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FABRICE TARDIEU, Designer

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Published by COUCOU Magazine, 2021-04-08 05:02:03

2019|08

FABRICE TARDIEU, Designer

Keywords: Fashion Designer

Demen nou ҕҕҕҕҕҕҕҕҕ Valmy
La cécité des miroirs
ҕҕҕҕҕҕҕҕҕ Prolonge la nuit Hyacinthe
Alè kile... Clame les sémaphores
Demen nou Le vent dessine son ~Henry le Fou
Te ka tèt koupe portrait
Si sèlman’w taksepte Sur un ruban de sable • Poète
Solèy ou Et la terre s’abandonne • New Jersey, E.U.
F’on ti kabicha À la vanité des fleurs
Dèyè dlo je’m L’aube renaît
Alè kile... De ses promesses marines
Lawouze ta gentan
Fin siyen non’w ҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
Sou tout fèy bwa ©Tous droits réservés
Van bliye nan pla menm
Ô ! Cheri
M’anvi bay rèv mwen
Fòm souri’w
Avan lannwit lage kòl
Sou po je’m

ҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
©Tous droits réservés

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -51- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

En plein cœur d'une rose

En bouquet de mariée,
La rose m'a fait craquer :
Entre le lys et l’œillet,
Doux pétales parfumés

Boum, boum ! si belle rose,
Dans ses mains ensanglantées,
Soudainement éclose,
La voilà bien étonnée

Pierre Wattebled La rose m'a fait de l’œil
Poète Boum en plein cœur, la rose :
Rouge, devant moi s'effeuille,
Caen, France Vois, c'est si peu de chose...
La vie, et tu as beau faire,
Elle n'est pas toujours rose ;
Certes, pas vraiment l'enfer
La vie...en plein cœur la rose...

Boum, boum, gentille rose
Offerte, qui se donne
Et dont l'homme dispose :
Beauté qui s'abandonne.

Rouge devant moi s'effeuille,
Vois, c'est si peu de chose :
Soudainement éclose,
La voilà bien étonnée.

Entre le lys et l’œillet
Doux pétales parfumés...

Certes, pas vraiment l'enfer
La vie...
En plein cœur d'une rose...

ҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕ

©Tous droits réservés
-52-
COUCOU Magazine • AUGUST 2019 Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Je viens là t 'écouter

Aurais-tu appris la maîtrise de ta voix,
-Ses accents mêlés de joies et de tragédies-
Caressante racontant l'histoire d'autrefois:
Le poignard ou la poudre achevant des vies.
J'y trouve des suppliques, des actions de grâce ;
Lenteur de mélopées, révolte des « forte »
Occupent ton phrasé, un temps dans l'espace ;
L'émotion, en mon cœur, s'en vient soudain frapper.
Tu chantes dans les rues, sur la table des bars,
Au milieu de nulle part... Un peu ta culture :
Des notes lyriques, des récits de départs
Que la pudeur étreint en faibles murmures.
Devinant les larmes qu'inspire ta tristesse
Tu m'envoies un sourire, une consolation
« Andante » ta guitare exprime la liesse,
Entamant un air dansant de ta tradition.
Je ne me lasse pas et je viens là t'écouter,
je suis avec bonheur le rythme de tes pas :
Je gémis avec toi en me laissant porter
Aux sources de jadis que tu révèles en moi.
Aurais-tu appris la maîtrise de ta voix,
-Ses accents mêlés de joies et de tragédies-
Caressante racontant l'histoire d'autrefois,
Le poignard ou la poudre achevant des vies.

ҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
©Tous droits réservés

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -53- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Les lavandières

Au temps où la machine
Etait inconnue d'elles,
Se recourbant l'échine,
Nos lavandières belles,

Au bord de la rivière
S'assemblaient le jeudi.
Et, la croupe bien fière
Au soleil de midi,

Larges chapeaux de paille
Suspendant à leur taille,
Lavaient, frottaient, rinçaient
Mais surtout bavardaient.

Georges-Noël J'étais encore enfant, Alors me sentant nul,
Et n'ayant pas école, Je m'en allais courir
Coldold J'assistais bien souvent Après les libellules
A ce spectacle drôle : Qui ne faisaient que fuir.
Poète, La mousse de savon La rivière chantait
Saxophoniste Jaillissait de leurs mains Son flot d'éternité
En pschitt, étrange son Et moi, je l'écoutais,
& Artiste Plaisant pour un gamin. L'esprit en vacuité.
Peintre J'avais beau m'exercer, Etait-ce le berceau
Caen, France En mes petites pognes D'où naquit le poète ?
Malaxer, compresser, La Muse au bord de l'eau
C'était vaine besogne. M'octroya l'étiquette.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -54- ҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
©Tous droits réservés

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Sonnet de l’aurore

ҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
Je regarde la mer blanchir en s’étalant,
Venant choir sur la grève en un doux clapotis,
Merveilleux concerto d’écume d’océan
Dans le decrescendo d’une nuit qui pâlit.
L’aurore fait ouïr sa douce symphonie
De chants d’oiseaux dédiés aux premières lueurs,
Alors que des pêcheurs dans l'ombre qui s'enfuit,
Poussent péniblement leur barque avec vigueur.
Sitôt passée la vague, ils se dirigeront
Vers l’endroit où la veille, ils posèrent leurs nasses
Sur un plateau sableux à dix ou douze brasses.
Mais voici le marchand signalant son approche,
Je palpe la monnaie glissée dans une poche,
Humant le vent léger... Comme le pain sent bon !

ҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
©Tous droits réservés

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -55- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

C'était quand

Je savais naviguer dans des voyages de rêves,
Dans des mirages de vagues bleues, caressant les grèves,
Mon coeur ballotté, balancé entre pleurs et joies,
Ne trouvait que beauté et volupté dans tes bras.

Claude Blard Quand les tumultes des je t'aime n'étaient pas effrayants,
Quand l'amour portait l'emblème de tes yeux si brillants,
Poétesse Quand tes mots enfermaient mes maux dans une belle prison,
Saint Denis Où se côtoyaient tendresse, caresses et folle passion.
La Réunion Quand mes oreilles n'entendaient plus que tes beaux discours,
Des merveilles de chansons plus douces que du velours,
Dans l'azur pur, je pouvais voir de près les étoiles,
Elles châtoyaient et s'ouvraient comme des roses de cristal.

C'était quand les seules rosées étaient celles des fleurs,
Et que le soleil de tes yeux buvait tous mes pleurs,
Quand les seules tempêtes étaient le souffle de tes baisers,
Quand seules tes lèvres mouillées, étaient faites pour me griser.

C'était l'été, il faisait très beau dans mes pensées,
Quand les belles muses venaient y chanter et danser
Sans ruses, c'était quand mes vers n'étaient pas solitaires,
C'était quand mon coeur, n'avait pas encore souffert.

ҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
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COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -56- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Je m'accroche à l'amour

C'est une ivresse de mes sens en accéléré,
Dans le vagabondage de mes folles pensées,
Où des rêves si insensés sont à explorer,
Ils s'envolent, s'aventurent dans des endroits cachés,
Inimaginables, parfaits pour te rêver,
Le plus inouï vagabondage de mes envies,
Dans des endroits extraordinaires tout trouvés,
Car il monte au plus haut sommet de mon esprit.
C'est une frénésie, une escalade de désirs,
Qui brûle mon corps, qui s'essouffle, et s'ensoleille,
Une cascade de volupté ardente de soupirs,
Qui capture les souffles de mon cœur, qui s'émerveille.
Dans tes grands yeux, du feu, des gestes de beauté,
Une lune impudique descend dans ton regard, pose
Langoureusement un voile de brume pailleté,
Et sur ta bouche mielleuse, des murmures touts roses.
Sous ces lampoins d'étincelles, j'entends des je t'aime,
Mes yeux dans tes yeux, là c'est le choc dans mon âme,
Encore des mots insensés, encore tes je t'aime,
Et mon coeur vagabonde, il s'accroche à leurs flammes,
À la chaleur du souffle de tes mots sur ma peau.
Tout est plus beau sous ce ciel, plus doux est le vent,
Mon coeur n'a plus peur de rien, car tout est plus chaud,
Plus doux est le miel de ton sourire émouvant,
Et ton rire s'envole dans mes pensées vagabondes,
Mon coeur sourit, frémit, ne perd plus une minute,
Je rougis, je m'enflamme de seconde en seconde,
J'affronte le combat, je n'ai plus peur de la lutte,
Ni du vertige, ni du grand tremblement de terre
Qui me prends, je m'accroche à une porte de salut,
C'est ma renaissance sous la foudre et les éclairs,
Je m'accroche à l'amour, que je n'espérais plus.
ҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕҕ
©Tous droits réservés

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -57- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Le bassin du diable

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -58- De par son relief accidenté, l'Île de La
Réunion est un véritable parc aquatique
où de nombreux bassins et piscines
naturelles rivalisent de beauté. Ces
bassins sont des trésors toujours entouré
d'un écrin de verdure. Ils sont enfouis
dans une végétation luxuriante, et pour
les trouver il faut marcher. Si vous
voulez approcher ses lieux de calme et
de sérénité, et admirer la splendeur de
leurs eaux, qui est un vrai régal pour les
yeux il faut entreprendre des
randonnées.
Aujourd'hui je vais vous faire découvrir
le Bassin du Diable. Il se situe sur la
commune de Saint-Denis, il fait partie
de ces lieux incontournables qui sont
rattachés à des légendes. C'est une
randonnée sauvage et ce bassin aux
eaux claires, isolé dans un amas de
verdure avec plein de chants d'oiseaux
autour est une vraie merveille.

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COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -59- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Au début de la randonnée, la montée est douce et agréable malgré les sentiers étroits. Mais ça devient plus
ardue au fur et à mesure, mais la végétation belle et diversi ée nous fait oublier ses inconvénients. Ces
bambous majestueux, ces belles fougères, ces vacoas, et goyaviers sont magni ques. Et l'e ort fourni pour
aller à la découverte de ce bassin est justement récompensé. On continue la montée donc avec une certaine
légèreté. On sait quand on approche de ce bassin quand à travers le lourd rideau de végétation on entend le
bruit de la cascade. Et après encore un petit e ort, en n nous voilà sur une falaise... et là on admire la
magni que chute d'eau et le mystérieux Bassin du Diable. Quel bonheur cette fraîcheur! Cet univers où les
couleurs des eaux sont étonnantes avec ses di érentes teintes de vert, de bleu et parfois avec le re et du
soleil, un arc-en-ciel irrésistible. C'est grandiose! On entend ici et là les échos de voix admiratifs des
marcheurs qui résonnent dans ce lieu extraordinaire: des Wouahhh interminables. C'est captivant, aussi je
vais vous raconter un peu la légende liée à ce bassin.
Voici donc l'histoire d'une dénommée Zoura, une jeune lle âgée de 18 ans qui habitait dans le village niché
dans la forêt. Par son extraordinaire beauté elle faisait l'admiration de tous. Mais hélas, elle n'avait de beau
que son apparence, car elle était ère et dédaigneuse en plus d'être une méchante sans égale et sans cœur.
Elle jouait de ses charmes et tous les jeunes gens l'admiraient et étaient amoureux d'elle. Mais elle les
méprisait tous. Il lui arrivait de se promener un peu plus loin dans la forêt, et un jour par hasard elle découvrit
un précipice, et au bord de celui-ci elle vit une extraordinaire eur d'un rouge amboyant qui ressortait
magni quement dans cette nature verte. Elle voulait cette eur mais l'endroit où elle poussait était
impossible à quiconque de la cueillir. Capricieuse elle désirait cette eur à tout prix. Zoura était diabolique,
elle résolut de mettre à l'épreuve son soupirant du moment en lui demandant de lui cueillir la eur. Ce dernier
étant fou d'elle, voulant lui faire plaisir accepta. Il y parvient presque à la toucher, mais voulant la saisir il se
tourna vers Zoura et croisa son regard démoniaque qui le glaça d'e roi, il lâcha prise et bascula dans le vide.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -60- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Après ce drame, Zoura t comme si rien ne s'était passé et continua de ravager les cœurs des jeunes
du villages et des alentours. Puis un jour arriva de la ville un inconnu très beau et mystérieux, et à
partir de là les rôles vont changer. En e et, Zoura s'est immédiatement éprise de ce bel étranger qui
ne lui accordait que très peu d'attention. Son indi érence à son égard la désappointait mais elle
faisait tout pour essayer de l'aguicher. Alors quand un jour l'étranger lui parla en n et lui raconta une
histoire à dormir debout, Zoura était la plus heureuse de toutes. Elle était prête à croire tout ce que
lui disait le jeune homme tant elle était amoureuse. Il lui raconta qu'il était le ls d'un génie et qu'il
possédait des richesses et si elle voulait les découvrir il l'emmènerait à l'endroit pour qu'elle les voit.
Le lendemain l'étranger convoqua tout le village aux bords du précipice. Ils étaient tous présents et
intrigués, et Zoura était folle de joie. Il s'approcha d'elle et lui dis: «tu veux la eur, et tu l'auras». En
e et il se dirigea sur la falaise, il la cueille sans peine et la remet à Zoura. Dès que celle-ci prit la eur
en main, des gouttes de sang se sont mises à couler entre ses doigts. Et tout à coup le jeune homme
se métaphorisa en une créature, et Zoura hurla: «Le diable!» Non, dit-il: «c'est la justice que je
représente». Et il prit Zoura dans ses bras et l'entraîna dans le vide. Une forte odeur de soufre se
manifesta alors et le gou re béant se remplit d'eau, et prit ainsi le nom de Bassin du Diable.
Il existe d'autres histoires associées à ce bassin. J'ai choisi celle-ci car je la connais depuis toute
petite. Elle fait partie des nombreuses légendes créoles. Et tous les promeneurs ne manquent pas de
la raconter à chaque fois, et tous rêvent de voir accrochée à la falaise l'extraordinaire eur de Zoura.
L'île de La Réunion regorge de bassins enchanteurs. Des coins de paradis à visiter. Le choix est
immense, mais si vous passez sur Saint-Denis, faites la randonnée vers le Bassin du Diable. O rez-
vous un bon moment de nature, ce bassin vous enchantera par sa beauté époustou ante et son
charme mystérieux. Vous serez séduit et envoûté, et vivrez des émotions intenses.

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©Tous droits réservés |
Claude Blard

Bassin du diable 974

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -61- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -i- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -ii- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

My preferred mediums are oils
and acrylics. I love painting
portraits, abstracts, nudes,
landscapes, and seascapes, etc.
However, portraiture is fast
becoming my rst love due to
my a nity for capturing
people’s expressions of “joy
and pain” or as I prefer to say
“sunshine and rain.”

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -iii- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

“My aspiration is to
expose the mystery,
humility, intrigue,
and exoticism of
the Haitian Culture
through my art. The
ultimate joy is to
share my works with
the international
audience”.

"It happened when I
was about ve years
old. My father was
helping me with
homework. He was
pensive for a while,
and then began to
draw something on my
notebook. When he
was done, I was
thunderstruck. He had
created a magical
scene on my notebook
while I was struggling
with the alphabet!

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -iv- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Rachelle SCOTT also has her
works on permanent display at
Eka & Moor, in Madrid in Spain
and in Colombia. In 2011, she is
portrayed in “F comme Femme
Diaspora”, a documentary
created by Stephanie and Steve
James of Shakti Productions,
Best Award winners, featuring
Caribbean women who succeed
around the world.
For the 2016 International
Women Day, she is featured at
the Memorial ACTe, at Pointe-à-
Pître, Guadeloupe in “Femmes in
Creation”. It is also appropriate
to mention that since 2015, some
imprinted extracts of her works
is been highlighted in the
Fashion world by a renown
Peruvian designer, Rosario de
Armenteras Vukanovich.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -v- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Albert Desmangles
crée une nouvelle
forme de visages
typiques de
l’Amérique: mélange
de races, ni noire, ni
jaune, ni blanche, ni
rouge. Des femmes
métissées dominent
les éléments,
surgissent de l’ombre
et fusionnent avec la
création.

Desmangles s’engage
dans un nouveau
style de peinture
anthropomorphe où
la lumière demeure le
centre d’émanation
de toute matière.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -vi- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

Juillet 1987 - Juillet 2019
32 ans de succès • 33 bestsellers

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -vii- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.

COUCOU Magazine • AUGUST 2019 -viii- Cliquez sur les images pour en savoir davantage.


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