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100 YEARS OF CRAFTSMANSHIP & DESIGN. OUR TRIBUTE TO WOMEN

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Published by marketing, 2019-12-19 07:13:06

100 Ans de Van de Velde

100 YEARS OF CRAFTSMANSHIP & DESIGN. OUR TRIBUTE TO WOMEN

100 YEARS OF CRAFTSMANSHIP & DESIGN. OUR TRIBUTE TO WOMEN

« 100 fois merci
pour votre passion. »

ÉDITO 100 ANS D’ENTREPRISE FAMILIALE ET
D’ARTISANAT :
Marleen Vaesen récit de la famille Van de Velde_____________________2-3
CEO Van de Velde
100 ANS DE DESIGN______________________________4
Cher lecteur,
IT RUNS IN THE FAMILY
Ce magazine marque le 2 générations, 1 entreprise___________________________11
lancement o ciel d’une an-
née festive que Van de Velde VAN DE VELDE
entend rendre inoubliable. en quelques chi res________________________________12

Voilà maintenant un siècle
que Van de Velde poursuit le même objectif : aider les
femmes à rayonner en leur o rant de la lingerie haut
de gamme dans laquelle elles se sentent bien. Tout
cela a été rendu possible grâce aux pionniers de la
maison. En trois générations, ils ont bâti une entre-
prise familiale florissante cotée en bourse, grâce au
soutien de fidèles collaborateurs, clientes et action-
naires. Aujourd’hui, nous pouvons être fiers du chemin
que nous avons parcouru et de l’empire moderne et
dynamique qu’est devenu l’atelier Van de Velde.

Avant de nous tourner à nouveau vers l’avenir, célé-
brons ensemble le centenaire de Van de Velde à travers
ce magazine inédit plein d’interviews, de beaux souve-
nirs, de jolies photos et surtout... de lingerie !

Nous tenions également à profiter de cette publica-
tion pour adresser nos sincères remerciements aux
familles Van de Velde et Laureys, ainsi qu’à tous nos
collaborateurs, clientes et actionnaires pour la passion,
le dévouement et l’enthousiasme dont ils font preuve
jour après jour.

C’est avec confiance que nous entamons ce nouveau
siècle !

UN SIÈCLE DE LINGERIE

retour sur 100 ans de Van de Velde__________________6-7

NOTRE ODE AUX FEMMES__8 LES CRÉATRICES
DERRIÈRE

Marie Jo, PrimaDonna et Andres Sarda_____________9

L’ADN DE
VAN DE VELDE

au cœur d’une entreprise familiale

En cent ans, le petit atelier qui a ouvert ses portes à Schellebelle en décembre 1919 est devenu un véritable
empire de la lingerie avec des marques phares connues dans le monde entier  : Marie Jo, PrimaDonna et
Andres Sarda. Les principaux ingrédients de ce succès ? Un remarquable artisanat et un modèle d’entreprise
familial. William Van de Velde, Herman Van de Velde, Karel Van de Velde, Greet Van de Velde et Lucas Laureys
racontent leur histoire.

100 ANS DE PASSION, GÉNÉRATION APRÈS GÉNÉRATION

Herman Van de Velde : « Si je devais résumer en une William Van de Velde : « J’ai vite compris qu’il Dans les années 1970, le marché explose. Karel et
phrase ce qui fait la force de notre entreprise familiale, je allait falloir innover. Nous devions suivre l’évolution Herman Van de Velde, les fils de William, et son
dirais : une combinaison de fonctionnalité et de créa- du marché et développer de nouveaux articles pour neveu Lucas Laureys ont alors intégré l’entreprise.
tivité. Mes grands-parents formaient une équipe complé- répondre à la demande en gaines, culottes et soutiens-
mentaire. Ma grand-mère, Margaretha, était une femme gorges modernes. Je me suis familiarisé avec les aspects Lucas Laureys : « Nous avons compris que fournir
de métier : elle surveillait l’atelier de couture et veillait à techniques de ces produits, et j’ai pu compter sur l’aide des produits de qualité sans marque n’allait pas su re.
ce que les corsets soient d’une qualité impeccable. Mon de ma mère et de ma femme, qui m’ont beaucoup appris. Il nous fallait une marque propre. Mon cousin Karel a
grand-père, Achiel, avait quant à lui le sens des a aires et Livine ayant grandi en ville, elle avait un sens inné de rejoint l’entreprise en 1976. Karel partageait ma vision
de la vente. » la mode qui nous permettait d’anticiper les envies de la de l’avenir de l’entreprise, et était en outre un fantas-
femme moderne. » tique styliste. Son but était de créer des articles de mode
inédits, de proposer quelque chose de di érent. »
« La force de notre entreprise ?
Une combinaison de fonctionnalité Karel Van de Velde : « À l’époque où j’ai commencé,
nous fabriquions principalement des corsets, des corse-
et de créativité. » lets, des gaines et des culottes ; et nous étions d’ailleurs
leader sur le marché du Benelux. Nous avions aussi des
Leur corseterie a rapidement connu un franc suc- soutiens-gorges avec une coupe très fonctionnelle et de
cès, et après la Deuxième Guerre mondiale, leur fils la broderie sur le haut des bonnets. Mon père a toutefois
William et leur beau-fils Raoul Laureys ont rejoint compris que le marché changeait et que nous devions
l’aventure. innover à nouveau. Il s’est alors mis au travail, et a créé
le tout premier soutien-gorge Marie-Jo avant même que
Herman Van de Velde : « Ma grand-mère a transmis photo : William Van de Velde la marque existe. C’était un modèle en tissu transparent
son art à mon père. Au départ, il était juriste et ne sou- orné de broderies. Après cela, il m’a donné carte blanche
haitait pas reprendre l’entreprise familiale, mais il a fini en matière de créativité. »
par se plonger dans l’univers de la corseterie et devenir
un véritable artisan. Avec ma mère, Livine, il a mis un Herman Van de Velde : « Le passage à la troisième
point d’honneur à créer une lingerie à la qualité et au génération a marqué un tournant important dans
confort inégalables. » l’histoire de l’entreprise : la créativité et la mode se sont
mêlées à l’artisanat encré dans notre ADN. Les ingrédi-
ents d’un succès qui perdure à l’heure actuelle. »

2 MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS

L’entrée en scène de véritables marques de lingerie a 100 ANS DE SUCCÈS POUR L’ENTREPRISE FAMILIALE BELGE
ouvert pour Van de Velde une nouvelle ère jalonnée
d’évènements majeurs tels que le lancement de
Marie Jo et le rachat de PrimaDonna.

Karel Van de Velde : « Nous avons lancé notre
premier soutien-gorge Marie Jo avec culotte assortie
en 1981, et ce fut un énorme succès, notamment grâce
à une fantastique séance photo avec la mannequin Iris
Vandekerckhove (Wendy van Wanten, ndlr), très célèbre
à l’époque. Nous avons connu un autre grand moment,
10 ans plus tard, lorsque nous avons racheté
PrimaDonna pour lancer un mélange d’artisanat et
de mode sur le marché des soutiens-gorges pour les
poitrines plus généreuses. Une véritable innovation. Ces
évènements ont non seulement changé ma vie, mais aussi
celle de l’entreprise. J’en tire énormément de fierté. »

photo : famille Van de Velde

photo : Lucas Laureys Van de Velde est unique à bien des égards. Dans cette Lucas, Herman et mon père avant de prendre une déci-
entreprise où le sens de la famille prime, le dévoue- sion importante, mais tout cela restait très informel.
Lucas Laureys : « Pour la première fois, nous avions ment de chacun est un gage de réussite. Nous nous faisions entièrement confiance – pas besoin
une véritable stratégie marketing avec une identité de longs discours. Pourquoi le succès de Marie Jo a-t-il
de marque précise. J’ai toujours accordé beaucoup Herman Van de Velde : « L’esthétique, la mode… ce été aussi fulgurant ? Parce que j’ai rapidement décidé
d’importance à ces facteurs. Pour moi, une marque n’est pas vraiment mon truc. Ce qui me motive, ce sont d’introduire de plus grandes tailles. Papa n’était pas
doit savoir évoluer pour viser toujours plus haut, mais les gens. Ma plus grande fierté est d’avoir réussi à former tout à fait convaincu : “Karel, tu ne saurais pas faire de
également rester fidèle à ses valeurs et son message. Une une équipe soudée et loyale. Lucas, Karel et moi étions bonnet D avec ce genre de tissu”, m’a-t-il dit. Au final,
bonne marque est une marque qui suscite une émotion. réellement complémentaires, et chacun respectait le rôle j’ai tenté le coup, et j’ai réussi ! Au mois de janvier, les
Pour Marie Jo, le message a toujours été clair : Je me des autres. » représentants m’ont dit qu’ils voulaient des bonnets D,
sens bien. Il s’agit de lingerie que les femmes achètent et en novembre, ils en recevaient. Cela n’a pas traîné. Et
pour leur propre confort. » Karel Van de Velde : « Nous étions animés par une d’après les dires de nos fournisseurs, nos concurrents se
grande motivation, une réelle envie de collaborer, sont demandé comment nous avions fait pour répondre
L’artisanat reste une priorité pour Van de Velde. d’avancer ensemble dans la même direction. Chaque aussi vite à la demande. »
membre de la famille avait – et a – des compétences
Herman Van de Velde : « La création est le moteur de propres, et c’est l’alliance de ces capacités variées qui fait Greet Van de Velde : « L’équipe était restreinte,
notre entreprise. Nos stylistes créent de nouvelles col- le succès de notre entreprise. Je consultais bien entendu l’organisation hiérarchique assez basique, et les décisions
lections tous les six mois. Si ce processus créatif venait vite prises. En cas de souci, il su sait de discuter avec
à s’enrayer, nous aurions un sérieux problème. Nous Karel, Herman ou Lucas, et le problème était résolu dans
n’avons pas le droit à l’erreur. C’est pourquoi j’assure la l’heure. C’était la belle époque ! Nous nous entendions
continuité de notre entreprise en engageant des person- – et nous entendons toujours – très bien. Le fait que la
nes su samment talentueuses pour combiner l’artisanat direction était composée de mes frères et de Lucas ne
et la créativité, et qui connaissent en outre le fonctionne- m’a jamais posé de problème, parce qu’ils écoutaient ce
ment du marché. » que nous avions à dire et tenaient compte de nos sugges-
tions. »
« La création est
le moteur de notre entreprise. » Lucas Laureys : « Nous savions ce que faisaient les
autres, et nous poursuivions tous le même objectif : faire
prospérer l’entreprise et saisir chaque opportunité d’y
arriver. Nous étions tous très persévérants. »

Herman Van de Velde : « Une entreprise familiale
repose sur trois piliers. Tout d’abord, il faut pouvoir se
mettre d’accord et faire des compromis, comme me l’a
souvent répété mon père. Ensuite, il faut savoir s’e acer
pour laisser les autres briller, ce qui demande de la
modestie de la part de chacun. Et enfin, il faut entretenir
la culture familiale. Dans les familles soudées, on aime
passer du temps ensemble. Je veux que nos collabora-
teurs se sentent bien au sein de notre entreprise, qu’ils s’y
sentent à leur place. Or, le seul moyen de créer ce type de
culture d’entreprise est de montrer l’exemple. C’est à la
direction de donner le ton. »

MARIE JO photo : Herman et Karel Van de Velde photo : Greet et Livine Van de Velde 100 ANS 3

PRIMADONNA ANDRES SARDA

mon frère avait le sens de l’esthétique. Il avait de l’or dans
les mains. »

« J’avais alors 18 ans, et je ne
travaillais pas encore au sein
de l’entreprise, mais j’étais en
âge de porter la collection. C’est
pourquoi Marie Jo revêt une
signification toute particulière

pour moi. »

L1D0EI0NSYIGGENEARRSI E L’un des grands jalons de l’histoire de Van de Velde est
le lancement, en 1981, de la marque Marie Jo. « J’avais
alors 18 ans, et je ne travaillais pas encore au sein de
l’entreprise, mais j’étais en âge de porter la collection.
C’est pourquoi Marie Jo revêt une signification toute
particulière pour moi », confie Liesbeth.

UNE LINGERIE LISSE ET INVISIBLE

Le lancement de Marie Jo L’Aventure dans les années
1990 fut également un bond en avant en termes
d’innovation. « Marie Jo L’Aventure a vu le jour sous
l’inspiration du style minimaliste de l’époque. La lingerie
et la mode sont étroitement liées, et la collection Marie
Jo L’Aventure a su mettre l’accent sur le look “dessus-
dessous” : de la lingerie inspirée des tendances du
monde de l’habillement. Nous avons ainsi créé des
soutiens-gorges entièrement imprimés, ce qui était alors
complètement inédit. »

LIESBETH VAN DE VELDE, photo : PrimaDonna Le bonnet en mousse préformé, initialement conçu pour
les maillots de bain, a ensuite fait son apparition, et a fini
Head of Design, de qualité pour les autres. Ce n’est qu’après que nous par détrôner le soutien-gorge à armatures avec couture
revient sur 100 années riches en créations et en avons décidé de lancer nos propres marques avec des classique. Pendant les 15 années suivantes, le soutien-
(r)évolutions, fière du chemin parcouru par créations plus originales et plus esthétiques. » gorge avec bonnets en mousse a dicté les règles du
l’entreprise familiale. monde de la lingerie : la lingerie devait être lisse, se parer
APPLICATION ET DESIGN COMBINÉS de tons neutres, et rester invisible sous les vêtements.
De nos jours, lorsqu’il est question de lingerie, nous
pensons automatiquement à la parure classique « Ce qui a vraiment fait la di érence, c’est que nous DES STYLES INÉDITS POUR LES GRANDES
composée d’un soutien-gorge et d’une culotte assortie. proposions une application optimale – composante TAILLES DE BONNET
Mais à l’époque, Van de Velde ne confectionnait pas essentielle de notre ADN – à un design visuellement
encore de soutiens-gorges. « Les soutiens-gorges n’ont plaisant. Mon père et mon frère aîné formaient une En 1990, Van de Velde a racheté PrimaDonna, la marque
fait leur entrée que plus tard », explique Liesbeth Van de équipe complémentaire. Mon père insistait sans cesse de lingerie dédiée aux plus grandes tailles. PrimaDonna
Velde. sur l’importance d’une application parfaite, tandis que occupe une place spéciale dans le cœur de Liesbeth Van

LE LYCRA COMME FIL ROUGE

La lingerie telle que nous la connaissons aujourd’hui
n’aurait jamais pu voir le jour sans l’invention du fil de
lycra, après la Deuxième Guerre mondiale. Cette fibre
extensible a permis la création de modèles confortables
en tissu élastique. Liesbeth : « Auparavant, il fallait
tendre et fermer les corselets avec des lacets. Grâce au
fil de lycra, tout ça n’était plus nécessaire. Au départ, ce
fil était transformé en tissus lourds et épais, mais avec le
temps, on a vu apparaître des dentelles, des broderies et
du tulle plus fins et plus extensibles. »

« Van de Velde a tout de suite exploité ce nouveau
matériau. Les modèles élastiques n’étaient certes pas
les plus simples à confectionner, mais ils o raient un
confort supérieur, et notre but n’était pas de fabriquer un
“harnachement” inconfortable. »

LA NAISSANCE DES MARQUES DE LINGERIE photo : Liesbeth Van de Velde

« Les premières vraies marques de lingerie ont vu le jour 100 ANS
dans les années 1960 », explique Liesbeth Van de Velde.
« Avant, la lingerie était surtout fonctionnelle, avec
des coupes stéréotypées. Les fabricants utilisaient
de beaux tissus, mais tout était noir, blanc ou couleur
chair. Pendant ses 50 premières années d’existence,
Van de Velde était d’ailleurs une entreprise purement
fonctionnelle, qui se contentait de fabriquer de la lingerie

4 MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA

de Velde. « J’ai rejoint l’entreprise au moment où nous LES ICÔNES VAN DE VELDE en édition festive
venions de reprendre PrimaDonna. C’était une marque
très classique, avec des collections qui incluaient encore VAN DE VELDE FÊTE SON
des corselets avec fermeture éclair. Nous avons donc CENTENAIRE
immédiatement lancé des modèles plus tendance. Il
s’agit de l’une des principales évolutions qu’a connues le avec une édition festive des célèbres séries Avero
monde de la lingerie au cours des 30 dernières années : (Marie Jo), Deauville (PrimaDonna) et À la Folie
les femmes qui ont une poitrine généreuse ne sont plus (PrimaDonna Twist). Au fil des années, ces séries
obligées de porter de la lingerie insipide. » emblématiques ont conquis le cœur de nombreuses
femmes grâce à leur application parfaite et leurs
« Les femmes veulent avoir le choix, peu importe leur looks sensationnels.
taille de bonnet », ajoute Liesbeth. « Pourquoi les femmes
dotées d’une poitrine plus généreuse ne pourraient CLIN D’ŒIL À LA CORSETERIE
pas porter de bonnets préformés et de bralettes par
exemple ? En 2010, nous avons lancé PrimaDonna Twist, « L’application de Deauville a quelque chose de
le pendant PrimaDonna de Marie Jo L’Aventure. Après magique. Cette série revient dans chaque collection
tout, les clientes qui se tournaient vers PrimaDonna depuis 15 ans déjà ; elle incarne l’intemporalité à
en raison de leur taille de bonnet aimaient aussi les l’état pur », déclare Carole Lambert, Brand Design
soutiens-gorges lisses ornés d’un imprimé. PrimaDonna Manager de PrimaDonna. « Chaque pièce est si
Twist a répondu à cette demande. » confortable que vous oubliez que vous la portez. »

LA LINGERIE DE DEMAIN « Les teintes de l’édition limitée rappellent la
corseterie d’antan », ajoute Carole Lambert.
Quelles seront les prochaines évolutions du monde de la « Nous avons combiné un noir élégant à des
lingerie ? Personne ne peut vraiment le savoir, mais après teintes poudrées typiques de l’époque : un clin
trente ans de carrière, Liesbeth Van de Velde a tout de d’œil aux débuts de Van de Velde comme atelier de
même sa petite idée. « La mode du “dessus-dessous”, qui corseterie. » À la Folie, la toute première collection
consiste à dévoiler la lingerie et à brouiller les frontières iconique de PrimaDonna Twist, s’est quant à elle
entre vêtements et sous-vêtements, existe depuis 20 ans, parée d’une somptueuse broderie en noir intempo-
mais elle vient à peine de poindre. On voit des détails rel et d’un ton nude vintage. Avec son look rétro et
plus ra nés dans le dos, des fermetures visibles avec un son application optimale, cette série s’est attiré la
dos décolleté… La frontière entre le haut de bikini et le préférence de nombreuses femmes.
soutien-gorge disparaît peu à peu, surtout chez le public
jeune. » « L’application de Deauville photo : édition limitée Deauville (PrimaDonna) –
a quelque chose de magique. photo prise dans l’atelier de Schellebelle
« Je crois dur comme fer que les femmes continueront
à apprécier la belle lingerie ; non pas pour séduire leur Cette série revient dans LE SOUTIEN-GORGE AUX CÉLÈBRES
partenaire, mais pour se faire plaisir à elles-mêmes. Rien chaque collection depuis PÂQUERETTES
de tel qu’une belle parure de lingerie à la coupe parfaite 15 ans déjà ; elle incarne
pour (re)prendre confiance en soi. Je ne pense pas que l’intemporalité à l’état pur. » Marie Jo fête le centenaire de sa maison mère avec
les femmes renonceront au confort d’une application une édition limitée de sa célèbre série Avero. Son
parfaite de sitôt. Les soutiens-gorges sont, et resteront, soutien-gorge à pâquerettes s’est décliné en pas moins
pour les femmes un moyen de mettre leur corps en de 45 couleurs depuis son lancement sur le marché, il
valeur. » y a 23 ans.

« Je crois dur comme fer que « Le secret du succès d’Avero ? C’est un soutien-gorge
les femmes continueront à invisible, mais avec un brin d’originalité », dévoile
Lieve Vermeire, Brand Design Manager de Marie Jo.
apprécier la belle « Son tissu à carreaux audacieux, créé au départ
lingerie. » pour la mode balnéaire, et les fleurs brodées sur ses
bretelles séduisent d’emblée. La série Avero est à la
fois pratique et charmante. »

Pour son édition limitée festive, Avero surprend
par un motif floral XL en noir et bronze. Les reflets
de bronze qui dansent sur les bretelles donnent
aux pâquerettes des allures de chaînette. Une série
somptueuse avec pour joyau un corset ultra-glamour : 
l’allié tendance de toutes vos soirées !

« Le secret du succès d’Avero ?
C’est un soutien-gorge
invisible, mais avec
un brin d’originalité. »

MARIE JO photo : Andres Sarda photo : édition limitée Avero (Marie Jo) – 100 ANS 5
photo prise dans l’atelier de Schellebelle
PRIMADONNA
ANDRES SARDA

HISTORY ? NON … HER STORY !

DÉCEMBRE ANNÉES 1920 et 1930
1919
Dans les années 1920, la mode est au charleston, une
LES PIONNIERS danse dont les pas sont di cilement exécutables en
corset. Les combinaisons, les culottes et les soutiens-
Margaretha et Achiel Van de Velde ouvrent leur propre gorges émergent.
atelier de corseterie à Schellebelle. Margaretha est une
corsetière qui a l’artisanat dans le sang. Achiel est un en- ANNÉES
trepreneur et un vendeur né. La production est artisanale 1940 et 1950
et les corsets – des produits sans marque à l’ajustement
optimal – sont fabriqués sur commande. LIBÉRATION
DU CORPS FÉMININ
Après la Deuxième Guerre mondiale,
les besoins et les envies des femmes
changent. Les gaines et les soutiens-gorges
gagnent en popularité. De nouvelles fibres
telles que le lycra permettent
la confection de produits plus confortables.

Le fils et le beau-fils de Margaretha et
Achiel Van de Velde intègrent l’entreprise :
William Van de Velde et Raoul Laureys. Avec
leurs épouses, Livine Van der Wee et Gaby Van
de Velde, William et Raoul éto ent la gamme de
produits et modernisent le processus de fabri-
cation. Ils continuent toutefois d’accorder une
importance capitale à la qualité, à l’ajustement
et à un service client impeccable : des priorités
inscrites dans l’ADN même de Van de Velde.

Années 1960 et 1970 ANNÉES 1980

ÉMANCIPATION ET INNOVATION Karel et Herman Van de
Velde, les fils de William,
La femme s’émancipe et exige plus de confort. et Lucas Laureys, le fils de
Van de Velde s’oriente vers de la lingerie confortable Raoul, prennent les rênes
et fonctionnelle de qualité supérieure. Les premiers de l’entreprise. La troisième
produits de marque font également leur apparition : Lily génération entre en action.
of France, Miss Osay… Grâce à cette innovation, à son
sens de la qualité et à ses bonnes relations clients, Van de 1981
Velde réussit à s’adapter à un marché qui change et figure
parmi les rares entreprises de confection capables de Van de Velde lance sa
tenir la route dans la Flandre mouvementée de l’époque. propre marque de lingerie :
Marie Jo. Avec ses modèles
au look innovant et créatif
et son ajustement optimal,
Marie Jo séduit rapidement
de nombreuses femmes.

1990

Van de Velde rachète la marque allemande PrimaDonna, et com-
bine son expertise et sa créativité aux connaissances spécialisées
de PrimaDonna pour lancer une grande (r)évolution dans le
monde de la lingerie : la première collection de lingerie tendance
pour les grandes tailles de bonnet.

6 MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS

100 ANS DE LINGERIE

1997

Van de Velde lance Marie Jo L’Aventure : des modèles sobres, de qualité
supérieure, au look minimaliste mais luxueux et à l’ajustement optimal.
Cette « lingerie pure » fait un carton.

1997 marque en outre l’entrée en bourse de
Van de Velde.

2007

À travers Lingerie Styling, un programme de formation
étendu destiné aux détaillants, Van de Velde s’assure que
chaque cliente obtient des conseils sur mesure et ressort
de la boutique avec des pièces de lingerie dont la taille, la
coupe, la couleur et le style lui conviennent parfaitement.

2008 2010 ET 2011 2014

La marque Van de Velde reprend plusieurs chaînes de lingerie : la chaîne britan- À partir de 2014,
espagnole de lingerie nique Rigby & Peller, la chaîne américaine Intimacy et la chaîne les femmes à la
de luxe Andres Sarda néerlandaise Lincherie. L’entreprise possède à l’heure actuelle poitrine plus généreuse
vient renforcer le 87 boutiques toutes marques réparties aux quatre coins du monde. rayonnent à la plage
groupe Van de Velde. grâce à la collection
L’une des principales innovations de Van de Velde est son miroir 3D : PrimaDonna Swim.
un outil qui améliore l’expérience des clientes en cabine d’essayage.

De plus en plus de jeunes femmes ont une forte poitrine.
Avec ses modèles jeunes, branchés et colorés, la collection
PrimaDonna Twist répond à toutes leurs attentes tout en leur
o rant un ajustement parfait.

2017 2018 2019

Un bon soutien-gorge de sport La collection Marie Jo Swim L’AUBE D’UNE ÈRE NOUVELLE
est devenu indispensable pour les voit le jour. L’ajustement
femmes à la poitrine généreuse. éprouvé et les designs Une nouvelle ère s’ouvre pour Van de
La collection PrimaDonna Sport esthétiques de Marie Jo Velde : Marleen Vaesen est la première
est donc reçue avec beaucoup s’expriment dans une ligne CEO féminine de l’entreprise qui sou e
d’enthousiasme. balnéaire tendance. en outre ses 100 bougies !

MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS 7

RENCONTRE AVEC
MARLEEN VAESEN :

« 100 ans d’e orts complémentaires »

UNE ODE AUX FEMMES

La femme a toujours été la priorité numéro un de
Van de Velde. À vos yeux, la lingerie serait donc une
ode à la femme plutôt qu’un moyen de séduire le sexe
opposé ?

« Tout à fait. Notre lingerie n’est pas conçue dans
l’optique de plaire aux hommes, mais dans celle d’aider
les femmes à se sentir bien. La lingerie est un moyen
pour elles de se faire plaisir – peu importe leurs mensura-
tions. Notre but est de proposer de quoi satisfaire chaque
femme. C’est pourquoi nos collections incluent un large
éventail de tailles, de styles, de coupes et de couleurs. »

Quel est l’impact de la lingerie sur les femmes ?

« La lingerie a un grand impact psychologique. Elle « C’est le moment idéal pour remercier la famille – les mais nous nous sommes alors détournés des corsets
insu e aux femmes une énergie positive qui les aide à véritables entrepreneurs. Margaretha et Achiel Van de rigides pour nous diriger vers les modèles tendance et
rayonner. Je choisis moi-même la couleur de ma linge- Velde ont investi toutes leurs économies dans leur corse- confortables que nous proposons aujourd’hui. Nous
rie en fonction des réunions prévues pour la journée. Si terie et ont ouvert la voie pour les générations suivantes. avons toujours suivi – voire anticipé – les tendances du
j’ai besoin de me sentir forte, j’opte pour du rouge : une Avec William, Livine, Raoul et Gaby, la seconde généra- marché, et nous continuerons tout simplement à suivre
couleur qui dégage un sentiment de puissance. » tion a posé les fondations mêmes de l’entreprise que nous cette voie. »
connaissons aujourd’hui : la qualité, les relations client et
« La lingerie a un grand impact le service. La troisième génération a consolidé ces bases « Notre chi re d’a aires est sous pression depuis
psychologique. Elle pour en faire des principes fondamentaux encrés dans quelques années, mais notre entreprise repose sur des
l’ADN de cette entreprise familiale. Pour Van de Velde, la bases solides. Une entreprise aux bases solides peut
insu e aux femmes une énergie confection de lingerie n’est pas qu’un gagne-pain : c’est un toujours s’adapter au marché. Dans les années 1970, les
positive qui les aide à rayonner. » art derrière lequel se cache toute une philosophie. » féministes ont brûlé leurs soutiens-gorges sur les barri-
cades, mais nous avons survécu. Aujourd’hui, les femmes
Vous êtes la première femme à prendre la tête de Souhaitez-vous remercier quelqu’un d’autre ? sont plus exigeantes et vivent leur féminité autrement.
l’entreprise. Est-ce un atout supplémentaire pour Même si leur comportement d’achat change, nous con-
Van de Velde ? « Notre succès est en réalité le fruit de 100 ans d’e orts tinuerons à répondre à tous leurs besoins afin d’avoir un
complémentaires. Avant toute chose, je tiens à remercier impact positif sur leur vie. »
« Un atout ? Oui. Un impératif ? Non, puisque nos collaborateurs, qui se sont toujours donnés corps et
l’entreprise a prospéré pendant 100 ans sous la direction âme pour l’entreprise. Leur dévouement et leur passion
de CEO masculins. Cela dit, je suis depuis des années au quotidien fait chaud au cœur. Nous sommes ensuite
adepte de la marque PrimaDonna, et je sais d’expérience reconnaissants envers les détaillants qui distribuent nos
qu’une lingerie parfaitement ajustée peut réellement marques et qui aident chaque cliente à trouver la taille et
faire la di érence. Ce vécu me permet d’entrer dans les la coupe idéales pour lui permettre de profiter au mieux
détails lorsque les débats s’orientent sur le sentiment que de notre lingerie. »
procure une lingerie bien conçue. Je ressens pleinement
les émotions que suscite la lingerie, et cela me permet « Nous remercions également nos fournisseurs, car sans
de saisir toute l’ampleur de notre mission : changer la vie leur créativité et leur souci de la qualité, nous ne serions
des femmes. Je me glisse facilement dans la peau de nos pas en mesure de confectionner des produits d’exception.
partenaires indépendants, et je parle de nos produits en Ce sont des producteurs et des fabricants avec lesquels
connaissance de cause. On peut donc dire que c’est un nous travaillons depuis des années déjà, et cette conti-
atout. » nuité est importante à nos yeux. »

Qu’est-ce que cela fait d’être à la tête d’une entre- « Et pour finir, je tiens à remercier nos actionnaires, car
prise composée à 85 % de femmes ? leurs capitaux nous permettent d’investir dans la crois-
sance de notre entreprise. »
« La solidarité féminine qui règne au sein de l’entreprise
donne une dimension supplémentaire à notre travail : PARÉE POUR LES 100  photo : Marleen Vaesen
tout le monde fait de son mieux pour changer la vie PROCHAINES ANNÉES
des autres femmes ! Mais ce qui m’a le plus frappée au
cours de mes premiers mois chez Van de Velde, c’est Comment envisagez-vous l’avenir de Van de Velde ?
l’enthousiasme, le dévouement et la passion de chacun(e) L’entreprise est-elle parée pour les 100 prochaines
pour notre lingerie. À l’occasion du dernier Sales Meet- années ?
ing, certaines de nos collaboratrices ont même décidé
de jouer les modèles. Rendez-vous compte : ces femmes « Tout à fait. La base de notre activité restera inchangée :
sont tellement fières de nos produits qu’elles sont prêtes commercialiser de la lingerie haut de gamme sous des
à les porter pour les montrer au reste de l’équipe. C’est marques fortes. De la lingerie qui répond aux attentes
fantastique ! » des femmes. Ces attentes ont changé au fil des années,

100 FOIS MERCI !

À partir de décembre, Van de Velde fêtera son cen-
tenaire pendant une année entière : l’occasion de
rendre hommage à la famille ?

8 MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS

LES FEMMES DERRIÈRE LES MARQUES : LES BRAND DESIGN MANAGERS LIEVE, CAROLE ET NURIA.

LIEVE VERMEIRE - Marie Jo CAROLE LAMBERT - PrimaDonna NURIA SARDA - Andres Sarda

L’âge d’or de Marie Jo Un design unique Une touche de Méditerranée

« J’ai rejoint Van de Velde après mes études en textile. « J’ai commencé comme styliste chez Van de Velde après « Andres Sarda est une marque de lingerie luxueuse qui
C’était le milieu des années 1990, et toute l’entreprise mes études de stylisme, et je suis immédiatement tombée o re un ajustement supérieur et un confort absolu. À
était en e ervescence. Entre la consécration de Marie amoureuse de la manière de travailler de cette entreprise. travers nos créations, nous voulons donner aux femmes
Jo, le lancement de Marie Jo L’Aventure avec ses La relation entre l’équipe de stylistes et l’atelier de cou- le courage nécessaire pour accomplir de grandes choses.
styles sobres et graphiques, et la modernisation de ture est exceptionnelle. Chaque design est immédiate- Notre marque de fabrique ? La classe méditerranéenne. »
PrimaDonna, les défis ne manquaient pas, et j’ai tout de ment testé et fabriqué dans l’atelier de la marque. J’adore
suite été plongée dans ce bain de créativité typique de ce côté traditionnel et artisanal. » Une relation spéciale entre père et fille
Van de Velde. Les premières années, j’ai travaillé avec
Karel Van de Velde et Liesbeth Van de Velde – alors Une lingerie 100 % mode « Mon père considérait ses créations comme une ode à
Head of Quality & Fit –, et j’ai acquis à leur contact des la féminité. Il a laissé derrière lui un incroyable héritage
bases qui m’ont suivies tout au long de ma carrière. » « Avec le soutien de Liesbeth Van de Velde, qui était alors qui perdure – et continuera de perdurer – dans mes
Brand Design Manager de PrimaDonna, je me suis em- créations. Nous travaillions main dans la main, et ce lien
Un design innovant hors du commun ployée à faire de PrimaDonna une marque proposant de spécial ne s’e acera jamais. »
grandes tailles de bonnet dans des modèles 100 % mode.
« Marie Jo se démarque principalement sur le plan À l’époque, PrimaDonna était une marque que les détail- Sur les podiums
visuel : ses designs sont hors du commun. Au moment de lants cachaient au fond de leurs tiroirs. Nous voulions la
créer la marque, en 1981, Karel Van de Velde a choisi de transformer en une marque capable de briller en vitrine « Dans les années 1980, nous nous sommes lancés à
miser sur une lingerie innovante et unique en son genre. – et c’est ce que nous avons fait. » la conquête du marché international et nous sommes
Les matériaux atypiques, les combinaisons inédites et implantés en France, en Allemagne, en Belgique et
les modèles branchés sont au cœur du processus créatif… Sophistication et confort en Italie. En 1996, nous avons commencé à organiser
sans oublier un ajustement optimal, car le confort fait nos propres défilés de mode. Le premier s’est déroulé
partie intégrante de l’ADN de la marque, au même titre « Avec PrimaDonna, chaque soutien-gorge est une pendant la Fashion Week de Barcelone, un évènement
que la qualité. » prouesse technique. Notre but est d’étudier les tendances dédié au prêt-à-porter. Nous étions la première marque
disponibles pour les plus petites tailles, et de les adapter de lingerie à monter sur les podiums. À l’heure actuelle,
Mode et ajustement aux grands bonnets. Par exemple, une bralette classique les défilés de mode restent très importants pour notre
ne convient pas aux plus fortes poitrines car elle n’o re marque. Ils mettent notre créativité sous le feu des pro-
« Au fil des ans, Marie Jo s’est constitué une clientèle pas su samment de soutien. Nous avons donc créé un jecteurs. Ils nous permettent de prouver que la lingerie
solide. Les femmes sont dans un premier temps séduites modèle qui combine le look d’une bralette au maintien peut se montrer aussi créative que le prêt-à-porter. Dans
par l’esthétique des modèles Marie Jo, mais sont défini- d’un soutien-gorge à armatures. Nous voulons certes le passé, la lingerie évoluait en marge de la mode. Chez
tivement convaincues lorsqu’elles passent en cabine. mettre au point des modèles sophistiqués, mais jamais au Andres Sarda, lingerie et mode ne font qu’un. »
L’ajustement optimal fidélise les clientes. Le look inédit détriment du soutien et du confort. »
des séries attire le regard, mais le véritable point fort de Van de Velde et Andres Sarda : un mariage heureux
la marque est le confort de ses modèles. » Les clés du succès de PrimaDonna
« En 2008, Andres Sarda a intégré le groupe Van de
« PrimaDonna, c’est un maintien exceptionnel et un Velde. Ce rachat a changé notre manière de travailler,
confort optimal combinés à des designs tendance. Nous mais Van de Velde nous a permis de conserver notre per-
croyons aussi en l’authenticité et la sincérité : nous ne sonnalité et tout ce qui fait la force de notre marque. Pour
faisons pas de fausses promesses. » nous, il s’agit donc d’un mariage heureux. »

MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS 9

LES VISAGES DERRIÈRE VAN DE VELDE ET LEURS HISTOIRES UNIQUES

ANNICK VEECKMAN, KATHLEEN VAN DEN ABBEELE, MARTINE DEWILDE, JONATHAN DE WOLF,
Département Contrôle Contrôle qualité Patronnière Marie Jo Technicien
39 ans de carrière 42 ans de carrière 32 ans de carrière 5 ans de carrière, et
NANCY DE BRUYCKER,
Expéditions
20 ans de carrière

« Monsieur William venait parfois « Dans le temps, les gens appelaient Van « Ce qui m’a toujours plu, c’est l’esprit de famille « Nous travaillons dans la même
nous demander si nous voulions faire de Velde “La fabrique aux centimes”, qui règne au sein de l’entreprise. La famille s’est équipe, donc tout le monde a vu
des heures supplémentaires. Je disais à parce que nous étions payés en centimes toujours beaucoup impliquée. Monsieur William qu’il se passait quelque chose.
mes collègues : “P f, je n’ai pas envie de pour chaque pièce cousue. Ceux qui venait parfois assister aux essayages et comparait Après 4 ans, nous avons fini par
travailler samedi matin, car je sors ven- travaillaient plus vite, gagnaient plus ! » ses patrons aux miens. S’il remarquait une di é- nous mettre en couple, mais nous
dredi !” Mais quand monsieur William rence de 2 millimètres, il s’exclamait : “Martine, je avons attendu un mois avant d’en
demandait : “Annick, accepterais-tu de vais devoir tout défaire !” (rires). Je suis sûre que parler à nos collègues. Quand
venir travailler samedi ?”, je répondais c’est grâce à cette passion et à cette méticulosité nous avons o cialisé notre
toujours d’un grand “Oui”. Cela faisait que les Van de Velde ont réussi. » relation, ils se sont tous montrés
soulagés : “Enfin !” Qui sait, nous
beaucoup rire mes collègues. » finirons peut-être par organiser
une fête de mariage dans l’atrium
de Schellebelle ! »

TANIA SAEYS,
Collaboratrice d’essayage
30 ans de carrière

SUZANNE HAGEN, « La première fois que je suis entrée LUCIA VERMEULEN, MARKUS HEITMANN,
Styling Trainer (Pays-Bas) dans une cabine d’essayage, j’étais assez Patronnière PrimaDonna et Sales Representative (Allemagne)
32 ans de carrière gênée, mais tout s’est passé de manière PrimaDonna Twist 12 ans de carrière
tellement professionnelle que je me 36 ans de carrière
« Le plus beau, dans mon travail, c’est que suis vite sentie à l’aise. En essayant les « Le moment le plus magique est
je peux aider d’autres femmes à se sentir prototypes, j’ai l’impression d’aider « Créer des patrons, c’est faire et défaire. Il ne le lancement de chaque nouvelle
belles et à se sentir bien – dans leur lingerie l’équipe de stylistes à créer une lingerie faut pas avoir peur de tout reprendre à zéro. Dans saison lors des Brand Inspiration
comme dans leur vie. La lingerie fait des non seulement esthétique, mais aussi mon travail, le moment de vérité, c’est l’essayage : Days organisés à Schellebelle.
miracles. Une femme gagne toujours en parfaitement ajustée. L’année dernière, c’est là que j’évalue mes créations, et je n’hésite J’adore découvrir les nouvelles
assurance lorsqu’elle sort d’une cabine j’ai moi-même défilé pour PrimaDonna : d’ailleurs pas à mettre un grand coup de ciseau créations : elles sont ma plus grande
d’essayage avec une nouvelle parure. » avec quelques collègues, nous avons dans un nouveau modèle si je n’en suis pas satis- source d’inspiration et d’énergie !
porté la nouvelle collection pour la faite. Cela fait rire les collaboratrices d’essayage L’esprit de famille imprègne chaque
VICENÇ GUAL VIVAS, montrer au reste de l’entreprise. Plus – et les e raie parfois –, mais chaque patron doit fibre de l’entreprise : tout le monde
Marketing Andres Sarda, jeune, je n’aurais jamais osé monter être parfait. Il m’arrive donc de découper un s’implique à fond. Cela me permet
25 ans de carrière sur un podium en lingerie. Pourtant, prototype pour voir comment se met le tissu à d’accomplir mon travail en restant
les applaudissements de mes collègues l’intérieur, par exemple. » authentique. »
m’ont donné la chair de poule. »
« L’un de mes plus beaux souvenirs est le premier
shooting photo que j’ai dirigé pour un catalogue
Andres Sarda : c’était un moment palpitant.
Constituer une équipe de rêve et créer des
mises en scène inédites demande beaucoup de
travail, mais voir que le résultat est à la hauteur
de vos e orts procure un véritable sentiment
d’accomplissement. »

10 MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS

IT RUNS
INTHEFAMILY

photo, de gauche à droite : Chantal, Rita et Anja

Depuis 29 ans, Chantal et Anja Vanhoesen travaillent
au sein de l’atelier de Van de Velde. Les deux sœurs
suivent ainsi les traces de leur mère, Rita De Munck,
qui fut couturière pour l’entreprise dans les années
1960.

Herman Van de Velde et sa fille Lien nous parlent des photo : Herman et Lien Van de Velde Rita : « J’ai travaillé chez Van de Velde entre 1960 et 1965.
particularités d’une entreprise familiale : Je cousais sur di érentes machines de l’atelier. C’était
en faisant profil bas. C’est quelque chose que j’ai appris de une chouette époque, on s’entendait bien, entre femmes.
Lien : « Lors de mon premier jour de travail, nous ne nous mon père  : tout le monde commence en bas de l’échelle Monsieur William et ses parents, Margaretha et Achiel,
sommes pas vus. J’ai participé à la même journée d’accueil et doit d’abord apprendre à connaître le produit avant de étaient alors toujours actifs au sein de l’entreprise. Marga-
et de présentation que les autres nouveaux collaborateurs, gravir progressivement les échelons. » retha “nettoyait” les soutiens-gorges : elle coupait les fils
et j’ai suivi la même formation qu’eux. J’avais pris mes tar- qui en dépassaient. Achiel était quant à lui représentant.
tines, et je me souviens qu’au moment du dîner, j’étais as- Quid de l’avenir ? À l’atelier, nous passions souvent la journée à chanter. »
sez nerveuse : je ne connaissais personne, je ne savais pas Herman : « Mon vœu le plus cher est de transmettre une
près de qui m’asseoir… Au final, tout s’est très bien passé, entreprise florissante à la génération suivante. Mes par- Chantal : « Maman nous parlait souvent de Van de Velde :
et j’ai pu compter sur la bienveillance et les explications ents m’ont o ert quelque chose d’exceptionnel : la chance l’atmosphère chaleureuse et familiale de l’entreprise lui a
de mes nouveaux collègues. Je pense que la seule chose de travailler et d’évoluer dans une fantastique entreprise laissé un excellent souvenir. Quand j’ai appris que Van de
qui m’a posé problème a été le premier e-mail que j’ai dû avant d’en prendre la tête. À présent, je veux léguer une Velde engageait de nouveaux collaborateurs, j’ai immédi-
envoyer à papa en mettant d’autres gens en copie. Je ne entreprise encore plus incroyable à la génération suivante atement appelé, et lorsque ma sœur s’est mise en quête
pouvais quand même pas écrire “Salut Papa”, donc j’ai dans l’espoir qu’elle en fasse à son tour quelque chose d’un nouvel emploi, je lui ai conseillé de faire de même. »
commencé par “Cher Herman” avant d’énoncer froide- d’encore plus beau. »
ment les faits. C’était assez bizarre. (rires) » Anja : « Voilà maintenant 29 ans que nous avons rejoint
Lien : « Je veux m’assurer que ce que nous créerons dans l’atelier de Van de Velde. Auparavant, les couturières tra-
Herman  : «  Nous avons toujours veillé à ce qu’aucun cinq ans sera toujours à la page et répondra aux besoins vaillaient à la chaîne ; maintenant, chacune se concentre
membre de la famille ne bénéficie d’un traitement de de la clientèle. Je veux que nous puissions continuer à être sur un seul modèle. C’est assez satisfaisant car quand je
faveur. Nous avons toujours travaillé comme les autres, fiers de nos produits, et je suis prête à faire ma part pour vois l’une de “mes” pièces en magasin, je pense fièrement :
réaliser cette ambition. » “C’est moi qui l’ai faite !” Nous parlons souvent boulot à la
maison, et nos enfants nous répètent sans cesse : “Maman,
arrête un peu avec ta lingerie !” (rires) »

ZOOM SUR LES PRINCIPAUX SITES VAN DE VELDE

photo : Schellebelle photo : Wichelen photo : Barcelone photo : Tunisie

Le siège social de Van de Velde se trouve Le site de production de Van de Velde Le siège d’Andres Sarda est sis à Bar- Le site d’assemblage principal de
à Schellebelle, où l’entreprise a vu le jour est implanté à Wichelen, où il occupe +/- celone, en Espagne. Ce site compte une Van de Velde est installé à Kondar, en
en 1919. Ce site abrite les départements 9 600 m². Le site de Wichelen gère la ré- équipe de stylistes, un atelier de couture Tunisie. Cette unité de production
suivants  : Design, atelier de couture, ception et le contrôle qualité des matières et un département marketing ; soit au to- érigée en 1995 emploie 623 personnes.
Commercial, Marketing, Finance, Cus- tal 26 collaborateurs.
tomer Service, IT & Digital Develop- premières ainsi que le contrôle qualité des
ment, HR & Corporate Support Ser-
vices, et Operations. 287  collaborateurs produits finis, et inclut en outre le labo,
travaillent à Schellebelle.
la salle de découpe et le centre de distri-

bution. 257  collaborateurs travaillent à

Wichelen.

Outre ces quatre points névralgiques, Van de Velde dispose d’un vaste réseau de vente et de distribution qui couvre l’Amérique du Nord (États-Unis et Canada), le Royaume-Uni,
l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark, et emploie 388 collaborateurs.

MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS 11

VAN DE VELDE EN QUELQUES CHIFFRES : LES CHIFFRES NE FONT PAS TOUT, MAIS ILS EN DISENT DÉJÀ BEAUCOUP…

1  45 94

MILLION DE PIÈCES PIÈCES PERSONNES
au sein de notre équipe de stylistes et de notre atelier
dans le stock permanent de Van de Velde pour composer un seul soutien-gorge de couture, le cœur de notre entreprise

50 125

FEMMES MILLE PRODUITS FINIS
contrôlés chaque semaine à la main et à l’œil nu
contrôlent minutieusement notre lingerie pour
200
déceler tout éventuel défaut
MILLE APPELS TÉLÉPHONIQUES
6  pris en charge chaque année par notre call center
avec un temps de réponse moyen de 17 secondes
MILLIONS DE PIÈCES
520
fabriquées chaque année
NOUVEAUX MODÈLES
18  65 créés chaque année pour nos trois marques :
PrimaDonna, Marie Jo et Andres Sarda
MOIS PAYS
*
entre la première esquisse et la livraison d’une dans lesquels nous sommes actifs
CHAQUE MINUTE
nouvelle collection dans une boutique de lingerie au moins une pièce de la série Avero de Marie Jo
est vendue quelque part dans le monde
19,3  69

CM TAILLES DIFFÉRENTES
de di érence entre l’armature de la plus petite taille de
la série Deauville de PrimaDonna (75B) et celle de la jusqu’au bonnet K
plus grande taille (100J)
É.R. : Evelyn Verstraeten / Van de Velde SA / Lageweg 4 / 9260 Schellebelle / Belgique
32

OPÉRATIONS DE PIQUAGE
pour confectionner un seul soutien-gorge Marie Jo ou
PrimaDonna

93 

% DES FEMMES

recommanderaient le soutien-gorge Deauville

à une amie

12 MARIE JO PRIMADONNA ANDRES SARDA 100 ANS


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