REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE DJELFA
DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DU SUIVI BUDGETAIRES
MONOGRAPHIE
WILAYA DE DJELFA
EDITION 2017
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
AVANT PROPOS
La réalisation de ce document s’effectue sur
la base de l’exploitation des informations
recueillies auprès des différents organismes et
directions et sont arrêtées au 31/12/2016.
L’objectif recherché est la constitution d’une
banque de données et la mise en place d’un circuit
d’information fiable et efficace.
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PRESENTATION GENERALE DE LA WILAYA
LE TERRITOIRE
La Wilaya de Djelfa est située dans la partie centrale de l’Algérie du Nord au delà des
piémonts Sud de l’Atlas Tellien en venant du Nord dont le chef lieu de Wilaya est à 300 kilomètres au Sud de
la capitale Elle est comprise entre 2° et 5° de longitude Est et entre 33° et 35° de latitude Nord. Elle est
limitée:
- Au Nord par les Wilayate de Médéa et de Tissemsilt
- A l’Est par les Wilayate de M’Sila et de Biskra
- A l’Ouest par les Wilayate de Laghouat et de Tiaret
- Au Sud par les Wilayate de Ouargla, d’El Oued et de Ghardaïa
Erigée au rang de Wilaya à la faveur du découpage administratif de 1974, cette partie du territoire d’une
superficie totale de 32.194,01 km² représentant 1,36% de la superficie totale du pays se compose
actuellement de 36 communes regroupées en 12 Dairate.
Organisation administrative actuelle
Communes Superficie % Communes Superficie %
Djelfa 514.58 1.60 Charef 592.44 1.84
Sous total 514.58 1.60 El Guedid 1,144.80 3.56
Daira 730.26 2.27 Benyagoub 197.50 0.61
Ain Ousséra
Guernini 520.93 1.62 Sous total 1,934.74 2.45
Sous total 1,251.19 3.89 Daira 355.71 1.10
El Idrissia
Daira 798.72 2.48 Douis 509.60 1.58
Birine
Benhar 1,069.45 3.32 Ain Chouhada 210.48 0.65
Sous total 1,868.17 5.80 Sous total 1,075.79 3.34
Daira 376.74 1.17 Daira 583.79 1.81
Sidi Ladjel
Ain El Bell
El Khemis 496.20 1.54 Moudjebara 862.59 2.68
Hassi Fedoul 494.20 1.54 Tadmit 922.34 2.86
Sous total 1,367.14 4.25 Zaccar 228.34 0.71
Daira 858.55 2.67 Sous total 2,597.06 8.07
Had Sahary
Bouirat 378.44 1.18 Daira 150.80 0.47
Messaad
Lahdeb 569.98 1.77 Deldoul 1,834.42 5.70
Ain Fekka
Sous total 1,806.97 5.61 Selmana 1,917.20 5.96
Daira 759.00 2.36 Sed Rahal 960.13 2.98
Hassi Bahbah
Zaafrane 1,214.82 3.77 Guettara 4,379.82 13.60
Hassi El Euch 514.69 1.60 Sous total 9,242.37 28.71
Feidh El Botma
Ain Maabed 479.84 1.49 Daira 909.76 2.83
Sous total 2,968.35 9.22 Amourah 1,044.50 3.24
Daira 339.56 1.05 Oum Ladham 3,878.19 12.05
Dar Chioukh
M'Liliha 897.57 2.79 Sous total 5,832.45 18.12
Sidi Baizid 498.07 1.55 Daira
Sous total 1,735.20 5.39 Total Wilaya 32,194.01 100.00
Daira
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LES GRANDS ENSEMBLES
LES HAUTES PLAINES
Occupant une superficie d’environ 4.160 Km², cette zone correspond à un vaste bassin dont les
limites dépassent celles de la wilaya de Djelfa. Cette dernière s’étend du piémont sud de l’Atlas tellien au
piémont nord de l’atlas saharien et débute à l’Est par les reliefs ondulés séparant le bassin du Hodna des
Hautes Plaines. A l’ouest, elle est reliée par une ligne allant du versant Sud de l’Ouarsenis aux hauteurs
de K’Sar Chellala. Vers le Nord, l’ensemble de cette zone, s’enfonce sous un recouvrement continental
discordant, formé de terrains mio-pliocènes et d’alluvions quaternaires. La plupart des surfaces sont
couvertes par les croûtes calcaires, elles-mêmes, couvertes localement par des sols rouges et des sols
sablonneux. Les Hautes Plaines, dans la wilaya de Djelfa, sont coupées en trois sous bassins alignés
suivant une direction Ouest-Sud-Ouest et Est-Nord-Est.
le bassin des Zahrez au Sud, formé de deux dépressions d’origine hydro-éolienne (Zahrez Chergui et
Zahrez Gherbi) séparés par un léger bombement, formé de terrains crétacés du Djebel Djehfa.
le même dispositif se répète dans le sous bassin d’Ain Ousséra au centre, lui aussi, formé de terrains
crétacés et coupé en deux dépressions séparées par une très légère ondulation formée par Draa El
Heneche au Nord de Hassi Bahbah.
le bassin de Boughzoul qui s’incline sensiblement vers le nord pour permettre à l’oued Cheliff de se
déverser en dehors des Hautes Plaines à travers les chaînes telliennes. Ce secteur est le plus
septentrional et le mieux drainé des Hautes Plaines et constitue un domaine nettement moins steppique
que le reste et assez riche sur le plan agricole.
Il est à relever que beaucoup de phénomènes géomorphologiques et morphodynamiques étudiés dans la
plate-forme saharienne se répètent dans cette zone, ceci est sans doute lié au fait que l’ambiance aride
soit presque la même, comme il est probable, aussi, que la topographie déprimée et intramontagnarde des
Hautes Plaines soit à l’origine, du moins en partie, de cette situation.
Il faut souligner également que cette zone est bien marquée par la présence d’un grand nombre de
cordons dunaires et de dunes éparpillées un peu partout. Le meilleur exemple est celui du cordon dunaire
d’El Mesrane développé le long du piémont Nord atlasique sur la bordure Sud des Zahrez. A noter, enfin,
que la menace de cette dynamique ne se fait sentir dangereusement que dans la plaine d’Ain Ousséra et
surtout autour des Zahrez.
Ce secteur correspond au domaine de la steppe à alfa (Stipa tenacissima), très dégradée par le
surpâturage et la sécheresse au point que certains secteurs, comme pour la plupart des secteurs localisés
autour d’El Mesrane, sont devenus des milieux pratiquement désertiques. La dégradation de cet
écosystème, déjà fragilisé par la sécheresse et les données du milieu, notamment lithologiques, ainsi que
les graves mises en mouvement des sables et des poussières, est liée essentiellement aux actions
anthropiques.
LES MONTS DE L'ATLAS SAHARIEN
Malgré son caractère montagneux, le domaine atlasique reste très accessible et nettement moins
accidenté que le domaine tellien. Les monts, dans cette zone, correspondent souvent aux flancs des
principaux anticlinaux évidés et synclinaux perchés et se présentent, grâce à l’érosion différentielle et à la
structure alternée des roches (dures et tendres), sous la forme de reliefs en gradins et étagés. Quant aux
cœurs de ces anticlinaux et de ces synclinaux, ils sont le plus souvent à fonds plats ou légèrement inclinés
et formés de glacis ou glacis-cônes, coalescents et de terrasses alluviales. Ils constituent de véritables
couloirs intramontagneux qui permettent et rendent le franchissement de cette chaîne suffisamment aisé.
Ce dispositif morphologique est en grande partie responsable de la netteté de l’opposition qui marque
cette chaîne, entre les reliefs saillants et plus humides, soumis essentiellement à l’érosion hydrique, et les
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ensembles déprimés, à tendance généralement aride, où l’érosion est dominée par les phénomènes
éoliens.
Il est important de noter ici, que la présence des couloirs à travers cette entité montagnarde permet le
développement, par endroits, d’importantes accumulations sableuses soit par le biais des écoulements
hydriques soit par le transit éolien. A cet effet, l’un des aspects les plus marquants de la lithologie de l’atlas
saharien ayant une grande influence sur les migrations de matériel éolien et sur l’hydrologie est la
proportion considérable de grès dans les couches affleurant dans cette chaîne. Les grès, une fois altérés et
transformés en sable, ont une influence considérable et fournissent un matériel sableux souvent fin aux
cours d’eau et au vent. Les meilleurs héritages géomorphologiques sont développés à travers ces couloirs
qui souvent ont permis le développement d’importantes vallées évasées.
La répartition des formes dynamiques à travers cette chaîne suit en gros la même que celle des
dispositifs morphologiques entre des reliefs saillants, souvent soumis à l’érosion différentielle et où la
morphologie est strictement contrôlée par la structure et des reliefs déprimés correspondant soit à des
synclinaux perchés ou à des anticlinaux évidés où l’évolution morphologique, dans les deux cas, est
conditionnée à la fois par les formes fluviatiles et les modèles éoliens sans oublier le développement d’un
grand nombre de petites dayas ou de sebkhas à l’intérieur de ces dépressions d’inversion de relief.
Cette situation est sans doute responsable des contrastes écologiques qui marquent cette zone, soulignés
par une couverture végétale de forêts dégradées ou de maquis sur les hauts reliefs et par une couverture
steppique dégradée dans les zones déprimées au point qu'elle devienne absente par endroits.
Il est donc évident que ce domaine n’a aucun point commun avec la plate-forme saharienne, ni même
avec les Hautes Plaines, du moins en ce qui concerne le contexte tectono-structural. Le seul point qui
regroupe ces différentes entités est celui de l’ambiance bioclimatique aride qui règne sur l’ensemble de
cette wilaya et ce malgré les quelques nuances semi-arides à sub-arides de la bordure Nord des Hautes
Plaines ou des hauts reliefs atlasiques. L’aridité de ces régions est sans doute parmi les causes
essentielles de la dégradation des différents écosystèmes à la fois steppique et saharien développés dans
la wilaya de Djelfa.
LA PLATE FORME SAHARIENNE
La plate-forme saharienne se caractérise, en général, par des modelés plats. Le seul changement visible
sur le terrain se matérialise par les chenaux d’oueds, les dépressions et les quelques champs de sable
localisés dans certains endroits favorables à ce type de dynamique.
Le milieu, dans cette zone, se caractérise par les conditions d’une ambiance aride dans sa frange
septentrionale et désertique dans sa partie méridionale. Le passage entre les
deux écosystèmes est souligné par la dégradation progressive du cortège steppique vers un milieu
aréique à végétation rare. Les seules trames verdoyantes sont localisées dans les fonds d’oueds et autour
des dayas (notamment le laurier rose) ou dans les sebkhas pour les espèces halophytes. Dans cette zone
se sont développées des formes d’érosion variées à la fois du domaine steppique et du milieu saharien :
une zone à dynamique steppique matérialisée par des modelés mixtes liés au ruissellement fluviatile et
aux facteurs éoliens, particulièrement dans les zones de piémont sud de l’atlas saharien.
une zone à dynamique sub-saharienne ou même désertique couvrant les terrains distants de l’accident
sud atlasique entre 40 et 60 Km vers le sud, où les formes changent d’aspect et passent graduellement
vers des formes, essentiellement liées aux phénomènes éoliens. Les autres formes sont assez rares. Elles
sont le résultat d’héritages quaternaires ou même plus anciens, cas des croûtes calcaires rapiécées
remaniant des croûtes plus anciennes et des formations gypseuses stratifiées dans le complexe
continental.
Ainsi, s’explique la monotonie des paysages et des modelés de ce secteur et les types d’occupation du
sol qui ne sont rencontrés que dans des milieux spécifiques.
- Les oueds dans cette zone sont très peu hiérarchisés, ils sont tous endoréiques et se perdent dans les
champs de sable ou dans les dépressions fermées (sebkhas, chotts et dayas). Comme il arrive d’observer
des chenaux appelés «chebkas» qui convergent vers un seul oued. Le seul oued ayant un caractère
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important à l’échelle de cette wilaya est celui de Djedi qui débouche dans le Chott Righ au nord de
Touggourt .
- Les dayas sont nombreuses dans cette zone et parfois très grandes avec des dimensions qui dépassent
1 Km² de superficie. Elles sont remplies d’eau pendant la saison hivernale, les eaux sont généralement
saumâtres ou légèrement salées.
- Les chotts et les sebkhas sont par contre fortement salés et constituent des dépressions remplies en
eau. La différence entre les chotts et les sebkhas ne se voit qu’à travers le détail, notamment dans la
présence ou l’absence de cordons dunaires autour des chotts et la forte teneur en sel des eaux de ceux-ci.
Ce qui est notable aussi dans cette zone, c’est l’absence de grands chotts ou de sebkhas comparables à
ceux des Hautes Plaines.
Cette zone se caractérise également par l’encroûtement presque généralisé de sa surface, la croûte
calcaire participe ainsi dans la platitude remarquable de la topographie de cette zone.
La plate - forme saharienne se caractérise aussi par la présence d’accumulations sableuses,
mais qui se développent dans les fonds d’oueds, dans les dépressions et même sur les piémonts des
reliefs saillants dans les paysages. Sur la plate-forme, les accumulations sableuses ne sont développées
que sous la forme de Nebkas localisées mais développées grâce aux touffes d’Alfa, de Remth
(Artrophytum scoparium) ou de R’tem (Retama) etc.. , il arrive cependant qu’elles donnent lieu à des
champs de sable lorsque ces Nebkas sont nombreuses et denses.
A noter aussi, que l’un des traits les plus marquant de cette entité est le développement d’un système de
glacis ou de glacis cônes qui assure le passage et le relais entre le domaine atlasique et cette plate-forme
saharienne. Ces formes ont généralement un profil concave et possèdent des pentes légères entre 3° et
10°. Ces pentes s’adoucissent vers l’aval et passent ensuite sans changement notable de la topographie
aux plateaux sahariens ou hamadas qui constituent l’essentiel de la plate-forme saharienne. D’une
platitude remarquable, les hamadas, dans ce secteur, constituent l’essentiel des paysages et ne changent
d’aspect que lorsque des oueds viennent s’encaisser profondément et élargir leur cours, à l'exemple des
oueds Mehaïguène, Zergoune et Souguer à l’Ouest de Laghouat et les différentes chebkats qui se perdent
ou aboutissent dans d’autres oueds plus importants en dehors de la wilaya de Djelfa. Le cas de l’oued
Djedi est un peu spécial, car il est bien encaissé au niveau du piémont et devient de moins en moins
encaissé vers l’aval pour aboutir dans la dépression du chott Righ.
LE RELIEF
Malgré les contrastes et les changements marquant la topographie de la wilaya de Djelfa, le relief de cette
zone est en général peu accidenté, il sera perçu à travers l’étude des principales composantes
morphologiques de cette wilaya, à savoir les Hautes Plaines au nord, l'Atlas saharien des Ouled Nail au
centre et la plate-forme saharienne au sud.
LE RELIEF DES HAUTES PLAINES
Cette zone est d’une manière générale très monotone. Elle se caractérise par des reliefs subhorizontaux
se traduisant souvent par des plaines et des dépressions fermées dans lesquelles se sont développés des
chotts et des dayas. Malgré la platitude relative de cette entité, les altitudes sont, en général, élevées. Elles
varient de 650 à 900m, mais elles restent nettement en dessous des reliefs montagneux de l’Atlas saharien
développés au sud de celle-ci.
Quant aux pentes, elles restent insignifiantes (inférieures à 5%) mais s’inclinent, en général, vers les
dépressions fermées. Seule la zone de Ain Ousséra s’incline vers le Nord pour permettre à l’oued Chélif de
se déverser en mer. La monotonie de cette zone n’est perturbée que localement, lorsque des reliefs isolés
viennent couper cette plaine en plusieurs sous unités. A cet effet, il faut souligner que la présence de deux
étroites lignes de reliefs parallèles, orientées Est-Ouest et qui sont :
- La ligne qui relie Ras Nokra (855 m) à l’Ouest à Koudiat Seguia (771 m) à l’Est en passant par Kef En
Nesser (919 m) et Koudiat El Fia (772 m)
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- La ligne qui joint le Djebel Gharbi (1.133 m) à l’Ouest au Djebel Meketsi (1.072 m) à l’Est en passant par
Djebel Oukat Chergui (1.191 m), Djebel Adamia (1.122 m) et Djebel Fegnouna (1.411 m).
Ces deux lignes fractionnent les Hautes Plaines en trois sous bassins:
Le bassin de Boughzoul-Chahbounia au Nord et qui constitue la plaine la plus basse des Hautes
Plaines (Altitudes variables de 650 m à 750 m). Ce sous bassin est donc encadré par les reliefs telliens
(Ouarsenis-Titteri) du côté nord et par une ligne de reliefs allant de Ras Nokra à l’Ouest à Koudiat Seguia à
l’Est où l’altitude varie de 770 m à 900 m du côté Sud.
Le bassin de l’oued Touil - Ain Ousséra au centre qui forme la plaine d’Ain Ousséra où l’altitude varie
de 750 m à 850 m. Ce sous bassin est assez homogène et constitue l’essentiel de la plaine d’Ain Ousséra.
Celui-ci est limité au nord par les reliefs se trouvant dans l’axe de Ras Nokra et du côté Sud par les reliefs
allant de Djebel Gharbi à l’Ouest jusqu’au Djebel Meketsi à l’Est où l’altitude oscille entre 1.100 m et 1.400
m.
Le bassin de la dépression des Zahrez au Sud où l’altitude oscille toujours entre 750 m et 850 m. Cette
dépression, malgré son homogénéité d’ensemble, se caractérise par la présence d’une légère ondulation
qui le recoupe en deux sous bassins (Zahrez Chergui à l’Est et Zahrez El Gherbi à l’ouest). Ce sous bassin
est cerné au Sud par l’atlas saharien et par les reliefs encadrant le Djebel Meketsi au nord.
LE RELIEF DE L'ATLAS SAHARIEN
Le relief, dans cette zone, est le plus élevé de l’ensemble de la wilaya, les altitudes varient de 1.000 m à
1.500 m et dominent à la fois la plate-forme saharienne au sud (550 m en moyenne) et les Hautes Plaines
au Nord (700 m en moyenne). Les reliefs, dans ce domaine, sont très contrastés, ils sont parfois très
accidentés, marqués par des versants à forte pente allant de 15° à plus de 25°. Les exemples sont
nombreux à travers cette entité montagnarde, comme c’est le cas de Djebel Senalba (1.598 m), Djebel
Sahary (1.273 m) et Djebel Zemra (1.179 m) au Nord et le Djebel Bou Kahil (1.404 m) et Djebel Es Sbaa
(1.064 m) au Sud.
Dans quelques endroits, le relief est très peu accidenté et peut même devenir insignifiant, c’est le cas des
vallées et des couloirs intra montagneux où les pentes sont très faibles, souvent inférieures à 5°. Ceci
montre bien que les contrastes sont nombreux dans cette zone entre les reliefs bien saillants dans les
paysages et où l’altitude varie de 1.200 m à 1.500 m et les reliefs des couloirs intramontagneux où l’altitude
varie de 900 m à 1.100 m. Les couloirs, dans cette unité, correspondent souvent à des formes d’inversion
de relief, avec des combes formées aux dépens des anticlinaux évidés et des synclinaux perchés mis en
relief grâce au dégagement des anticlinaux. L’alternance des reliefs, dans cette zone, entre les formes
saillantes (corniches, crêtes, chevrons…) et les formes déprimées, a permis de rendre ce domaine
accessible et le transit vers le sud très facile.
LE RELIEF DE LA PLATE FORME SAHARIENE
Il faut souligner d’abord que le relief de cette zone est très monotone. Il se caractérise par la platitude
remarquable sur l’ensemble de l’étendue de cette entité sub-désertique
Faisant partie de la bordure sud de la wilaya. Il s’agit d’une zone qui fait partie de la plate-forme
saharienne développée au sud de l’accident sud atlasique où le relief ne présente aucune contrainte
majeure à l’aménagement et au développement de ce secteur.
Les altitudes varient ici de 400m au Sud à 700m au Nord, mais peuvent descendre en dessous de 300m
dans l’extrémité sud-est de la wilaya. Les pentes sont également insignifiantes et ne présentent aucune
contrainte pour l’aménagement et la réalisation des infrastructures. Les pentes varient, en général, de 2° à
5° à l’exception des chenaux d’oueds, les talus et les berges appelés, par endroits, ‘‘Krebs’’ qui ont parfois
une pente supérieure à 10°. Cette zone se caractérise, aussi, par son inclinaison générale du nord au sud
et plus particulièrement du Nord-Ouest vers le Sud-Est ce qui explique l’orientation générale des principaux
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cours d’eau, notamment l’oued Djedi qui débouche dans la cuvette du Chott Righ à proximité de
Touggourt.
Les cours d’eau se caractérisent par leur encaissement de 3 m à 10 m suivant les cas et ce, à travers les
formations superficielles quaternaires et le Terminal continental et peuvent atteindre le substrat crétacé ou
éocène dans un grand nombre de situation, particulièrement dans la zone septentrionale de cette plate-
forme. Il est probable que la topographie de cette zone, l’organisation du réseau hydrographique,
généralement peu hiérarchisé, et la faiblesse de l’encaissement des oueds soient liées à la tectonique
subsidente de cette marge saharienne.
Il reste à souligner, enfin, que ce secteur est dominé par la présence d’un grand nombre de cuvettes dont
le fond est légèrement encaissé dans cette plate-forme saharienne et la plupart sont occupées par des
Dayas, des Chotts ou des Sebkhas.
LA GEOLOGIE
La géologie de la wilaya de Djelfa s’intègre, dans sa totalité, dans la géologie globale du domaine
atlasique et de la marge septentrionale de la plate forme saharienne.
Le passage de l’un à l’autre est souvent net, il est assuré par des reliefs modérés alignés le long de
l’accident Sud atlasique appelé zone de piémont ou zone de relais entre l’atlas saharien et la plate forme
saharienne. La présence d’un autre accident au Nord de l’atlas saharien partage celui-ci en deux sous
ensembles : l’atlas saharien et le pré-atlas ou domaine des Hautes Plaines. Ainsi, sur le plan géologique,
l’ensemble de cette wilaya est partagé entre deux grands domaines structuraux, tandis que sur le plan
géomorphologique, elle est marquée par la présence de trois grands ensembles morpho-structuraux :
Les terrains relativement plats au Nord faisant partie des Hautes Plaines
Le domaine montagneux de type atlasique au centre
La plate forme saharienne au sud
LA LITHOLOGIE
L’influence de la lithologie sur l’évolution géomorphologique et géodynamique des terrains est un élément
fondamental concernant les formes d’érosion, la pédogenèse et les formes du relief en général. Il est donc
nécessaire de faire le point sur les principaux affleurements de cette zone, en essayant de les examiner
sur la base des unités physiques mentionnées.
LES HAUTES PLAINES
Les terrains de la wilaya de Djelfa, faisant partie des Hautes Plaines, occupent presque le tiers de la
superficie de cette wilaya. A l'exception de quelques reliefs isolés, essentiellement jurassico-crétacés et
présentant les mêmes caractères des reliefs atlasiques, la lithologie de la majeure partie de cette unité est
marquée par l’abondance des terrains continentaux qui assurent le remplissage de cette zone déprimée.
L’épaisseur de ces formations, essentiellement continentaux, est très importante, elle dépasse largement
les 50 m et peut atteindre par endroits plus de 100 m. Les faciès présentent en gros les mêmes
caractéristiques que ceux de la plate forme saharienne, les seules différences relèvent de la présence d’un
plus grand nombre de sols typiques des régions arides (Chernozem, sol calcaire et sols halomorphes,
etc.…). Cette zone est également marquée par l’abondance de croûtes et d’encroûtements calcaires et
gypseux et par la présence, par endroits, de champs de sable (Nebkas et cordons dunaires).
L'ATLAS SAHARIEN
Le domaine atlasique est marqué par la prédominance de terrains gréseux, gréso-calcaires, calcaires et
localement marno-argileux. Cependant, il faut bien souligner l’importance des dépôts superficiels
essentiellement sablonneux sur la plupart des versants de relais, à l’intérieur des couloirs, très nombreux
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dans cette entité à caractère montagneux, et au niveau des oueds. Les principaux affleurements de cette
unité débutent par le Trias, souvent dyapirique, suivi par des terrains jurassiques et crétacés et se
terminent par des séries continentales néogènes et quaternaires.
Le Trias dans cette unité est souvent salifère, parfois il est constitué strictement par le sel gemme, cas du
Rocher de sel au nord de Djelfa qui forme un dôme d’environ 1.000 m de diamètre et 100 m de hauteur. Il
arrive aussi de rencontrer des affleurements triasiques marno-argileux bariolés, de gypses, de dolomies
bréchiques et de roches vertes.
La série jurassique débute par des argiles silteuses du Dogger sur lesquelles reposent des séquences
répétitives de l’Oxfordien et du Kimméridgien, représentées par les grès, les marno-calcaires à ammonites
de Djebel Lazreg, les marnes et les argiles, les calcaires à polypiers et les grès-calcaires ou les grès
conglomératiques.
Le Crétacé débute par une barre de calcaires du Portlandien-Berriasien sur laquelle repose une série de
grès à dragées, de calcaires, d’argiles à gypse et de calcaire dolomitique.
Le Crétacé inférieur, formé essentiellement de calcaire tendre, affleure dans la plupart des reliefs
atlasiques particulièrement dans la région de Ain Maabed, Charef et Djebel Boukhif et aux alentours d’Aïn
Ousséra. Le Crétacé supérieur est représenté par les terrains du cénomaniens, des turoniens et du
sénoniens :
Le tertiaire est représenté dans cette wilaya par les terrains éocènes et néogènes. L’éocène affleure par
des faciès marins et continentaux formant l’essentiel du piémont sud de l’atlas saharien et de la marge
nord de la plate-forme saharienne. Il s’agit de marno-calcaires de marnes gréseuses et de conglomérats.
Le Tertiaire Continental présente en gros les mêmes caractères que ceux de la plate- forme saharienne et
ne diffère de celle-ci que dans l’extension et la puissance.
Le Quaternaire est représenté par des alluvions variées fossilisées le plus souvent par les croûtes et les
encroûtements calcaires. Comme il arrive de rencontrer des calcaires lacustres aux alentours des
paléodayas et des dayas actuelles. Ceci en plus des cordons sableux et des faciès salifères correspondant
aux anciennes sebkhas et chotts.
LA PLATE FORME SAHARIENNE
Malgré la présence de variations latérales et verticales de faciès, cette zone reste très monotone dans ses
paysages géomorphologiques et morphodynamiques. Ceci est du au fait que la plupart de ses terrains sont
fossilisés par les croûtes calcaires et les calcaires lacustres. Les seuls phénomènes pouvant être signalés
dans cette zone sont ceux relatifs aux chenaux des Chebkats et des Chaabets aboutissant dans des
dépressions fermées : Dayas, Chotts et Sebkhas. Ce sont les seuls paysages qui modifient la platitude de
cette entité de la plate forme saharienne et à l’intérieur desquels se développent quelques formes dunaires,
surtout des Nebkas et des champs de sable, à l’abri des vents qui frappent fort sur le plateau encroûté et
souvent couvert de Regs.
Les seuls affleurements importants qui méritent d’être signalés dans ce secteur sont ceux rencontrés dans
les fonds d’oueds mais qui ne reflètent que l’ambiance continentale néogène essentiellement détritique
(formations conglomératiques et argilo-sablo-conglomératiques) et salifère (dépôts d’anciennes sebkhas).
Le terme de «Tertiaire Continental » de cette région désigne des formations très diverses en faciès et en
épaisseur, elles peuvent atteindre 400m de puissance. Les variations latérales de faciès sont très rapides
et se caractérisent par l’absence de marqueurs chronologiques. Cette série débute par des brèches de
Microcodium suivies d’argiles brunes et de grès renfermant quelques rares passées de calcaires lacustres
et de formations conglomératiques et se termine par des formations argilo-sableuses et des sables rouges.
LA TECTONIQUE
A l'exception de la marge saharienne, la tectonique de cette région s'intègre, comme pour la lithologie,
dans la déformation globale du domaine atlasique. La tectonique se caractérise par des styles différents
suivant les domaines.
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LES HAUTES PLAINES
La déformation de cette zone, bien que simple en apparence, est très complexe. La plupart des traces de
la déformation sont enfouies sous la couverture continentale du miocène, du pliocène et du quaternaire.
L'ATLAS SAHARIEN
La plupart des reliefs développés dans cette zone correspondent à des flancs bien saillants dans les
paysages sous formes de corniches, de chevrons ou de crêtes. Ces flancs se rattachent soit à des
synclinaux perchés soit à des anticlinaux évidés.
Les synclinaux perchés constituent l'élément dominant de la morphologie de cette zone. A titre d'exemple,
il est à citer le synclinal de Djelfa formé dans son flanc Nord par le Djebel Senalba et le djebel Djellal, dans
son flanc Sud par le synclinal d'Oum El Guemel développé dans les formations turoniennes à l'Ouest de
Tadmit et qui prolonge le synclinal de Djelfa du côté Sud-Ouest et les synclinaux du Djebel Milok et du
djebel Dakhla développés au Nord de Laghouat.
Les anticlinaux évidés à cœur jurassique assez régulièrement en relais dont le meilleur exemple est celui
du Djebel Lazreg et du djebel Tebag. La structure de cette unité est, d'une manière générale calme et
simple. La seule déformation importante est représentée au djebel Er Raeit par le périclinal d'un pli qui
affecte le crétacé supérieur de la région de Messaad.
LA PLATE FORME SAHARIENNE
Les éléments dominants de la plate forme saharienne se résument par la rareté des accidents du moins
en surface. Ceci est probablement lié au fait que la plupart des structures, souples ou cassantes, sont
couvertes par des terrains continentaux, souvent tabulaires, du Terminal continental et des formations
quaternaires. A cet effet, la platitude remarquable de cette zone est sans doute liée au fait que
les terrains subhorizontaux qui fossilisent les structures anté-miocène sont peu déformés et cachent les
structures antérieures plissées et faillées.
L'HYDROLOGIE
Le réseau hydrographique dans cette région est très dense avec des ramifications à travers l’ensemble
des reliefs. La direction des principaux oueds est souvent différente de celle des reliefs, elle leur est
fréquemment perpendiculaire Nord-Sud à Nord-Ouest-Sud-Est (à l'exemple des Oueds M’zi, Messad, El
Djorf, etc.. ). Il arrive cependant qu'elle soit conforme à ces reliefs comme les vallées affluentes
développées à l’intérieur des dépressions résultant de l’inversion des reliefs tels est le cas des combes des
Djebels Lazreg et de Tebag au Sud-Ouest de Fernane et des synclinaux perchés de Bou Kahil de Djebel
Zerga et de Djelfa.
Par ailleurs, la plupart des oueds dans cette région, aride à sub-aride, ne coulent que lorsqu’il pleut.
Exception faite de quelques écoulements pérennes liés à des sources importantes. Notons aussi que
l’endoréisme constitue, dans cette wilaya, la caractéristique essentielle de l’ensemble du réseau
hydrographique, car les oueds coulant vers le nord débouchent dans les bas fonds des hautes plaines
(chotts ou dayas) et ceux du sud se perdent loin sur la plate-forme saharienne, soit dans des dépressions
fermées (chotts ou Dayas), très nombreuses sur la hamada, soit sur la surface de la hamada ou dans des
champs de sable.
Le domaine des Hautes Plaines
Les oueds des hautes plaines sont caractérisés par un réseau hydrographique, bien hiérarchisé,
développé autour de l’oued Cheliff. Ce dernier, et par le biais de l’oued Touil et le
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Nahr Ouassel, a pu traverser le domaine tellien vers la mer grâce à la combinaison de deux facteurs :
- la présence d’accidents transverses dans la zone de K’sar El Boukhari, grâce auxquels le Cheliff a pu
atteindre la plaine de Khemis Miliana et ensuite la mer Méditerranée.
- le déversement de cet oued à travers les reliefs telliens de l’Ouarsenis et du Titteri par la surélévation de
la plaine alluviale de Boughzoul à tel point que l’oued a pu atteindre la côte de déversement en dehors des
Hautes Plaines vers le bassin de Khemis - Miliana.
Conformément à l’organisation des reliefs de ce domaine, cette zone comporte trois systèmes
hydrographiques : Le système des Zahrez au sud, le système de Hassi el Oussif au centre, et le système
de Boughzoul au nord.
Le système des Zahrez
Se trouvant dans le même alignement Est-Nord-Est et Ouest-Sud-Ouest, les deux Zahrez forment un
système hydrographique endoréique avec deux sous bassins séparés par une légère ondulation formant la
zone d’El Mesrane. Il s’agit du Zahrez Chergui à l’Est et du Zahrez Gharbi à l’ouest. Constituant deux
chotts à forte salinité, les deux cuvettes sont développées au sein d’une même dépression entièrement
cernée par les reliefs atlasiques.
Le système de Hassi El Oussif
Il faut souligner que la présence de quelques reliefs autour de Aïn Ousséra, alignés Est-Ouest, a donné à
ce bassin une certaine individualité par rapport au bassin de Boughzoul au Nord et au système des Zahrez
au Sud. La plaine de Hassi el Oussif est organisée autour de l’oued Touil du côté Ouest et autour de
quelques ravins dont la plupart atteignent difficilement le système de Boughzoul au nord de cette plaine,
ainsi que l’oued Sbisseb faisant partie du bassin hodnéen à l’Est.
Le système de Boughezoul
Cette plaine est drainée essentiellement par le Chélif avec ses principaux affluents, l’oued Touil et
l’oued Nahr Ouassel. C’est une plaine qui reçoit, par le biais de l’oued Touil, d’énormes quantités d’eau
venant du versant Nord de l’Atlas saharien et par le biais de l’oued Nahr Ouassel du versant Sud de
l’Ouarsenis et du Sersou.
L'oued Touil constitue la partie amont de l’oued Chélif, celui-ci est le seul exutoire des zones atlasiques et
des hautes plaines vers la mer. Cet oued reçoit l’essentiel de ses affluents des hauteurs de l’Atlas saharien
de la région d’Aflou et se dirige directement vers le Nord pour atteindre la retenue de régulation de
Boughzoul après avoir reçu son principal affluent de la rive gauche, l’oued Nahr Ouassel qui draine les
eaux d’une grande partie du Sersou et de l’Ouarsenis en dehors de la wilaya de Djelfa. Cet oued, le long
de son tracé, a emprunté un couloir divaguant à travers les reliefs atlasiques et pré-atlasiques, suivant une
direction générale Sud-Nord et suivant l’inclinaison générale des Hautes Plaines. Cette direction
correspondrait, dans une large partie, à des accidents transverses par rapport aux linéaments Est-Ouest
du domaine tello-atlasique.
La présence de la barrière tellienne à l’aval de Boughzoul a permis la sédimentation et le nivellement de
cette zone en donnant lieu à un déversement du Chélif en dehors de ce bassin. Après avoir franchi le
domaine tellien et après avoir formé un lac naturel au niveau de Boughzoul, exploité pour la régulation du
barrage du Ghrib, nous constatons que l’oued Chélif continue son cours vers les plaines du bassin
chélifien.
Le domaine atlassique
L’organisation du réseau hydrographique dans cette zone suit généralement le même découpage proposé
dans l’étude structurale, elle est parfaitement conforme à l’agencement des ensembles morphostructuraux.
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Il existe toutefois des cas d’inadaptation où le réseau hydrographique suit une direction contraire à
l’alignement des reliefs, à l'exemple de l’oued Messaad lorsqu’il traverse les derniers reliefs gréseux du
piémont Sud et de l’oued M'zi, surtout lorsqu’il traverse le Djebel Lazreg, grâce à des accidents transverses
fractionnant ce massif à cœur jurassique à l’ouest de Laghouat. Dans cette zone, cet oued reçoit un grand
nombre d’affluents venant des reliefs inverses de l’Atlas (Djebels Lazreg, Milok, Dekhla, Mahalles, etc. ). La
plupart de ces affluents sont très courts, mais souvent conformes aux structures et ont une direction
générale Nord-Est Sud-Ouest, ils jouent donc le rôle d’exutoires des synclinaux perchés et des anticlinaux
éventrés (combes).
Les oueds de ce domaine se distinguent par l’importance relative des écoulements, la pente de leur cours
d’eau et la densité des affluents. La plupart des vallées atlasiques sont évasées, mais où le lit mineur et le
lit majeur peuvent se confondre surtout lorsqu’elles sont en crue et peuvent atteindre une largeur de plus
de 100m.
LES SOLS
En absence d’une étude pédologique complète des sols de la Wilaya qui permet de cerner avec une
précision suffisante les ressources en sol, l'analyse sera basée sur la consultation des documents
disponibles et sur notre connaissance du terrain. Cependant, une étude pédologique demeure
indispensable, notamment pour les zones potentielles à mettre en valeur. D’une manière générale nous
distinguons quatre catégories de sols :
LES SOLS SQUELETTIQUES
Ce sont des sols peu évolués de très faible profondeur et sont soumis à une érosion continue. Ils sont
formés soit sur des roches dures (grès et calcaires) soit sur des roches tendres (sables). Les premiers sont
rencontrés sur les reliefs montagneux et sur une grande partie des sols du plateau saharien. Les seconds
sont représentés par les dunes de sable du cordon d’El Mesrane.
LES SOLS A ACCUMULATION CALCAIRES ET GYPSEUSES
Ces sols riches en calcaire et en gypse, sous leurs différentes formes (croûte, encroûtement, diffus, etc
…), s’étendent sur une très grande superficie au Nord de la Wilaya et constituent l’essentiel de la
couverture pédologique des communes de Ain Ousséra, Hassi Bahbah et Had sahary
La présence de la croûte calcaire peu profonde, affleurant parfois à la surface du sol réduit la profondeur
utile de ce dernier. Les autres propriétés physico-chimiques de ces sols sont peu favorables (Ph basique,
taux de calcaire élevé, insolubilité des éléments nutritifs, etc…). Souvent, pour accroître la profondeur de
tels sols on procède à l’éclatement de la croûte. Cette opération peu recommandée s’accompagne avec la
pulvérisation du calcaire ce qui accroît le taux de ce dernier dans le sol.
La plupart des sols de cette catégorie sont peu aptes à la mise en culture, à l'exception des sols où la
croûte est suffisamment profonde et le taux en calcaire est modéré. Cependant ces sols sont plus aptes au
développement de la végétation steppique.
LES SOLS SALES
Ce type de sols est suffisamment profond et souvent sans contraintes physiques, par contre, leurs
propriétés chimiques sont très défavorables en raison de la présence des sels solubles. Les sols salés se
localisent au niveau de la région des Zahrez et également observés dans la zone d’El Idrissia. Suivant leur
teneur en sels, ces sols peuvent être différenciés en deux catégories :
Les sols excessivement salés : Ils occupent le centre des dépressions des Zahrez et sont dépourvus
de toute végétation, ces zones sont exploitées dans la collecte du sel de table.
Les sols modérément salés : Ils sont situés à la périphérie des Sebkhas et portant une
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végétation steppique spécifique utilisée comme pâturage.
D’une manière générale, une partie des sols salés (les moins riches en sels) peuvent faire l’objet d’une
mise en culture. Cependant cette opération est coûteuse, difficile et ne peut être menée qu'à travers la
mise en place de conditions techniques et l'acquisition d'un savoir-faire.
LES SOLS A VOCATION AGRICOLE
Ce sont des sols suffisamment profonds, sans contraintes physico-chimiques sévères et peu sensibles à
l’érosion. Selon leurs situations, nous distinguons les sols:
des plaines de l’atlas saharien : De par leur situation favorable de point de vue climatique, les sols de
ces plaines sont bien développés, profonds, fertiles et sans contrainte topographique. Il s’agit des sols des
plaines de Maalba, El Merdja, Tisselouine, El Gaa, etc….
des vallées : L’espace de la wilaya est favorisé par le passage de deux importantes vallées
dotées de potentialités hydro-agricoles. Il s’agit des vallées d’Oued Touil au Nord Ouest et d’Oued Djedi au
Sud.
d’épandage de crue : ils sont situés essentiellement sur le piémont Nord de l’atlas saharien. Ces sols
bénéficient, par le biais des Oueds, d’une quantité en eau superficielle relativement importante reçue en
amont. Il s’agit essentiellement des zones de K’rirech (commune de Zaafrane), de Sed Oum Drouaa
(commune de Sidi Baizid) et Ced (commune de Ain Maabed).
des Dayas et des lits des Oueds : Les Dayas sont éparpillées sur tout le territoire de la wilaya et
caractérisées par un sol profond et riche en matière organique et peu exposé à l’érosion. Actuellement,
elles sont occupées par la céréaliculture qui se pratique sans risque d’érosion. Nous distinguons deux
types de Dayas :
- Les Dayas du Nord : elles sont nombreuses avec de faibles superficies et sont occupées par la
céréaliculture
- Les Dayas du Sud : s’étendant sur de très grande superficie (des millier d’Hectares), elles sont
occupées également par la céréaliculture. Certaines de ces Dayas sont intéressantes pour la mise en
valeur qui peut contribuer dans la dynamisation du Sud de la wilaya si les ressources en eau sont
confirmées et dans un cadre d'aménagement intégré.
LA VEGETATION
Le couvert végétal naturel de la Wilaya est constitué essentiellement de hautes steppes arides avec des
vides entre les touffes de végétation sur des sols généralement maigres en contact direct avec la roche
mère. Djelfa fait partie globalement de la steppe d’alfa. Cette graminée vivace occupe une grande partie du
territoire de la Wilaya notamment la zone de la plate forme saharienne du Sud.
Les forêts occupent les chaînes de montagnes du Sénalba, du Djebel Azreg et du Djebel Boukahil.
Les forêts sont claires et aérées par manque de sous bois conséquent et l’inexistence de maquis.
Les principales essences forestières sont le pin d’Alep, le chêne vert et le genévrier du Phénicien (arar).
Les pacages et parcours couvrent aussi une superficie très importante de l’ordre de 2.138.100 ha
représentant 66,28% de la superficie totale.
LA FAUNE
Les espèces animales constituant la faune de la Wilaya sont très mal connues et peu de données sont
disponibles à ce sujet. Cependant, l’existence de certaines espèces est certaine comme le sanglier, le
lièvre, la perdrix, le hérisson, la tortue, la taupe, la vipère à corne et l’aigle ainsi que d’autres espèces
existant encore en de très faible quantité ou en voie de disparition comme la gazelle des montagnes, la
mangouste et l'outarde.
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APERCU HISTORIQUE
Les vestiges découverts font remonter la présence de l’être humain, dans la région de Djelfa, aux
premiers âges de la pierre taillée soit environ 200 milliers d’années. En effet, des bifaces outils
préhistoriques grossièrement taillés sur les deux faces obtenues à partir d’un galet de pierre dure et datant
du paléolithique (environ 200 milliers d’années) ont été découverts aux alentours de la ville de Djelfa. Des
pointes atériennes (de l’Atérien Bir El Ater au Sud de Tébessa: Faciès culturel caractéristique du
paléolithique supérieur au Maghreb) ont été également découvertes, en très faible quantité, dans la région
et remontent à 50 milliers d’années environ.
Des traces de l’épipaléolithique, période intermédiaire de l’âge de la pierre entre le paléolithique et le
néolithique, ont été également trouvées dans la région de Djelfa et remontent à environ 20 milliers
d’années pour les plus anciennes et à 7 milliers d’années pour les plus récentes. Dans les couches
archéologiques et dans les abris, des gravures rupestres datant du néolithique, période la plus récente de
l’âge de la pierre, ont été également découvertes dans la région. Les plus anciennes remontent, à environ,
7.000 ans avant JC.
PREHISTOIRE ET PROTOHISTOIRE
Contrairement à la création récente des agglomérations, datant de la période coloniale, la région de Djelfa
prend racine même à l’aube de la préhistoire. Ain Naga, région charnière, entre Moudjebara et Messaad en
est le témoin vivant avec ses bifaces de types achélien remontant au paléolithique et ses pierres datant
du néolithique aux lieux dits Oued Bou Dhebib, Safiet Bourenane et Hadjret Errebeg.
Les fouilles effectuées au niveau de Ain Naga par D.Grebenant (auteur de Ain Naga : capsien et
néolithique, in Lybico 1969) remontent le peuplement de cette zone à 7.000 ans Avant l'ère Chrétienne
pour l’épipaléolithique et à 5.000 ans Avant J.C (date approximative) pour le néolithique. D’autres endroits
recèlent des débris organiques et des gravures rupestres et des peintures rupestres, à savoir :
- les débris organiques, caractérisés par des cornes de buffle antique, au niveau de Zahrez.
- les sites de gravures rupestres sont nombreuses et se trouvent en grande partie sur le versant
Sud de l’Atlas Saharien dans les zones de Boukehil, de Messaad et de Ain El Bell. Au Nord, ils se
localisent au niveau de khneg Taga, Qoreyqer, Zennina, Faydjet Leben, Sidi Abdellah ben Ahmed et
Argoub Ezzemla.
- les sites des peintures rupestres, généralement en mauvais état, se localisent à Zaccar (au
lieu dit Feidjet sidi Salem) à djebel Doum et Hadjra Mokhotma.
Les traces d’habitants remontant à cette ère sont inexistantes, ce qui expliquerait le caractère nomade
des anciens peuplements de cette région. En raison du manque en recherche archéologique, beaucoup de
gisements de surface ne sont pas inventoriés. Quant à la protohistoire, cette période est marquée au
niveau de la région par des sites comprenant :
- des écritures libyco- berbère aux lieux dits rocher de pigeons, Oued Hesbaya, safiat et Baroud, Ain
Naga, Oued Bouz Guina et safiet Bou Rennane.
- des chars aux lieux dits Oued Hesbaya et safiet El Baroud.
- des chevaux domestiques aux lieux dits Dayat Mouilah, Safiet Bou
Rennane, Ben Heriz et Oued Hesbaya.
- des dessins représentant des chevaux au milieu desquels se trouvent une antilope, une autruche et
un personnage ainsi qu’une transcription Libyco-berbère, au lieu dit Safiet Bou Renane.
- des monuments funéraires : un groupe important de sites à tumlus ou bazina ont été découverts au
Sud de l’Oued Djedi près de Dayat Zekhoufa. Un site à dolmen construit sur des tumulus ou des Bazina,
est également découvert au Nord et au Nord-Est de Djelfa.
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BERBERES ET ROMAINS
Les berbères, peuple originaire de l’Afrique de Nord, se trouvaient au niveau de la région de Djelfa depuis
1.500 ans Avant l'ère Chrétienne et étaient composés des tribus de Sinjas, Beni Ouerra et Laghouat issues
des Maghraoua. Contrairement à celles du Nord du pays, ces tribus étaient indépendantes de tous les
empires jusqu’à 704, date à partir de laquelle les berbères avaient embrassé l’islam. Beaucoup de sites
témoignent l’existence des berbères dans la région de Djelfa:
- Les écritures libyco-berbères sur les rochers.
- Les tombes en forme de Tumulus ou de Bazina.
- Vestiges d’un village fortifié berbère (à l’état de ruine) près de Djelfa au dessus de l’ancien Moulin à
eau. D’autres ruines ont été constaté à Amourah, Amera, Beni Zeroual, Demmed, Ben Halouane (à l’Est de
Tadmit), El Fedj et Bou Redim (sur l’oued Djedi).
La région de Djelfa avait totalement échappé à l'invasion romaine. Ainsi, pour freiner les raids des Gétules
et des maures, les Romains ont installé une frontière (les limes de Numidie) constituée par des forts
espacés d’une quarantaine de Km. En plus du rôle défensif de ces forts, ils étaient utilisés comme base
pour mener des raids.
Suite à la grande pression exercée par les Maures et les Gétules, les Romains, sous la conduite de
l’empereur Antonin le Pieux, en faisaient appel à des troupes de Germanie et de Pannonie et ont mené de
144 à 152 Avant JC une guerre dite «Guerre des Mances » durant laquelle ils ont pu repousser les
nomades et ont construit plusieurs castellums. Parmi les traces et vestiges laissés par les Romains au
niveau de la région:
- vestiges du fort de Demmed (castellum Demmidi) construit par les Romains en 198 Avant JC et
abandonné en 238 Avant JC afin de renforcer les limites.
- vestiges au niveau de Hammam Charef, caractérisés par un grand quadrilatère avec des pierres taillées
dressées.
- Vestiges d’un poste romain d’une dimension approximative de 45m x 40m, situé à 2 Kms au Nord de la
ville de Djelfa en sur la rive droite de Oued Mellah.
Par manques fouilles archéologiques, il est difficile de décrire les autres sites déjà signalés.
ISLAMISATION
En 704, les berbères qui vivaient dans la région de Djelfa se convertirent à L’Islam. En 1049, les beni
Hillal et les Sulaym (tribus arabes) furent envoyés par le calife fatimide El Mostancir, suite à la
désobéissance d’El Moïzz Ben Badis Ben Mansour Ben Bologhine. A leur arrivée en 1051, ceux ci
s’empareront rapidement du pays et chasseront les tribus Zenatis de la région et les poursuivirent jusqu’au
plateau du Zab. La branche connue des Beni Hillal pour ses invasions était les Athbej ayant conquit les
plaines des Zab et du Hodna. A la fin du 12 ème siècle, arriveront les Zoghba (ascendants des Beni Hillal et
des Sahary). Ils prêtèrent allégeance aux Almohades à qui ils offrirent d’importants contingents de troupes,
qui en contre partie, leurs cédèrent une vaste région située plus au Nord.
Au 13 ème siècle, les Sahary, branche de la tribu Hillalienne des Nader eux même fraction des Zoghba,
s’installèrent dans le Djebel Mechentel (actuellement Djebel Shary) et domineront le pays pendant des
siècles.
La poussée des Ouled Naïl, ainsi que la révolte de quelques-uns de leurs sujets briseront leur puissance.
Les descendants de Sidi Naïl ne peuvent demeurer à Aïn Rich où avait vécu leur ancêtre, ils se
dispersèrent dans la région accumulant les batailles jusqu’à l’arrivée des turcs. Ainsi, les tribus des Ouled
Nail formèrent plusieurs fractions :
- Les Ouled Aissa, prirent possession de la plaine de Faïd El Botma puis se fixèrent au Djebel Boukhil.
- Les Ouled Malik se rendirent vers le Zahrez.
- Les Ouled Si M’hamed.
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- Les Ouled Laouar s’allièrent avec les Ouled Yahia Ben Salem occupèrent les plaines de Messaad,
puis la région du Maalba. Ces deux tribus dominèrent les tribus de Oued Djeddi et du plateau Saharien
leur permettant d’accéder vers Touggourt.
PERIODE TURQUE
Le Beylik de Titteri fondît en 1547 par Hassen Pacha fils de Kheireddine avait pour limite Boughzoul au
Sud et les vallées du Sebaou et d’Issers au Nord. Cette limite fut reculée en 1727 jusqu’à Laghouat. Après
plusieurs révoltes des populations du sud, Le Pacha d’Alger instaura une nouvelle réorganisation civile et
militaire. Ainsi, après 1775, le siège de Beylik de Titteri fut installé à Médéa. Chaque tribu dépendait
directement du Bey par l’intermédiaire d’un Cheikh choisi de la tribu. Aussi, un marché du blé destiné aux
Ouled Nail fut établi à Ain Barda. Les Ouled Nail versaient au Bey un impôt pour chaque achat de blé et un
impôt annuel collectif. Une partie des tribus refusaient de payer l’impôt et s'étaient rebellées.
Les vestiges de cette période dans la région sont :
- Fort Turc à Ain El Ibel
- Coupole sur la tombe de Sidi Mohamed Ben Alia située au versant Nord du Djebel Sahary à
l’extrémité de la vallée de Boustania.
DU COLONIALISME A L'INDEPENDANCE
Avec le débarquement des Français en 1837 et la défaite des Turcs, une partie de Ouled Nail firent
allégeance à L’Emir Abd El Kader et livrèrent plusieurs batailles aux français. La pénétration Française
dans la région s’est faite comme suit:
- 1843: Poussée du Général Marey jusqu’à l’agglomération de Zaccar où il reçut la soumission du Cheikh
de Laghouat.
- 1844: Un des Aghas de Si Chérif Ben Lahrèche - Telli Ben Lakehal - provoque une révolte dans la
région d’El Idrissia et réprimée par le Général Marey.
- 1845: L’Emir Abd El Kader nomma Si Chérif Ben Lahrech comme Khalifa afin de punir les tribus qui
s’étaient soumises aux français pour accéder aux marchés du Nord. L’Emir sillonna la région de Djelfa
dans tous les sens en livrant des batailles aux français avec l’aide des populations locales (à Ain Kahla, à
Zenina et à L’oued Boukhil). Après de lourdes pertes et la défection de L’Emir Abd El Kader, Si Chérif Ben
Lahrech se rendit aux français et fut interné à Boghar.
- 1848: Telli Bel Lakhal fut nommé par les français comme Agha des Ouled Naïl. Celui ci n’avait aucune
une autorité sur les tribus locales.
- 1849: des révoltes on été initiées par des confréries religieuses tel que la Tidjania et la Chadelya.
- 1850: Si chérif Ben Lahrech fut libéré et nommé Agha par toutes les fractions des Ouled Naïl au cours
d’un grand rassemblement qui s’est déroulé le 09 Avril 1852 à K’sar El Hirane.
- 1852, le 24 Septembre: Le Général Youssouf posa la première pierre pour la construction d'un Bordj à
Djelfa.
- 1854: Des civils s’installèrent à côté du Bordj pour faire du commerce avec les militaires. Un dispensaire
fut installé par le médecin militaire Reboud (connu par ses recherches botaniques et archéologique). Un
moulin à eau fut aussi édifié par un particulier sur le bord de l’oued.
- 1855: Une maison fut construite à Djelfa pour Si Chérif Ben Lahrech qui fit venir les descendants de Sidi
Abdelaziz (Abaziz – Djelfa) et les installa près de la prise d’eau.
- 1856: Si Chérif Ben Lahrech fit appel aux Sahary, sans territoire, venus de Sour El Ghozlane.
- 1861: Le village de Djelfa a connu un développement à partir du fort. Le 10 janvier de la mêmes année
fut promulgué un décret de l’empereur créant au lieu dit «Djelfa » un centre de populations pour une
superficie de 1775 Ha, 92 ares et 63 centiares. Construction d'une église à Djelfa.
- 1862: Ouverture du chantier du télégraphe
- 1863: Construction de la première école
- 1864: Insurrection des Ouled Sidi Cheikh
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- 1869 (01 Janvier): Djelfa fut érigée en commune mixte
- 1870 (21 Février): Par décision impériale, Djelfa fut érigée en cercle de la subdivision de Médéa. Une
deuxième école fut construite la même année.
- 1871: Construction de fort Nord et du fortin à Djelfa.
- 1874: Construction d’une mairie, d’une justice de paix et d’une Mahkama du cadi. Un accord « Le couloir
des Larbaa » était conclu entre les tribus d’Aflou et de Djelfa, reconnu officiellement par décret du
gouverneur général du 02 Novembre 1874, donna des garantis de sécurité au Larbaa au cours de leur
montée vers le Tell.
- 1877: Travaux de construction de la mosquée de Sidi Belgacem
- 1878: Début de la construction de nouveaux remparts (terminée en 1882).
- 1880: Réalisation du premier relevé cadastral des forêts.
- 1888: Commencement du relevé topographique de la région.
- 1889: Réalisation d’une deuxième canalisation d’eau potable (la première datant de 1854).
- 1895: Construction du Bureau Arabe.
- 1900: Réalisation du premier réseau d’assainissement de la ville de Djelfa.
- 1901: La ville Djelfa comptait 2.016 habitants.
- 1902: Rattachement au territoire du Sud (24.12.1902).
- 1907: Réalisation de la troisième canalisation d’eau potable.
- 1908: Construction en forêt de «maison forestière ». Djelfa Comptait 2.239 habitants.
- 1912: Construction d’une école de filles.
- 1919: Construction de la mosquée du centre.
- 1921: Arrivée du chemin de fer. Djelfa comptait 3.019 habitants.
- 1927: Construction d’une infirmerie - dispensaire.
- 1931: Distribution de l’électricité dans la ville de Djelfa.
- 1936: Construction de la poste et des villas de la «pépinière».
- 1948: Recensement de 1948, Djelfa comptait 6.212 habitants dont 5.800 en ville.
- 1950: Début de la démolition des remparts.
- 1954: Déclanchement de la lutte armée. Djelfa comptait 10.070 habitants.
Par la suite, la région fut marquée par les faits politiques, économiques et sociaux qui ont marqué l’Algérie
entière. C’était le régime de la colonisation caractérisé par la famine, les épidémies cycliques... jusqu’à la
naissance du Mouvement de Libération Nationale. La Wilaya VI, à laquelle a été rattachée cette région,
notamment ses parties accidentées tel que le mont Boukahil fut ainsi le théâtre de multiples opérations
militaires opposant les unités de l’ALN à celles de l’armée d’occupation.
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
POPULATION
ÉVOLUTION DE LA POPULATION TOTALE
La population de la wilaya à connu un évolution importante, notamment après les années soixante
(entre 1966 et 2008 la population à été multipliée par 4.5), ce fort évolution relève beaucoup plus d’une
forte fécondité exprime par le taux de natalité, que de l’attractivité de la wilaya représenté par la position
géographique et l’offre de service induite.
C'est ainsi que la population qui était de l'ordre de 241 849 habitants au RGPH 1966 était passée à
332 500 habitants au RGPH 1977, soit une évolution globale de l'ordre de 37,48% représentant un taux
d'accroissement annuel moyen de l'ordre de 2,9%. Au RGPH de l'année 1987, la population totale avait
atteint 494 494 habitants soit un accroissement global de l'ordre de 48,72%, représentant un taux
d'accroissement annuel moyen de 4,0%, était passée à 797.706 habitants au RGPH 1998 avec un
accroissement global de 61,32%, soit un taux d'accroissement annuel moyen de 4,4%.
Au RGPH 2008, la Wilaya de Djelfa comptait une population de l'ordre de 1 090 578 habitants soit
un accroissement global de 36.71% par rapport au RGPH 1998 représentant un taux d'accroissement
annuel moyen de l'ordre de 3.2 %.
Évolution de la population aux différents RGPH
Taux D'accroissement Taux d’accroissement
Périodes Population
Global annuel moyen
RGPH 1966 241 849 - -
RGPH 1977 332 500 37,48 2,9
RGPH 1987 494 494 48,72 4,0
RGPH 1998 797 706 61,32 4,4
RGPH 2008 1 090 578 36,71 3,2
Cependant, il est observé qu’entre 1998 et 2008 une baisse de rythme annuel (3.2 %) de la
croissance de la population comparativement le taux d’accroissement annuel enregistré durant les deux
décennies précédentes (4.0 % et 4.4%)
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
EVOLUTION DE LA POPULATION PAR COMMUNE AUX DIFFERENTS RGPH
Population Taux d'accroissance annuel moyen
Communes
1977 1987 1998 2008 77/87 87/98 98/08
Djelfa 52 800 90 032 164 126 288 228 5,5 5,6 5,8
Ain Ousséra 27 500 46 610 82 597 100 630 5,4 5,3 2,0
Guernini 1 900 2 172 4 038 4 594 1,3 5,8 1,3
Birine 14 300 19 438 26 617 30 914 3,1 2,9 1,5
Benhar 8 200 10 329 10 380 17 208 2,3 0,0 5,2
Sidi Ladjel 6 300 7 667 11 776 13 661 2,0 4,0 1,5
El Khemis 1 600 2 354 4 769 5 405 3,9 6,6 1,3
Hassi Fedoul 6 900 3 600 12 221 13 171 -6,3 11,8 0,8
Had Sahary 9 800 15 436 22 277 30 451 4,6 3,4 3,2
Bouirat Lahdeb 5 500 5 957 8 897 10 993 0,8 3,7 2,1
Ain F'Ka 6 800 10 248 16 842 23 403 4,2 4,6 3,3
Hassi Bahbah 23 300 38 644 61 790 86 422 5,2 4,4 3,4
Zaafrane 7 400 10 028 12 865 12 972 3,1 2,3 0,1
Hassi El euch 4 500 6 222 10 834 11 692 3,3 5,2 0,8
Ain Maabed 6 500 10 260 13 183 19 997 4,7 2,3 4,3
Dar Chioukh 11 200 15 678 24 870 30 372 3,4 4,3 2,0
M'Liliha 6 400 7 236 13 155 14 241 1,2 5,6 0,8
Sidi Baizid 6 500 7 710 11 360 7 933 1,7 3,6 -3,5
Charef 8 900 13 195 19 373 24 029 4,0 3,6 2,2
El Guedid 8 300 10 111 11 059 12 833 2,0 0,8 1,5
Benyagoub 4 900 5 544 6 456 9 940 1,2 1,4 4,4
El Idrissia 9 600 12 730 21 279 32 900 2,9 4,8 4,5
Douis 1 800 3 216 10 356 9 344 6,0 11,2 -1,0
Ain Chouhada 4 800 6 580 8 337 4 549 3,2 2,2 -5,9
Ain El Bell 5 000 11 225 20 436 28 406 8,4 5,6 3,3
Moudjebara 6 200 7 175 10 365 14 052 1,5 3,4 3,1
Tadmit 6 500 6 576 6 172 10 359 0,1 -0,6 5,3
Zaccar 1 700 2 221 3 142 1 809 2,7 3,2 -5,4
Messaad 28 400 50 313 77 754 102 454 5,9 4,0 2,8
Deldoul 6 800 8 472 13 171 11 230 2,2 4,1 -1,6
Selmana 4 200 5 308 14 008 19 471 2,4 9,2 3,3
Sed Rahal 4 400 6 705 11 812 13 693 4,3 5,3 1,5
Guettara 6 100 7 469 11 151 9 926 2,0 3,7 -1,2
Feidh El Botma 7 800 10 708 20 664 32 501 3,2 6,2 4,6
Amoura 3 300 8 956 5 879 7 744 10,5 -3,8 2,8
Oum Ladham 6 400 8 369 13 696 23 051 2,7 4,6 5,3
Total Wilaya 332 500 494 494 797 707 1 090 578 4,0 4,4 3,2
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
POPULATION PAR COMMUNE
Au 31/12/2016, la Wilaya compte une population estimée à 1 453 523habitants. La commune du
chef lieu de Wilaya compte une population de l'ordre de 427.491 habitants représentant 29.56% de la
population totale. Les quatres communes de Djelfa ,Ain Ousséra ,Messaad et Hassi Bahbah englobent
une population de 736 963habitants représentant 50.7% de la population totale de la Wilaya. La densité
moyenne de la Wilaya s'élève à 45,15 Hab/km².
Sur les 1 453 523habitants que compte la Wilaya, 1 112 723habitants résident dans les
Agglomérations Chefs lieux (ACL) soit 76.55 %, 65 977habitants dans les Agglomérations secondaires
(AS) soit 4.54 % et 274 823habitants dans la zone éparse (ZE) représentant 18.90 %.
Estimation de la Population par commune au 31/12/2016
Superficie Estimation au Population par Dispersion Population par Sexe Densité
Communes
(en km²) 31/12/2016 ACL AS ZE Masculin Féminin (Hab/km²)
Djelfa 514,58 452 255 417 129 16 593 18 532 229 827 222 427 878,88
Ain Ousséra 730,26 117 852 114 897 2 955 60 558 57 295 161,38
Guernini 520,93 5 093 1 150 3 944 2 618 2 476 9,78
Birine 798,72 34 846 30 062 1 150 3 634 17 705 17 141 43,63
Benhar 1 069,45 25 784 2 540 6 672 16 572 13 625 12 159 24,11
Sidi Ladjel 376,74 15 384 9 227 6 157 7 959 7 425 40,83
El Khemis 496,20 5 974 1 179 4 795 3 129 2 845 12,04
Hassi Fedoul 494,20 13 984 3 160 10 824 7 420 6 564 28,30
Had Sahary 858,55 39 102 28 558 10 544 20 337 18 764 45,54
Bouirat Lahdeb 378,44 13 020 6 344 6 676 7 057 5 963 34,40
Ain F'Ka 569,98 30 449 19 607 10 842 15 755 14 694 53,42
Hassi Bahbah 759,00 113 029 100 707 12 321 58 059 54 970 148,92
Zaafrane 1 214,82 13 058 5 237 7 822 6 831 6 227 10,75
Hassi El euch 514,69 12 427 7 372 5 055 6 447 5 980 24,14
Ain Maabed 479,84 27 908 20 709 7 198 14 087 13 821 58,16
Dar Chioukh 339,56 35 638 31 218 2 213 2 207 18 059 17 578 104,95
M'Liliha 897,57 15 174 3 997 3 142 8 035 7 865 7 309 16,91
Sidi Baizid 498,07 8 590 2 159 1 453 4 978 4 511 4 079 17,25
Charef 592,44 28 547 18 417 1 577 8 554 14 534 14 013 48,19
El Guedid 1 144,80 14 455 7 534 1 114 5 807 7 478 6 977 12,63
Benyagoub 197,50 14 039 6 615 7 423 6 923 7 115 71,08
El Idrissia 355,71 46 622 42 308 4 314 24 022 22 600 131,07
Douis 509,60 10 119 7 302 2 817 5 213 4 906 19,86
Ain Chouhada 210,48 4 926 3 280 1 034 612 2 629 2 297 23,40
Ain El Bell 583,79 36 968 21 797 8 036 7 134 18 939 18 028 63,32
Moudjebara 862,59 17 926 9 067 8 858 9 166 8 760 20,78
Tadmit 922,34 15 676 2 583 5 598 7 495 8 147 7 528 17,00
Zaccar 228,34 1 959 1 502 457 1 021 938 8,58
Messaad 150,80 127 754 121 066 1 096 5 591 65 813 61 940 847,17
Deldoul 1 834,42 12 160 2 868 3 200 6 092 6 494 5 667 6,63
Selmana 1 917,20 25 339 2 043 7 595 15 701 13 300 12 039 13,22
Sed Rahal 960,13 15 411 7 049 8 362 8 240 7 172 16,05
Guettara 4 379,82 10 748 4 104 2 802 3 842 5 805 4 943 2,45
Feidh El Botma 909,76 46 692 38 584 8 108 23 656 23 036 51,32
Amoura 1 044,50 9 654 4 841 2 701 2 112 4 939 4 715 9,24
Oum Ladham 3 878,19 34 960 6 508 28 452 19 393 15 567 9,01
TOTAL WILAYA 32 194,01 1 453 523 1 112 723 65 977 274 823 747 564 705 959 45,15
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Répartition de la population par groupe d'âge et par sexe
La tranche d’âge (0 – 19 ans) représente près de la moitié de la population totale 48.79%,
La tranche d’âge (0 – 14 ans) est de 36.86 % Cette caractéristique est le reflet d’une natalité élevée. La
tranche d’âge (15 – 64 ans) est de 60,69% pour la wilaya de Djelfa, Quand à la tranche d’âge 64 ans et
plus, elle est de 3,94% pour la wilaya.
Masculin Féminin Total
Tranches D'âge
Total % Total % Total %
0 - 4 Ans 103 443 13,84 90 967 12,89 194 410 13,38
5 - 9 Ans 88 378 11,82 81 917 11,60 170 295 11,72
10-14 Ans 88 518 11,84 82 498 11,69 171 016 11,77
15-19 Ans 89 036 11,91 84 367 11,95 173 403 11,93
20-24 Ans 80 035 10,71 80 979 11,47 161 014 11,08
25-29 Ans 67 721 9,06 68 111 9,65 135 831 9,34
30-34 Ans 47 486 6,35 45 851 6,49 93 338 6,42
35-39 Ans 42 004 5,62 41 158 5,83 83 162 5,72
40-44 Ans 31 698 4,24 31 632 4,48 63 329 4,36
45-49 Ans 28 043 3,75 27 806 3,94 55 849 3,84
50-54 Ans 19 518 2,61 19 291 2,73 38 809 2,67
55-59 Ans 18 091 2,42 16 082 2,28 34 173 2,35
60-64 Ans 11 431 1,53 10 162 1,44 21 593 1,49
65-69 Ans 11 924 1,60 9 688 1,37 21 613 1,49
70-74 Ans 8 349 1,12 6 823 0,97 15 172 1,04
75-79 Ans 6 250 0,84 4 619 0,65 10 869 0,75
80-84 Ans 3 031 00,41 2 018 0,29 5 049 0,35
85 ans & + 2 608 0,35 1 989 0,28 4 596 0,32
Total wilaya 747 564 100,00 705 959 100,00 1 453 523 100,00
Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires Page 22
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Mouvement naturel de la population enregistré durant l’année 2016
Durant l’année 2016, le nombre total de naissances vivantes enregistré à travers l’ensemble
des communes s’élève à 34275 dont 49.9 % de naissances de sexe féminin.
Les décès enregistré, sont de l’ordre de 3500 décès(+01 ans) soit un solde naturel positif de 30496
habitants. Ainsi, le taux de natalité s’élève 24.2 pour mille habitants et le taux brut de mortalité est de 2.7
pour mille habitants. Le nombre de décès de moins de 01 an enregistré à 611 décès soit un taux de
mortalité infantile de 17.8 pour mille.
Naissances Décès +01 ans Taux Taux de Taux de Taux
Décès Solde de mortalité mortalité d'accroissance
Communes natalité infantile
Mas Fém Total Masc Fém Total - 01 an Naturel pour naturel pour
pour 1000 pour 100
1000 1000
Djelfa 6 422 6 097 12 519 676 473 1 412 264 11 000 28,9 3,5 21,1 2,5
Ain Ousséra 2 624 2 789 5 413 214 158 372 93 4 988 46,6 3,7 17,2 4,3
Guernini 9 6 15 6 7 13 1 1 3,0 2,8 66,1 0,0
Birine 198 208 406 38 44 82 3 324 11,8 2,4 7,4 0,9
Benhar 7 14 21 16 2 18 0 3 0,8 0,7 0,0 0,0
Sidi Ladjel 63 62 125 18 14 32 3 91 8,2 2,2 24,0 0,6
El Khemis 13 10 23 9 11 20 0 3 3,9 3,4 0,0 0,1
Hassi Fedoul 20 41 61 18 11 29 1 31 4,4 2,2 16,3 0,2
Had Sahary 334 364 698 52 29 81 7 615 18,3 2,2 10,0 1,6
Bouirat Lahdeb 22 27 49 4 4 8 0 41 3,9 0,6 0,0 0,3
Ain F'Ka 44 70 114 27 10 37 2 76 3,8 1,3 17,6 0,3
Hassi Bahbah 1 677 1 740 3 417 157 108 265 37 3 134 31,0 2,6 10,8 2,8
Zaafrane 42 48 90 15 5 20 2 69 6,9 1,6 22,1 0,5
Hassi El euch 23 20 43 7 5 12 1 30 3,5 1,1 23,2 0,2
Ain Maabed 82 103 185 11 12 23 1 161 6,8 0,9 5,4 0,6
Dar Chioukh 424 437 860 48 37 85 10 771 24,5 2,5 11,6 2,2
M'Liliha 5 10 15 3 4 7 0 8 1,0 0,5 0,0 0,1
Sidi Baizid 17 18 35 6 11 17 0 18 4,1 2,0 0,0 0,2
Charef 445 441 886 43 40 83 18 794 31,5 3,3 20,3 2,8
El Guedid 181 192 374 29 22 51 2 321 26,1 3,7 5,4 2,2
Benyagoub 3 8 11 4 2 6 1 5 0,8 0,4 90,9 0,0
El Idrissia 944 892 1 837 74 72 146 17 1 684 40,7 3,4 9,3 3,7
Douis 25 38 63 9 8 17 0 46 6,3 1,7 0,0 0,5
Ain Chouhada 14 12 26 4 3 7 2 18 5,3 1,6 76,7 0,4
Ain El Bell 454 434 887 67 32 99 12 780 24,6 3,0 13,5 2,2
Moudjebara 145 147 292 24 13 37 1 255 16,6 2,1 3,4 1,5
Tadmit 4 10 14 9 4 13 0 1 0,9 0,9 0,0 0,0
Zaccar 7 10 17 7 1 8 0 9 8,8 4,1 0,0 0,5
Messaad 2 391 2 305 4 696 219 159 378 117 4 267 37,5 3,4 24,9 3,4
Deldoul 14 4 18 9 8 17 2 1 1,5 1,4 110,9 0,0
Selmana 79 86 164 11 10 21 2 142 6,7 0,9 12,2 0,6
Sed Rahal 75 68 142 11 12 23 3 117 9,3 1,6 21,1 0,8
Guettara 124 100 224 10 8 18 0 206 21,0 1,7 0,0 1,9
Feidh El Botma 199 235 434 17 14 31 6 398 9,6 0,8 13,8 0,9
Amoura 18 26 44 3 4 7 1 36 4,7 0,8 22,7 0,4
Oum Ladham 23 30 53 2 3 5 2 48 1,6 0,1 37,5 0,1
Total Wilaya 17 173 17 102 34 275 1 877 1 360 3 500 611 30 496 24,2 2,7 17,8 2,2
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Industrie et PME
Le secteur industriel est faiblement représenté au niveau de la wilaya et demeure à l'état
embryonnaire et ce malgré l'existence d'importantes assiettes foncières aménagées.
Les principales infrastructures industrielles, deux (2) zones industrielles et (07) zones d’activité,
réparties à travers 07 communes : Djelfa , Ain Oussera, Messaad ,Hassi Bahbah, Birine. Hassi Fedoul.
Sidi Ladjel
La wilaya possède d’importantes richesses naturelles dont l’exploitation reste ouverte aux
investisseurs intéressés pour l’utilisation en l’état (sels, sable de construction….) ou après transformation
(granulats routiers,…) ou comme matière première pour industries (cimenterie, briqueteries, verreries …).
- Situation des Zones Industrielles ZI, et Zones d’Activités ZA
Superficie Viabilisation %
zones industrielles et zones Superficie attribuées Organisme
d'activité totale Ha gestionnaire Voiries AEP Eclairage
Ha public
Zone industrielle de Djelfa 240 240 SOGESTID 100 % 100 % 100 %
Zone industrielle de Ain Oussera 400 320 / / / /
Zone d'activité de Djelfa 114 114 SOGESTID 100 % 100 % 100 %
Zone d'activité de Ain Oussera 28,75 28,75 Agence Foncière 100 % 100 % 100 %
Zone d'activité de Messaad 51,56 51,56 Agence Foncière Non 100 % 100 %
Zone d'activité de Hassi BAHBAH 29,72 29,72 Agence Foncière 100 % 100 % 100 %
Zone d'activité de Birine 14,94 14,94 Agence Foncière Non 100 % En Cours
Zone d'activité de Hassi Fedoul 15 15 / / / /
Zone d'activité de Sidi Ladjel 50 50 / / / /
Entreprises Entreprise en cours de
Zones industrielles et zones Nombre Nombre de fonctionnelles realisation
d'activtés de lots lots attribues Emplois Emplois
Nombre Nombre
crées prévus
Zone industrielle de Djelfa 189 189 39 400 55 2622
Zone d'activité de Djelfa 357 357 46 681 60 175
Zone d'activité de Ain Oussera 67 67 10 390 7 350
Zone d'activité de Messaad 77 53 1 35 3 54
Zone d'activité de Hassi BAHBAH 60 60 1 30 4 95
Zone d'activité de Birine 59 59 0 0 2 45
Zone d'activité de Hassi Fedoul / / / / 2 110
Zone d'activité de Sidi Ladjel / / / / / /
- Les unités industrielles
Les activités industrielles sont représentées par un nombre très limité d’entreprises,On dénombre
seulement 15 unités et dont les principales activités se répartissent comme suit :
- 04 unités relevant du secteur public et ayant trait à :
La transformation des peaux et cuirs (Cuirs dessus, Cuirs dessous)
L’agro-alimentaire (Moulin de Djelfa)
Electricité et Electronique (fabrication des chariots pour pannaux solairs)
Fabrication de transpallette
- 25 unités du secteur privé dans les domaines de :
- 13 unités Agro-alimentaires (Farine, Boissons, Produits laitiers)
- 08 unité Matériaux de construction (production de brique, treillis à souder)
- 04 unités Transformation plastique (Plaque de mousse simple, polystyrène. tube)
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
-Unités Industrielles du secteur privé :
Dénomination Type de Capacité de
Branche d'activité Localisation Employés Observation
de l'entreprise production production
Moulins Bouamara ZI Djelfa Farine 1200 QX/J 15 Opérationnelle
ZA Hassi
Moulins Boukhil Farine 200 QX /J 14 Opérationnelle
Bah Bha
ZA
Moulins Ain SARA Farine 1000 QX /J 27 Opérationnelle
Ain Oussera
Moulin El wancharisse ZI Djelfa Farine / 15 Opérationnelle
Bouiret
Minotrie BICHIA Farine / 45 Opérationnelle
lahdab
Kadjoud Mouhamed ZI Djelfa Farine / 15 Opérationnelle
Moulin Souhoub ZI Djelfa Farine / 30 Opérationnelle
Agro-alimentaire
ZA
Laiterie Sweetle Produits laitiers 50 000 000 L / AN 70 Opérationnelle
Ain Oussera
Laiterie de Hassi Bah-Bah ZI Djelfa Produits laitiers / 30 Opérationnelle
ZA Boissons
Boissons BADR 14 000000 L/AN 33 Opérationnelle
Ain Oussera gazeuses
Huilerie
Dar Eldiaf Hassi bahbah / 12 Opérationnelle
Olive
ZA Fab aliment
Sarl khider / 60 Opérationnelle
Ain Oussera de bétail
ZA Pépiniére
Sarl Tikfa 20 Opérationnelle
Ain Oussera Industrielle
Production
Briquetrie Sabrid Zi Djelfa 110 000 T/A 158 Opérationnelle
de Brique
Production
Briquetrie Naili Zi Djelfa / 170 Opérationnelle
de Brique
Sarl IMC ZA Ain Oussera Fab de treilles à souder / 20 Opérationnelle
Sarl Fathi industrie ZA Djelfa Fab de treilles à souder / 30 Opérationnelle
Djelfa (Route Production
Materiaux SARL PROGEC-MAC / 200 Opérationnelle
de construction Feidh el Botma) de Brique
NAIL Industrie Meliliha / / 35 Opérationnelle
Naoui Brahim
( Fab de treillis ZA Djelfa - - 35 Opérationnelle
à souder )
Fathi ind
( Fab de treillis ZA Djelfa - - 30 Opérationnelle
à souder )
Sarl el Hillal ZA Ain Oussera Plaques-en Polystyrène 16 000 M3/ an 16 Opérationnelle
SEIPAM ( Fab de matelas Fabrication
Transformation en mousse ) ZA Ain Oussera de matelas en mousse 4800 bloc / an 25 Opérationnelle
plastique SARL CANAPEHP ZA Ain Oussera Tube En PVC 6000 T/An 56 Opérationnelle
Transformation
Eurl Taïba Plastique Benhar / 11 Opérationnelle
de plastique
Electricité Eurl Al-Solar Djelfa - - 16 Opérationnelle
et éléctronique
EURL VALANTINA Ain Oussera Fabrication 300 T/ an 20 Opérationnelle
( Chimie ) de peinture
TASSILI ( Chimie ) ZA Ain Oussera - - 16 Opérationnelle
VELMOD Velours pour Habillement
ZI Djelfa 80 000 ML/ an 6 Opérationnelle
( textile )
Fabrication
Sarl Siv ( Verrerie ) ZA Ain Oussera 7200 Pièces/an 30 Opérationnelle
de verre
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
-Unités Industrielles du secteur public privé :
Dénomination Capacité
Branche d'activité Localisation Type de production Employés Observation
de l'entreprise de production
Semoule
Agro- Moulins ZI Djelfa Farine - 80 Opérationnelle
alimentaire de Djelfa
Pates alimentaires
fab des chariots
Electricité ENIE ZA
et électronique (FEREM) Ain Ouesera pour pannaux - 22 -
solairs
Transformation Chrome :
Industrie Tannerie des ZI Djelfa de la peau 1 200 000 122 Opérationnelle
manufacturière hauts plateaux bovine en π2 /(3.14 cm/3.14 cm)
cuirs finis / An
EPE FAB Végétal :
Autres Ain Oussera 30 Opérationnelle
Germain de transpallette 160 T/An
- Répartition des PME et des travailleurs par commune et par activités
La wilaya de Djelfa dispose d’un parc de PME peu développé avec 7198 PME soit 05 à 06
PME/1000 habitant. La cadence de création de petite et moyenne entreprises et plus précisément la micro
entreprise a connu un fléchissement durant les années antérieures. La prise en charge de ce volet par les
autorités locales dans les 02 derniers programmes de développement 2005-2009 et 2010-2014 en créant
l’environnement adéquat a renversé la tendance, et on assiste maintenant à un regain d’intérêt pour
l’investissement.
Le nombre de PME enregistrée à ce jour dans la wilaya avoisine les 7198 entreprises réparties selon
le classement officiel de la loi 01-18 sur les PME en :
Entreprises moyennes qui totalisent de 50 à 250 emplois : 1%.
Petites entreprises de 10 à 49 emplois : 5%.
Micro entreprises de 01 à 09 emplois : 94%.
De ces chiffres on constate néanmoins que la prédominance revient au micro entreprises (type
familiale) qui elles mêmes sont dominées par les PME du bâtiment en raison d’un vaste programme
d’équipement public.
Répartition de PME et TPE par secteur d'activité
Nombre total PME Nombre total TPE
BRANCHE Cumul au Cumul au
31/12/2016 Nombre d'emplois 31/12/2016 Nombre d'emplois
Batiment et travaux publics 300 3600 3745 8668
Indudtries agro alimentaires 13 368 141 277
Services fournis aux entreprses 2 26 335 804
Transports et communications 0 0 245 640
Chimie,catouchoues,plastique 3 56 11 22
Industri de bois,papier impimerie 0 0 80 245
Hotels,Restaurants,cafétérias 0 0 104 207
Materiaux de construction 8 603 153 169
Agriculture et peches 0 0 666 4213
Industries textiles 0 0 47 96
Services fournis à la collectivtés 4 48 409 1325
Industrie des cuirs et chaussure 0 0 7 105
Commerce 5 59 648 1290
Mines et carrieres 0 0 5 28
Etablissements financiers 0 0 15 144
Industrie diverses 0 0 48 282
Services et travaux petroliers 0 0 4 311
Hydrocarbures 0 0 36 154
Eau et Energie 0 0 10 27
Services fiurnis aux ménages 0 0 559 1207
Affaires Immobiliéres 0 0 4 54
Total 335 4760 7272 20268
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Répartition de PME et TPE par commune
Nombre de salaries Nombre de salaries
Nombre de PME Nombre de TPE
COMMUNES au niveau PME au niveau de TPE
jusqu'au 31/12/2015 jusqu'au 31/12/2015
jusqu'au 31/12/2015 jusqu'au 31/12/2015
AIN CHOUHADA 0 0 23 28
AIN ELBEL 10 105 70 362
AIN FEKKA 2 75 26 6
AIN MAABED 3 45 48 165
AIN OUESSERA 88 1273 1265 2517
BENHAR 2 45 34
117
BENYAGOUB 0 0 15
48
BERINE 3 105 193 419
BOUIRET LAHDAB 2 65 23 92
CHAREF 2 90 79 169
DAR CHUOUKH 10 110 115 143
DELDOUL 0 0 5 32
DJELFA 102 1475 3831 12066
DOUIS 0 0 13
32
EL GUEDDID 0 0 29
64
EL IDRISSIA 3 102 111
245
EL KHEMIS 0 0 10 47
FEIDH ELBOTMA 2 25 35 57
GUERNINI 0 0 5 20
GUETTARA 3 75 11 18
HAD SAHARY 2 102 100 250
HASSI BAH BAH 45 375 544 1642
HASSI EL EUCHE 0 0 34 118
HASSI FDOUL 3 54 30 40
MASSAAD 48 478 432
984
MOUDJEBARA 2 125 20 112
M'LILIHA 0 0 12 39
OUM LAADAM 0 0 4 19
SED RAHAL 0 0 11 49
SELMANA 0 0 8 26
SIDI BAIZID 0 0 12 36
SIDI LAADJAL 3 36 74 153
TAADMIT 0 0 20 69
ZAAFRANE 0 0 16 36
ZACCAR 0 0 14 48
TOTAL 335 4760 7272 20268
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
MINES
La Wilaya de Djelfa est dotée d’un potentiel minier très appréciable qui constitue un atout
pour le développement d’industries de base, notamment celles des matériaux de construction.
Les travaux de recherche et de prospection minières entrepris sur le territoire de la Wilaya ont permis
la mise en évidence d’un grand nombre de gisement et d’indices de substances utiles désignés ci-
dessous :
Calcaire et Dolomie : pour granulats, ciment et pierre ornementale (sur tout le territoire de la Wilaya).
Argile : Pour produits rouges et ciment (Ben yagoub,Taadmit, Ain ElBell , Djelfa, Moudjebara,Charef et Ain Maaed)
Gypse : Pour plâtre et ciment (Dar Chioukh et Selmana)
Grès : Pour ciment, revêtement du sol, céramique et produits rouges (Hassi Bahbah et Bouiret Lahdeb).
Sable : Pour verrerie, produits rouges, ciment blanc et construction (El khemis, Hassi Bahbah et Zaafrane).
Sel gemme et de Chotts : Industriel et alimentaire (Ain Maabed, Charef, Had Shary,Hassi El Euch ,Sidi Bayzid et Hassi
Bahbah)
Tuf : Pour les travaux publics (sur tout le territoire de la Wilaya).
Synthèse de gisements et indices connus à travers la Wilaya
Nombre de
Substances ou produit Gisement ou Communes Réserves estimées
pour ……
Indice
5-79 millions de tonnes
05 gisements et 11 DJELFA, DAR CHIOUKH, AIN IBEL, M’LILIHA, BERINE, SALMANA, (gisements)
CALCAIRE
indices CHAREF, HASSI BAHBAH, HASSI EL EUCH, DALDOUL, ZACCAR 20 m- 40 millions de tonnes
(indices)
DOLOMIE 05 indices AIN OUSSARA, KHMIS, SIDI LAADJAL 10-50 millions de tonnes
GRES 02 indices HAD SHARI, HASSI BAHBAH 30 m-50 millions de tonnes
07 gisements et 14 BENYAGOUB,DJELFA,CHAREF,AIN MAABAD,AIN OUSSARA, EL
ARGILE 05 -135 millions de tonnes
indices GUEDID, AIN IBEL,MESSAAD, TAADHMIT,AIN IBEL,BIRINE
Sables graviers et galets pour la
LES GRANULATS 01 indice Sur les nids des oueds construction : Réserves
ALLUVIONNAIRES
importantes
3
LES SABLES 04 indices ZAAFRANE, MESSAAD, DJELFA, HASSI BAHBAH 1.9 millions de M
LE GYPSE 02 indices DAR CHIOUKH 50 m-3.33 millions de tonnes
LE SEL GEMME 04 indices AIN MAABAD,CHAREF,HADSHARI,HASSI BAHBAH 15 – 116.2 millions de tonnes
TUF 03 gisement MESSAAD Réserves importantes
TOTAL WILAYA 43 indices et 15 gisements
Exploitations minières par commune
Nombre de Gisement ou
Substance eploitée Communes Nombre d'entreprise Quantités extraites/an
Indice
DJELFA, DAR CHIOUKH, AIN IBEL, M’LILIHA, 5-79 millions de tonnes
BERINE, SALMANA, CHAREF, HASSI (gisements)
CALCAIRE 05 gisements et 11 indices 35
BAHBAH, HASSI EL EUCH, DALDOUL, 20 m- 40 millions de
ZACCAR tonnes (indices)
DOLOMIE AIN OUSSARA, KHMIS, SIDI LAADJAL 05 indices 02 10-50 millions de tonnes
30 m-50 millions de
GRES HAD SHARI, HASSI BAHBAH 02 indices
tonnes
BENYAGOUB,DJELFA,CHAREF,AIN 05 -135 millions de
ARGILE MAABAD,AIN OUSSARA, EL GUEDID, AIN 07 gisements et 14 indices 10 tonnes
IBEL,MESSAAD, TAADHMIT,AIN IBEL,BIRINE
Sables graviers et galets
LES GRANULATS
ALLUVIONNAIRES Sur les nids des oueds 01 indice 01 pour la construction :
Réserves importantes
ZAAFRANE, MESSAAD, DJELFA, HASSI 3
LES SABLES 04 indices 05 1.9 millions de M
BAHBAH
50 m-3.33 millions de
LE GYPSE DAR CHIOUKH 02 indices 01
tonnes
AIN MAABAD,CHAREF,HADSHARI,HASSI 15 – 116.2 millions de
LE SEL GEMME 04 indices 01
BAHBAH tonnes
TUF MESSAAD 03 gisement 01 Réserves importantes
TOTAL WILAYA 56
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
AGRICULTURE
La wilaya de Djelfa est caractérisée par des activités agro-pastorales dominées par l’élevage ovin
conduit en extensif, en association avec une céréaliculture maigre et aléatoire cultivées dans les terrains
de parcours alors que dans les Dayas et les zones d’épandage des eaux de pluies elle enregistre parfois
des rendement spéctaculaires
La répartition des superficies agricoles totales et de la surface utile est comme suit :
SAT (superficie agricole total)………... 2 501 093 Ha 77,54 % / ST
SAU (superficie agricole utile)……….. 378665 Ha 15,14 % / SAT
SAU en irrigué ………………………. 39241 Ha 10.08 % / SAU
Parcoures……………………………… 2122428 Ha 84,86 % / SAT
Inculte ………………………………… 164 804 Ha 5,11 % / ST
Les sols à vocation agricole qui sont généralement profonds, sans grandes contraintes
physico-chimiques sévères et peu sensibles à l’érosion. Selon leurs valeurs agro pédologiques ils sont
rencontrés au niveau :
- des vallées d’Oued Touil au Nord Ouest et d’Oued Djeddi au Sud de la wilaya. Leurs terres ont de
bonnes potentialités hydro-agricoles ;
- des plaines de l’atlas saharien au sol bien développés, profonds, fertiles et sans contraintes
topographiques. Ils se localisent dans les plaines de Maalba, El Merdja, Tisselouine, El Gaa, etc…et
présentant une situation climatique favorable au développement de l’agriculture ;
- des zones d’épandage de crue : Ces sols sont situés essentiellement sur le piémont Nord de l’atlas
saharien au niveau des zones de K’rirech (commune de Zaafrane), de Sed Oum Drouaa (commune de
Sidi Baizid) et Ced (commune de Ain Maabed) et bénéficient d’importantes quantité d’eau superficielle
drainées par les Oueds en amont. Irrigant les Dayas et des lits des Oueds : Les Dayas et les lits d’oueds
sont éparpillés sur tout le territoire de la wilaya et caractérisées par un sol profond et riche en matière
organique et peu exposé à l’érosion ;
les périmètres mis en valeur du fait de l’existence de la ressource hydrique souterraine particulièrement
au niveau des hautes plaines,
Principales productions végétales :
- Cultures maraîchères : 7.974 ha (22.80 %)
- Cultures herbacées (céréales et fourrages) : 13 252 ha (37.90 %)
- Arboriculture fruitière (Noyaux Pépins+Olivier+Dattes+Vigne): 13736 ha (39.28 %)
Plantation de l’olivier prend un essor important dans la wilaya :plus de 7000 ha
Productions animales : les viandes rouges sont généralement d'origine ovines (plus de trois millions de
têtes), caprins, viandes blanches, apiculture, production du lait et des œufs.
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
- REPARTITION GENERALE DES TERRES PAR COMMUNE ( Campagne agricole 2015/2016
Unité : Ha
Répartition Générale des terres (Ha)
Exploitations
Communes
SAT SAU SAU en Irrigué Parcours ALFA Agricoles
Djelfa 32 053 9 325 819 22 728 3 050 456
Moudjebara 40 917 12 055 1 618 28 862 25 170 381
El guedid 83 250 9 830 617 73 420 30 650 151
Hassi bah bah 51 904 9 400 487 42 504 6 915 273
Ain maabed 11 093 8 410 378 2 683 2 000 276
Sed rehal 92 808 1 499 721 91 309 1 938 130
Feid el botma 31 420 10 180 458 21 240 39 680 186
Birine 74 951 37 775 3 548 37 176 3 400 484
Bouiret lahdeb 14 378 7 300 1 475 7 078 14 900 107
Zaccar 2 900 1 927 898 973 12 260 138
El khemis 49 425 9 250 155 40 175 0 73
Sidi Baizid 26 931 4 500 357 22 431 1 550 103
Mliliha 72 627 12 600 362 60 027 7 280 168
El idrissia 14 753 8 450 865 6 303 15 550 279
Douis 43 293 2 600 172 40 693 5 900 58
Hassi el euch 40 495 19 125 150 21 370 0 98
Messaad 9 862 1 550 1 338 8 312 3 750 300
Guettara 416 022 5 350 145 410 672 0 65
Sidi laadjel 36 790 13 425 1 242 23 365 0 395
Had shary 46 284 9 100 1 981 37 184 16 579 160
Guernini 48 700 14 450 119 34 250 1 625 51
Selmana 165 572 8 572 518 157 000 23 300 165
Ain chouhada 17 390 4 400 54 12 990 1 300 18
Oum l'aadhame 385 410 11 842 16 373 568 100 3
Dar Chioukh 27 565 5 300 632 22 265 3 300 183
Charef 35 744 8 670 611 27 074 6 200 201
Ben yagoub 11 977 10 150 39 1 827 0 232
Zaafrane 75 372 14 175 271 61 197 19 700 310
Deldoul 148 668 5 069 2 386 143 599 37 382 711
Ain el bel 29 055 5 108 1 750 23 947 17 744 589
Ain oussera 67 488 23 800 1 342 43 688 0 269
Ben har 101 080 17 300 6 541 83 780 1 400 1 202
Hassi fdoul 47 700 26 675 3 346 21 025 0 997
Amoura 77 580 4 123 127 73 457 25 700 8
Ain fkaa 20 661 7 900 794 12 761 16 575 80
Taadmit 48 975 17 480 2 909 31 495 5 900 252
Total wilaya 2 501 093 378 665 39 241 2 122 428 350 798 9 552
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
- LES PRODUCTIONS VEGETALES ( Campagne agricole 2015/2016)
Cultures Pérennes
Cultures
Céréales Maraîchage ( Noyaux Pépins+Oliviers
Fourragères
+Dattes+Vigne)
Communes
Superficie Superficie Superficie Superficie
Moissonnée Production plantée Production plantée Production en rapport Production
(QX)
(QX)
(QX)
(QX)
(Ha) (Ha) (Ha) (Ha)
Djelfa 243 2 920 130 20 090 289 34 880 134 8 870
Moudjebara 107 2 110 135 20 250 840 132 900 485 23 350
El guedid 305 4 230 115 16 950 90 12 690 247 3 100
Hassi bah bah 305 2 680 100 15 000 25 2 640 281 2 270
Ain maabed 102 780 50 7 500 40 3 760 209 2 300
Sed rehal 364 6 600 263 39 660 15 1 700 53 3 390
Feid el botma 0 0 30 4 500 137 14 890 104 2 870
Birine 1 105 31 700 500 80 530 1 242 328 220 611 11 770
Bouiret lahdeb 873 20 550 105 15 900 210 48 540 281 3 990
Zaccar 58 1 000 21 3 230 81 12 450 557 19 620
El khemis 50 1 000 50 7 500 9 2 890 18 490
Sidi Baizid 98 1 680 21 3 420 180 20 370 78 1 490
Mliliha 71 620 18 3 100 143 15 870 156 2 380
El idrissia 50 1 000 240 36 000 261 49 560 143 4 510
Douis 20 400 20 3 000 62 12 560 25 890
Hassi el euch 233 1 510 25 3 750 32 5 300 68 580
Messaad 108 1 940 40 9 600 36 3 900 1 021 88 160
Guettara 35 530 12 1 900 6 450 90 6 940
Sidi laadjel 480 9 550 60 9 000 504 201 480 130 5 400
Had shary 971 24 310 150 22 500 257 58 310 428 6 380
Guernini 85 1 160 10 1 500 0 0 59 2 900
Selmana 102 1 800 65 10 150 10 1 170 341 26 980
Ain chouhada 10 200 5 750 0 0 4 90
Oum l'aadhame 0 0 0 0 0 0 10 360
Dar Chioukh 115 1 490 45 7 230 273 31 100 178 9 780
Charef 260 1 480 30 4 500 184 19 780 260 8 890
Ben yagoub 102 700 0 0 0 0 12 310
Zaafrane 234 1 740 60 9 000 44 4 280 77 1 480
Deldoul 746 18 220 610 112 800 74 9 550 955 72 280
Ain el bel 332 6 400 155 23 800 542 69 600 606 25 890
Ain oussera 76 1 200 110 16 500 0 0 813 22 040
Benhar 513 12 600 250 40 100 391 90 500 4 490 415 750
Hassi fdoul 628 13 940 110 17 620 1 560 674 120 852 99 170
Amoura 0 0 5 750 15 1 410 99 6 120
Ain fkaa 343 5 090 100 15 000 62 8 880 160 2 330
Taadmit 750 20 000 360 64 520 1 346 222 140 426 18 900
Total wilaya 9 874 201 130 4 000 647 600 8 960 2 095 890 14 461 912 020
Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires Page 31
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
- PRINCIPALES PRODUCTIONS ANIMALES( Campagne agricole 2015/2016)
Viandes Viandes Laits Œufs Laine Miel
Communes Rouges Blanches (1000 L) (10*3 ) U (Qx) (Qx)
(Qx) (Qx)
Djelfa 44 340 5 960 7 212 13 118 6 520 3,50
Moudjebara 23 940 640 3 979 640 3 380 1,50
El guedid 18 070 0 3 583 0 2 490 0,00
Hassi bah bah 22 810 1 200 4 520 0 3 160 5,00
Ain maabed 8 890 1 000 2 708 2 304 970 0,00
Sed rehal 17 290 0 2 506 480 2 510 4,00
Feid el botma 13 490 0 2 283 320 1 880 0,00
Birine 15 190 7 410 2 918 0 2 190 2,40
Bouiret lahdeb 5 410 2 000 1 644 0 630 2,00
Zaccar 3 520 400 821 768 420 1,60
El khemis 7 570 480 1 339 0 1 040 0,00
Sidi Baizid 8 540 400 1 896 480 1 090 1,80
Mliliha 18 570 1 010 3 327 160 2 520 1,40
El idrissia 12 460 0 2 560 0 1 690 0,50
Douis 11 270 0 1 849 0 1 650 0,00
Hassi el euch 10 780 400 2 860 0 1 320 2,50
Messaad 11 010 540 2 456 800 1 520 57,00
Guettara 14 400 0 2 207 160 2 030 0,00
Sidi laadjel 7 150 600 1 909 0 820 0,00
Had shary 6 960 8 000 2 225 0 800 15,00
Guernini 19 470 800 3 314 0 2 810 0,00
Selmana 7 040 0 1 145 480 970 35,00
Ain chouhada 5 020 0 1 096 0 650 0,00
Oum l'aadhame 13 750 0 1 987 640 1 960 0,00
Dar Chioukh 16 170 2 600 3 044 640 2 200 1,50
Charef 13 500 200 2 833 2 592 1 840 0,00
Ben yagoub 8 450 0 2 369 0 1 050 0,00
Zaafrane 11 830 4 650 3 756 1 152 1 340 10,00
Deldoul 10 010 300 1 584 480 1 410 12,50
Ain el bel 74 000 500 12 175 1 056 10 620 4,40
Ain oussera 17 270 6 150 2 899 0 2 530 2,40
Benhar 11 350 6 200 2 905 1 000 1 560 18,00
Hassi fdoul 5 670 6 900 1 314 0 720 0,00
Amoura 4 390 0 914 320 550 0,00
Ain fkaa 5 560 2 400 1 708 0 630 1,00
Taadmit 24 290 310 4 621 768 3 320 3,00
Total wilaya 529 430 61 050 102 466 28 358 72 790 186
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
ELEVAGE ( Campagne agricole 2015/2016)
Gros Elevages Petits Elevages
Effectif Mis En Place
Communes Nombre Nombre Nombre Nombre (Sujets) Nombre
de Têtes de Têtes de Têtes de Têtes Poulets de
Ovines Bovines Caprines Camelines de Chair Poules Ruches
+Dinde Pondeuses
Djelfa 212 000 1 800 5 600 0 298 000 55 660 70
Moudjebara 148 000 1 000 18 300 30 32 000 0 30
El guedid 100 200 1 600 10 100 0 0 0 0
Hassi bah bah 127 100 1 900 11 200 110 60 000 0 100
Ain maabed 37 100 1 200 16 100 0 50 000 9 600 0
Sed rehal 120 100 0 15 100 200 0 0 50
Feid el botma 78 000 400 10 100 80 0 0 0
Birine 100 600 700 12 800 0 266 900 0 40
Bouiret lahdeb 28 600 1 500 3 000 0 100 000 0 40
Zaccar 19 800 200 6 500 200 20 000 4 800 20
El khemis 51 000 400 7 400 0 24 000 0 0
Sidi Baizid 43 100 600 9 200 0 20 000 0 30
Mliliha 92 100 400 19 500 0 50 500 0 30
El idrissia 150 100 2 000 10 800 0 0 0 5
Douis 140 100 500 9 800 50 0 0 0
Hassi el euch 53 100 1 300 13 100 0 20 000 0 50
Messaad 70 200 500 10 000 0 27 000 0 950
Guettara 90 100 0 16 100 70 0 0 0
Sidi laadjel 43 000 2 100 5 300 0 30 000 0 0
Had shary 47 100 2 200 4 000 0 400 000 0 250
Guernini 122 100 800 4 400 0 32 800 0 0
Selmana 50 100 0 9 000 60 0 0 500
Ain chouhada 50 100 700 6 300 0 0 0 0
Oum l'aadhame 79 100 0 10 100 40 0 0 0
Dar Chioukh 91 000 700 13 100 0 130 000 0 30
Charef 74 100 1 400 8 000 0 10 000 14 400 0
Ben yagoub 53 100 1 600 5 500 0 0 0 0
Zaafrane 52 200 2 100 16 400 400 131 500 4 800 200
Deldoul 60 300 50 12 100 60 15 000 0 250
Ain el bel 566 000 650 57 100 4 700 25 000 4 800 80
Ain oussera 123 700 500 4 500 0 198 500 0 40
Benhar 70 200 900 12 700 0 210 900 20 000 150
Hassi fdoul 36 000 1 200 3 600 0 196 000 0 0
Amoura 24 600 200 7 500 0 0 0 0
Ain fkaa 27 200 1 700 3 500 0 120 000 0 20
Taadmit 147 800 1 600 18 200 200 15 500 4 800 50
Total wilaya 3 379 000 34 400 406 000 6 200 2 483 600 118 860 2 985
Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires Page 33
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
FORETS
Le patrimoine forestier s’étend sur une superficie non négligeable estimée à 209 772 Ha, soit 6,50%
de la superficie totale de la wilaya et se subdivise en trois types d'occupations forestières :
La forêt naturelle : S’étalant sur une superficie de 184590,07 Ha et constitué essentiellement de pin
d’Alep et secondairement de chêne vert, la forêt se localise sur les hauteurs de l’atlas saharien, plus
favorable de point de vue des conditions climatiques caractérisées par une température plus douce en
été et une pluviométrie plus conséquente en hivers. La localisation de la forêt sur les terrains
montagneux (accidenté et plus exposé à l’érosion, cas de Ain Maabed), permet la protection des sols de
la dégradation en cette zone.
Les reboisements : Les travaux de reboisement effectués, sont concentrés plus particulièrement au
centre de la wilaya (Djelfa, Ain Maabed, Moudjebara, El Idrissia, etc…) et s’étendent sur une superficie
de 57016,34 Ha. Les objectifs visés par l’opération de reboisement dans cette zone sont la
concrétisation du barrage vert, la reconstitution du patrimoine forestier, la protection du milieu contre la
désertification et la production du bois.
Au Nord de la wilaya, les reboisements sont effectués à de petites échelles, le long des routes et aux
abords de certaines agglomérations ayant pour objectif la protection des villes et des infrastructures
routières contre les effets néfastes du vent de sable.
Le matorral : Il s’agit d’une formation forestière moins importante, s’étendant sur une superficie de
81 045.41 Ha et constituée par des arbustes clairsemés (genévrier). Le matorral se localise à la
périphérie de la forêt ( Boudhir, Chouech, El Takoka dans les communes de Ain Maabed et Zaafrane).
Au Nord, cette formation se trouve sur le relief montagneux de Shary Dahry au Nord de Hassi Bahbah et
dans la région de Boukhil au sud.
Type de forêt Superficie en HA
1* Forêts naturelles(1)=a+b 152 753,06
a - Forêts denses ou moyennement denses de Pin d’Alep 71707,65
b - Maquis à repeupler ou à reconstituer (y compris les vides) 81045,413
Dont repeuplées (à fin Décembre 2016) 200
2 * Reboisement (2) (Surfaces des reboisements existants en HA ) 57016,34
Total superficie des forêts (1)+(2) 209 769,40
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Forêts naturelles à densité forte ou moyenne de Pin d'Alep
Superficie en
Commune Localisation
Dénomination des forêts naturelles HA
Nekazia, dalat Beida - Djebel El
Djelfa (Sénalba Chergui)(Shary Guebli) 13068,20
Ouest- El Meguismat
Ain Maabed (Shary Guebli) 3407,48
Zaafrane (Sénalba Chergui + Sénalba Gharbi + Shary Guebli) Oudjeba, Djebel Drima 11769,79
Kef Rakhma, Kef Khetoua , Kef
Sidi Baizid (Shary Guebli) 13253,17
Ghoula, Bestama
M’Liliha (Djellal – Tastara) Djebel El Guedid, Testara 500
Ain El Ibel (Sénalba Chergui + Sénalba Gharbi +Djellal Bedira, Beb Messaoud 1870,88
Taadmit (Sénalba Gharbi) Kef Zebbech, Djellal, Takersane 10135,41
Zaccar (Djellal) Djellal Gharbi 636,21
Charef (Sénalba Gharbi) Kef Rakma, Feid Bakr,Goutaia 11511,44
Ben Yagoub (Sénalba Gharbi) Djebel Chekada, Djebel El Maraf 5555,06
T/ Wilaya 71707,65
Maquis existants
Dénomination des massifs ou Superficie Totale des
Commune Localisation
Reboisement massifs existants en HA
Nekazia, dalat Beida - Djebel El
Djelfa (Sénalba Chergui)(Shary Guebli) 2547,43
Ouest- El Meguismat
Had Shary Shary Dahri Mont Sahary Dahri 14815,563
Ain Fekka Shary Dahri Mont Sahary Dahri 7184
Bouiret Lahdeb (Shary Dahri) Mont Sahary Dahri 7151,53
Ain Maabed (Shary Guebli) Râa Z’mila, Chaâba beida 10599,46
(Sénalba Chergui + Sénalba
Zaafrane Oudjeba, Djebel Drima 2158,42
Gharbi + Shary Guebli)
Kef Rakhma, Kef Khetoua , Kef
Sidi Baizid (Shary Guebli) 6115,7
Ghoula, Bestama
M’Liliha (Djellal – Tastara) Djebel El Guedid, Testara 1046,73
(Sénalba Chergui + Sénalba
Ain El Bell Bedira, Beb Messaoud 3213,47
Gharbi +Djellal
Taadmit (Sénalba Gharbi) Kef Zebbech, Djellal, Takersane 3230,15
Zaccar (Djellal) Djellal Gharbi 2544,85
Feidh El Botma (Boukhil) Feid El Botma 15000
Charef (Sénalba Gharbi) Kef Rakma, Feid Bakr,Goutaia 3669,7
Ben Yagoub (Sénalba Gharbi) Djebel Chekada, Djebel El Maraf 1768,41
HASSI EL EUCH
Hassi Bahbah El Megsem El Megsem
Moudjebara Moudjebara Bouib
Ain Oussera Bande Forestière bande forestière Nord -
Total Wilaya 81045,413
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Reboisement
Superficie forestière Km²
Forêts naturelles
Surfaces Taux
Forêts Surfaces Essence de
COMMUNES Dénomination denses ou Maquis à Dont des des Superficie principale reboisement
Forets moyennement repeupler repeuplées reboisements reboisements totale %
entre
denses ou à (au 2010-2014 année 2015
de Pin d'Alep reconstituer 31/12/2016)
Djelfa _ 130,68 25,47 _ 36,41 0,20 36,61 Pin d'Alep 35,56
Moudjebara _ 0 0 _ 70,15 70,15 Pin d'Alep 9,51
HASSI EL
El Guedid 0 0 _ 8,05 0,45 8,50 Tamarix 0,74
OGLA
Hassi
Bahbah OUKAT 0 0 _ 34,08 0,75 34,83 Pin d'Alep 4,50
OUEROU -
Ain Maabed 34,07 105,99 _ 58,20 58,20 Pin d'Alep 60,44
DJELLALIA
Sed Rahal - 0 0 _ 1,50 1,50 Atriplex 0,16
Feidh El _ 0 150,00 _ 1 1,00 Genévrier 17,40
du
Botma
phénicien
Birine _ 0 0 _ 5,05 5,05 Pin d'Alep 0,63
Genévrier
Bouiret
Lahdeb _ 0 71,52 1,00 11,7 11,70 du 21,99
phénicien
EXTENSION
Zaccar DJELLAL 6,36 25,45 _ 43,59 43,59 Pin d'Alep 33,51
CHERGUI
El-Khemis _ 0 0 _ 0 0 _ 0,00
Sidi Baizid _ 132,53 61,16 _ 9,70 0,45 10,15 Pin d'Alep 38,91
M’Liliha _ 5,00 10,47 _ 95,56 95,56 Pin d'Alep 12,23
El Idrissia _ 0 0 _ 42,97 42,97 Pin d'Alep 11,46
Douis _ 0 0 _ 4,35 4,35 Pin d'Alep 0,87
Hassi El ROUIS ZINEB 0 0 _ 7,51 7,51 Pin d'Alep 1,48
Euch
Messaad _ 0 0 _ 0,05 0,05 0,05 _ 0,03
Guettara _ 0 0 _ 0 0 _ 0
Sidi Laadjel _ 0 0 _ 0 0 _ 0
BLED OULED Genévrier
Had Shary 0 148,16 1,00 17,6875 17,69 du 19,42
BLKHIR
phénicien
Guernini _ 0 0 _ 1,66 1,66 Pin d'Alep 0,32
Selmana _ 0 0 _ 1,00 1,00 Atriplex 0,05
Ain _ 0 0 _ 3,5 3,50 Tamarix
Chouhada 1,66
Oum
Laadham _ 0 0 _ 0 0 _ 0
Dar Chioukh _ 0 0 _ 23,35 23,35 Pin d'Alep 6,89
Charef _ 115,11 36,70 _ 18,80 18,80 Pin d'Alep 28,89
Ben Yagoub _ 55,55 17,68 _ 3,70 0,03 3,73 Pin d'Alep 39,64
OUED
Zaafrane 117,70 21,58 _ 44,10 44,10 Pin d'Alep 15,31
GUSSAB
Deldoul _ 0,00 0 _ 1,00 1,00 Pin d'Alep 0,05
Ain El Ibel _ 18,71 32,13 _ 1,50 1,50 Pin d'Alep 9,31
Ain Oussera _ 0 0 _ 14 14,00 Pin d'Alep 1,73
Benhar _ 0 0 _ 1 1,00 Pin d'Alep 0,09
Hassi F’doul _ 0 0 _ 0 0 _ 0
Amourah _ 0 0 _ 0 0 _ 0
Genévrier
Ain Fekka _ 0 71,84 _ 1,00 0,11 1,18 du 15,73
phénicien
Taadmit _ 101,35 32,30 _ 5,802 0,15 5,95 Pin d'Alep 17,70
Total Wilaya _ 717,08 810,45 318,37 567,97 2,19 570,18 _ 6,50
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
HYDRAULIQUE
Ressources hydrologiques de la Wilaya
D’une superficie de 32 194,01 km², les approvisionnements en eau de la wilaya de Djelfa, tout usage
confondu, proviennent principalement des nappes d’eau souterraines. Les potentialités s’élèvent globalement à
3
200 Hm /an.
ASPECT HYDROGEOLOGIQUE ET EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES
Les approvisionnements en eau de la wilaya de Djelfa, tout usage confondu, proviennent principalement des
nappes d’eau souterraines,
Sept unités hydrogéologiques sont actuellement mises à contribution pour les besoins en eau de la wilaya.
il s’agit de :
1. La plaine de Ain Ousséra d’une étendue de 2218 km², pour les besoins des zones Nord et Nord - Est de la
wilaya.
2. Le bassin des Zahrez (Gharbi et Chergui), d’une étendue de 6700 Km² pour les nécessités des régions
centrales, centre Est et centre Ouest.
3. Le synclinal de Djelfa d’une superficie de 1300Km² pour la partie centrale de la wilaya (dont le chef lieu de
wilaya).
4. L’Oued Touil pour la bordure Nord Ouest.
5. Le Plateau Barrémien de Messaad - Moudjebara
6. Le Synclinal de Aïn Ibel Sidi Mekhlouf
7. Les zones sud.
Dont certaines d’entre elles ont été dotées de périmètres de protection dans le but de protéger les champs de
captage A.E.P
Certaines mesures restrictives ont été recommandées, aussi bien dans le linéaire (profondeur) que dans le
nombre d’ouvrage à concéder.
LA PLAINE DE AIN OUSSERA
PRINCIPALES FORMATIONS AQUIFERES : L’horizon du Plio Quaternaire, Turonien, Les grés Albien (la
plus importante dans la plaine), Le Barrémien (Profond avec une forte présence de H2S).
LE SYNCLINAL DE DJELFA Le synclinal de Djelfa représente en lui même une unité hydrogéologique
d’une superficie de 1300 Km².
PRINCIPALES FORMATIONS AQUIFERES
- Les formations Plio Quaternaire et Miocènes
- Les calcaires Maestrichtiens, Campanien
- Les calcaires Turoniens
- Les niveaux calcaires du Cénomanien
- Les grés Albiens (Profond dans les limites du bassin)
LE BASSIN DES ZAHREZ (GHARBI ET CHERGUI) Dans ce bassin d’une superficie de 6700 Km², les
formations aquifères mises en contribution sont :
PRINCIPALES FORMATIONS AQUIFERES
- Le Quaternaire.
- Le Tertiaire Continental (partie basale conglomératique).
- Le Turonien (Fissuration des calcaires massifs).
- L’Albien.
- Le Barrémien.
LE PLATEAU BARREMIEN MESSAAD – MOUDJEBARA
PRINCIPALES FORMATIONS AQUIFERES
Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires Page 37
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
- Les grés Albiens dans la région de Messaad
- Les grés Barrémiens et Albiens confondus au niveau de Moudjebara
LE SYNCLINAL DE AIN IBEL - SIDI MEKHLOUF
PRINCIPALES FORMATIONS AQUIFERES
- Le Barrémien gréseux du synclinal Aïn Ibel - Sidi Mekhlouf
- Les calcaires dolomitiques fissurés du Turonien au niveau de Ksar Timekmert.
ZONES SUD DE LA WILAYA DE DJELFA
Il s'agit de la zone la plus vaste, incluse dans le bassin versant du Chott Melkhir
PRINCIPALES FORMATIONS AQUIFERES
- Les dépôts alluvionnaires de l’oued Djedi
- Les grés Albien du Continental Intercalaire très profonds (Bouigla, Guettara, Oum El Hadem, Oum El Hachim
OUED TOUIL
Au niveau de l'Oued Touil, bordure Sud Ouest de la plaine de Aïn Oussera.
La formation captée est principalement composée des dépôts alluvionnaires de l’Oued Touil.
Potentialités hydriques :
Des minima et maxima des volumes mobilisables à respecter ont été assignés à chaque unité
hydrogéologique ayant fait l’objet d’une étude ou d’une contribution à leurs connaissances.
UNITE HYDROGEOLOGIQUE Maxima
3
Bassin des Zahrez : Complexe Hydraulique Terminal 140 Hm
3
Plaine de Aïn Oussera 55 Hm
3
Synclinal de Djelfa 40 Hm
3
Vallée de l’Oued Touil 25 Hm
3
Synclinal de A.Ibel & P.de Moudjbara/M * 45 Hm
Zone des Daïas -
Valeurs déterminée à partir des références géophysiques et des travaux de forages réalisés dans la
région (plateau Barrémien et synclinal de A.Ibel - Sidi Makhlouf)
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
- LES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES
Utilisation des eaux
Nombre AEP AEI Irrigation Réservoirs Capacité
global et château
Communes Nombre de stockage
de Débit Nombre de Débit Nombre de Débit d’eaux
forages de (l/s) existantes m3
Forages Forages (l/s) Forages (l/s)
Djelfa 33 33 592 1 10 30 45850
Ain Oussara 16 16 398 1 10 9 9900
Guernini 2 2 27 2 650
Birine 7 7 85 10 3825
Benhar 5 3 41 2 10 12 1900
Sidi Ladjel 3 3 52 5 3000
El Khemis 2 2 18 4 450
Hassi Fedoul 2 2 10 2 650
Had Sahary 6 6 56 01 (Mixte) 3 8 3675
Bouirat Lahdeb 4 4 35 1175
Ain F'Ka 9 9 69 3 2000
Hassi Bahbah 12 12 147 9 6700
Zaafrane 2 2 80 4 1850
Hassi El euch 4 4 47 3 1100
Ain Maabed 4 3 38 4 2300
Dar Chioukh 6 6 61 4 2000
M'Liliha 4 4 37 5 1650
Sidi Baizid 7 7 48 11 1400
Charef 7 7 158 5 2450
El Guedid 3 3 115 02 (Mixtes) 5 5 1850
Benyagoub 5 5 22 2 700
El Idrissia 7 7 68 5 3400
Douis 3 3 14 2 1000
Ain Chouhada 4 4 29 4 800
Ain El Bell 7 6 94 1 12 7 3300
Moudjebara 4 4 19 5 1050
Tadmit 7 7 86 12 2412
Zaccar 1 1 18 3 850
Messaad 14 13 168 1 8 6 7650
Deldoul 4 4 48 01 (Mixte) 7 5 650
Selmana 6 6 108 7 1400
Sed Rahal 4 4 15 3 700
Guettara 4 4 57 02(Mixtes) 15 3 1250
Feidh El Botma 2 2 50 4 3200
Amoura 3 3 28 4 350
Oum Ladham 3 3 50 01(Mixte) 3 6 625
Total Wilaya 216 211 2988 2 20 11 63 213 123712
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
- TAUX DE RACCORDEMENT AEP ET ASSAISSEMENT :
AEP Assainissement
Communes
Réseau Nombre de foyers Dotation Taux Réseau Nombre de foyers Taux
(km) raccordés l/j/hab Raccordement (km) raccordés Raccordement
(%) (%)
Djelfa 397 56131 125 95 303 34174 97
Ain Oussara 221 16794 300< 98 188 20000 98
Guernini 8 305 300< 98 8.1 350 98
Birine 70 4735 239 99 62 4729 98
Benhar 33 1134 300< 99 16.5 1170 98
Sidi Ladjel 66 1449 300< 100 35 1780 98
El Khemis 4 151 300< 100 6 213 98
Hassi Fedoul 24 471 276 100 16 776 98
Had Sahary 103 3669 175 98 75 4572 96
Bouirat Lahdeb 25 599 300< 100 14 665 98
Ain F'Ka 43 2409 300< 95 58 1872 95
Hassi Bahbah 131 14011 130 95 134 10394 96
Zaafrane 66 944 300< 95 34.1 728 98
Hassi El euch 27 1091 300< 95 24 960 96
Ain Maabed 31 2111 165 92 29.7 2111 96
Dar Chioukh 71 5004 161 97 50 4209 97
M'Liliha 39 1149 300< 93 21 2000 98
Sidi Baizid 35 612 300< 92 9 300 97
Charef 90 2555 300< 98 49 2700 98
El Guedid 58 1588 300< 97 32.3 1150 98
Benyagoub 18 647 300 95 10.5 809 95
El Idrissia 35 5093 145 98 54 3800 98
Douis 14 953 167 99 13 800 99
Ain Chouhada 25 679 300< 99 18 650 99
Ain El Bell 70 3680 281 98 57.3 6406 95
Moudjebara 19 1463 187 98 19 4578 95
Tadmit 34 1181 300< 98 33.1 2128 96
Zaccar 8 365 300< 98 9.9 378 98
Messaad 134 13234 122 90 150 11941 90
Deldoul 39 539 300< 90 12.1 1261 90
Selmana 61 853 300< 90 29.93 2844 90
Sed Rahal 62 865 187 91 19 421 85
Guettara 40 756 300< 90 30 524 80
Feidh El Botma 30 2745 300< 97 25 2955 97
Amoura 13 695 300< 90 14.8 630 90
Oum Ladham 20 413 130 86 21.91 2530 90
Total 2163,812 151073 252.5 96 1372 137508 95
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
ENVIRONNEMENT
Centres d’enfouissements techniques :
La wilaya de Djelfa compte 03 centres d’enfouissements techniques repartis sur trois communes :
Centre d’enfouissement Nombre de Superficie Capacité
technique CET des CET de CET t/an
2
Djelfa 01 200000m 198 689
2 69 548
Ain oussara 01 200000 m
2
Messaad 01 200000 m 70 382
Création de l’EPIC (Entreprise publique à caractère industrielle)
Suite à l’arrêté de création N° 2227/2008 du 14/10/2008. L’entreprise publique à caractère industrielle et commerciale
a été mise en service au cours de l’année 2011 chargée de la gestion des centres d’enfouissements techniques et décharges
contrôlées à travers la wilaya, - sis citée des jardins commune de Djelfa
Déchetterie :
Une déchetterie pilote a été crée, depuis le 05/06/2008 au niveau des locaux de l’APC sis zone
industrielle.Opérationnelle le personnel de l’APC dans le cadre du filet social est mis à la disposition de cette déchetterie.
La déchèterie offre la possibilité de la récupération du papier et carton, Et ainsi allongé la durée de vie des CET
La direction de l’environnement a instruit toutes les administrations de la wilaya afin qu’ils procèdent au tri sélectif du
papier et carton
Centres de tri
La wilaya a bénéficié de deux centres de tri a Ain Ouessera et Djelfa
Intitulé de l’opération Taux d’avancement de l’opération
Réalisation et équipement de (02) En cours
centres de tri de déchets à Djelfa et Ain-
Oussera
Décharges contrôlées
- 14 communes ont bénéficié de la réalisation d’une décharges contrôlée 13 décharges contrôlées ont été achevées a
100% : BERINE, CHAREF, HASSI BA HBAH , HAD SAHARY, DAR CHIOUKH, FAÏDH EL BO TMA ,AIN EL BEL,E L
IDRISS IA ,AIN FEKA, T ADMIT, M’LIL IHA ,HASSI F DOUL, SID I LAD JAL
- une (01) décharge contrôlée de MOUDJBARA est en cours de réalisation :,
Déchets industriels
La wilaya compte un nombre considérable d’unités industrielles reparties sur une partie de sont territoire, ces unités
font l’objet d’un suivi continuel de la part de la commission de wilaya de control et de surveillance des établissements classés
dans le cadre de l’octrois d’autorisation d’exploitation, de control technique, et de la vérification de la conformité de ces unités
à la réglementation en vigueur.
Les principales unités industrielles génératrices de déchets industriels à travers la wilaya sont la tannerie des hauts
plateaux ainsi que Naftal, SPA District GPL Djelfa , Naftal Ain oussera
Les modes actuels de gestion sont principalement :
• Le stockage des déchets solides
• Traitement par station d’épuration des effluents liquide
Déchets hospitaliers
Les établissements sanitaires doivent obligatoirement éliminer les déchets de soin non assimilés à des déchés
ménagés par incinération par :
- L’acquisition d’un incinérateur approprié à ce type de déchets
- Par l’élaboration d’une convention relative à l’évacuation de ces déchets vers des établissements détenteurs d’un
incinérateur pour l’élimination
Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires Page 41
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Les établissements privés suivants ont établi la convention demandée:
- Le Centre EL CHIFAA EL HADITH
- Laboratoire Dr Ayatta
- Clinique El Naili
Lutte contre les décharges sauvages
La lutte contre les décharges sauvages fait partie des priorités de la direction de l’environnement. A cet effet plusieurs
actions entrant dans différents cadres ont été lancées
Intitulé de l’opération Taux d’avancement de l’opération
Eradication des décharges sauvages (Djelfa, Opération clôturée 2010.
Messaad et Ain-Oussera)
Réhabilitation du site de l’ancienne décharge de
Hassi bahbah
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Répartition des décharges et dechets par commune
Quantité de déchets Nombre de décharges
Commune Nombre de CET
ménagers par jour (Tonne) contrôlées
Djelfa 363,61 / 01
Ain Oussera 101,93 / 01
Messaâd 108,82 / 01
Hassi Bahbah 95,11 01 /
Birine 30,44 01 /
Dar Chioukh 11,01 01 /
Had Sahary 33,06 01 /
El Idrissia 38,44 01 /
Feid EL Botma 38,37 01 /
Ain EL Ibel 31,15 01 /
Charef 24,61 01 /
Ain Fʹkkah 25,65 01 /
M'liliha 13,44 01 /
Hassi Fʹdoul 12,39 01 /
Sidi Laâdjel 13,44 01 /
Moudjebara 15,18 01 gelée /
Taâdmit 12,71 01 /
Selmana 21,35 / /
Ain Maâbed 23,10 / /
Om Laadham 28,34 / /
Deldoul 9,18 / /
Zaâfrane 11,73 / /
Sidi Baizid 5,75 / /
Sed Rahal 13,46 / /
Guettara 8,32 / /
El Guedid 12,62 / /
Hassi EL Euch 11,01 / /
Benhar 20,96 / /
Douis 7,90 / /
Bouirat Lahdeb 11,23 / /
Ain Chouhada 2,84 / /
Ben yagoub 11,58 / /
Zaccar 1,16 / /
El khemis 5,24 / /
Amoura 8,22 / /
Guernini 4,46 / /
Total wilaya 1187,81 13 03
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
ENERGIE
Transformation de l’électricité :
La wilaya de Djelfa dispose à fin décembre 2016, de deux (02) postes d’interconnexion 220/60/30
Kv, un poste siplifie d’une puissance 60/30 Kv. Et deux centrales éléctriques sont en cours de réalisation
tel que : centrale électrique à réfrigération sèche à Ain oussera et centrale électrique photo voltaïque à
Ain elibel.
Les caractéristiques de chaque poste sont portées sur le tableau ci-après :
Caractéristiques
Poste de transformateur Localisation Puissance Tension Observation
(MVA) (KV)
Poste d’interconnexion - 120 220/60
(220/60/30 KV) Djelfa - 80 220/60
- 2×40 60/30
Poste d’interconnexion Ain --2×120 220/60
(220/60/30 KV) Oussera - 2×40 60/30
En exploitation
Poste simplifie Ain
(60/30 KV) El Ibell -2×40 60/30
centrale électrique photo Ain
- 20 MW
voltaïque El Ibell
centrale électrique à
Ain oussera -1262.2 MW En cours
réfrigération sèche
Transport et distribution de l’électricité (THT et HT) :
Les sept (07) grands ouvrages électriques très haute tension (THT) ainsi que les quatre (06)
lignes de transport haute tension (HT) implantés sur le territoire de la wilaya se présentent comme suit :
Tension Longueur
Désignation Tronçon Observations
(KV) totale (KM)
Laghouat- Djelfa 220 111,15
M’sila – Djelfa 220 180 exploitation
En
220
Barouaghia – Djelfa
166
Ain Oussera-Tessimsilt
Ligne THT (220 KV-400 KV) Centrale photovoltaique/poste 60/30 220 109,414
Telghmet- Djelfa
400
204
3.5
60
Ain Oussera- Barouaghia
83
400
Djelfa – bir ghbalou 220 158 En cours de réalisation
En cours de réalisation
Ain oussera-Oued El Abtal 400 64 En cours de réalisation
Poste 400-220 kv Ain Oussera 400/220 / En cours de réalisation
Djelfa-Laghouat 60 111,15
Djelfa-Aflou 60 131 En exploitation
Ligne HT (60 KV) Ain Oussera-Ksar Boukhari 60 67,85
56
60
Ain Oussera-Ksar Chellala
Hassi Bah Bah – Ain Oussera 60 44 En cours de réalisation
Djelfa- Hassi bah bah 60 79 En cours de réalisation
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Transport et distribution de l’électricité (MT)
Longueur à
Tension
Désignation Tronçon travers la Observation
(KV)
wilaya (KM)
Départ MDN 30 128.337
Départ Djelfa (ville1) 30 37.829
Départ Zone industrielle 30 11.28
Départ Djelfa (ville4) 30 15.104
Départ Djelfa (ville2) 30 49.204
Départ Feid Elbotma 30 273.573
217.667
30
Départ Charef
30
140.909
Départ SNLB
Ligne MT (30 KV) Départ poste THT Djelfa Départ Djelfa (ville3) 30 122.565 En exploitation
25.277
30
40.703
Départ Sonatrach
30
Départ Ain Elbell
43.56
Départ Zone militaire
30
Départ Boussada
30
Départ Sidi Baizid 30 269.269
282.734
Départ Djelfa (Ville5) 30 11.235
Départ Djelfa (Ville6) 30 4.394
Départ Djelfa (Ville7) 30 8.893
Départ Djelfa (Ville8) 30 5.573
Départ Amra 30 222.094
83.252
30
Départ Taadmit
Ligne MT (30 KV) Départ Cabine Mobile Ain El Bel Départ Meessaad 30 246.701 En exploitation
43.533
Départ HPMAC
30
Départ Messaad (Centre ville)
17.296
30
Départ Messaad (Ville) 30 8.103
Départ HCR1 30 49.221
25.984
Départ HCR2 30 282.154
Ligne MT (30 KV) Départ poste THT Ain Oussera Départ Sidi Laadjal 30 43.325 En exploitation
30
Départ Had Shary
Départ Ain Oussera (ville2)
28.756
30
Départ Ain Oussera (ville)
30
22.5
18.178
Départ Zone industrielle1
30
Départ Hassi Bahbah 30 258.628
Départ Guernini 30 478.132
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
GAZODUC
Longueur
Communes Tronçon
(km)
Gazoduc (GK1-GK2-GK3) 12
01 Sed Rahal
Gazoduc (GG1) 16.31
Oléoduc (OZ1-OZ2) 26
Condensat (NZ1) 13
Ain Chouhada
02 GPL (LZ1-LNZ1) 36
Gazoduc (GZ0) 18
Gazoduc (GZ1-GZ2-GZ3) 54
Oléoduc (OZ1-OZ2) 36
Condensat (NZ1) 18
03 El Idrissia GPL (LZ1-LNZ1) 36
Gazoduc (GZ0) 18
Gazoduc (GZ1-GZ2-GZ3) 54
Gazoduc (GK1-GK2-GK3) 12
04 Deldoul
Gazoduc (GG1) 27.05
05 Selmana Gazoduc (GK1-GK2-GK3) 12
Gazoduc (GK1-GK2-GK3) 92.18
06 Oum Laadam
Gazoduc (GO1-GO2-GO3) 87.10
07 Guettara Gazoduc (GK1-GK2-GK3) 36
Gazoduc (GO1-GO2-GO3) 73
08 Messaad Gazoduc (GG1) 4.13
09 Moudjbara Gazoduc (GG1) 38.89
10 Fied El Botma Gazoduc (GG1) 5.06
11 M’liliha Gazoduc (GG1) 30.85
12 Birine Gazoduc (GREO) 27.407
13 Benhar Gazoduc (GREO) 11.923
14 Ain Oussera Gazoduc (GREO) 0.808
15 Hassi F’doul Gazoduc (Sougueur) 24
16 Sidi Laadjal Gazoduc (Sougueur) 08
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Situation du réseau électrique au 31/12/2016
Situation du réseau électrique au 31/12/2016
Communes Dont Moyenne Tension Dont Basse Tension
Longueur Totale (Km)
(Km) (Km)
Djelfa 720 264 456
Ain Oussera 360 94 266
Guernini 129 73 56
Sidi Laadjel 270 171 99
El khemis 190 135 55
Hassi F’Doul 443 306 137
El Idrissia 260 155 105
Douis 108 72 36
Ain Chouhada 106 83 23
Charef 260 156 104
Guedid 180 121 59
Ben Yaagoub 119 60 59
Hassi Bahbah 360 182 178
Zaafrane 394 227 167
Hassi el Euch 150 88 62
Ain Maabed 250 150 100
Dar Chioukh 370 232 138
M’Liliha 234 160 74
Sidi Baizid 210 130 80
Messaad 370 162 208
Deldoul 160 100 60
Guettara 137 98 39
Sed Rahel 152 84 68
Selmana 143 79 64
Ain el Ibell 255 140 115
Taadmit 184 102 82
Moudjebara 390 245 145
Zaccar 80 35 45
Feidh el Botma 180 115 65
Amoura 75 40 35
Oum el Laadam 97 45 52
Had Shary 260 171 89
Bouiret Lahdeb 170 112 58
Ain Fekka 230 110 120
Birine 359 245 114
Benhar 470 295 175
TOTAL WILAYA 8825 5037 3788
Distribution du gaz butane
Capacité de Nombre de points de
Communes Dépot relais Capacité totale
distribution vente
AIN OUSSERA CE 171 954 632 154 200 000
DJELFA DR 173 740 150 67 50 000
MESSAAD DR 174 226 070 27 30 000
Total wilaya 1 920 852 248 280 000
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Electrification et Raccordement du Gaz Naturel
Le nombre de foyers raccordés au réseau d'électrification s'élève à 172400 soit un taux d'électrification
global de la Wilaya est 92%.
33 Communes sont raccordées au réseau de gaz, le nombre d’abonnes s’élève à 137278 soit un taux de
accordement de 87 %
Nbre de foyers taux global de Nbre de foyers Taux de
commune raccordes raccordement en raccordes au Gaz raccordement au
électricité électricité gaz naturel
Djelfa 54133 97 50098 97
Ain oussera 20152 98 16657 97
Guernini 634 68 188 97
Sidi laadjel 2680 92 1497 90
El khemis 419 64 109 97
Hassi f’doul 2206 85 526 98
El idrissia 4292 91 3687 96
Douis 831 93 685 98
Ain chouhada 422 87 305 90
Charef 3291 64 2401 80
Guedid 1958 73 1432 96
Ben yagoub 572 72 330 98
Hassi bahbah 16537 95 13647 96
Zaafrane 1725 63 1065 98
Hassi el euch 1297 89 911 98
Ain maabed 2651 88 2276 96
Dar chioukh 6574 94 5461 90
Mliliha 1583 75 1001 98
Sidi baizid 983 70 472 97
Messaad 15772 94 13846 90
Deldoul 846 80 305 90
Guettara 879 70 -- -
Sed rahel 1179 93 639 90
Selmana 1836 85 983 98
Ain el ibel 4205 86 3273 85
Taadmit 1616 80 488 80
Moudjebara 3116 85 1458 82
Zaccar 1159 96 573 98
Feid el botma 2312 95 1832 96
Amora 369 80 -- -
Oum laadham 376 88 -- -
Had shary 4727 90 3374 88
Bouiret lahdeb 735 66 471 98
Ain fekka 2673 70 1851 92
Birine 6040 96 4741 95
Benhar 1620 70 696 90
TOTAL 172400 92 137278 87
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Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
Distribution des carburants
Localisation Capacité de Stockage en (M3)
N° Commune Dénomination de la station Nature juridique
exacte
GPL/C Carburants Lubrifiants
1 Djakboub AER PVA (Petroser) Sortie Nord RN1 / 130 /
2 Saadi Ahmed PVA CW164 20 130 /
3 Naftal GD 1721 Est RN46 Boutrifis 20 130 /
4 Naftal GD 1722 RN01 O,Obeidallah 10 90 /
Djelfa
5 Belabbes Amar PVA Sortie Est RN46 / 100 /
6 Jakboub Lakhdar PVA (GBS) Sortie Sud RN01 O,Benaam 30 100 /
7 Kechida Smail PVA Sortie Sud RN01 O.Obeidallah 20 95 /
8 SARL Lekchichi PVA Sortie Est RN 46 20 180 /
9 Mouffok et l’Aiche PVA Sortie Nord / 90 /
Feidh El Botma
10 Hamdi Lakhdar PVA Sortie Ouest / 80 /
11 Aoudj Ali PVA Centre ville 20 100 /
Birine
12 Gasmi Youcef PVA (GBS) RN 40 22 170 /
13 Benhar Jakboub Nacer Eddine PVA (GBS) (Menaa) RN 40 / 83 /
14 Ain Fekka Ouakkel Messaoud PVA Sortie Est cité Chergui / 85 /
15 Had Sahary Gherbi Attallah PVA Sortie Ouest 20 100 /
16 Bouiret Lahdeb Zaatar Ahmed PVA Seguia RN01 20 123 /
17 Jakboub Lakhdar PVA Sortie Sud RN1 20 150 /
18 Naftal GD 1720 Sortie Nord RN1 10 100 /
19 Ain Oussera Rahou Djamel PVA Sortie Ouest RN40 20 80 /
20 Gherbi Attallah PVA (GBS) Sortie Ouest RN40 20 140 /
22 Taleb Mohamed PVA RN01 Sortie Sud / 170 /
Naftal GD 1730 centre ville / 120 /
23 /
Héritiers Laieb PVA Sortie Est RN89 90 /
Messaad SARL EL Route de
24 PVA / 80 /
AMEL Touggourt
25 Mekinez Mohamed RO Centre ville / 27 /
26 Mekinez Mohamed PVA Route de Touggourt / 110 /
27 Sed Rahal SARL Makhlouf Guelila PVA Sortie Sed Rahal CC18 20 60 /
28 Charef Naftal GD 1727 Sortie Ouest / 130 /
29 Naftal GD 1731 RN01 B Sortie Ain El Ibel / 120 /
30 Laieb Lembarek PVA Oued Seddeur RN1 / 21 /
Ain El Ibel
31 Mekinez Abdelkader PVA Oued Seddeur RN1 / 130 /
32 Mekinez Mohamed PVA Ain Roumia RN1 / 180 /
33 Moudjebara Bakouka Abdelkader PVA Centre ville CW189 / 80 /
34 Ain Maabed Bengherbi Attia PVA Sortie Sud RN1 20 160 /
35 Naftal GD 1724 Centre ville RN1 20 120 /
36 Naftal GD 1726 Rocher de sel RN1 30 160 /
Hassi Bah Bah
37 Chaalane Mohamed RO Centre ville RN1 / 20 /
38 Hassi El Euch Jakboub Lakhdar PVA (GBS) Sortie Ouest / 70 /
39 M’Liliha Reguieg Mohamed PVA Sortie Est Mouileh RN46 20 80 /
40 Dar Chioukh Naftal GD 1723 Sortie Ouest 10 75 /
41 Naftal GD 1729 Sortie Nord CW163 / 130 /
El Idrissia
42 SARL CPS Nabil PVA Sortie Est / 70 /
43 Sidi Laadjel Naftal GD 1728 Sortie Est / 120 /
44 Hassi F’Doul SARL EL FAOUZ PVA Sortie Est RN40 20 100 /
45 Hassi F’Doul SARL EL WAFA PVA (GBS) Centre ville RN40 20 100 /
T O T A L 432 4779
Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires Page 49
Wilaya De Djelfa Monographie de l’année 2017
TOURISME ET ARTISANAT
la Wilaya de Djelfa, recèle d’importantes potentialités touristiques qu’elle soient naturelles, culturelles ou historiques.
POTENTIALITES TOURISTIQUES ET ARTISANALES EXISTANTES
La Wilaya de Djelfa se caractérise par de nombreux sites touristiques très diversifiés et d’une grande richesse et d’un
artisanat local authentique. Il s’agit de :
LES SITES NATURELS
La diversité climatologique très perceptible sur l’axe Nord – Sud de la Wilaya a engendré l’existence de contrastes
superbes entre la zone des hauts plateaux du Nord, la chaîne montagneuse de l’Atlas Saharien au centre et la Zone
prédésertique au Sud. On y rencontre successivement le cordon dunaire, les majestueuses forêts de l’Atlas Saharien et le
plateau prédésertique au Sud de la Wilaya. Les sites naturels les plus importants de la Wilaya sont :
- La forêt du Sénalba : est située au nord-Ouest à 6 Km environ de la ville de Djelfa.
- Le Zahrez Gharbi : il est situé à proximité de la route nationale n°1 à l’ouest de la Daira de Hassi Bahbah dans la
commune de zaafrane à 820 m d’altitude.
- Le cordon dunaire : il se dresse à une dizaine de Kilomètres au sud de Hassi bahbah en transversale à la route
nationale n°1 venant d’Alger d’orientation Sud-ouest/Nord-est.
- La réserve de chasse : s’etend sur deux communes (Ain maabed et Dar chioukh) sur une superficie de 31.886,25 Ha
dont : forêts naturelles (13.784,90 Ha), Reboisements (1.600Ha), le reste est de nature juridique dominale non soumis,arch
communale.
- Le rocher de sel : est situé à 30 Km environ au nord de la ville de djelfa à une quinzaine de Km au dela de la bourdure
synclnal du zahres.
- Amourah : est située dans la région du djebel Bouk-hil dans la partie Est de messaad, Cette zone recèle des
potentialités de grandes valeurs naturelles et historiques
LES SOURCES THERMALES
Les sources thermales actuellement identifiées, dans la wilaya de Djelfa, sont de l’ordre de trois :
- LA SOURCE THERMALE DE HAMMAM CHAREF est située à 7 Km au nord de la commune de charef et distant de
50 Km du chef lieu de la Wilaya ,elle est accessible par la route nationale n°46.
- LA SOURCE THERMALE D’EL MESRANE est située à 850 m d’altitude à proximité de la RN n°1 et à 8 Km au sud de
la commune de Hassi bahbah.
- LA SOURCE THERMALE GUETTARA cette source se trouve dans la commune de Guettara distante de 170 Km au
Sud-Est du chef lieu de la wilaya et à 45 Km au Nord-Est de la commune de Guerrara dan la wilaya de Ghardaia
SITES ARCHEOLOGIQUES ET HISTORIQUES
Les sites archéologiques et historiques de la Wilaya de Djelfa sont situés principalement dans la région des monts des
Ouled Nail, entre les Daira de Djelfa , Ain El Bell, Feidh El Botma et Messaad. Ils se caractérisent par l’abondance des
stations de gravures rupestres préhistoriques. En effet, plus de 1162 gravures rupestres ont été recensées dans cette région.
Elles sont localisées dans le triangle Djelfa, Sidi Makhlouf et Messaad et particulièrement dans la Daira de Ain El ibel.
Outre les stations des gravures rupestres dont 06 classes, La Wilaya de Djelfa compte aussi d’importants sites historiques
datant de la protohistoire et de la période romaine. On distingue :
Des ruines des villages berbères de Zaccar et de Amourah et Djelfa
Des tumulus et des tombes anciennes
Des ruines romaines ( Castellium Dimidi à Messaad) à Djelfa et à charef
Des monuments funéraires ( plus de 100 stations)
Le Djebel Boukahil est également un haut lieu de la guerre de libération nationale.
ZONES D’EXPANSIONS TOURISTIQUES PRIORTAIRES
la zone d’expansion touristique Foret Senalba : est situé sur le flanc Sud-est du djebel Senalba à partir du dernier virage
de la route menant la crête ,dune superficie de 12.5 Ha , il est déclaré au décret n° 88.232
la zone d’expansion touristique de Guettara : se trouve dans la commune de Guettara distante de 170 Km au Sud-Est du
chef lieu de la wilaya et à 45 Km au Nord-Est de la commune de Guerrara dan la wilaya de Ghardaia
la zone d’expansion touristique de Hammam el Mosrane : est déclare par le décret exécutif n° 10/131 du 29/04/2010, elle
s’étend sur une superficie de 60 Ha.
la zone d’expansion touristique de Hammam el Charef : est déclare par le décret exécutif n° 10/131 du 29/04/2010, elle
s’étend sur une superficie de 70 Ha.
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