MODE D’EMPLOI
Les visuels reproduits ici correspondent à la présentation de l’ouvrage imprimé.
Pathologies
Les maladies sont regroupées autour de 17 spécialités médicales
Chaque pathologie fait l’objet d’une présentation détaillée.
Des recommandations sont données et les objectifs thérapeutiques définis.
Si une conférence de consensus existe, elle est signalée et référencée au fil du texte.
Les stratégies thérapeutiques sont détaillées.
Chaque médicament est présenté sous sa DCI et son nom commercial.
Les références précises des consensus sont indiquées.
Médicaments
Chaque tableau de médicament (voir exemple ci-après) comporte:
• La classe des médicaments : ici Tétracyclines et analogues;
• Les dénominations communes internationales (DCI) : Doxycycline, Minocycline, Métacycline et
Lymécycline. L’écriture en rouge de Doxycycline et Minocycline indique que ces DCI sont proposées
sous forme de générique.
• Les noms commerciaux : ici VIBRAMYCINE N, TOLEXINE, DOXYPALU, MYNOCINE, PHYSIOMYCINE,
LYSOCLINE et TETRALYSAL. L’écriture en rouge de TOLEXINE signifie que le médicament est un
générique.
NB : Dans la version numérique de l’ouvrage, l’écriture en rouge est remplacée par la mention « dispo en
générique » (pour les DCI) ou « générique » (pour les noms commerciaux).
Pour chaque médicament, 8 indications sont systématiquement fournies :
1) La prescription : posologie, durée d’administration, modes d’administration si nécessaire.
2) Le nombre d’unités dans le conditionnement (ex. : nombre de comprimés par boîte, nombre de
gouttes dans un flacon).
3) Le conditionnement (ou présentation) : comprimés, gélules, gouttes, ampoules, etc.
4) La quantité de produit actif contenue dans chaque unité. Il est essentiel dans une prescription de
tenir compte de cette valeur (µg, mg, etc.) non seulement pour la posologie mais pour la quantité
d’unités (boîtes, ampoules) nécessaires pour la durée de la prescription.
5) Le prix total du conditionnement qui permet une comparaison rapide des coûts des médicaments (à
présentation égale). Quand le médicament n’est pas remboursé : « NR ». Quand il est délivré
uniquement par les hôpitaux : « HOP ».
6) La liste sur laquelle est inscrit le médicament.
7) Le taux de remboursement.
8) Le coût unitaire est le rapport entre le prix total et le nombre d’unités dans le conditionnement (ex :
nombre de comprimés).
Pour comparer le coût des médicaments entre eux, il faut évidemment tenir compte :
– du coût du traitement par jour qui varie en fonction du nombre d’unités prescrites. Il suffit de
multiplier le coût unitaire par le nombre d’unités ;
– de la quantité de produit contenue dans l’unité.
Attention : le nombre d’unités par jour et la quantité de produit contenue sont encore plus importants à
prendre en compte, lorsque des médicaments de même DCI sont comparés entre eux.
Enfin, chaque fiche Médicaments présente aussi les informations suivantes:
Propriétés et indications.
Contre-indications absolues et relatives (avec commentaire en cas de grossesse ou d’allaitement).
Précautions d’emploi (avec commentaire en cas de grossesse ou d’allaitement).
Effets indésirables et interactions médicamenteuses.
XIV Abréviations
ABRÉVIATIONS
5-FU Fluorouracile AFEF Association française pour l’étude
5-HIAA 5-Hydroxyindoleacetic Acid
6-thiguanines nucléotides du foie www.afef.asso.fr
6TGN
A Afssaps Agence française de sécurité sanitaire
A.
AA Adulte = à partir de 15 ans des produits de santé (devenue
AAA Aplastic Anemia (aplasie médullaire)
AACH Anévrisme de l’aorte abdominale ANSM) ansm.sante.fr
AAD Anticorps antichimérique humain
American Academy of Dermatology AFU Association française d’urologie
AAP www.aad.org www.urofrance.org
American Academy of Pediatrics
AASAL www.aap.org Ag Antigène
Antiarthrosique symptomatique
AASLD d’action lente AG Anesthésie générale
American Association for the Study of
ABC Liver Diseases www.aasld.org AGC Atypical Glandular Cells
Ac Airway, Breathing, Circulation
AC Anticorps AGT Alanine glyoxylate-aminotransférase
Arythmie complète
ACCP American College of Chest Physicians AHA American Heart Association
ACE Antigène carcino-embryonnaire www.heart.org
Arythmie complète par fibrillation
ACFA auriculaire AHAI Anémie hémolytique auto-immune
Activated Clotting Time
ACT Adrenocorticotrophic Hormone AI Angor instable
ACTH Angioplastie coronaire transluminale
ACTP percutanée AIC Accident ischémique constitué
Antidiabétique
AD Alcool-déshydrogénase hépatique AIHUS Association inter-hospitalo-universitaire
ADH Antidiuretic Hormone de sexologie www.aius.fr
ADH Acide désoxyribonucléique
ADN Antidiabétique oral AINS Anti-inflammatoire non stéroïdien
ADO Adénosine diphosphate
ADP Algodystrophie réflexe AIT Accident ischémique transitoire
ADR Assistance éducative en milieu ouvert
AEMO Accident d’exposition au sang ALAT Alanine-aminotransférase
AES
alcool. Alcoolique
ALD Affection longue durée
Alfediam Association de langue française pour
l’étude du diabète et des maladies
métaboliques www.alfediam.org
AME Aide médicale de l’État
AMH Anti-Müllerian Hormone
AMM Autorisation de mise sur le marché
amp. Ampoule
AMPc Adénosine monophosphate cyclique
AMP Aide médicale à la procréation
Anaes Agence nationale d’accréditation et
d’évaluation en santé (devenue HAS)
www.has-sante.fr
ANOCEF Association des neuro-oncologues
d’expression française
www.anocef.org
GUIDE DE THÉRAPEUTIQUE XV
ANRS Agence nationale de recherche sur le ATS Antithyroïdien de synthèse
sida et les hépatites ATS American Thoracic Society
www.anrs.fr www.thoracic.org
ATT Aérateur trans-tympanique
ANSM Agence nationale de sécurité du ATU Autorisation temporaire d’utilisation
médicament et des produits de santé AUC Aera Under the Curve (aire sous
(ex-Afssaps) ansm.sante.fr la courbe de distribution d’un
AUT médicament)
AOC Atteinte des organes cibles Autorisation d’usage à des fins
AVC thérapeutiques
AOD Anticoagulant oral direct AVF Accident vasculaire cérébral
AVK Algie vasculaire de la face
AOMI Artériopathie oblitérante des membres AVT Antivitamine K
inférieurs Événement veineux
BAAR thromboembolique
AP Antipsychotique BAV
BBD B
APA Antipsychotique atypique BBG
BCG Bacille acido-alcoolo-résistant
APAP Antipsychotique d’action prolongée BDA Bloc auriculo-ventriculaire
BEP Bloc de branche droit
APECED Autoimmune Polyendocrinopathy – Bloc de branche gauche
Candidiasis – Ectodermal Dystrophy BFE Bacille de Calmette et Guérin
BGSA Bouffée délirante aiguë
appl. Application Bléomycine, étoposide, cisplatine
BHR (chimiothérapie)
APS Antipaludéen de synthèse BIM Bureau français de l’épilepsie
BK Biopsie des glandes salivaires
aq. Aqueux BLSE accessoires
BMR Bactérie hautement résistante
AR Antirégurgitation BNL Blocage intermaxillaire
BNP Bacille de Koch
ARA II Antagoniste des récepteurs BPC Bêta-lacatamase à spectre étendu
de l’angiotensine II BPCO Bactérie multirésistante
Bilirubine non liée
ARE Antagoniste des récepteurs Bq Peptide natriurétique de type B
de l’endothéline BSA Bonnes pratiques cliniques
BU Bronchopneumopathie chronique
ARF Ablation par radiofréquence BTS obstructive
Becquerel
ARM angiographie par résonance buv. Bloc sino-auriculaire
magnétique BZD Bandelette urinaire
British Thoracic Society
ARN Acide ribonucléique c-mes. www.brit-thoracic.org.uk
CA Buvable
ARS Agence régionale de santé ca Benzodiazépine
ARV Antirétroviral C
ASAT Aspartate-aminotransférase Cuiller-mesure
Cancer Antigen
ASC Aire sous la courbe Conduction aérienne
ASC-H Atypical Squamous Cells evocating
High grade lesions
ASCO American Society of Clinical Oncology
www.asco.org
ASC-US Atypical Squamous Cells of Unknown
Significance
ASE Agent stimulant l’érythropoïèse
ASE Aide sociale à l’enfance
ASG Autosurveillance des glycémies
capillaires
ASI Activité sympathomimétique
intrinsèque
ASLO Antistreptolysine O
ASP Abdomen sans préparation
(radiographie d’)
ATCD Antécédent
ATL Angioplastie transluminale
ATP Adénosine triphosphate
XVI Abréviations
càc Cuiller à café = 5 mL CNGOF Collège national des gynécologues
CAE Conduit auditif externe et obstétriciens français
CAI Conduit auditif interne CNS www.cngof.asso.fr
CAP Conjonctivite allergique perannuelle
caps. Capsule CO Conseil national du sida et des hépatites
càs Cuiller à soupe = 15 mL co
CAS Conjonctivite allergique saisonnière COMT virales www.cns.sante.fr
CAST Cardiac Arrhythmia Suppression Trial COX
CAT Conduite à tenir cp. Monoxyde de carbone
CAT COPD (Chronic Obstructive Pulmonary CP
Disease) Assessment Test CPA Conduction osseuse
CBNPC Cancer bronchique non à petites CPAP
cellules CPK Catéchol-O-méthyltransférase
CBP Cirrhose biliaire primitive CPS
CBPC Cancer bronchique à petites cellules CRCM Cyclo-oxygénase
Concentré de complexes
CCP prothrombiniques CRI Comprimé
Cancer colorectal
CCR Courte durée d’action CRIP Concentré plaquettaire
CDA Crohn Disease Activity Index
CDAI Cancer épidermoïde cutané CRP Concentré plaquettaire d’aphérèse
CEC Circulation extracorporelle CRRMP
CEC Centre d’étude et de conservation Continuous Positive Airway Pressure
CECOS des ovocytes et du sperme CSF
Choc électrique externe CSH Créatine-phosphokinase
CEE Culot globulaire CSHPF
CG Crico-hyoïdo-épiglottopexie Concentré plaquettaire standard
CHEP Chimio-hyperthermique CSI
CHIP intrapéritonéale CSP Centre de ressources et de
Crico-hyoïdopexie CSP compétences de la mucoviscidose
CHP Curie CSP
Ci Classification internationale Club rhumatismes et inflammations
des maladies CT www.cri-net.com
CIM néoplasie intra-épithéliale cervicale CTF
Carcinome in situ Cellule de recueil d’informations
CIN Chromogenic In Situ Hybridization CU préoccupantes
CIS Communication interventriculaire CV
CISH Corset d’immobilisation vertébrale CVF C-Reactive Protein
CIV Coagulation intravasculaire CYP
CIV disséminée Comité régional de reconnaissance
CIVD Clairance de la créatinine DAV des maladies professionnelles
Centres de lutte antituberculeuse DBS
ClCr Concentration minimale inhibitrice DCCT Colony-Stimulating Factor
CLAT Cancer médullaire de la thyroïde
Couverture maladie universelle DCNC Cellules souches hématopoïétiques
CMI Cytomégalovirus DDASS
CMT Conseil supérieur d’hygiène publique
CMU DDB
CMV de France www.sante.gouv.fr
Corticostéroïde inhalé
Canal semi-circulaire postérieur
Cholangite sclérosante primitive
Code de santé publique
Cholestérol total
Capacité totale de fixation
(de la transferrine)
Contraction utérine
Charge virale
Capacité vitale forcée
Cytochrome P450
D
Différence artérioveineuse en oxygène
Deep Brain Stimulation
Diabetes Control and Complications
Trial
Douleurs chroniques non cancéreuses
Direction départementale des affaires
sanitaires et sociales
Dilatation des bronches
GUIDE DE THÉRAPEUTIQUE XVII
DDP-4 Dipeptidyl-peptidase-4 ECMO ExtraCorporeal Membrane
DDT Oxygenation
DE Dichlorodiphényltrichloréthane
DEC
DEP Dysfonction érectile ECOG Eastern Cooperative Oncology Group
ecog.dfci.harvard.edu
DFG Déshydratation extracellulaire
DFSP ECT Électroconvulsivothérapie
Débit expiratoire de pointe
DG (peak-flow) EDSS Expanded Disability Status Scale
DGS
Débit de filtration glomérulaire EDTA Acide éthylène-diamine-tétracétique
DHA
DHT Dermatofibrosarcome protuberans EEC Extraction extracapsulaire
DIU
DLCO Diabète gestationnel EEG Électroencéphalogramme
DMARD Direction générale de la santé EER Épuration extrarénale
DMH www.sante.gouv.fr
DMLA efferv. Effervescent
DMO
DMSA Docosahexaenoic Acid EFG Établissement français des greffes
DMSO Dihydrotestostérone EFR Épreuves fonctionnelles respiratoires
DNP
Dispositif intra-utérin EG Éthylène glycol
DONEF
Diffusion libre du monoxyde de EGFR Epidermal Growth Factor Receptor
DPP-4 carbone
DR EHSG European Helicobacter Study Group
DS Disease Modifying Anti-Rheumatic Drug www.helicobacter.org
DS
DSI Dérivé monohydroxylé EI Endocardite infectieuse
DSM Dégénérescence maculaire liée à l‘âge EMA European Medicines Agency
E. Densité minérale osseuse EME État de mal épileptique
EASL
Dimethyl Mercapto Succinic Acid EMG Électromyogramme
EBO
EBV Diméthylsulfoxyde EP Embolie pulmonaire
ECBC
Douleur neuropathique périphérique EP Épanchement péricardique
ECBU
Disjonction orbito-naso-ethmoïdo- EP Équivalent phénytoïne
ECCO frontale
EPA Eicosapentaenoic Acid
ECG
ECIL Dipeptidyl-peptidase-4 EPH Éphrine
Décollement de rétine EPO Érythropoïétine
Déviation standard EPR Exposition avec prévention
de la réponse
Durie et Salmon (classification)
ERS European Respiratory Society
Dose supposée ingérée www.ersnet.org
Manuel diagnostique et statistique ERSPC European Randomized Study of
des troubles mentaux screening for Prostate Cancer
E ES Envenimation scorpionique
Enfant = 30 mois à 15 ans ESC European Society of Cardiology
www.escardio.org
European Association fort he Study
ESH European Society of Hypertension
of the Liver www.easl.eu www.eshonline.org
Endobrachyœsophage ESHRE European Society of Human
Reproduction and Embryology
Epstein-Barr virus www.eshre.eu
Examen cytobactériologique des ESPGHAN European Society for Pediatric
crachats
Examen cytobactériologique des Gastroenterology, Hepatology and
urines
Nutrition www.espghan.org
European Crohn’s & Colitis Organisation ESST Encéphalite spongiforme subaiguë
www.ecco-ibd.eu transmissible
Électrocardiogramme ESTS European Society of Thoracic Surgeons
www.ests.org
European Conference on Infections in
Leukemia www.ecil.org ESV Extrasystole ventriculaire
XVIII Abréviations
ETF Échographie transfontanellaire GABA Gamma-Aminobutyric Acid
ETO
Eular Échographie transœsophagienne GAFA Glaucome aigu par fermeture de l’angle
European League Against Rheumatism GAJ Glycémie à jeun
www.eular.org
G-CSF Granulocyte-Colony Stimulating Factor
EVT Événement veineux thromboembolique
GC Centre germinatif
F
GCAO Glaucome chronique à angle ouvert
FA Fibrillation auriculaire
FAHA GDS Gaz du sang
Facteur anti-hémophilique A
FAN gél. Gélule
FC Facteur atrial natriurétique
FC GERCOR Groupe coopérateur multidisciplinaire
Fausse couche en oncologie
FCS
FCV Fréquence cardiaque GEU Grossesse extra-utérine
FDR
FEVG Fausse couche spontanée GFGHNP Groupe francophone de
gastroentérologie, hépatologie
FFA Frottis cervicovaginal et nutrition pédiatrique
www.gfhgnp.org
FFCD Facteur de risque
GGT Gamma-glutamyl-transférase
FFI Fraction d’éjection du ventricule
gauche GH Growth Hormone (hormone de
FFP croissance ou somathormone)
Fédération française d’addictologie
FIGO www.addictologie.org GINA Global Initiative for Asthma
www.ginasthma.org
FiO2 Fédération francophone de
FISH cancérologie digestive www.ffcd.fr GIST Gastrointestinal Stromal Tumor
FIV Fédération française d’infectiologie glé. Granulés
fl. www.infectiologie.com/site/ffi.php
GLP-1 Glucagon-like peptide-1
FLIPI Fédération française de psychiatrie
FLR psydoc-fr.broca.inserm.fr GM-CSF Granulocyte-Macrophage Colony-
Stimulating Factor
FLT3 Fédération internationale de
FNCLCC gynécologie et d’obstétrique GMHT Goitre multihétéronodulaire toxique
www.figo.org
FOGD GMP Guanosine monophosphate
FPI Fraction inspirée d’oxygène
GN Granulocyte neutrophile
FQAP Fluorescent In Situ Hybridization
Fécondation in vitro GnRH Gonadotropin Releasing Hormone
FR Flacon
FR GNRP Glomérulonéphrite rapidement
FSH Follicular International Prognostic Index progressive
FV Fiessinger-Leroy-Reiter
GOLD Global initiative for chronic Obstructive
g Fms-like tyrosine-kinase-3 Lung Disease www.goldcopd.org
G6PD
Fédération nationale des centres de lutte gom. Gomme
contre le cancer www.unicancer.fr
GPIIbIIIa Glycoprotéine IIb IIIa
Fibroscopie œso-gastro-duodénale
GPIP Groupe de pathologie infectieuse
Fibrose pulmonaire idiopathique pédiatrique gpip.sfpediatrie.com
Fluoroquinolone GRAPP Groupe de recherche sur les avancées
anti-pneumococcique en pneumopédiatrie
Facteur rhumatoïde gttes Gouttes
Fréquence respiratoire GVH Greffon versus hôte
Folliculo-Stimulating Hormone Gy Gray
Fibrillation ventriculaire
H
G
HAART Highly Active Antiretroviral Therapy
Gramme
HACCEK Haemophilus, Actinobacillus,
Glucose-6-phosphate-déshydrogénase Cardiobacterium, Capnocytophaga,
Eikenella, Kingella
HAQ Health Assessment Questionnaire
GUIDE DE THÉRAPEUTIQUE XIX
HAS Haute autorité de santé HTLV Human T-Lymphotropic Virus
www.has-sante.fr HTP Hypertension pulmonaire
Hb
HbA1c Hémoglobine IA I
HBAG IAG
HbCO Hémoglobine glyquée IAH Insuffisance aortique
HBPG IAH Inhibiteur des a-glucosidases
HBPM Hémi-bloc antérieur gauche IAS Index d’apnées et d’hypopnées
Insuffisance antéhyophysaire
HCAI Carboxyhémoglobine IC Infection associée aux soins
HCG IcPTM Index cardiaque
Hémi-bloc postérieur gauche Infection compliquée de la peau et
HCSP ICT des tissus mous
Héparine de bas poids moléculaire IDF Irradiation corporelle totale
HDD International Diabetes Federation
HDJ Hépatite chronique auto-immune IDM www.idf.org
HDL IDSA Infarctus du myocarde
HDT Hormone chorionique Infectious Diseases Society of America
gonadotrophique IDPP-4 www.idsociety.org
HELLP IDR Inhibiteur de la dipeptidyl-peptidase-4
Haut conseil de la santé publique IEC Intradermoréaction
HER2 www.hcsp.fr IF Inhibiteur de l’enzyme de conversion
IFN Inhibiteur de fusion
HES Hémorragie de la délivrance IFRT Interféron
HFM Ig Involved Field Radiotherapy
HGPO Hôpital de jour IGF1 Immunoglobuline
HGPRT Insulin-Like Growth Factor 1
High Density Lipoprotein IGRA Interferon Gamma Release Assay
HHV IHC Immunohistochimie
HLA Hospitalisation à la demande d’un IIC Injection intracaverneuse
tiers IIU Insémination intra-utérine
HNF IL Interleukine
HMG Hemolysis, Elevated Liver enzyme IM Insuffisance mitrale
HNPCC levels and Low Platelet (hémolyse, IM Intramusculaire
augmentation des transaminases, Inhibiteur de la monoamine-oxydase
HO thrombopénie) IMAO Indice de masse corporelle
HOC IMC Interruption médicale de grossesse
HOP Human Epidermal Growth Factor IMG Intensity-Modulated Radiotherapy
HPV Receptor 2 International Menopause Society
HSIL IMRT www.imsociety.org
Hyperéosinophilie sanguine IMS Institut national du cancer
HSV www.e-cancer.fr
Ht Hémorragie fœto-maternelle INCa Isoniazide
Inhibiteur de l’intégrase
HTA Hyperglycémie provoquée par voie orale INH Injection
HTAP INI Inhibiteur non nucléosidique
HTIC Hypoxanthine guanine-phosphoribosyl inj. de la transcriptase inverse
transférase INNTI Institut national de prévention et
d’éducation pour la santé
Human Herpes Virus INPES www.inpes.sante.fr
Human Leucocyte Antigen (systèmes
antigéniques portés
par les leucocytes)
Héparine non fractionnée
Human Menopausal Gonadotropin
Hereditary Non Polyposis Colorectal
Cancer
Hospitalisation d’office
Hyperstimulation ovarienne contrôlée
Réservé à l’usage hospitalier
Human Papillomavirus
High-grade Squamous Intraepithelial
Lesions
Herpes Simplex Virus
Hématocrite
Hypertension artérielle
Hypertension artérielle pulmonaire
Hypertension intracrânienne
XX Abréviations
INR International Normalized Ratio L
INRS
Institut national de recherche et LAL Leucémie aiguë lymphoblastique
INRT LAM
INTI sécurité www.inrs.fr LAP Leucémie aiguë myéloblastique
LCE
INVS Involved Node Radiotherapy LCR Leucémie à promyélocytes
LDA
IP Inhibiteur nucléosidique de la LDH Leucémie chronique à éosinophiles
IP/r transcriptase inverse LDL
IPD LEC Liquide céphalorachidien
IPDE5 Institut national de veille sanitaire LEMP
www.invs.sante.fr Longue durée d’action
IPI LEPI
IPP Inhibiteur de protéase Lactate-déshydrogénase
IPS LES
IRA Inhibiteur de protéase + ritonavir LFB Low Density Lipoprotein
IRA Lithotripsie extracorporelle
IRC Interphalangienne distale (articulation) LFCE
IRC LH Leuco-encéphalite multifocale
IRM Inhibiteur des phosphodiestérases de progressive
IRSNA type 5 LH-RH
Laboratoire d’étude des particules
ISL Index pronostique international LKM inhalées
ISRS LLC
Incapacité partielle permanente LMC Lupus érythémateux systémique
IST LNG
ISUP Index de pression systolique LNH Laboratoire français de
LP biofractionnement
ITG Insuffisance rénale aiguë LPG
Ligue française contre l’épilepsie
ITK Iode radioactif LPPR
ITL Luteinizing Hormone
ITT Insuffisance rénale chronique LRPO Luteinizing Hormone-Releasing
IUE Hormone
IV Insuffisance respiratoire chronique LSH Liver Kidney Microsomal
IVD LSIL Leucémie lymphoïde chronique
IVDL Imagerie par résonance magnétique
IVG LT3 Leucémie myéloïde chronique
IVSE Inhibiteur de la recapture de la
IVT sérotonine et de la noradrénaline LT4 Lévonorgestrel
j Insuffisance surrénale lente lyoph. Lymphome non hodgkinien
KGC Inhibiteur sélectif de recapture M Libération prolongée
KPC de la sérotonine MA
MAC Lymphadénopathie persistante
Infection sexuellement transmissible MAG généralisée
MALT
International Society of Urological Liste des produits et prestations
Pathology remboursables
Interruption thérapeutique de Lentilles rigides perméables
grossesse à l’oxygène
Inhibiteur de tyrosine-kinase Lentilles souples hydrophiles
Infection tuberculeuse latente Low-grade Squamous Intraepithelial
Lesions
Incapacité temporaire totale Tri-iodothyronine (ou liothyronine)
libre
Incontinence urinaire d’effort
Tétra-iodothyronine (ou lévothyroxine)
Intraveineux libre
Intraveineux direct Lyophylisat
Intraveineux direct lent M
Interruption volontaire de grossesse Million
Intraveineux à la seringue électrique Monoarthrite
Intravitréen Mycobacterium avium complex
Myelin-Associated Glycoprotein
J Mucosa Associated Lymphoid Tissue
Jour
K
Kératoconjonctivite gigantopapillaire
kératite ponctuée superficielle
GUIDE DE THÉRAPEUTIQUE XXI
MAMA Méthode de l’allaitement maternel NIHSS National Institute of Health Stroke Score
et de l’aménorrhée NISH
MAP NK1 Non-radioisotopic In Situ Hybridization
MAPA Menace d’accouchement prématuré NL
Neurokine 1
MAT Mesure ambulatoire de la pression NMDA
MCJ artérielle NN Neuroleptique
MDO NO
MDRD Microagiopathies thrombotique N-méthyl-D-aspartate
NOIAN
MELD Maladie de Creutzfeldt-Jakob Nouveau-né = 0 à 1 mois
mes. NPH
MFIU Maladie à déclaration obligatoire NR Monoxyde d’azote
MGUS Modification of the Diet in Renal NYHA Neuropathie optique ischémique
Disease antérieure non artéritique
MH Model for End-stage Liver Disease OACR
MIBG Mesure Neutral Protamine Hagedorn
MIBI OAP
MICI Mort fœtale in utero OBVR Non remboursé
Monoclonal Gammopathy of
MIN Undetermined Significance OCT New York Heart Association
MLA Môle hydatiforme OFT
MM O
MMS Métaiodobenzylguanidine OHD
MMT OLD Oblitération de l’artère centrale de la
MNI Méthoxy-isobutyl isonitrile OMA rétine
MSKCC OMS
Maladie inflammatoire chronique de Œdème aigu du poumon
MSN l’intestin OP
MTP OPP Occlusion de la branche veineuse
MTX Mort inattendue du nourrisson OSM rétinienne
OVCR
N. Maculopathie liée à l’âge Optical Coherence Tomography
NAC OVR
NACO Myélome multiple Office français de prévention du
NAMS P. a.
Mini-Mental State PA tabagisme www.ofta-asso.fr
NAP Ménométrorragies
NAPQI PAC Oxygénothérapie hyperbare
NASCET Mononucléose infectieuse PAC
PaCO2 Oxygénothérapie de longue durée
NASH Memorial Sloan-Kettering Cancer
NASSA Center PAD Otite moyenne aiguë
Mort subite du nourrisson PAF
NCB PAI Organisation mondiale de la santé
NEM Métatarsophalangienne (articulation) PAL www.who.int
NFS PAN
NIH Méthotrexate pANCA Œstroprogestatif
N PaO2 Ordonnance de placement provisoire
Nourrisson = 1 à 30 mois Otite séromuqueuse
N-acétylcystéine Oblitération de la veine centrale de la
rétine
Nouvel anticoagulant
Oblitération veineuse rétinienne
North American Menopause Society
www.menopause.org P
Neuroleptique à action prolongée Propionibacterium acnes
N-acétyl-p-benzoquinone imine Pression artérielle
North American Symptomatic Carotid Pontage aorto-coronaire
Endarteriectomy Trial
Non Alcoholic Steato-Hepatitis Pneumopathie aiguë communautaire
Antidépresseur sérotoninergique
spécifique et noradrénergique Pression partielle en dioxyde de
carbone du sang artériel
Névralgie cervico-brachiale
Pression artérielle diastolique
Néoplasie endocrinienne multiple
Polypose adénomateuse familiale
Numération formule sanguine
Projet d’accueil individualisé
National Institutes of Health
www.nih.gov Phosphatases alcalines
Périartérite noueuse
Anticorps anticytoplasme des
neutrophiles
Pression partielle en oxygène du sang
artériel
XXII Abréviations
PAPm Pression artérielle pulmonaire moyenne PPC Pression positive continue
PAPO Pression artérielle pulmonaire PPD Paraphénylènediamine
d’occlusion
PAS Pression artérielle systolique ppi Pour préparation injectable
PASH Périarthrite scapulo-humérale ppm Partie par million
Patient Controlled Analgesia PPR Pseudo-polyarthrite rhyzomélique
PCA Ponction de chambre antérieure
PCA Patch PR Polyarthrite rhumatoïde
pch. Pharmacie centrale des hôpitaux PR Prévention de la réponse
PCH Pression partielle en dioxyde de PRE Période réfractaire effective
PCO2 carbone prép. Préparation
Phencyclidine prér. Préremplie
PCP Polymerase Chain Reaction PRL Prolactine
PCR Phosphodiestérase PS Performance Status
PDE Platelet-Derived Growth Factor PSA Prostate Specific Antigen
PDGFR Receptor PSDP Pneumocoque de sensibilité diminuée
Poudre
pdre Pendant à la pénicilline
pdt Photodynamic Therapy PSN Produit de substitution nicotinique
PDT Pression expiratoire
PE Potentiels évoqués auditifs PT Potentiel tardif
PEA Positive End-Expiratory Pressure PTG Prothèse totale du genou
Polyéthylène-glycol PTH Parathormone
PEEP Pelliculé PTH Prothèse totale de hanche
PEG Perfusion PTI Purpura thrombopénique
pell. Positron Emission Tomography auto-immun
perf. Glycoprotéine P PTU Propylthiouracile
PET Prostaglandine de type E1 pulv. Pulvérisation
P-gp Phénylalanine PVR Prolifération vitréo-rétinienne
PGE1 Polyhexaméthylènebiguanide PVVIH Personne vivant avec le VIH
Phe Pneumopathie d’hypersensibilité
PHMB Pression inspiratoire Q
PHS Pneumopathie interstitielle commune
Pneumopathie interstitielle diffuse QI Quotient intellectuel
PI Pression intraoculaire qsp Quantité suffisante pour
PIC Primo-infection tuberculeuse quadriséc. Quadrisécable
PID Ponction lombaire
PIO Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian R
PIT (cancer screening trial)
PL Protéine de liaison aux pénicillines RA Rétrécissement aortique
PLCO Protéine de lait de vache RAA Rhumatisme articulaire aigu
Pacemaker RAC Rétrécissement aortique calcifié
PLP Poids moléculaire RAI Recherche d’agglutinines irrégulières
PLV Protection maternelle et infantile RAR Récepteur à l’acide rétinoïque
PM Polynucléaire neutrophile RAST Radioallergosorbent Test (dosage
PM Per os
PMI Pommade des IgE sériques spécifiques)
PNN RCF Rythme cardiaque fœtal
PO RCH Rectocolite hémorragique
pomm. RCIU Retard de croissance intra-utérin
RCP Réunion de concertation
pluridisciplinaire
RCUH Rectocolite ulcéro-hémorragique
RD Rétinopathie diabétique
RGO Reflux gastro-œsophagien
Rh Rhésus
GUIDE DE THÉRAPEUTIQUE XXIII
RHD Règles hygiéno-diététiques SF2H Société française d’hygiène
RIVA Rythme idio-ventriculaire accéléré hospitalière www.sf2h.net
Rétrécissement mitral SFC
RM Récepteur œstrogénique Société française de cardiologie
RO Réflexe oculocardiaque SFCD www.cardio.fr
ROC Rougeole – oreillons – rubéole
ROR Réflexe ostéotendineux SFD Société française de chirurgie
ROT Radiographie pulmonaire digestive
RP Récepteur à la progestérone SFD www.chirurgie-viscerale.org
RP Récepteur à tyrosine-kinase
RTK repetitive Transcranial Magnetic SFE Société française de dermatologie
rTMS Stimulation www.sfdermato.com
Recommandation temporaire SFED
RTU d’utilisation Société française de diabétologie
Reflux vésico-urétéral SFH www.sfdiabete.org
RVU
S SFHTA Société française d’endocrinologie
s www.sfendocrino.org
SA seconde SFMU
SAAR Semaine d’aménorrhée Société française d’endoscopie
Sténose athéromateuse d’une artère SFMV
sach. rénale digestive www.sfed.org
SAMU Sachet SFORL
SaO2 Service d’aide médicale d’urgence Société française d’hématologie
Saturation artérielle en oxygène SFP www.hematologie.net
SAP Seringue auto-pousseuse
SAU Service d’accueil des urgences SFP Société française d’hypertension
SAV Sérum antivenimeux
Sous-cutané SFR artérielle www.sfhta.eu
SC Syndrome coronarien aigu
SCA Schizophrénie SFRO Société française de médecine
SCZ Sans domicile fixe
SDF Syndrome douloureux régional SFSPM d’urgence www.sfmu.org
SDRC complexe
Sphinctérotomie endoscopique SFTG Société française des maladies
SE Sécable vasculaires www.sfmv.fr
séc. Sonde d’entraînement SGA
SEES électrosystolique temporaire SGB Société française d’oto-rhino-
Semaine
sem. Sclérose en plaques SH laryngologie et de chirurgie de la face
SEP Sclérose en plaques progressive shamp.
SEP-PP primaire et du cou www.sforl.org
Sclérose en plaques récurrente SHE
SEP-RR rémittente SHU Société française de parasitologie
Sclérose en plaques secondairement www.sfparasitologie.u-psud.fr
SEP-SP progressive SI
Seringue SIADH Société française de pédiatrie
ser. Selective Estrogen Receptor Modulator www.sfpediatrie.com
SERM Société française d’anesthésie SIO
SFAR réanimation www.sfar.org SJSR Société française de rhumatologie
SLA sfr.larhumatologie.fr
Société française de radiothérapie
oncologique www.sfro.org
Société française de sénologie et de
pathologie mammaire
www.senologie.com
Société de formation thérapeutique du
généraliste www.sftg.net
Streptocoque du groupe A
Streptocoque du groupe B
Sulfamides hypoglycémiant
Shampooing
Syndrome hyperéosinophilique
Syndrome hémolytique et urémique
Système international
Sécrétion inappropriée d’hormone
antidiurétique
Sphincter inférieur de l’œsophage
Syndrome des jambes sans repos
Sclérose latérale amyotrophique
XXIV Abréviations
SMD Syndrome myélodysplasique TAU Trou anionique urinaire
TAVI T ranscatheter Aortic Valve Implantation
SMP Syndrome myéloprolifératif TCA Temps de céphaline activée
TCC Thérapie cognitivo-comportementale
SMUR S ervice mobile d’urgence et de TCK Temps de céphaline kaolin
réanimation TCM Triglycérides à chaîne moyenne
TDAH Trouble déficit de l’attention avec
SMV S ociété de médecine des voyages hyperactivité
www.medecine-voyages.fr TDM Tomodensitométrie
TDR Test de détection rapide
SMZ Sulfaméthoxazole TEP Tomographie par émission de positons
TG Thyroglobuline
SNA Syndrome néphritique aigu TG Triglycérides
THM T raitement hormonal substitutif de la
SNC Système nerveux central
ménopause
SNFCP S ociété nationale française de TIAC Toxi-infection alimentaire collective
colo-proctologie www.snfcp.org TIH Thrombopénie induite par l’héparine
TIMI Thrombolysis In Myocardial Infarction
SNFGE Société nationale française de TIPS Transjugular Intrahepatic Portosystemic
gastro-entérologie www.snfge.org
Shunt
SOFCOT Société française de chirurgie TMP Triméthoprime
orthopédique et traumatologique TMPT Thiopurine methyl-transférase
www.sofcot.fr TNF Tumor Necrosis Factor
TNI Total Nodal Irradiation
sol. Solution TNM T umeur, nœuds lymphatiques,
SOPK Syndrome des ovaires polykystiques métastases
TO Tension oculaire
SOR Standards, options et TOC Trouble obsessionnel compulsif
recommandations TOGD Transit œso-gastro-duodénal
TOM Tenue outre-mer
SP2A Société pédiatrique de pneumologie TOT Trans-Obturator Tape
et allergologie www.sp2a.fr TP Taux de prothrombine
TP Toxine pertussis
SPDRE S oins psychiatriques à la demande du TPHA T reponema Pallidum
représentant de l’État
Hemagglutinations Assay
SPDT Soins psychiatriques à la demande TPO Test de provocation orale
d’un tiers TPO Thrombopoïétine
TPO Thyroperoxydase
SPID Syndrome polyalgique idiopathique TR Toucher rectal
diffus TRALI Transfusion Related Acute Lung Injury
TRALI Transfusion Related Lung Injury
SPILF Société de pathologie infectieuse de TRH Thyrotrophin Releasing Hormone
langue française www.infectiologie.com TS Temps de saignement
TS Tentative de suicide
SPLF S ociété de pneumologie de langue TSH Thyroid Stimulating Hormone
TV Tachycardie ventriculaire
française www.splf.org TVNS Tachycardie ventriculaire non
SpO2 S aturation en oxygène par oxymètre soutenue
de pouls
SRAA Systèmes rénine-angiotensine-
aldostérone
SRLF S ociété de réanimation de langue
française www.srlf.org
STNI Subtotal Nodal Irradiation
subling. Sublingual
sup. Suppositoire
susp. Suspension
susp. buv. Suspension buvable
SVP Stimulation ventriculaire programmée
T
T3 Tri-iodothyronine (ou liothyronine)
T4 Tétra-iodothyronine (ou lévothyroxine)
TA Trou anionique
TAG Trouble anxiété généralisée
XXV Abréviations
TVO Trouble ventilatoire obstructif VDRL Veneral Disease Reaserch Laboratory
TVP Thrombose veineuse profonde VEGF Vascular Endothelial Growth Factor
TVS Tachycardie ventriculaire soutenue VEMS Volume expiré maximal en une
TVS Thrombose veineuse superficielle seconde
TVT Tension-Free Vaginal Tape VG Ventricule gauche
VGM Volume globulaire moyen
UAH U VHA Virus de l’hépatite A
UHCD VHB Virus de l’hépatite B
Unité antihéparine VHC Virus de l’hépatite C
UI Unité d’hospitalisation de courte durée Virus de l’immunodéficience humaine
UICC Unité internationale VIH Vasoactive Intestinal Peptide
Union internationale contre le cancer VIP Étoposide, ifosfamide, cisplatine,
UIV Urographie intraveineuse VIP mesna (chimiothérapie)
UPDRS Unifed Parkinson Disease Rating Scale Vitamine
Unité de soins intensifs en cardiologie vit. Very Low Density Lipoprotein
USIC Unité de soins intensifs VLDL Ventilation mécanique
USINV neurovasculaires Ventilation non invasive
Unified Parkinson’s Disease Rating VM Vague Nerve Stimulation
UPDRS Scale VNI Vertige paroxystique positionnel bénin
VNS Virus respiratoire syncytial
VADS V VPPB Vitesse de sédimentation
VAT VRS Virus zona-varicelle
VCA Voies aérodigestives supérieures VS
Vaccin antitétanique VZV
VCAM Virus Capsid Antigen
Vascular Cell Adhesion Molecule
734 Gynécologie – Obstétrique PERTES VAGINALES – CANDIDOSES VULVOVAGINALES
PERTES VAGINALES (1) – CANDIDOSES VULVOVAGINALES
Il faut différencier le pathologique du phy- unique intravaginale, à renouveler au
siologique. Il ne s’agit pas d’une infection bout de 3 j si persistance des symptômes.
sexuellement transmissible, le Candida fait • Pommade antimycosique à appliquer
partie de la flore physiologique du vagin, sur la vulve en cas de prurit intense : éco-
les symptômes sont dus à un déséquilibre nazole (PEVARYL LAIT) 1 appl. x 2/j sur peau
de la flore locale. propre et sèche.
Il s’agit d’une leucorrhée blanchâtre, cail-
lebottée, inodore, avec prurit vulvaire et En cas de récidives fréquentes (> 4/an)
brûlures.
Le prélèvement vaginal n’est utile pour le • Prélèvements vaginaux pour examen
diagnostic qu’en cas de mycose récidi- mycologique avec antimycogramme.
vante ou atypique (couleur, odeur).
• Recherche et traitement d’un facteur
Règles hygiéniques favorisant (diabète, antibiothérapie,
immunodépression, corticothérapie, non-
• Toilette avec un savon alcalin type
HYDRALIN GYN : proscrire les douches respect des règles hygiéniques).
vaginales. Décontamination d’un éventuel foyer
• Port de sous-vêtements en coton. digestif par antifongiques oraux : BÉA-
• Éviter les vêtements serrés. GYNE 1 cp. 150 mg en prise unique.
• Antifongiques imidazolés locaux avant
Traitement spécifique ou pendant les facteurs déclenchants s’ils
sont connus : 1 ovule de GYNO-PEVARYL
• Antifongiques imidazolés vaginaux, trai- LP.
tement minute éconazole (GYNO-PEVARYL • Traitement du partenaire par antifon-
LP) 1 ovule le soir en administration giques locaux : PEVARYL 1 % lait 1 appl./j
pendant 1 sem.
ANTIFONGIQUES LOCAUX GYNÉCOLOGIQUES Gynécologie – Obstétrique 735
ANTIFONGIQUES LOCAUX GYNÉCOLOGIQUES
Éconazole 1 ovule LP 150 mg 2,16 30 % 2,16
3 ovules 150 mg 3,87 30 % 1,29
GYNO-PEVARYL
1 ovule le soir en administration unique
1 ovule le soir pdt 3 j
Miconazole 3 ovules 400 mg 4,00 I 30 % 1,33
GYNO-DAKTARIN
1 ovule le soir pdt 3 j
A` prolonger pdt 6 j si persistance des
symptômes
Tioconazole 1 ovule 300 mg 3,59 I 30 % 3,59
GYNO-TROSYD
1 ovule le soir en administration unique
Fenticonazole 1 caps. vaginale 3,58 I 30 % 3,58
LOMEXIN 600 mg I NR
1 caps. le soir en administration unique
2 caps. vaginales 4,15 I 30 % 1,38
Isoconazole 600 mg
FAZOL G
1 ovule le soir pdt 3 j 3 ovules 300 mg
Sertaconazole 1 ovule 300 mg 3,21 I 30 % 3,21
MONAZOL
1 ovule le soir en 1 administration unique
A` renouveler à J7 si persistance des symptômes
Clotrimazole 3 cp. vaginaux 200 mg NR
1 cp. vaginal 500 mg NR
MYCOHYDRALIN 1 tube cr. 20 g (1 %) NR
1 cp. 200 mg 3 soirs consécutifs ou
1 cp. 500 mg 1 soir en administration unique
Appl. locale matin et soir après toilette en
cas d’atteinte vulvaire associée
PROPRIÉTÉS Éviter les rapports sexuels, les tampons vaginaux
Antifongiques locaux actifs sur Candida albi- pendant le traitement.
cans et sur les bacilles Gram+. Préservatifs, diaphragmes en latex : risque de
rupture.
INDICATIONS Spermicides : risques d’inactivation.
Candidoses vulvovaginales.
EFFETS INDÉSIRABLES
CONTRE-INDICATIONS Irritation locale.
Hypersensibilité au produit.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI Passage systémique limité mais précautions
Placer l’ovule au fond du vagin (en général le soir d’emploi.
au coucher) et rester allongée un quart d’heure.
Ne pas interrompre le traitement pendant les MYCOHYDRALIN cp. vaginal : tacrolimus et siroli-
règles. mus (augmentation de leur taux plasmatique).
GYNO-PEVARYL : antivitamine K (augmenta-
tion d’activité).
736 Gynécologie – Obstétrique PERTES VAGINALES – VAGINOSE BACTÉRIENNE
PERTES VAGINALES (2) – VAGINOSE BACTÉRIENNE
Il faut différencier le pathologique du phy- disparition des lactobacilles (score de
siologique. La flore vaginale à l’état phy- Nugent 7 à 10).
siologique contient une majorité de lacto-
bacilles mais également des germes Traitement
d’origine digestive ou oropharyngée.
Cette flore peut être déséquilibrée par un Métronidazole (FLAGYL) local : 1 ovule/j
changement hormonal (au moment des pendant 10 j (le soir au coucher)
règles, lors de la grossesse, lors d’un chan- ou systémique métronidazole (FLAGYL) per
gement de contraception œstroprogesta- os : 500 mg x 2/j pendant 7 j ou 2 g/j en
tive, lors d’un stress, d’un voyage) ou par prise unique
un traitement antibiotique. ou secnidazole (SECNOL) per os 2 g (1 sach.)
Certains germes peuvent alors être en en prise unique.
concentration plus importante et être res-
ponsables de symptômes comme la La vaginose doit être recherchée et traitée
mycose (Candida en proportion plus chez la femme enceinte en cas d’antécé-
importante) ou la vaginose bactérienne dent de fausse couche tardive ou d’accou-
(flore polymicrobienne). chement prématuré ou en cas d’écoule-
Ce ne sont pas des pathologies sexuelle- ment vaginal pathologique.
ment transmissibles ! La présence de ces
germes est commensale et il ne faut traiter Mycoplasme
qu’en présence de symptômes.
Trois types peuvent être retrouvés dans le
Diagnostic tractus génital.
– 2 dont la pathogénicité est remise en
Clinique question : Mycoplasma hominis et Urea-
plasma urealyticum. A` traiter a priori seule-
Leucorrhées grisâtres, malodorantes ment chez les couples infertiles (traitement
(odeur de «poisson pourri»), sécrétions identique à celui de Chlamydia) ;
adhérentes à la paroi du vagin sur sa par- – 1 pathogène : Mycoplasma genitalium ;
tie inférieure et bulleuses au niveau du col. pathogénicité semblable à celle de Chla-
mydia trachomatis. Traitement identique à
Biologique celui de Chlamydia (diagnostic par PCR).
Prélèvement vaginal : prolifération bacté- Chez la femme ménopausée
rienne importante à l’examen direct (la
concentration bactérienne atteint 109 à L’atrophie vaginale et l’ambiance hormo-
1012 bactéries/g de sécrétions, soit nale de la femme ménopausée peuvent
10 à 1 000 fois la concentration normale). favoriser le déséquilibre de la flore hor-
Les germes retrouvés sont le plus sou- monale.
vent : Gardnerella vaginalis, les bactéries Une œstrogénothérapie locale peut aider
anaérobies, Streptococcus viridans, Myco- à rétablir un environnement vaginal équi-
plasma hominis, et Atopobium vaginae ± ; libré : promestriène (COLPOTROPHINE) ou
TROPHIGIL.
ANTISEPTIQUES GYNÉCOLOGIQUES POLYVALENTS Gynécologie – Obstétrique 737
ANTISEPTIQUES GYNÉCOLOGIQUES POLYVALENTS (1)
Métronidazole Ovules 2,45 I 30 % 0,25
FLAGYL
1 à 2 ovules le soir pdt 15 j 10 ovules 500 mg
Per os
Métronidazole
FLAGYL 20 cp. 250 mg 2,94 I 65 % 0,15
2 g en prise unique à répéter 15 j plus 4 cp. 500 mg 2,46 I 65 % 0,62
tard ou 500 mg/j en 2 prises à 10 j 4,31 I 65 % 0,31
pour le traitement des Trichomonas 14 cp. 500 mg 3,89 I 65 % 0,16
urogénitales 1 fl. 120 mL sol. buv.
(25 mg/mL)
Secnidazole 1 dose 2 g 7,29 I 65 % 7,29
SECNOL
2 g en 1 prise au début d’un repas
PROPRIÉTÉS Allaitement : déconseillé.
Antiparasitaires et antibactériens.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
INDICATIONS Alcool : effet antabuse.
Trichomonase vaginale.
Vaginites non spécifiques. EFFETS INDÉSIRABLES
Lambliase, amibiase. Modérés et rares.
Nausées, vomissements, douleur abdominale.
CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité rarement sévère.
Hypersensibilité connue. Céphalées, asthénie, vertiges.
Grossesse : au cours du 1er trim., autrement Leucopénie transitoire.
déconseillée.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Disulfirame : confusion.
738 Gynécologie – Obstétrique PERTES VAGINALES – INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
PERTES VAGINALES (3) – INFECTIONS SEXUELLEMENT
TRANSMISSIBLES
Trois germes sexuellement transmissibles En cas d’infection sexuellement transmis-
sont responsables de pertes vaginales : sible :
• Trichomonas vaginalis ; • recherche d’une autre IST (prélèvement
• Chlamydia trachomatis ; vaginal avec recherche de Chlamydia,
• Neisseria gonorrhea. Mycoplasma et du gonocoque, sérologies
TPHA, VDRL, VIH, hépatite B, Chlamydia) ;
• traitement du (ou des) partenaire(s).
GERME DIAGNOSTIC TRAITEMENT
Trichomonas Idem vaginose
Leucorrée abondante, verdâtre,
Chlamydia spumeuse, odeur âcre. Brûlures ZITHROMAX MONODOSE 1 g
vaginales avec muqueuse (4 cp.) en prise unique
Gonocoque framboisée et granuleuse. Contrôle biologique à 15 j si
Visible à l’examen direct du échec du traitement minute
prélèvement vaginal. VIBRAMYCINE N 200 mg/j ou
OFLOCET 200 mg x 2/j pendant 7
Le plus souvent asymptomatique à 10 j
ou pauci-symptomatique CIFLOX 500 mg en 1 prise
responsable d’infection génitale Ou OROKEN 400 mg en 1 prise
haute.
Diagnostic par PCR sur le
prélèvement vaginal ou sur le
1er jet d’urine.
Leucorrée jaunâtre, purulente.
Diagnostic à la culture du
prélèvement vaginal.
Les Chlamydia peuvent donner des infec- Il est important de dépister et de traiter le
tions génitales hautes qui peuvent être Chlamydia chez la femme en âge de pro-
pauci-symptomatiques et être respon- créer au moindre doute.
sables d’infertilité et de grossesse extra-
utérine.
ANTISEPTIQUES GYNÉCOLOGIQUES POLYVALENTS Gynécologie – Obstétrique 739
ANTISEPTIQUES GYNÉCOLOGIQUES POLYVALENTS (2)
Antibactérien, antifongique et trichomonacide
Ternidazole + néomycine + prednisolone + nystatine
TERGYNAN
1 à 2 cp./j pdt 15 j 10 cp. gyn. 3,03 I 30 % 0,30
Antibactériens et antifongiques
Polyvidone iodée 8 ovules 250 mg I NR
8 càs (fl. 125 mL : I NR
BÉTADINE
10 g/100 mL)
1 ovule le soir pdt 2 à 3 sem.
1 inj. vaginale le soir pdt 2-3 sem. (diluer
2 càs/L d’eau tiède)
Nystatine + néomycine + polymyxine B 6 caps. vaginales 2,75 I 30 % 0,46
POLYGYNAX 60 caps. vaginales HOP I
1 ovule/j pdt 12 j
6 caps. vaginales 2,75 I 30 % 0,46
POLYGYNAX VIRGO
1 instillation le soir pdt 6 j
Utilisable chez les petites filles et femmes
vierges
PROPRIÉTÉS CONTRE-INDICATIONS
Grossesse et allaitement : pour la polyvidone.
Anti-infectieux locaux non résorbés par la Hypersensibilité connue ( polyvidone ++).
muqueuse vaginale, SAUF la polyvidone iodée. Polyvidone iodée : pathologie thyroïdienne.
Actions différentes suivant les produits :
– nystatine (anticandidosique) ; PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
– polyvidone (antifongique et antibactérien). Idem anticandidosique.
Traitement du partenaire si Trichomonas.
INDICATIONS
EFFETS INDÉSIRABLES
Infections bactériennes cervicovaginales. Irritation, allergie de contact.
Vulvo-vaginite de la petite fille (POLYGYNAX Surcharge iodée avec polyvidone.
VIRGO).
Candidoses vulvo-vaginales. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Ne pas associer la polyvidone avec les dérivés
mercuriels.
740 Gynécologie – Obstétrique HERPÈS GÉNITAL
HERPÈS GÉNITAL (1)
Primo-infection [1] la guérison de 1 ou 2 j, ne diminuerait pas
la durée de la douleur ; traitement justifié
Le diagnostic se fait par un prélèvement en cas de gêne ressentie ou s’il existe un
des lésions vulvaires avec recherche risque de contamination. Aciclovir (ZOVI-
d’HSV. RAX 200) 1 cp. x 5 /j pendant 5 j ou valaci-
• Traitement antiviral per os pendant 10 j clovir (ZELITREX) 500 mg/j pendant 5 j.
par aciclovir (ZOVIRAX 200) 1 cp. x 5 /j ou Antalgiques.
valaciclovir (ZELITREX) 500 mg x 2/j.
• Le traitement antiviral local n’a pas fait Si les récurrences sont fréquentes
la preuve de son utilité clinique. (> 6 poussées/an)
• Antalgiques, parfois usage des morphi-
niques. Traitement antiviral en continu par aciclo-
vir (ZOVIRAX 200) 1 cp. x 5/j ou valaciclovir
Récurrence [1] (ZELITREX) 500 mg x 2/j pendant 6 mois
au moins. Effet suspensif du traitement.
Elles sont souvent frustes, parfois asymp-
tomatiques et régressives sans traitement. L’herpès génital est une infection sexuelle-
ment transmissible ; la transmission se fait
Si la récurrence est symptomatique principalement lors des poussées mais
attention les symptômes peuvent être
• Le traitement antiviral local n’a pas fait frustres lors des récurrences. Encourager la
la preuve de son utilité clinique. pratique de rapports sexuels protégés.
• Traitement antiviral per os : accélérerait
HERPÈS GÉNITAL Gynécologie – Obstétrique 741
HERPÈS GÉNITAL (2)
Herpès et grossesse [1] • Primo-infection moins d’un mois avant
C’est une infection grave responsable l’accouchement : traitement antiviral per
d’herpès néonatal disséminé en cas de os jusqu’à l’accouchement par aciclovir
poussée proche du terme. (ZOVIRAX 200) 1 cp. x 5/j.
• Primo-infection plus d’un mois avant • Récurrence herpétique : traitement anti-
l’accouchement : traitement antiviral per viral per os pendant 10 j par aciclovir (ZOVI-
os pendant 10 j par aciclovir (ZOVIRAX 200) RAX 200) 1 cp. x 5/j.
1 cp. x 5/j puis en continu à partir de • Remarque : 2/3 des enfants atteints
36 SA jusqu’à l’accouchement.
d’herpès néonatal sont nés de mères sans
notion d’herpès génital.
Herpès génital et grossesse
Lésions Primo-infection herpétique Récurrence herpétique
herpétiques en cours de grossesse en cours de grossesse
en début
de travail < 1 mois avant > 1 mois avant > 7 j avant < 7 j avant
et membranes l’accouchement l’accouchement l’accouchement l’accouchement
intactes
ou rompues
depuis
moins de 6 h
Aciclovir jusqu’à Aciclovir Aciclovir Aciclovir
l’accouchement pendant pendant 10 j pendant 10 j
10 j puis
en continu
à partir
de 36 SA
jusqu’à
l’accouchement
Césarienne Césarienne Accouchement Césarienne
à discuter voie basse à discuter
Intérêt En l’absence de Intérêt
des prélèvements lésion visible des prélèvements
vaginaux En début de travail vaginaux
CONSENSUS
[1] Prise en charge de l’herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent, HAS,
2001.
742 Gynécologie – Obstétrique PAPILLOMAVIRUS HUMAIN
PAPILLOMAVIRUS HUMAIN (1)
Le papillomavirus vent être responsables de lésions précan-
céreuses et cancéreuses.
Il existe environ 40 types de papillomavi-
rus impliqués dans la pathologie génitale Condylomes
chez l’Homme.
Ils sont responsables de lésions bénignes : Les HPV 6 et 11 sont responsables de
les condylomes (« verrues génitales ») et de 90% des condylomes. Lésions récidi-
lésions précancéreuses et cancéreuses du vantes, contagieuses, plus ou moins
col de l’utérus, du vagin et de la région étendues.
vulvo-anale. • En cas de lésions peu nombreuses : trai-
ll s’agit d’une infection sexuellement tement à domicile par la patiente par imi-
transmissible. Le port du préservatif en quimod (ALDARA crème 5 %) 1 application
réduit la transmission mais les lésions non x 3/sem. le soir au coucher, lavage le len-
recouvertes par le préservatif sont conta- demain matin (exposition 6-10 h) jusqu’à
gieuses au contact de la peau. disparition des lésions ; au maximum pen-
dant 16 sem.
Prévention primaire : vaccination • Jusqu’à 10-15 lésions : cryothérapie ou
podophyllotoxine.
Deux vaccins existent en France : • En cas de condylomes diffus : électro-
– le GARDASIL : il protège contre les virus coagulation ou laser sous anesthésie
6 et 11 (90 % des condylomes) et 16 et locale ou générale (cf. Infections sexuelle-
18 (70 % des lésions précancéreuses et ment transmissibles en dermatologie).
cancéreuses) ;
– le CERVARIX : il protège contre les virus Lésions précancéreuses :
16 et 18. dysplasie cervicale
Vaccination des filles à partir de 9 ans et
au plus tard dans la premiere année qui Prévention secondaire :
suit le début des rapports sexuels. frottis cervicovaginal
Il ne dispense pas du suivi régulier par A` réaliser tous les 3 ans à partir de la pre-
frottis tous les 2 ans car d’autres virus peu- mière année suivant le début des rapports
sexuels, de 25 à 65 ans.
Conduite à tenir en fonction des résultats du frottis
Résultats du frottis Choix d’explorations complémentaires
(classification de Bethesda)
Normal Frottis dans 3 ans
ASC-US : Atypical Squamous Cells of Frottis à 6 et 12 mois
Unknown Significance ou test HPV
ou colposcopie
ASC-H : Atypical Squamous Cells evocating Colposcopie
High grade lesions
AGC : Atypical Glandular Cells Colposcopie avec curetage de l’endocol ;
échographie pelvienne ± biopsie de
L-SIL : Low-grade Squamous Intraepithelial l’endomètre
Lesions Frottis à 6 mois et 1 an
H-SIL : High-grade Squamous Intraepithelial ou colposcopie
Lesions Colposcopie
VACCIN CONTRE LE PAPILLOMAVIRUS HUMAIN Gynécologie – Obstétrique 743
VACCIN CONTRE LE PAPILLOMAVIRUS HUMAIN
Vaccin contre le papillomavirus humain 1 ser. prérempl. 0,5 mL 121,36 I 65 % 121,36
GARDASIL 1 ser. prérempl. 0,5 mL 109,60 I 65 % 109,60
3 doses de 0,5 mL à 0, 2 et 6 mois
CERVARIX
3 doses à 0, 1 et 6 mois
PROPRIÉTÉS chez les individus souffrant d’une maladie
Vaccin recombinant préparé à partir de fébrile aiguë sévère.
pseudo-particules virales hautement purifiées
de la principale protéine L1 de la capside des PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
HPV de types 6, 11, 16 et 18 pour GARDASIL Les mesures de précaution appropriées vis-à-
et 16 et 18 pour CERVARIX. vis des maladies sexuellement transmissibles
doivent être poursuivies.
INDICATIONS La vaccination ne remplace pas les tests de
dépistage de routine du cancer du col de
GARDASIL : prévention des dysplasies de haut l’utérus.
grade du col de l’utérus (CIN 2/3), des cancers
du col de l’utérus, des dysplasies de haut grade EFFETS INDÉSIRABLES
de la vulve (VIN 2/3) et des verrues génitales
externes (condylomes acuminés) dus aux Papil- Fièvre.
lomavirus humains de types 6, 11, 16 et 18. Au site d’injection : érythème, douleur, gonfle-
CERVARIX : prévention des dysplasies de haut ment, prurit.
grade du col de l’utérus (CIN 2/3), des cancers Grossesse : aucun événement indésirable
du col de l’utérus, des dysplasies de haut grade grave n’a été détecté lors de l’administration
de la vulve (VIN 2/3) et des verrues génitales de GARDASIL/CERVARIX pendant la grossesse ;
externes (condylomes acuminés) dus aux Papil- les données sont insuffisantes pour en recom-
lomavirus humains de types 16 et 18. mander l’utilisation dans ce contexte. La vacci-
nation doit ainsi être reportée après le terme
CONTRE-INDICATIONS de la grossesse. Il n’y a pas d’indication d’inter-
Hypersensibilité au produit. ruption de grossesse en cas d’administration de
L’administration d’un vaccin doit être différée GARDASIL/CERVARIX pendant la grossesse.
744 Gynécologie – Obstétrique PAPILLOMAVIRUS HUMAIN
PAPILLOMAVIRUS HUMAIN (2)
Prévention tertiaire : traitement jeunes en âge de procréer (les conisations
des dysplasies cervicales augmentent le risque de fausse couche
tardive et d’accouchement prématuré et
L’enjeu est de traiter les lésions suscep- les infertilités d’origine cervicale).
tibles d’évoluer vers un cancer tout en évi-
tant les complications chez les femmes ᭤ CIN1 [1]
Conduite à tenir face à une néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 1
CIN1 affirmée
sur biopsie
Colposcopie Colposcopie
satisfaisante non satisfaisante
jonction vue jonction non vue
Frottis et/ou test Frottis initial Frottis initial
HPV à 12 mois ASC-US ou L-SIL ASC-H ou H-SIL
Normal/Négatif Anormal/Positif Conisation
Frottis et/ou test
HPV à 18 mois
Normal/Négatif Anormal/Positif
Frottis à 24 mois Colposcopie
Prise en charge
adaptée
PAPILLOMAVIRUS HUMAIN Gynécologie – Obstétrique 745
PAPILLOMAVIRUS HUMAIN (3)
᭤ CIN2 méconnaître une lésion de plus haut
Traitement conservateur par vaporisation grade.
laser si la femme est jeune (< 30 ans), si
les lésions sont peu étendues, si la jonc- ᭤ CIN3
tion est bien vue en colposcopie et si les Conisation.
impressions colposcopiques et les rérsul-
tats du frottis sont concordants. Surveillance après traitement
En cas d’élément péjoratif, il est conseillé
de réaliser une conisation pour ne pas • Frottis et test HPV à 6 mois et 18 mois
puis tous les ans, à compléter par une col-
poscopie si l’un des tests est pathologique
CONSENSUS
[1] Prévention du cancer du col de l’utérus – Recommandations pour la pratique clinique,
CNGOF, 2007.
746 Gynécologie – Obstétrique SALPINGITE
SALPINGITE (1)
Diagnostic Il faut savoir y penser systématiquement
lors de douleurs pelviennes et surtout
Il existe deux formes de salpingite : la sal- chez la femme jeune en âge de procréer.
pingite aiguë symptomatique et une Il faut recourir facilement au prélèvement
forme «subaiguë» pauci- ou asymptoma- vaginal à la recherche de Chlamydia chez
tique. la femme jeune.
Salpingite
Asymptomatique Symptomatique
ou pauci-symptomatique
– Douleurs pelviennes intenses
– Douleurs pelviennes uni – Syndrome inflammatoire
ou bilatérales peu intenses
marqué
– Augmentées lors des rapports ± défense
sexuels ou des efforts
– Pertes vaginales anormales
ou métrorragies
– Douleurs à la mobilisation
utérine ou à la palpation
des culs-de-sacs
– C. trachomatis + par PCR
– Pas de syndrome
inflammatoire majeur
Germes responsables
– Sexuellement transmissibles : C. trachomatis ou N. gonorrhoeae
– Issus de la flore commensable vaginale (entérobactéries, anaérobies, etc.)
– Et plus rarement nosocomiaux.
SALPINGITE Gynécologie – Obstétrique 747
SALPINGITE (2)
Traitement antibiotique Le traitement est ambulatoire/hospitalier
per os /intraveineux en fonction de la gra-
Il repose sur une antibiothérapie et un trai- vité des symptômes.
tement antalgique (antalgiques adaptés
au niveau de la douleur).
Salpingite aiguë/subaiguë
– Asymptomatique – Symptomatique
ou pauci-symptomatique – Hospitalisation
– Ambulatoire – Traitement IV
– Traitement oral
AUGMENTIN ou CIBLOR : 1 g x 3/j AUGMENTIN : 1 g x 4/j
+ +
OFLOCET : 2 x 200 mg/j OFLOCET : 200 mg x 2/j
ou TAVANIC 500 mg/j ou TAVANIC : 500 mg/j
±
Gentamicine : 2 mg/kg (dose
de charge) puis 4,5 mg/kg/j
748 Gynécologie – Obstétrique SALPINGITE
SALPINGITE (3)
Conduite à tenir Toujours penser aux prélèvements bacté-
riens ; adapter l’antibiothérapie en fonc-
Il faudra avoir recours à la cœlioscopie en tion des résultats ; penser aussi au dépis-
urgence s’il existe une suspicion de complica- tage et à la prévention des autres
tion (abcès, pelvipéritonite) et à moyen infections sexuellement transmissibles.
terme, elle sera discutée si la femme est
jeune et si des symptômes persistent.
Salpingite aiguë
Asymptomatique Symptomatique
ou pauci-symptomatique Hospitalisation
Traitement ambulatoire
Antibiothérapie PO Antibiothérapie IV
Régression des symptômes Suspicion de complication : Régression en 48 h
abcès ou pelvipéritonite des symptômes
Oui
Non Oui
Antibiothérapie PO 14 j
Antibiothérapie
Non PO 14 j
Urgence Femme jeune,
persistance
À froid
Cœlioscopie de douleurs,
exploration
de la fertilité
Complications • altération des trompes, adhérences :
A` court terme – infertilité,
– grossesse extra-utérine,
Abcès, pelvipéritonite. – hydrosalpinx.
A` long terme
Maladie inflammatoire du péritoine :
• douleurs chroniques ;
CONTRACEPTION Gynécologie – Obstétrique 749
CONTRACEPTION (1)
Toute méthode contraceptive doit être rance, pas d’oubli, pas d’échec) ; il existe
simple, efficace, bien tolérée et réver- un très grand nombre de méthodes
sible [1] [2]. contraceptives et il faut aider la femme à
La bonne méthode de contraception est choisir le mode de contraception qui lui
celle qui convient à la femme (bonne tolé- convient.
Les différentes méthodes contraceptives
CONTRACEPTION
HORMONALE NON HORMONALE
PER OS = PILULE DIU au lévonorgestrel DISPOSITIF INTRA-UTÉRIN (DIU)
– œstroprogestative
– progestative PRÉSERVATIFS, spermicides,
diaphragmes
ANNEAU, PATCH
MÉTHODES NATURELLES
750 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION
CONTRACEPTION (2)
Efficacité des différentes méthodes contraceptives
Efficacité Méthode Taux de grossesses (%)
Toujours trés au cours des 12 premiers mois d’utilisation
efficace Implants
En pratique courante En utilisation
Efficace dans son DIU optimale
emploi courant
Pilules progestatives 0,1 0,1
Faible efficacité lors pures
de son emploi (au cours de 0,8 0,6
courant l’allaitement)
1 0,5
Spermicides Méthode de
Méthodes naturelles l’aménorrhée 2 0,5
lactationnelle
6-8 0,1
Contraception orale 0,5
œstroprogestative
14 3
Pilules progestatives
pures 21 5
(en dehors de 20 6
l’allaitement)
26 6
Préservatifs 20 1-9
masculins
Préservatifs féminins
Diaphragmes et
spermicides
CONSENSUS
[1] Méthodes contraceptives : focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles, HAS,
2013.
[2] Commission de la transparence – Réévaluation des contraceptifs oraux de 3e génération,
HAS, 2012.
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) Gynécologie – Obstétrique 751
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) (1) –
CONTRACEPTIFS DE 2E GÉNÉRATION
Voie orale
Éthinylestradiol + lévonorgestrel
LEELOO
1 cp./j à heure fixe pdt 21 j, arrêt pendant 21 cp. éthin. 20 μg 1,55 I 65 % 0,07
7 j et reprise d’une nouvelle plaquette au + lévo. 100 μg
8e j
MINIDRIL 21 cp. éthin. 30 μg 1,55 I 65 % 0,07
Idem LEELOO + lévo. 150 μg
ADÉPAL 21 cp. éthin. 30-40 μg 1,55 I 65 % 0,07
Idem LEELOO + lévo. 150-200 μg
TRINORDIOL 21 cp. éthin. 30-40 μg 1,55 I 65 % 0,07
Idem LEELOO
+ lévo. 50-75-125 μg
LOVAPHARM 21 cp. éthin. 30 μg 1,55 I 65 % 0,07
Idem LEELOO + lévo. 150 μg
OPTILOVA
1 cp./j en continu (7 cp. inactifs) 28 cp. éthin. 20 μg 1,55 I 65 % 0,06
+ lévo. 100 μg
Éthinylestradiol + norgestrel 21 cp. éthin. 50 μg 1,14 I 65 % 0,05
+ norg. 0,5 mg
STÉDIRIL I NR
I NR
Contraception classique : cures de 1 cp./j
à heure fixe pdt 21 j, arrêt de 7 j
Il existe également des boîtes de 3 plaquettes
Voie transdermique
Éthinylestradiol + norelgestromine 3 pch. 33,9 μg/
203 μg/24 h
EVRA
9 pch. 33,9 μg/
1 pch./sem. pdt 3 sem. et 1 sem. sans 203 μg/24 h
pch. puis reprise
A` appliquer sur peau sèche et saine (éviter
les seins)
Voie vaginale
Éthinylestradiol + étonogestrel 1 anneau vaginal I NR
15 μg/120 μg/24 h I NR
NUVARING
3 anneau vaginal
1 dispositif vaginal posé par la femme pdt 15 μg/120 μg/24 h
3 sem. retiré 1 sem. et nouveau pch. au
8e j
752 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION HORMONALE
CONTRACEPTION HORMONALE (1)
Première demande de pilule de plusieurs facteurs de risque : âge
Bilan préthérapeutique > 35 ans, tabagisme, surpoids/obésité,
HTA.
• Interrogatoire (recherche de contre-indi- • Antécédent personnel de cancer du sein
cations, antécédents gynéco-obstétriques, ou de l’utérus.
élimination d’une grossesse en cours). • Mutation de BRCA1/2, haut risque de
• Examen clinique avec évaluation des fac- prédisposition.
teurs de risque cardiovasculaires. • Antécédent de tumeur hépatique.
• Bilan biologique glucidolipidique : trigly- • Hépatopathie sévère.
cérides, cholestérol total, glycémie à jeun • Antécédent de pancréatite ou de choles-
à faire avant de débuter la contraception tase liée à une hypertriglycéridémie ou à
hormonale si facteurs de risque de pertur- l’utilisation de la contraception.
bation du bilan glucidolipidique (sinon 3 à
6 mois après le début du traitement). Bilan Contraception de 1re intention chez une
thrombophilique avant le début du traite- femme jeune sans pathologie particulière :
ment en cas d’antécédents évocateurs per- œstroprogestatifs
sonnels ou familiaux.
• Ne pas oublier la prévention (palpation Les contraceptions œstroprogestatives de
des seins, frottis, information sur les IST). 3e génération ne sont pas indiquées en
Évaluation du mode de vie de la 1re intention du fait d’un risque thrombo-
patiente : tique accru.
– âge ; Les œstroprogestatifs de 2e génération
– profession ; sont donc prescrits en 1re intention.
– tabac ; Le bénéfice attendu des progestatifs de
– partenaire stable ; 3e génération est un climat hormonal
– contraception déjà utilisée ; moins androgénique ; la contraception de
– souhait particulier. 3e génération pourra donc être prescrite
en cas de mauvaise tolérance des œstro-
Contre-indications absolues progestatifs de 2e génération (prise de
aux œstroprogestatifs poids, œdème des membres inférieurs,
acné, hyperséborrhée, etc.).
• Antécédent personnel d’accident throm- Les œstroprogestatifs exisent sous plu-
boembolique veineux ou artériel. sieurs formes :
• Thrombophilie. – pilule à prendre 21 j/28 (arrêt 7 j et
• Diabète avec complications vasculaires. reprise d’une nouvelle plaquette) ;
• Dyslipidémie. – pilule à prendre en continu ;
• HTA. – patch (dispositif transdermique) : à
• Migraine avec signes focaux neurolo- changer toutes les sem. et à prendre 3
giques ou évolutive sous contraception. sem./4 ;
• Cardiopathie (fibrillation auriculaire, val- – anneau vaginal : à insérer dans le vagin
vulopathie, coronaropathie, etc.). pendant 3 sem., arrêt 1 sem. et mise en
• Facteurs de risque de thrombose : place d’un nouveau dispositif.
< 4 sem. du post-partum, immobilisation
prolongée, postopératoire, accumulation
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) Gynécologie – Obstétrique 753
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) (2) –
CONTRACEPTIFS DE 3E GÉNÉRATION
Éthinylestradiol + norgestimate 63 cp. éthin. 35 μg I NR
+ norg. 180-215- I NR
TRIAFEMI 250 μg
1 cp./j à heure fixe pdt 21 j, arrêt pendant 63 cp. éthin. 35 μg
7 j et reprise d’une nouvelle plaquette au + norg. 250 μg
8e j
NB : propriétés antiacnéiques
EFFIPREV
Idem TRIAFEMI
Éthinylestradiol + gestodène 28 cp. éthin. 15 μg I NR
MÉLODIA + gest. 60 μg I NR
1 cp./j en continu (4 cp. inactifs) I NR
28 cp. éthin. 15 μg I NR
MINESSE + gest. 60 μg I NR
Idem MÉLODIA I NR
21 cp. éthin. 20 μg
HARMONET + gest. 75 μg I NR
Cures de 1 cp./j à heure fixe pdt 21 j,
arrêt de 7 j 21 cp. éthin. 20 μg
MÉLIANE + gest. 75 μg
Idem HARMONET
21 cp. éthin. 30 μg
MINULET + gest. 75 μg
Idem HARMONET
21 cp. éthin. 30-40 μg
TRI-MINULET + gest. 50-70-
Idem HARMONET 100 μg
Il existe également des boîtes de 3 plaquettes
Éthinylestradiol + désogestrel
MERCILON
Cures de 1 cp./j à heure fixe pdt 21 j, 21 cp. éthin. 20 μg
arrêt de 7 j + déso. 150 μg
VARNOLINE 21 cp. éthin. 30 μg I NR
Idem MERCILON + déso. 150 μg I NR
VARNOLINE CONTINU 28 cp. éthin. 30 μg
1 cp./j en continu (7 cp. inactifs) + déso. 150 μg
Il existe également des boîtes de 3 plaquettes
754 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION HORMONALE
CONTRACEPTION HORMONALE (2)
Situations particulières Mêmes modalités de prise que les pilules
minidosées.
Contre-indications aux œstroprogestatifs
(allaitement, etc.) Préménopause : macroprogestatifs
de synthèse
᭤ Progestatifs microdosés
• Contraception très utilisée au cours de Effet anti-œstrogénique intéressant.
l’allaitement. Ex : chlormadinone (LUTÉRAN) 10 mg/j du 5e
• Nécessite une prise en continu. au 25e j du cycle.
Ex : lévonorgestrel (MICROVAL) 1 cp./j à Attention : effets indésirables +++.
heure fixe sans interruption.
Les microprogestatifs peuvent être mal Symptômes lors de l’arrêt de la pilule
tolérés (ils peuvent notamment entraîner
des métrorragies). En cas de symptômes lors des 7 j d’arrêt
de la pilule ou lors de la prise des
᭤ Contraception par implant comprimés blancs (céphalées, troubles de
Seul NEXPLANON (68 mg d’étonorgestrel) a l’humeur), il est possible d’enchaîner les
l’AMM en France. Il est introduit sous la plaquettes sans période d’arrêt ; l’effet
peau du bras non dominant après une secondaire alors possible est l’apparition
anesthésie locale par un médecin formé à de métrorragies.
sa mise en place. il est efficace pour une
durée de 3 ans. En cas d’oubli
Oubli < 12 h
Manifestations androgéniques
Pas de modification de la contraception :
En cas manifestations acnéiques, on peut prendre le comprimé oublié et poursuivre
proposer des pilules de 3e génération la contraception normalement ; pas de
telles que TRIAFEMI. mesures de protection supplémentaires.
Dysménorrhée sous œstroprogestatifs Oubli > 12 h
minidosés ou dystrophie ovarienne :
œstroprogestatifs normodosés Contraception pouvant ne plus être effi-
cace : prendre le comprimé oublié, conti-
Ils présentent aussi un intérêt quand la nuer la contraception, mesures de protec-
prise d’un médicament inducteur enzyma- tion supplémentaires pendant 7 j.
tique est nécessaire. Si un rapport a eu lieu dans les 5 j précé-
Ex : éthinylestradiol 50 g + norgestrel 0,5 mg dant l’oubli, il peut être nécessaire de
(STÉDIRIL). compléter la protection avec une contra-
ception d’urgence. Pour MICROVAL, cette
durée est réduite à 3 h.
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) Gynécologie – Obstétrique 755
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) (3) –
AUTRES ŒSTROPROGESTATIFS
Éthinylestradiol + chlormadinone 21 cp. éthin. 30 μg I NR
+ chlor. 2 mg
BELARA
1 cp. à heure fixe pdt 21 j, arrêt pdt 7 j et
reprise d’une nouvelle plaquette au 8e j
BELARACONTINU 28 cp. éthin. 30 μg I NR
1 cp. rose à heure fixe pdt 21 j puis 1 cp. + chlor. 2 mg I NR
blanc placebo pdt 7 j
21 cp. éthin. 20 μg
Éthinylestradiol + drospirénone + drosp. 3 mg
JASMINELLE
1 cp./j à heure fixe pdt 21 j, arrêt pdt 7 j
et reprise d’une nouvelle plaquette au 8e j
JASMINELLE CONTINU 28 cp. éthin. 20 μg I NR
1 cp./j à heure fixe en continu + drosp. 3 mg I NR
I NR
JASMINE 21 cp. éthin. 30 μg I NR
Idem JASMINELLE + drosp. 3 mg I NR
YAZ 28 cp. éthin. 20 μg I NR
Idem JASMINELLE CONTINU + drosp. 3 mg
DROSPIBEL 63 cp. éthin. 20 μg
Idem JASMINELLE + drosp. 3 mg
63 cp. éthin. 30 μg
+ drosp. 3 mg
Estradiol + diénogest 28 cp. 3-2-2-1 mg éthin.
QLAIRA + 2-3 mg dién.
1 cp./j en continu
Il existe également des boîtes de 3 plaquettes
756 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION HORMONALE
CONTRACEPTION HORMONALE (3)
Contraception d’urgence BPC : Surveillance biologique de la
contraception orale
Deux produits ont l’AMM : NORLEVO et Ces pratiques ne remettent pas en cause le
ELLAONE. NORLEVO est délivré sans ordon- bien fondé d’un examen clinique annuel.
nance, gratuitement aux mineures. • 1. Il n’y a pas lieu, au cours de la surveil-
lance biologique d’une contraception
La contraception d’urgence doit être prise orale, chez une femme de moins de 35
le plus vite possible après le rapport à ans, lorsque ni le 1er bilan comportant
risque de grossesse au maximum dans les nécessairement la mesure à jeun de la gly-
72 h qui suivent le rapport pour NORLEVO cémie, du cholestérol total et des triglycé-
et dans les 5 j qui suivent le rapport pour rides plasmatiques, ni les bilans de
ELLAONE. Taux d’échec < 4 %. contrôle effectués à 3 mois puis 12 mois
après n’ont pas montré d’anomalies, de
La contraception d’urgence peut aussi être pratiquer d’autres explorations biolo-
assurée par la pose d’un stérilet dans les giques.
5 j qui suivent le rapport à risque. • 2. Il n’y a pas lieu non plus de répéter
ces examens plus d’une fois tous les 2 ans,
en l’absence de faits nouveaux.
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) Gynécologie – Obstétrique 757
ŒSTROPROGESTATIFS (CONTRACEPTION) (4) – PHARMACOLOGIE
PROPRIÉTÉS Valvulopathie, troubles du rythme thrombo-
gènes.
Contraceptifs par 3 actions complémentaires : Diabète compliqué de micro ou de macro-
– blocage de l’ovulation, angiopathie et/ou évoluant depuis plus de
– modification de la glaire qui devient imper- 20 ans.
méable aux spermatozoïdes, Migraine avec signes neurologiques focaux ou
– atrophie de l’endomètre qui devient âge Ն 35 ans.
impropre à la nidation. Tumeur maligne connue ou suspectée du sein.
La «génération » de l’œstroprogestatif fait réfé- Carcinome de l’endomètre ou toute autre
rence à une différence dans le type de proges- tumeur œstrogénodépendante connue ou sus-
tatif utilisé. Les termes de mono, bi ou tripha- pectée.
siques font référence à des différences de Adénome hépatique ou carcinome hépatocel-
dosages des progestatifs et/ou œstrogènes au lulaire, affection hépatique sévère jusqu’au
cours de la plaquette tentant de se rapprocher retour à la normale de la fonction hépatique ;
au mieux des variations hormonales au cours antécédent de cholestase liée a la prise d’œs-
du cycle naturel. troprogestatifs.
Hémorragies génitales d’étiologie inconnue.
INDICATIONS Post-partum < 4 sem.
Allaitement maternel.
Contraception.
Utilisés en cas de dysménorrhées invalidantes. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Les œstroprogestatifs de 2e génération doi-
vent être prescrits en 1re intention car ceux de Bilan préalable : examen clinique, frottis cervi-
3e génération augmentent le risque throm- covaginal (FCV), bilan glucidolipidique.
boembolique. Le bénéfice des œstroprogesta- Revoir la patiente à 3 et 6 mois pour vérifier la
tifs de 3e génération est un climat hormonal bonne tolérance clinique et biologique.
moins androgénique ; on peut les utiliser en
cas d’acné, prise de poids ou mastodynies. EFFETS INDÉSIRABLES
CONTRE-INDICATIONS Rares mais nécessitant l’arrêt du traitement :
réactions allergiques, intolérance au glucose,
Hypersensibilité aux substances actives ou à HTA, accidents thromboemboliques et cardio-
l’un des excipients. vasculaires, ictère cholestatique, hyperlipidé-
Accidents thromboemboliques artériels (pré- mie, adénome hépatique, CHC, lithiase biliaire,
sence ou antécédent). érythème noueux, céphalées.
Accidents thromboemboliques veineux (pré- Plus fréquents : nausées, vomissements, acné,
sence ou antécédent) tels que thrombose vei- prise de poids, nervosité, dépression, baisse de
neuse profonde ou embolie pulmonaire ; la libido, rétention hydrique/œdèmes, tension
immobilisation prolongée, chirurgie majeure ; mammaire, modification des sécrétions vagi-
identification de mutations liées à la thrombo- nales, métrorragies/oligoménorrhée, signes
philie (facteur II, facteur V). d’hyperandrogénie, jambes lourdes, candidose
Prédisposition héréditaire ou acquise aux vaginale.
thromboses veineuses ou artérielles. Aménorrhée post-thérapeutique avec anovula-
Maladie cérébrovasculaire ou coronarienne. tion, d’autant plus fréquente qu’il existait des
Hypertension artérielle. troubles du cycle avant le traitement. Nécessite
Facteurs de risque multiples cardiovasculaires ; la recherche d’une étiologie si elle est pro-
association tabac et âge Ն 35 ans ; hyperlipi- longée.
démie avérée.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Inducteurs enzymatiques.
758 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION HORMONALE
CONTRACEPTION HORMONALE (4)
Contraception en situation particulière
OP Micropro- DIU DIU Préservatif
gestatifs cuivre lévonor-
gestrel
Thrombose veineuse : ATCD - ±+ ± +
avec ou sans thrombophilie
Thrombose veineuse en cours - - + - +
Thrombose artérielle : ATCD - - + - +
ou FDR
Cardiopathie emboligène - -+- +
1 seul FDR métabolique ±+++ +
> 1 FDR métabolique - ±+± +
FDR thrombose - ±+± +
Diabète sans complication ±+++ +
vasculaire, évoluant depuis
< 20 ans = 1 seul FDR
métabolique
Diabète avec complication - ± + ± +
vasculaire ou instable avec la
contraception ou évoluant
depuis > 20 ans
Tumeur hépatique - -+- +
Cholestase - -+- +
Cirrhose ou autre altération - - + - +
de la fonction hépatique
1er mois du post-partum/sans - + - - +
allaitement
1er mois du post-partum/avec - - - - +
allaitement
Allaitement après le 1er mois - + + + +
Post-abortum immédiat ++++ +
Nullipare/adolescente ++± ± +
ATCD GEU +±±± +
Infection génitale récente ou + + - - +
risque
Cancer hormonodépendant - - + - +
(sein, utérus)
OP : œstroprogestatifs ; DIU : dispositif complication, surpoids/obésité, tabac, âge
intra-utérin ; FDR : facteur de risque ; > 35 ans.
ATCD : antécédent ; GEU : grossesse extra- FDR thrombose : toutes les situations à
utérine. risque de thrombose : post-partum, immo-
+ : autorisé, - : contre-indiqué ; ± : à utiliser bilisation prolongée, intervention chirurgi-
avec précaution. cale, pathologie à risque de thrombose
(insuffisance rénale, lupus, etc.).
FDR métabolique : HTA, diabète sans
PROGESTATIFS MICRODOSÉS (CONTRACEPTION) Gynécologie – Obstétrique 759
PROGESTATIFS MICRODOSÉS (CONTRACEPTION)
Lévonorgestrel 28 cp. 30 μg 1,14 I 65 % 0,04
MICROVAL 84 cp. 30 μg 3,12 I 65 % 0,04
1 cp./j en continu à heure fixe
Désogestrel 28 cp. 75 μg I NR
CERAZETTE 84 cp. 75 μg I NR
Idem MICROVAL
28 cp. 75 μg 1,14 I 65 % 0,04
ANTIGONE 56 cp. 75 μg I NR
Idem MICROVAL 84 cp. 75 μg
3,12 I 65 % 0,04
CLAREAL 28 cp. 75 μg
Idem MICROVAL 84 cp. 75 μg 1,14 I 65 % 0,04
3,12 I 65 % 0,04
DÉSOPOP 28 cp. 75 μg
Idem MICROVAL 84 cp. 75 μg 1,14 I 65 % 0,04
3,12 I 65 % 0,04
PROPRIÉTÉS PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
A` prendre à heure très fixe, le retard de prise
Progestatifs de synthèse ayant à faible dose et
en administration continue une action contra- ne devant pas dépasser 3 h pour MICROVAL,
ceptive par modification de la glaire et inhibi- 12 h pour CERAZETTE.
tion de l’ovulation. A` éviter chez les femmes ayant un antécédent
de GEU ou de chirurgie à risque de GEU.
INDICATIONS Mode de contraception à éviter en cas de dys-
trophie ovarienne, mastopathie bénigne, mas-
Contraception. todynie.
CONTRE-INDICATIONS EFFETS INDÉSIRABLES
Hyperœstrogénie (mastodynie, œdèmes
Accidents thromboemboliques veineux tels cycliques, douleurs pelviennes).
que thrombose veineuse profonde ou embolie Perturbations du cycle menstruel (saignements,
pulmonaire en cours. absence ou irrégularités des règles) qui s’obser-
Adénome hépatique ou carcinome hépatocel- vent chez environ 70 % des utilisatrices.
lulaire, affection hépatique sévère jusqu’au Kystes fonctionnels de l’ovaire.
retour à la normale de la fonction hépatique.
Hémorragies génitales d’étiologie inconnue. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Tumeur maligne connue ou suspectée du sein. Inducteurs enzymatiques.
Compte tenu de la diminution de motilité
tubaire qu’ils induisent : antécédent ou risque
de grossesse extra-utérine.
760 Gynécologie – Obstétrique PROGESTATIFS INJECTABLES (CONTRACEPTION)
PROGESTATIFS INJECTABLES (CONTRACEPTION) (1)
Implant étonogestrel 1 implant = 68 mg 104,58 I 65 % 104,58
NEXPLANON
1 implant entre le 1er et le 5e j du cycle, le
lendemain de la dernière prise d’un
œstroprogestatif, immédiatement après
une IVG ou 4 sem. après un
accouchement
Efficacité : 3 ans
PROPRIÉTÉS – à l’arrêt d’une contraception microprogesta-
Progestatif de synthèse, ayant une action tive orale : à tout moment ;
contraceptive puissante par blocage de l’ovula- – dans le post-abortum (1er trim.) : dès l’avorte-
tion et modification de la glaire cervicale. Jus- ment ;
qu’à 3 ans d’efficacité contraceptive avec un – dans le post-abortum (2e trim.) : entre J21 et
retour rapide à un cycle menstruel normal J28 ;
après retrait. – dans le post-partum : entre J21 et J28.
L’insertion sera réalisée à la face interne du
INDICATIONS bras non dominant, à 6-8 cm au-dessus du pli
Contraception pour les femmes qui ne peuvent du coude, dans le sillon entre le biceps et le
s’astreindre à une prise quotidienne. triceps en sous-cutané, sous anesthésie locale,
en respectant les conditions d’asepsie par un
CONTRE-INDICATIONS médecin entraîné à sa pose. Idem pour le
Grossesse connue ou suspectée. retrait.
Affection ou antécédents hépatiques sévères,
accidents thromboemboliques veineux évolu- EFFETS INDÉSIRABLES
tifs, hypersensibilité à l’un des composants,
tumeurs progestogène-dépendantes, hémorra- Troubles du cycle dans 60 % des cas : méno-
gies génitales d’étiologie inconnue. métrorragies, aménorrhées.
Très fréquents : céphalées, acné, vaginite, aug-
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI mentation du poids corporel, tension mam-
Définir le moment de la pose : maire, mastodynie.
– en l’absence de contraception hormonale Plus rares : accident thromboembolique vei-
antérieure : J1 à J5 du cycle ; neux et artériel, HTA, tumeur progestogène-
– à l’arrêt d’une contraception orale œstropro- dépendante et chloasma.
gestative : le jour suivant le dernier comprimé
actif ; INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Déconseillés : inducteurs enzymatiques.
PROGESTATIFS INJECTABLES (CONTRACEPTION) Gynécologie – Obstétrique 761
PROGESTATIFS INJECTABLES (CONTRACEPTION) (2)
Médroxyprogestérone 1 fl. 3 mL = 150 mg 2,67 I 65 % 2,67
DÉPO-PROVÉRA
1 amp. IM profonde/3 mois
PROPRIÉTÉS Hémorragie génitale non expliquée.
Fibrome utérin.
Progestatif de synthèse injectable à longue Présence ou antécédents de pathologie hépa-
durée d’action, ayant une action contraceptive tique sévère, tant que les paramètres hépa-
puissante par blocage de l’ovulation, modifica- tiques ne sont pas normalisés.
tion de la glaire et atrophie endométriale.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
INDICATIONS Première injection entre le 1er et le 5e j du
cycle.
Contraceptif à longue durée d’action (3 mois)
lorsqu’il n’est pas possible d’utiliser d’autres EFFETS INDÉSIRABLES
méthodes contraceptives. Augmentation pondérale.
Disparition du cycle menstruel, remplacé par
CONTRE-INDICATIONS des épisodes d’aménorrhée ou de ménomé-
trorragies qui peuvent parfois être importantes.
Accidents thromboemboliques veineux (évolu- Troubles digestifs.
tifs ou antécédents). Réactions allergiques.
Antécédents d’accidents thromboemboliques
artériels. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Présence d’autres facteurs de risque throm- Déconseillés : inducteurs enzymatiques.
boemboliques : diabète, HTA, obésité.
Tumeurs sensibles aux progestatifs ; cancer du
sein et cancer de l’endomètre.
762 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION D’URGENCE
CONTRACEPTION D’URGENCE (1)
Lévonorgestrel 1 cp. 1,5 mg 6,63 I 65 % 6,63
NORLEVO
1 cp. à prendre le plus rapidement
possible et au maximum dans un délai de
72 h après un rapport sexuel non protégé
ou en cas d’échec d’une méthode
contraceptive
PROPRIÉTÉS CONTRE-INDICATIONS
Hypersensibilité au lévonorgestrel.
Le mode d’action exact de NORLEVO est
inconnu. Aux doses utilisées, le lévonorgestrel PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
pourrait bloquer l’ovulation, il pourrait égale- La contraception d’urgence est une méthode
ment empêcher l’implantation. Il est inefficace occasionnelle ; elle ne doit, en aucun cas, se
dès lors que le processus d’implantation a substituer à une contraception régulière. Cette
commencé. L’efficacité semble diminuée en méthode ne permet pas d’éviter une grossesse
fonction du temps écoulé depuis le rapport non dans tous les cas.
protégé (95 % à 24 h, 85 % entre 24 et 48 h, Il n’est pas recommandé d’utiliser plusieurs fois
et 58 % entre 48 et 72 h). L’efficacité après
72 h n’est pas connue. Avec la dose utilisée, NORLEVO au cours d’un même cycle menstruel
le lévonorgestrel n’induit pas de modification en raison de taux élevés d’hormones et de la
significative des facteurs de la coagulation, ni possibilité de perturbations importantes du
du métabolisme des lipides et des glucides. cycle menstruel.
INDICATIONS EFFETS INDÉSIRABLES
Nausées, vomissements, douleurs abdomi-
Contraception d’urgence dans un délai de 72 h nales, céphalées, vertiges, tension mammaire,
après un rapport sexuel non protégé ou en cas métrorragies, retard de règles.
d’échec d’une méthode contraceptive.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Déconseillés : inducteurs enzymatiques.
CONTRACEPTION D’URGENCE Gynécologie – Obstétrique 763
CONTRACEPTION D’URGENCE (2)
Ulipristal acétate 1 cp. 30 mg 18,88 I 65 % 18,88
ELLAONE
1 cp. en prise unique le plus tôt possible,
au maximum 5 j après le rapport
PROPRIÉTÉS régulière, précautions le reste du cycle (asso-
Modulateur synthétique des récepteurs de la cier une contraception mécanique).
progestérone. Ne prévient pas la grossesse dans 100 % des
Inhibe ou retarde l’ovulation. cas, faire un test de grossesse en cas de retard
de regles ou en cas de règles anormales.
INDICATIONS Peut perturber le cycle en cours.
Contraception d’urgence à prendre le plus rapi-
dement possible et au maximum dans un délai EFFETS INDÉSIRABLES
de 5 j après un rapport sexuel non protégé ou
en cas d’échec d’une méthode contraceptive. Céphalées, nausées, douleurs abdominales.
Myalgies, douleurs dorsales.
CONTRE-INDICATIONS Dysménorrhées, douleurs pelviennes, masto-
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un dynies.
des excipients. Asthénie.
Grossesse.
Asthme sévère non équilibré. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI Inducteurs enzymatiques : peuvent diminuer sa
Ne remplace pas une contraception. concentration.
Peut diminuer l’efficacité de la contraception Contraception hormonale dont l’efficacité peut
être diminuée.
764 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION NON HORMONALE
CONTRACEPTION NON HORMONALE (1)
Contraception locale • La seule contre-indication est l’allergie
au latex.
L’efficacité de ces méthodes est très • Le préservatif féminin existe également.
variable, liée à une bonne compréhension Plus solide que les préservatifs masculins
de la méthode et à une utilisation régu- classiques, il protège de plus le méat uré-
lière. tral des infections ascendantes.
Préservatifs Diaphragme, cape cervicale
Il s’agit de la seule prophylaxie contre les • Contraception par effet mécanique.
IST, notamment le sida (en dehors de l’abs- • A` utiliser en association avec un produit
tinence). spermicide.
• Les contre-indications sont l’allergie au
• Une situation estimée à risque du fait de latex ou aux spermicides et les infections
l’existence de plusieurs partenaires, de cervicovaginales.
l’évocation de relations occasionnelles ou
de l’absence de relation stable (notam- Spermicides
ment chez l’adolescente) doit conduire le
professionnel de santé à recommander • Attention : ils ne sont pas efficaces dans
l’utilisation de cette méthode contracep- la prévention des IST.
tive, en complément ou non d’une autre • Ils existent en crèmes, en ovules, ou en
méthode médicale. comprimés.
• Contraception par effet mécanique. • La seule contre-indication est l’hyper-
sensibilité aux différents produits.
DISPOSITIFS INTRA-UTÉRINS (DIU) Gynécologie – Obstétrique 765
DISPOSITIFS INTRA-UTÉRINS (DIU)
DIU au cuivre 1 dispositif 30,50 65 % 30,50
TT 380
A` changer tous les 10 ans 1 dispositif short 30,50 65 % 30,50
UT 380 1 dispositif standard 30,50 65 % 30,50
A` changer tous les 5 ans
1 dispositif short 30,50 65 % 30,50
NT 380 1 dispositif 30,50 65 % 30,50
A` changer tous les 5 ans
1 dispositif 30,50 65 % 30,50
GYNELLE
A` changer tous les 4 ans 1 dispositif 30,50 65 % 30,50
MULTILOAD
A` changer tous les 5 ans 1 dispositif Cu 375 30,50 65 % 30,50
MONA LISA 1 dispositif Cu 375 SL 30,50 65 % 30,50
A` changer tous les 5 ans 1 dispositif NTCu375 30,50 65 % 30,50
1 dispositif CuT 380A 30,50 65 % 30,50
A` changer tous les 10 ans
QL
DIU hormonal (lévonorgestrel) 1 dispositif 52 mg 111,13 I 65 % 111,13
MIRENA 1 dispositif 13,5 mg 100,39 I 65 % 100,39
A` changer tous les 5 ans
JAYDESS
A` changer tous les 3 ans
PROPRIÉTÉS Anomalie ou affection maligne de l’utérus,
Les DIU hormonaux comprennent un réservoir tumeur sensible aux progestatifs.
médicamenteux assurant la diffusion, monté Hémorragie génitale anormale.
sur un corps en T. Des fils permettent le retrait. Affection hépatique aiguë, tumeur hépatique.
Mécanisme d’action local.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
INDICATIONS Insertion réalisée par un professionnel de santé
Contraception. formé.
MIRENA : ménorragies fonctionnelles (après éli- JAYDESS visible à la radiographie mais précau-
mination de causes organiques). tions à prendre si IRM.
CONTRE-INDICATIONS EFFETS INDÉSIRABLES
Grossesse suspectée ou avérée. Nervosité, baisse de libido, humeur dépressive,
Inflammation ou infection pelvienne ou géni- acné, prise de poids.
tale, avortement septique récent, endométrite Céphalées, migraine, nausées.
du post-partum. Douleurs abdominales, pelviennes, dorsales.
Augmentation ou diminution des saignements
menstruels, spotting.
Kystes ovariens, expulsion du DIU.
766 Gynécologie – Obstétrique CONTRACEPTION NON HORMONALE
CONTRACEPTION NON HORMONALE (2)
Dispositifs intra-utérins En contraception d’urgence : DIU au cuivre
Le DIU est une autre méthode contracep- Taux d’échec de 0,1 à 0,2 % (quel que soit
tive de 1re intention, considérée comme le moment du cycle) et avec un délai de
toujours très efficace, qui présente l’avan- pose possible jusqu’à 5 j après la date esti-
tage d’une longue durée d’action et pour mée de l’ovulation.
laquelle aucun risque cancéreux ou car-
diovasculaire n’est établi. Prescription du DIU
Contre-indications • Les risques de grossesse, de pathologie
infectieuse et de GEU doivent être écartés.
• Antécédents ou existence de patholo- • En présence de facteurs de risque infec-
gies utérines endocavitaires (malforma- tieux des tests diagnostiques portant sur
tion, néoplasie, endométrite, fibrome ou C. trachomatis et N. gonorrhoea sont
polype gênant son insertion). recommandés avant la pose.
• Hémorragie génitale non explorée. • La pose est précédée d’un exa-
• Pathologie tubaire. men gynécologique bimanuel afin d’esti-
• Risque élevé d’infection génitale mer la taille, la forme et la position de
haute (IST à répétition, infection génitale l’utérus, et si possible d’une hystérométrie.
haute en cours, datant de moins de 3 mois • Hors problème signalé par la consul-
ou récurrente, infection génitale en post- tante, les consultations de suivi gynécolo-
partum, avortement septique, partenaires gique sont programmées 1 à 3 mois après
multiples). la pose puis 1 fois par an. L’objectif de la
• Hypersensibilité à l’un des composants. 1re consultation de suivi est de s’assurer
• Grossesse suspectée ou avérée. que le DIU est bien toléré, qu’il n’a pas été
• Post-partum (entre 48 h et 4 sem. expulsé et que sa pose n’a pas provoqué
[d’après l’OMS]). d’inflammation pelvienne.
• Contre-indications des microprogestatifs L’examen clinique peut être complété par
pour le MIRENA. une échographie en cas de doute.
• Maladie de Wilson pour le stérilet au
cuivre. Contraception définitive : stérilisation
DIU au cuivre ou au lévonorgestrel (LNG) ? • Chez la femme :
– ligature des trompes par cœlioscopie
Compte tenu de la moins bonne tolérance (clips, coagulation-section) ;
et du coût plus élevé du DIU au LNG par – dispositif intratubaire (ESSURE) posé par
rapport au DIU au cuivre, il est recom- hystéroscopie avec ou sans anesthésie.
mandé de ne privilégier le DIU au LNG • Chez l’homme : vasectomie (section du
qu’en cas de bénéfice complémentaire canal déférent).
attendu, p. ex. en cas de ménorragies • Considérée comme irréversible.
fonctionnelles (après recherche et élimina- • Interdite chez les mineures.
tion de causes organiques décelables) ou • Délai de réflexion de 4 mois.
de dysménorrhées importantes. • Information +++.
768 Gynécologie – Obstétrique INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
Elle est autorisée jusqu’à 14 sem. d’amé- les précautions suivantes doivent être
norrhée (délai allongé de 2 sem. depuis la prises :
loi du 4 juillet 2001). – distance entre le domicile de la patiente et
Elle nécessite : le centre hospitalier référent limitée (délai de
– une 1re consultation médicale, transport de l’ordre de 1 h) et possibilité de le
– une consultation avec une personne joindre et/ou de s’y rendre 24 h/24 ;
qualifiée en conseil conjugal ou une assis- – choix laissé à la patiente du lieu, hôpital
tante sociale qui sera systématiquement ou domicile, de réalisation de l’IVG et
proposée (obligatoire pour les mineures), accompagnement de la patiente par un
– un délai de réflexion de 7 j, qui peut proche à domicile ;
être raccourci à 48 h si le terme de la gros- – précautions particulières d’information
sesse se situe entre 12 et 14 SA ; de la patiente notamment sur la conduite
– une 2e consultation médicale. à tenir en cas d’hémorragie ;
L’accès à l’IVG doit être simple et rapide ; – évaluation médico-psychosociale des
plus l’IVG intervient précocement pendant patientes éligibles pour ce type de pro-
la grossesse et plus le risque de complication cédure ;
est faible. – le jour de l’administration à l’hôpital de
Une consultation 14 à 21 j après l’IVG doit la mifépristone, les comprimés de misopros-
s’assurer de la vacuité utérine (échogra- tol doivent être confiés à la patiente pour
phie si nécessaire). qu’elle les prenne à domicile 36 à 48 h
Ne pas oublier : plus tard par voie orale.
– gammaglobulines anti-D si le Rhésus
est négatif, Entre 7 et 9 SA (50 à 63 j) [2]
– contraception post-IVG (elle peut être
débutée le lendemain de l’expulsion), Les deux techniques chirurgicale et médicale
– occasion de dépistage des infections sont utilisables en théorie mais de nouvelles
sexuellement transmissibles, du frottis cer- recommandations en décembre 2010 préco-
vicovaginal, nisent l’utilisation de géméprost et non de
– prise en charge de la douleur (paracéta- misoprostol. Le géméprost est très peu utilisé
mol, ibuprofène). en France du fait des violentes douleurs qu’il
provoque. La technique chirurgicale est donc
Avant 7 SA (49 j) [1] la méthode de choix.
On peut utiliser la méthode médicale en Entre 10 et 14 SA (64 à 98 j)
l’absence de contre-indications aux 2 pro-
duits : association d’un antiprogestérone La méthode médicale n’est pas recom-
et de prostaglandines. mandée.
Mifépristone - RU 486 (MIFÉGYNE) 200 à 600 La technique chirurgicale est la méthode
mg PO. et misoprostol (CYTOTEC) 400 mg de référence à ce terme ; elle consiste en
par voie orale ou vaginale 36 à 48 h plus une aspiration du contenu utérin précédée
tard ; si l’expulsion ne s’est pas produite d’une dilatation cervicale.
3 h après la première administration Une préparation cervicale médicamen-
de misoprostol, une 2e dose de 400 mg teuse est recommandée. Elle repose sur :
peut être administrée par la même voie. – misoprostol 400 μg par voie orale ou
L’hémorragie débute dans les 3 à 4 h sui- vaginale 3 à 4 h avant l’aspiration ;
vant la prise de prostaglandines. – et/ou mifépristone 200 mg per os 36 à 48 h
En cas de prise de misoprostol à domicile, avant l’aspiration (termes > 10-12 SA).
CONSENSUS
[1] Interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse, HAS, 2010.
[2] Prise en charge de l’interruption volontaire de grossesse jusqu’à 14 semaines, HAS, 2010.