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Le Mag' - Le Magazine du Club Abonnés Nice-Matin / Var-Matin
Novembre 2016 : Photos de classe

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Published by Groupe Nice-Matin, 2016-11-10 03:26:44

Photos de Classe

Le Mag' - Le Magazine du Club Abonnés Nice-Matin / Var-Matin
Novembre 2016 : Photos de classe

Photos de classe

Photos Photos La suite Jouez et
du Var des Alpes- du roman- gagnez à notre
Page  Maritimes feuilleton
Les trois cas jeu-concours
Page  Page 
Page 





Photos de classe Écrivez-nous !
Nous publierons...

Édito L’année  en
photos et vue par nos
Voici un numéro de votre Mag Abo qui fleure bon lecteurs ! Au mois de janvier ,
l’école d’antan et la chaleur des retrouvailles nous allons publier les plus belles
d’anciens camarades. Ce magazine, conçu comme un photos réalisées par nos lecteurs lors
«petit Copains d’avant», est composé de photos de d’événements importants, en .
classe envoyées à notre rédaction par nos lecteurs. Cer- Alors si vous avez réalisé un cliché
tains ont reconnu tous les élèves. D’autres, personne ! exceptionnel, écrivez-nous et
L’orthographe de certains noms risque d’être, hélas,
modifiée par le temps... Qu’importe ! Si, vous, vous avez nous le publierons !
identifié d’anciens amis n’hésitez pas à écrire à nos lec-
teurs concernés : soit ils ont donné leur adresse mail,
soit vous pourrez facilement les retrouver sur internet !

Sommaire

Édito Page 3

Photos de classe (Var) Page 4 Ecrivez-nous à :
[email protected]
Photos de classe (A.-M.) Page 14
ou
Le feuilleton Les 3 cas Page 40 Nice-Matin
Service Développement éditorial
Les bons plans Page 47 214, boulevard du Mercantour
Le jeu-concours Page 56 06 290 Nice Cedex 3

Le Mag : novembre 2016. Edité par Dites-lui ,
la SCIC Nice-Matin 214, boulevard du Mercantour je t’aime
06290 Nice Cedex 3. Personnes physiques Au mois de février , à l’occasion de
ou morales détenant au moins 10 % du capital : SCIC la Saint-Valentin, nous allons publier les
Nice-Matin et l’Association des usagers lecteurs plus belles lettres et déclarations d’amour
SCMO. Directeur de la Publication : écrites par nos lecteurs. Alors n’hésitez pas :
Jean-Marc Pastorino. Maquette et mise en page : envoyez-nous vos lettres d’amour et
Nice-Matin. Impression : SCIC Nice-Matin nous les publierons !
214, boulevard du Mercantour, 06290 Nice Cedex 3.
ISSN : en cours. Dépôt légal à parution.
« La reproduction même partielle des articles
et illustrations est interdite. » Ne peut être vendu.



Les photos de classe
Alain Bernard (Toulon)

Varois attaché à sa jeunesse, Alain Bernard ([email protected]) réside à La Far-
lède. Il a confié plusieurs photos à la rédaction du Mag Abo. De l’école Jean-Aicard
aux équipes jeunes du RCT, il possède une belle collection de photos.



1/ Photo prise en 1959/1960 à l’école Jean-Aicard, à Toulon, classe de CE2. Alain Bernard est au 1er rang numéro 5.
2/ Photo prise en 1960/1961 à l’école Jean-Aicard, à Toulon, classe de CM1. Alain Bernard est au 2e rang numéro 4.
3/ Photo prise en 1961/1962 à l’école Jean-Aicard, à Toulon, classe de CM2. Alain Bernard est au 2e rang numéro 5.
4/ Photo prise en 1966/1967 au lycée d’Etat mixte Dumont d’Urville, à Toulon, le professeur est M. Pizard. Alain Ber-
nard se trouve au 2e rang, il est le numéro 10.





Les photos de classe

1/ L’équipe des cadets du RCT en 1967/1968. Alain Bernard se trouve accroupi, 7e à droite sur la
photo. 2/ L’équipe des juniors A en 1971/1972, Alain Bernard est accroupi, 3e. 3/ La sélection du
littoral en 1968. Alain Bernard est debout. C’est le numéro 6. 4/ L’équipe du RCT, Nationale B, sai-
son 1978/1979. Alain Bernard est au premier rang, assis en numéro 2.









Les photos de classe
Léon Rastelli (Ampus)

Léon Rastelli est un octogénaire de Trans-en-Provence attaché à son enfance ! Il nous a
adressé un courrier en glissant dans l’enveloppe ce cliché réalisé en 1937, à Ampus,
dans le Var. Si vous vous reconnaissez ou bien si vous reconnaissez un parent, n’hésitez
pas à lui écrire à son adresse postale, au parc de la Nartuby, à Trans (83720).

Ecole d’Ampus, en 1937, avec les instituteurs, Mme et M. Beruti. Léon Rastelli pense avoir reconnu un
grand nombre d’élèves : Juliette Castillon, Henriette Lambert, Marcelle Héraut, Marie-Louise Bonot, René Rou-
beau, Jean Bonzi, Raoul Roubeau, Jean Lambert, Raymond Martin,Yvette Dauphin,Titi Bonnot, France Roubeau, Jacques
Guerinoni,Alain Lambert, Georges Martin, Odette Pierugues, Marcelle Lambert, Gilberte Erbaroli, Marcelle Ravel,Thé-
rèse Linder, Paulette Antombrandi,André Antombrandi, Léon Rastelli, Mario Guerinoni, Roger Cauvin.
Léon Rastelli croit se souvenir de la présence dans cette classe et pas forcément sur la photo de : Roger Dauphin,
Andéol Fermieu, Raymond Fermieu, Rémi Cauvin, Jean Rouvier, Simone Charier, Edouard Roubaud, Robert Gastali,
Etienne Bonzi, Félix Lions, Marcelle Castillon.


Les photos de classe
Paule Abadie (Toulon)

Les habitués de cette belle petite école de quartier vont pouvoir la reconnaître à
l’arrière plan : l’école de Rivière Neuve, dans le quartier des Routes, à Toulon. Paule
Abadie y est restée quelques années. Ce cliché pris en 1946 en témoigne. Désormais
mariée à Christian Joëssel, elle espère étoffer la liste des élèves identifiées sur cette
image.Vous pouvez contacter Mme Paule Joëssel (née Abadie) en lui adressant un
courrier 17, rue des Climènes à Lorgues (83510).

Ecole Rivière Neuve en 1946 : Josiane Forner, Josiane Carnec, Arlette Gasso, Adrienne Massiello, Josiane Castel,
Madeleine Bricot, Josiane Fournier, Eliane Baudin, Janine H, Jacqueline Valente, Juliane Plat, Monique Tessier, Francine
Zarli, Rose Penon, Christine Colomb,Andrée Auzurde, Ginette, Jeanne Ettori, Jeannie Trati, Paule Abadie.



Les photos de classe

Monique Broussais (Solliès-Ville)

Responsable du (Photo D.R.)
musée de l’école
publique de La
Farlède, Monique
Broussais pos-
sède de vérita-
bles trésors dans
ses collections.
Comme ces pho-
tos datées de
1890, 1904 et
1911...
Monique Brous-
sais nous a confié
quelques clichés
qui appartien-
nent au musée.
Ils sont consulta-
bles sur place
(tél. :
04.94.33.00.54.)
Visites guidées
sur rendez-vous.

La photo du haut est datée
de 1890 mais aucun nom
n’a été noté au dos.

(Photo D.R.) Photo ci-contre : datée
de 1904, elle représente
la classe des garçons de
Sollies-Ville autour du
maître, M. Moutton.
On note la présence
entre autres de: Adrien
Fillon,Victor Olivier, Paul
Badin, Marius Badin, Joseph
Lombard, Ernest Lombard,
Louis Badin, Gaston Laure.



Les photos de classe Ecole de Solliès-Ville
en 1911. Ont été
(Photo D.R.) notamment enregis-
trés les noms de :
Ecole de Solliès-Ville, en 1942. Sont Joséphine Gensollen, Bap-
notamment présents : tistin Olivier, Laurence
Marguerite Oliva, Lucie Martino, Marie- Gardanne, Lucie Gras,
Louis Ramel, Pierrette Fillon, Lucienne Adrien Fillon, Marcelle
Sardo, Augusta castel, Raymonde Fabre, Carbonnel, Honorine
Paul Vincensini, Michel, Robert Saluzo, Bayle.
André Pistolezi, Gilbert Sardo, Anselme
Fergero, Henri Cottin, Renée, Mathilde et (Photo D.R.)
Danièle Richard,Yvonne Fillon, Emilienne
Cottin. Ecole de Solliès-Ville en
1954/1955, classe de Mme
(Photo D.R.) Richard.
René Pechmagré, Danielle Sardo,
Martine Moreau, Stéphane Lech,
Janine Montène, Jean-Pierre Cot-
tin, Edgard Thirion, Michel Solana,
Nicole Costant, Mari-Cécile
Guiol, Danièle Ponchin, Claude
Galerneau,Annie Moreau, Ginette
Fabre, Henri Ducros, Mireille Mil-
lion, Paul Pechmagré, Danielle
Drelon, Andrée Million, Germaine
Montène,Yvonne Thirion, Robert
Montène, Eliane Million, Juliette
Sassy, Michèle Cottin, Eliane
Sardo.



Les photos de classe

Noël Bolloni (Hyères)

Noël Bolloni, désormais valettois, a joué au rugby ! Et pas n’importe où ! À Toulon !
Et pas avec n’importe qui ! Il nous a adressé trois photos qui témoignent d’une jeu-
nesse sportive ! On peut contacter Noël Bolloni en lui écrivant à son adresse mail
([email protected]).

Ecole Anatole-France à Hyères, en 1948/1949, Equipe du 405e RAA Hyères, octobre 1963. On
classe de CM1. reconnaît : André, Roby, Gally, Frayol,Verdet, Lacoste,
Noêl Bolloni se trouve au dernier rang, troisième en par- Bolloni, adjudant-chef Poujade, sous-lieutenant Guittard,
tant de la gauche. Visseaux, Belleveau, Galibert, Dedon, Boulet, Bodin.

Equipe juniors A du RCT, en 1957/1958 (sous réserve). Noël Bolloni a reconnu certains de ses coéqui-
piers : Duffau, Florenciello, Bolloni, Reich, Laurence, G. Fabre, Mollard, Charles Finale, Marcel Bodrero, Dominati, Gua-
tery, Michel Bonnus.



Les photos de classe

Jean-Jacques Buccafurri (Salernes)

Même s’il réside dans les Alpes-Maritimes depuis 40 ans, à Magagnosc, Jean-Jacques
Buccafurri ([email protected]) a suivi sa scolarité dans le Var, à Saler-
nes. De son enfance varoise, il a conservé son attachement à la convivialité, au café en
terrasse, à ses amis. Il en a gardé des bons souvenis et... des photos de classe !

Ecole communale de garçons de
Salernes, en 1960/1961, classe de
CM1/CM2.
Alain Dani, Robert Merlino, Pierre Viel
(tenant le panneau daté), Michel Grosso,
Pierre Sarrus, Yves Pettavino, Pierre
Launo, Robert Siccardi, Max Sarrus,
Roger Calzia, Jean-Jacques Buccafurri,
Michel Abba, Roger Fama ,Yves Rossi,
André Geai, Daniel Abert ,Valbonetti,
Jean-Louis Lorenzini, Alain Bianconi,
Georges Domange, Georges Combi,
Chauvin.

Ecole primaire de
Salernes, en 1959/1960,
classe de CE2-CM1.
Sont présents sur la
photo :
Gérard Valbonetti, Roger
Fama, Pierre Sarrus, Pierre
Launo-Blanc, Robert Merli-
no, Jean-Louis Lorenzini,
Alain Bianconi, Claude
Mostacchi, Robert Siccar-
di, Georges Combi, Daniel
Abert, Georges Domange,
Georges Scuri.
Pierre Soma, Roger Calzia,
Jean-Jacques Buccafurri,
Yvon Philibert, Pierre Viel-
Chauvin, Max Sarrus,
André Paul.





Les photos de classe

Bernard Tassetto (Saint-Raphaël)

Ce Raphaëlois septuagé-
naire se souvient avec
émotion de cette année
1942 passée à l’école
Ernest-Camail, à Saint-
Raphaël, en CM2. Bernard
Tassetto se revoit tout en
haut à gauche, contre le
maître. Hélas, aucun
autre nom ne figure au
dos de cette photo
ancienne.
Vous pouvez lui écrire à
cette adresse :
[email protected]

Jean-Claude Barral (Monaco)

Un sportif ! Jean-Claude Barral, désormais résident à La Turbie, a joué avec les juniors
du critérium A.S. Monaco, en 1958 (ou 1959).

Juniors critérium A.S. Mona-
co année 1958 ou 1959,
photo prise au stade de
Menton. Jean-Claude Barral
([email protected]) a reconnu :
Debout de gauche à droite : Gil-
bert Monaldi, Georges Casolari,
Alain Brizzi, Armand Forcherio,
Francis Laforet de Minotty, Jean-
Pierre Caprani.
Accroupis de gauche à droite :
Louis Orengo, Michel Monetti,
Jean-Claude Barral, Jo Bianco,
Robert Rigoli.



Les photos de classe

Bernard Gilletta de Saint-Joseph (Nice)...

Me Gilletta de Saint-Joseph, vicomte et notaire honoraire à Nice, a adressé cette
magnifique photo de première communion datée de 1942 ou 1943, au collège
Stanislas de Nice. Il a joint une photo du cours Fénelon de Toulon, de 1948 sur
laquelle figure son épouse Nicole (née Chaverebière de Sal), aujourd’hui disparue.

Selon Me Gilletta de Saint-Joseph mier rang, assis, le deuxième est Henri Assis, le célèbre Mgr Paul Rèmond, Evê-
([email protected]) : « voici les per- Rossollin, le troisième est Jean-Paul Gilli, que de Nice. Enfin, à l’extrême droite,
sonnages de gauche à droite, en com- avocat et professeur de droit à Paris. mais je n’en suis pas sûr, Devoucoux».
mençant par les prêtres debout. Le
premier est le censeur que l’on appe-
lait «Pitou». Le troisième l’abbé Tour-
nier, directeur de l’époque. Le qua-
trième à l’extrème droite, l’Abbé Per-
rot, l’aumônier du collège et des
scouts. Au rang en dessous, debout, le
deuxième, c’est moi ! Le quatrième est
Alban Lair, banquier. Le cinquième à
l’extrême droite est le professeur de
médecine Pierre Le Bas. Enfin au pre-

Cours Fénelon, à Toulon, en ... et Nicole Chaverebière de Sal (Toulon)
1948 :
«Ici, il s’agit d’une photo de classe
de mon épouse décédée il y a une
dizaine d’années. Je ne peux donc
pas vous donner beaucoup d’expli-
cations : il s’agit du Cours Fénelon à
Toulon, je pense en 1948. Mon
épouse, de son nom de jeune-fille
Nicole Chaverebière de Sal, est
sur la photo au deuxième rang
du haut, la seconde en partant de
la gauche. Avant elle, la première
donc du deuxième rang du haut
toujours en partant de la gauche
est Monique Quatrehomme»,
explique Me Gilletta.



Les photos de classe



« La première photo représente la classe de première au collège Stanislas de Nice en
1948 où je figure avec : Henri Rossollin, Alain Plè, Delfin, Alban Lair, Guy Pougeon,
Robert Berrizzi, Gilles Stagnaro, Philippe Renucolli, Michel Anger.
La deuxième est l’année scolaire 1965-1966 à l’école Sasserno où se trouve mon fils
Philippe.
La troisième, même année scolaire, toujours à Sasserno, avec mon autre fils Bruno.
La quatrième, même année, même école, avec mon fils Philippe et Alain Arnello».





Les photos de classe
Philippe Ganci (Nice)

Philippe Ganci ([email protected]) réside aujourd’hui à La Londe-les-Maures.
Mais il passé son enfance, à Nice ! Philippe Ganci souhaite retrouver ses amis de
l’école des Moulins à Saint-Augustin. Il nous envoie une photo datée de 1978/1979.

Philippe Ganci nous a adressés une Mon souhait est de retrouver mes Voici les quelques noms qui me
lettre dont voici l’essentiel : « Je vous copains de classe. J’ai fait quelques reviennent à l’esprit :
contacte pour la diffusion d’une démarches pour les retrouver mais le blond Serge Martinez, Ricoux,
photo de classe de CM1 réalisée à sans résultat. Je me suis dit pourquoi Marcel Talarida, Echenne, Bonafous,
l’école des Moulins Saint-Augustin, à ne pas passer par Nice-Matin et Var Bob, Rodriguez et moi, celui qui
Nice,lors de l’année scolaire 1978/79. -matin. ferme les yeux en pull marron clair».



Les photos de classe
Emma Petri (Antibes)

Après avoir contacté divers sites comme Copains d’avant et Trombi, Emma Petri a
bien voulu nous confier cette magnifique photo de Catherinettes afin de retrouver
d’anciennes camarades. Son amie Madeleine Gatine s’associe à sa démarche. La
photo a été prise en 1960, à Antibes. On peut joindre Emma Petri en écrivant à son
adresse postale : 68, avenue Philippe Rochat, 06600 Antibes.

Centre d’apprentissage de l’école Fersen d’Antibes, sections couture et repassage, en 1960 à l’occa-
sion de la fête des Catherinettes. Emma Petri pense avoir reconnu : Nicole Signoret, Melle Seguin, Maïa,Vio-
lette Sanchez, Poupy Gatine, Michèle Brulard, Emma Petri, Madeleine Gatine, Hélène Coudoux, Janine Farroux,Arlette
Flamant, Melle Scarela, Nicole Simondi,Yvette Frassu, Josette Caleca, Liliane Dal Farra, Rita Gervasi.



Les photos de classe

Ophélia Perini (Nice)

Difficile de retrouver tous les noms après tant d’années. Mais Ophélia Perini (épouse
Gallo) a pu identifier quelques élèves sur ce cliché. On peut la contacter à son
adresse postale : Ophelia Gallo, 7 avenue des Chênes, 06100 Nice.

Ecole des filles de
Saint-Sylvestre de Nice

Nord, classe de troi-
sième de Mme Armand,

année scolaire de
1939-1940.Voici les
prénoms de quelques

élèves
identifiées :
Eliane, Suzanne, Louise,
Louise, Marie, Jeanne,
Madeleine, Ophelia,
Suzanne, Josette, Made-
leine et Alice.

Anne-Marie Frachisse (Cannes)

Anne-Marie Frachisse (épouse Navello), habitante de La Roquette-sur-Siagne, espère
retrouver au travers de cette photo des amies d’école. On peut lui écrire à son
adresse mail ([email protected]).

Ecole primaire des Broussailles (filles),
à Cannes, classe de Fin d’études 2
année (année du certificat d’études),
en octobre 1957. Les élèves identifiées
(sous réserve de la bonne orhtogra-
phe des noms) : Anne-Marie Frachisse,
Michèle Godefroy, Ginette Marino, Mireille
Grange,Yannick, Denise Richard, Jacqueline,
Evelyne, Monique Martin, Christiane Martin,
Claude Lavergne, Gisèle Forieri, Michèle
Sansoé, Gisèle Roïal, Michèle Daniel, Josiane
Nobles, Simone Gastaldi.



Les photos de classe
Colette Luneau (Nice)

Notre lectrice qui habite à Fréjus, Colette Luneau (épouse Alliez) nous a adressé une
photo prise au lycée de jeunes filles de Nice, lors de l’année scolaire 1944-45, en
classe de 3e B2. Colette Alliez a pu identifier les élèves. Elle espère « des nouvelles
de Anna Murris, Anne-Marie Teston, Michèle Tamine, Danièle Païkoff et Andrée
Lelorrain». On peut la contacter à son adresse mail ([email protected]).

Première rangée en haut : Ida Weil - Michèle Poussillet - Maguy Bernard - Huguette Hatem - Madeleine Gallen -
Madeleine Tourille - Lucette Occelli - Hélène Nachtgeist - Olga Vuoto.
Deuxième rangée : Anna Murris, Colette Luneau - Michèle Perrier - Anne-Marie Teston - Anne-Marie Gallo - Jac-
queline Schneider - Paulette Pons - Simone Bruguière - Odile Emmanuelli - Yvonne Taunaire.
Troisième rangée : Colette Gros - Christiane Nobile - Ariane Misrachi - Asta Launis - Marie-Jeanne Boggio - Suzette
Touzet - Michèle Tamine.
Quatrième rangée : Andrée Lelorrain - Janine Borriglione - Danièle Païkoff.



Les photos de classe

Philippe Lubert (Grasse)

Philippe Lubert nous adresse une photo prise à l’Institut Fénelon de Grasse en
1945/1946. Il réside aujourd’hui à Sainte-Maxime. On peut lui adresser un message
sur sa boîte mail ([email protected])

Entré comme pensionnaire au col- photo qu’il nous adresse a été prise retournant à la maison (Sainte-Maxime)
lège Carnot à Cannes en octobre précisément en 1945/46, en classe de que pour les grandes fêtes. Les trans-
1942 en classe de huitième, Philippe 5e. « Dans cette classe, il y avait les frè- ports n’étaient pas faciles durant l’occu-
Lubert a dû, en raison de l’occupa- res Alexandre, l’un des deux est Philippe pation ». Philippe Lubert se souvient
tion du collège, devenir pensionnaire le journaliste écrivain ». Philippe Lubert également « les prêtres cachaient plu-
à l’Institut Fénelon de Grasse où il a ajoute : « Il s’agissait d’un collège catho- sieurs enfants juifs. Ils se mélaient à
effectué sa scolairité en classe de lique tenu par des prêtres salésiens où nous sans le savoir. Cet acte de courage
septième, sixième et cinquième. La j’ai passé trois années sans problème, ne mérite d’être souligné ».



Les photos de classe

Paul Martino (Nice)

En 1944, Paul Martino a vécu une histoire dont aujourd’hui on ne trouve presque
plus de trace. Comme d’autres enfants niçois, sans doute, il a été transporté en Isère,
à l’abri d’un Nice occupé et dangereux pour des enfants. Retour sur un événement
secret.

Parmi les photos de classe Paul Martino et quelques uns de ses camarades niçois de la classe de 5e, au collège
dont il dispose, il y en a de Pont-de-Beauvoisin : Victor Clapier,Victor Giordanengo et René Marchioni.
une pour laquelle Paul
Martino a un attachement Cette photo a été prise lors
particulier. Cette photo d’une promenade. On peut y
(ci-contre) a été prise reconnaître René Marchioni à
devant l’entrée du collège l’extrême gauche, Alunni, le
de Pont-de-Beauvoisin, en plus grand et le mieux exposé
Isère. Rare témoignage de et, à sa gauche, au premier
cet épisode historique plan, l’une des fillettes juives
mystérieux. « Cet épi- dont les parents ont péri dans
sode, c’est celui du trans- un camp .
fert d’un certain nombre
d’enfants du lycée en partie de sa carrière groupe de L’Organisa- cissements sur cette
1943/44, loin de Nice, pour en outre-mer et en tion psychanalytique de période.
contourner les conditions Afrique de l’Ouest. langue française. Paul Retraité à Vence, il est
misérables du ravitaille- Neuropsychiatre à Bor- Martino aimerait trou- possible de le contac-
ment. J’avais 11 ans... Des deaux, il a été psycha- ver des réponses à ses ter à son adresse mail
professeurs du lycée nous nalyste membre du IVe questions et des éclair- ([email protected]).
accompagnaient. Mais de
cet aspect, là non plus,
aucune trace. Ce séjour,
pour moi, dura dix mois.
Certains camarades sont
encore en vie. » Paul Mar-
tino se souvient du formi-
dable accueil que lui a
réservé alors le maire de
l’époque, Alfred Paget. Paul
Martino a été élève du
Lycée Masséna avant
d’intégrer l’Ecole de Santé
Navale de Bordeaux en
1951.Il a réalisé une grande



Les photos de classe

Gérard Berliocchi (Nice)

Ce Varois de La Verdière a passé sa scolarité en partie à Nice. Aujourd’hui, il souhaite
retrouver ses amis de l’époque. Gérard Berliocchi peut être contacté par mail
([email protected]).



Sur la photo numéro 1 prise à l’école de la Digue des Français, à Nice en 1952/1953, pour le CP, Gérard
Berliocchi cerclé de rouge a reconnu Edouard Baroni situé à sa droite.
Sur la photo numéro 2 prise à l’école de la Digue des Français, à Nice en 1956/1957, pour la première
classe, Gérard Berliocchi cerclé de rouge a reconnu : Marcel Bertei, Nicolini, Maurice Bernabei, Bernard Maco-
ri, Alain Melani, Jean-Louis Seranne, Jean-François Senac. Le directeur était M.Tricon.

Claude Morri (Le Cannet-Rocheville)

Né à Rocheville, quartier rattaché plus tard au
Cannet le 23 février 1946, Claude Morri est un
fils de coiffeur bien connu dans le quartier. Aujourd’hui
il est heureux de pouvoir faire publier une photo prise
en 1957/1958, à l’école primaire Jules-Ferry à Roche-
ville. Depuis 15 ans, Claude Morri habite à Vallauris.
Il a reconnu :
1er rang : Michel Constantini, Zimmerman, Gastaldi, J.-P.
Parachini, Arnaudo.
2e rang : Delcourt, Guirao, Sautel, Masseram, Corteccia.
3e rang : Maurice Sordello, Claude Morri, Jean Cauvin,
Tenarelli, Muzzi, Guiol, Feraud.
4e rang : Claude Maracaglia, Richier, Cavanna, Gilbert.
Directeur et maître d’école M. Macau.



Les photos de classe
Monique Chionchini et Georges Rocchietta (Nice)

Monique et Georges Rochietta nous ont adressé deux photos. Sur la plus petite, figure
Monique qui s’appelait encore alors Monique Chionchini. Sur l’autre, on voit Georges, (2e
rang à gauche, tricot foncé). Si vous souhaitez leur donner des nouvelles, contactez-les en
leur adressant un courrier. Ils habitent 49, ter avenue St-Jérôme, 13100 Aix-en-Provence.

Ecole de la Mantega, à
Nice, en 1947, classe de
CE2 A. Monique se trouve
au premier rang. Elle est la
deuxième jeune fille en
partant de la droite.
Photo du bas :
Ecole Vernier, à Nice,
en 1948/1949, l’intitu-
teur était M. Plent.
Georges se situe au 2e rang
à gauche, avec un tricot
foncé.



Les photos de classe

Jean Napoli (Grasse)

Cet ancien du collège de garçons de Grasse, aujourd’hui lycée Amiral, a envoyé trois
photos à notre rédaction.Trois photos et une référence à la complainte de Rutebeuf :
« Que sont mes amis devenus ? Que j’avais de si près tenus, et tant aimés, ils ont été
trop clairsemés, je crois le vent les a ôtés ». On peut le contacter : [email protected]



Jean Napoli a retrouvé plusieurs  rencontre au Fort Carré d’Antibes,
photos des années 50 et 60. en mars 1965.
Il nous écrit : « La plus ancienne (1) disparu. “Que sont mes amis deve- Nos professeurs d’EPS : MM. Conjat
en ma possession date de l’année nus....“, depuis Rutebeuf ce sont les et Magnin. A noter : parmi les élèves,
1956/57. Elle a été réalisée au cours mêmes sentiments qui nous envahis- la présence de Yannik Viola, un ancien
complémentaire Carnot, classe de sent en regardant ces photos ». de Nice-Matin (agence de Grasse),
CM2, avec comme maîtresse Mme La dernière (3) représente l’équipe accroupi, 2e à droite.
Iacometti. Classe de garçons unique- de rugby du collège de garçons
ment mais avec la présence de (aujourd’hui Lycée Amiral) lors d’une
Andrée, la fille du directeur, M. Jo
Alamandi.
La deuxième (2) a été prise au col-
lège de garçons (aujourd’hui Lycée
Amiral), la classe de “Math-élem”
1964/65, professeur : M.Michel
Demont. Pas de mixité dans les éco-
les à cette époque ! C’est seulement
à partir de la Terminale que filles et
garçons étaient admis ensemble dans
la même classe. À noter, la glycine a



Les photos de classe

Jean Bellissen (Valbonne)

Tout juste 70 ans nous séparent de cette photo prise à l’école de garçons de Val-
bonne, en 1946-47. Un cliché adressé par Jean Bellissen qui est parvenu à retrouver
le nom de tous les élèves. On peut lui écrire à son adresse postale. Il réside à Châ-
teauneuf (06740).

Premier rang de haut Jean Dalmasso.
en bas et de gauche à Quatrième rang :
droite : Franco Corsa- Antoine Bonnome -
reli - Fortuné Rinaudo - Pierre Peirano - Cyrille
José Elena. Pons - René Armando -
Deuxième rang : Jean Georges Ferraud - Osval-
Cenci - René Gonnet - do Giannini.
Barthélémy Guillon - Cinquième rang : Mau-
Charly Boccaron. rice Tosello - Auguste
Troisième rang : Jean Lombard - Joséphin
Trietti - Jean Bellissen - Cenci - Jacques Gautier -
Emile Nardi - Pierrot Jean Funel - Jacques
Bizzarri - Emile Doni - Liprandi.

Maryse Cotte (Nice)

Maryse Pichot (née
Cotte) a suivi sa scola-
rité à Nice. De ses
jeunes années, elle a
gardé des souvenis et
de belles photos
comme celle-ci prise à
l’école primaire
Bischoffsheim de filles,
à Nice, en
1952/1953, en CE1.
Maryse a reconnu
plusieurs camarades
sans retrouver les
noms.
On peut la contacter :
[email protected]



Les photos de classe
Vivette Bresset (Nice)

La présidente de l’Association des anciennnes et anciens du lycée Calmette (AAALC),
Vivette Bresset, a répondu à notre appel. Aussi, remercions-nous l’AAALC de nous
avoir fourni des photos de classe. Pour tout renseignement, il est possible de contacter
l’association en écrivant à l’AAALC située 5, rue du Maréchal-Foch, 06000 Nice.
Les coordonnées des membres du comité directeur sont disponibles sur le site du
lycée Calmette, en précisant «anciens élèves».

 Photo 1 : le lycée
de jeunes filles
de Nice (futur
Albert Calmette),
la classe de 7e 2,
en 1944/1945.

Photo 2 : lycée
de jeunes filles de
Nice en 1952/1953,
classe de 2e CM.





Les photos de classe Photo 3 :
lycée de jeunes
 filles de Nice,
en 1960/1961.

 Photo 4 :
lycée Albert
Calmette
(il prend ce
nom en 1962),
en 2001/2002,
classe de
première L 1.

Photo 5 :
lycée Albert
Calmette,
année scolaire
1997/1998,
classe de 1re3.



Les photos de classe

Liliane Carlès (Nice)

Liliane Carlès (épouse Guyot) a souhaité nous adresser deux photos prises dans
les années 50, à Nice. L’une a été réalisée aux cours complémentaires Fuon-Cauda
(futurs CES ou CEG) en 1954 (classe de 3e) et l’autre en 1956 en classe de 1re
au lycée Beau-Site. Liliane Guyot attend « des nouvelles de camarades de classe
perdues de vue depuis longtemps ». On peut lui écrie à [email protected]

 Photo 1 : Cours com-
plémentaires Fuon-
Cauda, Nice, 1953/54,
classe de troisième.
Liliane a reconnu :
Agnès Roussillon, Hen-
riette Kapecky, Suzanne
Petit, Annie Borelli, Liliane
Carlès, Denise Cadoni,
Eliane Dalmasso, Pierrette
Lambert, Monique Fabron,
Claudette Magrini, Fanny
Dubas, Marcelle Colonna,
Evelyne Suhami, Monique
Delaire, Marie-Thérèse
Carlo, Gisèle Coignet,
Angèle Trucchi, Jacqueline
Linet, Bernadette Perrin.

Photo 2 : Lycée Beau- 
Site, Nice, 1955/1956,

classe de première.
Parmi les élèves,

Liliane a reconnu :
Annette Gourgeon, Liliane
Carlès, Mlle Cassini, Hen-

riette Kopecky, Suzanne
Petit, Melle Fulconis, Liliane
Calzolari, Evelyne Suhami,
Andrée Guglielmi, Maryse
Bartolucci, Denise Cadoni,

Annie Borelli.



Les photos de classe

Gilbert dit « Zézé » Lorenzoni (Nice)

Installé à Vineyard Haven dans le Massachusetts, Gilbert Lorenzoni nous a adressé cette
photo datée de 1950-1951 prise à l’école Pierre-Merle pour la classe de CM2. Gilbert
Lorenzoni dit « Zézé » espère que ses anciens camarades se reconnaîtront et lui donneront
des nouvelles. Ecrivez à : Gilbert Lorenzoni, Po Box 343,Vineyard Haven, MA (02568), USA.

Dans son courrier venu Sur la photo : Chiossone, Jacques Toubon, Visintin, Blanc, David, Morello, Fer-
des Etats-Unis, Gilbert rara, J.P. Ghio, Camici, Marguier, Lanteri, Ocelli, Lorenzoni, Gasiglia, Samuelson, Ser-
Lorenzoni explique : paggi,Alain Negro, Scaniglio, A. Pascal.
« Des renseignements, de
quelque nature qu’ils soient,
seraient acceptés avec
enthousiasme de ma part».
« Zézé » ajoute : « le
temps passant, il est aisé
d’imaginer que pouvoir
retrouver, après quelques six
décennies d’obscurité, une
vieille branche serait pour
moi une aubaine ». Gilbert
Lorenzoni signe : « un
Niçois du bout du monde ».

Jehiel Arsena (Cap-d’Ail)

Jehiel Arsena nous a fait
parvenir une photo de la
classe de CM2 de l’école
de Cap-d’Ail, prise en
1959-1960. Si vous vous
reconnaissez, vous pouvez
lui écrire au 13, avenue de
France à Roquebrune-
Cap-Martin (06190).
Il pense avoir reconnu le
directeur M. Arrighi et
quelques camarades dont
MM. Auda, Flanet.



Les photos de classe
Joël Caby (Nice)

Après avoir passé plus de trente ans au collège Bristol de Cannes, Joël Caby dispose
sans doute d’une très belle collection de photos de classe. Joël Caby a réalisé une très
belle carrière en exerçant le plus beau métier du monde puisqu’il a enseigné la comp-
ta, l’économie et la gestion. Mais ce sont des documents bien plus personnels qu’il a

adressés à la rédac-
tion de Mag Abo. «Je
vous fais parvenir
deux photos prises
au CEG Risso de
Nice en 1963/64
(4e) et en 1964/65
(3e)», explique Joël
Caby. Des photos sur
lesquelles figure
notre lecteur qui
réside à Cannes et à
qui on peut écrire
([email protected]).



Les photos de classe

François Martin (Nice)

Un habitant de Puget-Théniers, François Martin, a adressé deux photos au Mag Abo.

François Martin se souvient François Martin a reconnu sur cette photo prise au lycée Masséna, de Nice,
des années 50 et 60. Il cher- en 1963/1964, classe Sciences Ex.2 : Rocque, Lallemand, Dujaud, Servella, Ghizoni,
che à retrouver ses amis du Fulconis, Ghis, François Martin, Bordas, Guillon, Sayag, Carrasco, Brian,Tomatis, Borelli,
lycée Masséna. On peut lui Bouhanna, Aurelli, Josseran, Papone, Mergès, Navarro, Olivari, Lions, Allier, Kaïda, Cala-
écrire à son adresse pos- buie, Audolly, Menot, Noël, Perotti, Grattarola, Moatti, Daon, Pédinelli, Bailly, Argentin,
tale, à Puget-Théniers Flatau, Beaussant, Lambert, Vesperini, Daziano, Dau, Dalmasso (professeur de philo),
(06260). Il se rappelle cer- Tinelli, Georgitsis, Failla, Galinelli, Bertrand, Mignon.
taines anecdotes. « En gym,
le lancer du poids se faisait
dans une salle souterraine du
gymnase. Nous nous effor-
cions de viser les poutres en
béton qui soutenaient la salle
de classe au-dessus. Le prof
de maths était furieux. Le prof
de gym nous faisait alors lan-
cer des poids plus lourds, de
7 kg au lieu de 4 kg pour que
nous les lançions moins haut ».

Photo prise au lycée
Masséna, à Nice, en
1957/1958, classe de 5e
M2 : Caron, Derepas, Rous-
tand, François Martin, Sarra-
zin, Gribaudo, Giuglaris,
Faussonne, Ardoin, Olivari,
Koch,Vaucherey, Coti, Lau-
rier, Boriasi,Viale, Debor-
deau, Ballerau, Bismuth, Stu-
deny, Bosola, Scrivani,
Ripert, Caméo, Dénisse,
Musso, Bonet, Maria, Mari-
nelli, Gloagen, Serra, Hugon
(prof de français),Vespérini,
Allier, Bonet, Olivari.



Les photos de classe

Les majorettes de Nice

Le premier club de majorettes de Nice a été créé en 1963 notamment par la volon-
té du Dr Toussaint. Marie-Josée Elleb aimerait retrouver ses amies majorettes de Nice
rencontrées depuis la création du groupe en 1963 ([email protected]).

Marie-Josée Elleb nous a adressé une semaine, trente musiciennes furent for- pettes et cymbales ! Le club a été
lettre dont voici de larges extraits. mées en un temps record. Après cinq accueilli dans de nombreux pays repré-
« Lors d’un voyage de deux ans aux mois d’un travail intensif, ce fut la pre- sentant fièrement la France et Nice.
Etats-Unis, le docteur Toussaint est mière sortie ! Le triomphe fut total. Nice En 1972, la Fédération nationale des
tombé sous le charme des majorettes avait adopté ses majorettes. La Capi- Majorettes de France et la Fédération
américaines en jupettes (issues des tam- taine Marie-Ange Brillet a dirigé le côté française des Majorettes ont fusionné.
bour-majorettes du début du XXe siè- artistique, parade, ballets, etc... avec pro- Le siège social est à Nice. Marie-Ange
cle). Élu au conseil municipal, il a propo- fessionalisme. Elle a fait des jeunes filles Brillet dite Minou a été nommée profes-
sé au Comité des fêtes de sa bonne ville de la parade de véritables artistes. Elle seur fédéral et elle a imposé les bases
de Nice la création d’un semblable est partie toute seule aux Etats-Unis du twirling en France. Elle a enseigné,
bataillon. apprendre le maniement du bâton. Les coaché, enchaîné stage sur stage par-
Ce projet reçut l ‘approbation de la con- majorettes de Nice ont fait l’objet de tout en France, raflant des dizaines de
vention internationale du Lions-C lub et plusieurs reportages télévisés. Elles sont titres dont celui de championne d’Europe
de Jean Médecin. Le maire de Nice fit devenues familières des petits écrans du trois années consécutives. Le twirling est
alors allouer au comité du DocteurTous- monde entier. La revue américaine Life devenu un sport à part entière grâce au
saint une subvention conséquente. Nice- n’a pas tari d’éloges sur cette armée de Club des Majorettes de Nice. Nous
Matin, à l’époque n’a pas manqué de charme. D’ailleurs, le bataillon de Nice espérons aujourd’hui une reconnais-
couvrir cet événement accordant régu- a été le premier totalement féminin : sance olympique. Et espérons une place
lièrement une large place de ses pages tambours, grosse caisse, clairons, trom- au musée du sport».
locales à la création du bataillon en
jupons.
Grâce à un entraînement sérieux et
rigoureux, les 40 jeunes filles recrutées
ont obtenu des résultats surprenants.

Un uniforme adapté
Serge Lafeuillade fut chargé de la con-
fection de l’uniforme dont la maquette
avait au préalable fait l’unanimité des
membres du comité. Parallèlement, une
fanfare fut créée par MM.Cagnon et
Palunes, professeurs au Conservatoire
de Nice .
A la cadence de cinq leçons par



Les photos de classe

Photo page de gauche : «Nous représentions Nice et la France à Berlin. Nous avons ouvert les portes du conservatoire
des classes trompettes aux femmes», explique Marie-Josée Elleb.
Photo du dessus : Fête à Berlin, en 1967. La capitaine, Minou, est en blanc.
Photo du dessous : A gauche, la Capitaine Marie-Ange Brillet dite Minou, à droite Christiane Logeais dite Cri-Cri,
dans les rangs au milieu : Marie-Paule. Côté droit de la grosse caisse de gauche à droite trompette Dany Colomas
Yvette Delbois, Regine Pierron. Côte gauche de la grosse caisse : Maguy Buffa, Ines Monaco, Colette Iltis, Marie-Josée
Elleb.Tambour : Sylviane Morini, Laure Sandri.



Les photos de classe

Marie-Jacqueline Giordano (Nice)

« Je suis née au chemin du Bois-de-Boulogne où mon père avait une ferme
avec des vaches. Puis je me suis mariée avec Louis Magnani, qui est malheureu-
sement maintenant décédé. J’ai travaillé toute ma vie à la terre et même
encore maintenant alors que j’ai 78 ans. J’habite aujourd’hui à La Gaude. L’école
de la Digue des Français a été pour moi un moment merveilleux. Nous avons
eu des maîtresses fantastiques », raconte Marie-Jacqueline Giordano. Si vous
souhaitez la contacter, écrivez-lui à son adresse postale (Marie-Jacqueline Magnani,
501 chemin Sainte-Petronille 06610 La Gaude).

Ecole de la Digue des Français, à Nice,
en 1950-1951, classe de C.M et Fin
d’études. Voici le nom des élèves
identifiées : Odette, Madeleine Zucchi,
Marie-Jacqueline Giordano, Lucienne Botto,
Maryse Bruzonner, Jacqueline, Germaine
Damiano, Olga Zoppi, Marie Giglione,
Angèle Calandri, Jacqueline Alberti,
Melle Aguisti, Denise Falicon, Pierrette Bovis,
Yvette Alberti, Roselyne Falketto, Juliette
Barnouin, Annie Marconcini, Denise Garibo,
Berthe Dalmasso, Marie-Josée Barel,
Jeannette Simonini, Claudine Maccori et
Odette Maccori.

Ecole de la Digue des Français, à
Nice, en 1952-1953, classe de
C.M et Fin d’études.Voici le
nom des élèves identifiées :
Roselyne Falketto,Angèle, Denise

Garibo, Berthe Dalmasso, Catherine
Gerbaldo, Claudine Maccori,

Pierrette Bovis, Melle Alberti, Marcelle,
Marie-Jacqueline Giordano, Germaine

Damiano, Lucienne Botto, Marie
Josée Barel, Melle Gally (l’institutrice),

Colette, Monique Teisseire, Juliette
Barnouin, Rose Zoppi, Charlotte,

Annie Marconcini et Melle Calza.



Les photos de classe
Rémi Bosso (Monaco)

« Cette photo a été prise
lors de l’année scolaire
1940-1941, à l’école des
Frères des écoles chré-
tiennes de la rue Platti, à
Monaco. Je suis au 2e
rang, second en partant
de la gauche, mon frère
décédé est le premier
près de moi », assure
Rémi Bosso
([email protected]),
un ancien de Nice-Matin
qui réside aujourd’hui à
Saint-Vallier-de-Thiey.

Christiane Charlon (Nice)

Lycée de jeunes filles de Nice, Voici la classe de philo 1, en 1956/1957 au lycée
en 1956/1957, classe de philo 1 : de jeunes filles de Nice. Les élèves ont presque toutes
Michèle Ducès, Liliane Robini, Chris- été identifiées par Christiane Charlon. On peut lui écrire
tine Chouvet, Janine Challier,Anne- au 13, corniche André-de-Joly, 06300 Nice.
Marie Rousse, Eliane Chiassone,
Michèle L., Denise Pietracenta,
Andrée Sorne, Simone Rousseau,
Françoise Fontaine, Denise,Andrée
Ardisson, Marie-Jeanne Albertini, Ber-
the Belliend, Christiane Charlon,
Nicole. Jeanine Grapin, Daurette
Rossentiel, Marie-Pierre Desmet,
Claude Barral, Marie-José V., Colette
Curabec,Anne-Marie Kunsler, Jeanine
Sicard, Françoise Lucas, Marie-Claire
P.,Arlette Viard, Melle Lambert, Chris-
tiane Forde, Marie-Claire Nanta,
Simone Barrabino, Maryse Ricord.



Les photos de classe

Anne-Marie Chapouans (Nice)

Voilà un cliché qui témoigne
bien de son époque :

les années 60. La photo a
été prise au lycée de jeunes
filles de Nice-Ouest. Il s’agit
de la classe de seconde B2,

pour l’année scolaire de
1964/1965. Anne-Marie
Sotes, née Chapouans, (qui
réside à St-Laurent-du-Var)
a reconnu Danielle Zana,
Martine Pieracci, Nicole

Hadad, Fabienne Tanon
et Elisabeth Santoni.

On peut contacter Anne-
Marie Sotes via son mail

([email protected]).

Pierre Dalmasso (Cannes-la Bocca)

Né en 1936 à la Ferme Giaume, à Cannes-la Bocca, Pierre Dalmasso a retrouvé le nom de
presque tous les élèves de sa 4e classe de l’école du Parc ex-Château en 1946/1947.
Contact : Pierre Dalmasso, 56, avenue Pierre-de-Coubertin, 06150 Cannes-la Bocca.

Pierre Dalmasso a
reconnu : Ricci, Giraud,
Opprendi, Gazzaud, Cas-
tellano, Paul Dalmasso,Til-
lia, Bellone, Routsan, Mar-
cucci,Tosello, Jean-Pierre
Dalmasso, Ogliastro, Mel-
homian, Meinardo, Comba-
luzier, landra, Lingua, Rus-
sias,Tranchetti, Zazoudian,

Eyfret, Blangero, Pierre
Dalmasso, Forain,Torracca,

Fieschi, Cavallera, Ugo.



Les photos de classe

Francine Laugeri (Nice)

À 96 ans, Francine Somaria, née Laugeri assure garder bon pied bon œil. Sans doute
le fruit d’une jeunesse sportive. Francine Somaria est née le 1er avril 1920 et elle se
souvient que, dans les années 30, le basket féminin brillait à Nice grâce à Nice-Sport
Gallia Club, l’Entente et Riviera Sport. « J’avais 19 ans et le matin, dès 7 heures, je
partais m’entraîner place du XVe-Corps (ancienne place d’Armes), durant 1h30

ou 2 heures. La photo date de 1938. Je
suis la cinquième en partant de la gau-
che. Je me souviens que le stade était
rudimentaire. Quand on allait jouer à
l’extérieur, on n’avait pas de sponsors
comme maintenant. Peut-être qu’une
de ces belles filles se reconnaîtra-t-
elle ? », interroge Francine Somaria. Ecri-
vez-lui au 1, rue Guillaume-Apollinaire
06000 Nice.

Clémentine Bellone (Nice)

Mme Clémentine Man- Aimée Roulet, Christine rang) Yvette et Laure Josiane Barbotto, Odette
nucci (née Bellone) Moraglia, les jumelles (pull Nobeli, Clémentine Bel- Balducci, Ginette Rou-
réside à Nice où elle a over papillon au 3eme lone (cercle rouge), caute, Marcelle Voumard.
suivi sa scolarité dans les
années 40. Elle nous
adresse une photo prise
en 1947-1948 de la classe
de 1re C de l’école de com-
merce de jeunes filles
située où se trouve
aujourd’hui le collège
Alphonse-Daudet. Vous
pouvez la joindre au
09.51.99.21.08. Mme Man-
nucci a reconnu Elisa
Baroncelli, Angèle Capra,
Mme Brun (professeur),
Paulette Damiano, Josette
Ferrari, Yvette Proglio,



Les photos de classe 

Jean-Paul Riboldazzi (Nice)

Jean-Paul Riboldaz-
zi a adressé trois
photos à la rédac-
tion du Mag Abo.
La première (1) a
été prise en juin
1950 à l’école
Saint-Philippe lors
d’une distribution
de cerises ! La
deuxième (2), tou-
jours à Saint-Phi-
lippe mais en 1949
(école maternelle
III). La troisième (3)
a été prise en
1955. On peut
écrire à Jean-Paul,
son adresse est
dans l’annuaire.



Les photos de classe

Ecole St-Philippe,à Nice, 
juin 1955, cours élémen-
taire deuxième année.
Jean-Paul Riboldazzi a
reconnu les élèves : Bar-
bet, Vacheron, Perissol,
Morelli, Baldelli, Baudoin,
Dauphin, Provence, Guérin,
Chauvet,Vené, Djarbikian,
Pasqui, Fasola, Boatini, Tri-
chet, Mariottini, Roland, San-
tinelli, Brion, Riboldazzi, Bor-
gnat, Galand, Luciano, Baldo-
ni,Vilbert, Degould, Bernar-
di, Forastiero, Mingasson,
Nanni.

Maryse Lamberti (Antibes)

Maryse Lamberti était
institutrice dans les
années 60 à Antibes. Elle
possède donc de nom-
breuses photos. Elle nous
a adressés celle-ci prise
en 1964-1965 à l’école
des Frères Roustan à Anti-
bes. Malheureusement,
Maryse Lamberti n’a pas
noté le nom des élèves au
dos de la photo. Ceux qui
se reconnaîtront et
auraient gardé un bon
souvenir de leur jeune
instit peuvent lui écrire à
son adresse postale 27,
avenue Saint-Jean à Can-
nes (06400).



Le feuilleton

Les trois cas, (chapitre 4 à 6 )

Résumé : Nous sommes dans Michèle Monk est
les années 60. Gino est un auteur de romans
détective privé installé dans une policiers. Elle a déjà
station balnéaire de la Côte publié de nombreux
d’Azur baptisée Eden Plage. Il ouvrages. Son 11e
est assisté de la délicieuse et polar intitulé Noyade
romanesque Claudette, dite Clo- à l’anglaise est désor-
clo. Randy, un de ses amis amé- mais disponible.
ricains lui demande de venir «Vous retrouverez
pour mener une enquête autour mon détective Gino
de son patron, M. Morton. et sa secrétaire Clau-
L’Amérique est alors plombée dette chargés de
par le racisme. Gino et Clau- l’enquête sur la mort
dette s’envolent pour les Etats- de Melvyn, noyé dans
Unis. Ils se rendent au domicile la piscine de Daisy et
de M. Morton pour débuter les Donald Bronson»,
investigations. Ils trouvent leur annonce Michèle
hôte assis sur une balancelle. Monk.
Raide mort. Mais encore tiède...

Chapitre 4 même pas une heure, ces de pneus de moto, non? ne piétinons rien, conseille
déclare le détective. Il est Et plutôt fraîches? Gino.
Mardi. L’enquête démarre. encore chaud. En effet, le long de l’allée - Vous croyez qu’on est venus
Ils sont tous les trois les Randy est catastrophé. qu’ils redescendent cour- pour rien? S’inquiète Clau-
bras ballants devant le - Il faut appeler les cops (les bés en deux pour mieux dette qui, fatiguée de son
cadavre de M. Morton flics), le shérif du comté et vérifier, il y a des traces de voyage, s’asseoit sur la
qu’ils n’auront pas la joie Madame Morton ! Il faut pneus qui viennent du bas balancelle à côté du mort.
de connaître vivant. Gino que je lui dise ! My God ! Tu de la route et s’arrêtent un - Mais enfin, Claudette, tirez-
est le premier à reprendre vois Gino, c’était pas des bla- moment juste devant la vous de là, ne touchez à rien,
ses esprits. Il monte les gues ces menaces ! balancelle, puis repartent ou vous allez faire une bonne
marches de l’escalier et Claudette leur fait remar- dans l’autre sens après suspecte !
arrive près de M. Morton. quer quelque chose. avoir arraché des mottes - Entrons dans la maison, je
Il le touche. Il est encore - Vous avez vu ces marques de terre et de l’herbe du vais prévenir Madame Mor-
tiède. de pneus sur la terre, là, hein beau carré de pelouse ton, j’espère qu’elle est là, fait
- Ça vient d’arriver. Ça fait Gino, qu’est-ce que vous en devant la maison. Randy. Je me demande si elle
pensez ? C’est bien des tra- - Appelle le Shérif, Randy, et a entendu quelque chose, et



Le feuilleton
Les trois cas (chapitre 4 suite)

surtout si elle va bien ! ment ils s’en foutent. Clo- Ils attendirent plusieurs peu en arrière, indécis, se
clo hausse les épaules et minutes, puis Randy se demandant quelle allait
Ils pénètrent dans la belle souffle à Gino : décida à monter les esca- être la réaction de Miss
demeure sudiste. La pre- - Hé ben, je voudrais pas liers jusqu’à la chambre Morton. Cloclo, tenant en
mière pièce est un énorme avoir à faire le ménage là- des Morton. A mi-chemin, laisse son Victor, ne put
salon haut de plafond, avec dedans, et il doit y avoir je ne une grande jolie femme s’empêcher de l’ouvrir.
quatre grandes fenêtres à sais pas combien de pièces ! sexy, bien en chair, vêtue - Y a que votre mari, il est
la française ornées de Randy qui a entendu, lui d’un pantalon large beige clamsé. Bang, bang, une balle
doubles rideaux en velours murmure : et d’un chemisier blanc à dans la tronche, une dans la
vert olive. Trois canapés - Il y a six chambres, six sal- fleurettes beiges, descen- poitrine …
anglais (en velours impri- les de bain, une salle à man- dait l’escalier (qui devait
mé de fleurs roses) font la ger, une cuisine gigantesque, monter vers les six cham- Madame Morton resta
ronde autour d’une table une salle de musique et ça bres et les six salles de interdite. Randy voulut
basse en marbre. Des c’est uniquement pour la bain). Une américaine type, rentrer sous terre. Gino
tableaux d’ancêtres sur les maison principale. Il y a qua- genre star de cinéma, était contrarié. Il fit signe à
autres murs, un chandelier tre dépendances pouvant accueillante, souriante, Claudette de la fermer.
en cristal qui pend du pla- recevoir quatre familles de blonde, un visage rond et Mais Madame Morton,
fond, une bibliothèque domestiques, mais pour l’ins- lisse sans rides, de belles descendante de la Loui-
pleine de bouquins recou- tant il n’y a que moi, mon dents, et de beaux yeux siane, causait le français, et
verts de cuir, des lampes frère et sa femme qui est la clairs. Elle regardait le trio même l’argot, elle avait
Tiffany (mosaïque de verre cuisinière, elle est française. avec amabilité et curiosi- tout pigé.
coloré), des vases, des éta- - Oh chouette, une copine, je té, et Gino avec intérêt - Ils ont fini par l’avoir, les
gères pleines de bibelots vais pouvoir causer avec elle, (« Tiens, un beau Français », enfoirés ! Mon pauvre Jim
certainement de valeur, un s’extasie Cloclo. pensait-elle). Mais elle ren- … Où est-il ?
tapis à fleurs immense sur - Yes, Madeleine, c’est ma tra son sourire lorsqu’elle
du parquet également à la belle-sœur, la femme de mon vit la mine défaite de Randy Les trois compères tendi-
française. Oui, on se croi- frère. Elle est blanche, je et des deux visiteurs. Elle rent le bras vers la porte
rait en pleine guerre de t’expliquerai Claudette, c’est haussa les sourcils et ques- d’entrée (et de sortie par
Sécession. Claudette et compliqué. tionna son régisseur : la même occasion) et lui
Gino sont impressionnés. - Mais, ton frère est noir, indiquèrent le porche.
Claudette n’a qu’un petit comme toi ? s’étonne Clo- - What is the matter ? (Que MêmeVictor tourna la tête
deux pièces dans un quar- clo. se passe-t-il ?) Fit-elle. dans cette direction en
tier populaire d’Eden Plage - Yes, il est black comme moi. aboyant faiblement.
et Gino n’a également Madame Morton ne sem- Randy se contorsionna, il
qu’un petit appart meublé blait pas être à la maison. prit appui d’un pied sur - Sur la balancelle ? Dit Jes-
de bric et de broc pas loin Madeleine non plus. l’autre, il ne savait pas com- sica (oui, c’est son petit
de chez Cloclo. Mais finale- ment annoncer la nouvelle nom, on va l’appeler
à la veuve. Gino restait un comme ça maintenant) en
se dirigeant vers le porche



Le feuilleton

Les trois cas (chapitre 4 et 5)

suivie des trois témoins (quatre Elle ouvrait la bouche pour le Chapitre 5
avec le chien). remettre à sa place, mais Gino rat-
Jessica se pencha sur son mari (qui trapa son indélicatesse en saisissant Mardi.
n’avait pas bougé d’un iota, et pour la mimine de Cloclo et en déposant Shérif Johnson.
cause). Elle secoua la tête, peinée. un baiser dessus, tout en s’excla- Dix minutes plus tard, deux bagnoles
Un flot de petites larmichettes mant : de la police du comté de Jefferson
tomba sur sa joue. - Non, pas ma femme, mieux que ma arrivaient en trombe, gyrophare et
- Qu’est-ce que vous voulez, à force de femme, ma secrétaire, mon bras droit, sirène à fond, suivies par une ambu-
vouloir aider tout le monde, et de se mon alter ego, mon autre moi-même, lance et une voiture de la recherche
mettre en porte à faux, ça lui pendait Mademoiselle Claudette Legrand, la scientifique (pour les empreintes et
au nez ! Je l’avais pourtant prévenu ! perle des perles, courageuse, téméraire, les indices). Ils arrivèrent tous à fond
… Bon, j’appelle le Shérif Johnson, c’est intuitive, intelligente … la caisse par la grande allée bordée
un incapable, mais c’est tout ce que de bouleaux menant à la maison des
nous avons, fait-elle en reniflant. Randy était dans ses petits souliers Morton et exécutèrent un dérapage
« Comme notre commissaire Durand (enfin ses bottes, taille 46), voilà que savant pour se garer pile devant le
en France » pensa Gino qui s’adres- ses copains se donnaient en specta- porche où les attendaient Monsieur
sa à Jessica : cle devant sa patronne. Claudette Morton, sa veuve, Randy, Gino et
- Miss Morton, que voulez-vous dire qui avait commencé par ronronner Cloclo.
par « ça lui pendait au nez à force de de fierté, retira sa main de la main Le Shérif descendit de bagnole en
vouloir aider tout le monde » ? … au de Gino, agacée. Elle murmura remontant son pantalon qui tombait
fait, je me présente, Gino Beghelli, entre ses dents : de sa bedaine. Il portait la chemise
enquêteur privé en France. Votre mari - Bon ça va, vous en faites un peu trop beige de rigueur et le pantalon foncé,
avait demandé à ce que je vienne pour là, j’ai l’impression que vous vous fou- le chapeau à larges bords, un holster
enquêter sur les menaces qu’il avait tez de moi … De toutes façons, ça avec un pistolet et un « electric cat-
reçues … Gino lui tend la main, irait pas si on était mariés tous les tle prod » (un bâton muni d’électro-
obséquieusement, prêt à toutes les deux, je vous supporterais pas, on des pour diriger le bétail, mais égale-
bassesses pour se faire rembourser divorcerait en moins de deux. ment utilisé pour mater les prison-
ses billets d’avion et participer à une Miss Jessica avait assisté à la scène niers) et des bottes de ranger. Il était
enquête qui maintenant se révélait un peu surprise. «Mais bon, ils sont de taille moyenne, moustachu et por-
être d’ordre criminelle. Français, je suppose que c’est normal tait des grosses lunettes d’écaille. Il
Elle lui serra la main et regarda pour eux de se donner en spectacle » était un peu replet et comme il faisait
Claudette : pensait-elle. chaud, il avait transpiré et de larges
- Votre femme je présume ? dit Jessi- - Bon, j’appelle le shérif, décida-t-elle auréoles maculaient sa chemise sous
ca. en ondulant voluptueusement vers les bras. Il s’avança les jambes légère-
- Grands Dieux non ! riposta Gino, le téléphone placé sur le bureau vic- ment arquées vers le porche en
pas gentleman du tout. Claudette le torien près de la bibliothèque. Gino mâchant du chewing-gum. Il salua le
foudroya du regard, furieuse, prête à la regarda faire avec surprise («Tiens quatuor et se présenta en portant
éclater devant tant de goujaterie. tiens, elle a pas l’air catastrophée la deux doigts à son couvre-chef.
dame», se dit-il).



Le feuilleton

Les trois cas (chapitre 5)

- Shérif Johnson, I understand someone pour l’instant) une dans la tête, le crois incapable de mener cette
is dead? (Je crois comprendre qu’il y a l’autre dans la poitrine. Pas de bles- enquête à bien … mais, en revanche,
un mort ?) sure de sortie, donc pas de marre de vous, Mister Gino, je vous confie l’affaire,
A partir de là, les explications se sang, les balles étant restées à l’inté- je suis sûre que votre flair français digne
firent entre Jessica Morton, Randy et rieur du mort. Ils se mirent à cher- d’Hercule Poirot, vous inspirera pour
le Shérif. Gino et Claudette restèrent cher les douilles. Elles étaient par trouver l’assassin de mon mari.
à l’écart, car ils parlaient tous trop terre, sous la balancelle. Le Shérif - Hercule Poirot est Belge, rectifia Clau-
vite. Cloclo se pencha vers Gino et donna des ordres pour les ramasser dette avec assurance et une moue qui
lui dit tout bas : dans des petits sachets en plastique semblait dire « quelle nulle, elle ne sait
- Il vous rappelle pas quelqu’un le Shé- pour analyse. même pas ça ! ».
rif ? Puis vinrent un jeune photographe Jessica la regarda de haut avec une
- Ouais, on dirait Durand en Ricain. blond et plein d’acné, qui prit des pointe de doute dans la pupille, puis
- C’est vrai hein, la même dégaine, la photos du mort dans tous les sens et elle enchaîna :
même moustache, les mêmes lunettes ... un vieux mec costaud du labo en - Qu’importe, je vous embauche, restez
c’est dingue ! combinaison blanche qui releva des ici aussi longtemps que vous le voudrez,
- Et les mêmes auréoles de sueur sous empreintes à tout va tout autour de et je vais d’ailleurs vous rembourser
les bras ! Pourvu qu’il soit un peu plus la balancelle. Gino se permit d’indi- immédiatement vos billets d’avion et
doué que notre commissaire, répliqua quer les marques de pneus devant le vous donner une petite avance pour vos
Gino. porche. Le vieux fit des moulages. frais.
- C’est pas ce que la mère Morton a eu Puis finalement, les deux brancar- Et Mrs Morton se dirige d’un pas
l’air de dire.Tiens, son sous-fifre, regar- diers, deux jeunes style «marines», assuré (et toujours aussi ondulant)
dez. les cheveux en brosse, qui atten- vers le bureau de l’ère victorienne
En effet, un deuxième flic, un grand daient patiemment en retrait que qu’elle ouvre et dont elle retire des
dadais maigrichon en uniforme, avec tout soit fini, en fumant une clope, et dollars en liquide. Elle revient vers
la tête de Jerry Lewis, du nom de en mâchant du chewing gum, emme- Gino et lui colle dans la main une
Billy Joe, venait de sortir de la voi- nèrent le pauvre Jim Morton sur une liasse de billets en lui disant :
ture et il tenait un calepin à la main, civière dans une housse en tissu - Là, voici 5.000 dollars, je vous en don-
prêt à prendre des notes. argenté qu’ils refermèrent avant de nerai plus quand tout sera fini. Randy,
- Lui en revanche, il ressemble pas à l’enfourner dans leur véhicule médi- vous montrerez à Monsieur Gino la
notre Jean Claude (L’inspecteur princi- co-légal. Ils repartirent toute sirène chambre Washington et à Miss Clau-
pal sous les ordres de Durand est hurlante (mais franchement y avait dette la chambre Pocahontas (fameuse
très classe, élégant et opérationnel). pas de quoi se hâter). princesse indienne)… ah, voici Made-
Le docteur, un petit gros (Mickey Johnson semblait pressé de rentrer, il leine, elle rentre des courses, je vais vous
Rooney), la boule à zéro, en costard fit signe à Billy Joe de remballer son la présenter.
gris froissé, arriva pour vérifier que le calepin et de remonter en voiture. Une Vauxhall blanche venait d’amor-
sieur Morton était bien mort de - Qu’est-ce que je vous ai dit, fit Jessica cer la montée de l’allée en cahotant
deux balles de calibre 22 (quelle avec lassitude, remontant les esca- sur les cailloux, et finit par s’arrêter
marque ? impossible à déterminer liers pour rentrer dans la maison, je devant le porche. Une plantureuse



Le feuilleton

Les trois cas (chapitre 5)

jeune femme en sortit, vêtue de ber- - C’est pas plus ta faute que celle de ni les blacks, ni les jaunes, ni les Italiens,
mudas turquoise aux genoux, d’un Sammy (son frère). ni les Polonais, ni les Français, ni les juifs,
chemisier blanc sans manches et de Jessica intervient : ni les catholiques. Je suppose que vous
tennis blancs. Elle se pencha à - Ecoutez, c’est comme ça, on ne peut êtes catholiques, fait-elle avec un petit
l’arrière de la voiture et prit deux plus rien y faire. sourire (narquois peut-être ?)… on se
gros sacs en papier brun pleins à cra- Gino, conscient de la mission qu’on demande s’ils s’aiment eux-mêmes.
quer de provisions, qu’elle emporta vient récemment de lui confier, se - Heu oui, en quelque sorte, j’ai été bap-
jusqu’à la porte d’entrée. Elle repar- permet de poser des questions. tisé, fait Gino … et mes parents sont
tit vers la Vauxhall et fit le même - Mais pourquoi cela serait-il votre faute de descendance italienne.
manège avec deux autres sacs. Randy ou celle de Sammy … ton frère, n’est-ce - Et moi, j’ai fait ma communion et je
courut jusqu’à elle pour l’aider. Ils pas Randy ? suis allée chez les sœurs de la 6e à la 3e,
entrèrent ensemble dans le salon et Madeleine explose : dit Cloclo.
il fit les présentations. - Mais parce qu’ici dans ce pays, et sur- - Hé ben voilà, ils ne vous aimeront pas
- Gino, Claudette, voici Madeleine, c’est tout dans le Sud, une blanche ne peut non plus, fait Jessica. Madeleine va nous
ma belle-sœur. pas être mariée avec un black. Sammy préparer un truc à manger, je vous
Hé oui, Madeleine est blanche, elle a était marin, sur le porte-avion l’Enter- rejoins dans quelques instants. Et elle
même l’accent du pays puisqu’elle est prise. On s’est rencontrés au bal du 14 s’apprête à monter les escaliers.
de Fréjus. Elle embrasse Gino et Clo- juillet, à Mandelieu, l’année dernière, on Gino, pas très satisfait de la réponse
clo, très heureuse de rencontrer des s’est mariés, seulement voilà, ici dans cet de Madame Morton, l’arrête au pas-
compatriotes. état, on ne pouvait pas louer un appar- sage et lui pose une question en la
- Oh ben ça alors, peuchère, ça me fait tement et vivre ensemble, c’est interdit ! fixant droit dans les yeux :
bien plaisir, elle s’exclame en souriant Heureusement, Monsieur et Madame - Permettez-moi de vous demander : où
de toutes ses dents. Elle est grande, Morton nous ont accueillis et donné du étiez-vous lorsque votre mari s’est fait
cheveux courts frisés châtains, une travail. Je ne sais pas combien de temps descendre ?
bonne bouille ronde, des yeux dorés, je vais pouvoir supporter cette vie, je vais N’avez-vous rien entendu ?
un grand nez et une bouche toute en retourner en France, ce n’est pas aussi Elle répond, sûre d’elle :
dents. Puis elle s’aperçoit qu’ils ont compliqué chez nous… désolée, Randy, - J’étais dans ma chambre, au premier,
tous la gueule sérieuse et elle s’en Jessica, désolée pour votre mari, c’est à je regardais mon feuilleton préféré, tou-
inquiète. cause de nous qu’on l’a tué ! jours entre 4 et 5 h de l’après-midi,
- Mon mari a été assassiné, on vient de - Mais enfin, qui pouvait lui en vouloir à « Ironside, l’Homme de fer » avec Ray-
le trouver mort sur la balancelle, lui ce point, interrogea Gino, qui était mond Burr … et puis j’ai dû m’assou-
annonce Jessica avec un geste de la dépassé par cette confession. pir, car je ne me souviens pas de la fin
main fataliste. - Il y a plein de ploucs du cru racistes (tiens tiens, et c’est son feuilleton
Madeleine tire à elle la chaise qui se que ça choque, et il y a aussi le Klan, dit favori ?) et on n’entend rien de là-haut,
trouve près de la porte d’entrée, elle Jessica en haussant les épaules. alors, non, je n’ai rien entendu, je ne
s’écroule dessus et se lamente : - le Klan ? fit Gino, intrigué, ouais, j’en savais même pas que mon mari était
- C’est de ma faute, c’est de ma faute ! ai vaguement entendu parler, mais... revenu si tôt de la ferme… Et elle
Randy la console, il lui tapote l’épaule. - Le Ku Klux Klan. Ils aiment personne, tourne le dos à Gino pour aller vers la



Le feuilleton

Les trois cas (chapitre 6)

cuisine signifiant ainsi que l’interrogatoire Gino et Randy arrivent au champ de - Il y a une semaine, et ils ont tué une
est clos. Randy semblait embêté de maïs qui se trouve à dix minutes à dizaine de vaches en même temps.
l’intervention de Gino. l’arrière de la maison... Enfin, ce qui - Comment ?
- Gino, tu sais Madame Morton fait ce en reste, car une bonne moitié a été - Une balle dans la tête à chacune.
qu’elle veut, elle a du pognon, c’est grâce brûlée, et seul un amas de feuilles - Comme Jim Morton, murmure Gino,
à elle que son mari a pu acheter du ter- noires et des cendres jonchent le sol. on sait quel calibre ?
rain et du bétail… Il persiste une odeur de brûlé et de - Ils ne voulaient pas nous le dire, mais
- Ils ont des enfants ? Il faut peut-être fumée dans toute la zône. L’autre Billy Joe (le sous-fifre de Johnson) m’a
les prévenir ? continue Gino. moitié est indemne, mais a été confié que c’était un calibre 22, un
- Lui a un fils et une fille d’un mariage détrempée par les jets d’eau des Smith et Wesson « Hush Puppy »,
précédent, ils habitent à Montgoméry, la pompiers, et donc il ne reste qu’envi- répondit Sammy à l’adresse du
capitale. Elle, elle a un fils aussi d’un ron un quart de la récolte de tout le détective.
premier mariage, mais ils ne se voient champ. Les plants se dressent à 1 m Gino regarda les deux frangins à tour
pratiquement plus, il ne s’entendait 50 de la terre, chargés de gros épis de rôle et y alla de son commentaire :
pas avec M. Morton, et ils avaient de maïs tout jaunes, prêts à être - J’vous parie que c’est le même flingue
coupé les ponts. cueillis. Le champ est vaste, il s’étend qui aura tué Monsieur Morton.
- Ah ah ! Et il est où ce fils ? presque à perte de vue. Trois trac- Sydney Poitier (enfin, Sammy) eut
- Je sais pas, je ne le connais pas, ils n’en teurs sont en train de ramasser ce l’air effaré.
parlent pas. qui mérite d’être sauvé. Quatre gars, - What ? (Quoi ?) Mister Morton is
- Ouais, et elle a pas l’air trop traumati- des noirs, ont fait des ballots qu’ils dead ? (Monsieur Morton est mort?).
sée par la mort de son mari en atten- déposent dans l’entrepôt au loin où Randy entreprit de raconter à son
dant, fut la constatation finale de on aperçoit un troupeau de vaches frangin leur macabre découverte au
Gino. et deux chevaux qui appartiennent retour de l’aéroport.
aussi aux Morton. - Oh my God, oh my God (Oh mon
Chapitre 6 - Il est bientôt dix-neuf heures, ils vont Dieu, deux fois). C’est encore de notre
arrêter de bosser, dit Randy... tiens, faute, on va être obligés de partir. Qu’a
Mardi voilà Sammy... Oh brother (mon dit Miss Morton ? Sammy était dévasté.
Sammy et le champ de maïs. frère), voici mon grand ami Gino. - Elle tient le coup, affirma Gino, elle
- Gino, je vais chercher mon frère.Viens Sammy est grand, beau gosse, il res- semble être une femme forte... mais
avec moi, comme ça tu verras les semble à Randy et à Sydney Poitier dis-moi Sammy, ton pote Billy Joe, qu’est-
champs de maïs, propose Randy. (Randy ressemble aussi à Sydney Poi- ce qu’il t’a dit d’autre ? Ont-ils relevé des
Cloclo est crevée, elle préfère rester tier, en fait ils pourraient être triplés indices, ont-ils une idée des coupables ?
avec Madeleine et l’aider à préparer tous les trois). Sammy venait d’enlever son T-Shirt
le dîner... et surtout à lui parler Les deux mecs se serrent la main. plein de brindilles de paille qui
(enfin, lui tirer les vers du nez, car - C’est moche ce qui est arrivé, com- devaient le gratter et il essuyait son
Cloclo est une grande intuitive et mente Gino en montrant le champ torse impressionnant tout en mus-
elle sent les choses, et là elle sent de sa main. C’est arrivé quand exac- cles avec le même T-Shirt.
qu’il y a des choses à apprendre). tement? - Yeap, ils ont relevé plein de traces con-



Le feuilleton

Les trois cas (chapitre 6 fin)

fuses, difficilement identifiables de pneus repas ensemble et elles avaient mis temps, vous savez bien qu’il faut décon-
de moto, mais aussi de bagnole, et deux tous les plats sur la table à la fois, à geler la viande avant de la cuire !
bouteilles de bière jetées dans le champ, l’américaine. Gino regarda avec effa- Qu’est-ce qui vous a pris ce soir ? C’est
avec des empreintes partielles. rement des choses inconnues : des immangeable !
- Bien, je commence à avoir une petite patates douces à la guimauve, de Claudette prit un air contrit tout en
idée, déclara Gino. Je vais me reposer l’okra (sortes de petits cornichons réprimant une irrésistible envie de
car je commence à ressentir le décalage gluants), du maïs en épi, de la viande rire.
horaire, mais demain, je loue une moto rôtie (poulet ? bœuf ? mystère), une - C’est moi qui ai fait le poulet Madame
et je fais les bars de motards des envi- espèce de gélatine verte dans laquelle Morton, je croyais qu’il allait décongeler
rons... nageaient des fruits coupés en mor- à la cuisson, vous savez on n’a pas de
- Oh man, tu ne sais pas ce à quoi tu ceaux (sans doute un dessert ?), des viande congelée en France, je ne savais
t’exposes, protesta Randy, les mecs qui petits pains tout chauds et tout pas, mille excuses …
conduisent des Harley ici, c’est pas des mous… Ils prirent tous place et - Bon, on va se contenter des légumes et
enfants de chœur... commencèrent à se passer les plats à du dessert, tant pis, répondit Jessica…
- Tu parles du Klan ? la ronde… Gino, assis près de Jessi- vous n’aimez pas le maïs Monsieur Gino ?
- Non, mec, le Klan ils sont plutôt en ca, voulut faire honneur au repas et il demanda-t-elle à son voisin de table
bagnole, mais y a aussi les Hells Angels. prit un peu de tout. Les deux frangins qui avait grignoté un tout petit bout
- C’est quoi ça ? Demande Gino. surchargèrent leur assiette, Clau- de l’épi et qui l’avait remisé au bord
- Rentrons, je vais t’expliquer. dette aussi, très curieuse de la cui- de son assiette.
- Et le Klan, comment on entre en con- sine du Sud. Jessica et Madeleine - Heu, pas trop. En France, on le donne
tact avec eux ? furent un peu plus discrètes. Avant au bétail, je ne suis pas habitué.
- Il y a une boutique qui vend leurs uni- de commencer à se remplir la panse, - Et les patates douces à la guimauve,
formes en ville, mais clandestinement, il fallut remercier le seigneur pour ce vous n’aimez pas ça non plus ?
répond Sammy. merveilleux repas, en se tenant la - Hé bien, pas ensemble en tous cas !
- Où ça ? main et en baissant la tête sur son … mais vos petits pains sont délicieux !
- Je vais t’expliquer. assiette. Puis l’orgie démarra. Gino, Et Gino en reprit quatre d’autorité, car il
Et sur le chemin du retour, Gino qui avait attaqué la viande en pre- avait faim.
écouta les explications de Randy, mier, poussa un cri : - Ces Français, ils sont vraiment difficiles !
ponctuées de temps à autre par une Remarquez, moi, vous ne me feriez pas
petite précision venant de son frérot. - Mais cette viande est froide, congelée manger des escargots ni des grenouilles
Le repas chez Madame Morton. même, c’est normal ? Et il repoussa sur ! Les deux noirs se mirent à rire sous
La grande table qui aurait dû être le rebord de son assiette un morceau de cape, en continuant de manger leurs
mise dans la salle à manger pour 7 viande qui semblait cuite et rôtie à légumes qu’ils avaient mélangés avec
personnes, présentait uniquement 6 l’extérieur, mais qui était totalement le dessert. Ils semblaient se régaler..
couverts ce soir (Jim Morton ne congelée à l’intérieur !
mangera pas ce soir, ni les autres (À suivre...)
soirs non plus). Madeleine et Clau- Madame Morton, exaspérée, vérifia
dette avaient sympathisé et fait le son morceau, fit la même constata-
tion et s’adressa à Madeleine :

- Mais enfin Madeleine, depuis le



Notre
cahier
de bons
plans

Des livres, des voyages
et un jeu-concours










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