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Published by , 2018-02-01 09:32:03

Fiche 2

Fiche 2

2

Un Institut au cœur
des enjeux sociaux du territoire

Aujourd’hui, ici et ailleurs, de nombreux acteurs de la société civile se mobilisent pour prendre leur part de responsabilité
dans la construction d’une société plus solidaire favorisant l’émancipation de chacun et de tous. Nous sommes déterminés à
participer à cet effort collectif, en y apportant notre expérience, nos compétences, nos méthodes et nos recherches.

En effet, s’il veut échapper à la stigmatisation, le champ éducatif et social doit pouvoir exister au-
delà des seuls secteurs professionnels et s’articuler avec d’autres enjeux sociétaux : participer au vivre
ensemble, (re)tisser des solidarités de proximité, construire des actions et des projets d’utilité sociale
pensés et animés par des institutions, par la société civile ainsi que par des citoyens engagés, qu’ils
soient professionnels, élus ou bénévoles.
Des porosités sont donc à entretenir et à poursuivre avec d’autres acteurs promoteurs du développement social,
de l’économie sociale et solidaire, du développement soutenable et durable, ainsi que des collectifs et associations
mobilisés en termes de solidarités notamment.

Ainsi, nous adhérons à des projets : Notre Institut peut donc, selon les contextes, être :

• co-construits et participatifs ; • un lieu ressource pour prendre du recul
• qui croisent les savoirs d’expertise,
et élaborer une réflexion ;
d’usage et d’expérience ;
• un acteur tiers en lien avec les pouvoirs publics
• qui mobilisent l’ensemble des forces vives
et les associations ;
sur un territoire ;
• un contributeur à la réflexion locale
• dans lesquel le collectif construit du commun.
sur les solidarités ;

• un espace pour expérimenter et penser l’innovation.

Nous pouvons être mobilisés : Dans les pages suivantes,
nous présentons 4 modalités
• par une collectivité pour : d’actions reconduites chaque
• réfléchir à la mise en place d’une politique éducative ou sociale ; année : des monographies
• mieux connaître l’état des besoins sur son territoire. territoriales ; des ateliers
• par un acteur (ou un réseau d’acteurs) de recherche ; des conférences ;
des journées d’étude.
du champ éducatif et social pour :
Ces exemples peuvent faire
• répondre à un besoin de formation et/ou d’accompagnement ; écho à votre actualité
• contribuer à une réflexion locale ; ou vous donner des idées
• expérimenter ensemble une action innovante. de collaborations
• par des citoyens engagés pour : possibles. Ils s’articulent
• favoriser la prise de parole, l’expression et la participation ; le plus souvent à des travaux
• accompagner un projet émergeant contribuant de recherche.

à la dynamique du territoire ;

• former et accompagner des réseaux de bénévoles.

2.2 Un Institut au cœur des enjeux sociaux du territoire

La monographie territoriale

5 semaines consécutives en mai-juin

Qu’est-ce donc ? Qui la mène ?

C’est une étude étendue et systématique d’un territoire Un groupe d’étudiants, assistants de service social et édu-
donné ou d’une population. Il s’agit d’appréhender et cateurs spécialisés, en 1ère année de formation, au cours
d’analyser collectivement un territoire du point de vue d’un stage collectif (175 heures). Cette monographie ter-
d’une problématique, d’un public et/ou d’une collectivité, ritoriale est leur première expérience de recherche en tra-
d’une institution sociale, médico-sociale, sanitaire ou du vail social, au terme de laquelle chaque groupe restitue sa
champ de l’économie sociale et solidaire. démarche et les résultats de son travail.

Quels en sont les objectifs ?

• Réaliser un diagnostic partagé
• Faciliter l’émergence d’un projet (problématisation, diagnostic, repérage des besoins et ressources)
• S’ouvrir aux réalités d’un territoire et de son développement sans se limiter à l’éducatif ou au social
• Repérer les modalités de travail en partenariat et en réseau
• Préparer au travail en équipe
• S’initier aux dynamiques de développement social

Quand et comment cela se passe ?

• L’étude se déroule durant 5 semaines au mois de juin
• Une convention de stage est signée entre l’ISSM et l’établissement partenaire
• Une évaluation est réalisée avec le référent de l’établissement partenaire
• Un intervenant de l’ISSM accompagne la démarche avec le référent de l’établissement partenaire

Quelques exemples ? Quelle pourrait être notre collaboration ?

Une analyse des besoins sociaux d’une commune. Un état Au sein d’une collectivité ou d’une association, vous avez
des lieux de la jeunesse en lien avec une commune et une besoin de réunir d’autres acteurs du territoire autour d’un
MJC. Un diagnostic dans le cadre d’un contrat de projet diagnostic partagé ? Parlons-en !
d’un centre socio-culturel. Un diagnostic territorial sur la
question des loisirs et de la vie quotidienne des personnes
en situation de handicap psychique avec un Conseil Local
de Santé Mentale…

Qu’est-ce qui est restitué ? Qui contacter ?

• En fin de session, les étudiants remettent un dossier Cyril Villet : [email protected]

de monographie territoriale au partenaire

• Des restitutions ouvertes sont organisées sur site

ou à l’ISSM

Un Institut au cœur des enjeux sociaux du territoire 2.3

L’atelier de recherche

4 semaines réparties de septembre à novembre

Qu’est-ce donc ? Qui le mène ?

C’est une recherche sur une problématique sociale, me- Un groupe d’étudiants, assistants de service social et
née par des étudiants de manière active et impliquée. Elle éducateurs spécialisés, de 2e année. Il s’agit d’une étape
favorise l’intégration des apprentissages déjà en cours importante de leur parcours de formation à la recherche
d’acquisition et permet la découverte, la construction en sciences sociales et à l’expertise sociale.
d’autres savoirs par la recherche. Il s’agit donc de former
à la recherche et de former par la recherche.

Quels en sont les objectifs ?
• Découvrir un secteur professionnel, son public, ses problématiques
• Repérer et questionner les pratiques professionnelles à l’œuvre
• Identifier les enjeux auxquels les professionnels et institutions sont confrontés
• Approfondir la compréhension d’une problématique, développer ses compétences d’analyse

Quand et comment cela se passe ?
• De septembre à novembre
• Alternance de temps de cours théoriques et de temps de terrain/enquête
• 1 binôme de formateurs de l’ISSM accompagne la démarche en lien avec le partenaire

Qu’est-ce qui est restitué ?
• En fin de session, les étudiants remettent un rapport d’atelier de recherche au partenaire
• Des restitutions ouvertes sont organisées sur site ou à l’ISSM

Quelques exemples ? Quelle pourrait être notre collaboration ?

La stigmatisation des personnes porteuses de handicaps. Au sein d’une collectivité ou d’une association, vous avez
La préparation à la majorité des jeunes confiés à l’ASE. besoin d’un apport qui mêle réflexion sur un sujet et étude
L’insécurité alimentaire. L’isolement des personnes âgées. de terrain ? Parlons-en !
L’interprétariat en travail social. Le travail social et la
culture…

Qui contacter ?

Cyril Villet : [email protected]

2.4 Un Institut au cœur des enjeux sociaux du territoire

Recherche Design graphique : Michaël Leblond – www.orikami.fr / janvier 2017

Aujourd’hui, formation et recherche en travail social ont à s’articuler pour participer à la production de connaissances et
au renforcement des compétences des organisations et des professionnels.
Conscients des nombreux enjeux liés à l’analyse des transformations sociales, l’ISSM s’engage dans des recherches appli-
quées à ces évolutions. La recherche se décline à la fois en termes pédagogiques en formation initiale, mais aussi dans
des coopérations avec le secteur professionnel et les universités comme l’Université de Strasbourg – CERIS et l’Université
de Haute Alsace – CUFEF. Ces dynamiques se construisent à partir du croisement des savoirs, issus de la recherche, de la
stratégie et du positionnement des établissements, des expériences des professionnels et enfin des savoirs expérientiels
des personnes accompagnées.
La dimension internationale de la recherche est un autre postulat de l’ISSM, à une époque de globalisation des probléma-
tiques, s’appuyant sur le partage de la production de connaissances et sa diffusion auprès des acteurs concernés. Nos
partenariats avec le CREMIS (Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations), les uni-
versités de Barcelone (Espagne) et de Sienne (Italie) se dessinent autour d’objectifs de recherche arrêtés dans les champs
sanitaire et social des politiques publiques, autour de la participation et la mobilisation des citoyens, des discriminations,
des pratiques innovantes...

Quelques exemples de recherches menées
Une recherche collaborative menée avec le CREMIS et la ville de Mulhouse sur l’insécurité alimentaire ; une recherche en
partenariat avec le Conseil Départemental du Haut-Rhin, l’UHA, l’UDS, l’Observatoire National de l’Enfance en Danger,
sur le devenir des personnes ayant été confiées aux services de protection de l’enfance ; une recherche-action sur le fait
religieux et les pratiques professionnelles.

Conférences et débats

Dans sa volonté constante d’animer la vie locale, l’Institut propose une série de rendez-vous. Quelques exemples : certains,
directement en lien avec notre activité, concernent évidemment les questions éducatives et sociales (sur la clinique de la
place avec Jean-Pierre Thomasset, sur les rôles et fonctions du chef de service avec Benjamine Weill) ; d’autres, peuvent
faire écho à l’actualité (une série de rendez-vous pour penser/panser collectivement le traumatisme suite aux attentats
2015-2016), donner la parole à un collectif engagé (des étudiants de Calais’Actif mobilisés pour apporter un soutien
matériel aux réfugiés de Calais), revenir sur une action (des stages de nos étudiants à l’étranger) ou profiter de la venue à
Mulhouse d’une personnalité dont l’expérience et le témoignage nous semblent stimulants.

Journées d’étude

Les journées d’étude constituent également de belles occasions de rencontres, de croisements des regards, de stimulation
de la réflexion. Elles s’organisent généralement autour d’un thème, parfois avec un partenaire complice qui les construit
avec nous. Nous y donnons la parole à des intervenants qui peuvent témoigner de leurs recherches et/ou de leurs expé-
riences (pour nous, nulle hiérarchie dans les expertises !). Nous aménageons également des temps de confrontation et
d’échanges, sous des formes les plus interactives possibles. Il n’est pas rare que ces journées aient des prolongements :
séminaires, formations, cycles, etc.


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