Coopérer au développement durable du bassin de la rivière Magog
en préservant sa beauté naturelle et la qualité de son eau. Préserver
la quiétude des riverains et usagers et contribuer à leur bien-être.
Info-ARURM
BulletinBpuélleritoindiqpuéeriodique janvier 201A9vril 2018
Pensée du jour: «Notre vie est gaspillée par les détails... Simplifier, simplifier.» H.D. Thoreau
MEILLEURS VOEUX DU CA
Sylvie Landry, trésorière
En ce début d’année, le conseil administratif profite de l’occasion pour vous offrir ses meilleurs vœux
pour l’année 2019. Qu’elle soit remplie d’amour, de bonheur, de prospérité et surtout de santé!
Et que la rivière continue à nous émerveiller à toutes les saisons : le gel de l’hiver, la splendeur des
rayons du soleil, les canards dansant avec le courant ainsi que la beauté naturelle qui la longe. À vous
de découvrir avec vos yeux l’émerveillement qu’elle suscite!
Merci de votre confiance et de votre collaboration envers le conseil d’administration.
Pour joindre votre association: (819) 565-3235 secretariat@rivieremagog. 1.
ARURM
LA POLITIQUE DE VIABILITÉ HIVERNALE DE LA VILLE DE SHERBROOKE
Ville de Sherbrooke sherbrooke.ca/neige
La Ville de Sherbrooke assure un important entretien hivernal
de plus de 1 113 km de rues et de plus de 331 km de trottoirs afin
de limiter la dégradation des conditions de déplacement. Elle
s’efforce également de rétablir, dans les meilleurs délais après les
intempéries, des conditions acceptables pour les usagers.
En élaborant sa Politique de viabilité hivernale «Vivre avec
l’hiver », la Ville s’est souciée de trouver le juste équilibre entre les
moyens à déployer et les résultats recherchés. Elle y a également
intégré une préoccupation pour la protection de l’environnement
qui s’est traduite par les trois initiatives suivantes :
1) Accroissement du soufflement de neige sur les abrasifs (pierre et sable). Au total, il y a 25,8 km
terrains privés de route sans sel près des cours d’eau. À cela
s’ajoutent les voies de circulation de quartiers
Lorsque la situation s’y prête, la neige est soufflée résidentiels, sauf exception, pour un total de 621
sur les terrains privés. Cela permet à la Ville de km de rue. C’est donc près de 56 % du territoire
diminuer les émissions de gaz à effet de serre qui est normalement exempt de sel de déglaçage.
(GES) produites par les camions qui transportent
la neige vers les dépôts de neige. Cette méthode se veut efficace et sécuritaire en
période hivernale. Contrairement au sel qui
2) Utilisation accrue de petite pierre comme peut laisser un faux sentiment de sécurité aux
matériau d’épandage usagers de la route puisque son efficacité dépend
de certains facteurs comme la température ou
La Ville de Sherbrooke a harmonisé ses pratiques le volume de véhicules circulant sur la route,
d’épandage de pierre concassée sur tout son l’abrasif est efficace en tout temps. Il est toutefois
territoire urbain. La petite pierre augmente important de préciser qu’il est possible d’épandre
l’adhérence des pneus sur la chaussée et du sel sur une « rue sans sel » lorsque les
serait moins nocive pour l’environnement, conditions climatiques l’exigent (par exemple,
contrairement au sel de déglaçage qui peut pour une situation de verglas ou de glace).
affecter la qualité des eaux de surface et des eaux
souterraines, et qui peut être dommageable pour De plus, afin d’épandre la quantité optimale
les infrastructures. de sel et de diminuer la quantité utilisée, les
camions utilisent des régulateurs d’épandage à
3) Routes sans sel différents endroits : artères principales, parcours
des autobus de la STS, rues à fortes pentes, rues
Dans le but de protéger l’environnement contre collectrices.
les effets nocifs du sel, l’entretien hivernal des
chemins et des rues bordant les plans d’eau ainsi En terminant, pour la Ville de Sherbrooke,
que des rues locales est fait uniquement avec des la sécurité des usagers demeure la priorité.
Cependant, des efforts constants seront déployés
Pour joindre votre association: (819) 565-3235 [email protected] 2.
ARURM
PROTECTION DES BANDES RIVERAINES
Gilles Lemelin, Comité de la qualité de l’eau
Le 3 novembre dernier, nous avons participé à une journée complète de formation organisée par le
RAPPEL.
Nous avons assisté à cinq conférences interactives prononcées par des personnes très compétentes. Les
thèmes abordés étaient :
1- La moule zébrée.
Actuellement ce mollusque n’est pas présent dans la rivière mais on le retrouve dans le lac Memphrémagog.
Plusieurs recherches ont été réalisées afin d’identifier les facteurs qui en favorisent la propagation et
pour en réduire l’expansion. Il semble que les mesures entreprises s’avèrent peu efficaces. L’éradiquer
est impossible.
2- La conservation des terres privées
L’organisme Corridor Appalachien a pour but de protéger les milieux naturels et d’en conserver le
maximum. Pour réaliser cet objectif, plusieurs démarches sont entreprises auprès de propriétaires
terriens afin de conclure des ententes de conservation d’une partie de la propriété.
corridorappalachien.ca
3- Le myriophylle à épi
Présentation d’une nouvelle vidéo quant à la façon d’installer une toile de jute pour atténuer la propagation
de cette plante et présentation des différents travaux réalisés par le RAPPEL.
4- Le recouvrement des murets de béton.
5- Une bande riveraine comestible.
Les deux derniers sujets nous ont particulièrement intéressés. Étant donné que les deux thèmes seront
davantage d’actualité au printemps, nous vous fournirons plus de détails dans la prochaine édition.
EN VILLE, FAUT-IL NOURRIR LES ANIMAUX SAUVAGES?
Alice Vanasse
Voilà une question qui demande une réponse nuancée. Cela semble MAL dans plusieurs des cas, mais
aussi BIEN dans des cas précis.
Ce serait un danger pour les animaux et les humains. Publicisé par le web et les vidéos, cela devient
attendrissant de nourrir les bêtes sauvages. Aussi, nous croyons enseigner à nos enfants un geste qui
semble de compassion en nourrissant les animaux. Mais eux, les animaux, s’approchent de nous par
opportunité en perdant leur instinct de peur des humains et d’effort de recherche de leur nourriture,
mettant ainsi leur vie en danger. Il y a aussi un danger pour les humains : morsures et certaines maladies
sans parler de l’obligation de continuer à fournir cette manne sous peine de voir nos amis mourir.
Pour joindre votre association: (819) 565-3235 [email protected] 3.
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L’équilibre de l’habitat se fragilise
Lorsque l’humain intervient en donnant de
la nourriture, la nature se détériore avec des
problèmes qui surviennent. Par exemple : une
concentration régulière de canards sur un cours
d’eau due au nourrissage artificiel peut engendrer
par le broutage, le piétinement et les excréments
une dégradation des berges et de l’eau.
Une diète inadaptée à la faune (le pain)
Cela inévitablement amène une carence alimentaire
et des malformations. Seule une nourriture variée
et riche de la nature peut assurer aux animaux un
équilibre et une longue vie.
Que dire de nourrir les oiseaux dans sa cour? Voici des conseils pour les attirer :
Risquons-nous de rendre dépendants, malades ou Gardez les mangeoires propres pour éviter les
carencés tous les oiseaux chanteurs, cardinaux, maladies, offrez-leur une nourriture fraîche et ne
mésanges, geais bleus, etc. ? laissez pas les graines s’accumuler. Pourquoi ne
pas leur offrir des petits fruits ou des graines en
Non, car les petits oiseaux chanteurs se comportent plantant des végétaux indigènes? Du même coup
différemment des oiseaux aquatiques. Ainsi, les vous améliorerez votre quartier et la biodiversité.
petits oiseaux parcourent plusieurs mangeoires
sans demeurer au même endroit, ce qui diversifie
leur alimentation.
Merci à La Cartoucherie pour l’impression de l’Info-ARURM
www.lacartoucherie.com/magasins.php
2520 King Ouest
Sherbrooke, Qc
J1J 2E8
Téléphone: 819-565-3006
Merci à nos membres corporatifs
Pour joindre votre association: (819) 565-3235 [email protected] 4.