombreux acteurs majeurs actifs dans la région, et qui contribuent à valoriser le potentiel des jeunes. Recueillis par A. M. Mardi 14 Mars 2023 Avec le programme « Machrou3i », l’objectif est de favoriser l’enrichissement mutuel par l’échange, ainsi qu’un financement sous forme de prêts d’honneur sans intérêts et sans garantie » Le programme « Machrou3i » consiste à nancer les jeunes porteurs de projets. Les montants des prêts s’élèvent à 100.000 DH si le projet est porté par une seule personne, à 150.000 DH s’il est porté par deux personnes et à 225.000 DH si le projet est porté par trois personnes. Et pour candidater au Programme « Machrou3i », le porteur du projet doit être en phase de création ou de développement d’un projet innovant à fort impact social et économique. De même, parmi les conditions à remplir, il faut veiller à ce que la date de création ne dépasse pas 18 mois au moment du dépôt de la candidature. Aussi, le candidat doit avoir un projet créateur d’emplois et être résident dans l’une des provinces ou préfectures de la région de Casablanca-Settat, avoir l’esprit entrepreneurial et avoir besoin de l’accompagnement et du - nancement pour le démarrage ou le développement de son projet. «Chaque jeune entrepreneur sélectionné par le comité d’engagement bénéciera d’un accompagnement individuel par un chef d’entreprise expérimenté sur une durée de trois ans, an de lui apporter les conseils et les recommandations nécessaires pour maximiser ses chances de réussite, ainsi qu’un accompagnement collectif sous forme de formations que l’on nomme Clubs de lauréats», fait-on savoir du côté du Réseau Entreprendre Maroc (REM), partenaire de ce programme. D’ailleurs, pour sa réussite, « Machrou3i » va devoir compter sur l’expertise et le modèle d’accompagnement du Réseau Entreprendre Maroc. Fait du jour 03 3 questions à Abdellatif Maâzouz Une panoplie de programmes pour l’entrepreneuriat des jeunes En plus du programme « Machrou3i » qui vient d’être lancé tout récemment, la région Casablanca-Settat prévoit un budget de plus d’un milliard de dirhams pour financer et appuyer les différents programmes d’insertion des jeunes dans le monde de l’emploi et du business. Des initiatives qui incarnent l’esprit de la régionalisation avancée. « Notre région ambitionne de déployer d’autres chantiers structurants » Mode d’emploi Réseau Entreprendre Maroc « Machrou3i » Près de la moitié des habitants ont moins de 30 ans Création d’entreprises : un taux de %34 Repères Les jeunes âgés de moins de 30 ans représentent environ la moitié de la population de la région de Casablanca-Settat, qui compte environ 7 millions d’habitants (selon le dernier recensement de 2014). De même, le taux de chômage est plus élevé auprès de cette population puisqu’il se chire à 34%. Par ailleurs, il faut noter que selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la région Casablanca-Settat vient en première position en ce qui concerne les personnes actives âgées de 15 ans et plus du Maroc, avec 22,2%. Elle est suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,7%), et de Marrakech-Sa (13,1%). Selon l’Oce Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC), la région Casablanca-Settat connaît un taux de création de nouvelles entreprises avoisinant les 34% sur le plan national. Elle vient donc naturellement en tête au niveau national en ce qui concerne le nombre d’entreprises que ce soit en personne morale ou physique. S’agissant des entreprises en personne morale, 34,6% s’y trouvent (21.136 sur 61.042), alors que pour les personnes physiques, ce pourcentage est de 13% (3491 sur 27.068). Autant dire encore une fois que Casablanca est le véritable poumon économique du Maroc.

L’Opinion Mardi 14 Mars 2023 04 ACTU MAROC Mayara alerte contre les mouvements populistes et séparatistes S’exprimant lors de la session plénière de la 146ème Assemblée Générale de l’Union interparlementaire (UIP), tenue sous le thème «Promouvoir la coexistence pacifique et les sociétés inclusives : combattre l’intolérance», Mayara a affirmé qu’en tête de ces zones où les fondements de la paix et de la coexistence sont ouvertement menacés, figure la région du Sahel, qui fait face à des défis majeurs impactant des zones géographiques plus larges. A cette occasion, Mayara, qui conduit une délégation parlementaire marocaine à cet événement organisé du 11 au 15 mars, a souligné la nécessité de coordonner et d’intensifier les efforts de la communauté internationale pour permettre aux pays de cette région de jeter des bases solides de la paix et de la coexistence en éliminant les racines de l’extrémisme violent, de l’intolérance et de la haine, et, partant, favoriser l’instauration de sociétés inclusives de toutes les composantes culturelles, religieuses et politiques. «Il importe, à cet égard, d’adopter une approche fondée sur le respect des droits de l’Homme, des valeurs de justice sociale et communautaire, la préservation des symboles religieux et culturels des nations et peuples, et la promotion des principes d’un dialogue permanent et fructueux pour le règlement pacifique des différends de sorte à préserver la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale des pays de la région», a-t-il expliqué. En tant que l’un des membres fondateurs de l’Alliance des civilisations des Nations Unies, a-t-il fait valoir, le Royaume du Maroc s’est inscrit dans les efforts internationaux visant à promouvoir les principes de paix et consolider le système de valeurs et d’idéaux de coexistence. Il a souligné que cet engagement découle du socle de l’identité marocaine, fondée sur l’ouverture, l’harmonie et la cohésion, à la faveur de la fusion des différentes composantes arabe, islamique, amazighe et sahraouie hassanie, et en se prévalant des riches affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen, ainsi que du ferme attachement de préserver le statut du Maroc en tant que terre de tolérance, de coexistence et d’ouverture. Dans ce contexte, il a rappelé que le Maroc, en droite ligne avec ces choix, a fait adopter à l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Résolution N°73/328 sur la «Lutte contre le discours de la haine : promotion du dialogue interreligieux, interculturel et de la tolérance», notant que cette Résolution, coparrainée par 90 pays, met en exergue l’importante du «Plan d’Action de Fès sur la lutte contre le discours de la haine et de la violence susceptible de conduire à des atrocités criminelles». Le président de la Chambre des Conseillers a ajouté que ces valeurs et principes «orientent notre action au sein du Parlement marocain et également au sein des organisations parlementaires et des forums régionaux et internationaux auxquels nous participons pour promouvoir et renforcer les valeurs et principes de coexistence pacifique, soutenir la construction de sociétés inclusives et combattre diverses formes d’intolérance, d’extrémisme et de haine». Les travaux de la 146ème Assemblée Générale de l’UIP et de la 211ème session de son Conseil directeur et des réunions connexes, qui se déroulent dans la capitale de Bahreïn, Manama, constituent une occasion pour les représentants des parlements membres de se concerter et de débattre d’approches pertinentes participant du renforcement des efforts parlementaires dans le cadre de la thématique de cette session, à savoir «Promouvoir la coexistence pacifique et les sociétés inclusives : combattre l’intolérance». L’ordre du jour de la 146ème Assemblée Générale de l’UIP comprend l’élection du président de la session, l’examen des demandes d’inclusion de certains thèmes urgents proposés par les sections parlementaires participantes, et la discussion de plusieurs questions vitales par le biais des commissions permanentes et ad hoc. Les mouvements populistes et séparatistes basculent dans l’extrémisme violent, en cultivant l’intolérance et la haine, a souligné le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, relevant que ces mouvements ont commencé à se propager de manière inquiétante dans de nombreuses régions du monde, où règnent la vulnérabilité et l’instabilité. Assemblée Générale de l’UIP Rime TAYBOUTA

Le Parlement marocain a été élu, en la personne du Conseiller Kamal Ait Mik (RNI), membre du Bureau du Forum international des jeunes parlementaires, pour un mandat de deux ans (2023- 2025), lors de la 146ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP), qui se tient du 11 au 15 mars à Manama. Kamal Ait Mik s’est porté candidat à ce poste ainsi qu’une jeune parlementaire membre du Conseil national fédéral des Émirats Arabes Unis. Par la même occasion, le Bureau du Forum international des jeunes parlementaires, composé de 12 membres, a élu son président en la personne du député Dan Garden, membre de la Chambre des Communes britannique. Le Forum des jeunes parlementaires est l’un des organes les plus importants de l’Union interparlementaire. C’est un espace dans lequel les jeunes parlementaires du monde entier délibèrent sur des questions concernant la participation politique, la promotion de la démocratie, les droits de l’Homme et le développement durable. Il s’agit de la première élection d’un jeune parlementaire marocain au Bureau du Forum. Repère Maroc - Inde : d’autres coopérations en gestation... … 3,2 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2022 Le Maroc veut faire de l’Inde un partenaire économique important, et ce, à la mesure de l’intérêt montré par les entreprises indiennes pour investir dans le Royaume au cours des dernières années, an de cibler à la fois les marchés africains et européens. Piyush Goyal, ministre indien du Commerce et de l’Industrie, a exprimé sa haute appréciation pour les réalisations du Maroc en matière d’infrastructures et de climat des aaires incitatif à l’investissement. Il a de même conrmé que son pays est très favorable à l’encouragement des investissements dans le Royaume, vu sa liaison avec environ 50 pays par des accords de libre-échange. Selon l’ambassade de l’Inde au Maroc, la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc a atteint pour la première fois 3,2 milliards de dollars en 2022. L’Inde exporte de nombreux produits vers le Royaume, tels que les téléphones portables, les produits pétroliers, en plus des pièces automobiles et textiles. Le Maroc exporte, pour sa part, de nombreux produits vers son partenaire, y compris l’acide phosphorique, les phosphates, les minéraux bruts et les produits chimiques. En 2020, le Maroc avait expédié vers l’Inde l’équivalent d’un total de 1,4 milliard de dollars alors que l’Inde lui a livré l’équivalent de 623 millions de dollars. Mardi 14 Mars 2023 Actu Maroc 05 La coopération militaire entre le Maroc et l’Inde s’annonce sous de bons auspices, comme en témoignent divers indicateurs, le dernier en date étant les déclarations du ministre marocain chargé des Investissements, Mohsen Jazouli, sur l’existence de pourparlers entre le Maroc et l’Inde pour parvenir à un accord industriel entre les deux parties qui permettrait la fabrication locale de véhicules militaires. Le ministre, en visite ocielle en Inde, a précisé qu’il y a des négociations avancées avec des entreprises indiennes pour la production de véhicules blindés pour les Forces Armées Royales qui seraient fabriqués dans le pays, avec la possibilité de faire du Maroc une plateforme d’exportation, notamment vers d’autres pays africains. Cherchant à diversier les sources d’approvisionnement en systèmes d’armement, Rabat a fait le choix ces dernières années d’accroître la coopération en matière de défense avec l’Inde. L’année dernière, le fabricant indien TATA Advanced Systems a fourni des camions de transport militaire tactique LPTA-715 à l’armée marocaine et, plus tôt cette année, 90 camions de transport tactique Tata LPTA 2445 6x6. L’un des avantages les plus importants des équipements indiens pour l’armée marocaine est le rapport qualité-prix, puisqu’ils sont disponibles à des prix plus compétitifs que ceux proposés par les fournisseurs traditionnels du pays, ce qui est de nature à contribuer grandement à améliorer les capacités logistiques de l’armée. Les deux pays ont élevé le niveau de leur collaboration en matière de défense en signant plusieurs accords au cours des trois dernières années, renforçant cette relation dans diérents domaines, notamment la cybersécurité, la technologie spatiale, le développement des infrastructures et le nancement conjoint de projets industriels de défense. La coopération militaire et le commerce d’équipements militaires entre le Maroc et l’Inde sont considérés comme un facteur important dans le renforcement du partenariat entre les deux pays, vu les avantages économiques mutuels escomptés. Il est à noter que le Maroc avait conclu avec l’Inde, en janvier 2023, l’achat de 92 camions multi-essieux Tata (LPTA 2245 6x6) à haute mobilité. Ces engins militaires auraient été expédiés depuis le port de Pipavav de l’Etat de Gujarat (Inde), à en croire, «Indian defence researchwing», le média indien spécialisé en actualité militaire. En fait, le camion LPTA 244 6x6 dispose d’une cabine sophistiquée adaptée au blindage avec un agencement, une bobine et un amortisseur titrables, indique la même source. Ces engins devraient être utilisés, souligne le média, pour le transport de palettes de munitions, de pièces de rechange et d’autres équipements opérationnels. Mohamed ELKORRI Les exportateurs de la région de Rostov jettent leur dévolu sur le marché marocain La région russe de Rostov met à contribution les moyens nécessaires au développement des exportations vers le Maroc, rapporte le service de presse près l’autorité de ladite région ce lundi 13 mars. Le gouvernement régional, précise la même source, a organisé une réunion d’une heure avec le représentant commercial russe au Maroc. Les participants à l’événement étaient les représentants d’institutions économiques et des opérateurs des milieux d’aaires de la région de Rostov. Ils ont évoqué les perspectives de création d’un « bureau » représentatif de la région de Rostov au Maroc. Comme l’a signalé le responsable au ministère du Développement économique pour la région Maxim Papushenko, les autorités régionales travaillent à l’ouverture de «bureaux de présence» dans des pays amis de la Russie. Plus spécialement, cette idée est en cours de mise en œuvre pour le Vietnam, l’Inde et la Turquie entre autres États. «Ce format d’interaction peut s’avérer un facteur incitatif au développement avancé de la coopération économique avec le Maroc «, a souligné le responsable. Il a ainsi annoncé le programme de développement d’un algorithme pour faciliter l’entrée des exportateurs de la région de Rostov sur le marché marocain, sur la base du traitement des propositions recueillies auprès des entreprises de la région. Il convient de noter qu’en 2021, le chire d’aaires du commerce extérieur de la région de Rostov avec le Maroc s’élevait à environ 23 millions de dollars, mais qu’en 2022, ce chire a diminué. La raison en était le recul des exportations de céréales et de sucre. Le Maroc est en pourparlers avec l’Inde en vue de conclure un accord industriel qui permettrait au Royaume la fabrication locale de véhicules militaires. Détails. Le Maroc envisage la fabrication locale de véhicules militaires en accord avec l’Inde Élection du Maroc au Bureau du Forum international des jeunes parlementaires Défense Union interparlementaire Maroc - Russie

Mardi 14 Mars 2023 06 ACTU MAROC Le Maroc et l’ONU fêtent le premier anniversaire de la lutte contre l’islamophobie Le Palais Royal rappelle à l’ordre le Secrétariat Général du PJD La haine antimusulmane ne cesse d’enfler, de s’épaissir et de gagner de la hauteur dans le monde. D’où le besoin de lancer un appel universel pour faire obstacle à cette propagande haineuse. À ces fins, l’ONU a commémoré vendredi la toute première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie, avec la co-organisation du Pakistan. Cet événement a fédéré des participants venus de tous les coins de la planète, autour d’un dessein partagé : la lutte contre cette épidémie de haine qu’est l’islamophobie. En mars 2022, l’Assemblée Généralede l’ONU a adopté à l’unanimité la Résolution 76/245, proclamant le 15 mars Journée internationale de lutte contre l’islamophobie. La Résolution en question appelle à un «dialogue mondial pour promouvoir la tolérance, la paix et le respect des droits de l’Homme et de la diversité religieuse». La contagion d’islamophobie À cette occasion, le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, également président du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), a fait l’amer constat que « l’islamophobie est une triste réalité qui ne fait que se propager ». Le ministre a estimé que « depuis la tragédie du 11 septembre, l’animosité et la suspicion institutionnelle à l’égard des musulmans et de l’Islam à travers le monde n’ont fait que prendre des proportions épidémiques », à travers un récit qui « associe les communautés musulmanes et leur religion à la violence et au danger ». « Ce récit islamophobe ne se limite pas à la propagande extrémiste et marginale, mais a malheureusement été accepté par des sections des médias grand public, des universités, des décideurs politiques et de l’appareil d’État », a-t-il déploré. Du même bord, Csaba Kőrösi, président de l’Assemblée Générale de l’ONU, a fait observer que l’islamophobie est « enracinée dans la xénophobie, ou la peur des étrangers et de ce qui est méconnu, et se traduit par des pratiques discriminatoires, tels les interdictions de voyager, les discours de haine, les brimades et le ciblage de l’Autre ». Dans ce sillage, il a appelé les pays à « respecter la liberté de religion ou de conviction, qui est garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ». Le Maroc renouvelle son appel à tous les États Le Maroc a pris part également à cette manifestation d’envergure internationale, réitérant son appel en faveur de la promotion des valeurs de coexistence, de dialogue et de pluralisme. Le Maroc a appelé à davantage d’efforts afin de lutter contre l’islamophobie et de consolider le respect des religions et des croyances. Au cours de l’événement, le Représentant permanent adjoint du Maroc à l’ONU, Omar Kadiri, a relevé que SM le Roi Mohammed VI a réaffirmé l’importance de ces valeurs, dans le message royal adressé au 9ème Forum mondial de l’Alliance des Civilisations de l’ONU, qui s’est tenu les 22 et 23 novembre à Fès. Dans ce message, le Souverain a indiqué que : «la politique parle aux citoyens, la religion parle à leurs âmes, le dialogue parle à leurs civilisations. Dans toutes les langues, nous devons parler à la paix. Cette injonction émane du regard des générations passées et des générations futures». Kadiri a également réitéré l’engagement et l’adhésion «sans faille» du Maroc aux valeurs d’ouverture, de paix et de dialogue constructif entre toutes les religions et croyances. Rappelons-le, SM le Roi Mohammed VI avait souligné, lors du forum précité, que « la religion doit être un rempart contre l’extrémisme et non son prétexte ». « Nous prônons cette conviction, partout, à travers la diplomatie cultuelle du Royaume », notamment par le biais de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains et l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates, qui ont pour mission de « contrecarrer le radicalisme qui sévit aux portes de l’Afrique et de promouvoir un Islam de la modération, du juste milieu », a dit le Souverain. En réaction aux récentes sorties du PJD, dont celles de son Secrétaire Général, Abdelilah Benkirane, ancien Chef du Gouvernement, concernant le rétablissement des relations maroco-israéliennes et leur supposé impact sur la question palestinienne, un communiqué du Cabinet Royal est venu rappeler les constantes du Royaume en la matière. Dans le communiqué diffusé, lundi, le Cabinet Royal souligne que le Secrétariat Général du Parti Justice et Développement (PJD) a récemment publié une déclaration contenant des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l’Etat d’Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés. A cet égard, le Cabinet Royal souligne que, premièrement, la position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l’une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté le Roi, Amir AlMouminine et Président du Comité Al-Qods, qui la place au même rang de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées. Le même communiqué précise que la politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté le Roi, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale. Troisièmement, le Cabinet Royal note que les relations internationales du Royaume ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable. In fine, le communiqué rappelle que la reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des circonstances et dans un contexte que tout le monde connaît. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain. Les forces vives de la nation, les partis politiques, ainsi que certaines personnalités de premier plan, de même que certaines instances associatives militant pour la question palestinienne, avaient alors été informés de cette décision, pour laquelle ils avaient exprimé leur adhésion et leur engagement. Tout juste après la sortie du Cabinet Royal, Benkirane a donné ses instructions aux membres de son parti, appelant à ne pas commenter le communiqué. Il a également annoncé une réunion du Secrétariat Général du Parti pour étudier le sujet. « Près de deux milliards de musulmans dans le monde reflètent l’humanité dans toute sa magnifique diversité ». Rien ne pouvait mieux illustrer la nécessité de lutter contre toute forme de haine et de discrimination, que ces propos adressés par le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la toute première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie,commémorée à New-York. Paix et tolérance Relations maroco-israéliennes M. E.

Les dividendes du « GNL espagnol » et l’échec du pari algérien En fermant unilatéralement les robinets de son gaz, le gouvernement algérien espérait étrangler l’approvisionnement énergétique du Maroc. Quand la décision fut annoncée, le Maroc a réagi avec flegme, assurant que le gaz algérien ne servait qu’à alimenter quelques centrales électriques. Mais, l’inquiétude n’a pas quitté l’esprit de ceux qui redoutaient que la suspension des livraisons algériennes serait préjudiciable à la production de l’électricité nationale. Le temps semble donner raison à la sérénité des autorités marocaines. Le Royaume a l’air de se débrouiller à merveille grâce au pari gagnant sur le gaz naturel liquéfié acheminé à travers l’Espagne. Les livraisons en provenance du voisin ibérique ont permis de maintenir la production électrique à des niveaux normaux. Il s’agit des centrales de Tahaddart et d’Aïn Béni Mathar qui utilisent le gaz naturel liquéfié (GNL) importé du marché international. Les données relayées par « LaRazon » confirment ce constat. Le média ibérique a fait savoir que le Maroc a pu maintenir l’activité de deux centrales électriques. Il s’agit des centrales de Tahaddart et d’Aïn Béni Mathar qui utilisent du gaz naturel liquéfié (GNL) importé du marché international. En réalité, l’inversement du flux du Gazoduc Maghreb-Europe a donné une nouvelle vie à la centrale d’Aïn Béni Mathar. Située à quelques kilomètres de Jrada, elle a été condamnée à un arrêt provisoire suite à la fermeture du gazoduc par une décision unilatérale des autorités algériennes qui n’ont pas consenti à renouveler le contrat d’approvisionnement qui arriva à échéance le 31 octobre 2021. Cette centrale, comme celle de Tahaddart (près de Tanger), a dû suspendre brièvement son activité puisqu’elle dépendait en grande partie du gaz venu d’Algérie. Les autorités marocaines ont dû patienter quelques mois, le temps d’assurer un approvisionnement régulier en GNL. Les arrivages n’ont pas manqué d’affluer dès le mois de juillet 2022. Ce qui a permis le redémarrage de l’activité des deux centrales qui pèsent toutes les deux de 10 à 17% de la production nationale de l’électricité. La facture à payer En réalité, la passerelle espagnole n’est pas gracieuse et a un coût. En plus de la facture du gaz acheté, le Maroc doit payer près 2 millions d’euros à l’Espagne pour la regazéification, selon des estimations du gouvernement espagnol, révélées par « The Objective ». Ce prix couvre seulement les droits de passage et la regazéification. Ce à quoi s’ajoutent les frais de déchargement des navires, le stockage du gaz et l’utilisation du réseau de transport. On parle ici de navires chargés du GNL et qui accostent en Espagne, et de l’acheminement du gaz vers le gazoduc. Le Maroc ne bénéficie pas de traitement de faveur puisqu’il paie aux tarifs appliqués à d’autres pays voisins de l’Espagne comme le Portugal et la France, selon les données dévoilées par le média espagnol. En effet, depuis la réouverture du gazoduc, les livraisons se sont enchaînées en se multipliant par huit. De juin 2022 à novembre de la même année, les importations d’hydrocarbures de l’Espagne ont grimpé de 821%, selon la même source. Concrètement, le gaz naturel importé via l’Espagne a permis le redémarrage des deux centrales susmentionnées, qui en tirent environ un tiers de leur production (combinée). Pour le reste, le Maroc, à travers l’Office national de l’Electricité et de l’Eau (ONEE), a eu recours à d’autres énergies thermiques comme le charbon, le fuel et parfois le diesel. GNL : Un choix de long terme Le deal conclu avec l’Espagne est simple. Il consiste à réactiver le Gazoduc Maghreb-Europe, à travers lequel le Royaume importe le gaz naturel acheté dans des marchés internationaux, notamment des Etats-Unis. Ceux-ci se sont imposés comme fournisseur incontournable au niveau mondial après le développement fulgurant du gaz de schiste. La guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre le gaz russe ont renforcé la prédominance du GNL américain. Ainsi, le recours à l’Espagne a été d’une importance capitale. Le voisin ibérique n’est pas seulement un simple carrefour gazier mais une plateforme de réception et de traitement du gaz réceptionné. Le Maroc ne dispose pas encore de ports méthaniers à même d’assurer la réception des conteneurs de GNL pour l’injecter ensuite dans les canalisations des réseaux de transport puis de distribution. D’où l’utilité des installations espagnoles de regazéification qui permettent de faire cette sorte de passerelle ou de trait d’union avec le marché international. Le recours au GNL n’est plus seulement un choix de conjoncture mais un choix à long terme puisque le Maroc veut se prémunir contre l’instrumentalisation politique des gazoducs. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a été claire lorsqu’elle a fait savoir dans une note explicative sur LinkedIn que « le GNL a été créé pour transcender les frontières et diversifier les approvisionnements loin du gazoduc qui, parfois, pourrait être utilisé comme une arme politique ». Malgré l’arrêt des livraisons du gaz algérien, le Maroc tient bon en préservant ses centrales électriques grâce aux importations du GNL en provenance d’Espagne. Détails. Gazoduc Maghreb-Europe Repères À quand les ports méthaniers ? Vers une augmentation des besoins en gaz Ce que valait le gaz algérien Le recours au gazoduc pour l’acheminement du gaz naturel liquéfié s’explique par l’absence d’une infrastructure de réception via le transport maritime. Tant que le Maroc manquera de ports méthaniers, il serait toujours contraint de faire appel à l’Espagne. Conscientes de cela, les autorités marocaines ont d’ores et déjà lancé des appels d’offres pour la construction d’un terminal méthanier au niveau du port de Mohammedia. L’annonce des appels d’offres a été faite en janvier 2022. Depuis lors, aucune communication officielle n’a été faite sur l’état d’avancement de ce chantier. Dans son rapport sur la régulation du secteur de l’électricité, le Conseil de la Concurrence a indiqué, sur la base des experts de l’ONEE, que la demande des consommateurs finaux de gaz naturel serait de 1,1 milliard de mètres cubes en 2025, de 1,7 milliard de mètres cubes en 2030 pour atteindre 3 milliards de mètres cubes en 2040, comme le montre le graphique ci-dessous. Ces estimations concernent la consommation de gaz naturel destiné à la génération électrique, au secteur industriel et au secteur du transport. Lorsque le Gazoduc MaghrebEurope était opérationnel du côté algérien, le Maroc importait la quasi-totalité de ses besoins en gaz du voisin de l’Est. Selon les estimations, près de 97% du gaz consommé au niveau national provient de l’Algérie en vertu des accords conclus entre l’ONEE et SONATRACH. Les importations avaient culminé à 588,9 millions de mètres cubes en 2019 après avoir atteint 565,2 millions en Anass MACHLOUKH 2018. Actu Maroc 07 Mardi 14 Mars 2023 L’évolution des besoins du Maroc en gaz d’ici 2040

Le boom des importations d’armes en Europe Comme une veillée d’armes, Élisabeth Borne a réuni plusieurs ministres en pointe sur le texte, ce dimanche 11 mars en fin d’après-midi. Un conciliabule pour « préparer les prochaines étapes », selon Matignon. Et « travailler à accompagner la recherche d’un consensus », selon les mots du porte-parole du gouvernement Olivier Véran à son issue. Si les étoiles s’alignent pour l’Exécutif, le projet phare d’Emmanuel Macron sera voté dès jeudi prochain. D’ici là, le parcours législatif, semé d’embûches depuis le premier jour, promet encore de belles sueurs froides au camp présidentiel. Qui plus est à l’heure où ressurgissent les spectres d’un 49.3 et d’une motion de censure. Les difficultés iront, en réalité, crescendo. La commission mixte paritaire, conclave parlementaire méconnu du grand public, va se réunir mercredi, à huis clos, dans une salle de l’Assemblée nationale, en parallèle d’une nouvelle mobilisation sociale. Pour faire court, 7 sénateurs et 7 députés choisis en fonction de la taille des groupes politiques dans les différentes chambres, vont négocier pour trouver des compromis et aboutir à un texte final. Sauf grande surprise, la commission devrait être « conclusive » puisque les promoteurs de la réforme (Renaissance, MoDem et LR) y sont assez largement majoritaires (9 élus sur 14). Si la fumée est blanche, le texte repart alors pour un tour rapide au Sénat puis à l’Assemblée. Le vote devrait, à nouveau, être une formalité à la Chambre haute, jeudi matin… pour se transformer en gageure à la Chambre basse. C’est effectivement avec le retour au Palais Bourbon, jeudi aprèsmidi, que les choses vont se corser pour le gouvernement. Pour cause : il n’est pas certain, à l’heure actuelle, que l’Exécutif puisse compter sur une majorité de voix. Selon les calculs de l’AFP, 30 à 35 députés LR envisagent de voter le texte, une quinzaine de s’y opposer et environ une dizaine de s’abstenir. Dans la majorité, où l’entente n’est pas toujours au beau fixe entre les différents groupes, une petite dizaine d’élus pourrait opter pour l’abstention. Ce qui, selon les additions, pourrait fixer le nombre de soutiens au texte autour de 280, quand 289 sont nécessaires pour obtenir une majorité. Le spectre du 49.3 n’est pas exclu On comprend donc que les calculettes sont de sorties dans le camp présidentiel pour convaincre les députés Les Républicains réticents à voter le texte et s’éviter ainsi l’option d’un 49.3, forcément délicat à assumer. L’hypothèse inflammable est semble-til dans toutes les têtes, à l’orée de cette semaine cruciale. Plusieurs acteurs de la réforme se sont exprimés en longueur, dimanche, notamment dans le JDD, pour dire tout le mal qu’ils pensent de cette procédure, et ce même dans la majorité. Ce serait « fou et dangereux », a par exemple tonné le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger dans les colonnes de l’hebdomadaire, quand François Bayrou, le président du MoDem évoquait, quelques heures plus tard auprès de RTL, LCI et du Figaro, des arguments « très forts » contre le 49.3, même s’« il y a peu de marges » pour réunir suffisamment de députés. L’hypothèse n’est pas privilégiée par le gouvernement, a affirmé Olivier Véran, dimanche soir au sortir de Matignon. Mais elle n’est pas exclue non plus. « Nous souhaitons transformer notre majorité relative en majorité absolue sur la réforme des retraites », a martelé le porte-parole, sans s’engager sur le fait qu’Élisabeth Borne se passerait in fine de cette arme. D’autant plus que ce cas de figure entraînerait de nouvelles difficultés, peut-être majeures, pour l’Exécutif. L’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution ne resterait pas sans riposte, et les députés de l’alliance de gauche Nupes, ceux du RN, voire des opposants d’autres groupes, pourront déposer des motions de censure du gouvernement. Entre 49.3 et motion de censure y aurait-il suspense ? La fin du parcours législatif de la réforme des retraites promet encore des sueurs froides au gouvernement à l’heure où plane le spectre d’une motion de censure. Les prochains jours seront décisifs pour la très contestée réforme des retraites. Le rapport des forces est-il du côté de l’opposition ? La grogne contre la réforme des retraites va-t-elle s’essouffler ? Avec l’adoption par le Sénat du texte de la réformes des retraites, le gouvernement ne semble pas prêt à reculer. Mais la grogne de l’opposition ne semble pas s’estomper. Pour Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT en Haute-Garonne, il n’est pas question de baisser les bras, dans la contestation. Si le gouvernement semble toucher au but sur ce dossier, les syndicats, eux, ne veulent pas lâcher prise et appellent à une nouvelle journée de mobilisation ce mercredi 15 mars. Cédric Caubère a réitéré sur France Bleu Occitanie, lundi, que le combat est loin d’être perdu. Pour lui, seuls les combats qui ne sont menés se perdent. Selon, Cédric Caubère, les sénateurs sont complètement déphasés par rapport à l’opinion publique, comme cela a été le cas déjà des députés. Aujourd’hui, ce qui va être déterminant, ce n’est pas le rôle des sénateurs ou des députés, c’est la mobilisation, ce sont les grèves et les manifestations. Et aujourd’hui, le rapport de force est bien présent, et les salariés sont dans la bataille, soutient-il. France-Retraites Les importations d’armement en Europe ont quasiment doublé en 2022, tirées par les livraisons massives vers l’Ukraine devenue troisième destination mondiale, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) publié lundi. Avec une envolée de 93% sur un an, les importations ont aussi augmenté du fait de la hausse des dépenses militaires de plusieurs Etats européens comme la Pologne et la Norvège, qui devrait encore accélérer, selon cette étude faisant référence. «L’invasion a vraiment provoqué une envolée significative de la demande d’armes en Europe, qui n’a pas encore montré sa pleine puissance 8 Monde Israël a mené dimanche des frappes aériennes sur un dépôt d’armes dans l’ouest de la Syrie, tuant un officier de l’armée syrienne et deux combattants pro-iraniens, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). «Les frappes israéliennes ont visé un dépôt d’armes appartenant à des forces pro-iraniennes situé... entre les provinces de Tartous et Hama», a indiqué le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane. Selon lui, une position de la défense aérienne syrienne a également été prise pour cible. «Le bilan des morts s’élève désormais à trois», a indiqué l’Observatoire, basé au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, faisant état d’un officier de l’armée et de deux combattants pro-iraniens tués. Selon l’agence de presse syrienne Sana, citant une source militaire, «vers 07h15 (04h15 GMT), l’ennemi israélien a mené une frappe aérienne, lançant des missiles (...) sur des cibles dans les régions de Tartous et Hama». «L’attaque a blessé trois soldats et causé des pertes matérielles», a-t-elle ajouté, précisant que les défenses aériennes syriennes ont intercepté certains des missiles. L’armée israélienne dit «ne pas commenter des informations de médias étrangers». Trois morts dans de nouvelles frappes israéliennes Mardi 14 Mars 2023 Armement Syrie et va selon toute vraisemblance mener à de nouvelles hausses d’importations», souligne à l’AFP Pieter Wezeman, coauteur du rapport annuel depuis plus de trois décennies. Hors Ukraine, la hausse des importations européennes a tout de même atteint 35% en 2022, selon les données du Sipri. L’Ukraine, jusqu’ici un importateur négligeable d’armement, est devenue subitement la troisième destination d’armement dans le monde l’an passé, derrière le Qatar et l’Inde, conséquence directe de l’aide occidentale pour repousser l’invasion russe. A lui seul, le pays a concentré 31% des importations d’armement en Europe et 8% des échanges mondiaux, selon des données transmises par le Sipri à l’AFP dans le cadre de son rapport annuel. Les importations de Kiev, incluant les donations occidentales, ont été multipliées par plus de 60 en 2022, selon l’institut basé à Stockholm.

Washington et Séoul lancent d’importantes manœuvres militaires, prévues pour durer une dizaine de jours, Pyongyang riposte par le tir de deux missiles depuis un sous-marin. Manœuvres au Sud, tir de missiles au Nord Ecolières intoxiquées, une centaine d’arrestations en Iran Le président américain, Joe Biden, s’est engagé à demander des comptes aux responsables des faillites de deux banques américaines (SVB et Signature) en l’espace de trois jours, à un moment où les propriétaires de dépôts du pays sont pris de panique. Biden a déclaré lundi à l’aube, qu’il allait demander des comptes «aux responsables de ce gâchis», tout en envoyant un message rassurant aux déposants, l’Associated Press. Le Trésor américain s’est, pour sa part, engagé dimanche à aider toute autre institution à répondre aux besoins de liquidités de leurs clients, soulignant que les contribuables ne paieront pas la facture de ce qui se passe. Les autorités financières et monétaires aux Etats-Unis tentent de rassurer les clients, pour éviter la ruée vers les banques pour des retraits d’argent. Faillites de deux banques américaines Mardi 14 Mars 2023 Monde 9 La Corée du Sud et les EtatsUnis ont débuté lundi leurs plus importantes manœuvres militaires conjointes en cinq ans, malgré les menaces de la Corée du Nord, qui a annoncé quelques heures plus tôt avoir tiré deux missiles de croisière depuis un sous-marin. Pyongyang a déclaré que son tir visait à vérifier ses «moyens de dissuasion nucléaire dans différents espaces», tout en critiquant les exercices «Freedom Shield» entre les forces américaines et sud-coréennes, prévus pour durer au moins dix jours afin de lutter contre les menaces croissantes de Pyongyang. La Corée du Nord a rapporté que «les deux missiles de croisière ont frappé précisément la cible prédéfinie dans la mer orientale de Corée», selon l’agence officielle KCNA, en référence à l’étendue d’eau aussi appelée mer du Japon. Les sanctions actuelles de l’ONU n’interdisent pas en pratique Pyongyang de tirer des missiles de croisière. Les essais relatifs à son arsenal nucléaire ne lui sont cependant pas permis. Ce test est lié au fait que Séoul et Washington «avancent de manière de moins en moins dissimulée dans leurs manœuvres militaires» contre la Corée du Nord, selon KCNA. L’état-major interarmées sudcoréen a rapporté avoir détecté le lancement, dimanche, d’au moins un missile non identifié 17 migrants secourus en Italie après le naufrage de leur embarcation Arabie saoudite Une délégation israélienne empêchée de participer à un événement de l’ONU Brèves depuis un sous-marin nord-coréen, ajoutant que les services de renseignement américains et sud-coréens analysent les faits. Des répétitions à une invasion du Nord Des images diffusées sur les médias d’Etat nord-coréens montrent un sous-marin, le «8.24 Yongung», un missile s’élançant vers le ciel, ainsi que de la fumée blanche et des flammes. Des experts ont exprimé d’»importants doutes» quant à l’avancée du programme de sous-marin de Pyongyang. Pour Park Won-gon, professeur à l’université Ewha de Séoul, les images transmises suggèrent que le missile a été tiré au-dessus de la surface de l’eau. «Dans ce cas, il est inutile (d’effectuer un tir) depuis un sous-marin» car ce n’est pas furtif, a-t-il observé pour l’AFP. Les exercices «Freedom Shield» «impliquent des procédures de temps de guerre pour repousser de potentielles attaques nordcoréennes et conduire une campagne de stabilisation dans le Nord», a décrit l’armée sud-coréenne. L’état-major interarmées sud-coréen a insisté sur le fait que ces exercices sont «défensifs (et) se fondent sur un plan opérationnel conjoint». Tous les exercices de ce type provoquent l’ire de Pyongyang qui les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire, et met en garde régulièrement contre une action «écrasante» en réponse à ceux-ci. «La Corée du Nord utilise des missiles pour (dénoncer) les exercices conjoints», a soutenu Go Myong-hyun, chercheur à l’Asan Institute for Policy Studies de Séoul. Deux Corées Plus de 100 personnes ont été arrêtées en Iran dans le cadre de la mystérieuse affaire des intoxications dans les écoles de filles, qui a provoqué une forte émotion dans le pays, ont annoncé les autorités, relayée par l’agence de presse officielle Irna. La source n’a pas donné de détails sur ces personnes, qui ont été arrêtées dans plusieurs provinces, dont celles de Téhéran et de Qom dans le nord, de l’Azerbaidjan oriental et occidental dans le nordouest, ou dans celles du Kurdistan et Hamadan dans l’ouest. Toutefois, la même source précise que, «parmi les personnes arrêtées», certaines avaient «des motifs hostiles» avec l’objectif d’»instiller un climat de peur parmi les élèves et de fermer des écoles». Des musulmans israéliens invités à participer à un événement touristique organisé par les Nations unies en Arabie saoudite, en l’honneur de leur village de montagne, se sont vus refuser leur visa, a rapporté Bloomberg dimanche. Le village israélien de Kfar Kama, dans la région de Galilée, figurait parmi les 32 sites sélectionnés par les Nations unies comme les meilleures destinations de tourisme rural de l’année. Les lauréats ont été choisis pour leurs atouts culturels et naturels, ainsi que pour leur engagement en faveur de la durabilité économique, sociale et environnementale. L’Organisation mondiale du tourisme des Nations unies avait invité les villageois et les responsables israéliens, ainsi que ceux de 22 pays, à participer à l’événement de Les autorités italiennes ont annoncé le sauvetage de 17 migrants en situation irrégulière, et la poursuite des opérations de recherche de 30 autres, après le naufrage de leur embarcation au large des côtes libyennes en Méditerranée. Le commandement des garde-côtes italiens a indiqué, dimanche soir dans un communiqué, avoir mené une opération de sauvetage d’un bateau en perdition à environ 100 milles nautiques au large de la Libye après avoir reçu un appel de détresse de l’organisation «Alarm Phone». Le communiqué a confirmé le sauvetage de 17 personnes sur un total de 47 qui se trouvaient à bord du bateau, tandis que 30 sont toujours portées disparues. Il a souligné que la recherche des survivants se poursuit à travers deux navires commerciaux dans la région et un autre appartenant à l’Agence européenne de protection des frontières. deux jours organisé dans le village saoudien d’AlUla, à partir de dimanche. Toutefois, les Israéliens n’ont jamais reçu de visas, selon des personnes au fait du dossier, citées par Bloomberg. Et ce, malgré l’appel lancé par les Nations unies en faveur de l’égalité de traitement entre les États membres et malgré les milliards dépensés par les Saoudiens pour devenir un acteur majeur de l’industrie du tourisme.

ment Régional à Khouribga dont notamment la construction du Grand Stade (200 MDH), la création d’une Zone Logistique (50 MDH) et la création de la Ville des Arts avec un investissement avoisinant les 20 MDH. Ainsi, un financement de 1,9 milliard de dirhams (MMDH) a été alloué aux projets à mener au titre de l’année 2023 et qui sont répartis sur différents programmes et conventions, notamment, le programme de réduction des disparités spatiales et sociales ainsi que les conventions de mise à niveau du système éducatif et sanitaire dans la région paraphées par le Conseil Régional. En général, et selon les données présentées par la Division des collectivités territoriales de la province de Khouribga, la réalisation de ces projets a permis jusqu’à fin 2022 d’améliorer les principaux indicateurs relatifs à l’accès aux services et équipements de base, notamment le raccordement au réseau électricité, l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement liquide dont les taux réalisés (98%) frôlent la généralisation, principal objectif des projets des services et équipement de base. Pour ce qui est du secteur de la santé, les différents projets réalisés ou en cours de programmation ont nécessité un investissement de 51 MDH, celui de l’électrification rurale 15 MDH et des services administratifs 9,3 MDH. Notons à l’occasion que la réhabilitation des routes et pistes qui totalise un montant de 709 millions de dirhams (MDH), le secteur de la réhabilitation urbaine dont le montant global se chiffre à 301 MDH et du secteur de l’environnement et du développement durable (256 MDH). Les équipements socio-économiques et le secteur agricole s’adjugent respectivement 102 MDH et de 21 MDH. Ces projets structurants sont de nature à opérer une grande dynamique et à améliorer les conditions socio-économiques des habitants de la province. Rappelons enfin que le Conseil Régional a mobilisé, dans le cadre du Programme de développement régional, une importante enveloppe budgétaire en faveur de projets structurants. ELAZHAR Conformément aux Hautes Orientations Royales sur l’indéniable importance des dynamiques du développement territorial à l’image de cet extrait du discours royal dans lequel le Souverain insiste que «Nous considérons qu’une bonne et parfaite mise en œuvre de la régionalisation avancée et de la Charte de déconcentration administrative est l’un des leviers les plus efficaces pour rehausser le niveau de l’investissement territorial productif et promouvoir la justice spatiale» et dans le cadre de son ouverture sur l’ensemble des acteurs et intervenants dans toutes les dynamiques de développement et de l’aménagement territorial, le gouverneur de la province de Khouribga Abdelhamid Chennouri, en présence du président du Conseil Régional de Béni Mellal-Khénifra, du directeur du Groupe OCP, Site Khouribga, de parlementaires, présidents de communes et d’acteurs de la société civile, a présidé, jeudi dernier, une rencontre de communication sur à la base de la présentation des projets de développement programmés ou en cours de mise en œuvre et en particulier sur les projets phares dans la province de Khouribga. Cette rencontre fut marquée par la présentation par la Division des Collectivités Locales de la préfecture de Khouribga des projets programmés dans le cadre du Programme de DéveloppeCe focus tchèque résonne fortement avec les enjeux du festival dont l’ambition est de proposer, à chaque édition, des œuvres cinématographiques susceptibles de susciter un débat esthétique et sociétal Depuis ses débuts, l’équipe du FICAM se fait l’écho des grandes écoles d’animation universelles avec le souci de partager avec le public marocain des expériences reconnues et inédites dans le Royaume. Cette volonté d’ouverture sur les fondamentaux du film d’animation remonte aux débuts du festival se manifestant par l’accueil d’invités prestigieux : Florence Mihaille, Alexandre Petrov, Barry Purves, Isao Takahata… Des artistes réalisateurs qui ont donné une série de Master Class forgeant ainsi l’identité du festival qui se veut à la fois éducatif, formateur et une opportunité pour le réveil des talents et des vocations. « L’idée de consacrer un focus à l’école tchèque s’est imposée comme une évidence tant cette cinématographie a marqué de son influence le film d’animation tous azimuts. Une cinématographie ancrée dans la tradition du film d’animation et qui propose une production contemporaine singulière. Cette année, nous avons décidé de réserver un volet de notre programmation à deux maîtres incontestés de l’animation tchèque, Jiří Brdečka et Jiří Trnka, avec des programmes diffusés pour la première fois au Maroc », nous a confié Mohammed Beyoud, directeur artistique du festival. Ce focus tchèque résonne fortement avec les enjeux du festival dont l’ambition est de proposer, à chaque édition, des œuvres cinématographiques susceptibles de susciter un débat esthétique et sociétal, à même de participer au renforcement de la culture cinéphile et au développement de l’esprit critique, notamment chez le jeune spectateur. Et comme le focus ne se limite pas à une technique particulière, la programmation a mis en avant l’animation en marionnettes qui rend hommage à une tradition bien ancrée en Tchéquie et qui remonte au Théâtre de marionnettes du XVIIIe siècle et est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. D’ailleurs, il parait que l’animation en marionnettes représente le fil conducteur de cette programmation du FICAM 2023 à travers la Master Class de Denisa Grimmovà et Jan Bubeniček, réalisateurs de « Même les souris vont au paradis » et la projection, en plein air du film. Une technique mise en évidence par des projections de films exceptionnels comme « Interdit aux chiens et aux italiens » du réalisateur Alain Ughetto et du producteur Alexandre Cornu, « Les démons d’argile », en présence du réalisateur Nuno Beato, et « Le chameau et le meunier » produit par Nasrine Médard de Chardon. Autre clin d’œil du festival la veille à de la Journée internationale des droits de la femme, la programmation est centrée sur des œuvres mettant en scène des figures féminines fortes. Le festival accueillera également des professionnelles du film d’animation du Maroc et d’ailleurs consolidant ainsi l’image d’un festival qui se veut ouvert sur les questions sociétales et en prise avec l’actualité. Hassan BENMAHMOUD Hommage au patrimoine culturel immatériel de la Tchéquie L’Opinion Mardi 14 Mars 2023 10 RÉGIONS Patrimoine féminin 3 centres de santé Près de 2.000 femmes en âge de procréation et enfants de moins de 5 ans ont bénéficié des prestations d’une campagne médicale pluridisciplinaire organisée, dernièrement dans la commune de Sidi El Makhfi. Cette campagne, initiée par la délégation provinciale du ministère de la Santé, en partenariat avec l’association des compétences citoyennes pour le développement et le CHU Hassan II de Fès, avait pour objectif d’améliorer particulièrement la santé de la mère et de l’enfant et de rapprocher les services médicaux et les soins de santé de la population du douar Sidi Addi et les localités voisines. Un staff d’une vingtaine de médecins spécialistes et du personnel paramédical, infirmier et technique a été mobilisé pour mener à bien cette opération. Essaouira Vers un développement territorial plus attractif Khouribga Une enveloppe de 1,9 milliard de dirhams a été allouée aux projets à mener pour l’année 2023, répartis sur différents programmes et conventions, notamment, le programme de réduction des disparités spatiales et sociales. Taza Caravane médicale pour 2.000 femmes et enfants Meknès / FICAM 2023 La quatrième édition de la Rencontre du patrimoine féminin de la femme souirie a été organisée du 8 au 11 mars, avec à la clé un programme riche et diversifié, notamment un vibrant hommage rendu à des figures féminines de la scène locale, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme. Initiée par l’Association «Ajial» pour l’Education et la Culture, sous l’égide de la préfecture de la province d’Essaouira, et en collaboration avec les conseils provincial et communal, et diverses institutions locales, cette manifestation se veut une célébration des différentes facettes du patrimoine féminin qui reflètent la richesse de l’histoire de la Cité des Alizés. Le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb a lancé, samedi à Taza, les services de trois établissements de santé, qui ont bénéficié de travaux de réhabilitation. Il s’agit du centre de santé urbain niveau I «Bit Ghlam» avec un espace dédié à la santé des jeunes, et deux centres de santé urbains niveau I «Bab Titi» et «Bin Jradi». Le lancement des services de ces établissements, qui s’est déroulé en présence du gouverneur Mostafa Maâza, s’inscrit dans le cadre de la politique de proximité adoptée par le ministère visant une réforme profonde et radicale du système de santé national pour la mise en place des chantiers de la protection sociale et de l’assurance maladie universelle. Ifrane Maquette du grand stade Khouribga.

Mardi 14 Mars 2023 Rabat / Casa 11 En présence du ministre de la Culture, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations de pays africains, le clap d’ouverture, de la première édition des Journées du Cinéma Panafricain « Roots Rabat », a été donné, ce dimanche au cinéma renaissance de Rabat. Pour le chef du département culturel, cet évènement est une parfaite occasion de consacrer tous les efforts déployés afin de développer le secteur cinématographique, mais surtout de promouvoir le made in Africa. Une cérémonie fidèle aux « Roots » Le grand Majid Bekass a assuré, lors de la cérémonie d’ouverture, une quarantaine de minutes foisonnantes de rythme Gnaoui, faisant vibrer les spectateurs avec les tons et les sonorités typiques de cet art. Exultant de joie, le public était porté aux cimes de l’exaltation dans un ressourcement inespéré dans les racines africaines les plus profondément ancrées. Venant de toute l’Afrique, des réalisateurs et des producteurs du Rwanda , Sénégal, BurkinaFaso et bien d’autres nations, ont répondu présents, mus par l’aspiration de saisir l’évènement comme plateforme pour mettre en lumière les avancées du cinéma panafricain. « C’est une initiative dont le continent a vraiment besoin ; se retrouver chaque année, échanger en termes d’avancements et de régressions, mais surtout, vivifier les liens fraternels entres les différents acteurs du domaine afin d’agrandir et de promouvoir ce réseau » a relevé la productrice rwandaise, Didacienne Nibagwire à cette occasion. « On produit des films qui font le tour du monde mais qui restent peu chez nous, on espère que cette manifestation permettra à nos produits artistiques de circuler autant que possible au sein de notre continent. C’est aussi une opportunité pour faire une réflexion globale et aboutir à des réponses permettant l’épanouissement du secteur », ajoute la productrice. Les participants marocains ainsi que les délégations de plusieurs pays africains ont fait preuve d’une grande interactivité, qui ouvre la voie à des perspectives prometteuses pour l’essor du cinéma panafricain et la mise en place d’un grand réseau continental tant attendu. «C’est le premier constat qu’on a relevé cette après-midi, il y a une forte harmonie fraternelle entre les divers acteurs du cinéma marocain et leurs confrères des différents pays africains », nous affirme, Marwane Fachane, directeur général de la Fondation HIBA. « L’évènement se présente comme une grande agora réunissant les acteurs du cinéma africain, dans l’objectif de débattre des différentes questions liées à l’émancipation du Septième Art en Afrique », note le directeur. Une projection ravivant l’amour du cinéma Et qu’est-ce qu’un évènement cinématographique sans sa projection d’ouverture ? Les organisateurs de la toute première édition de « Roots Rabat », ont choisi le court métrage « Tikitate Al Soulima » du réalisateur marocain Ayoub Layoussifi pour sacrifier à ce rituel. Le film raconte la course d’un enfant de 11 ans entre les quartiers populaires d’Azzemour pour obtenir le précieux ticket de la dernière séance projetée dans le seul cinéma de la ville, avant sa fermeture définitive, face à une maman qui refuse catégoriquement qu’il y aille. « Nous sommes fières que notre film fasse l’objet de la première projection de « Roots Rabat », c’est un film auquel nous tenons énormément ; Ayoub, pour sa part, est un réalisateur très talentueux, et j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui pour produire ce film. On espère que cet événement soit l’occasion pour présenter le grand potentiel africain, nous avons beaucoup d’histoires à raconter et d’art à partager », nous confie, Khadija Alami, productrice du film. Il convient de rappeler que la Fondation HIBA propose, lors de cette première édition, un programme festif et scientifique qui s’étale sur cinq journées, avec des masters class de photographie et de son ainsi que des projections de films et de documentaires, des réalisateurs venant du Sénégal, du Rwanda, du Burkina Faso, de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Niger, de la République démocratique du Congo, du Côte d’Ivoire et de l’Île Maurice. Yassine ELALAMI Clap d’ouverture de la première édition Le cinéma renaissance de Rabat a vécu, dimanche soir, au tempo d’une manifestation cinématographique inédite, donnant l’occasion au public R’bati d’apprécier la programmation de la première édition de « ROOTS Rabat », une connexion aux sources et racines de l’art panafricain. Marwane Fachane, directeur général de la Fondation HIBA, a répondu à nos questions concernant les préparatifs de cet évènement et la mise en place du réseau panafricain tant attendu. - Le cinéma panafricain s’est fait connaître dans les cinq continents, avec une présence remarquable à tous les grands rendez-vous en Occident, face à une insusance d’évènements cinématographiques continentaux qui devraient promouvoir cet art en Afrique. Roots Rabat, estelle une réponse à cela ? -On ne nie pas l’existence d’une ore cinématographique dans le continent, notamment avec le Festival du cinéma africain de Khouribga et le FESPACO à Ouagadougou. Mais malheureusement, on constate qu’aux festivals occidentaux l’exposition est beaucoup plus importante. Roots se veut une série de rencontres professionnelles permettant d’établir une connexion entre les diérents acteurs du domaine. Et avec cette mise en lien, potentiellement, on verra la création des synergies et l’installation d’une coopération panafricaine autour du septième art. - Lors de cette première journée, on constate une forte interaction et harmonie entre les producteurs et réalisateurs marocains et leurs confrères des diérentes nations africaines, est-ce le début d’un large réseau panafricain liant les professionnels de ce domaine ? - En eet, c’est la première chose que nous avons remarqué cette aprèsmidi, c’est qu’il existe un fort sentiment de fraternité entre les diérents acteurs marocains et leurs confrères des autres nations africaines. L’évènement se présente comme une grande agora réunissant les acteurs du cinéma africain, dans le but de discuter de divers sujets liés à l’émancipation du Septième Art en Afrique. - Comment la fondation HIBA s’estelle préparée pour organiser cet événement de grande envergure et quelles sont vos perspectives d’avenir ? - Il y a eu la préparation à plusieurs niveaux ; en ce qui concerne le volet artistique, on a dû faire le tour des festivals de lm africains, pour pouvoir sélectionner les lms et rencontrer les acteurs, cela nous a permis de créer un programme artistique riche. S’agissant des perspectives d’avenir, on espère inscrire « Roots Rabat » comme rendez-vous annuel incontournable, est une occasion majeure pour la promotion de l’industrie cinématographique sur le continent africain. Recueillis par Y. E. Trois questions à Marwane Fachane « Roots Rabat, est une grande agora réunissant les acteurs du cinéma africain » On espère inscrire « Roots Rabat » comme rendez-vous annuel incontournable ROOTS Rabat Marwane Fachane

Mardi 14 Mars 2023 12 ETUDES / EMPOI - En 2019, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, vous a remis le prestigieux Prix du Canada pour l’excellence en enseignement. Comment avez-vous réussi à corroborer ces résultats impressionnants dans le domaine de l’enseignement ? Racontez-nous votre parcours professionnel… - J’ai commencé à enseigner au Maroc au lycée « Jorf Lasfar » à Sidi Smaïl, dans la province d’El Jadida. Pendant huit ans, j’y ai enseigné l’informatique. Arrivé au Québec en 2002, j’ai poursuivi mes études à l’Université de Sherbrooke, où j’ai obtenu une maîtrise en informatique. C’est dans cette université où la partie intéressante de mon aventure a commencé. J’ai pris l’initiative de créer un club informatique après l’école avec quinze élèves et quatre ordinateurs défectueux. J’ai élaboré le programme de science informatique de l’école à partir de zéro. Le nombre des apprenants s’est agrandi après. Un an après, le succès des élèves a été remarqué. Une élève a été choisie par Google pour participer à la compétition Google Science Fair, pour avoir inventé un appareil de détection de crise cardiaque.Trois autres élèves ont été invités à la Silicon Valley, à Apple, Meta, Microso… ces élèves du collège et du lycée ont réussi à s’imposer à haut niveau. Ce qui a attiré l’attention des centres de recherche en éducation aux EtatsUnis. J’ai ensuite été invité pour recevoir le Prix national de l’excellence, de la part du Premier ministre du Canada en 2019, ainsi que l’Ordre du jubilé de platine de la reine Elizabeth II. Beaucoup de célébrations ont marqué notre expérience qui a commencé avec peu de moyens mais beaucoup de volonté de former des enfants et et de réussir à plus haut niveau. - Avez-vous émigré par choix ou par nécessité ? - Ayant enseigné pendant huit ans dans le monde rural, avec aucune opportunité d’aller plus loin dans mon cursus universitaire et n’ayant pas réussi à avoir une mutation durant ces années, j’ai été « forcé » à chercher ailleurs. C’était pour moi le moyen idoine pour m’épanouir et me développer professionnellement. - Les élèves portent de plus en plus un intérêt particulier au domaine des technologies et de l’Intelligence Arti- cielle. Comment peut-on mettre en œuvre une insertion professionnelle ecace dans ce domaine ? - Dans notre programme, on essaye d’enseigner les techniques informatiques les plus avancées aux enfants en bas-âge. J’ai eu beaucoup d’élèves qui ont travaillé sur des projets pour créer des inventions à l’aide de l’IA. S’ils ont les bons outils informatiques et la guidance nécessaire, ils impressionnent.Il faut donc mettre la barre haute et laisser les enfants évoluer. Il y a beaucoup de potentiel. Si les jeunes reçoivent les bons outils informatiques, on aura une génération bien formée en blockchain, Internet des objets… tous ces domaines qui sont en train de changer le visage du monde. - Quels sont ces bons outils informatiques ? - Dans les quatre coins du monde, on adopte des approche qui « méprisent » l’intelligence des élèves, minimisent la courbe d’apprentissage et qui sont loin des besoins réels dans le domaine professionnel. C’est ce que j’appelle de « faux outils ». Ils ne servent qu’à faire perdre du temps aux élèves. Il faut leur donner les vrais outils. Ceux utilisés dans les industries et le marché du travail, notamment le langage Python, Java… - Pour favoriser la prise de décision par l’élève, l’orientation scolaire doit passer d’une approche prescriptive à une approche éducative. Quelles démarches suivez-vous dans ce cadre ? - Personnellement, j’adapte mes cours d’informatique à la passion de chaque élève. Dans ma classe, je donne une importance particulière au choix des élèves. Je peux enseigner l’informatique à un élève passionné par les jeux en lui faisant programmer des jeux, ou à la réalité virtuelle... Ils vont tous apprendre la programmation, mais chacun selon sa vision. Chacun de mes élèves est en train de suivre son propre chemin. Pour moi, la perception de l’orientation des élèves est très importante. On ne doit plus faire apprendre aux élèves la même chose car ça ne marche pas. Il faut s’ouvrir sur les différences entre les apprenants. - A propos de la gamication de l’enseignement, à quel point permet-elle de meilleurs résultats chez les élèves ? - C’est une approche intéressante. Les élèves trouvent du plaisir à apprendre. Il y a un problème dans notre société. Beaucoup d’enfants aiment jouer aux jeux vidéo mais leurs parents sont contre cette pratique. Je trouve que le meilleur moyen pour contrer l’addiction des enfants aux jeux vidéo, c’est de leur faire créer des jeux. La motivation devient constructrice et non destructrice. « J’adapte mes cours d’informatique à la passion de chaque élève » Après avoir accueilli à bras ouverts mêmes les élèves qui ne s’intéressent pas aux études, Saïd El Mejdani a réussi à obtenir des résultats qui lui ont valu la reconnaissance pour son approche innovante. Interview avec celui qui veut mettre un terme aux méthodes vétustes de l’enseignement. Interview avec Saïd El Mejdani, Professeur à l’Université de Sherbrooke Un « rêve canadien » devenu réalité Saïd El Mejdani n’a pas traversé l’Atlantique pour juste se dépayser. Parti en tant qu’enseignant au Québec, il a continué d’abord ses études pour obtenir une maîtrise en informatique à l’Université de Sherbrooke, avant de se tourner vers l’enseignement au Westwood Community High School à Fort McMurray (Alberta). Déjà, comme auxiliaire d’enseignement à l’Université, sa passion pour la technologie et l’innovation n’était pas passée inaperçue. Il y a lancé un club informatique au profit des élèves, et ce, sans budget initial. Le taux de réussite de ses élèves a été étonnamment élevé : certains ont obtenu des notes parfaites à des concours de codage à l’échelle nationale, d’autres se sont classés aux premiers rangs lors de l’Expo-sciences pancanadiennes, d’autres encore ont remporté des bourses d’études prestigieuses. Il a eu, pendant plus de deux décennies, une belle carrière en vulgarisation de la programmation informatique et en adaptation des cours aux compétences des élèves. En reconnaissance de son approche exceptionnelle, Saïd El Mejdani s’est vu remettre un Prix du Premier ministre pour l’excellence dans l’enseignement, en mai 2019, ainsi que l’Ordre du jubilé de platine de la reine Elizabeth II. Depuis 1994, les Prix du Premier ministre pour l’excellence dans l’enseignement rendent hommage aux enseignants des niveaux primaire et secondaire dans toutes les disciplines. Les lauréats des Prix pour l’excellence dans l’enseignement sont honorés pour leurs réalisations exceptionnelles en éducation et pour leur engagement à préparer les élèves à une économie numérique et innovante. S. K. Portrait - Comment repenser l’éducation pour préparer les élèves au monde du travail du 21ème siècle ? - On a presque déjà un quart de siècle passé (rires). Malheureusement, l’enseignement est déjà dans le siècle passé. C’est parce qu’on continue de préparer les élèves aux examens. Ça n’a pas de sens pour moi. Il faut former de vraies compétences. - Il s’agit donc de repenser le rôle du professeur dans le cadre de la nouvelle réforme de l’éducation ? - Contrairement à ce qui a été adopté au 20ème siècle, l’enseignant n’est plus le détenteur du savoir. La valeur ajoutée de l’enseignant est dans sa démarche. Celle d’aider les élèves à auto-apprendre et avoir un esprit critique. Recueillis par Safaa KSAANI

Mardi 14 Mars 2023 Etudes / Empoi 13 « J’adapte mes cours d’informatique à la passion de chaque élève » Après avoir accueilli à bras ouverts mêmes les élèves qui ne s’intéressent pas aux études, Saïd El Mejdani a réussi à obtenir des résultats qui lui ont valu la reconnaissance pour son approche innovante. Interview avec celui qui veut mettre un terme aux méthodes vétustes de l’enseignement. Holocauste Le Maroc commence à intégrer la shoah dans ses programmes éducatifs Une équipe d’intellectuels de plusieurs pays arabes s’est réunie en Israël pour un programme d’une semaine axé sur le thème de « la tolérance régionale et internationale, l’élargissement des accords d’Abraham et la promotion d’une éducation juste sur l’Holocauste ». Notons que ce fait historique est devenu synonyme de génocide des juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale et symbole de l’antisémitisme qui a atteint son apogée à l’époque nazie. Organisé par l’ONG Sharaka, ce programme a accueilli des participants du Maroc, de Bahreïn, de Turquie, d’Irak, de Syrie et d’Algérie pour « créer une plateforme de paix visant à répandre la lumière et la tolérance dans tout le Moyen-Orient ». Pour le Maroc, Mohammad Hatmi, professeur d’histoire, estime qu’il est de son devoir, en tant qu’éducateur, de donner des cours et de sensibiliser les jeunes à l’Holocauste an de créer les conditions d’un avenir plus radieux et plus sûr. « En tant qu’enseignant, je peux garantir qu’au Maroc, personne ne peut nier l’existence de l’Holocauste en tant qu’événement historique. Nous informons sur les chires, et sur les familles », a-t-il déclaré à i24NEWS. De son côté, Samir Hamek, analyste franco-arabe des relations internationales, explique que même si l’enseignement de l’Holocauste ne fait pas partie du programme scolaire au Moyen-Orient, quelques pays comme le Maroc et les Émirats arabes unis commencent à l’intégrer dans leurs programmes éducatifs. « Une grande partie de l’opinion publique du Moyen-Orient ne connaît pas l’existence de l’Holocauste », arme M. Hamek. « Une autre partie de l’opinion publique du Moyen-Orient connaît l’existence de l’Holocauste mais la nie. Une autre partie pense simplement qu’il s’agit d’une fausse théorie », a-t-il expliqué au média « i24 ». La communauté juive constitue une composante dans la diversité culturelle du patrimoine marocain. Comptant près de 3.500 personnes, aujourd’hui, la communauté juive du Maroc est la plus importante du monde arabe. Le Royaume a montré un engagement constant dans l’eort de consolidation de l’identité nationale dans toutes ses dimensions. Pour rappel, la ville de Tétouan a abrité le 11 janvier dernier, le 1er forum national sur le rôle des juifs marocains dans l’enrichissement de la mémoire collective nationale. Ledit forum a été ainsi marqué par la mise en place d’un Centre des études sur l’histoire des juifs du Maroc du Nord. Rappelons qu’à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, célébrée le 27 janvier de chaque année, le Consulat général des États-Unis à Casablanca a organisé une conférence au Centre culturel Dar America de la métropole, autour du thème « Réexion sur le passé pour un avenir meilleur ». Ecole Mohammadia des Ingénieurs L’industrie automobile est en pleine transformation dans un contexte porteur de dés technologiques majeurs, avec au centre la problématique de décarbonation. Dans ce contexte, EMInnov, le club d’automobile de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, organise une journée sur le thème : « Le Maroc monte en gamme: l’industrie automobile vibre au rythme de la décarbonation » EMInnov est le premier club d’automobile marocain à avoir représenté le Maroc à la compétition internationale Eco shell Marathon, qui réunit des étudiants du monde entier dans le but de concevoir un véhicule pouvant parcourir la plus grande distance avec un minimum de carburant. Cet événement aura lieu le 16 mars à l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs. Il sera l’occasion pour les participants de découvrir les dernières innovations en matière de technologies propres et durables de l’industrie automobile. Ils pourront également échanger sur les enjeux et les dés auxquels fait face l’industrie dans sa transition vers une mobilité plus responsable. « Notre équipe a pu battre le record arabophone et africain en 2011 ainsi que le record africain catégorie gasoil en 2013 », se félicitent les membres du club. Ils ont également remporté le Prix « Best team spirit » en 2012 et réalisé trois prototypes de voitures écologiques, le plus récent ayant été mis en place en 2022. De plus, ils ont établi une simulation virtuelle de voiture autonome avec un modèle original et innovant pendant la même année, peuton lire dans un communiqué. L’industrie automobile un vrai challenge pour les étudiants Et de 2 pour le programme « Forsa », après le succès de la première édition. Le dernier délai pour l’inscription au Programme Forsa est xé au dimanche 19 mars. C’est ce qui est annoncé sur la page Facebook dédiée au programme. Lors de la présentation du bilan des travaux du comité stratégique du programme au cours de l’année 2022 et au lancement eectif du programme «Forsa 2023», le Chef de gouvernement a fait savoir que ce chantier a réalisé, au cours de sa première année, 100% de son objectif, à travers l’accompagnement de 10.000 porteurs de projets. Rappelons que dans le cadre de la loi de Finances 2023, le gouvernement a alloué 1,25 milliard de dirhams au programme «Forsa» à travers des prêts d’honneur d’un montant de 10 millions de centimes, dont un million de centimes à titre de subvention. Une telle enveloppe nancière permettra d’accompagner les porteurs de projets de la phase d’idéation à celle de la concrétisation. Programme Forsa Voici le dernier délai d’inscription

JEUX & DÉTENTE Mardi 14 Mars 2023 14 Mots fléchés par Moncef BENKIRAN S.A. Arrissala – ICE 001639258000067 10, Rue Al Marj, RABAT Central : 0537 29 30 03 (04) Directeur du journal Majdouline EL ATOUABI Rédacteur en Chef Saâd JAFRI Rédacteur en Chef économie Soufiane CHAHID Editorialiste Jamal HAJJAM Responsable de production Mohammed BENAZZOUZ Chef adjoint des éditions web Anass MACHLOUKH Responsable Sport Hamid YAHYA Mail : [email protected] Mail : [email protected] Tél : 0667 35 73 73 Agences régionales RABAT - 11 Av. Allal Ben Abdallah Tél : 0537 72 78 12 - 0667 35 73 73 CASABLANCA - 6 boul. Mohammed V Tél : 0522 20 33 23 – 0667 35 73 73 AGADIR -Av. Hassan II Tél : 0528 84 14 47 – 0667 35 73 73 MARRAKECH - Guilliz, 21 rue Tarik Ibn Ziad (loc. 10) Tél : 0524 43 75 10 – 0637 35 73 73 TANGER - 80, Rue de la Liberté Tél. 0637 35 73 73 Impression : GLM Solutions Sudoku JEUX & DÉTENTE Jeudi 24 Novembre 2022 14 Sudoku Solutions Mots fléchés Règles du jeu Les règles du sudoku sont très simples. Un sudoku classique contient neuf lignes et neuf colonnes, donc 81 cases au total. Le but du jeu est de remplir ces cases avec des chiffres allant de 1 à 9 en veillant toujours à ce qu’un même chiffre ne figure qu’une seule fois par colonne, une seule fois par ligne, et une seule fois par carré de neuf cases.Au début du jeu, une vingtaine de chiffres sont déjà placés et il vous reste à trouver les autres. En effet, une grille initiale de sudoku correctement constituée ne peut aboutir qu’à une et une seule solution. Pour trouver les chiffres manquants, tout est une question de logique et d’observation. Sudoku Solutions Mots fléchés Expert Facile Moyen Difficile SOLUTION DES MOTS FLECHES N∞ MFW403 C L I O O S C A R R A F P A R A G R A P H E E M U V A S E P I P E S P A S I O N A R I A A N E E N C E R C L E R A R E S D I N G P L A T R E E O I B E P I A I A N F S E L W I N C H E S T E R R E G A L H E A T I L E I S E R E A N T A R E A T H E R M I T A G E T I R A I L L E E S C E B O N N I N N E S R E S I M G R A T T E C I E L S A U T E S H O S S U A T R O P R E C U S D S U E N U E E E T U D E Après une période creuse de plusieurs semaines pendant laquelle nous étions obligés de republier d’anciennes grilles, nous portons à la connaissance de nos chers lecteurs auxquels nous adressons nos sincères excuses que c’est désormais notre collaborateur Sadiq Jyar, lui même sudokiste invétéré, qui produira les grilles de votre jeu préféré. Bonne cogitation et merci pour votre délité.

HERODOTE.NET Un site web spécialisé dans l’histoire, il s’intéresse aux quatre grandes périodes de l’histoire avec des analyses détaillées et s’adresse à tous ceux qui veulent enrichir leur culture générale. Une plateforme qui donne accès à l’Histoire, des origines à nos jours, elle comporte 2000 articles écrits par des professionnels ainsi que des centaines d’illustrations, de cartes et de documents multimédia. Des documents et des outils pour mieux comprendre les cours : textes, vidéos, chires, cartes, livres. Un site très vaste sur les pirates & corsaires, il parle de leur histoire, des biographies, mais aussi d’un domaine plus contemporain comme les bandes dessinées, les lms, les jeux vidéo. Il existe une rubrique très intéressante et unique où les internautes peuvent poser des questions simples ou très complexes où l’auteur répond avec des illustrations détaillées et bien expliquées. 3 sites Web qui vous seront utiles un jour THUCYDIDE Google a publié les premiers éléments de son projet, qui dérivent de la recherche eectuée pour la construction d’une Intelligence Articielle. Cette technologie serait capable de traduire les services de ce dernier dans 1000 langues. L’Intelligence Articielle sert bien ce projet qui a été dévoilé pour la première fois en novembre dernier, sous le nom de «modèle universel de la parole» (pour universal speech model, en anglais), avec une particularité qui consiste dans le fait qu’il est entraîné à la fois sur l’oral et l’écrit dans toute sa démarche. Polyglotte plus que jamais Ainsi, les services seront désormais proposés dans 1000 langues. A ce qu’il parait, Google avance bien dans la mission qu’il s’est donné de construire un modèle d’IA dédié à la communication orale et capable de traduire et transcrire dans toute une panoplie de langues les plus parlées dans le monde. Google a détaillé, dans un point d’étape partagé sur son blog dédié à ses projets de recherche, que ce nouveau modèle a été conçu sur «12 millions d’heures de parole et 28 milliards de phrases écrites, qui couvrent plus de 300 langues». Cette intelligence arti- cielle est d’ailleurs exploitée dans la création de maintes légendes sur YouTube, qui est la plateforme vidéo du groupe. Il a été précisé dans ce sens que le modèle peut réaliser une reconnaissance automatique de la parole dans une centaine de langues, parmi elles, celles plus ou moins répandues à l’international, comme l’anglais ou le mandarin, ou encore les quelques dialectes sous-utilisés tels que le cebuano ou l’azerbaïdjanais. Le principal dé du projet se situe dans ce point même : dans un modèle classique d’apprentissage, le manque de données vocales et textuelles disponibles rend dicile la formation de l’IA. Dans le même sillage, Google précise que pour certaines langues qui sont parlées par moins de vingt millions de personnes, la recherche des données nécessaires à l’entraînement de l’intelligence articielle est «très dicile». Toutefois, la grande entreprise américaine fait preuve d’un optimisme à toute épreuve en soulignant : «Notre processus d’apprentissage du modèle est ecace pour s’adapter à de nouvelles langues et à de nouvelles données.» Pour rappel, Google avait fait savoir en novembre dernier que le projet prendrait plusieurs années avant son lancement ociel, et qu’il sera progressivement déployé dans les diérents services du géant de la tech, comme par exemple ses claviers numériques, Google Traduction et YouTube. Mariem LEMRAJNI Les services seront traduits dans 1000 langues Google, le géant américain a dévoilé maints détails de son projet de modèle d’Intelligence Artifi cielle (IA) pour la parole, porté par l’ambition de mettre en place un projet qui tend à proposer tous les services dans 1000 langues, déclinés sur 12 millions d’heures de données vocales et 28 milliards de phrases textuelles. Google Mardi 14 Mars 2023 L’Opinion Multimédias 15 AVIS DE VENTE A GUICHET OUVERT www.alomrane.gov.ma Prix d´une communication locale OPERATION JARDINS D’ISLY Lot pour Villa A Oujda La Société Al Omrane Région de l’Oriental met en vente à guichet ouvert des lots de terrains pour construction des villas relevant de l’opération Jardins d’Isly à Oujda Al Omrane Bd Bekay Lahbil , place 3 Mars Immeuble C -Oujda. Tél : 05 36 68 27 65 / Fax : 05 36 68 69 24 Al Omrane Région de l’Oriental est une filiale du Groupe Al Omrane Pour toutes informations, veuillez nous contacter au : 05 36 68 27 65 Les personnes intéressées sont invitées à prendre contact avec les conseillers commerciaux de l’Agence d’Oujda à l’adresse citée ci- dessous et ce à partir de la date de la parution de cette annonce PIRATES CORSAIRES

IMMOBILIER Mardi 14 Mars 2023 16 BELLA VISTA PROMOTION DIRECTE VENTE DIRECTE (sans commission) 5, AVENUE ANNAKHIL HAY RYAD GSM: 06 61 23 80 23 / 06 6115 3131 Email: Abdellouhab.bengel[email protected] 1. PLATEAU AKREUCH 1 ha titré 9 lots de villas de 600 ; 650 ; 700 m2, suivant note de renseignement récente accès goudronné, bien situé (belle vue sur la ville de Rabat), T.B placé à 500 m de la mosquée OTAIBA, derrière le palais Sheikh Zaid, Souissi Rabat. 06 61 23 80 23 ou 06 61 15 31 31. 2. ELMENZEH EDEN sur l’Avenue Mohammed VI Km 19, beau projet autorisé pour 15 villas plus équipements : * 09 villas de 1700 m2 environ. * 06 villas de 550 m2 environ. * Et 1 équipement commercial. 3. EL MENZEH (Km 20 Avenu Med Med VI), 8 km après le Golf Royal Projet de 42 villas de 500 à 900 m2 chacune. Stade final d’autorisation (50% A vendre ou en Co – développement) avec un promoteur ayant de bonnes références récente 06 61 23 80 23 ou 06 61 15 31 31. 4. 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Mardi 14 Mars 2023 Annonces 17 ANNONCES ADMINISTRATIVES ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L'INTERIEUR SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES AFFAIRES RURALES DIVISION DES MOYENS GENERAUX SERVICE DE LA LOGISTIQUE N°______________/DAR/DMG/SL AVIS D’APPEL D’OFFRES SUR OFFRES DE PRIX EN SEANCE PUBLIQUE N°2/2023 Le jeudi 06 avril 2023 à 11 H 30 mn, il sera procédé, au siège de la Direction des Affaires Rurales, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offres de prix concernant l’achat du Matériel et du Consommable informatiques, pour la Direction des Affaires Rurales relevant du Ministère de l’Intérieur. Le dossier d’appel d’offres peut-être retirer au Service de la logistique- Division des moyens généraux, à la Direction des Affaires Rurales sise à Annexe Ministère de l’Intérieur, Avenue Abderrahim Bouabid Hay Ryad, Rabat. Le cautionnement provisoire et l’estimation du coût des prestations établies par le maître d’ouvrage sont fixés comme suit : A.O.O N°2/2023 Objet Cautionnement provisoire en DH Estimation du coût de la prestation en DH(TTC) Lot 1 : Achat des PC portables et des PC de bureaux 6 000.00 415 200,00 Lot 2 : Achat d ‘Imprimantes et scanners 7 000,00 492000,00 Lot 3: Achat de photocopieur 5 800,00 396 000,00 Lot 4 : Achat de consommable Informatique 6 500,00 438 480,00 Le Contenu ainsi que la présentation des dossiers des concurrents doivent être Conformes aux dispositions des articles 27,29 et 31 du décret n°2-12-349 du 8 Joumada I 1434(20 Mars 2013), fixant les conditions et les formes de prestation des marchés de l’Etat ainsi que certaines règles relatives à leur gestion et à leur contrôle. Les concurrents peuvent : -Soit déposer contre récépissé leurs plis dans le bureau d’ordre de la Direction des Affaires Rurales à l’adresse sus-indiquée ; -Soit les envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception au bureau précité ; -Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis. Les prospectus exigés par le dossier d’appel d’offres doivent être déposés à la même adresse sus-indiquée avant le jeudi 06 avril 2023 à 11 H 30 mn, délai de rigueur. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 8 du Règlement de la Consultation. (13487) Type de travaux Description technique détaillée Lieu d'éxecution Mode de passation Entité concernée Date probable de lancement Marchés réserés à la petite et moyenne entreprise Type de Fourniture Description technique détaillée Lieu d'éxecution Mode de passation Entité concernée Date probable de lancement Marchés réserés à la petite et moyenne entreprise Matériel Informatique et logiciels Numérisation des documents archivés: Attestations, relevés de notes, copies de diplômes ... siège de la faculté et ses annexes Appel d'offres Ouvert Archives Juillet non Mobilier d’Enseignement L’achat et Installation de Mobilier d’Enseignement : Tables filantes pour étudiants siège de la faculté et ses annexes Appel d'offres Ouvert Salles d'enseignement Juillet non Type de Service Description technique détaillée Lieu d'éxecution Mode de passation Entité concernée Date probable de lancement Marchés réserés à la petite et moyenne entreprise Prestation d'impression Prestation d'impression de feuilles d'examens, de dossiers d'inscription, des enveloppes, des cartes de voeux, … au profit de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales–Agdal siège de la faculté et ses annexes Appel d'offres Ouvert Service des examens Mai Oui PROGRAMME PREVISIONNEL 2023 En application des dispositions de l’article 14 du décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux marchés publics , le programme prévisionnel des marchés que la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociles envisage de lancer au titre de l’année 2023 est donné ci-après Faculté Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales A- Travaux B- Fourniture C- Services ROYAUME DU MAROC Ministère de l’intérieur PREFECTURE SKHIRATE TEMARA COMMUNE DE SIDI YAHIA ZAERS AVIS DE DEPOT Le public est informé du dépôt au siège de la commune de Sidi Yahia Zaers du projet de plan d’aménagement sectoriel relatif à la zone RB2 de la commune de Sidi Yahia Zaers ; pendant un délais de un mois à compter de 23 Mars 2023 Jusqu’au 21 Avril 2023 Le dossier ainsi qu’un registre destiné à recevoir les observations seront mis à la disposition du public au siège commune de Sidi Yahia Zaers aux jours et heures d’ouverture des bureaux. (13517) ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L’INTERIEUR PROVINCE DE NOUACEUR GROUPEMENT DE COLLECTIVITE TERRITORIALES ATTACHAROUK AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT N° 01/2023 (Séance publique) Le jeudi 06 avril 2023 à 11h, il sera procédé au siège du Groupement des collectivités territoriales Attacharouk l’ouverture des plis afférents à l’appel d’offres sur offre des prix ouvert relatif à : -Droit de concession pour le creusement, comblement des fosses et construction des tombes au cimetière communal Arrahma. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré auprès de l’administration du Groupement des collectivités Terrotoriales Attacharouk, sise au cimetière Arrahma, il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics de l’Etat : www.marchespublics.gov.ma -Le cautionnement provisoire est fixé à 100.000,00 DHS (Cent mille dhs) Le contenu ainsi que la présentation des dossiers des concurrents doivent être conforme aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret 2.12.349 du 08 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) . Les concurrents peuvent : *Soit déposer contre récépissé leurs plis dans le bureau du service des travaux communaux. *Soit les envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception au bureau précité. *Soit les remettre au Président de la commission d’appel d’offres au début de la séance avant l’ouverture des plis. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 4 du règlement de consultation. (13516) ROYAUME DU MAROC Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable / Branche Eau Avis d’Appel d’offres Ouvert n°01/DAM/AT/2023 Projet de Renforcement de la Production et d’amélioration de la Performance Technique et Commerciale de l’eau potable « PRPTC » : Compléments de l’évaluation environnementale et sociale du projet Avis de report 1 de délai de remise des offres et d’ouverture des plis Il est porté à la connaissance des participants à l’appel d’offres ouvert n°01/DAM/AT/2023 que la date d’ouverture des plis au Jeudi 30 Mars2023 à 09:30 (13522) (13515) UNIVERSITÉ MOHAMMED V DE RABAT FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES-AGDAL

Mardi 14 Mars 2023 18 ANNONCES ANNONCES ADMINISTRATIVES (13518) ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L’INTERIEUR PROVINCE D’ES-SEMARA COMMUNE ES-SEMARA DIVISION DES AFFAIRES FINANCIERES ET TECHIQUES SERVICE DU BUDGET ET DES AFFAIRES FINANCIERES BUREAU DES MARCHES Avis d’appel d’offre ouvert n°: 05/2023 Le Mardi 11 Avril 2023 à 12h30min, il sera procédé dans la salle des réunions de la commune ES-SEMARA; l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offre pour la location de la piscine communale de la ville de ES-SEMARA. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de Vingt mille dirham (20.000.00 Dhs). L’estimation du cout global des prestations est fixée à la somme de 3.000.00 dh (Trois mille Dhs ). Par mois. Le dossier d’appel d’offres peut être retiré au bureau des marhés, il peut être téléchargé à partir du portail des marchés d’Etat HYPERLINK "http://www. marchéspublics.gov.ma" www.marchéspublics.gov.ma . Le contenu ainsi que la présentation des dossiers des concurrents doit être conforme aux règles des articles 27 et 29 et 31 du décret n° 2.12.349 du 08 joumada I 1434(20 Mars 2013) relatif aux marches publics. Les concurrents peuvent ; - soit déposer contre récépissé leurs plis au bureau des marchés. - soit les envoyer par poste avec accusé de réception au nom de monsieur le président de la commune ES-SEMARA. soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis. Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 4 du règlement de consultation. N.B : Une visite des lieux sera organisée, en présence des représentants du maitre de l’ouvrage, le vendredi 31/03/2023 à 12 h00. - les concurrents doivent se présenter le jour, date et l’heure désignés au siège de la commune Es-semara (Bureau des patrimoines communaux). - Une attestation de visite des lieux signée par les représentants du maitre d’ouvrage, est délivrée à tout Concurrent ayant effectué cette visite. Pour plus de renseignements contacter service patrimoines de la commune d’ES-SEMARA. Dans le cas ou l’appel d’offre est déclaré infructueux, une autre séance d’ouverture aura lieu le 13 Avril 2023 et la troisième séance le 17 Avril 2023 à la même heure et lieu déclare ci dessous. (13541) ROYAUME DU MAROC INSTITUTION DU MEDIATEUR DU ROYAUME AVIS RECTIFICATIF ET REPORT DE LA DATE D’OUVERTURE DES PLIS ET DE VISITE DES LIEUX APPEL D’OFFRES OUVERT SUR OFFRES DES PRIX N°01/2023 (MARCHE RECONDUCTIBLE) Il est porté à la connaissance du public que l’appel d’offres ouvert sur offres de prix n°01/2023 (marché reconductible) pour 2 lots: •Lot 1 : la maintenance préventive et curative des équipements courant faible. •Lot 2 : la maintenance préventive et curative des installations techniques. A été rectifié comme suit : •Report de la date d’ouverture des plis du 20/03/2023 à 10H30 au 31/03/2023 à 10H30 ; •Une modification a été apportée au niveau de l’article 03 du RC et de l’avis d’A.O : Le report de la date de visite des lieux prévue le 13/03/2023 à 10H30 au 22/03/2023 à 10H30 Le reste des conditions de la concurrence n’a pas subi de changement. (13193)

20 SPORT Mardi 14 Mars 2023 Près de 3,25 millions de billets ont été vendus pour les JO de Paris à l’issue d’une première phase de vente lancée il y a plus d’un mois, un «succès» selon Tony Estanguet, qui a de nouveau défendu jeudi sa politique tarifaire, après une polémique sur les prix jugés excessifs par certains. Cette première phase mettait en vente par packs de trois billets minimum (30 maximum) près d’un tiers des 10,5 millions de billets des Jeux olympiques de 2024. Sur ces 3,25 millions de billets, près de 13% ont été vendus à 24 euros, 70% à moins de 100 euros et 4,5% à plus de 200 euros, ont détaillé les organisateurs. «Cela donne une bonne idée de la répartition», a estimé jeudi Tony Estanguet, le patron du comité d’organisation des JO de Paris (Cojo). Les acheteurs sont aux deux tiers des Français, a-t-il précisé, ajoutant que 158 nations au total étaient représentées parmi les acquéreurs. Peu après le lancement de cette première phase, le 15 février dernier, des critiques étaient apparues notamment sur les réseaux sociaux concernant les prix jugés parfois prohibitifs de certaines places, comme ces billets à 690 euros pour des éliminatoires en athlétisme par exemple. Cette vague de crispation, faisant vaciller l’objectif de «Jeux populaires» affiché par les organisateurs, les avait contraints à se justifier, rappelant qu’un million de billets à 24 euros seraient au final proposés au public, et cinq millions à 50 euros et moins. Le sujet a même atterri mercredi au Sénat lors de la séance des questions au gouvernement. La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, interpellée sur la question de ces tarifs jugés excessifs, a redit qu’elle était attentive à «l’accessibilité» des billets. «Il y a une telle attente, un tel engouement, que de toute manière on ne pourra pas satisfaire tout le monde. On en est désolé», a encore assuré Tony Estanguet. «On en est désolé. Mais de là à dire que c’est un échec là non, on ne peut pas», a-t-il embrayé. «On a vendu un tiers de nos billets en trois semaines, c’est un énorme engouement. C’est un vrai succès», a-t-il appuyé. La deuxième phase de vente de billets, à l’unité cette fois, va débuter à partir du 15 mars, avec un nouveau tirage au sort. Cette fois, 1,5 million de billets seront mis en vente. Les billets pour la cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine - avec des tickets variant de 90 euros à 2.700 euros -, vont être notamment mis en vente, tout comme les accès à la cérémonie de clôture. «Les plus grandes finales, les moments les plus demandés vont arriver là à la vente», a assuré Tony Estanguet. Les prix pour les finales de certains sports oscilleront entre 50 euros et 160 euros pour les finales de breaking par exemple, ou encore entre 95 et 980 euros pour les finales de basket. «On a des enjeux difficilement compatibles, à la fois de générer des revenus (...) et d’un autre de s’assurer que ce soit une fête populaire», a reconnu le patron du comité d’organisation. Les recettes de billetterie prévues doivent rapporter près de 1,4 milliard d’euros, - hospitalités (packages haut de gamme) comprises -, sur un budget global de 4,4 milliards d’euros, soit le tiers du budget du Comité d’organisation. 3,25 millions de billets vendus, un «succès» pour les organisateurs 87ème victoire de Shiffrin, qui se détache déjà de Stenmark Les deux légendes ne sont pas restées longtemps côte-à-côte. Vingt-quatre heures après avoir égalé le record de 86 victoires du Suédois Ingemar Stenmark, l’Américaine Mikaela Shiffrin a conquis un 87e succès en Coupe du monde de ski alpin samedi à Are (Suède). Course après course, Mikaela Shiffrin, qui fête ses 28 ans lundi, continue d’écrire l’histoire de son sport. Après avoir dominé le géant vendredi, elle a écrasé le slalom samedi et montre que la marque historique du Suédois, qui avait tenu 34 ans, n’était qu’une étape dans sa fantastique carrière. L’Américaine a devancé la Suissesse Wendy Holdener (à 92/100) et la Suédoise Anna Swenn Larsson (à 95/100) pour décrocher une 13e victoire cet hiver en Coupe du monde. «C’est indescriptible, a lancé Shiffrin à propos du record. Ce n’est pas fini, ce qui est encore plus dingue. J’ai toujours ce même frisson au départ de chaque manche, je ne devrais plus avoir la pression, mais mon coeur se met toujours à battre plus vite au départ. C’est ce que nous voulons vivre, les skieurs de compétition. Et ce sentiment est plus fort que jamais. Ce n’est que le début!». «Les chiffres je ne sais pas trop quoi en dire», a continué la championne, qui n’a laissé aucune chance à la concurrence samedi. «Je suis très fière du ski que j’ai produit lors des deux manches aujourd’hui, et fière du travail de mon équipe sur l’ensemble de la saison. On a pris chaque étape, restant forts, concentrés, positifs pour cibler nos objectifs et m’empêcher de me disperser. Ca a été incroyable». Shiffrin est «vraiment impressionnante, fantastique», a rendu hommage Ingemar Stenmark auprès de l’AFP samedi. «C’est super pour elle. D’autant plus parce qu’elle a battu le record à Are (Suède), où elle a remporté sa première victoire en Coupe du monde», a ajouté le Suédois, joint au téléphone. Celle qui lui succède marque en effet l’histoire là où elle avait remporté son premier succès en décembre 2012 à 17 ans. Intenable cet hiver, Shiffrin compte désormais près du double de points (2.028 contre 1.025, plus de 1.000 points d’avance!) que la deuxième du classement général, la Slovaque Petra Vlhova, victorieuse du gros globe en 2021. Avec un tel matelas, la championne du monde du géant est déjà assurée de remporter le classement général pour la cinquième fois avant les finales disputées la semaine prochaine à Soldeu (Andorre). Au passage, elle est également assurée de soulever les petits globes du géant et du slalom. Avec quatre courses à disputer potentiellement, elle pourrait même envisager de battre les 2.414 points de la Slovène Tina Maze, réussis en 2013. Mais il lui faudrait pour cela réussir un nouvel exploit avec un carton plein. La championne du monde canadienne du slalom, Laurence Saint-Germain, a pris la 5e place de la course. JO de Paris-2024 Ski alpin

Pas de répit pour nos U14 qui, après avoir pris part, à titre personnel, à des tournois ITF/CAT en Tunisie et en Égypte, ont mis le cap sur Lomé, la capitale du Togo, pour défendre, cette fois-ci, les couleurs nationales en championnat d’Afrique des U14, prévu du 16 au 21 mars 2023. Pour cette mission, on n’a fait le choix que sur le gratin de la catégorie en la personne de Salaheddine Ghali, Komat Ghali, El Aouni Réda, Bezzaz Marwan, Bezza Lina, Achouri Wassila, Douyeb Yasmine et d’Adil Sofia qui sont accompagnés des coachs Hamid Abderrazak et Mohamed El Rhaba. Surface rapide oblige, à l’instar de celle qu’ils vont retrouver à Lomé, nos jeunes ont peaufiné leur préparation sur les courts du R.T.C.Mohammedia avant de quitter, vendredi, l’aéroport Mohammed V à destination du Togo. Un «Warm up» pour commencer ! Une fois arrivés sur place, nos jeunes représentants n’ont pas perdu du temps pour continuer leur préparation en prenant part à un tournoi d’échauffement « Warm up» de Grade 1, qui s’est joué du 11 au 14 mars, pour enchaîner, après, avec le championnat d’Afrique qui débute ce jeudi 16 mars. Ce championnat qui verra la participation des représentants et représentantes de la Tunisie, du Nigeria, de l’Égypte, de Madagascar, du Mali, du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda, de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Ghana, du Bénin, de la Guinée, du Zimbabwe, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, bien sûr, et du pays hôte, le Togo. Soit 17 nations pour disputer le sacre continental. Misons sur nos deux «Ghali» ! Selon le nouveau classement africain des U14, c’est le Marocain Ghali Salaheddine, en tant que n°1 d’Afrique, qui pointe en tête de série n°1, suivi du Tunisien Ahmed Darmoul, du Nigérian Ogunsakin Oluwaseun Peter et du Marocain Ghali Komat en tête d’affiche n°4. Chez les filles, c’est la Tunisienne Sarra Attig qui mène le bal, en tant que n°1 d’Afrique des U14, suivie de la Sud-africaine Jahnie Van Zyl, des Égyptiennes Farida El Tawel et de Laila El Bialy en n°4. Donc, gageons que nos chances, pour décrocher le sacre continental, se situent, surtout, du côté des garçons par le biais de nos deux «Ghali» qui partent, normalement, avec la faveur des pronostics à moins d’un accident de parcours. Le contraire chez nos filles qui sont bien loin, hiérarchiquement parlant, à moins d’une éventuelle surprise de taille. L’optimisme est de mise ! C’est le même sentiment que l’on a pu déceler auprès des techniciens des deux équipes qui se déclarent, quand même, très optimistes pour regagner, incha Allah, le pays nantis du titre de champions d’Afrique. C’est tout le mal que l’on peut souhaiter à nos jeunes à qui nous faisons entièrement confiance pour défendre, avec brio, les couleurs nationales. Au championnat d’Afrique des U14 à Lomé… Le Maroc et seize nations pour le sacre continental M. BELAOULA Après leur tournée en Tunisie et en Égypte, nos U14 ont changé de cap pour rallier le Togo où ils vont défendre les couleurs du Maroc. Mardi 14 Mars 2023 Sport 21 Le week-end, on a joué les qualifs du World Tennis Tour Juniors du COC (J300). Chez les filles, il y avait onze candidates, dont neuf Marocaines, pour les quatre places qualificatives qui sont revenues aux Marocaines Tasnime Ahamout, Lara Faraj et Ghita Sebbar en plus de la Polonaise Olivia Cela. Côté garçons, il y avait vingt et un, dont dix nationaux, dans les Starting-blocks pour qu’à la fin, ce sont les Robert Guna (ROU), Kenay Ortiz Gonzalez (ZSP), Mak Mikovic (SLO) et Gregorio Hidalgo du Venezuela qui ont poinçonné leur billet pour le tableau final. Après les qualifs, le superviseur de l’ITF, Adil Homriti, a donné, hier lundi, le départ des deux tableaux principaux du tournoi où l’on a joué, les premières rencontres des seizièmes de finale. Aujourd’hui, on va terminer ce premier tour avec les dernières rencontres dont celles des nationaux à savoir : -Tableau filles : Lara Faraj vs Samel Druz (FRA), Ghita Sebbar vs Herea (ROU), Malak El Allami vs Ekaterina Perelygina, Manal Ennaciri vs Viktoria Varga (HUN), Lilya Raiss vs Mara Gae (ROU), Tasnime Ahamout vs Francesca Pace (ITA), Sofia Hadab vs A. Oana (ROU), El Mouttaki Zineb vs Eva Maria Ionescu (ROU), Kenza El Akili vs Marilyn Van Brempt (BEL) et Aya El Aouni vs Duru Soke (TUR). -Tableau garçons : Amine Jamji vs Benjamin Martin (FRA), Ibrahim Benyahya vs Jan Kumstat (CZE), Karim Bennani vs Robert Guna (ROU), Ali Zizi vs Alaa Trifi (TUN), Reda Bennani vs Andrea M’Chich (FRA), Driss Sedrati vs M. Coman. ...les tableaux principaux L’œil de la raquette À l’occasion du 20ème anniversaire du lancement de l’Initiative Royale pour le développement de la Région de l’Oriental, la ville d’Oujda accueillera, les 17 et 18 mars, «Les Orientales», l’événement phare des célébrations de la région de l’oriental. Organisée, conjointement, par la Wilaya de la Région de l’Oriental, le Conseil de la Région de l’Oriental, le Centre Régional d’Investissement de la Région de l’Oriental et l’Agence de l’Oriental, cette nouvelle plateforme réunira de très nombreux décideurs et acteurs des sphères politiques et économiques locaux, nationaux et internationaux. Parallèlement à cet évènement, le S.T.C.Oujda n’a pas manqué d’apporter sa pierre à l’édifice en organisant, du 14 au 18 mars, son tournoi national réservé au Grade 3 et aux jeunes de 10 à 14 ans, garçons et filles. Une façon du président Mohamed Mehdi pour accompagner l’initiative du wali de la région de l’oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, M. Mouaad Jamaï, qui ne va pas manquer, de son côté, de présider, dimanche, la cérémonie de remise des prix. Alors Go pour cette semaine des «Orientales» ! «Les Orientales» sur les courts du S.T.C Oujda ! Tennis Les qualifs du COC… Du 14 au 18 mars 2023… Le président Mehdi accueillant le Wali d’Oujda, M. Jamaï. La délégation de nos U14 lors de leur transit à Paris. C’est du 1er au 8 avril 2023 que se jouera, au R.T.C.Marrakech, la 37ème édition du Grand Prix Hassan II qui fait partie du circuit ATP 250 avec une dotation de 450 000 Euros. Pour le moment, on vous donne les quatre têtes de série en la personne de l’Italien Musetti Lorenzo (n°21 ATP), du Britannique Evans Daniel (n°29) et des Néerlandais Van De Zandschulp Botic (n°33) et Griekspoor Tallon (n°36) sans oublier le tenant du titre, le Belge Goffin David (n°40 ATP). Nous aurons l’occasion d’y revenir avec plus de détails. Au 37ème Grand Prix Hassan II… L’Italien Musetti Lorenzo, en n°1 à Marrakech ! L’Italien Musetti Lorenzo, l’attraction du Grand Prix Hassan II.

22 SPORT Mardi 14 Mars 2023 Division Nationale Amateurs / 20ème Journée CAN U20 M. AAKARMI A. KITABRI M. AAKARMI Deux nuls et six victoires, dont deux à l’extérieur, ont caractérisé cette journée qui a vu le leader et ses poursuivants confirmer leurs ambitions en remportant leurs duels. Au bas du tableau, l’ASS retrouve le sourire en battant le WAF mais l’IZK continue de manger son pain noir et n’arrive pas à sortir du gouffre. En effet, la concurrence devient de plus en plus difficile à supporter par certains clubs qui ont du mal à sortir de leur inefficacité à l’image de l’IZK, lanterne rouge, et du CAK qui perd de précieux points à domicile. Le CAYB, le RCOZ et le SM sévissent d’une journée à l’autre et maintiennent toujours cette pression mentale sur le leader qui n’est qu’à deux petites longueurs. La RCAZ s’est offert le luxe de battre l’IZK (1-0) et consolide sa position de leader mais sans creuser davantage l’écart de ses poursuivants. Quant à l’IZK, cette défaite la presse et l’expose au grand risque de quitter cette division même s’il y a d’autres clubs qui souffrent au bas du tableau. Le SM et le CAYB ont profité de cette journée pour rester dans la course en battant respectivement le WST, dans un derby qui semble avoir tenu ses promesses au niveau du résultat, et le CJBG sur le même score (1-0). Les deux victoires réalisées à l’extérieur sont à mettre à l’actif du RBM face à l’OD (0-1) et du RCOZ face au CAK (1-2). Les Zayanis dégringolent et se retrouvent à cinq points des relégables, ce qui les met sous une grande pression et la hantise de tomber encore si bas. Le RBM est en train de redresser la barre en réalisant une excellente reprise avec trois victoires d’affilée dont deux à l’extérieur. Sa position est plus qu’encourageante et on attendra à ce qu’il défende son ascension. L’ASS retrouve le sourire en battant le WAF (1-0) sur un score étriqué, qui lui a permis, pourtant, de gagner deux points d’avance sur les relégables sans être, pour autant, en sécurité tant que cet écart est très réduit. Suite à cette défaite, les Fassis rechutent pour se retrouver à la treizième place les exposant à vivre le pire lors des matches à venir. L’USMO et la JSM ont bien géré leur déplacement pour contraindre leurs adversaires au partage de points respectivement face RAC (1-1) et au CISM(0-0). Pour les Marrakchis, c’est une déception à ‘’gommer’’ lors des matches à venir. Pour le Racing, il est temps de se ressaisir car à trois points des dernières places, le danger est toujours présent. Quant aux Oujdis, c’est une occasion ratée de s’approcher des prétendants à la montée. La RCAZ et ses poursuivants confirment ! L’IZK au fond du gouffre ! Botola Pro-DII / 19ème Journée Les résultats enregistrés lors de cette journée n’ont pas apporté de changement au niveau du classement surtout au haut du tableau puisque le KACM est allé consolider sa position de leader face à l’OCY (0-1) au moment où l’USAT, son poursuivant immédiat s’est contenté d’un nul décevant hors de ses bases face à l’USK (0-0). Le CODM revient fort en battant, sévèrement, le RB (4-2) et garde encore ses chances de viser l’un des billets de la montée en occupant la troisième place à deux points du dauphin. C’est une victoire qui ouvre de grands horizons pour les Méknassis appelés à garder cette ascension. Le KAC, l’autre prétendant, s’est fait piéger à domicile par l’UST qui l’a contraint au partage de points (0-0) dans un derby régional qui ne semble pas avoir tenu ses promesses. Le WSKS a étrillé l’ASM (5-0) et se replace à la quatrième place en attendant de profiter des rencontres à venir pour bousculer les autres clubs qui visent la montée. L’ASM, qui accuse un grand recule, se retrouve désormais à trois points des relégables, ce qui va l’exposer au risque de tomber encore si bas. La JSKT vient de réaliser sa troisième victoire de la saison face à la modeste équipe du CCM (2-0) qui n’est pas au bout de sa peine. Les Tadlaouis, qui sont toujours en quête d’un retour en force, n’auront pas d’autres alternatives que de bien se comporter en visant très haut mais malgré cette victoire, ils sont toujours relégables. Après avoir gravi les échelles du classement, les espoirs Féthis tombent à Casablanca face au TAS (1-0) mais ils gardent toujours leur bonne position (7) et se mettent à l’abri. Pour le TAS, cette victoire est venue à temps et on attendra que cette équipe se fixe un objectif bien précis à atteindre. Le FRN est sorti indemne de son périlleux déplacement à Oujda en partageant les points avec le HLO (1-1). Ce nul n’arrange pas les affaires du club Oujdi qui aura besoin de points pour sauver sa saison. Vainqueur de la dernière édition de la CAN, de celle du CHAN, le Sénégal vient s’attribuer la toute récente CAN U20. C’était samedi soir face à la Gambie, sélection surprise du tournoi. Le score est sans appel : 3-0. Plus encore, la sélection sénégalaise a raflé tous les trophées individuels de l’édition jouée en Egypte : meilleur joueur du Tournoi, meilleur joueur de la finale, meilleur gardien et meilleur buteur. Les Sénégalais ont survolé le tournoi remportant tous leurs matches en marquant 14 fois sans encaisser le moindre but. En demi-finale, ils avaient corrigé la Tunisie par 3à1. Ils avaient auparavant ridiculisé l’Egypte, jouant pourtant à domicile, par 4 à 0. Ce bilan du football sénégalais (CAN, CAN et CAN U20) est largement significatif. Au niveau des équipes nationales, le Sénégal est sur le toit de l’Afrique. Les grands s’imposent ! Le Sénégal champion d’Afrique 2023

Sport 23 Ligue 1 Mardi 14 Mars 2023 Le FC Barcelone file vers le sacre ! Le Barça a difficilement dominé l’Athletic à Bilbao 1-0 dimanche lors de la 25e journée de Liga, et reprend neuf points d’avance en tête du classement sur le Real Madrid (2e, 56 points), vainqueur de l’Espanyol Barcelone 3-1 samedi. Les Catalans ont débloqué la situation juste avant la pause, sur une passe lumineuse du capitaine Sergio Busquets pour Raphinha, qui a décoché une frappe croisée du droit (45e+1), d’abord refusé puis finalement validé par l’arbitre vidéo, avant de résister à une fin de match haletante. Pour le grand retour de Robert Lewandowski dans le onze balugrana (après avoir manqué 2 matches à cause d’une douleur à la cuisse gauche), les hommes de Xavi ont refait le plein de confiance sur la pelouse, à défaut d’être épargné par le scandale arbitral et l’inculpation pour corruption qui a frappé le club vendredi. Du baume au moral, donc, à une semaine du clasico retour de Liga, dimanche 19 mars (21h00) au Camp Nou. «On a franchi un cap dans le jeu défensif. Maintenant, il nous manque de la patience, de la sérénité en attaque. On a eu deux ou trois occasions nettes, avec Ansu Fati, Robert Lewandowski, Alex Balde... Il fallait tuer le match. Mais ça reste une victoire en or pour nous. On aborde le clasico avec confiance», a assuré Xavi au coup de sifflet final. En l’absence d’Ousmane Dembélé, toujours incertain contre le Real, c’est sa doublure Raphinha qui continue de flamber : le Brésilien en est à huit buts et neuf passes décisives cette saison, toutes compétitions confondues. Mais les Catalans n’ont pas été sereins durant toute la partie, acculés à San Mames par les hommes d’Ernesto Valverde, ancien coach du Barça (2017-2020). A la demi-heure de jeu (34e), Raul Garcia a même donné des sueurs froides aux Catalans, avec sa tête qui a fait trembler la barre transversale de Marc-André ter Stegen. A la 72e minute, Alex Berenguer a lui aussi eu sa chance sur une percée, mais son ballon a heurté le poteau gauche. A la 79e, c’est une envolée de Ter Stegen qui a empêché Iker Muniain d’égaliser sur une frappe brossée. Et à la toute fin de match (87e), Iñaki Williams a cru égaliser pour les Basques, à la conclusion d’un contre éclair, mais son but a été annulé après consultation vidéo pour une main de Muniain au départ de l’action. Longtemps parmi les places qualificatives pour les compétitions européennes, l’Athletic Bilbao cale désormais à la 9e place, et n’a plus gagné depuis un mois en Liga (2-1 à Valence le 11 février). Dans l’autre match du haut de tableu de la journée, Villarreal, qui fêtait le centenaire du club, a été accroché 1-1 à domicile par le Betis Séville. Borja Iglesias a ouvert la marque à la 38e minute en profitant d’une faute de main du gardien Pepe Reina, qui a relâché le ballon après une frappe de Rodri, mais Yeremi Pino a répliqué au retour des vestiaires à la conclusion d’une belle ouverture de Ramon Terrats (55e). José Luis Morales a cru offrir la victoire au «Sous-marin jaune» à la 88e minute, mais son but a été annulé pour une position de hors-jeu. A noter également le succès 2-1 arraché par le Séville FC contre Almeria. Les Andalous ont été surpris dès la 2e minute par un but de Sergio Akieme, mais sont revenus à la 45e+2 grâce à un penalty transformé par Lucas Ocampos, et sont passés devant à la 73e sur un but d’Erik Lamela, pour s’extirper de la zone rouge. Liga Lens, porté par le triplé foudroyant en moins de cinq minutes de Loïs Openda, a effectué la bonne opération du week-end et se replace sur le podium (3e) après son large succès à Clermont (4-0), dimanche, mettant la pression sur l’OM, incapable de battre Strasbourg au Vélodrome (2-2). L’OM, très tôt réduit à dix après l’exclusion dès la 29e minute de Leonardo Balerdi, coupable d’une faute sur Habib Diallo, pensait avoir fait le plus dur en menant 2-0 jusqu’à la 88e minute mais il a été puni par le doublé de JeanEudes Aholou et voit le leader parisien, vainqueur la veille à Brest (2-1), s’échapper avec dix points d’avance. La deuxième place des Marseillais est désormais en grand danger car Lens recommence à pousser fort derrière. Les Sang et Or, qui venaient d’enchaîner trois matches sans victoire, toutes compétitions confondues, se sont parfaitement relancés et ne sont plus qu’à deux longueurs des Phocéens. C’est surtout la performance d’Openda qui a fait sensation. L’attaquant lensois a, à lui tout seul, dynamité la défense clermontoise en inscrivant trois buts coup sur coup en première période, le triplé le plus rapide de ces 50 dernières années en championnat avec celui du Lillois Matt Moussilou en 2005 face à Istres. De quoi faire du bien aux Nordistes, qui semblaient à la peine depuis leur exploit face au PSG en début d’année (3-1). Considérés après ce succès comme de possibles candidats au titre et gagnés par l’euphorie, Franck Haise et ses joueurs ont logiquement eu du mal à digérer ce statut. Ils restent néanmoins des postulants très sérieux à la Ligue des champions. Les Monégasques, qui font aussi les frais du réveil lensois et rétrogradent à la quatrième place, feraient bien de s’en méfier. L’ASM peut se mordre les doigts d’avoir été surpris par Reims à Louis-II (1-0) malgré plusieurs occasions nettes, même si elle n’est pas la première à se casser les dents sur les hommes de Will Still, qui n’ont perdu aucune de leurs dix-neuf dernières rencontres en L1. Le club du Rocher marque singulièrement le pas avec cette troisième sortie consécutive sans victoire. Invaincu en Ligue 1 depuis le 11 janvier, Nice fait de son côté du surplace (7e) après le nul ramené de Nantes (2-2). Le dernier représentant français en Coupe d’Europe, qui reçoit le Sheriff Tiraspol jeudi en huitièmes de finale retour de la Ligue Europa Conférence, avait peut-être déjà la tête ailleurs. Le Gym a en effet mené deux fois au score avant d’encaisser un deuxième but à seulement deux minutes de la fin du temps réglementaire. La bonne affaire pour Lens, Marseille piégé par Strasbourg Le Barça s’en sort à Bilbao et file vers le sacre

Un appel a été lancé depuis la ville de Marrakech, prônant l’autonomisation et l’inclusion de la femme par le sport. Les séminaristes étaient réunis en marge de la 7ème édition du Grand Prix Moulay Al Hassan de Para-Athlétisme que le Grand Stade a abrité du 9 au 11 mars 2023. A été convié à la circonstance, le ministère de la solidarité de l’insertion sociale et de la famille qui s’est faite représenter par son inspectrice générale, Hania Lamrani Alaoui. Celle-ci a abondé dans le même sens que Hamid El Aouni, président la Fédération Royale Marocaine des Sports pour Personnes en de Handicap (FRMSPSH), qui a pris la parole en premier pour se réjouir de l’engouement croissant pour le sport constaté chez les personnes à handicap, les femmes notamment. Hania Lamrani Alaoui indiqua que la pratique du sport, sans discrimination, est un droit garanti par la constitution. Elle confia que son département a élaboré à cet effet une stratégie décennale (2015-2025) incluant l’ensemble des franges de la société dont les personnes souffrant d’handicap. Elle appela à la consolidation des efforts pour l’insertion sociale de cette catégorie, comme le stipule la Loi cadre 13/90. Elle révéla qu’au budget a été alloué à cet effet, d’un montant de 2,5 milliards de dirhams. L’inspectrice générale souhaite voir les associations mettre la main à la pâte et de consolider les synergies. Elle rappela que cette opération fait partie du grand chantier social lancé sur instructions de SM le Roi Mohammed VI et qui comporte des programmes sociaux ciblant la femme, entre autres. On citera également la stratégie «Jissr» qui vise l’amélioration du taux d’employabilité des personnes en situation de handicap. Le sport devrait constituer donc un ascenseur social pour la grande famille des personne à handicap. D’autres séminaristes ont pris le relais parmi lesquels, Hayat El Machfooa, militante des droits de l’Homme qui a appelé à l’autonomisation économique qui reste, à ses yeux, la voie vers l’émancipation de la femme en situation de handicap. Le but avoué est de voir cette frange de la population parvenir à terme à réduire l’écart avec les personnes saines dans la réalisation de la performance et dans la vie économique et sociale d’une manière générale. Vivement l’autonomisation et l’inclusion de la femme par le sport Séminaire Brahim OUBEL port L’Opinion S Blessure de Bounou : Les examens médicaux écartent « toute complication » Mardi 14 Mars 2023 Amicaux contre le Brésil et le Pérou Le sélectionneur national Walid Regragui a dévoilé, lundi, la liste des 30 joueurs retenus pour disputer les matches amicaux contre le Brésil (le 25 mars à Tanger) et le Pérou (le 28 mars à Madrid), lors d’une conférence de presse au Complexe sportif Mohammed VI à Maâmoura. - Yassine Bounou (FC Séville) - Munir Mohamedi El Kajoui (Al Wehda) - Ahmed Reda Tagnaouti (WAC) - Mehdi Benabid (FUS). - Sofyan Amrabet (Fiorentina) - Abdelhamid Sabiri (Sampdoria) - Azzedine Ounahi (Olympique de Marseille) - Bilal El Khannouss (Genk) - Imrane Louza (Watford) - Benjamin Bouchouari (Saint Etienne) - Yassine Kechta (Le Havre). - Achraf Hakimi (PSG) - Noussair Mazraoui (Bayern Munich) - Nayef Aguerd (West Ham United FC) - Ghanem Saiss (Besiktas) - Achraf Dari (Stade Brestois) - Jawad El Yamiq (Real Valladolid) - Yahya Attiat Allah (WAC) - Chadi Riad (FC Barcelone) - Ayoub Amraoui (OGC Nice) - Abdelkabir Abqar (Deportivo Alaves) - Hakim Ziyech (Chelsea) - Sofiane Boufal (Al Rayyan) - Abdessamad Ezzalzouli (Osasuna) - Zakaria Aboukhlal (Toulouse) - Youssef En-Nesyri (FC Séville) - Walid Cheddira (Bari) - Abderrazak Hamed-Allah (Al-Ittihad) - Anas Zaroury (Burnley) - Ibrahim Salah (Stade Rennais) Walid Regragui dévoile sa liste post-Mondial Gardiens Milieux de terrain Défenseurs Attaquants