RÉCIF
Était-il devenu fou
Ou avait-il le cerveau mou
Assis au fond d'un bar
Se croyant maître à la barre
À l'apparition d'une déesse révélée
Dans son cœur bousculé
Après quelques mélanges
Jus cocktails et fortes boissons
Il vit en elle un ange
Emporté par sa passion
Obnubilé par ses reliefs et monts
En lui se réveilla tous les démons
Par une maladroite démarche hardie
Tentant d'assauter son paradis
Il se retrouva vite en enfer
Étendu de tout son long par terre
L'œil au beurre noir
Elle était ceinture noire
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51 COUCOU Magazine
J. R. Ronald Painson CONFESSION
Sincère envers moi-même
Je t'avoue que je t'aime
Voulant que l'on se donne la main
Pour un court ou long chemin
Ensemble vers l'inconnu
Nous serons ce que nous serons devenus
Amis amants ou ennemis
Sur les sentiers abrupts de la vie
Prenant pour acquis et admis
Ce que la nature nous aura servi
Je ne t'offrirai pas des fleurs
Car tu es mon unique fleur
Celles-ci en vase se fanent
Alors que par mes baisers et mes chants
J'arrose et rafraîchit le champ
Où librement tu te pavanes
Pour une cohabitation heureuse
Une ambiance domestique harmonieuse
Entre nous point de taches viles
Restons toujours serviables jamais serviles
Je n'ai rien d'un homme fidèle
Je ne peux jouer à l'infaillible
Mais de toi je suis si sensible
Qu'envers toute autre femme
Quelqu'en soit la flamme
Ton amour m'en rend rebelle
Dans les bras d'un autre
Si tu tombes je m'en irai
Et pour rien au monde ne te haïrai
Me voulant de l'amour vrai un apôtre
La possessivité ne menant à rien
Ton bonheur fera le mien
Sachant que je t'aime
J'assumerai quand même
Je te livre notre destin
Fais-en ton festin!
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52 COUCOU Magazine
MANIFESTATION DE FOI Culture,quandtunoustiens… Poétisions!!!
Il ne peut y avoir amour J. R.
Si les émotions vacillent RONALD
Entre le besoin et la peur PAINSON
Si au fond du cœur
Tapissent angoisse et insécurité • Poète
Tant que les attentes oscillent • Collaborateur
Entre le manque et la jouissance
Toujours aux alentours bénévole à
Les regards seront portés Coucou
Et de toute relation souhaitée
Vidée en sera l'essence Magazine
Les déceptions les plus patentes
Venant trop souvent des attentes.
Ne plus s'inquiéter du lendemain
Faire confiance à demain
À la Vie merveilleux don
Quel beau retour l'abandon
En chacun ne voir que la créature
En dépit de l'aspect des figures
Car tous les instants sont des présents
Qui souventes fois ne sont appréciés
Que lorsqu'esprit abattu visage émacié
Dans la plus abjecte solitude
Au seuil de l'hébétude
Surgit la nostalgie des absents
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53 COUCOU Magazine
Culture, quand tu nous tiens… Une Randonnée en Mer
Poétisions!!! Jai vu
Glisser le bateau sur l'eau
LOUIS Et j'ai écouté le bruit
Assourdissant du moteur
BERROUËT S'efforçant de le propulser ,
Faisant gicler l'eau à l'avant
• Poète & Auteur Répandant ainsi ses écumes blanches des deux côtés
• Collaborateur Et j'ai contemplé
Le vol des oiseaux dans leurs battements d'ailes
bénévole à Silencieux et mystérieux
Coucou En harmonie parfaite avec la nature
Magazine Sans s'essouffler en survolant le bateau
Faisant du vent leur complice naturel
Ils exécutaient leur ballet aérien
D’une chorégraphie parfaite du mouvement de leurs ailes
C’était d’une beauté sublime !
Et j’ai saisi le sens de la vie , à la volée
Il faut laisser l’âme survoler la vie
Car le corps attaché à la terre
N’est que poussière
Ensuite près de l’embarcadère,
Observant la goélette plonger son cou dans l’eau
Et ressurgir tenant sa petite proie dans son bec
Pour s’en rassasier, l’avalant par petites bouchées
Cette pensée lumineuse jaillit de mon esprit :
La mort n’existe pas
Tout obéit à une force vitale *
L’univers et tout ce qui existe
N’aurait pas de sens si la mort triomphait !
Et le cœur rempli d’une soudaine sérénité
Je me laissais, le regard perdu dans l’horizon,
Bercé par le roulis du bateau , et le vent frais
Fouettant mon visage était cette caresse
De la vie qui ne cesse de nous surprendre
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54 COUCOU Magazine
Ce Désir Qui Nous Tenaille
La vie
Nous impose sa loi
Dans son rythme quotidien effervescent ,
Dans le sillon de nos désirs ardents
De nos joies , nos peines , nos souffrances ,
Nos souvenirs , nos illusions, nos regrets
Nos espoirs et nos espérances
Comme dans un mystérieux ballet
Dans un sursaut constant de la foi
En la vie
L’oubli n’est que provisoire
Toujours nos plus chers souvenirs
Comme des vagues se brisant sur le rivage
Viennent rafraîchir la mémoire
Nous arrachant de silencieux soupirs
Et le plus souvent des pleurs
Malgré nous
Et cela , à tout âge
Nos larmes sont la soupape de l’âme
Dans certaines douleurs
Qui nous mettent à genoux
Ainsi la vie
Nous impose sa loi
Dans son rythme du quotidien effervescent
Dans un sursaut constant de la foi
En la vie
Et nous poursuivons notre chemin
Essayant de porter le flambeau
De la vie
Toujours à la conquête du beau
Poursuivant notre lancée
Avec panache vers notre destination finale
Buvant à la coupe des lendemains
Porteurs de ce désir de vivre qui nous tenaille
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55 COUCOU Magazine
Louis Berrouët Et Sonne le Glas…
Que l’émotion
Est agaçante, irritante
Quand la passion chancelante
Se trompe d’objet et se brûle
À sa propre flamme
Et obscurcit l’âme
De pensées ténébreuses
Éclatant comme des pustules
À la face macabre, hideuse
De l’obsession ou de la déraison
Que l’émotion
Est assassine
Quand elle flatte les bas instincts
Et fait surgir sans coup férir
La bête humaine débridée
Des profondeurs du pire
Et pense pouvoir ébranler
Les racines de la chose divine
Que des générations d’assassins
Ont en vain essayé de mettre à contribution
Que l’émotion
Est suicidaire
Quand elle crée aveuglément
Dans des moments de rages
Ces conditions de mirages sauvages
Que pour son propre malheur
Le fou furieux engendre dans ses actions
Ainsi le veut la loi de la nature
Que la lumière jaillisse de l’obscurité
Ainsi que le jour révélant la mesure
De toute chose ici-bas
Et du mal sonne le glas !
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56 COUCOU Magazine
Les Passagers de L'au-delà Culture,quandtunoustiens… Poétisions!!!
Il est affreux LOUIS
De mourir
Et cela nous rend malheureux BERROUËT
Et le côté agaçant du rire
A dit un auteur • Poète & Auteur
C'est l'imitation qu'en fait • Collaborateur
La tête de mort bénévole à
Mais le pire Coucou
N'est pas de mourir Magazine
Mais de vivre
Vivre dans un monde sans valeurs.
À la merci de tous les malheurs
Privés de tout réconfort
D'où vient donc cette inclination
De la nature humaine
Pour le malheur ,
La cupidité et la méchanceté ?
Toute tentative au bonheur
Sur cette terre
Serait-elle dérisoire et vaine
Pourquoi le monde a-t-il été créé ?
Partout la nature réclame ses droits
*La tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté*
Pour parodier le poète
Après tant de millénaires
Nous ne savons plus ce que c'est
Que de vivre
Et nous nous contentons d'être
Mais être qui? Être quoi ?
Il n'est que d'attendre dans l'espérance
Que nous saurons ce que c'est
Que de vivre
De vivre et de mourir
Sans regrets et sans pleurs
Car nous ne sommes que des passagers
De l'au-delà
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57 COUCOU Magazine
Réflexions Le président Jovenel Moïse
sur Haïti n'était pas le problème
Ce n'était pas le président Jovenel Moïse le problème haïtien. Le problème est le système
politique du pays. Car, les deals dont est coupable l'État haïtien existent bien avant l'arrivée de
Jovenel Moïse au pouvoir.
Le premier deal dont est coupable l'État haïtien est celui qu'il a fait avec la bourgeoisie
compradore du pays. Ce deal a comme conséquences l'effacement de la classe moyenne
haïtienne. Et le deuxième est celui qu'il a fait avec le système international. Et ce deuxième deal
a comme conséquences l'effacement de la paysannerie haïtienne. Il s'agit là du plus grand
problème haïtien: la disparition de la paysannerie.
Le président Jovenel Moïse a attaqué le deal que l'Etat a fait avec la bourgeoisie mais il a été
incapable de le détruire, comme les autres avant lui ne pouvaient le faire. Pour détruire ces
deals en vue de permettre à la classe moyenne de prendre son assise et de restituer la
paysannerie haïtienne, il faut révolutionner le système politique qui les a faits naître.
Malheureusement, nous continuons de croire que le plus grand problème du pays, c'est le
président de la République. D'autant plus que nous n'avons pas une élite politique capable
d'offrir des solutions viables, fédératrices d'un nouvel ordre social.
Je le dis bien: tant que le système politique qu'on a perdure, les problèmes resteront tels
quels, peu importe le président qu'on a. Le président Jovenel Moïse est celui qui a mis à nu les
forfaits, la méchanceté de certains bourgeois en Haïti sur le corps civique Haïtien. Mais, des
membres forts de "l'élite noire" de Port-au-Prince, filiale de cette bourgeoisie compradore, ont
tout fait pour amoindrir sa lutte. Le président Jovenel Moïse n'est pas mort à l'ouverture d'un
caveau, cette élite avait déjà tout tenté en vue d'assassiner son caractère bien avant son
assassinat physique.
La lutte pour la redéfinition des rapports économiques que le président Jovenel Moïse a
amorcée doit perdurer. C'est une autre façon de rendre justice au président après la
condamnation des coupables.
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JAMES MARC DONALD ORPHÉE
Licencié en Droit
Formé en Philosophie & Sciences Politiques
Rédacteur Itinérant à Coucou Magazine
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58 COUCOU Magazine
Rubrique
Technique
Dubai
making its
own rain to
beat 120-
degree heat
Couple Build Amazing Shipping Container Home For Debt-Free Living
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59 COUCOU Magazine
Happy Birthday
to our wonderful contributors
• SEP 2 | MARC-DONALD ORPHEE
• SEP 11 | VALMY HYACINTHE
COUCOU Magazine
Revi ki soti chak mwa an kreyòl, franse, ak angle
SEP 2021 | Issue 107