MANUEL DU SECRÉTAIRE D’ÉGLISE Fédération des Églises Adventistes de la Réunion Edition 2024 FACSAR
Proclamer, aux habitants de l’île de la Réunion, l’évangile éternel dans le contexte du message des trois anges d’apocalypse 14 : 6-12, les conduisant à accepter Jésus-Christ comme Sauveur personnel, à s’unir à son Eglise, tout en les nourrissant spirituellement dans la préparation à son prochain retour. DÉCLARATION DE MISSION « Que chaque secrétaire soit un disciple de Jésus et s’applique à chercher les âmes perdus » DÉCLARATION DE VISION L’ACCOMPLISSEMENT DE LA MISSION, SUR LE PLAN PERSONNEL FERA DE LA VISION UNE REALITE Ce manuel produit par la FEAR, est une adaptation de celui de la FEAM. (Martinique)
SOMMAIRE 2 Déclaration de Mission et Vision 4 Introduction 6 Le secrétaire dans la Bible 7 Qualités requises d’un bon secrétaire 10 Le secrétaire d’église 14 Son cahier des charges 16 Vie d’église 18 Rapports & tenue du registre 19 Baptême et rebaptême 22 Transfert des membres 25 Tableau des documents à conserver 26 Déontologie du Comité d’église/ du Conseil d’administration 28 Gestion efficace des réunions 30 Rédaction des minutes 32 Associations Cultuelle et Culturelle 33 Le manuel d’église 37 Prière d’un secrétaire d’église 39 Récompense du serviteur fidèle
4 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église E n qualité de membres du corps du Christ, nous sommes encouragés à utiliser les dons que Dieu nous a confiés, au bénéfice des autres. Votre comité de nominations a consacré beaucoup de temps à la prière afin de reconnaître les personnes que Dieu appelle à des responsabilités ecclésiales. On vous a désigné pour occuper le poste de secrétaire d’Église. Je tiens à vous exprimer ma gratitude pour avoir accepté la responsabilité de ce ministère. Pendant trop longtemps, le rôle du secrétaire d’église a été sous-estimé, ce qui a entraîné un manque de compréhension de la part de ceux qui ont été appelés à exercer cette fonction. Cela dit, le (la) secrétaire d’église joue un rôle majeur dans la chaîne des officiants qui ont pour mission d’édifier l’Eglise de Dieu. Il/elle exécute une tâche inestimable dont l’importance se manifestera dans une dizaine d’années après son départ de son poste. Ce manuel vous donne les grandes orientations de votre rôle en tant que secrétaire d’église. L’objectif du manuel, qui vise à vous encourager dans votre engagement à servir Dieu avec un dévouement et une fidélité totale, est de vous soutenir. Pour toute question, vous pouvez vous tourner vers votre pasteur ou le secrétaire de votre fédération locale. Si vous êtes assidu dans l’accomplissement de vos responsabilités, vous serez des plus performants. Dans un premier temps, il est important de se familiariser avec l’édition actuelle du manuel de l’église adventiste du septième jour. Si vous n’avez pas encore une copie, vous pouvez en obtenir une en vous adressant à votre pasteur ou à votre fédération. Que le Seigneur vous bénisse, ainsi que votre famille, et que vous soyez une bénédiction pour le peuple de Dieu. Que Jésus, le chef de son église, vous comble de joie et de réussite dans votre service. Maranatha ! Pasteur Teddy Ah kiune Secrétaire Exécutif de la FEAR/FACSAR Introduction
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6 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église LE SECRÉTAIRE DANS LA BIBLE Lorsqu’on examine les différents textes de la Bible qui traitent du mot secrétaire, on se rend compte que cette fonction est bien plus étendue que celle du secrétaire d’église. Néanmoins, certains passages mettent en avant l’importance de ce ministère au sein du peuple de Dieu. Les textes suivants, qui traitent du rôle du (de la) secrétaire dans la Bible, sont une source d’inspiration et de courage pour la secrétaire d’église. 2 Samuel 8 : 16-17 2 Samuel 20 : 25 Dans ces deux textes, le secrétaire est mentionné en cinquième position. Il fait partie de l’équipe dirigeante 2 Rois 12 : 9-16 Le secrétaire collabore à l’accomplissement du travail au niveau de la trésorerie. Il (elle) est une personne de confiance. Il (elle) est délégué auprès du souverain sacrificateur. 2 Rois 18 : 18-37 2 Rois 19 : 2 2 Rois 22 : 3 Le secrétaire reçoit délégation. 2 Rois 25 : 18-21Le secrétaire meurt en martyr, tué par le roi de Babylone au cours du siège de Jérusalem. Il était chargé d’enrôler le peuple du pays. 2 Chroniques 24 : 11 2 Chroniques 26 : 1 Le secrétaire est responsable des statistiques 2 Chroniques 34 : 14-20 Le secrétaire fait la lecture du livre de la loi au roi. Esaïe 37 : 2 Il va consulter la prophétesse pour le roi Esdras 4 : 8-24 Le secrétaire s’occupe de la correspondance. Jérémie 36 : 20-32 Le secrétaire, scribe du prophète Jérémie, chargé d’écrire les paroles de Dieu. Il est archiviste. Chargé des affaires de Dieu, il est aussi l’objet des attaques de Satan, mais il est protégé par Dieu lui- même. Actes 19 : 35 Le secrétaire apaise la foule. Il joue le rôle de médiateur.
7 QUALITÉS REQUISES D’UN BON SECRÉTAIRE D’ÉGLISE « Dernièrement se sont élevés parmi nous des hommes qui prétendent être des serviteurs du Christ, mais dont l’œuvre est opposée à l’unité que notre Seigneur a établie dans l’église. Ils ont des plans et des méthodes de travail originaux et ils désirent introduire des innovations dans l’église pour satisfaire leurs idées de progrès, s’imaginant de la sorte obtenir de grands résultats. Ces hommes ont besoin d’être élevés plutôt que professeurs à l’école du Christ. Ils sont toujours agités, aspirant à accomplir quelque grande œuvre grâce à laquelle ils seront honorés. Ils ont besoin d’apprendre la plus profitable de toutes les leçons : l’humilité et la foi en Jésus. […]” « Ceux qui enseignent la vérité, les missionnaires, les responsables de l’église, peuvent faire une bonne œuvre pour le Maître, s’ils purifient seulement leur âme en obéissant à la vérité. […] Comme membres du corps du Christ, tous les croyants doivent être animés du même esprit et de la même espérance. Les divisions dans l’église déshonorent la religion du Christ devant le monde et donnent l’occasion aux ennemis de la vérité de justifier leur attitude. Les instructions de Paul n’étaient pas destinées à l’église de son temps. L’intention de Dieu étaient qu’elles nous parviennent ». Témoignages, vol. 2, p. 90, 91 Il est essentiel de choisir avec soin les responsables d’une communauté locale ou d’une Fédération. La prospérité de l’église repose en grande partie sur les actions de ses dirigeants. Il est primordial de faire preuve de discernement lors du choix des hommes et des femmes qui seront appelés à occuper des postes qui exigent une responsabilité sacrée. Afin de remplir leur rôle de secrétaires d’église, il est primordial que ceux qui sont désignés possèdent les qualités suivantes: Il (elle) doit être doté(e) de qualités morales et spirituelles. « Choisis parmi tout le peuple des hommes capable, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ». (Exode 18 : 21). « C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi » (Actes 6 : 3). « Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable » (1 Timothée 3 : 7). « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie- la des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres » (2 Timothée 2 : 2). « Ainsi qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4 : 1-2). « Qu’on les éprouve d’abord et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont sans reproche. Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses » (1 Timothée 3 : 11). Il (elle) doit se familiariser avec le travail en équipe La Bible nous met en garde contre le danger de donner des missions à ceux qui sont contre l’unité (ceux qui ne souhaitent pas travailler en équipe).
8 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église « Dieu a placé dans l’église, comme ses collaborateurs, des hommes aux talents variés, afin que, grâce à la sagesse de plusieurs, on puisse connaître la pensée de l’Esprit de Dieu. Les personnes qui agissent sous l’impulsion de leurs traits de caractère dominants et refusent de collaborer étroitement avec celles qui possèdent une longue expérience de l’œuvre de Dieu seront aveuglées par leur confiance en elles-mêmes et incapables de discerner le vrai du faux. Il n’est pas prudent que de telles personnes soient choisies pour diriger l’église, car elles suivraient leur propre jugement, accompliraient leurs propres projets, sans aucun égard pour l’avis de leurs frères. Il serait alors facile à l’ennemi d’agir par l’intermédiaire de ceux qui, ayant eux-mêmes besoin d’être conseillés, se chargeraient de prendre les âmes sous leur propre tutelle, sans avoir appris l’humilité du Christ ». Conquérants Pacifiques, p. 245, 246, « Certaines personnes ont émis l’idée qu’à mesure que nous approcherons de la fin des temps, chaque enfant de Dieu agira indépendamment de toute organisation religieuse. Mais le Seigneur m’a montré que dans son œuvre, il n’est pas possible que chaque homme soit indépendant. Ce n’est pas un bon signe lorsque des hommes refusent de travailler en harmonie avec leurs frères et préfèrent agir seuls ». Ministère Évangélique, p. 474, 475
9 LE (LA) SECRETAIRE EST APPELE A ENTRETENIR DE BONNES RELATIONS AVEC LES AUTRES OFFICIANTS DE L’EGLISE ET DE LA FEDE RATION. Il (elle) doit aimer Dieu Prendre en charge le secrétariat de l’église est une tâche spirituelle qui ne peut être réalisée avec succès sans une profonde affection pour Dieu. Le service divin repose sur l’amour de Dieu. Jésus l’a dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée ». C’est le premier et le plus grand commandement » (Matthieu 23 : 37). Selon l’apôtre Paul, toute activité humaine réalisée sans amour n’a aucune valeur. « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurai le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurai même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne sert de rien » (1 Corinthiens 13 : 1-3). Il (elle) doit aimer son prochain Si le (la) secrétaire d’église souhaite exercer un ministère de qualité, il doit avoir de l’affection envers tous les membres de l’Église. L’amour envers nos semblables est le prolongement de l’amour envers Dieu. Jésus déclare : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 23 : 39). Cet amour du prochain est défini en ces termes par l’apôtre Paul : « l’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux, l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal. Il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout » (1 Corinthiens 13 : 4-7). Il est donc essentiel pour le (la) secrétaire d’église d’avoir un amour sincère envers les membres de l’église et de maintenir de bonnes relations avec eux. Aimer Dieu n’est pas compatible avec l’indifférence envers les membres de son église. « Bien-aimé, aimons-nous les uns les autres, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour… Si quelqu’un dit : j’aime Dieu et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère, qui voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas » ? Et nous avons de lui ce commandement, « Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère » (1 Jean 4 : 7, 8 ; 20, 21) - Il (elle) doit être une personne qui préserve sa discrétion La responsabilité du (de la) secrétaire d’église sera de gérer avec sagesse et discrétion toutes les informations qu’il (elle) aura en sa possession. - Il (elle) doit faire preuve de dévouement et d’engagement. La personne qui occupe le poste de secrétaire d’église prend son travail très au sérieux. Il (elle) accomplit bien cette tâche et maintient ses dossiers à jour. - Il est essentiel que cette personne travaille en étroite collaboration avec le pasteur et l’ancien. La personne en charge du secrétariat de l’église a pour mission d’informer, de conseiller et de leur rappeler les points à présenter au comité ou à prendre en compte lors de la décision. Il (elle) doit être en mesure de leur fournir les informations requises pour mener à bien leur mission.
10 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église LE (LA) SECRÉTAIRE D’ÉGLISE SA MISSION 1.Une tâche importante « Le bon fonctionnement de toute église locale dépend largement du travail du secrétaire ». Manuel d’église 2022, p. 117 En rejoignant le comité d’église, on se voit attribuer un privilège et une responsabilité. L’église vous a nommé pour sièger au comité et pour vous occuper des ces affaires. Voici les attentes de l’église envers vous : a) Que vous soyez un membre fidèle de l’église, en acceptant de manière conséquente les doctrines et croyances de celle-ci, en adoptant un mode de vie sain et une attitude positive. b) Que vous accordiez de l’importance à tous les aspects du travail : spirituel, administratif et financier. c) Veillez à ce que vous agissiez dans l’intérêt de tous les membres et que vous ne fassiez aucune discrimination envers certaines personnes. d) Que vous représentiez l’Église Adventiste en tout temps dans votre vie personnelle, en versant fidèlement à l’église dont vous êtes membre la dîme et les offrandes, en étant actif dans le travail de l’église, en acceptant et en soutenant les doctrines et les enseignements de la dénomination des Adventistes du Septième Jour. e) Que vous préserviez la confidentialité des échanges du Comité, qu’ils aboutissent ou non à des décisions enregistrées. En laissant le président du comité ou une personne nommée par lui s’occuper de la publication des informations sur les décisions votées par le comité. f)Votre soutien au pasteur, aux anciens et aux administrateurs de la Fédération est essentiel pour préserver l’intégrité de l’Église. g) Que vous fassiez preuve de courage dans l’accomplissement de votre devoir, décidez-vous à vous dresser seul (e), si besoin, pour défendre la vérité et le bien. h) Il est important que vous vous assuriez personnellement de respecter les principes de l’église. i) Que vous ayez le souci du message que l’église doit proclamer et que vous fassiez tout ce que vous pouvez pour qu’il ne soit pas détruit ou dilué par des philosophies incompatibles avec les principes et les enseignements fondamentaux de l’église. j) Que vous soyez en accord avec l’expansion de l’influence de l’église et que l’œuvre de Dieu soit achevée dans votre Fédération. k) Que vous soyez présent à toutes les réunions prévues régulièrement, à l’exception de cas de force majeure. Dans le cas où cela deviendrait impossible, veuillez en informer le pasteur ou l’ancien et présenter votre démission afin de nommer un autre représentant.
11 « La durée des mandats des responsables, tant de l’église que de ses organisations auxiliaires, est d’un an, sauf quand l’Eglise locale, réunie en assemblée administrative, vote de ne procéder à des élections que tous les deux ans, afin de favoriser la continuité et le développement des dons spirituels et d’éviter la charge de travail qu’implique des élections annuelles». (Manuel d’église 2022, p. 104) La (Le) secrétaire adjoint (e) « Les églises qui ont beaucoup de membres peuvent élire autant de secrétaires adjoints que nécessaire. Lorsque le secrétaire ne peut être présent à une assemblée administrative, il doit s’assurer qu’un adjoint sera présent pour en prendre les minutes ». (Manuel d’église 2022, p. 117) Une œuvre bénévole faite par amour pour le Christ « Maintenant, je parle aux anciens qui sont au milieu de vous. Moi, je suis ancien comme vous. J’ai été témoin des souffrances du Christ et je dois participer à la gloire qui va paraître. Prenez soin du troupeau que Dieu vous a confié. Ne faites pas cela par devoir, mais de bon cœur, comme Dieu le désire. Agissez non pour gagner de l’argent, mais par amour. Avec ceux que Dieu vous a confiés, ne soyez pas des chefs durs, mais devenez les modèles du troupeau. Ainsi, quand le chef des bergers viendra, vous recevrez pour toujours une récompense pleine de gloire ». 1 Pierre 5 :1-4 La Bible - Parole de vie en français fondamental.
12 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église Les conseils prodigués par l’apôtre Pierre aux anciens sont également applicables pour ceux qui exercent d’autres responsabilités au sein de l’église locale. Comme pour toutes les autres fonctions de l’église, vous ne recevrez aucune rémunération pour vos services au secrétariat. Si vous avez accepté cette responsabilité, c’est grâce à votre profond engagement envers le Christ. Après avoir pris conscience de l’importance de tout ce qu’il a accompli pour vous, vous souhaitez maintenant lui offrir votre temps pour bâtir son église et sauver des âmes. Le Seigneur sait apprécier la fidélité de ses fidèles. Au moment opportun, il vous accordera des bénédictions spirituelles pour toutes les tâches accomplies. Il est crucial de le faire avec fidélit, dévotion et compétence, même si votre travail n’est pas rémunéré, car il s’agit d’un service rendu à Dieu et à son église. C’est à cela que nous exhorte la parole de Dieu : « ainsi qu’on nous regarde comme des serviteurs du Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande aux dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle ». 1 Corinthiens 4 : 1,2 Dans cette perspective, il est essentiel que chacun reste à sa place et accomplisse fidèlement la mission que le Seigneur lui confie au sein de son église. La légende de la petite fleur jaune du jardin hindou nous dévoile avec évidence les attentes du Seigneur envers chacun de ses serviteurs. Un jour, un visiteur fit son apparition dans ce jardin et entendit des plaintes provenant de tous les côtés. Le manguier exprimait son désir d’être un cocotier, car cet arbre était d’une grande utilité, offrant des fruits, des feuilles, des branches et un tronc. Pendant longtemps, seuls les fruits du manguier étaient exploités. Le cocotier était jaloux du manguier car il générait des devises étrangères en exportant ses fruits depuis l’Inde. Les plantes se livraient une concurrence acharnée, se persuadant que la voisine apportait une plus grande contribution qu’ellesmêmes au jardin. Selon la légende, le regard du visiteur fut captivé par la petite fleur jaune qui s’épanouissait avec joie dans un coin .Il se pencha vers elle et lui posa cette question:« Pourquoi ne te plains-tupas tout comme les autres? Il m’arrive fréquemment de contempler le cocotier, a répondu la fleur et envie le balancement de ses palmes dans les alizés. J’ai aussi manifesté le souhait de faire
13 pousser des fruits magnifiques et abondants, à l’instar du manguier. En définitive, j’ai compris que si Dieu avait voulu que je sois similaire à un cocotier ou à un manguier, il l’aurait réalisé. Il a certainement eu l’intention que je sois une petite fleur jaune, donc j’aspire à être la plus ravissante possible. Martin Luther King avait bien compris la leçon. En incitant les jeunes à réfléchir tôt à leur raison d’être et en les poussant à travailler sans relâche pour atteindre l’excellence dans différents domaines, il leur disait : « Partout où nous nous trouvons, nous sommes incités à travailler sans relâche pour réussir notre carrière. Tout le monde n’a pas la capacité d’exercer un travail spécialisé. La grande majorité des individus ne parviennent pas aux auteurs du génie dans les arts et les sciences ; beaucoup sont appelés à devenir des travailleurs dans les usines, les champs et les rues. Pourtant, il n’existe pas de travail insignifiant. Il est primordial de réaliser avec excellence toute tâche qui contribue à la dignité et à l’importance de l’humanité, sans jamais faiblir devant l’effort. Il est nécessaire pour celui qui exerce le métier de balayeur de rue d’avoir la même énergie que Michel-Ange peignant ou que Beethoven composant, ou encore comme Shakespeare en écrivant. Il est important de faire en sorte que les rues soient balayées de manière impeccable, afin que les habitants célestes et terrestres s’arrêtent pour le saluer: « ici vécut un grand balayeur de rues qui accomplit parfaitement son travail ». Douglas Mallock a exprimé cette idée en écrivant:«si tu ne peux être au sommet du coteau, soit une broussaille dans la vallée, mais soit la meilleure petite broussaille au bord du ruisseau. Si tu ne peux pas être un arbre, alors choisis d’être un buisson. Si tu ne peux pas être le soleil, alors choisis de devenir une étoile. La taille ne joue pas un rôle déterminant dans la victoire ; peu importe si tu es grand ou petit, le plus important est d’être le meilleur. ALORS, POURQUOI NE PAS ETRE PAR LA GRÂCE DE DIEU LE (LA) MEILLEUR(E) SECRETAIRE D’EGLISE DE TA FEDERATION ? J’aime faire de mon mieux.
14 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église SON CAHIER DES CHARGES Il (elle) est le (la) secrétaire du comité d’église : a) Il (elle) rassemble tous les éléments qui doivent être discutés lors de la réunion du comité d’église. b) Il (elle) organise l’ordre du jour du Comité en collaboration avec le pasteur et l’ancien. c) Il Elle se charge de l’organisation de la réunion du comité d’église (envoi des convocations...) d) Il (elle) consigne et conserve les minutes de toutes les réunions du comité d’église. e) Il (elle) collabore étroitement avec le pasteur ou l’ancien et participe activement aux délibérations sur les décisions à prendre en faveur de l’église. 2.Il (elle) est le (la) secrétaire de toutes les réunions administratives de l’église : a) Il (elle) se charge de la préparation de l’ordre du jour de la réunion. b) Il (elle) est chargée d’enregistrer et de conserver les minutes de toutes les réunions administratives. 3.Il (elle) garde le registre d’église à jour 4.Il (elle) est responsable de la correspondance de l’église : a) Correspondance avec les membres b) Transfert des membres c) Correspondance avec le bureau de la Fédération. d) Correspondance avec les autres églises et groupes. e) Autres correspondances. 5.Il (elle) prépare et envoie les rapports à la Fédération. 6.Il (elle) est le gardien : a) Du registre d’église b) Du registre de membres c) Des minutes et archives de l’église. 7.Il (elle) prépare les certificats de baptême et assiste le pasteur durant les cérémonies de baptêmes. EQUIPEMENT MIS A DISPOSITION DU SECRETAIRE D’EGLISE (MATÉRIEL DE TRAVAIL) Il revient au comité d’église de fournir au secrétaire le matériel nécessaire à l’accomplissement de sa tâche. Cela lui permettrait de travailler de manière efficace et de transmettre les dossiers de manière adéquate à son successeur. Voici donc une liste non exhaustive de matériels de travail : • Un ordinateur et les consommables informatiques • Un livre sur l’art d’écrire les lettres • Un manuel d’église (dernière édition) • Un registre d’église • Un agenda • Un sceau portant le nom et l’adresse de l’église • Une armoire de rangement • Un fichier alphabétique des membres • Des classeurs • Des cahiers • Du papier – des enveloppes – des timbres • Crayons – stylos – ciseaux – agrafeuses • Des cartes (vœux, mariages, condoléances, etc.) • Des certificats de baptêmes (A récupérer auprès du secrétariat de la fédération) • Formulaires de rapports (baptêmes - transferts – rapports statistiques: à récupérer auprès du secrétariat de la fédération). • Perforeuse. • -etc…
15 LE (LA) SECRÉTAIRE D’ÉGLISE UN MEMBRE CONSEQUENT DU COMITÉ Chaque église dispose d’un comité actif, composé de membres élus lors d’une assemblée administrative. Les préoccupations majeures de ce comité sont les suivantes : “a) La mise en place d’un programme permettant de faire des disciples. b) L’évangélisation suivant dans toutes ses étapes. c) La nourriture spirituelle et le suivi des membres. d) Le maintien de la pureté doctrinale. e) La défense des valeurs chrétiennes. f) Les recommandations sur les admissions et les transferts des membres d’Église. g) La supervision des finances de l’Église. h) La protection et l’entretien des biens de l’Église. i) La coordination des départements de l’Église.” (Manuel d’Église 2022, p.182) ORGANISATION DES DIFFERENTES REUNIONS LIEES AU FONCTIONNEMENT DE L’ÉGLISE LOCALE A.COMMENT ORGANISER LES REUNIONS DU COMITE D’ÉGLISE ? ETAPE 1 : Avant le comité 1).Recueillir les points à présenter au comité auprès des dirigeants de l’église 2).Préparer l’ordre du jour du comité en accord avec le pasteur et l’envoyer aux membres du comité 3).Envoyer la convocation aux membres du comité. La convocation mentionnera, le jour, la date, l’heure, le lieu du comité et l’ordre du jour du comité ETAPE 2 : Pendant le comité a) Vérifier le quorum en faisant signer une feuille d’émargement b) Présenter chaque point de l’ordre du jour. c) Noter les décisions votées (prévoir du papier en cas de vote à bulletin secret) d) Faire le compte rendu de la séance. ETAPE 3: Après le comité Rédiger les minutes du comité en tenant compte de ce qui suit -La rédaction des décisions prises par le comité est une tâche importante du (de la) secrétaire d’église. Il (elle) doit donc être vigilant(e) et prendre note de tous les votes pris durant la réunion du comité. -Le (la) secrétaire doit se présenter au comité à l’heure et être en possession de tous les documents accompagnant les différents points de l’ordre du jour. Ces documents seront classés afin d’éviter toute confusion et toute perte de temps. Les différents points suivants doivent figurer dans les minutes du comité. -La date et le lieu où le comité s’est tenu. -Noter le nom de la personne qui a fait la méditation et le sujet présenté, le nom de la personne qui a fait la prière d’ouverture et la prière finale. -Les présences et les absences. Le nom du président apparaîtra en premier, les autres membres par ordre alphabétique, celui du secrétaire en dernier. -Les personnes invitées. -Le nom et la fonction du président et du secrétaire de séance. -Les votes qui ont été pris et les personnes chargées d’exécuter les décisions. -Dans les comptes rendus, tous les commentaires ayant conduits aux votes, seront enregistrés. -Chaque vote doit avoir un titre et un numéro. (Rapport financier/ 002/24) -Numéroter les pages des minutes du comité. -La numérotation se fera comme suit : N° de vote + année -Exemple pour l’année 2012 : 2012/01; 2012/02 2012/03; 2012/04 a) Assurer le suivi des décisions prises, en particulier en ce qui concerne la correspondance liée aux décisions prises avec l’accord du pasteur ou de l’ancien avant expédition du courrier. b) Présenter le projet (brouillons) des minutes du comité aux membres du comité lors du prochain comité pour obtenir leur validation. Une fois que la validation est effectuée, le pasteur de l’église/ancien et le secrétaire apposent leur signature. c) Classer les minutes définitives en utilisant les documents qui ont été utilisés comme support pour les différents points de l’ordre du jour.
16 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église VIE D’ÉGLISE LES RELATIONS DE L’EGLISE LOCALE AVEC LA FEDERATION A.L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FÉDÉRATION 1.Rôle des délégués pour la session de la fédération Dans les Fédérations et les Unions de Fédérations ou de missions, l’autorité administrative repose sur les délégués. Ce sont les Églises locales qui nomment leurs délégués pour la session de la Fédération. Ceux-ci sont dûment autorisés à représenter les Églises dans les assemblées générales de la fédération. La session de la fédération élit ses officiants, accorde des lettres de créance, adopte ou modifie les statuts, si nécessaire, et traite d’autres questions administratives. L’une de ses tâches les plus importantes consiste dans l’élection du comité exécutif appelé à fonctionner d’une session à l’autre. Ce comité est revêtu des pouvoirs et de l’autorité que lui délèguent toutes les Églises de la Fédération. 2.Le choix des délégués «LLe plan du Seigneur veut que les membres choisis comme délégués soient dignes de confiance, testés et éprouvés « capables deraisonner de la causeàl’effet […] car ce sont eux qui élaboreront les plans pour faire progresser l’oeuvre de Dieu ». Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 488. Le nombre de délégués envoyés par chaque Eglise à une assemblée de la fédération est fixé par les statuts de chaque Fédération. Quand vient le moment de procéder à la sélection des délégués, le pasteur, ou le premier ancien en accord avec le pasteur, soulève la question devant l’Église. Une commission peut être nommée afin de sélectionner les délégués, à moins que l’on demande au comité d’église de se charger de leur nomination. Aucune interférence de nature politique ne peut être admise dans ce travail. Il faut sélectionner comme délégués des hommes et des femmes connus pour leur piété et leur loyauté envers l’Église et qui seront disponibles pour participer à la session (voir p. 161). “Quand la commission de sélection, ou le comité d’Eglise, a achevé son travail, elle présente à l’Eglise son rapport de nomination de délégués. L’Église statue alors sur ces nominations. Aucun responsable d’Église ne peut être délégué d’office. Après l’élection, le secrétaire d’Église établit, à l’aide de formulaires, des certificats de délégation qu’il (elle) fait parvenir au secrétaire de la fédération (Voir p. 113). Les délégués deviennent les représentants de églises et c’est de concert avec les délégués des autres Église qu’ils vont décider de toutes les affaires soumises à la session de la fédération.Les délégués envoyés à la session d’une Union ou d’une Mission sont choisis par la fédération, et non par les Églises...” (Manuel d’Église 2022, p.162) “L’Église locale fonctionne à l’aide de rôles bien définis au sein de la structure de l’Église Adventiste. Dans le contexte de ces rôles l’assemblée administrative constitue l’autorité souveraine de l’église locale. Les membres en situation régulière sont encouragés à y participer et y ont le droit de vote. Un membre faisant l’objet de mesure disciplinaire ne peut y participer, ni verbalement, ni par le vote. L’assemblée administrative doit se réunir au moins une fois par an. Le pasteur, ou le comité agissant en consultation avec le pasteur et avec son appui, convoque la réunion. La coutume consiste à annoncer les réunions administratives une ou deux semaines à l’avance durant le culte régulier du sabbat, en précisant l’heure et le lieu de la réunion. Le pasteur, un ancien choisi par lui, ou le directeur d’église ou en certains cas le président de la fédération, assume la présidence de l’assemblée administrative. Chaque église décide de ce que sera le quorum requis pour les prochaines réunions. Les votes par procuration ou par courrier ne sont pas autorisés. Les grandes décisions doivent être prises lors de réunions administratives régulières ou convoquées spécialement. L’assemblée administrative a toute autorité sur le comité d’Eglise et peut déléguer à celui-ci des responsabilités supplémentaires, en addition, de celles que lui assigne déjà le manuel d’église”. (Voir p. 180-181) LES DECISIONS VOTEES EN ASSEMBLEE LOCALE LE SABBAT MATIN Au même titre que les décisions votées en comité d’église, les décisions votées le sabbat matin doivent être répertoriées et numérotées. Ex. : Décisions votées le sabbat ____ / ____ / ____ en assemblée. N° ____ / année : Considérant Vote L’assemblée a validé
17 RAPPORTS & REGISTRE TRANSMISSION DES RAPPORTS Une des tâches du secrétaire d’église est d’envoyer les rapports à la Fédération tel que rapports de baptême, rapports statistiques, etc.... Afin de permettre aux homologues de la Fédération, de l’Union et de la Division de préparer leurs propres rapports, il est primordial de remplir ces rapports avec soin et de les expédier dans les délais impartis. Toutes les informations demandées sont précieuses. Par conséquent, il est primordial de remplir avec exactitude toutes les sections des formulaires de rapports. Dans la chaîne des secrétaires, le rôle du (de la) secrétaire d’église est essentiel car il (elle) est chargé (e) de rédiger un rapport qui reflète l’image de l’église mondiale. En effet, le secrétaire exécutif de la Fédération préparera son rapport à partir des informations obtenues des secrétaires d’église. Le secrétaire de l’Union se basera sur les rapports reçus des secrétaires de Fédération/Mission pour effectuer le même travail. Le (la) secrétaire de la Division préparera son rapport à partir des rapports reçus des secrétaires d’Unions et le secrétaire de la Conférence Générale enverra son rapport au bureau des statistiques à partir des rapports reçus des secrétaires de Divisions. Toute omission et tout retard ont des conséquences sur l’ensemble de l’organisation. C’est pour cette raison qu’il est important de fournir des renseignements précis et d’envoyer les rapports rapidement afin de faciliter la préparation des statistiques de notre œuvre mondiale et de garantir leur fiabilité. Afin de se sentir à l’aise lors de la préparation de son rapport trimestriel, le secrétaire d’église doit mettre en place un plan pour collecter toutes les informations nécessaires au fil des semaines et des mois. Il est courant de dire que la manière de rapporter révèle l’intérêt et l’importance que nous accordons à nos actions. Envoyer des rapports bien remplis et à temps est : a) Une responsabilité b) Un acte de courtoisie Envoyer des rapports complets et à temps nécessite : 1) Qu’on donne de l’importance à cette affaire 2)Qu’on accorde du temps à leur préparation et à leur rédaction 3)Qu’on remplisse bien sa tâche au fil des jours et des semaines en prenant note de tous les votes de l’église. 4)Qu’on organise son travail de telle sorte qu’à n’importe quel moment on soit en mesure de trouver les informations recherchées. 5)Qu’on se fixe des objectifs et qu’on s’efforce de les atteindre par la grâce du Seigneur. 6)Qu’on s’acquitte de son devoir avec joie en cherchant à « travailler de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que notre travail ne sera pas vain » (1 Cor. 15 : 58). 7)Qu’on garde devant les yeux la liste des rapports et les dates auxquelles on doit les envoyer. 8)Que la secrétaire fasse parvenir ses rapports régulièrement. Dans cet ordre d’idée, les déclarations suivantes d’E.G. White sont très à propos : « Le devoir de chaque chrétien est de contracter des habitudes d’ordre, de perfection et de diligence. Quel que soit son ouvrage, l’homme qui le fait négligemment est inexcusable. Si l’on est toujours au travail et que ce dernier demeure sans cesse inachevé, c’est que l’on n’y a pas mis son esprit et son cœur. Celui qui est désavantagé par sa lenteur devrait aspirer à se corriger de ce défaut. Il faut qu’il s’applique à tirer de son temps le meilleur parti possible. Avec de l’adresse et de la méthode, certaines personnes, feront en cinq heures autant de travail que d’autres en dix. » (Testimonies, vol. 9 p. 116). « La malchance et l’inefficacité ne sont pas incluses dans la piété. Quand nous comprenons que nous travaillons pour Dieu, nous avons plus que jamais la notion de la sainteté du service spirituel, ce qui nous permet d’accomplir chacun de nos devoirs d’une manière plus vivante, plus vigilante et plus persévérante.» Service chrétien, p. 272.
18 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église LA TENUE DU REGISTRE D’ÉGLISE 1)Le registre d’église est maintenu dans un ordre chronologique plutôt que dans un ordre alphabétique. 2)Il est nécessaire que le secrétaire mette en place un fichier séparé des membres, classé par ordre alphabétique, en utilisant une version électronique. 3)Le (la) secrétaire d’église ne dispose pas de l’autorité d’effacer un nom du registre d’église, à l’exception de la situation où un membre décède. Il indiquera alors le décès dans le registre (voir pg 117). Aucun individu, qu’il soit pasteur ou ancien de l’église, ou encore membre du comité d’église, ne possède cette autorité. Seule l’église, qui est régulièrement convoquée en assemblée ou en réunion administrative, est autorisée à accepter ou à exclure des membres. 4)Il est impératif, au moins une fois par an, que le secrétaire d’église vérifie la concordance entre son registre d’église et la liste de la Fédération. 5)En cas de modifications minimes, il est envisageable que la secrétaire ait omis d’informer du décès d’un membre ou qu’elle n’ait pas inscrit un transfert approuvé par l’église, et qu’elles puissent être rectifiées immédiatement. 6)Si la différence est significative et que le secrétaire d’église ne peut la corriger seul, le pasteur convoquera le comité pour étudier la situation. Plusieurs raisons peuvent expliquer les différences : a)Noms qui figurent sur la liste de la Fédération mais qui ne se trouvent pas sur celle de l’église. Habituellement, il s’agit de personnes qui sont décédées, qui vivent dans l’apostasie, qui ont été déplacées ou qui ont abandonné leur domicile sans laisser de nouvelles. b)Les noms qui figurent sur la liste de l’église et pas sur celle de la Fédération. Généralement, il s’agit de personnes qui ont été inscrites sur le registre (par baptême, par profession de foi, par transfert) et dont la Fédération n’a pas été mise au courant. c)Le pasteur ou l’ancien de l’église et le reste du comité de l’église devraient aider le secrétaire à obtenir les renseignements sur chaque cas, afin que le (la) secrétaire puisse inscrire ces noms lors de son prochain rapport. d)Souvenez-vous qu’une des tâches du vérificateur de la Fédération est de réviser les listes de membres des églises et groupes. e)La responsabilité finale de veiller sur les registres d’église d’une Fédération n’incombe pas seulement au secrétaire général du champ, mais aussi au Président de la Fédération, au Comité de la Fédération, à tous les pasteurs et aux membres dirigeants de l’église.
19 BAPTÊME ,REBAPTÊME ET PROFESSION DE FOI L’INTEGRATION DE MEMBRES PAR LE BAPTEME Une condition préalable à l’obtention de la qualité de membre d’église (Manuel d’église pg 66, 72) Le Sauveur a fait du baptême le signe de l’entrée dans son royaume spirituel. Il en fait une condition positive,à laquelle doivent se conformer tous ceux qui reconnaissent l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. […]» Le baptême,c’est la renonciation solennelle au monde. Ceux qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dès leur entrée dans la vie chrétienne, déclarent publiquement qu’ils ont renoncé à suivre Satan et sont devenus membres de la famille royale, enfants du Roi des cieux. Ils ont obéi au commandement du Seigneur : “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous. … Ne touchez pas à ce qui est impur.” Et la promesse leur est faite : “Je vous accueillerai, je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles.” 2 Co 6.17,18 »– Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 453, 454. C’est par le baptême que les nouveaux membres sont introduits dans l’église. Il s’agit, dans son essence, d’un serment d’adhésion à l’alliance salvatrice de Jésus-Christ, qui doit être traité comme un accueil solennel, et pourtant joyeux, au sein de la famille du Seigneur. On ne peut devenir membre d’église que dans les églises figurant dans la fraternité d’églises reconnue par une fédération. Le mode du baptême – L’église croit au baptême par immersion et n’accepte comme membres que ceux qui ont été baptisés de cette façon. (croyance fondamentale n° 15). Toute personne qui reconnaît son état de perdition, qui se repent sincèrement de ses péchés et passe par la conversion, peut être acceptée, après une instruction appropriée, comme candidate au baptême et au statut de membre d’église. 1)Préparation des candidats au baptême. Le baptême revêt une signification très importante aux yeux de Dieu. C’est une alliance entre un croyant et son Dieu. Pour son caractère sacré et donner la possibilité aux candidats au baptême de prendre conscience de son importance et d’apprécier cet évènement exceptionnel de leur vie, il doit donc être préparé avec soin, avec ordre et sans précipitation. La parole de Dieu nous exhorte en ce sens. « Celui qui fait des plans devient riche. Celui qui va trop vite connaît la pauvreté ». (Proverbes 21 : 5). « N’impose les mains à personne avec précipitation » (1 Timothée 5 : 22). « Dieu n’est pas un Dieu de désordre mais de paix. Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Corinthiens 14 : 33, 40). Acceptation des candidats par vote, sous réserve de l’accomplissement du baptême Après que les candidats aient répondu affirmativement aux questions des voeux, en présence de l’église assemblée ou d’un autre corps approprié, ou après que l’église ait reçu l’assurance qu’ils se sont déjà acquittés de cette proclamation de leurs voeux, l’église doit voter leur réception en son sein, sous réserve que leur baptême ait lieu, lequel ne doit pas être indûment retardé. Accueil de membres inconnus de la communauté – Quand un évangéliste prépare au baptême de nouveaux convertis, il doit inviter le pasteur ou l’ancien de l’église locale à rendre visite à la classe baptismale pour faire la connaissance des candidats. De tels contacts permettront à l’église de mieux se préparer à accueillir ces nouveaux membres. 2) Responsabilités du pasteur. Les obligations solennelles qu’implique l’adhésion à l’église doivent être présentées clairement à tous ceux qui demandent à en faire partie… Instruction systématique et examen public avant le baptême - Que ce soit individuellement ou dans le cadre d’une classe de préparation au baptême, les candidats doivent recevoir une instruction reposant sur l’Écriture et portant sur les croyances et pratiques fondamentales de l’église et sur les responsabilités attachées à la qualité de membre d’église. Procédant à leur examen public, un pasteur doit montrer à l’Église que les candidats out été correctement instruits, s’engagent à accomplir cette importante démarche et que tant leur vie que leur comportement démontrent leur ardent désir d’accepter les doctrines de l’Église et les principes de conduite qui en sont la visible expression, car « c’est donc à leurs fruits que vous les reconnaitrez » (Mt 7.20). Si l’examen public soulève trop de difficultés pratiques, le comité d’Église se chargera d’interroger les candidats, à moins que ce ne soit fait par une commission nommée par le comité (le conseil des anciens, par exemple), dont le rapport sera remis à l’église avant le baptême.
20 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église « L’examen des candidats au baptême ne serre généralement pas le sujet d’assez près. Il faut que les candidats aient conscience de la différence qu’il y a entre prendre tout simplement le nom d’adventistes du septième jour et prendre position pour le Seigneur, c’est-à-dire sortir du monde et s’en séparer et ne toucher à rien d’impur. Une enquête relative à l’expérience chrétienne de chaque candidat devrait avoir lieu avant le service baptismal. Que cette enquête soit faite non d’une manière froide et distante mais avec bonté, avec tendresse même, en dirigeant les regards des nouveaux convertis sur l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Que les exigences de l’Évangile concernant le baptême soient connues de tous les candidats. »- Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 458. Que les exigences de l’Évangile concernant le baptême soient connues de tous les candidats, «Les personnes ayant accepté les Croyances fondamentales de l’église adventiste du septième jour et désirant devenir membre de l’église sur profession de foi peuvent être reçues en son sein si elles correspondent aux cas de figure suivants. Ce peut être : a)Un chrétien engagé issu d’une autre confession chrétienne et déjà baptisé par immersion comme le pratique l’église adventiste du septième jour. b)Un membre de l’Eglise adventiste du septième jour n’ayant pu, à cause de la situation dans le monde, obtenir une lettre de transfert émanant de son église d’origine. c)Un membre de l’Eglise adventiste du septième jour n’ayant pas obtenu de réponse à sa demande de transfert de l’église dont il est membre. En pareil cas, l’église demandera l’assistance de la fédération ou des fédérations concernées. d)Une personne qui était membre d’Église, mais dont l’inscription comme membre a été perdue ou supprimée en raison de son absentéisme, mais qui n’en est pas moins demeuré fidèle à son engagement chrétien ». Manuel d’église 2022, p. 74 3.Responsabilités du (de la) secrétaire d’Église Le (la) secrétaire doit obtenir tous les renseignements concernant les personnes baptisées et/ou reçues par profession de foi afin de les inscrire correctement dans le registre d’église et d’envoyer son rapport de baptêmes et son rapport statistique à la Fédération. Il est donc important de récolter ces informations avant la cérémonie de baptême car après c’est plus difficile. A cet effet, une fiche de renseignements doit être remise à chaque candidat qui la remplira et la remettra avant la présentation des noms au comité d’église ; une photocopie d’une pièce d’identité accompagnera la fiche de renseignements. L’examen des candidats (Document voté au comité) LE BAPTÊME Il est essentiel de bien notifier à un futur baptisé qu’il devient – de facto – lors de son baptême, membre de deux associations : l’église locale (association cultuelle 1905) et l’ACSA (association culturelle 1901). Pour la cérémonie en elle-même, le secrétaire vérifie que l’église possède le nombre de certificats requis et les fait remplir par le pasteur ou un ancien en les personnalisant. Au besoin, il en demande à la Fédération. Il veille, avec le pasteur et les anciens, aux cadeaux pour les néophytes. LE BAPTÊME D’UNE PERSONNE MINEURE Extrait du livre Le culte et la législation, Alain LEDAIN et Gérard HUNG CHEI TUI de l’association Actes 6, édition 2015 page 111 : « De plus en plus de parents contestent les actes religieux réalisés par les ministres du culte sans leur consentement. Le juge précise qu’un mineur, encore sous la responsabilité de ses parents, n’est pas libre de choisir son appartenance confessionnelle ou religieuse. L’accord unanime des deux parents est exigé même en cas de divorce. L’article 373-2 du Code Civil prévoit que « la séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale ». Ce n’est que dans des circonstances exceptionnelles, « si l’intérêt de l’enfant le commande que le juge peut confier l’exercice de l’autorité parentale à l’un des deux parents ».
21 En cas de différents entre les deux parents portant sur le choix de la religion de l’enfant, le juge aux affaires familiales peut être saisi. L’article 373-8 du Code Civil prévoit que le juge peut « statuer sur les modalités de l’exercice de l’autorité parentale ». Le juge doit notamment prendre en considération « la pratique que les parents avaient précédemment suivie ou les accords qu’ils avaient antérieurement pu conclure » (art 373-2-11 du Code Civil). Si après la décision du juge, l’un des parents passe outre de cette décision, il engage à l’égard de l’autre parent sa responsabilité civile. Ainsi, un ministre du culte doit respecter l’autorité parentale pour baptiser un mineur. En cas d’atteinte à l’exercice de l’autorité parentale, le ministre du culte pourra être poursuivi et réprimé par les articles 227-5 et suivants du code pénal. » Un modèle d’attestation à faire en deux exemplaires (un par parent). ATTESTATION « Ville », le « jour » « mois » « année » La lettre d’attestation: Je soussigné « NOM » « prénom » né(e) le « jour » « mois » « année » à « ville » « pays », demeurant au « adresse complète » certifie par la présente accepter que mon enfant « NOM » « prénom » né(e) le « jour » « mois » « année » à « ville » « pays » se fasse baptiser au sein de l’église adventiste du 7ème jour de « ville » et qu’il en devienne membre. Fait pour valoir ce que de droit. Signature LE REBAPTÊME Il est fait précisément mention du rebaptême dans Actes 19.1-7, où l’apôtre Paul approuve ce sacrement accordé à un groupe de croyants dont le précédent baptême de repentance avait été effectué par Jean. Le baptême chrétien n’est pas lié qu’à la repentance, mais aussi à la compréhension de l’Évangile et des enseignements de Jésus-Christ, à un engagement personnel envers eux, et à la réception du Saint-Esprit. C’est cette compréhension et cet engagement accrus qui rendent le rebaptême acceptable. Personnes issues d’autres confessions chrétiennes – C’est sur la Bible qu’est fondée la notion selon laquelle des personnes issues d’autres confessions chrétiennes, ayant adopté les croyances adventistes et ayant été auparavant baptisées par immersion, sonten droit de demander à être rebaptisées. Les exemples suivants, par contre, suggèrent qu’un rebaptême peut ne pas être exigé de ces personnes. À l’évidence, le cas exposé dans Actes 19 était particulier, puisqu’il est indiqué auparavant qu’Apollos avait reçu de Jean le baptême (Ac 18.25) et il n’existe aucune trace écrite de son éventuel rebaptême. Apparemment, certains des apôtres furent eux-mêmes baptisés par Jean (Jn 1.35- 40), mais pour eux non plus, il n’existe aucune trace d’un éventuel rebaptême. Si un nouveau croyant a accepté des vérités nouvelles significatives,Ellen G. White est en faveur de son rebaptême dans la mesure où l’Esprit amène cette personne à le demander. Pareille démarche suit les modalités de développement spirituel évoquées dans Actes 19. Toute personne ayant fait antérieurement l’expérience du baptême par immersion doit évaluer sa nouvelle expérience religieuse et décider si elle désire le rebaptême. Il ne doit y avoir aucune pression. « Il s’agit d’une question [le second baptême] sur laquelle chacun doit, en son âme et conscience, prendre position dans la crainte de Dieu. Ce sujet doit être présenté avec doigté, dans un esprit de bienveillance et d’amour. Il n’appartient à nul autre qu’à Dieu d’engager une personne à se décider sur ce point ; laissons le Seigneur agir sur les coeurs par son Saint-Esprit, de telle sorte que le croyant concerné soit pleinement convaincu lorsqu’il prendra cette décision. » – Évangéliser, p. 337. Apostasie et rebaptême – Bien que l’apostasie ait existé au sein de l’Église apostolique (Hé 6.4-6), l’Écriture ne traite pas de la question du rebaptême. Ellen G. White est en faveur du rebaptême lorsque des membres d’église, devenus apostats, se reconvertissent par la suite et souhaite retrouver leur place dans l’église. (Voir p. 88, 89, 211.) « Le Seigneur nous engage à une réforme sérieuse. Quand une personne est passée par une véritable reconversion, qu’elle soit à nouveau baptisée. Qu’elle renouvelle son alliance avec Dieu, et Dieu renouvellera son alliance avec elle. » – Évangéliser, p. 338. Quand le rebaptême est inapproprié – Les enseignements de la Bible et les indications d’Ellen G. White montrent que le rebaptême ne doit être pratiqué que dans des circonstances bien spéciales et ce doit être un événement relativement rare. Administrer le baptême de manière répétée ou sur une base émotionnelle en affadit la signification et relève d’une mauvaise compréhension de la gravité et du sens que lui attribue l’Écriture. Il faut au membre d’église dont l’expérience spirituelle s’est asséchée un esprit de repentance l’amenant au réveil et à la réforme. Cet itinéraire aboutira à la participation au service de communion, signe de sa purification renouvelée et de son retour au sein du corps du Christ, ce qui rend inutile le rebaptême.
22 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église TRANSFERT DES MEMBRES Le (la) secrétaire d’église joue un rôle très important dans le processus de transfert des membres qui déménagent dans une autre localité. Dans le transfert des membres par lettre, il est judicieux de lire et de suivre les recommandations du manuel d’église 2022, pages 75 à 79. Pour illustrer ce procédé, supposons un cas hypothétique : 1) Transfert d’église à église Frère Jean fait partie de l’église A et il s’installe à proximité de l’église B. Étape 1 : Le frère Jean souhaite que le secrétaire de l’église B contacte l’église A afin d’obtenir sa lettre de recommandation. Étape 2 : Le formulaire de demande de lettre de sortie (annexe N° 7) est envoyé par le secrétaire de l’église B au secrétaire de l’église A. Étape 3 : À la réception de la demande de transfert de la secrétaire de l’église B, il est de la responsabilité du pasteur de présenter la demande au comité d’église. Étape 4 : Après une analyse approfondie de cette demande, le comité de l’église A a voté en faveur d’une recommandation positive ou négative pour ce transfert vers l’église B. Étape 5 : Après avoir été recommandée par le comité d’église, l’église reçoit une première lecture et dispose d’une semaine pour faire des remarques, avant de passer à la deuxième lecture et d’obtenir un vote le même jour. Étape 6 : Quand l’église A a voté la lettre de recommandation, le (la) secrétaire de l’église A doit envoyer la lettre de recommandation (annexe 8) accompagnée du certificat de transfert, au secrétaire de l’église B. La mention de la recommandation de frère Jean doit être claire en direction de l’église B. Étape 7 : Suite à la recommandation de l’église A, le secrétaire de l’église B présente la lettre de recommandation au pasteur afin qu’il puisse l’examiner au comité d’église. Étape 8 : Après avoir reçu la lettre de recommandation, le comité de l’église B la soumet à l’église en première lecture pour que les membres puissent savoir qui est frère Jean. Après avoir pris le temps de réfléchir pendant une semaine, la congrégation prend la décision finale en organisant un vote. Étape 9 : Quand l’église B prend le vote final de recevoir frère Jean comme membre, le (la) secrétaire d’église inscrit le nom de frère Jean dans le registre de l’église B et renvoie immédiatement le formulaire à détacher « Certificat de transfert » au secrétaire de l’église A, certifiant ainsi que frère Jean a bien été admis comme membre de l’église B. Le (la) secrétaire de l’église A peut alors rayer le nom du frère Jean du registre de son église. Étape 10 : Lors de la préparation de son rapport trimestriel, le secrétaire de l’église B compte et inscrit frère Jean, dans la section membre reçue par lettre de transfert, et en même temps le secrétaire de l’église A le compte et l’inscrit dans la section membre sortie par lettre de transfert. Étape 11 : Si pour une raison justifiée, l’église B ne reçoit pas frère Jean comme membre, le secrétaire de l’église renvoie la lettre au secrétaire de l’église A avec une note d’explication et frère Jean reste membre de l’église A. “En aucun cas, le secrétaire d’une Église accordant une lettre de recommandation n’est autorisé à rayer un nom du registre avant le retour du certificat de transfert confirmant que l’Église d’accueil a reçu le nouveau membre par vote. S’il (elle) le faisait, cela reviendrait à priver la personne concernée de sa qualité de membre pendant que s’effectue son transfert.” (Manuel d’église 2022, p. 77) 2)Transfert d’un groupe à église Cilaos compte le frère Gilles parmi ses membres et ce dernier prévoit de déménager à proximité de l’église du 19ᵉ. Étape 1: Frère Gilles demande au secrétaire du groupe de Cilaos de solliciter sa lettre de recommandation au secrétariat de la Fédération. Étape 2 : Le (la) secrétaire du groupe de Cilaos envoie le formulaire demande de la lettre de sortie au secrétaire de la Fédération. Étape 3 : Quand le secrétariat de la Fédération reçoit la demande de lettre de sortie du (de la) secrétaire du groupe de Cilaos; le (la) secrétariat de la Fédération soumet la demande au prochain comité exécutif. Étape 4 : Après validation de la demande par le comité, le secrétariat de la Fédération envoie à son tour un courrier au secrétariat du groupe de Cilaos, les avisant de la demande de sortie de frère Gilles. Étape 5 : Ensuite, dès réception du courrier, le secrétaire du groupe de Cilaos le présente au
23 pasteur et dans son comité, puis devant les membres. Après vote de l’église, le secrétaire peut envoyer directement la recommandation au secrétaire de l’église du 19ème. Étape 6 : Dès réception de la recommandation, le secrétaire de l’église du 19ème, soumettra ce courrier dans le comité d’église qui donnera son approbation. Étape 7 : Le courrier sera ensuite lu pour une première lecture devant les membres d’église pour le vote. Étape 8 : Le secrétaire d’église du 19ème pourra ensuite envoyer directement le Certificat de Transfert au secrétaire du groupe de Cilaos, et pourra retirer le nom de frère Gilles du registre des membres du groupe de Cilaos. Étape 9 : Le secrétaire de l’église du 19ème peut maintenant inscrire Frère Gilles dans son registre des membres. Et le secrétaire du groupe de Cilaos, écrit la mention « transféré » dans son registre. 3)Transfert d’une église à un groupe Frère Roger est membre de l’église du 19ème et il déménage près du groupe de Cilaos : Étape 1 : Frère Roger demande au secrétaire du groupe de Cilaos de solliciter sa lettre de recommandation au secrétariat de la Fédération. Étape 2 : Le (la) secrétaire du groupe de Cilaos envoie le formulaire demande de lettre de sortie au secrétariat de la Fédération. Étape 3 : Quand le secrétariat de la Fédération reçoit la demande du secrétaire du groupe de Cilaos ; le secrétariat de la Fédération soumet la demande dans le prochain comité de la Fédération. Étape 4 : Après validation de la demande par le comité de la Fédération, le secrétariat de la Fédération envoie à son tour un courrier au (à la) secrétaire de l’église du 19ème les avisant de la demande de sortie de frère Roger. Étape 5 : Le (la) secrétaire du 19ème soumettra ce courrier au comité d’église pour étude. Après cela, le courrier sera présenté devant l’église pour vote (1ère lecture + 1 semaine de réflexion). Étape 6 : Après le vote de l’église, le secrétaire de l’église du 19ème envoie la recommandation (cf annexe N°) au secrétaire du groupe de CILAOS Étape 7 : Quand le (la) secrétaire du groupe reçoit la recommandation de frère Roger, il (elle) le soumet au comité d’église. Étape 8 : La recommandation est ensuite lue devant l’église qui donnera le vote final de recevoir frère Roger comme membre. Le (la) secrétaire inscrit le nom de frère Roger dans le registre du groupe et renvoie immédiatement le formulaire « Certificat de transfert » au secrétaire de l’église du 19ème, certifiant ainsi que frère Roger a bien été admis comme membre du groupe de Cilaos. Le secrétaire de l’église du 19ème peut alors écrire la mention « transféré » à côté du nom de frère Roger du registre de son église. LA SORTIE DE MEMBRES CAS PARTICULIER DE LA DEMISSION Il est primordial de réaliser et de saisir que seuls quatre moyens existent pour sortir un membre du registre des membres : 1)Le transfert : une démarche qui doit être initiée par le membre lui-même. (Voir manuel d’église 2022, pg 76) 2)La radiation : C’est l’aboutissement d’une procédure disciplinaire initiée par l’Église à l’encontre d’un membre en raison d’un comportement non conforme aux enseignements bibliques. (Voir manuel d’église 2022, pg 91) 3)Le décès : Cela entraîne inévitablement la sortie du membre. 4)La démission: C’est une décision unilatérale prise par un membre qui veut rompre officiellement avec la communauté adventiste. (Voir manuel d’église 2022, pg 95)
24 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église CONSERVATION ET PROTECTION DES ARCHIVES Le (la) secrétaire d’église doit avoir un plan solide pour la conservation des archives. (Rapports de comité, rapports de réunions administratives, registres d’église, rapports des départements, productions de matériel, courriers, etc.…) Ce plan implique de : -Connaître les documents qui sont produits. -Décider de combien de temps ces informations devront être conservées -Leur assurer un stockage sûr. Pour réaliser cet objectif, le (la) secrétaire devra prévoir l’espace de stockage, le temps et les fonds nécessaires pour atteindre l’objectif final d’un système adéquat de gestion des archives. Afin de mettre la main sur les documents produits dans votre église, il vous faudra réaliser un relevé exhaustif des documents. Grâce à ce relevé, vous pourrez déterminer les éléments qui peuvent être détruits. Il est essentiel d’impliquer d’autres responsables des départements dans ce processus crucial d’archivage. La procédure à suivre dans la gestion des archives 1)Chaque église ou groupe de la Fédération de la Réunion devra désigner un endroit spécifique pour stocker les archives, afin de les protéger contre les dommages causés par le feu, la détérioration. Seuls les membres de l’équipe du secrétariat ont l’autorisation d’y accéder, ainsi que le pasteur et les anciens. 2)Le pasteur et les différents responsables des départements pourront consulter un registre de conservation des archives, qui est à jour et daté. 3)Les dossiers et documents qui doivent être détruits ultérieurement seront placés dans des boîtes. Conformément aux recommandations du comité d’église, il faudra indiquer sur les cartons la date de leur destruction. 4)Les documents et dossiers à conserver de manière permanente peuvent être stockés sur des supports de stockage externes, tels que des disques durs, et étiquetés de manière explicite. Petit conseil: Avec l’avènement du numérique, il est fortement conseillé de procéder à la numérisation des documents à archiver en plus de la version papier.
25 TABLEAU DES DOCUMENTS À CONSERVER Documents Durée de conservation Registre d’église Permanente Procès-verbaux des comités Permanente Procès-verbaux des réunions administratives Permanente Rapport des départements Permanente Procès-verbaux des assemblées Générales Permanente Rapports statistiques Permanente Rapports des baptêmes 6 ans Correspondance administrative sélectionnée Permanente Autres correspondances 6 ans Programmes d’évangélisation Permanente Livre d’or de l’église Permanente Livre des mariages de l’église Permanente Liste des pasteurs qui ont servi l’église Permanente Statuts de la Fédération/Réglement intérieure Permanente Rapports de vérification Permanente Registres de comptabilité Permanente Relevés des comptes bancaires Permanente Certificat de conformité (construction, électricité, etc.) Permanente Permis de construire Permanente Plans de construction Permanente Certificat d’urbanisme Permanente Registre de sécurité Permanente Procès-verbaux de visites de sécurité Permanente Matériels produits (livres, brochures, etc.…) Permanente Historique de l’église Permanente
26 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église DÉONTOLOGIE DU COMITÉ D’ÉGLISE/ DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Nous membres du Comité de l’église/du Conseil d’administration de l’ACSA de …………………………………. adoptons les règles de fonctionnement suivantes pour le bien-être de notre communauté de foi : 1. Liberté d’expression Chaque membre a le droit d’exprimer librement son avis d’une manière aimable et franche. La liberté d’expression n’autorise pas l’agressivité. 2. Respect, patience et tolérance Chacun fera preuve de patience et de compréhension réciproques. 3. Pluralité d’opinions Il est admis, comme principe, que la diversité d’opinions n’est pas un obstacle à l’unité. 4. Majorité Un temps suffisant sera accordé pour qu’une majorité se dégage à propos des décisions majeures. 5. Consensus Les décisions importantes doivent réunir un consensus suffisant (par exemple, 75% des membres présents). La majorité simple suffira pour les décisions de moindre importance. 6. Discrétion, devoir de réserve Les délibérations sont confidentielles, ainsi que les procès-verbaux établis des rencontres du Comité/Conseil. Chaque membre doit pouvoir compter sur la discrétion absolue des autres membres. En aucun cas, ils ne s’autoriseront à divulguer comment des membres du Comité/Conseil ont réagi. Il y aura des situations où des sujets délicats devront être abordés et la discussion se fera à « huis clos » (aucun enregistrement, aucune note prise). Si un vote doit être pris, le « huis clos » est levé. 7. Compassion Le Comité/Conseil n’est pas un tribunal où l’on règle des différends entre frères et sœurs. Dans tous les cas, le Comité/ Conseil s’efforcera de vivre l’Évangile tel que rapporté dans Luc 17.3, 4 en manifestant la compassion du Christ et le Comité/ Conseil invitera les plaignants à vivre Matthieu 18.15-17. 8. Solidarité Chaque membre du Comité/Conseil est solidaire de l’ensemble des décisions. Il soutiendra et défendra en toute loyauté les votes pris par le Comité/Conseil. 9. Début et fin de séance Il est nécessaire de fixer une heure de début et une heure de fin de session. Chaque session doit commencer et se terminer à l’heure à moins qu’une majorité des membres n’en décide autrement.
27 10. Constitution de l’ordre du jour Chaque membre a le droit de présenter au pasteur (président) des points à ajouter à l’ordre du jour. Ces sujets doivent lui parvenir, si possible et au minimum, deux semaines avant la réunion. ( Dans le cas où il y aurait un comité d’urgence, le pasteur ou la secrétaire envoie l’ordre du jour de ce comité par WhatsApp, Messenger, Telegram, SMS ou par tout autre moyen..) 11. Ordre du jour L’ordre du jour du Comité/Conseil parviendra à chaque membre au moins dix jours à l’avance. Les membres du Comité/ Conseil ne sont pas autorisés à divulguer l’ordre du jour. 12. Points à ajouter Il n’est juridiquement pas possible d’ajouter des points à l’ordre du jour en début de réunion. Toutefois, pour des sujets mineurs et sous condition que tous les membres du Comité/Conseil soient présents et votent unanimement, un point peut être ajouté. 13. Vote par bulletin secret Tout membre du Comité/Conseil peut demander à ce qu’un vote soit pris à scrutin secret. 14. Discipline personnelle Chaque membre du Comité/Conseil accepte de se discipliner comme il convient et s’engage à suivre les principes établis par l’Église adventiste tels que rapportés dans le Manuel d’Église (dernière édition). Lu et approuvé par (en deux exemplaires) Date Signature
28 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église GESTION EFFICACE DES RÉUNIONS Définition Une réunion peut être définie comme une interaction axée sur les résultats entre deux ou plusieurs personnes, et qui peut avoir lieu à n’importe quel moment et en tout lieu. Selon la façon dont elle est menée, elle peut être une séance de prise de décision productive qui se déroule dans un climat de confiance et de respect mutuels, ou un marathon motivé par l’ego et caractérisé par l’amertume et l’intérêt personnel. Les réunions exigent de la créativité, de la diplomatie, de l’empathie, de la souplesse, de la ténacité et de l’humour. Les éléments qui suivent deviennent une nécessité lorsqu’une réunion est envisagée : • La planification préalable • L’ordre du jour • Les règles de procédure de la réunion • Les procès-verbaux de la séance précédente, s’il y a lieu • L’évaluation Ce qui doit être fait avant la réunion • Définissez le but et les résultats de la réunion • Élaborez un ordre du jour • Si possible, distribuez l’ordre du jour avant la réunion • Si nécessaire, informez les membres de tous les préparatifs utiles à la réunion • Préparez le lieu de la réunion: le système de sonorisation, les projecteurs, les flipcharts, la décoration de la salle, les rafraîchissements, etc. Le Jour J • Veillez à ce que la réunion commence à l’heure. Il n’est pas nécessaire d’attendre que tous les membres soient présents avant que la réunion ne puisse commencer. La réunion devrait commencer dès que le quorum est atteint. L’ordre suivant est généralement suivi pour commencer une réunion. • Le président ouvre la séance • Message spirituel et prière • Présence • Excuses • Approbation du procès-verbal de la séance précédente • Ordre du jour proprement dit Réunion axée sur les résultats Il ne peut y avoir de réunion axée sur les résultats si les membres n’ont pas une vision claire de la place qu’occupe l’organisation par rapport au problème en question – (l’état réel ou la position du problème) et la place qu’ils veulent qu’elle occupe – (l’état souhaité). Lorsque l’état réel – (situation non désirée du problème) a été établi, l’accent doit être mis sur ce que l’organisation va faire pour arriver à l’état souhaité. Il faudra pour cela des plans d’action qui permettront à l’organisation d’avancer vers l’état souhaité. Lorsque les plans d’action ont été mis en place, la question des ressources entre en scène. Quelle est la disponibilité en termes de ressources humaines, financières et autres? C’est seulement lorsque tout ce qui précède a été accompli qu’il y aura une avancée vers le résultat souhaité. Questions relatives aux résultats de la réunion • Que voulons-nous atteindre dans cette réunion? • Que faut-il faire spécifiquement au terme de cette réunion ? • Le résultat souhaité est-il à la portée du groupe ? • Quelles sont les ressources nécessaires pour atteindre ce résultat ? Habiliter les membres de la réunion à faire avancer l’organisation vers les résultats souhaités. • Fournir les règles de procédure utilisées et initier les membres à ces règles (s’il y a lieu). • Favoriser un bon climat dénué de toute menace qui permettra aux membres de s’exprimer librement lorsqu’ils ont quelque chose à dire. Il faut pour cela que le président protège les membres lorsqu’ils apportent leur contribution. Les membres devront être éduqués à respecter et à ne pas interrompre les autres membres lorsqu’ils ont la parole. • Encourager les membres à exprimer leurs points de vue • Encourager les membres à écouter attentivement quand les autres apportent leur contribution • Demander aux membres de respecter et de prendre sérieusement en considération les points de vue des autres • Exiger des membres de toujours parler de la motion discutée. Diriger la réunion • Commencez à l’heure • Révisez l’ordre du jour et tenez-vous-en à ce qui y est indiqué • Attribuez et convenez des responsabilités et fixez des échéances pour leur accomplissement. • Terminez à temps • Distribuez les procès-verbaux
29 Le contradicteur • Travailler avec lui en amont • Si possible, utiliser ses connaissances et son expérience • Comprendre l’objet de contradiction Conseils pour les réunions • Ne laissez pas les gens s’écarter du sujet • Décrivez les tâches et fixez des dates limites afin que les membres sachent comment assurer le suivi • Avant que la réunion ne commence, assurez-vous que les informations nécessaires à la prise de décision sont disponibles. • Mettez vos notes à jour Gérer les personnes difficiles • Écoutez mais ne discutez pas • Parlez en privé aux membres qui ne cessent de manifester un comportement perturbateur • Encouragez le groupe à partager les responsabilités dans la gestion des membres difficiles • Ne prenez rien personnellement Faire face aux comportements perturbateurs •Le retardataire : Récompensez et remerciez ceux qui viennent à l’heure. • L’argumentatif: Gardez votre sang-froid et soyez un modèle pour le groupe. Appréciez à haute voix les points soulevés et parlez à la personne en privé. • Les conversations parallèles : Evitez le sarcasme. Reformulez le dernier commentaire et expliquez au groupe la nécessité d’écouter les informations. • Relâcher l’attention : Dressez une liste des questions en attente pour les idées divergentes et reformulez l’objet de la discussion. • Le râleur : Attirez l’attention sur ce qui peut et ne peut être changé et demandez au groupe de trouver la meilleure manière de fonctionner. • Le silencieux : Cherchez à savoir ce qui pourrait le motiver et sollicitez son opinion. L’écoute non verbale • Un bon contact visuel : cela permet aux autres de savoir que vous écoutez • L’expression faciale: l’expression du visage en dit bien plus long que les mots, alors faites attention à la façon dont vous affirmez ou réagissez aux commentaires. Le sage • C’est une aide précieuse. • Il faudrait utiliser sa sagesse. • Lui faire apporter sa contribution Le Bavard • L’intérrompre avec tact • Limiter son temps de parole • Rester concis avec lui Le connaisseur • Faire en sorte que le groupe analyse ses théories et y répondre sagement. • Travailler avec lui en amont • Eviter de flatter son égo Le grand Seigneur • Ne pas le critiquer • Utiliser la téchnique “oui mais” • Ne pas flatter son égo Le bagarreur • Rester calme avec lui • Ne pas se laisser entrainer • L’empêcher de monopoliser le débat Le timide • Le valoriser en lui posant des questions • Attirer l’attention sur ce qu’il dit d’intéressant Le roupilleur • Ne s’intéresse à rien • L’intérroger quand son centre d’intérêt est en jeu. • L’amener à donner des exemples • Susciter son attention Le rusé • Rester attentif • Utiliser les questions tel que: qu’est-ce qui te fait affirmer cela? / Comment es-tu arrivé à cette conclusion? • Répondre avec tact et fermeté Le comité d’église N’oubliez pas que le Comité à un mode de fonctionnement différent d’une assemblée législative. Nous travaillons ensemble. Le pointilleux • Etre organisé et discipliné • Etre humble • Solliciter son aide Le comité d’église Les différentes personnalités qu’on pourrait rencontrer lors d’une séance du Comité d’église.
30 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église RÉDACTION DES PROCÈS VERBAUX/ MINUTES Les minutes du comité sont constituées des votes qui ont été pris lors du comité. On extrait les votes des procèsverbaux. En quoi les procès-verbaux sont-ils importants ? Les procès-verbaux permettent aux entreprises de s’acquitter de leur obligation de traiter des problèmes d’une manière transparente et responsable. Ils tiennent les membres au courant de l’avancement des décisions prises et servent aussi de défense utile contre les litiges. Les organismes sont tenus par la loi de tenir des procès-verbaux. En d’autres termes, la rédaction des procès-verbaux est une obligation légale. Sans procèsverbal, pas d’archives ! Aucun moyen de se défendre lors d’un procès. En résumé, les procès-verbaux sont importants pour les raisons suivantes : •Ils présentent une synthèse claire, concise, cohérente et précise des décisions prises par l’assemblée. •Ils constituent un document de révision pour la prochaine réunion. •Ils servent d’instrument pour mesurer le progrès ou l’absence de progrès. •Ils exposent la performance ou la non-performance des individus et/ou des comités. •Ils fournissent des informations pour des décisions futures. •Ils informent les membres absents de ce qui a été décidé. •Ils informent les entités subordonnées des décisions prises. •Ils constituent un compte-rendu du travail de l’organisation pour une référence actuelle et future. •Ils mettent les participants sur la bonne voie en leur rappelant les décisions prises. •Ils sont conservés comme matériels de référence pour les réunions subséquentes. Comment rédiger les procès-verbaux Le procès-verbal doit être rédigé au passé et dans un style professionnel. Il doit être clair, concis, simple et le langage utilisé ne doit être ni affecté ni pompeux. Le procès-verbal doit toujours être écrit à la troisième personne, et le style d’écriture doit être impersonnel et objectif. Le rédacteur doit maintenir son impartialité et ne pas prendre parti pour l’un ou l’autre groupe. Il doit éviter de se mettre en avant. Un procès-verbal dûment consigné répond aux sept questions suivantes: 1.De quelle réunion s’agit-il? 2.Où avait lieu la réunion ? 3.À quelle heure a commencé la réunion? Introduction Puisque les procès-verbaux font partie de l’histoire d’un comité ou d’un conseil administratif, la façon dont ils sont rédigés devrait faire l’objet d’un soin particulier. Rédiger de bons procèsverbaux, les diffuser aux membres du comité et les préserver pour une référence future sont des étapes cruciales pour que le comité ou le conseil puisse avancer et maintenir le cap sur les objectifs de l’organisation. Ne pas accorder aux procès-verbaux toute l’importance qu’ils méritent entraîne la frustration, la confusion, le conflit et peut même faire perdre du temps en révisant les sujets déjà discutés et votés. Définition Les procès-verbaux sont un document historique d’une réunion convoquée officiellement au sein d’un organe décisionnel organisé. Ils mettent l’accent sur les décisions et les mesures prises par le groupe. Ils sont un document écrit qui permet à ceux qui n’ont pas pu assister à la réunion de savoir quelles décisions ont été prises par le groupe. Ils ne sont pas une archive des conversations qui ont eu lieu. Ils consignent à l’écrit ce qui a été décidé lors de la réunion. Les procès-verbaux indiquent le nom, le lieu, la date et l’heure de la réunion ainsi que les noms de tous les participants, y compris ceux qui arrivent en retard ou qui partent plus tôt, et ceux des invités. Ils renferment suffisamment d’informations pour permettre une compréhension claire des questions traitées tant pour les présents que pour les absents. Par-dessus tout, les procès-verbaux fournissent un document qui pourrait être utilisé lors des réunions ultérieures pour mesurer le progrès et attribuer davantage de visibilité aux actions convenues. Un procès-verbal, une fois approuvé par le comité et signé par le président, constitue un acte juridique des décisions prises, et en tant que tel, il peut être utilisé pour ou contre l’organisation dans une cour de justice. Il est essentiel que le rédacteur d’un procès-verbal se pose la question : « Puis-je lire ce procès-verbal devant un juge ou un jury? » Les procès-verbaux comprennent uniquement les éléments discutés et votés par les participants à la réunion. Les mises à jour et/ou les nouvelles informations ne peuvent pas être insérées. Ceux qui n’étaient pas à la réunion ne peuvent pas corriger le procès-verbal ou voter pour le faire accepter comme archive exacte de ce qui a été discuté et voté.
31 4.Qui sont venus y assister ? 5.Qui sont les absents ? 6.Quelles actions ont été prises? 7.Qui doit réaliser les actions, pour quand? 8.Y a-t-il eu des matériels distribués lors de la réunion ? Si oui, les copies et le lien sont-ils disponibles ? En dressant la liste des personnes présentes, le président devrait figurer en premier et être identifié comme tel. Les procès-verbaux doivent être numérotés consécutivement à partir du numéro 1 au début du trimestre, jusqu’au dernier numéro de la dernière action de la réunion de l’année civile, du triennal ou du quinquennal, selon le cas. Chaque article doit être titré et numéroté. Que faut-il exclure des procès-verbaux du comité Les informations confidentielles telles que les salaires individuels des employés ne devraient pas figurer sur les procès-verbaux. Pièces justificatives Une copie des pièces justificatives doivent généralement être jointes au procès-verbal. Styles de rédaction des procès-verbaux Les styles de rédaction des procès-verbaux peuvent être regroupés en trois formats comme suit : 1.Style du compte-rendu. Il s’agit d’une archive complète de toutes les discussions, rédigée suivant le style narratif et qui comprend les noms de tous ceux qui prennent la parole, proposent et appuient toute motion. 2.Procès-verbal de narration Il s’agit d’une forme juridique de rédaction des procès-verbaux qui comprend un résumé des discussions principales. 3.Procès-verbal de résolution Il s’agit d’une forme compacte juridique qui documente la formulation précise des résolutions qui ont été adoptées, sans inclure les détails des discussions, mais en spécifiant les noms de ceux qui proposent et appuient les motions. Les procès-verbaux doivent toujours suivre le même ordre que l’ordre du jour et ils doivent être rédigés dans un style cohérent d’une réunion à l’autre. En résumé, pour rédiger les procès-verbaux: 1.Evitez de consigner tout ce qui est dit et fait, il suffit de retenir les décisions. 2.Donnez à chaque élément un titre distinct et assurez-vous que vos procès-verbaux suivent le même ordre que l’ordre du jour. 3.Numérotez chaque élément 4.Rédigez les procès-verbaux dans un style cohérent 5.Produisez un brouillon peu de temps après la réunion et vérifiez-en la précision et l’exactitude auprès du président. Format du procès-verbal Les formats utilisés dans la rédaction des procès-verbaux varient d’une organisation à l’autre. Quel que soit le format utilisé par une organisation, il doit être constant et clair. Approbation des minutes Les membres du Comité exécutif sont chargés d’assurer l’exactitude des procès-verbaux avant de les approuver. Un procès-verbal ne pourra être diffusé que lorsqu’il a été approuvé comme véridique. Après la réunion Faites des copies pour vos deux collègues (le président et le trésorier). Demandez-leur de vérifier les points suivants: •Est-ce que les procès-verbaux sont clairs ? •Sont-ils faciles à lire ? •Y a-t-il des informations importantes omises ? •Les décisions sont-elles clairement formulées ? •Est-ce que les procès-verbaux disent qui doit faire quoi et quand? •Vérifiez la grammaire •Diffusez-les aux membres et aux organisations supérieures. •Envoyez des lettres de suivi à tous les intéressés Stockage des Procès- verbaux et Minutes. •Gardez les procès-verbaux dans un endroit sûr, de préférence dans un endroit étanche et ignifugé. •Veillez à ce que, à tout moment, les procès-verbaux soient sauvegardés et que des copies des sauvegardes soient conservées dans un endroit séparé. Petite astuce: Pour que votre vote soit bien compris, il est important que le lecteur qui le lit après vous puisse comprendre pourquoi vous avez décidé de prendre ce vote. En conséquence, je vous laisse avec un acronyme : Q : Quoi (De quoi s’agit-il ?) Q : Qui (Qui est concerné ?) O : Où (Où aura lieu l’activité ?) Q : Quand (A quelle date aura-t-elle lieu ?) C : Comment (Comment sera-t-elle organisée ? Combien va-telle coûter ?) P : Pourquoi (Dans quel but est-elle organisée ?) En conséquence, il est vivement conseillé de vérifier vos minutes avant le prochain comité, en demandant au pasteur, à l’ancien et au trésorier de confirmer leur authenticité. Un vote doit être clair et ne doit susciter aucun doute. QQOQCP
32 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église ASSOCIATIONS CULTUELLE & CULTURELLE Association cultuelle L’association: Loi 1905 Les associations cultuelles sont des associations relevant de la loi 1901 mais avec des caractéristiques spécifiques définies par la loi 1905. Ainsi leur objet est exclusivement l’exercice public d’un culte, c’est-à-dire la célébration de cérémonies, rites ou pratiques par des personnes réunies par une même croyance religieuse. Que veut dire Association CULTUELLE dans le concret ( loi 1905) ? Ce que fait l’église comme association religieuse aux yeux de l’état: • Culte d’adoration • Réunion de prières • Ste Cène • Mariage • Funérailles • Imposition des mains • Visites Pastorales • L’enseignement • Etc. Association culturelle L’association: Loi 1901 On parle d’association loi 1901, car c’est la loi du 1er juillet 1901 qui a défini les règles de ce statut juridique particulier. En effet, la définition de l’association se retrouve dans l’article 1er de la loi : «L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices.» Que veut dire Association CULTURELLE dans le concret ( loi 1901) ? Ce que fait l’église comme association religieuse aux yeux de l’état: • Ministères Personnels • Catéchèse • La Famille • JA, Explorateurs & Aventuriers • MIFEM • MINENF • SANTÉ • Gestion Chrétienne de la Vie • Esprit de Prophétie • Service Communautaire • Communication • Éducation SON RÔLE VIS-À-VIS DE LA LÉGISLATION FRANÇAISE Sur le plan légal, le secrétaire fait partie de deux bureaux associatifs. L’église a comme support d’existence officielle une association et possède à ce titre un conseil d’administration (comité d’église), comme toute association sans but lucratif (Loi du 1er juillet 1901). Seulement, les églises sont plus que de simples associations laïques, car depuis la Loi de Séparation avec l’État, le législateur a prévu pour elles le statut d’association cultuelle (Loi du 9 décembre 1905). Ce faisant, cette association ne suffit pas, car une cultuelle a comme objet l’exercice exclusif du culte. Afin de bien respecter la législation, une église locale est donc également constituée en une association Loi 1901 pour ses activités culturelles (cette petite lettre « r » fait toute la différence !), soit une ACSA : Activités Culturelles et Sociales Adventistes. Les mêmes personnes étant responsables des deux entités. Avant de devenir une église, un groupe qui débute commence son existence officielle par une ACSA. Une fois sa reconnaissance comme église faite en Assemblée générale de Fédération, elle met en place une association cultuelle (1905), selon les statuts fournis par la Fédération, déclarée à la Préfecture (le Tribunal de Grande Instance pour le territoire de l’Alsace Moselle. Dans celui-ci, même si une cultuelle peut réunir tout type d’activités, y compris culturelles, il est demandé d’avoir deux associations, cultuelle et culturelle, afin d’harmoniser le fonctionnement de la Fédération). Le service des associations de la Préfecture de votre région vous donnera les formulaires à remplir ainsi que la procédure à suivre pour permettre à l’église d’exister. Il est possible également d’effectuer toutes ces démarches sur Internet. Pour rappel, la liberté de conscience n’autorise aucune religion, y compris notre Église, à vivre au-dessus ou en dehors des lois de la République.
33 LE MANUEL D’ÉGLISE Pourquoi un Manuel d’Église ? Pourquoi l’Église adventiste du septième jour a-t-elle un Manuel d’Église ? Dieu est un Dieu d’ordre, comme en témoignent la création et le plan de rédemption qu’il a mis en place. Par conséquent, l’ordre doit être une caractéristique essentielle de son Église. Il repose sur des principes et des règles qui guident l’Église dans son fonctionnement interne et dans l’accomplissement de sa mission dans le monde. Pour servir le Seigneur et l’humanité, en tant qu’organisation ecclésiale, l’Église a besoin d’ordre, de règles et de discipline. L’Écriture demande que « tout se fasse convenable- ment et dans l’ordre » (1 Co 14.40). Dès 1875, Ellen G. White a mis l’accent sur ces besoins : « L’Église du Christ est constamment en péril. Satan cherche à détruire le peuple de Dieu et l’esprit humain, le jugement humain, n’est pas suffisamment fiable. Le Christ souhaite voir ses disciples rassemblés au niveau d’une Église, dans un ordre mesurable, avec des règles et une discipline, tous soumis les uns aux autres, estimant les autres comme meilleurs qu’eux-mêmes. » –Testimonies for the Church, vol. 9, p. 445. Mais les dirigeants de l’Église adventiste ne se sont pas pour autant hâtés de produire un livre de règles pour sa direction, même si dans les premiers temps, une session de la Conférence générale était organisée tous les ans et que les délégués votaient sur des questions relatives à la vie d’Église et à l’ordre devant y régner. En 1882, la Conférence générale vota de préparer “des instructions destinées aux responsables des Églises et de les publier dans la Review and Herald ou sous forme de brochure ». – Review and Herald, 26 décembre 1882. Cette décision manifestait une prise de conscience croissante que l’ordre était nécessaire pour que tous les rouages de l’organisation fonctionnent bien. On comprenait également que ces principes devaient être publiés pour qu’il y ait unité en la matière. Or, quand il fut proposé de donner à ces articles la forme permanente d’un Manuel d’Église, à la Session de 1883 de la Conférence générale, les délégués rejetèrent cette idée, par crainte qu’un manuel n’introduise le formalisme dans l’Église et ne prive les pasteurs de leur liberté d’action quant aux questions d’ordre. Mais cette crainte – reflet de l’opposition à toute forme d’organisation qui avait surgi vingt ans auparavant – fut rapidement dissipée, et les Sessions annuelles de la Conférence générale continuèrent à prendre des décisions sur des questions d’ordre. Ainsi, bien que l’Église eût officiellement refusé d’adopter un manuel, ses dirigeants se mirent, à intervalles irréguliers, à regrouper sous forme de livre ou de brochure les règles de vie ecclésiale généralement acceptées. La plus remarquable de ces tentatives fut sans doute un livre de 184 pages publié en 1907 par un grand pionnier, J. N. Loughborough, intitulé The Church, Its Organization, Order and Discipline [L’Église, son organisation, son ordre et sa discipline], qui traitait d’un bon nombre de sujets abordés aujourd’hui par le Manuel d’Église. Au début du XXe siècle, en raison de sa croissance rapide partout dans le monde, l’Église se rendit de plus en plus compte de la nécessité d’un manuel pouvant être utilisé en tous lieux, par ses membres comme par ses pasteurs. En 1931, le Comité de la Conférence générale vota en faveur de la publication d’un manuel d’Église. J. L. McElhany, qui devint plus tard président de la Conférence générale, en prépara le manuscrit. Celui-ci fut publié en 1932. POURQUOI UN MANUEL D’ÉGLISE La préface de cette première édition commençait par cette phrase : « Il est devenu de plus en plus évident qu’un manuel consacré à l’administration de l’Église est nécessaire pour énoncer et préserver les pratiques et réglementations de notre confession. » Notez bien le mot « préserver ». Il ne s’agissait donc pas d’une tentative pour créer et imposer à l’ensemble de l’Église tout un modèle d’administration ecclésiale, mais plutôt de s’efforcer en premier lieu de préserver toutes les bonnes pratiques adoptées au fil des ans, puis d’y ajouter les règles requises par le développe- ment de l’Église et sa complexité croissante. Autorité et fonction du Manuel d’Église Le Manuel d’Église existe sous sa forme actuelle depuis 1932. Il décrit les activités et les fonctions des Églises locales ainsi que leurs relations avec les structures administratives de la confession dont elles sont membres. Le Manuel d’Église indique aussi comment l’Église définit la vie chrétienne ainsi que l’administration et la discipline de l’Église, le tout étant fondé sur des principes bibliques et sur l’autorité de Sessions de la Conférence générale dûment réunies. « Dieu a décidé que l’assemblée en Conférence générale des représentants de son Église, de toutes les parties du monde, ferait autorité. » – Testimonies for the Church, vol. 9, p. 261. Le Manuel d’Église comprend deux types de données. Le texte de chaque chapitre a une valeur universelle et est applicable à toute organisation de l’Église, toute communauté et tout membre. Mais, étant donné le besoin de variantes pour certaines sections du document, un contenu explicatif supplémentaire est présenté sous forme de principes directeurs et d’exemples.
34 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église Il s’agit de notes placées à la fin du Manuel d’Église. Ces Notes comportent des sous-titres correspondant aux sous-titres des chapitres et à la pagination du texte principal. Les normes et pratiques de l’Église reposent sur les principes des Saintes Écritures. Ces principes, soulignés par l’Esprit de prophétie, sont énoncés dans ce Manuel d’Église et doivent être appliqués dans tous les domaines concernant la gestion administrative et le fonctionnement des Églises locales. Le Manuel d’Église définit aussi les relations qui existent entre chaque communauté locale et la fédération ou d’autres entités de l’organisation confessionnelle adventiste. Nul ne doit tenter d’établir des critères d’adhésion, ou d’appliquer au fonctionnement de l’Église locale des règles ou règlements contraires aux décisions prises en session par la Conférence générale et décrites dans le présent Manuel d’Église. LES PROCÉDURES C’est quoi des procédures? Marche à suivre, ensemble de formalités, de démarches à accomplir pour obtenir tel ou tel résultat : Procédure à suivre pour obtenir un transfert. (d’après l’anglais procedure) Processus suivi pour conduire une expérience, succession d’opérations à exécuter pour accomplir une tâche déterminée : Procédure d’approche. Quel est l’objectif d’une procédure ? L’écriture des procédures permet de définir une manière de faire commune et autorise ainsi une harmonisation des pratiques entre les personnes ou entre différentes entités de l’oeuvre mondiale. Ceci assure une qualité constante dans la réalisation des tâches et des services offerts. Exemples de vice de procédures 1. Registre • Enlevez le nom d’un membre sans avoir au préalable eu le vote de l’église sortante. • Radiez un membre parce qu’il est absent et qu’il ne retourne pas sa dîme. • Autorisez le transfert sans que l’église vote 2. Minutes/ Procès verbal • Ne pas accorder d’importance à la rédaction et à la préservation des minutes du comité et de l’assemblée administrative locale. • Ne pas prendre la peine de faire signer les minutes par le pasteur et le/la secrétaire 3. Adminstration & procédure parlementaire • Refusez de se conformer avec ce que dit le manuel d’église ( dernière édition)sur le fonctionnement de l’église • Acceptez une démission sans avoir reçu une lettre de démission • Entérinez la demission en comité d’église sans la présenter devant l’église • La contre proposition - cela n’existe pas; si une proposition est sur la table, il faut la discuter et prendre une décision. • Avoir un comité sans avoir fait signer la fiche d’émargement: version papier ou électronique • Ne pas tenir compte du conflit d’intérêt • Engager des dépenses sans avoir préalablement échangé avec le trésorier/ la trésorière. 4. Nomination • Donnez une responsabilité à une personne pour qu’elle revienne à l’église. • Nommez une personne à un poste de responsabilité sans faire voter son nom devant l’église. Il est important de souligner que cette liste n’est pas exhaustive.
35 L’ÉGLISE MONDIALE L’église débuta avec 3,500 membres et 6 fédérations Après une période de 160 ans, voici notre héritage à l’heure actuelle : 22,234,406 membres 97, 811 églises 13 Divisions 139 Unions 753 Fédérations Dans 212 pays 9,589 écoles et universités 2,064,761 étudiants 111,482 enseignants 22,013 colporteurs évangéliques 57 maisons d’éditions 22 usines de produits alimentaires 230 hopitaux et sanitariums 116 centres de soins et maisons de retraite 1,906 cliniques 15 orphélinats et foyers pour enfants L’Évangile est diffusés dans 82 langues 2,972 Stations de radio 954 chaines télé 348 centres de médias
36 La prière est une nécessité; car c’est la vie de l’âme. La prière familiale, la prière publique ont leur place; mais c’est la communion secrète avec Dieu qui soutient la vie de l’âme. EGW, Education, 258
37 LA PRIÈRE DU SECRÉTAIRE D’ÉGLISE
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39 RÉCOMPENSE D’UN FIDÈLE SERVITEUR « Ainsi mes frères bien- aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens : 15 : 58). « Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses ». « Ce n’est pas en vain que l’on sert Dieu. Une récompense d’une valeur inestimable est promise à ceux qui consacrent leur vie à son service ». Testimonies, vol. 4, p. 107. « Tout sacrifice consenti à son service sera récompensé selon « la richesse surabondante de sa Grâce ». L’Espoir de l’Humanité, p. 247. Tous ceux qui mettent leur temps, leurs talents et leur trésor, à l’édification de l’Eglise, et à l’avancement de la cause de Dieu seront un jour récompensés. Dieu l’a promis et il sera fidèle à sa parole. « Celui qui a confié « à chaque homme sa tâche » selon ses capacités, ne permettra jamais que l’accomplissement fidèle du devoir ne reçoive pas sa récompense… Quelque court et humble que soit notre service, si avec une foi enfantine, nous marchons à la suite du Christ, nous recevrons la récompense. Les plus humbles et les plus faibles peuvent recevoir ce que les plus grands et les plus sages ne peuvent recevoir ». Service chrétien, p. 324
40 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église Un peu d’humour
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42 Edition 2024 Manuel du secrétaire d’église NOTES
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FEAR/ FACSAR mail: [email protected] Tél: 0262 72 33 33