The words you are searching are inside this book. To get more targeted content, please make full-text search by clicking here.

Les conditions de travail sont parfois très pénibles : on peut être victime d'agressivité, de dévalorisations de soi, de harcèlement, d'irrespect, d'empiètements sur son espace ou sur son temps, etc... Tout cela use le système nerveux, dévore l'énergie et a une influence néfaste sur la vitalité et sur la santé – et parfois même sur la vie (comme de récents et terribles faits divers l'ont démontré).
Dans ce livre l'auteur :
• Vous montre comment décrypter ces agressions – délibérées ou non – que l'on subit trop souvent dans le monde du travail
• Et surtout : elle vous donne les moyens de vous préserver et, quand ce n'est plus possible, de vous défendre – et aussi de (contre)attaquer si nécessaire !...

Car pourquoi faudrait-il vous soumettre et plier sous des violences morales ?
Non, bien au contraire vous devez :
• Savoir reconnaître l'agresseur et le type d'agression
• Savoir faire cesser cela
• Et surtout vous faire respecter...

Ce livre a été écrit pour que vous appreniez à le faire...

Discover the best professional documents and content resources in AnyFlip Document Base.
Search
Published by Michel Nachez, 2020-02-14 15:07:07

Au travail : faites-vous respecter !!

Les conditions de travail sont parfois très pénibles : on peut être victime d'agressivité, de dévalorisations de soi, de harcèlement, d'irrespect, d'empiètements sur son espace ou sur son temps, etc... Tout cela use le système nerveux, dévore l'énergie et a une influence néfaste sur la vitalité et sur la santé – et parfois même sur la vie (comme de récents et terribles faits divers l'ont démontré).
Dans ce livre l'auteur :
• Vous montre comment décrypter ces agressions – délibérées ou non – que l'on subit trop souvent dans le monde du travail
• Et surtout : elle vous donne les moyens de vous préserver et, quand ce n'est plus possible, de vous défendre – et aussi de (contre)attaquer si nécessaire !...

Car pourquoi faudrait-il vous soumettre et plier sous des violences morales ?
Non, bien au contraire vous devez :
• Savoir reconnaître l'agresseur et le type d'agression
• Savoir faire cesser cela
• Et surtout vous faire respecter...

Ce livre a été écrit pour que vous appreniez à le faire...

Keywords: développement personnel, psychologie, bien-être, guide pratique, travail,Erica Guilane-Nachez,harcèlement,harcèlement moral,harcèlement sexuel,hypnothérapie

du problème ne demeure en soi à grignoter le moral
et à éroder l’énergie.

C’est là un moyen (et qui sert à tous les contextes
relationnels : pas seulement au niveau du travail) de
se maintenir en pleine santé mentale et morale (et la
santé physique ne peut qu’y gagner !), en saine
ouverture d’esprit et apte à poursuivre de bonnes
relations avec les autres – belle clé de préservation du
territoire confort/plaisir, bien sûr.

Tous, nous avons déjà passé l’éponge : au bénéfice
de notre conjoint, de nos enfants, d’amis et d’autres
proches (qui nous ont parfois fait subir bien pires
avanies que le collègue de travail !) et sans que cela
nous coûte tellement. Nous savons donc déjà
parfaitement le faire. Alors, après les incursions dans
nos territoires, « passer l’éponge » est un excellent
moyen d’assainir l’ambiance pour notre système
nerveux et aussi pour la suite des événements.

Savoir mettre en avant la coopération

La destination de ce bateau qu’est l’entreprise (qui
est la mise en commun des multiples énergies
qu’apportent tous les membres de l’équipage et qui
signifie pour chacun d'eux un salaire, c'est-à-dire le
confort matériel) devrait être la seule chose
importante. Bien sûr, chacun a le droit d’y chercher

son avantage, mais perdre le but commun de vue fait
courir à tous le risque du naufrage. Le « naufrage »
peut n’être que localisé : par exemple la soute
inondée nécessitant que l’on mette beaucoup
d’énergie et d’hommes pour pomper l’eau. Ainsi, un
service ou un département d’une entreprise peut
flancher et, même si l’ensemble ne court pas de
risque, c’est là comme un mini-naufrage.

Les conflits de personnes, les incompréhensions et
les sentiments du genre « chiens de ma chienne »,
latents ou avérés, peuvent générer de ces mini-
naufrages localisés, non mortels mais tout de même
nocifs pour l’ensemble de la structure et de sa
progression. Ces difficultés prennent de l’acuité
lorsque l’on perd de vue le sens, la signification du
« pourquoi on est là », c'est-à-dire la finalité de l’action
commune, la cible, la destination.

Lorsque l’on met en avant l’objectif, le but de
l’action commune, il devient facile de stimuler à
la coopération, de pointer la collaboration, de

dynamiser l’entraide et la solidarité et d’être
invulnérable aux difficultés territoriales.

Comment peut-on réussir cela ?

AVOIR LE « POINT DE VUE DE L’AIGLE »

L’aigle, dans les cultures amérindiennes, est
considéré comme l’être vivant qui va le plus haut et
qui, de ce fait, surplombe la totalité du monde. Il est
ainsi au-dessus de la mêlée ordinaire, il n’en participe
pas. Il est littéralement « au-dessus de ça » – voilà une
expression populaire qui dit bien ce qu’elle veut dire.

Avoir le point de vue de l’aigle, c’est tout à fait cela :
se mettre « au-dessus de ça », avec tous les avantages
qui en découlent, angle de vue large et globalisant et
guère de vulnérabilité. Ceci ne veut pas dire
prétention, vanité ou mégalo, mais saine
distanciation.

Lorsque l’aigle plane tout là-haut, il ne voit pas le
petit vermicule s’agitant sous une feuille ni ne se sent
occupé par la bagarre entre deux fourmis, là en bas,
pour la possession d’une boulette de pain. Mais il sait
à quel moment le Soleil va se lever et qu’il lui faut
nourrir les aiglons – et il se prépare à tendre toute son
énergie vers le but.

Lorsqu’on est plusieurs dans une équipe à avoir le
point de vue de l’aigle, quelle merveilleuse
collaboration et quel extraordinaire potentiel de
réussite dans l’atteinte de l’objectif – et quelle force de
protection contre les menus ou moins menus
accrochages territoriaux !..

PRIVILÉGIER UNE MÉTAPHORE POSITIVE DU TRAVAIL À
ACCOMPLIR

– Ah ! Vivement la retraite — plus que douze ans à
tirer !

– Ce job, c’est vraiment la plaie !

– Je perds ma vie dans ce boulot !

Voilà des métaphores qui sont tout sauf positives.
C’est exactement le genre de façons d’imager son
travail qui casse l’énergie, les bras et l’envie de se
rendre à cet « enterrement de première classe ». Mais :

– Ce travail me donne des ailes !

– Je me réjouis à l’avance à la perspective de voir le
résultat de notre action.

– Ce projet me pousse littéralement en avant !

Voilà le genre de métaphores, au contraire, qui
« donne du jus », tonifie et stimule au confort/plaisir.

Où est la différence ? Dans l’interprétation – et cette
interprétation est changeable à volonté ! Il suffit de
chercher quels sont les avantages et de les prendre en
considération plutôt que de n’avoir que les
inconvénients « dans le collimateur ». Il n’existe guère
de genre de travail qui n’ait pas du tout d’avantages
– ne serait-ce que celui de ramener de l’argent à la
maison tous les mois.

Alors, si un changement de métaphore opère ce
petit miracle de gonfler la vitalité, d’améliorer l’élan,

de faciliter, voire de rendre plus agréable le fait de
travailler, pourquoi s’en priver ? Il pourrait donc être
terriblement efficace de commencer à diffuser autour
de soi une belle métaphore des œuvres à réussir en
commun, d’en imprégner son discours et son action,
pour gagner a la fois en bien-être collectif et, là
encore, pointer tous les aspects heureux de la
coopération. Et diminuer d’autant les risques de
frictions de territoire...

UTILISER CES PRÉCIEUX « MODÈLES »

À titre préventif également, les « modèles » peuvent
avoir une grande utilité. Il s’agit toujours ici de vivifier
la coopération. Imaginer en commun comment un ou
des modèles positifs – que tous les collaborateurs
peuvent accepter – feraient pour amener la
cohérence et l’efficacité dans l’action commune, voilà
qui pourrait être un magnifique ciment rendant
l’équipe invulnérable aux accrocs territoriaux
individuels. Cette technique serait davantage à mettre
en pratique lors de stages ou de séminaires que dans
le quotidien professionnel et elle peut avoir des effets
quasi miraculeux (à titre aussi bien préventif que
curatif, d’ailleurs).

Savoir cesser de croire que l’on vit dans un
monde de pénurie

Lorsqu’on se promène dans une ville, on ne voit pas
que des bidonvilles ! On voit des immeubles cossus,
des magasins, des restaurants de classe... Dans le
monde du travail, en France aujourd’hui, 70% de la
population active a un emploi. Il n’y a pas que des
chômeurs.

Dans le monde, il y a beaucoup de richesses et de
possibilités et même s’il est très regrettable que ces
richesses et possibilités soient si mal partagées, elles
existent et sont, potentiellement, accessibles. Il y a
beaucoup d’exemples de gens, partis de rien et qui
sont arrivés aux sommets.

Il peut se révéler très dommageable de ne voir que
le côté noir et pessimiste des choses, car cela génère
de la peur, de l’angoisse, de l’anxiété et du stress.
Lorsqu’on a peur, on est autodéfensif et trop vite
braqué à la moindre avancée d’autrui dans un de ses
territoires, on s’y agrippe comme à la prunelle de ses
yeux et on soufre abondamment lorsqu’on est obligé
de céder des bouts de terrains lors de telles incursions.

Celui qui sait que s’il perd un morceau, il peut en
retrouver deux à la place, simplement parce que ces
morceaux existent et qu’il est en son pouvoir de les
attirer à soi, n’a pas peur. Il est capable d’être

généreux et calme. Être paisible est une excellente
prévention aux difficultés territoriales. C’est cela, le
pouvoir conféré par le fait de savoir que l’on vit non
dans un monde de pénurie, mais dans un monde
empli d’abondance – ce qui est une conception ni
plus ni moins juste que son contraire !

Savoir cultiver l’intuition, le flair, l’instinct

Ces qualités sont inhérentes à chaque être humain
et il lui appartient de les développer.

Intuition, flair, instinct, réceptivité, voilà qui permet
de détecter très vite le non-dit, c'est-à-dire tous ces
micro-mouvements, gestes et expressions trahissant
les sentiments et les actions d’autrui aux différents
stimuli – et cela même si autrui cherche à les cacher.
Lorsqu’on empiète sur un territoire de quelqu'un,
celui-ci ressent toujours des émotions et, sauf cas peu
fréquent d’une immense maîtrise de soi, ces émotions
sont perceptibles à l’œil exercé et à l’intuition affinée.

Ainsi, à travers les vécus variés du quotidien
professionnel, les différentes interrelations et les
incidents occasionnels se présentant, l’instinct
identifie où, qui, quand et quoi appartient aux
territoires propres des collègues et collaborateurs.

Voilà donc une précieuse connaissance permettant
de cibler lucidement l’action juste : prévention des

frictions ou... incursion volontaire dans un territoire
ainsi mis au jour. Cela consiste à savoir clairement où
on met les pieds – et à pouvoir décider en
conséquence.

La meilleure méthode pour cultiver l’intuition est
d’être attentif aux autres. Être attentif aux autres est
d'ailleurs aussi une extraordinaire façon de s’extraire
de ses propres difficultés (c’est l’histoire de regarder
son propre nombril ou de contempler le monde) :
c’est donc, en plus, un moyen facile d’accès pour
renforcer son propre ego...

Savoir communiquer

La voie royale de prévention des affronts de
territoire est la communication. Elle permet de se faire
comprendre, d’annuler les malentendus, de remettre
en place – voire de créer – l’accord entre les
personnes.

C’est quoi, la communication ? C’est dialoguer,
s’expliquer, s’exprimer ; c’est accepter la parole de
l’autre, savoir l’écouter, accepter de considérer ce qu’il
dit. C’est maintenir la « porte » ouverte à l’échange
entre « moi, mes idées et mes convictions » et « toi, tes
idées et tes convictions ».

Tout le monde ne sait pas, d’instinct, communiquer.
Toutefois, cela s’apprend. Apprendre les moyens

d’avoir des échanges féconds et harmonieux avec
autrui, c’est même se fabriquer une merveilleuse clé
du bonheur qui servira en bien d’autres domaines
que dans les seuls aspects territoriaux dans
l’entreprise.

Voici rappelés, en quelques lignes, quelques-uns
des grands principes de la communication
interpersonnelle :

1. Prendre garde à l’ego de l’autre

2. Apprendre à écouter

3. Être attentif et réceptif à l’interlocuteur

4. Savoir se remettre en question

5. Si le message ne « passe » pas, le dire
autrement

6. Relever ce qui est positif chez l’interlocuteur

7. Décider que dans la communication, il faut
deux gagnants : vous et l’autre

8. Se souvenir que sa propre attitude à un
immense pouvoir sur l’attitude du vis-à-vis.

À la simple lecture de ces savoir-faire du bien
communiquer, on se rend tout à fait compte de leur
pouvoir à « arrondir les angles » aussi bien
curativement que préventivement, n’est-ce pas ?

Conclusion

Nous voici au terme de cette promenade dans les
différents territoires que l’homo professionalis peut
occasionnellement revendiquer comme siens au sein
de l’entreprise.

Nous avons vu des ressorts et des mécanismes
souterrains éveillant les difficultés territoriales qui,
toujours, sont des tensions et des crises relationnelles.

Nous savons maintenant que c’est en agissant à ce
niveau relationnel que l’on peut passer outre à ces
problèmes et préserver pour soi et tous ceux avec
lesquels on entre en contact un climat marqué par
l’empreinte si désirable du confort/plaisir. Par
expérience personnelle, nous savons bien que c’est
dans un semblable climat que chacun donne le
meilleur de soi-même. Il peut en même temps
économiser ces précieux trésors que sont le temps et
l’énergie vitale afin qu’il en reste en suffisance pour les
autres pans plus privés de l’existence.

Nous avons également bien vu tous les avantages
qu’il y a – et évidemment pas que pour le travail – à se
construire un ego solide et de belle qualité.

Je l'ai dit : aujourd’hui, de plus en plus, celui qui
détient l’information détient le pouvoir et les
solutions. C’est lui qui va de l’avant et réussit avec le
moins d’aléas et le plus de facilités.

Vous avez à présent l’information et la
connaissance qui vous permettront de franchir avec
bonne santé et sourire les écueils territoriaux et pour
accroître votre potentiel d’épanouissement et
d’accomplissement professionnels...

Annexes

Voici encore deux techniques pour développer
votre personnalité et parvenir à vos buts :

1. La Méthode Subliminale visuelle
2. L'Autoprogrammation de Ressources

Je les insère dans presque chacun de mes livres
parce que ce sont de petits miracles ! Ces deux
techniques permettent à chacun, sans effort
particulier :

• De se perfectionner
• De renforcer sa personnalité
• D’améliorer ses capacités
• De progresser vers le succès…

Il suffit de les utiliser – et c’est facile…

Annexe 1 : La Méthode Subliminale vi-
suelle

Il y a bien des choses
perceptibles que ne percevons pas
consciemment. / Démocrite – 4ème
siècle av. J-C

La méthode subliminale est certainement l’un des
moyens les plus efficaces, simples et rapides à mettre
en œuvre lorsque l’on veut développer sa
personnalité, améliorer ses capacités et ressources,
éliminer des blocages et des inhibitions et sortir de
difficultés psychologiques. Elle permet de résoudre
facilement et confortablement beaucoup de ces
problèmes et freins psychologiques qui gâchent la vie
de certains, les empêchant d’accéder à une
personnalité de bonne tenue ou encore à une vie
épanouie. Son efficacité est aussi de mieux en mieux
prouvée dans les domaines de l’amélioration des
capacités. Mais elle a été en butte à des craintes et à
des critiques et il est devenu vraiment utile de faire le
point sur ce qu’il en est réellement.

Pour votre bonne compréhension, voici d’abord
quelques explications sur le fonctionnement de votre

psychisme 1 . Vous comprendrez ainsi comment et
pourquoi la méthode subliminale obtient
effectivement des résultats.

Le mental humain

La méthode subliminale agit à travers l’Inconscient
(qu’autrefois on nommait le subconscient) qui est un
des aspects essentiels du psychisme humain. Celui-ci
comporte un Conscient et un Inconscient qui ont tous
deux leurs fonctions spécifiques et d’ailleurs
complémentaires :

• Le Conscient est la partie raisonnée et
raisonnable. L’Inconscient est... tout le reste :
les émotions, les sentiments, les réactions
spontanées, les comportements répétitifs, les
instincts, les pulsions...

• Le Conscient permet de communiquer avec
autrui à l'aide des mots, d’analyser les choses,
de les comprendre intellectuellement.
L’Inconscient permet de « sentir » ce qui se

1 Pour de plus amples informations sur le
fonctionnement du psychomental humain – le vôtre –,
vous pouvez vous référer à mon livre Bien se connaître
pour bien piloter sa vie (www.neo-cortex-editions.com)

passe : le flair, l’instinct, l'inspiration et
l’intuition relèvent de l’Inconscient.

• Le Conscient fatigue vite et il a besoin de
dormir régulièrement. L’Inconscient ne dort
jamais : il est vigilant en permanence et il est
extrêmement réceptif à tout ce qui se passe –
parce que c’est fondamental pour
l’adaptation et que l’adaptation assure la
survie.

• Le Conscient n’a guère de pouvoir lorsqu’il est
question de sortir de ce qui limite une

personnalité, de « décoincer » ce qui
empêche d’accéder à ce que l’on désire et de
résoudre des problèmes psychologiques : on
a tous expérimenté l’inutilité des conseils
(pourtant raisonnables et judicieux) donnés à

celui qui, par exemple, ne parvient pas à
renforcer sa confiance en soi, ou bien qui
répète toujours les mêmes erreurs dans
certaines situations... Au contraire,
l’Inconscient est extrêmement puissant et, s’il
y est amené et qu’il l’accepte, il peut changer
ce qui ne va pas dans un psychisme, dans le
comportement et dans les réactions, et cela
en très peu de temps. Il peut surtout changer
les interprétations défectueuses qui

contrôlent négativement les façons d’être,
d’agir et de ressentir.

• Le Conscient a besoin de temps pour
fonctionner : il va lentement. L’Inconscient, lui,
va très vite, souvent presque instantanément.
Par exemple, il perçoit à la périphérie du
regard un danger qui arrive subitement et il
enclenche immédiatement le réflexe salutaire
qui fait sauter de côté – là où le Conscient
aurait eu besoin de beaucoup plus de temps :
déjà pour analyser le stimulus perçu et
ensuite pour démarrer la réaction. C’est
d’ailleurs aussi là un exemple qui démontre
que l’inconscient peut réceptionner des
messages qui sont imperceptibles pour le
Conscient, les comprendre instantanément et
y réagir.

Par ailleurs, c’est dans l’Inconscient que sont stockés
nos interprétations et nos « programmes »
comportementaux – les positifs et les négatifs. Ils sont
asservis à ce que l’on appelle en psychologie des
convictions/croyances (que vous avez déjà
rencontrées plus haut dans ce livre) qui sont
engrammées dans l’Inconscient et qui contrôlent
beaucoup de nos façons de fonctionner dans la vie.
Là se trouvent en particulier les réactions
émotionnelles, les pulsions et compulsions, les

phobies et les autres blocages qui peuvent
handicaper l’assise de la personnalité (comme par
exemple la tendance aux angoisses/anxiété, ou la
timidité, ou une émotivité excessive, etc...). Là se
trouve également ce qui limite l’accès aux meilleures
capacités et aux moyens d’agir dans le sens d’une vie
heureuse, prospère et épanouie (par exemple les
difficultés à : apprendre, à être motivé, à être créatif, à
l’équilibre et à l'épanouissement sexuels, etc...).
Comme leur nom l’indique, c’est également de là que
naissent les maladies psychosomatiques : tout se
passe alors comme si l’Inconscient freinait les forces de
santé et d’autoguérison pourtant présentes en
chaque être humain.

L’Inconscient a toujours une intention positive
En fait, l’Inconscient est la partie de la psyché qui
dirige la plus grande partie de nos ressentis et aussi
nos émotions et on peut donc en dire, à titre de
métaphore, qu’il est le « vrai patron », celui qui
commande au comportement et aux réactions face
aux évènements, aux autres et à la vie.

Ce constat serait terrible si l’Inconscient n’avait pas
toujours une intention positive. Cela semble
paradoxal lorsque l’on évoque quelque chose d’aussi
désagréable que les angoisses ou la timidité ! Et
pourtant... La seule faiblesse de l’Inconscient est
précisément dans ce qui fait sa force : il est rapide. Il

ne prend pas de temps pour analyser tranquillement
les situations, les juger, les jauger et en tirer des
conclusions raisonnées (ce n’est pas non plus son
rôle : dans le psychomental, c’est la tâche du
Conscient de faire cela). Non : il enregistre une
situation, instantanément il en tire une interprétation
qui devient une « vérité » qu’il verrouille alors comme
une certitude absolue (une conviction/croyance).
Mais, bien sûr, l’Inconscient se trompe parfois. Et
peuvent alors se mettre en place des
convictions/croyances extrêmement limitantes. En
voici un exemple : un petit garçon de quatre ans passe
à côté d’un chien un peu plus grand que lui et la mère,
inquiète, attire précipitamment l’enfant à elle en
s’écriant :

– Fais attention ! Ce chien pourrait te mordre !

Si l’Inconscient de l’enfant interprète à ce moment
ce message comme « Les chiens sont dangereux ! », il
trouvera instantanément la parade efficace : la phobie
des chiens. Et il l’appliquera imparablement1. Dans ce
cas, la réponse phobique est exactement ce qu’il faut

1 Jusqu’à ce quelque chose se produise qui amène
l’Inconscient à changer d’avis sur le sujet (par exemple par
un travail thérapeutique ou encore avec la méthode
subliminale). Ce n’est qu’à partir de cela que l’Inconscient
cessera d’appliquer la phobie en tant que mesure de
protection.

pour protéger efficacement du danger « chiens » – et
c’est bien là l’intention positive qui se trouve à la
source de cette phobie. Notons aussi que le moyen
appliqué – la phobie – obtient parfaitement le résultat
voulu : ce qui démontre encore la puissance et
l’efficacité de l’Inconscient.

Parce que l’Inconscient a toujours une intention
positive, il choisira systématiquement ce que (à tort ou
a raison : rappelons-nous qu’il n’analyse pas mais qu’il
réagit instinctivement) il considère être le mieux. Il
applique le principe du moindre mal – mais parfois, ce
moindre mal est vraiment très désagréable à vivre !
Pour lui, la pénible réaction phobique est un moindre
mal par rapport aux blessures qu’un chien peut
infliger, au danger que représente un chien dans sa
conviction/croyance. Pendant ce temps le Conscient,
lui, il sait fort bien que tous les chiens ne sont pas
dangereux, que seulement de très rares d’entre eux le
sont et il voudrait bien échapper à la phobie ! Mais il
n’a de toute évidence aucun pouvoir réel pour
entraver la réaction de peur.

Donc, il convient de bien intégrer ces deux points :

• L’Inconscient a toujours une intention
positive, c’est lui qui dirige beaucoup de
choses dans un être humain et il vaut mieux
faire alliance avec lui plutôt que de le
combattre de front (ce qui serait d’ailleurs

stupide, parce que l’Inconscient est un aspect
du psychisme, qu’il est une partie de « soi » et
que se combattre soi-même est aussi nuisible
que stérile)

• D’autre part : précisément parce que
l’Inconscient a toujours une intention positive,
il reste toujours susceptible de changer de
conviction/croyance pour assurer encore
mieux l’aide qu’il apporte. En effet, loin d’être
figé et hermétique, il est à l’affût de toute
information qui peut améliorer ses moyens
d’action et lui permettre d’aboutir à la grande
finalité qu’il vise : assurer la survie et la
meilleure vie possible – la plus protégée, la
plus agréable, la plus riche, la plus
épanouissante.

Donc, non seulement l’Inconscient n’est pas un
ennemi, mais il est vraiment tutélaire, protecteur. Il
détient le pouvoir de faire changer – faire passer
d’une personnalité faible à une personnalité qui a de
l’impact, d’une « petite » santé à une bien meilleure
résistance, d’une qualité de vie médiocre à un
épanouissement, d’un tempérament anxieux à une
liberté d’esprit et à la sérénité...

C’est donc précisément à ce niveau de l’Inconscient
que peut intervenir très efficacement la méthode
subliminale. Il y a un proverbe qui dit « Il vaut mieux

s’adresser à celui qui a le plus de pouvoir qu’à celui qui
en a moins ». Dans la psyché, celui qui a le plus de
pouvoir est l’Inconscient et il convient donc de trouver
des moyens de lui dire quels changements sont
désirables. Le subliminal est un de ces moyens.

La Méthode Subliminale

Vous pourrez utiliser toutes les techniques que je
vous donne dans ce livre par vous-même. Sauf une : la
méthode subliminale car, pour être mise en œuvre,
elle nécessite des connaissances et des savoir-faire
pointus dans différents domaines1 : on ne peut pas se
« bricoler » un film subliminal efficace avec les images
que l’on a ramenées de ses vacances en tant que
cinéaste amateur. Mais rassurez-vous toutefois : vous
pouvez y avoir recours à très peu de frais.

C’est donc de cette méthode que je vais maintenant
vous parler. Je sais qu’elle fait hausser les épaules à
certains, mais c’est parce qu’ils n’ont pas pris la peine
de s’informer des derniers développements
scientifiques la concernant. Mais qu’est donc au juste

1 Créer un film subliminal de bonne qualité implique, en
plus des connaissances sur le fonctionnement de la
psyché humaine, la maîtrise de technologies de l’image et
du son, la connaissance des pouvoirs de la musique
(musicothérapie) et aussi de réels talents artistiques.

cette méthode subliminale ? Voyons d’abord le sens
des mots :

• L’adjectif liminal signifie : qui se trouve à un
seuil de perception (visuel, auditif, etc.)

• Subliminal signifie : en dessous d’un seuil de
perception.

• Lorsque le mot « messages » se trouve accolé
au mot « subliminal », la théorie dit que ces
messages (visuels, auditifs), émis en dessous
du seuil de la perception consciente des sens
concernés, ne sont pas vus ou pas entendus
au niveau du Conscient mais qu’ils sont
néanmoins reçus et intégrés par l’Inconscient,
et cela sans barrages ou résistances :

o Le subliminal auditif : ce sont des mots
qui sont émis en-dessous du seuil de
perception consciente. Leur niveau
sonore est donc si faible que l’on ne
peut pas les entendre consciemment.

o Le subliminal visuel : dans un film, ce
sont des images ou des mots qui
passent trop vite ou/et sont en
transparence par-dessus les images du
film en lui-même. Leur rapidité ou/et
leur transparence empêchent le
Conscient de les identifier, mais

l’Inconscient les perçoit et les
« photographie » sans difficultés.

QUEL EST LE PRINCIPE ?

Par-delà les actes de foi (« J’y crois. » ; « Je n’y crois
pas. »), y a-t-il des preuves scientifiques de cela ? Nous
verrons cela un peu plus loin. Pour l’instant, précisons
quel est le postulat théorique de la technique. Celui-ci
est tout à fait clair :

La méthode subliminale vise à aider l’être
humain dans beaucoup de domaines en
déposant dans l’Inconscient des messages
positifs et des convictions constructives. Lorsque
ces messages sont intégrés à ce niveau de la
psyché, les changements désirés interviennent
tout naturellement, sans qu’il y ait efforts
particuliers à faire, parce que c’est l’Inconscient

lui-même qui les met en place.
Ces modifications peuvent intervenir au niveau
psychologique dans des champs aussi variés que :

• Neutraliser les façons de faire et les
comportements inadéquats, les réactions
inappropriées

• Les remplacer par des capacités, des
comportements et des ressources permettant
de s'imposer1, de réussir

• Éliminer les croyances/convictions limitantes
et ainsi « déprogrammer » les freins, les
automatismes nuisibles et les blocages

• Éloigner les limites dans lesquelles on se sent
engoncé

• Améliorer les moyens d’action, les capacités,
les ressources et les atouts dont on dispose

• Amener du mieux-être dans le corps,
renforcer le système nerveux et le mental

• Tous les points précédents ont une action
permettant de combattre et même d'éliminer
phobies, angoisses et anxiété, états dépressifs,
timidité, etc...

Pour obtenir ces résultats, des messages
subliminaux spécifiques sont émis sous la forme de
mots ou de phrases qui atteignent l’Inconscient
directement, c’est-à-dire sans passer par l’entremise
du Conscient. Ce procédé amène l’Inconscient à
adopter de meilleures et plus constructives
convictions/croyances et, à partir de là, des

1 Pour rester dans le thème de ce livre, vous trouverez
chez Neo Cortex un DVD subliminal intitulé Se faire
respecter au travail !

améliorations commencent à s’installer – dans le
psychisme d’abord puis, très concrètement, dans le
comportement et dans la vie. C’est donc cela, le
principe expliquant l’efficacité de la méthode
subliminale.

Il y a eu beaucoup de remue-ménage et de
légendes, beaucoup de choses diverses ont été dites
sur le subliminal et beaucoup de questions ont été
soulevées ! Le subliminal serait-il inopérant ? Ou, tout
au contraire : serait-il dangereux ? Ainsi, certains ont
assuré (sans guère de preuves !) que le subliminal
n’avait aucun effet. D’autres, sans davantage de
preuves, ont affirmé qu’il est un redoutable
instrument de manipulation des foules. On a aussi
prétendu que c’est grâce à lui qu’a été réélu un certain
Président de la République Française. Plus encore :
des musiciens de hard rock ont été accusés
d’implémenter des concepts sataniques subliminaux
dans certains de leurs disques et ils ont été accusés
devant des tribunaux (américains – qui les relaxèrent
d’ailleurs) du délit de perversion de la jeunesse. Le
Canada, le Royaume Uni et le Luxembourg ont même
émis une loi interdisant l’utilisation du subliminal dans
le domaine spécifique de la publicité1. Quant à ceux
qui nient l’existence de l’Inconscient sous le prétexte

1 Les législateurs de ces pays se sont appuyés sur des
travaux scientifiques étayant l’efficacité du subliminal.

qu’on ne l’a pas cartographié, ils n’y voient que
fumisterie et fariboles.

Et il y a aussi ceux – et j’en fais partie par expérience
personnelle – qui considèrent que les messages
subliminaux visuels sont un excellent moyen de
déposer dans l’Inconscient des convictions/croyances
saines, bénéfiques et qui sont constructives pour la
personnalité. Les preuves en ce sens commencent
d’ailleurs à s’accumuler.

Que dit la science ?

Brossons un bref rappel des faits. Déjà Montaigne
en 1580 ou le philosophe Leibniz en 1698 évoquaient
ces innombrables perceptions dont on ne se rend pas
compte, qui ne sont pas assez nettes pour être
perçues et fixées dans le souvenir mais qui reviennent
tout de même à la conscience dans certaines
circonstances ; et, au début du XXème siècle O. Peotzle,
un psychologue autrichien, élabora une théorie du
stockage des informations dans le subconscient1. De
fait, nos yeux voient aux environs de 100 000 images

1 On n’utilise plus guère ce mot qui fait partie d’une
terminologie aujourd’hui désuète. Subconscient signifie
« sous-conscient », c’est-à-dire « juste sous le seuil de la
conscience » et c’est là une vision limitative de
l’Inconscient.

dans une journée habituelle, dont seulement une
toute petite portion parvient à notre conscience.

À la fin des années 1950, un publicitaire américain
fit une expérience inédite : il inséra dans les images
d’un film le message subliminal « Eat pop-corn, drink
Coke » 1 . Il y eut une différence statistiquement
significative dans les achats de maïs soufflé et de Coca-
Cola pendant les entractes. Cet épisode a fait couler
beaucoup d’encre (et certains en nient la réalité) et
l’on se mit à parler de manipulation et même de viol
psychique – tant il est vrai que les médias savent que
« cultiver la parano » permet d’augmenter le volume
de ventes de journaux...

Ensuite, on procéda à des expériences,
principalement aux États-Unis : par exemple on
projeta aux étudiants de deux groupes la photo d’une
publicité montrant un mannequin masculin, à charge
pour eux de juger sur une échelle de 1 à 5 si le modèle
était plutôt viril ou plutôt efféminé. L’un des groupes
vit l’image telle quelle. À l’autre, on ajouta de façon
subliminale le mot HOMME sur la photo. On constata
alors que ce mot, pourtant non perceptible
consciemment, avait radicalement changé le système
de référence, car il y eut de grandes différences dans
le jugement des deux groupes : celui qui vit l’image

1 Mangez du pop-corn, buvez du Coca-Cola.

sans ajout subliminal jugea le mannequin nettement
moins viril que l’autre groupe. Il y eut d’autres
expériences encore, comme celle du psychologue
McGinnies qui utilisa la réponse galvanique de la
peau1 pour vérifier si les mots perçus subliminalement
étaient susceptibles de produire un effet. Il projeta
ainsi à ses sujets des mots subliminaux à forte charge
émotionnelle (comme : mort, guerre, amour, sexe,
etc.) et il mit en évidence la réceptivité inconsciente et
l’impact émotionnel de ces messages subliminaux : les
corps répondaient alors qu’il ne se passait rien dans la
conscience des sujets.

Ces expériences qui datent des années 1970 et
1980 inclinaient déjà fortement à penser que les
messages subliminaux avaient un réel effet. Mais il
fallut attendre la fin des années 1990 et surtout post-
2000 pour en savoir plus et commencer à avoir de
vraies preuves : ce n’est que depuis peu qu’en
neurosciences nous disposons de technologies
avancées permettant de « voir » objectivement ce qui
se passe dans le cerveau lorsqu’il reçoit une

1 Les émotions provoquent une sudation plus ou moins
forte qui peut être identifiée par des appareils spéciaux
mesurant la conductivité électrique de la peau. C’est le
principe du « détecteur de mensonge ».

information1. Ainsi, ce n’est en fait que depuis ces
dernières années que des preuves scientifiques de la
réalité de la perception du subliminal visuel (mais pas
auditif) ont pu être établies de manière objective : ces
nouvelles recherches mirent en évidence le fait que
les messages subliminaux visuels étaient bel et bien
perçus à un niveau inconscient. Les travaux conduits
au département des Sciences Cognitives de l’UCL à
Londres et publiés dans la prestigieuse revue
scientifique Current Biology, tout autant que ceux
menés en France à l’Unité Inserm U562 de Neuro-
Imagerie Cognitive et publiés dans Nature
Neuroscience2, montrent qu’une image ou un écrit

1 Des EEG – électroencéphalographie – évolués ; l’IRMf
– imagerie à résonance magnétique fonctionnelle ; la TEP
– la caméra à positons ; la MEG – la magnéto-
encéphalographie.

2 Pour en savoir plus, voici quelques exemples de
compte rendus de travaux et d’articles sur le sujet :

• Stanislas Dehaene (directeur de l’Unité
INSERM U562 – Neuro-imagerie cognitive) –
Cerebral mechanisms of word masking and
unconscious repetition priming, in Nature
Neuroscience, vol. 4, 2001.

• Lionel Naccache (neurologue et
neurophysiologiste) – La perception subliminale

qui atteignent la rétine mais que l’on n’est pas
conscient de voir sont néanmoins perçus et
produisent une activité dans certaines zones du
cerveau, activité repérable par IRM fonctionnelle : oui,
il y a bien une réponse du cerveau aux images et

des nombres : propriétés psychologiques et
imagerie cérébrale fonctionnelle de processus
cognitifs inconscients. Thèse de Neurosciences,
Paris VI, 2002.

• Lionel Naccache et Stanislas Dehaene – La
perception subliminale : un aperçu sur
l’inconscient in Pour la Science n° 302, 2002.

• Arnaud Petre (Faculté des Sciences
Économiques et Sociales de Louvain) –
Mémorisation non consciente des publicités :
apport d’une mesure implicite dans une
application au netvertising, Éd. Andreani, 2003.

• Émilie Ting Qiao (Unité INSERM-CEA U562) –
Bases cérébrales de la lecture des mots
manuscrits. Étude comportementale et en IRM
fonctionnelle. Mémoire de Master 2 de Sciences
Cognitives Paris V, 2007.

• Bahador Bahrami, Nilli Lavie et Geraint Rees
(University College London)– Attentional load
modulate responses of human primary visual
cortex to invisible stimuli, in Current Biology, vol.
17, issue 6, 2007.

messages subliminaux visuels et les instruments lisant
l’activation cérébrale le prouvent. Nous savons ainsi
que le subliminal visuel est bel et bien reçu par la vue
et qu’il est intégré par le cerveau au niveau de
l’Inconscient (bien entendu, un message réellement
trop faible, ou encore qui n’atteint pas la rétine,
n’obtient pas de réponse en IRMf). Ces travaux ont
également démontré d’autres choses : quand le sujet
est préoccupé par des tâches à accomplir ou qu’il ne
regarde pas suffisamment l’écran où sont diffusés les
messages, le cerveau ne réagit plus à ceux-ci, comme
s’il bloquait sa perception des messages. Ainsi, pour
que le subliminal visuel soit effectivement reçu par le
cerveau, un certain degré d’attention est nécessaire.

Subliminal visuel ? Subliminal auditif ?

Les expériences ont démontré un effet des
messages subliminaux visuels. Mais il n’en est pas de
même pour le subliminal auditif que rien de
scientifiquement fondé n’étaye à ce jour. Ce fait peut
se concevoir et s’expliquer par différentes raisons. On
sait que notre Occident est une culture du visuel : la
vue est notre sens premier, sollicité d’abord et en
permanence – par la lecture : de journaux, de livres,
de magazines, des prix des marchandises dans les
magasins, des rapports écrits professionnels et aussi
des slogans, des affiches, etc... ; il y a omniprésence

des images du fait de la télévision, du cinéma, des
écrans d’ordinateurs, de la publicité, de la mode, de
nombre d’arts, des jeux vidéo... ; et d’ailleurs, qui ne
fait pas de photos ou ses films de vacances ?... Ainsi
chez nous le sens auditif, pour important qu’il soit, ne
vient qu’en second1. Il y a encore d’autres arguments
permettant de comprendre que le subliminal visuel
est nécessairement plus efficace que l’auditif lorsqu’il
est question de concerner la psyché : la vue est un
sens qui concerne d’abord le spatial, car elle perçoit et
« photographie » le message subliminal dans
l’instantanéité. L’ouïe, elle, a besoin du temps pour
recevoir et décrypter le sens du message et elle est
donc un sens corrélé d’abord au temps. Les messages
subliminaux visent à atteindre le très rapide
Inconscient et un déroulement lent, qui s’étire dans le
temps, est moins efficace pour atteindre ce but qu’une
« photographie » du message captée instantanément.

1 L’utilisation dominante et la valorisation des sens
dépendent des conditions de vie et des spécificités de la
culture. Par exemple, chez certaines populations d’Afrique
qui vivent dans la forêt où la vue ne peut porter loin, ce
sont les sens auditif et olfactif qui sont prééminents : dans
la forêt touffue, la survie passe par le fait de pouvoir
détecter à temps les animaux et autres dangers ainsi que
les incendies.

Tous ces éléments et les dernières découvertes
tendent donc à étayer le postulat qui sous-tend la
méthode subliminale visuelle : oui, elle concerne
l’Inconscient et elle amène une réaction tout à fait
objectivable dans le cerveau. En d’autres termes : elle
fonctionne et elle obtient des résultats.

Les mythes s’attachant au subliminal

On ne peut évoquer le subliminal sans achopper
sur sa « mythologie » : autour d’une chose aussi
imperceptible (pour le Conscient) que l’est le
subliminal, il était inévitable que se construisent des
« mythes », c’est-à-dire des croyances populaires sans
fondements scientifiques. Or, il serait vraiment
dommage de renoncer aux bénéfices que l’on peut
attendre de la méthode subliminale sur tant de plans,
au bénéfice de cette mythologie si celle-ci s’avère
correspondre à des idées fausses. Les recherches
menées ont porté sur chacun de ces mythes afin de
juger de leur pertinence et il s’est avéré qu’aucun n’a
résisté à l’examen étayé. Les voici :

• Le subliminal risque de mettre de la confusion
dans le mental.

o Non. Affirmer cela montre une
complète méconnaissance du
fonctionnement de la psyché humaine !

Le Conscient peut être surchargé, sentir
de la fatigue, devenir confus quand il y
a excès d’informations (et c’est
pourquoi il doit décrocher pendant le
sommeil : il peut ainsi « digérer » ce qu’il
a intégré). L’Inconscient, lui, ne dort
jamais. Les messages subliminaux sont
composés de mots-concepts simples et
de phrases courtes et claires qui sont
répétés et qui agissent par
imprégnation. Il n’y a donc aucun
risque de confusion dans le mental.

• Le subliminal peut obliger à faire ce que l’on
ne veut pas.

o Non : la meilleure preuve en est
qu’aucun média n’a rapporté d’incident
ou de délit que l’on ait pu relier au
subliminal. On se doute bien que, si cela
avait été le cas, les médias se seraient
jetés sur ce genre d’information comme
sur une manne bénite1 ! La méthode

1 Ainsi que cela a été abondamment fait, par exemple
pour les jeux de rôle ou les jeux vidéo qui ont été, sans
preuves, crédités de « pousse au crime » dans certains faits
divers – alors que des recherches scientifiques honnêtes
ont démontré qu’au contraire ils tendaient à abaisser le
niveau d’agressivité des joueurs.

subliminale passe certes le barrage du
Conscient, mais ce n’est pas là la seule
barrière : l’Inconscient agit comme un
gardien du seuil et il ne laisse pas entrer
n’importe quoi – rappelons qu’il (se)
protège envers et contre tout. Il connaît
les désirs et la volonté d’aboutir à un
certain résultat et il vérifie la
compatibilité entre cela et les messages
qu’il perçoit par le subliminal. En fait et
même si l’Inconscient n’est pas un
« maître du langage », la simplicité des
termes et la clarté des messages
subliminaux lui permettent tout à fait de
faire ce « tri ». Ainsi, seuls les messages
constructifs et positifs sont susceptibles
d’être acceptés et intégrés et en aucun
cas ceux qui contiennent une
contrainte inacceptable. Affirmer que le
subliminal peut contraindre celui qui
l’utilise à l’encontre de sa volonté est
une ineptie, démontrant une fois de
plus une inconnaissance du
fonctionnement du psychisme humain.

• Le subliminal ne peut pas contrer des
convictions/croyances limitantes établies
dans l’Inconscient.

o Oui et non. Dans certains cas lourds, le

subliminal ne suffira évidemment pas à

résoudre les problèmes (ce n’est pas

une panacée universelle). Mais si les

convictions/croyances négatives que

l’on peut avoir étaient impossibles à

déloger, à déprogrammer, il n’existerait

rien qui puisse s’appeler

« psychothérapie » ou

« développement de la personnalité » et

nul ne changerait ni ne sortirait jamais

de ses limitations. Non : c’est bien parce

que l’Inconscient est éminemment

capable d’apprendre – et d’appliquer

ensuite vite et puissamment ses

nouveaux apprentissages – que

différentes méthodes du changement

existent et qu’elles obtiennent

d’excellents résultats : tels que la PNL

(Programmation Neuro-Linguistique),

la thérapie par les Postures de Transe,

l’hypnose ericksonienne et

l’autohypnose, la sophrologie et aussi la

méthode subliminale....

• Il faut beaucoup de temps pour que le
subliminal commence à faire effet.

o Pas vraiment. Il faut du temps,
naturellement, puisque l’imprégnation
est douce et progressive : le subliminal,
ce n’est évidemment pas un « shoot »
qui donne des effets immédiats. Le
subliminal convainc progressivement et
en douceur l’Inconscient de l’utilité de
changer et des bénéfices qu’il y a à en
retirer. Le plus souvent, il suffit
d’environ deux mois pour que les effets
soient visibles, étant entendu qu’une
certaine régularité est nécessaire dans
le fait de visionner le film qui contient
les messages.

• Les résultats que l’on obtient avec la méthode
subliminale sont dus à l’effet placebo1.

o Notons déjà que cette critique implique
l’efficacité des messages subliminaux ! Il
est difficile de comprendre pourquoi il y

1 Un placebo est un faux médicament, sans aucune
substance active, généralement composé de glucose et
qui a toutes les apparences d’un vrai médicament. On a
constaté que, dans beaucoup de cas, la guérison se
produisait malgré le fait que l’on ait administré au malade
un placebo. L’effet placebo : c’est le fait que l’on guérit à
cause de l’autosuggestion de guérison et non par la
substance chimique administrée.

a un tel dédain quand on parle de l’effet
placebo ne démontre-t-il pas, de toute
évidence, la puissance du
psychomental humain à activer ses
propres forces de mieux-être et de
guérison en l’absence de toute
substance chimique venue de
l’extérieur ? On sait que l’effet placebo
a guéri jusqu’à 70% ( !!!) de patients
dans certains cas1. Alors, le subliminal
fonctionnerait-il du fait de l’effet
placebo ? Malgré les récentes
découvertes sur l’action tout à fait
objective des messages subliminaux sur
le cerveau, il faut convenir que l’on n’a
pas de réponse définitive à cet égard.
Dans le cas des médicaments
(allopathiques ou autres), c’est le fait
que la fausse pilule est ingérée qui
active l’effet placebo. En visionnant les
films contenant des messages
subliminaux visuels, cela stimulerait-il
un effet placebo ? La Sagesse des

1 L’ouvrage de l’historien spécialisé en pharmacologie
Philippe Pindone (Les deux Médecines - Ed. La
Découverte) est très instructif à cet égard.

Peuples dit : « Qu’importe le flacon,
pourvu qu’on ait l’ivresse ! » et, donc, si
l’utilisation du subliminal obtient les
résultats visés – que ce soit par effet
placebo ou directement –, c’est
certainement la seule chose qui compte.
Ceci dit, en plus des résultats des
récentes expériences en IRMf, tout ce
que l’on sait de l’Inconscient et de son
fonctionnement amène à la conclusion
suivante : il y a une efficacité tout à fait
directe et réelle dans les messages
subliminaux visuels.

• Il y a des gens dont le cerveau est totalement
hermétique au subliminal.

o C’est là une conception éminemment
stupide. Depuis le jour de notre
naissance, chacun d’entre nous est en
permanence en présence d’éléments
qui lui sont subliminaux : tout ce qui
passe dans notre champ de vision et
tout ce que nous entendons (touchons,
sentons, goûtons) dont nous ne
prenons pas conscience : le contact des
vêtements avec la peau (subliminal
tactile), les odeurs dans lesquelles on
baigne et qui sont devenues inodores

(subliminal olfactif), le goût des aliments
pendant que l’on discute avec
véhémence tout en dînant (subliminal
gustatif), l’habituel bruit du tram qui
passe dans la rue et que l’on n’entend
pas, ou encore ce que dit le conjoint qui,
ensuite, reprochera qu’on ne l’ait pas
écouté ?... En fait, l’être humain ne peut
avoir conscience simultanément que de
cinq à neuf éléments dans les états de
conscience dits ordinaires (ceux que
nous connaissons le plus souvent dans
les activités du quotidien) et de moins
de cinq dans les ENOCs, les états de
conscience non-ordinaires. Cela ne
laisse pas entrer grand-chose et tout le
reste – et il y en a beaucoup – se
cantonne en-dehors du champ de la
conscience. Alors, affirmer que le
cerveau de certaines personnes serait
fermé au subliminal !...

Des « cobayes » consentants et... ravis

Des expériences ont été faites depuis 1997 sur des
sujets acceptant volontairement de tester des films
contenant des messages subliminaux. Cela a
commencé par un petit film sur VHS, beau mais pas

très adroit, dans lesquelles avaient été insérés des
messages répétitifs, semi-transparents et d’une durée
de un dixième de seconde sur le thème de
l’éjaculation précoce – un thème déjà difficile à
résoudre en thérapie. Un des sujets volontaires
emmena le film pendant un séjour de deux mois à
l’étranger. Il devait le visionner régulièrement avec
son magnétoscope. A son retour, il déclara,
enthousiaste, avoir eu à plusieurs reprises (même si ce
n’est pas à chaque fois) une relation sexuelle
satisfaisante avec sa partenaire.

Il ne pouvait évidemment pas être question de
conclure sur ce seul cas. C’est donc grâce à l’aide
d’autres personnes que les recherches et les tests se
sont poursuivis, avec d’autres films et sur divers
thèmes – la confiance en soi, l’émotivité, la phobie, la
fatigue chronique, les angoisses/anxiété... Il fallut se
rendre à l’enthousiasmante évidence : beaucoup de
ces sujets volontaires rapportèrent de très bons
résultats par rapport à leur attente.

Le subliminal visuel contient des métaphores

Ces recherches ont amené à une meilleure
connaissance pour comprendre quelles doivent être
les caractéristiques d’un bon film subliminal et pour
affiner les moyens techniques dans la réalisation de
films subliminaux efficaces. Elles ont aussi montré que

le subliminal visuel, dans la mesure où il s'adresse à
l'Inconscient, a également des effets inhérents aux
spécificités des images servant de support aux
messages subliminaux. Comme vous le savez
maintenant :

L’Inconscient est très attentif et réceptif aux
images véhiculant des symboles et des

métaphores et il sait lire bien des choses « entre
les lignes ».

Un film subliminal de qualité n’agit donc pas
uniquement par les messages subliminaux qui y sont
insérés, mais aussi par son récit imagé symbolique et
métaphorique que l’Inconscient est tout à fait capable
de décrypter1.

Par ailleurs, il est important qu'il ait de grandes
qualités esthétiques c'est-à-dire que les images soient
belles et aussi que les musiques qui s'y trouvent aient
des effets musicothérapeutiques.

Le champ d’action de la méthode subliminale

De façon tout à fait pragmatique et concrète, ces
recherches et expériences ont permis de constater
que beaucoup de choses peuvent être améliorées par
la méthode subliminale visuelle. On a ainsi pu

1 Ce qui n’est pas forcément le cas du Conscient.

dégager le vaste champ d’application de la méthode
en en démontrant les effets favorables sur des
problèmes vraiment très diversifiés tels que (et la liste
qui suit est d’ailleurs loin d’être exhaustive) :

• Élimination des angoisses et de l’anxiété

• Renforcement de la personnalité, de la
confiance en soi

• Renforcement de la motivation
(professionnelle, à faire du sport...), de
l’ambition

• Aide à la gestion alimentaire permettant la
réduction des kilos superflus

• Amélioration de l’épanouissement sexuel
aussi bien masculin que féminin

• Aide à ceux qui veulent arrêter le tabac,
l’alcool

• Élimination de phobies

• Développement de la capacité à
communiquer avec les autres

• Développement des capacités nécessaires
pour apprendre efficacement, pour la
concentration, pour un meilleur accès à la
mémoire

• (Ré)apprentissage de la saine relaxation

• (Ré)apprentissage de la capacité à se
dynamiser

• Stimulation des forces d’autoguérison

• Élimination des tendances aux auto-
sabotages

• Développement de la créativité, de
l’imagination, des talents

• Amélioration de la disposition psychique des
femmes enceintes et des mamans – pendant
la grossesse, dans la perspective de
l’accouchement et ensuite pour la saine
adaptation à la maternité

• Déprogrammation des interprétations
inadéquates et des convictions/croyances
limitantes

• Et bien d'autres choses encore...

Le subliminal est ainsi une solution efficace

Le subliminal visuel n’est pas la baguette magique
qui résout tout en un tournemain, mais on a pu
constater qu’il aide considérablement et dans de très
nombreux cas. C’est une excellente voie d’approche
pour résoudre beaucoup de ces problèmes qui
empêchent l’épanouissement et le succès et dont la
source se trouve dans la psyché. Par ailleurs, il a cet

avantage de ne pas demander d’efforts particuliers :
seulement une certaine assiduité à visionner le film
qui contient les messages – ce qui, du fait de la beauté
des images et de l’harmonie des musiques (lorsque le
film subliminal est bien fait ! 1 ), est loin d’être une
corvée. Il ne demande pas non plus un grand
investissement en temps : il suffit en général de deux
mois, à raison d’une dizaine de minutes par jour, pour
en voir les premiers résultats – et être étonné.

La méthode subliminale entre donc dans le champ
des techniques efficaces pour développer la
personnalité, amener les changements souhaités et
solutionner beaucoup de difficultés psychologiques.
Comme ces techniques ne sont pas si nombreuses (et
aucune d’ailleurs n’est aussi simple et économique en
termes d’efforts et d'argent que celle-ci), il serait
vraiment dommage de l’ignorer et de ne pas s’en
servir pour évoluer vers le mieux et pour s’épanouir.

Car chaque être humain devrait se donner une
mission sacrée qui est celle de réussir sa vie. Pour cela,
il lui faut :

• Se sentir bien et en sécurité

1 Pour trouver d’excellents films subliminaux couvrant
de très nombreux thèmes (développement de la
personnalité, relaxation, amélioration des capacités et de
la vie, etc.) : www.cd-de-relaxation.com.

• Privilégier la meilleure santé possible

• Avoir une saine estime de lui-même

• Bien communiquer avec les autres

• Disposer de bonnes capacités et ressources
dans sa personnalité.

• Être dégagé des blocages, des
convictions/croyances limitantes et des
programmations psychiques négatives...

La méthode subliminale est capable d'apporter un
plus constructif dans tous ces domaines...

Annexe 2 – Dialoguez avec votre Incons-
cient : L'autoprogrammation de Ressources

Voici, de manière abrégée, la procédure en quatre
étapes vous permettant de dialoguer avec votre
Inconscient. C'est grâce à cet apprentissage de la
communication avec lui que vous serez en mesure de
vous « autoprogrammer » pour le succès.

Vous autoprogrammer c'est, littéralement :

Demander à votre Inconscient de mettre à votre
disposition les capacités et ressources dont vous

avez besoin pour :
• Être au meilleur niveau dans une situation

que vous prévoyez devoir rencontrer

• Avoir du succès dans vos actions et
entreprises

• Atteindre vos objectifs
• Aboutir dans vos projets
• Donc, pour réussir votre vie !

*************

Première étape

Apprenez à prendre conscience de ce qui se passe
en vous :

Pendant environ huit à dix jours, une fois par jour,
isolez-vous pendant quinze à vingt minutes. Prenez
une position confortable, fermez les yeux, concentrez-
vous et :

A) Prenez conscience de toutes les sensations
visuelles qui vous viennent dans votre regard intérieur
(couleurs, taches, lueurs, « étoiles », « filaments » etc.).
Et surtout, verbalisez-les, c'est-à-dire utilisez un
langage descriptif, précis et des phrases complètes
pour décrire toutes ces perceptions visuelles au fur et
à mesure de votre prise de conscience et de leur
apparition. Parlez : murmurez l'énoncé de ces
sensations visuelles de manière à ce que vos oreilles
entendent.

Autre point important : impliquez-vous. Ne vous
contentez pas de dire : « lueur jaune à droite »...
« tache de forme ovoïde au centre ». Mais : « Je perçois
une lueur jaune dans le champ visuel à droite »... « Je
vois apparaître une tache de forme ovoïde au centre
du champ visuel », etc.

Faites cela pendant environ quatre à cinq
minutes chaque jour.

B) Passez ensuite à la prise de conscience des
sensations auditives, c'est-à-dire de tous les sons,
bruits, bruissements... qui vous parviennent — en
« ratissant » large.

Là aussi, pendant quatre à cinq minutes
environ, décrivez avec précision, en phrases
complètes et descriptives, en vous impliquant et en
parlant à voix audible, tout ce qui vous parvient aux
oreilles.

C) Poursuivez cette prise de conscience par vos
sensations corporelles : chatouillements, gratouillis,
chaud, froid, spasmes, mouvements involontaires,
changement dans un rythme (par exemple dans la
respiration), frémissement, « fourmis », sensations de
gonflement, etc.

Faites ainsi le « tour du propriétaire », là aussi
complètement et attentivement et exprimez toutes
ces sensations toujours en phrases complètes,
descriptives, précises et en vous impliquant. Accordez-
vous environ cinq à sept minutes pour vous occuper
ainsi de vous, rien que de vous – avec un avantage
secondaire : si vous vous concentrez efficacement, cet
exercice vous fera déjà beaucoup de bien en vous
apportant une saine relaxation.

*************
Vous avez, grâce à cette première étape, appris à
prendre conscience de ce qui se passe en vous.
Abordons maintenant la

Deuxième étape

Apprenez à vous « coder » pour atteindre un état
de conscience modifié :

En pratiquant la première étape, vous avez déjà
appris à entrer dans un état de conscience modifié, un
état non-ordinaire de conscience – un ENOC. Il vous
faut à présent améliorer cela. Pour cela, entraînez-
vous à cette deuxième étape pendant deux à trois
semaines et si possible chaque jour.

Cette deuxième étape consiste, d'une part à vous
faire entrer dans un état de conscience plus profond
et, d'autre part et surtout, à « coder » ce nouvel état
de manière à pouvoir, par la suite, y entrer en
quelques secondes. Le « code », c'est l'association
entre un élément (un mot, ou une expression, ou une
attitude, ou un enchaînement de plusieurs de ces
éléments) et un certain état de conscience. Cela
fonctionne dans la mesure où votre cerveau a été
entraîné à cette association. Pour vous donner une
analogie, c'est comme d'appuyer sur la touche
marquée « M » d'un clavier : c'est toujours le « M » qui
s'inscrit alors sur l'écran ou la feuille.


Click to View FlipBook Version