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• SANDRA DESSALINES, Plasticienne

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Published by COUCOU Magazine, 2021-11-01 15:31:25

2021-|11

• SANDRA DESSALINES, Plasticienne

Keywords: SANDRA DESSALINES, Plasticienne

LIANT INNÉ

En chaque être humain est déposé

La semence de la conviviale cohabitation

Pour qu'à travers les générations

Se perpétue cette nécessité L'amitié se tisse

Quel grand combat à mener Avec les fils de l'amour

Pour éviter que soit malmené Le respect des valeurs

Le moindre bourgeon exposé Lui donne ses couleurs

Par les ronces de la sociale vanité Noble et beau revêtement

Issu de la dignité

Beau cadeau à soi-même Maintenu soigneusement

Accepter l'autre tel qu'il est Dans la plus fière intégrité

Car qui sait Si par appétit de vautour

Ce qu'il sème Ou par esprit de concours

En le laissant éclore Le tissu rapetisse

Peut devenir de l'or Si par conviction

N'est pas égoïste En marginaux maltraités

Qui préserve son bonheur Dans les tribunaux et cours

N'est pas altruiste Contre résistance et fermeté

Celui qui partage ses leurres Il y a certitude d'éjection

Juste un peu d'amour Préservons en notre âme L
Envers qui que ce soit Ce qui en entretient la flamme I
Entre insulaires, pains au four Unique est notre essence T
Dans un serein chez soi Nôtre est la conséquence T

Dont l'arôme puis la saveur E

Ravivent la sincère ardeur __________________________________ R
A

© Tous droits réservés T

| J.R. RONALD PAINSON U
R

E

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51 COUCOU Magazine

Culture, quand tu nous tiens !

L

I

T

T La Fleur de Mon Âme
E

R Tu m’as dit
A Que je suis fou ,
T Oui, mon amour,
Fou de toi
U Tu es ma folie, ma déraison, ma passion
R Je suis attiré passionnément

E Par cette douceur que tu caches en toi
Comme l’abeille par le pollen de la fleur

Je suis ton abeille
Et tu es ma fleur

LOUIS Je veux butiner
BERROUËT un peu de ton âme
Pour en faire le miel de ma vie
• Poète Je veux m’accrocher
• Collaborate à la tige de ta tendresse
Pour en faire mon nid d’amour
ur bénévole Car de toi je suis fou
à Coucou Je veux sur les pétales de ton sourire
Magazine Être une goutte d'eau
• Auteur comme la rosée de ton cœur
Je veux être
Ton rayon de soleil
Qui fait épanouir les corolles
De ta séduisante parure
Et fait éclater ta beauté
Sous mon regard émerveillé
J'arrêterais le temps
Rien que pour te contempler
Et respirer le parfum de ton amour
Toi la fleur de mon âme

Et je reste ton abeille
Et tu es ma fleur !

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT

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52 COUCOU Magazine

Une flamme éternelle

Qui nous console dans le malheur ?

Je porte Le cri du nouveau né
Dans le cœur, cette flamme N'est-il pas l'étincelle de cette flamme ?
Qui jamais ne s'éteindra Quand les griffes de la douleur
Cette éternelle flamme Nous lacèrent le cœur
Qui s'alimente aux braises de la vie Cette flamme nous réchauffe l'âme
Et nous survolons toutes les épreuves

Oui la vie est un feu À la lueur de cette flamme

Qui brûle Quand nos yeux ravis

Dans la permanence du temps Comme un papillon

Qui circule Se posent sur une fleur

Dans les moindres replis L'on sent soudain crépiter en nous

Des désirs ardents
Qui nous animent, nous propulsent sans cesse Cette flamme
Il en de même quand un regard aimant
Vers les cimes de nos folies en liesse
Se pose sur nous

Le feu ne purifie t'il pas comparé Et dans un éclair de lune
À l'ouragan qui balaie tout sur son passage ? Notre cœur bat la chamade
Le feu et le vent n'ont jamais fait bon Il n'est rien de plus séduisant
ménage Qu'un regard de femme désirée
Je continuerai de porter Qui nous met au pas comme pour une parade
Dans le cœur cette flamme Et on se fait brûler à la flamme de l'aimée

Qui éclaire toutes mes émotions, Il en sera toujours ainsi L
Dirige toutes mes actions Dans un cœur I
M'indique surtout le chemin de l'amour Où jamais ne s'éteindra cette flamme T
Cette éternelle flamme T
Comment un cœur Qui s'alimente aux braises de la vie E
Peut-il survivre sans amour ?

N'est-ce pas cette flamme R
A

T

__________________________________________ U

© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT R

E

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53 COUCOU Magazine

Ô Mon Pays Que Voici!

Culture, quand tu nous tiens ! Mes paupières se fermeront

Sans voir

L’aube se lever à l’horizon nouveau

D’une nouvelle Haïti

Une plante peut-elle germer

Sans semence

Et s’épanouir sans les conditions nécessaires

À sa croissance ?

Le système esclavagiste structuré

Durant des décennies

A semé les graines de la division

Et en a récolté les fruits

Plus de deux cents ans après

Et la première révolte d’esclaves noirs triomphante

N’a point accouché Quand cette succession de faits

D’une nation libre , indépendante et fière N’est pas motivée

Car cette révolte née Par l’idéal de justice , la grandeur de l’éducation

d’une injustice inqualifiable, Et un sentiment commun d’appartenance

N’a pas pu ériger le socle inviolable Elle aboutit inévitablement à la déchéance

De la justice réparatrice de la rédemption Cette violence cupide et sanguinaire

Sur lequel la première nation noire Sur laquelle s’est construite le système

Aurait dû s’édifier esclavagiste

Afin de faire éclater le soleil A laissé des stigmates profondes

De la Renaissance de l’identité haïtienne ! Et la première révolte noire historique

L’histoire de l’humanité
Ne s’est-elle pas révélée cruelle et impitoyable ? A enfanté ses propres monstres !
À quand le prochain bwa Kay moun
Les peuples qui ne se sont pas arc-boutés
Pour l’exorciste de la conscience haïtienne ?
À leurs cultures , à leurs origines
Quand donc résonnera
Ont perdu le sens de leur histoire .
Le lambi de la dignité nationale ?
Ainsi s’expliquent leurs naufrages
L’histoire est toujours une succession de faits Et mes paupières se fermeront
Sans voir
Qui engendrent un devenir
L’aube se lever à l’horizon nouveau

D’une nouvelle Haïti

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT

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54 COUCOU Magazine

Un Bonheur Certain Sur les rives de l’extase

Laissons Je veux L
Notre amour, si beau, si merveilleux M’enivrer de ta douceur I
Nous guider Comme je boirais T
Vers les rives lointaines À la fontaine de ton âme T
D’un bonheur certain Afin de nager sans fin E
Et sachons profiter Dans les profondeurs les plus secrètes R
Toi et moi De ta beauté A
Du moment présent Je veux
Qui nous est offert en cadeau Dans le ciel serein
Dans ses moindres petits instants De ton lumineux sourire
Ce que les autres pensent Planer dans la douceur
De nous De ton cœur
N’a aucune importance Où sa clarté m’éblouit
Car ils ne peuvent pas savourer Et me réchauffer l’âme
La joie d’aimer et d’être aimé; Je veux
Ce délice des âmes passionnées ! Voir dans tes yeux ardents
Laissons Crépiter le feu
Nos cœurs à l’unisson De l'amante léchée par les flammes
Palpiter à cet appel du destin D'un sentiment rougeoyant
Et poursuivons notre chemin Dans le foyer d'un bonheur
La main dans la main Jailli de l'étincelle de l'amour
Comme deux enfants Je veux
S’émerveillant d’un clair de Lune Me perdre
Les fruits de l’amour dans tes vagues de caresses
Ne se cueillent qu’à l’aube du rêve Afin de me retrouver
Où les cœurs s’envolent sur les ailes Sur les rives de l'extase
De la beauté, du charme de la vie Là où nos désirs fous
Et laissons Ont entraîné cette soif de nous aimer
Notre amour, si beau, si merveilleux
Nous guider ____________________________________
Vers les rives lointaines © Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT
D’un bonheur certain
Et sachons profiter
Toi et moi
Du moment présent
Qui nous est offert en cadeau
Dans ses moindres petits instants

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT U
R

E

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55 COUCOU Magazine

Le Cri des Amants Heureux

Je prendrai possession Quête d’Amour

De toi Je voudrais être
Comme dans une terre promise
Culture, quand tu nous tiens ! Et tes bras grandement s’ouvriront cet oiseau bleu
Et se refermeront de ton paradis d'amour
Sur moi qui chaque matin , à la rosée
Pour m’ engloutir dans ton alcôve secrète viendrait roucouler
Là où je goûterai de la douceur infinie sur la branche de ton cœur
De ton être
Et nous ne serons plus Je voudrais être
Qu’une seule et même chair la corde de la lyre
de ton âme
Sur tes lèvres vivifiantes qui sous mes doigts inspirés
Je retrouverai le goût enivrant T' aurait fait vibrer de passion
Du paradis perdu et connaître l'ineffable
Et dans nos yeux se reflètera
Tout le mystère de la création Je voudrais être
cette source cristalline
À travers nos corps enlacés où tes lèvres adorées
Nous écouterons le chant mélodieux viendraient se rafraîchir
Des oiseaux du paradis et savourer le nectar
Dans nos jours sans nuits . de ma folle passion
Dans le creuset de notre fervent amour et la substance de mon âme.
Scintilleront les étoiles du bonheur
Et dans l’écho de nos cœurs Je voudrais être
Captifs de nos désirs éperdus ce miroir
Retentira le cri des amants heureux où se reflèterait ta beauté,
Dans la communion de nos âmes confondues Exposant la splendeur
de ta nudité,
Sur tes lèvres vivifiantes répandant
Je retrouverai le goût enivrant le parfum de ta chevelure
Du paradis perdu comme une brume d'amour.
Et dans nos yeux se reflètera Sur mon cœur rempli
Tout le mystère de la création De Toi

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT © Tous droits réservés

LOUIS BERROUËT

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56 COUCOU Magazine

Le sophiste disait :*Que l'homme est la mesure du dméomnCedseuu*lrteudreel'h, oqmumaen*d tu nous tiens !
Ne faudrait-il pas dire plutôt*Que le monde est la

Un Monde En Liberté

Dans l'obscurité profonde et noire
De ce siècle
Qui après celui dites des lumières
Voit la nature humaine se mirer
Dans la conquête de ces droits
En immolant la notion du devoir
Dans une confusion morale effarente
l'homme d'aujourd'hui est-il fier
De se distinguer de celui d'hier?
Ô miséricorde, ô misère
Le train de la catastrophe mondiale
Est en marche
Et de Noé, point d'arche !
Cette modernité dont nous nous réclamons
A-t-elle fait de nous des êtres plus humains
Nous a-t-elle rendus plus responsables, plus fraternels
Ou a-t-elle fait de nous des robots, des moutons
Sacralisant tout ce qui est futile et vain ?
L'homme d'aujourd'hui brandissant
L'étendard de la science , bannissant la croyance
Envahit l’univers et le ciel
se substitue aux dieux antiques,
Entonne ses nouveaux cantiques !
Et la télévision bombarde la conscience
De sciences- fictions où règne la violence
À la conquête d'un monde nouveau
Pourtant dans la réalité qui tenaille le quotidien
L’angoisse hante tous les visages
Et la peur du lendemain
Se fige sous l’aspect d’un virus
On ne sait quelle hystérie , quelle rage
guide les pas de l’Homme
Vers un monde sans passé, sans âge!
L’alerte est lancé, le sort en est jeté
Quelle monde voulons-nous bâtir?
L’avenir n’est-il pas à ceux qui se lèvent tôt!
Encore faut-il bien qu’il y ait un réveil !

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© Tous droits réservés | LOUIS BERROUËT

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57 COUCOU Magazine

Culture, quand tu nous tiens ! LITTERATURE

L

I
T

T Ne doute point de mon amour

E
R J’entends encore ton soupir

A Quand mes mots te font dire

T Pourquoi pas à moi ces vers ?
U
R Tu les regardes de travers

E En y cherchant une mélodie

Pour ton âme triste et étourdie.

Tu t’ennuis sans trop savoir

Sur qui ma muse va pleuvoir.

Tu damnes l’heureuse élue

Pourtant, c’est toi que je salue !

Ah, si tu prenais ton temps,

MURADIEU Tu verrais que je t’aime tant…
JOSEPH Et que c’est toi que j’exalte,
Toi, le beau et scintillant basalte
• Poète Qui orne mes rêves la nuit !
• Collaborateur Pas à pas mon cœur te suit
Et je respire le parfum de ta robe
bénévole à Cousue de fleurs de l’aube.
Coucou
Magazine
• Auteur

Ah, toi qui de mon cœur

Doute la douceur,

Sache que je n’ai de muse

Que lorsque ton corps m’amuse.

Mes poèmes, mes chansons

N’ont pourtant d’autre raison

Que tes douces paroles

Qui rendent mon âme folle…

________________________________________

______________________________________©___T_o_u_s__d_r_o_i_t_s_r_é_s_e_r_v_é_s__|__M__U_R__A_D__IE__U__JO__S_E_P__H________________________

58 COUCOU Magazine

Le plus beau des poèmes

Le plus beau des poèmes

Est celui qu’on n’a pas écrit

Il est comme une fleur

Qui garde son mystère

Comme un sourire dans la nuit

Des baisers dans un rêve

Ou un pas sur le sable

Le plus beau des poèmes

S’écrit à l’encre de l’imaginaire

Le cœur en est le parchemin

Et on s’y tient toujours

Comme un désir secret

Qu’on veut garder pour soi

Le plus beau des poèmes

N’a pas besoin d’être dit

Il est comme une musique

Qui obsède la pensée

Il est doux chatouillant

Comme une vraie ritournelle

Le plus beau des poèmes L
Est pareil au bouquet I

De rose et du jasmin T
Qui embaume ta journée T
C’est un baiser ardent E
R

Qui brûle et qui guérit A
T

_______________________________________________ U
© Tous droits réservés | PIERRE WATTEBLED R

E

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59 COUCOU Magazine

Culture, quand tu nous tiens !

L

I

T

T

E Mwen pa pwomèt ou

R Ke’m ka fè’w leve

A

T Ak mak zetwal

U Sou po’w
R

E Lè lawouze fin tonbe lannwit

Mwen pa pwomèt ou

Ke’m ka fè flè pouse

Toutotou’m

Jis pou’m jwenn

Chante ti zwazo pote ba ou

DAN LE Mwen pa pwomèt ou cheri
SERPENT Pyès ti vòlè je gade
Ni batman kè an plis
• Poète
• Collaborateur Si yon jou
Nou ta kwaze
bénévole à Anba powèm nan
Coucou
Magazine
• Créateur de
SEZON LIMYÈ

( Bò gòch lanmou…)

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© Tous droits réservés | DAN LE SERPENT

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60 COUCOU Magazine

Celebrating

COUCOU Magazine

8th
Anniversary

NOV 2013 – NOV 2021

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62 COUCOU Magazine

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63 COUCOU Magazine

COUCOU
Magazine

Issue 109

NOV 2021

Merci
cher
lectorat
de votre
immuable
fidélité.


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