2018-09

Ceux qui pleurent élégamment 51
Ceux qui sont vilains
Ceux qui font peur
Ceux qui plaisent
Ceux qui sont charmants
Ceux qui recherchent le charme sous les pleurs
Ceux qui tombent amoureux
Ceux qui ressentent une vive douleur
Ceux qui ne savent pas ce qu’est la douleur
Ceux qui chantent la séparation
Ceux qui la maudissent
Ceux qui pleurent non ce mort plutôt un souvenir douloureux
Ceux qui prient pour ce mort
Ceux qui prient ce mort
Ceux qui le canonisent
Ceux qui l’injurient
Ceux qui étudient l’emplacement du mort
Reviendront le dépouiller de ses objets précieux ou relever son zombi
Ceux qui rient des autres
Ceux qui rient d’eux-mêmes
Ceux qui observent les gestes des autres
Ceux qui les parodient
Ceux qui le parodieront
Ceux qui s’émeuvent de spectacle des tristesses, des émotions
Ceux qui peinent à marcher
Ceux qui ne peuvent pas marcher
Ceux qui ont des cors aux pieds
Ceux qui étrennent des souliers neufs
Ceux qui portent des souliers empruntés
Ceux qui ont mal au pied, au ventre, à la tête…
Quel parti prendre?
Je ne sais que faire
Je ris et je pleure
La belle! Pleure pas!
T’as perdu ton ancé?
Refais ta vie
Tous les morts ont tort
Remplace-le
Je suis là t’implorant
Tu ne me veux pas?
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EDY LARAQUE • Nov 70 – JaCnOv.U1C9O71U •Ma©gTaozusinderoits• résSerevpétsember 2018

Ô beauté

Ô beauté, essence de la femme
en nous tu allumes la flamme
de ta volupté à l'amour.
TuTa silhouette et tes contours,

la chasteté de ta grâce
ne font point de grâce
quand au péché mortel ressembles
tu invites à ton autel
pour célébrer un encore à un ange
aux délices de ton corps...
Tu es cette essence
que nos âmes encensent Tu ressembles à un ange
la magie des charmes qui ne m'est point étrange,
qui à tout coup désarme... la douceur de ta peau
Il ne suffit qu'une larme sur mon être fait écho...

pour nous sonner l'alarme Tu marches comme un ange,
et nous fondre comme la cire tes zèles à tes phalanges
aux feux ardents du désir... m'ont de suite aveuglé
Ne laisse pas les vagues depuis je suis cinglé...
de la mer à l'horizon
t'emporter avec ma raison
de vivre car trop vague Tu parles comme un ange,
serait le point à distance ensorcellé depuis je mange
la possibilité de romance... le fruit que tu m'as offert,
Je n'aurais que de pensée la connaissance de l'enfer...

Guy Cayemite cette photo du passé Tu souris comme un ange,
noyée au fond de l'amer est ce que celà dérange
Poète - Floride, EU de mon âme, un enfer... quand les délices de tes mots
Tu es mon univers, sont les sources de mes maux...
un amour éphémère
que je ne peux saisir...
Plus le désir, Donc tu dois être un ange
plus tu me fuis en toi vraiment rien ne change
et dans la nuit car tu es depuis et toujours
sans sommeil je rêve... celle qui me séduit par l'amour...

Déjà le soleil se lève
sans toi sur mon lit,
évanouie dans l'oubli GUY CAYEMITE
de ton corps, mon âme Miami, Floride
brûlée dans ta flamme.. ©Tous droits réservés

52 COUCOU Magazine • September 2018

COUCOU Magazine, plus qu'un livre
Nous emporte plus loin que la plume
Et en quelques pages résume
L'essence de l'art et nous livre
Un résumé de l'actualité
Des œuvres de qualité...
Peintre, poètes, musiciens
Sculpteurs, tous les artistes anciens
Et modernes trouvent leur place
Dans cette compilation de classe...
Mes compliments aux éditeurs
Qui dans ce monde enchanteur
Nous emporte chaque mois
Plus loin nos rêves et nos émois...

by GUY CAYEMITE
Miami, 31 décembre 2016
©Tous droits réservés

Poetry in t…

COUCOU Magazine • September 2018 53

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