COUVERTURE EN TÉLÉVISION, HERMANN ROSE-ÉLIE
David Diomandé
« SÉ ZOT KA BA
NOU FOS-LA »
Photos Wilfrid Téreau Hermann Rose-Elie et l’Audiovisuel, une histoire née
quandetcomment ?
Le lundi 11 février 2013 prochain, si Hermann Rose-Élie : Le jour de ma naissance, je
Nelson Mandela célébrera les 22 ans de crois… (Rires). Il est vrai que depuis très jeune je me
sa libération, cette date marquera passionne pour les micros, les caméras et tout ce qui
également un jour important pour Antilles touche de près ou de loin à la vie de l’audiovisuel. Plus
Télévision : celui de son 20e sérieusement, cela a débuté il y a une quinzaine d’an-
anniversaire ! Un parcours exemplaire nées, après des débuts dans les radios associatives et
pour la plus importante des chaînes de une opportunité donnée par Barbara Jean-Elie
télévisions privées du département. (Rédactrice en Chef d’ATV de l’époque) et Serge Thaly
Face aux récents changements opérés sur (Responsable des sports d’ATV de l’époque).
télé Première en vue de séduire un
peu plus les téléspectateurs, nous avons Qu’est-ce qui vous aura donné envie de relever le chal-
rencontré le rédacteur en chef du journal lengedelaRédactionenChefd’ATV ?
d’ATV, Hermann Rose-Élie. H. R-E. : Le goût permanent du « challenge » juste-
ment, j’ai toujours considéré que la routine n’était pas
4 FA-Mag N du 5 au 11 janvier 2013 l’amie de notre métier et que par conséquent chaque
défi valait la peine d’être relevé. Cette fois le challenge
était réel au moment de la réorganisation de la rédac-
tion. Il fallait repartir à zéro en quelque sorte et cela m’a
plu ; d’autant que c’est une équipe de professionnels
motivés et volontaires qui m’entoure pour réussir le
pari : celui de proposer un contenu éditorial qualitatif
aux Martiniquais, et surtout proche de leurs réalités.
Quelques années plus tard, quel bilan dressez-vous de
votrenouvellegrilled’information ?
H.R-E. : Ilyatoujoursplusàfairepournotreauditoire,
mais celle-ci semble correspondre aux attentes de nos
téléspectateurs puisqu’ils sont de plus en plus nom-
breux à nous suivre chaque soir, et qu’à la lecture des
sondages des derniers mois, nos rendez-vous d’infor-
mation sont très suivis, à l’image de notre tranche d’ac-
tualités entre 19 heures et 20 heures, mise en place
depuis plus d’un an. Ce concept répondait, nous sem-
ble-t-il, à une réelle attente et c’est pour cette raison
qu’à l’époque nous avons lancé cette nouvelle formule.
Un regard objectif sur le nouveau 19-20 de la concur-
rence ?
H. R-E. : Je pense que sur ce point il revient aux télé-
spectateursdejuger,cesonteuxnosseuls« juges » !
Photo Wilfrid Téreau
Parlez-nous des nouveautés 2012/2013. plushautniveau ?
H. R-E. : Toujours plus d’information de proximité dans notre tran- H. R-E. : Il y a quelque temps, j’ai exercé ma passion dans l’Hexa-
che d’information, avec le module « En Commune » qui revient pour gone durant quelques années, j’ai travaillé pour des chaînes nationa-
mieux mettre en relief l’actualité ainsi que ceux et celles qui font l’ac- les et cela m’a beaucoup apporté. Aujourd’hui, très modestement j’ai
tualité des communes. Il y a aussi l’émission « Rupteur », qui dresse réellement envie de porter ma pierre à l’édifice en Martinique, si le
un panorama complet des sports mécaniques, ainsi que « Sports public le souhaite évidemment…
Week-end », en direct le samedi, et le dimanche à 19h25, afin d’être
au plus complet concernant la vie sportive de l’île. Sans oublier le On vous sent passionné par l’économie. Du reste, ne seriez-vous
débat de société du jeudi : « 52 minutes pour comprendre », pré- pasvous-mêmeégalementdanslesaffaires ?
senté par Julie Trassard-Donatien. H. R-E. : Je vous trouve très « en affaire » justement (rires…), mais
les affaires qui me mobilisent vraiment depuis plusieurs années sont
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes voulant se lancer celles de l’audiovisuel dans lesquelles j’ai décidé de m’investir plei-
aujourd’huidanslejournalisme ? nement.
H. R-E. : De faire preuve de beaucoup d’humilité pour apprendre les
bases, sans considérer que tout est acquis dès le premier reportage La confiance de Jean-Claude Asselin de Beauville semble vous être
diffusé ou article publié. Dans ce métier on n’a jamais fini d’appren- acquise ?
dre !Ilfautsanscesseseremettreenquestionetprendredurecul. H.R-E. :Il faudrait lui demander… Mais en tout cas, c’est un « grand
homme » du paysage audiovisuel martiniquais pour lequel j’ai un
Vousarrive-t-ild’être« fatigué »decemétier ? profond respect et une très
H. R-E. : Honnêtement oui, mais cela dure généralement 30 secon- grande reconnaissance. Les
des, car je me rends vite à l’évidence que j’ai la chance d’exercer un télévisions et radios des Antil-
beau métier qui me permet d’être en contact avec différentes per- les lui doivent beaucoup.
sonnes tous les jours. Qui me permet aussi d’arriver chaque matin
en sachant que je ne ferai jamais la même chose. VotremotdelafinHermann ?
H. R-E. : ATV, c’est vous ! Mèsi,
Parlez-nous un peu de vos atouts au féminin, Katleen, Laura… sézotkabanoufos-la !I
H. R-E. : Katleen Bilas-Coppet, Laura Chatenay-Rivauday, Julie
Trassard-Donatien et la nouvelle venue, Fanny Marsot, sont des jour-
nalistes qui assurent avec talent la présentation de nos rendez-vous
d’information, mais autour, il y a aussi toute une équipe de journalis-
tesquiconstituenteuxetellesaussiles« atouts »delarédaction.
Avez-vous déjà pensé à « partir » pour exercer votre métier à un
dIl y a toujours plus à faire pour
notre auditoire
FA-Mag N du 5 au 11 janvier 2013 5