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Published by Association de la Rivière Magog Inc., 2016-12-08 16:09:33

Écho-Riverains septembre 2010

Septembre 2010

Le journal des riverains Volume 11 No.6, Septembre 2010
de la rivière Magog

Quel bel été !

Photos: Louise Drouin

Photo: Liette St-Martin Sommaire
P.2 Mot du président
P.3 Chronique sécurité
P.4 Volet environnement
P.5 L’éditorial du riverain
P.6 L’histoire de notre rivière
P.7 Chronique du riverain
P.8 Carnet horticole
P.9 La parole est à vous
P.10 La fête de la pêche 2010
P.11 Nos directeurs & petites annonces
P.12 .Assemblée générale annuelle
P.13 Nos membres
P.14 Coin détente
P.15 L’ornitho en herbe
P.16 Publicité

www.associationrivieremagog.org

Page 2 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

Bonjour riveraines, riverains et membres de l’Association,

Tous les membres du conseil d’administration, par le biais de chacun leur comité, ont travaillé très fort en-
core pendant cette dernière saison. Un été qui s’est avéré pour la plupart des gens, très favorable aux
plaisanciers utilisateurs de l’eau. Vous êtes nombreuses et nombreux à avoir adhérés à notre programme de
végétalisation des berges amorcé depuis maintenant trois ans. Les membres du « comité vert » ont travaillé
sans relâche tout ce temps pour mener à terme cet ambitieux projet avec succès. Cela démontre que de plus
en plus de riveraines et riverains sont sensibilisés à l’importance de conserver les bordures de la rivière Magog
le plus densément possible en végétaux. Nous profitons de cette occasion pour nous joindre à eux afin de
remercier tous les participants.

Touts ces plantes, arbustes, graminées et autres ont non seulement permis de remettre en état les poumons
de la rivière si importants à sa conservation, mais ont également permis à embellir et même rehausser les
jardins arrières des résidences des riveraines et riverains. Quelle belle vision avions nous en navigant sur la
rivière tout au long de la belle saison. Cependant, nous sommes bien conscients que ce n’est pas la seule
chose à faire pour allonger la vie de notre rivière tout en maintenant sa qualité au plus haut niveau. Mais
c’est un grand pas. C’est pourquoi les membres de notre « comité qualité de l’eau » poursuivent leurs surveil-
lances des affluents de la rivière Magog. En d’autres mots, tout ce qui se jette dans notre rivière, soit par les
ruisseaux ou terrains dénudés qui font partis du bassin versant de la rivière Magog.

Le petit journal que vous êtes en train de lire, est un outil fort important pour nous permettre de vous rejoin-
dre et ainsi vous informer des développements de nos actions. De plus, nous sommes à revamper un autre
outil du même type, soit notre site Web. Nous aurons très bientôt des bonnes nouvelles à ce sujet.

Sur ce, je vous souhaite une bonne santé, un bel automne et un gros Merci de votre support, si indispensable.

Yvon Thibodeau / Président

Page 3 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

Bonjour à tous les riverains,

Cette année, Dame nature nous a choyé ce qui a permis à notre équipe de patrouilleurs de débuter ses activités en mai .

Afin d’accroître la sécurité des plaisanciers, nous avons d’abord vu ( au cours du mois de juin) à l’installation de bouées
indicatives. Nous avons aussi vu à sortir de la Rivière quelques objets dangereux qui dérivaient dont quelques arbres et 2
tables de pique-nique en provenance de la Halte du passant.

Une nouveauté cette année, l’obligation du permis de conducteur d’embarcation de plaisance:

Nos patrouilleurs se sont donnés comme mandat d’informer les plaisanciers de cette nouvelle obligation et de répondre
aux questions en la matière.
Quinze vignettes ont été apposées sur les embarcations possédant les équipements et permis requis.

Course de canot sur la rivière dans le cadre de la traversée du Lac Memphré Magog

Lors de la compétition qui a eu lieu les 31 juillet et le 1 aout, nos bénévoles-patrouilleurs se sont assurés du bon dérou-
lement des 2 jours d’activité.

Constatations générales
Nous notons cette année un respect accru de tous les types d’usagers de la rivière ainsi qu’une plus grande conscientisa-
tion que cette rivière est pour nous tous et qu’il faut y faire attention.
En général les gens sont prudents et courtois.

Vitesse sur l’eau : L’on dénote encore quelques conducteurs *au pied pesant* mais en général la circulation sur l’eau est
beaucoup plus modérée et les plaisanciers sont de plus en plus conscients des méfaits de la vitesse sur la rivière.

Ceintures de flottaison: Sept (7) mises en garde ont été données en cours d’été à des gens qui circulaient sur l’eau sans
ceinture à bord de leur embarcation.

Nouvelles acquisitions: Félicitation aux riverains s’étant fait le cadeau d’une nouvelle embarcation.
Nous vous rappelons que les propriétaires d’embarcation de plaisance ont maintenant jusqu'à 90 jours à compter de la
date d'achat de transférer un permis d'embarcation de plaisance. Entretemps, vous pouvez continuer à exploiter votre
embarcation avec le permis existant et une copie des documents de transfert à bord.

Lors de vos promenade sur l’eau, assurez-vous d’avoir en votre possession votre certificat d’opérateur d’embarcation

Merci de nous aider à bien faire notre travail !

Richard Cyr /chef patrouilleur pour ARMI

Pavage Lavallee & Tanguay Inc 485, chemin Rivard, Sherbrooke (Bromptonville)
Québec, J1C 0H9
3892 3892 Grignon J1N 2 W1 Tél : (819) 846-3333 Télec : (819) 846-2556
Sherbrooke, QC J1N 2W1
Quais monte bateaux remorque en aluminium
(819) 564-1296

Page 4 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

Que c’est agréable de se promener sur la rivière et de constater

 Que les plantations effectuées par les riverains l’an dernier ont maturé
 Que les gros murets qui réchauffent l’eau sont de plus en plus couverts de végétation
 Que les rives sont de plus en plus garnies de beaux arbustes et de superbes fleurs
 Que les faiseurs de grosses vagues destructrices sont de moins en moins nombreux

Merci de votre implication!

 Don de végétaux été 2010:

Suite à une offre de CHARMES nous avons pu,
encore cette année, distribuer quelques 120
arbustes aux 23 riverains désireux de pour-
suivre leur action de naturalisation des rives.

Quelques légères modifications ont été appor-
tées aux essences distribuées.
En plus des myriques baumiers, arbuste par
excellence en bord de l’eau, nous avons aussi
remis aux riverains des rosiers rustiques, des
sorbiers, des potentilles, des physocarpes et des diervilla.

Liette St-Martin

Page 5 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre2010

L'éditorial du riverain

Riverains entre 2 barrages...Yes Sir !

Ils vous est sûrement souvent arrivés de vous être fait demander par différents gens dans quel
secteur de la rivière Magog que vous habitiez. Vous avez aussi sûrement remarqué que lorsque que
vous répondiez : dans le secteur de Rock-Forest entre les deux barrages plusieurs personnes
deviennent muettes n’osant pas dire ce qu’ils pensent…Car pour plusieurs le fait de vivre entre
deux barrages est un inconvénient. Pourtant bien que nous n’ayons pas accès au lac Magog, il y a
plusieurs avantages à être riverains entre deux barrages.

Un de ces avantages et non le moindre, est la stabilité du niveau de l’eau de la rivière dans notre
secteur. Vous en avez eu un bel exemple cet été. En effet l’hiver presque sans neige suivie de l’été
sec que nous avons eu a créé des problèmes dans plusieurs cours d’eau du Québec. À un point tel
que sur plusieurs rivières et lacs, des riverains ont été dans l’obligation de retirer leurs embarca-
tions de leurs cours d’eau en plein été par manque d’eau. D’ailleurs si comme moi vous avez remar-
qué le niveau très bas de la rivière Magog de l’autre côté du barrage Drummond cet été, nous pou-
vons affirmer sans se tromper, que si nous avons pu naviguer tout l’été sans problème c’est grâce
aux barrages. Un autre avantage est la tranquillité dont nous bénéficions grâce au barrage Rock-
Forest qui est interdit l’accès de bateaux en provenance du lac Magog sur notre rivière. Il y aurait
énormément plus de trafic devant nos résidences si nous n’avions pas ce barrage. C’est d’autant
plus vrai qu’il y aurait plus de gros bateaux et de moto-marine car ce type d’embarcation est plus
fréquent sur le lac Magog. Finalement le dernier avantage et non le moindre que je peux citer, est
le risque quasi inexistant d’inondations. Effectivement les deux barrages réduisent presque à néant
cette possibilité pour nous les riverains de ce secteur.

Alors voilà, la prochaine fois que des gens vous donneront l’impression qu’ils pensent que c’est un
désavantage de vivre entre deux barrages, rappeler leur qu’au contraire il y a plusieurs avantages à
être riverain dans notre secteur.

Riverains entre deux barrages…Yes sir!

Marc Bergeron / riverain

Page 6 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

La Magog : voie de communication également pour les colonisateurs

Au cours des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les Amérindiens ne sont pas les seuls à emprunter la rivière Magog. Selon les
époques, les militaires de nationalités américaine, française et anglaise utilisent la Magog pour se rendre à leurs diffé-
rents lieux de guerres. De même, sans qu’elle disparaisse complètement, la présence des Amérindiens s’estompe peu à
peu à la fin du XVIIIe siècle.

À la suite de l’arrivée des Européens (Hollandais, Français, Anglais) au début du XVIIIe siècle dans le nord-est de l’Amé-
rique du Nord, les Amérindiens vont modifier radicalement leur mode de vie. Le déferlement des maladies contagieuses,

qui estime-t-on, ont fauché plus de 80% de la population, la traite des fourrures, qui
les détourne de leurs activités traditionnelles, les guerres entre tribus et les conflits
entre les colonies anglaise et française auront finalement des conséquences drama-
tiques pour les Abénaquis.

On peut lire que la colonisation des Cantons-de-l’Est ne débute qu’à la fin du XVIIIe
siècle avec l’arrivée de Loyalistes américains qui ont vu leurs biens confisqués ou dé-
truits par les révolutionnaires et qui décident alors de s’exiler en traversant la fron-
tière canado-américaine, demeurant ainsi sujets du roi d’Angleterre.

C’est sans doute en 1802 que le site du confluent des rivières Magog et Saint-François
fit l’objet d’une occupation permanente par des Américains venus de la Nouvelle-
Angleterre qui y établirent des moulins et quelques ateliers d’artisans. De plus,
entre 1815 et 1840, suite aux bouleversements économiques et sociaux provoqués par
la révolution industrielle et la réforme agraire dans les îles Britanniques, un certain
nombre d’immigrants britanniques s’établirent dans les Cantons-de-l’Est, sur les terres encore vacantes des comtés de
Shefford, Stanstead, Richmond, Sherbrooke, Leeds, Ireland et Inverness.

Avec la colonisation et l’industrialisation, Kesterman nous fait voir que durant près de deux siècles, les rives de la Magog
n’intéressèrent que les industriels et les constructeurs de barrages. En fait, écrit-il, de l’époque des pionniers américains
à nos jours, la Magog a connu plusieurs phases d’aménagement, à l’âge de l’eau d’abord, à l’ère de l’électricité ensuite.
[…] Cette mutation de la Magog n’a pas touché que ses rives. Le lit même de la rivière, son débit, son apparence ont été
transformés. Nous avons affaire à une rivière Magog « différente » de celle qu’ont connue les peuplades amérindiennes.
Bref, le promeneur non averti ne se doute tout simplement pas aujourd’hui de ce qui bordait la rivière autrefois.

Marlaine Bisson

Auclair, M-J, Laramée, P. Les cantons de l’Est. Paysages. Histoire. Attraits. Les Éditions de l’homme. 2007 p.83
Kesterman, J.-P. Histoire de Sherbrooke. Tome 1 : De l’âge de l’eau à l’ère de la vapeur (1802-1866). Collection Patrimoine. Éditions CGC. 2000 p.11
Tiré de Auclair, M-J et Laramée, P. pp.89 et 90
Kesterman, J.-P. Tout le long de la rivière Magog. Se promener du lac Memphrémagog à la Cité des rivières. Éditions Collection Patrimoine. 2004 p.2

Page 7 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre2010

Bonjour à tous,

Lors de ma dernière chronique, je vous parlais de la rivière Magog et la relation que j’ai eue avec elle à
toutes les étapes de ma vie. Je terminais la chronique en vous disant que, pour la prochaine chronique,
j’allais vous entretenir de l’évolution de la rivière. Cependant, un évènement récent de l’actualité m’ap-
porte un sujet qui, pour moi, est incontournable : Le départ de l’école du ski nautique du Lac des Nations.
Nous sommes donc toujours dans l’évolution de la rivière Magog.

En effet, selon l’article de la Tribune, L’école de ski nautique Jean Perrault quitterait le Lac des Nations à
la fin de cette saison. Cette école utilisait le Lac des Nations depuis 1967.

Comprenez-moi bien, je n’ai rien contre les gens qui pratique le ski nautique. J’ai régulièrement collaboré
avec les responsables de l’école de ski nautique pour l’organisation d’activités sur le Lac des Nations et j’ai
toujours eu une excellente relation avec eux.

Cependant, le problème de l’école de ski nautique est qu’elle monopolise l’utilisation du Lac des Nations.
Ainsi, au moment où il y a du ski nautique sur le Lac des Nations, pour des raisons de sécurité et aussi pour
ne pas nuire aux skieurs, il est pratiquement impossible d’utiliser le lac pour d’autres activités.

Le développement d’activités nautiques sur le Lac des Nations a été ralenti par la présence du ski nau-
tique. En effet, depuis 1967, ailleurs que sur le Lac des Nations, la Fête du Lac des nations a pris place,
des pistes cyclables ont été aménagées, la plage Blanchard a été rénovée avec la mise en place de la mai-
son de l’eau et l’aménagement du club nautique, il est devenu possible de louer des canots et des pédalos
au Parc Blanchard et la corporation Cité des Rivières a vitalisé tout le contour du Lac des Nations. Pendant
ce temps, que ce passait-il sur le Lac? Quelques skieurs nautiques en profitaient mais pour le grand public,
il fallait aller ailleurs pour pratiquer d’autres activités nautiques.

Donc, bravo au maire Sévigny pour sa vision et son courage de mettre fin aux activités d’une école de ski
nautique qui faisait parti des créations de l’ancien maire. Le fait que le Lac des Nations devienne libre au
cours de l’année prochaine va permettre le développement de nouvelles activités et ça sera très profitable
pour les citoyens qui voudront utiliser le lac.

On pourra reparler des derniers développements au
cours d’une prochaine chronique!

Pierre-Luc Choquette

Page 8 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre2010

Notre petit carnet horticole

Le criocère du lis

Le criocère du lis (Lilioceris lilii), apparu à Montréal en 1945, est un bel insecte rouge
brillant à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession à cause de sa beauté, mais quelle prédateur redoutable.

Je cherchais sur le web si quelqu'un, quelque part, avait un truc pour me débarrasser de ce charmant petit insecte et
voilà ce que j’ai trouvé.

Apparemment, certaines personnes réussissent à le neutraliser en incorporant au sol de la poudre d’ail

Aux dires de Monsieur Massicotte de Contrecoeur, c'est la deuxième année qu’il ne voit plus de criocères dans ces plates
bandes ce, après avoir subi cinq années consécutives de lis dévorés complètement par ces insectes, malgré l'application
de tous les trucs suggérés dans les chroniques horticoles. Ils revenaient sans cesse et dévoraient les feuilles des lys, puis
les fleurs elles-mêmes.
Il y a deux ans, en désespoir de cause et à simple titre d'expérience, Monsieur Massicotte a tout simplement étendu de
la poudre d'ail (achetée en épicerie) sur le sol au tout début du printemps dès la fonte des neiges, avec répétition de
l'application lorsque la pointe des lis commençait à sortir de terre, puis deux autres applications en mai-juin. Quatre
applications au total. Résultats: des lys intacts, magnifiques, avec toutes leurs feuilles, et zéro criocère, absolument
zéro, alors qu'ils étaient légion auparavant.

Lorsqu’on consulte le site du jardin botanique il semble que la bataille ne semble pas être aussi facile à gagner.
La seule méthode d’intervention proposée se veut un *contrôle physique* c.a.d.

 Au printemps, couvrir les jeunes plants d’une toile flottante (tissu qui laisse passer la lumière et l’eau) afin d’empêcher les
adultes de s’en nourrir et d’y pondre leurs œufs.

 Écraser les œufs cachés sous le feuillage.
 Écraser les larves et les adultes ou les noyer dans un seau d’eau savonneuse. Pour attraper plus facilement les adultes, on peut

secouer les plants au-dessus d'un morceau de tissu ou d'un contenant. Il est aussi possible de les capturer avec un aspirateur
manuel.
 À l’automne, ramasser les végétaux morts et les débris au sol où peuvent se réfugier les adultes.
 Au printemps et à l’automne, biner le sol autour des plants pour exposer les insectes aux intempéries et aux prédateurs.

Bonne chance !

Liette St-Martin

Sources : L’Association des petits jardins du Québec (APJQ)

Site du jardin botanique de Montréal http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin2/voirRavageur.do?idMaladie=44#

Page 9 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

La parole est à vous

La parade des oiseaux à long cou (Outardes en langage indien)

Ah non! pas déjà!

Sachez chères outardes que je savais que l’automne s’en venait mais
j’espérais que vous tarderiez à me le rappeler.

Oui !oui! j’ai bien vu vos impressionnant vol en V caractéristique de
votre grande famille de bernaches du Canada.
J’ai aussi bien entendu votre cacardage des dernières semaines lorsque
vous passez au dessus de ma tête.

D’où arrivez-vous, oiseaux à long cou ?

Qu’est-ce qui vous presse autant à nous quitter?

À vous voir manger sans arrêt on dirait que vous manger tout votre
saoul!
Allez, régalez-vous de nos algues ! Nous on y tient pas plus qu’il faut!.
De plus, ca vous permettra de poursuivre votre long voyage le ventre
plein.

Qu’est-ce que ce vacarme qu’on entend jour et nuit ?
Au titre du bruit, vous ne laissez pas votre place Monsieur et Madame Bernache!
Je reconnais bien votre habituel *A-Honk* mais il semble que vous avez recours à divers autres sons.
Les spécialistes estiment que les cris de la bernache du Canada sont au nombre de 13 et comprennent des sons d’accueil,
d’avertissement et de satisfaction.
Dommage que l’on ne puisse pas décoder tout ce cacassage!

On dit que la bernache est l’un des animaux les plus loquaces après l’être humain. Je n’ai pas de difficulté à le croire !

On dit aussi que les oisons commencent à communiquer avec leurs parents avant même d’être sortis de l’œuf! Une fois
les œufs éclos, ils répondent différemment à divers cris ou sons émis par leurs parents, ce qui indique un degré de com-
munication perfectionné. Intéressant!

Ceci dit, sachez ,chères belles oies bavardes, que je me sens quand même très privilégiée de
pouvoir vous observer de la fenêtre de mon salon .

C’est 1000 fois mieux que d’être prise dans la circulation dans cette chère métropole.

Liette, ex-Montréalaise

Page 10 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre2010

La fête de la pêche
(11e édition)

12, 13 juin 2010

Au cours de cette belle fin de semaine
nombreux étaient les jeunes pêcheurs
qui s’initiaient aux rudiments de la pêche avec parents et amis.

À la Halte du passant, 72 permis ont été distribués aux enfants
ayant suivi le cours « Pêche en herbe » . Nos jeunes pêcheurs ont aussi reçu une ligne à pêche ainsi qu’un mini

coffre.
Sur les 6 000 truites ensemencées dans les 7 sites situés sur le
territoire de Sherbrooke, vingt(20) étaient numérotées. Si elles
avaient été attrapées 19 d’entre elles auraient pu rapporter entre 100
et 250$ au pêcheur et la vingtième (no 46) valait cette année 11 000$.

Sophie et Catherine, en visite chez pépé
Denis et mammy Nicole, se souviendront
longtemps de leur fin de semaine de pêche.

Grâce aux bons conseils de leur professeur
privé Jimmy elles sont retournées à la
maison avec 4 belles perchaudes.

Félicitation les filles !

Page 11 L’Éco-riverains Sherbrooke Septembre 2010

Assemblée générale annuelle

Le 12 mai 2010 a eu la 14ième assemblée générale annuelle de l’Association. Vingt deux (22) personnes étaient pré-
sentes à la rencontre.
Les directeurs dont le mandat se terminaient (Messieurs Claude M. Gosselin et Yvon Thibodeau) ont accepté de pour-
suivre leur travail au sein du conseil d’administration pour un autre 2 ans.
Un nouveau directeur a été nommé soit, Monsieur Jacques Blais, résidant de la rue Mills.
Soit le bienvenu Jacques au sein du conseil d’administration !

À l’assemblée générale, Monsieur Thibodeau a présenté le rapport annuel 2009 et a fait un résumé des principales
activités réalisées en cours d’année.
En page 12 nous vous présentons ce résumé.

Vous avez des questions concernant notre mandat, nos activités,l’état de la rivière, la carte de membre, les activités
ou autres. N’hésitez pas à communiquer avec l’association ou visitez notre site internet à l’adresse suivante :
www.associationrivieremagog.org.

Yvon Thibodeau, président 819-829-0009 Jacques Blais , directeur 819-822-1826
Benoît Charland, directeur 819-864-4020
Richard Cyr, Ier vice-président 819-823-9308 Constance Clowery, directeur 819-565-4536
Claude F. Gosselin, directeur 819-573-0488
Denis Gosselin, 2ième vice-président 819-564-1997 Claude M.Gosselin, directeur 819-346-4724

Claude Stébenne, trésorier 819-864-6084

Liette St-Martin, secrétaire 819-791-2624

Note : Notre site internet est présentement en restructuration. Nous devrions pouvoir vous présenter notre site renouvelé d’ici
quelques semaines.

Notre objectif étant de faire de notre petit journal un outil de communication tout en donnant la parole aux riverains
nous avons besoin de vous.

Alors, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires et articles à l’adresse suivante :
[email protected] ou en communiquant avec Liette St-Martin au 819-791-2624

Page 12 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre2010

Assemblée générale annuelle 2010 (suite)

Activités et Actions 2009
 Conseil d’administration ( 11 réunions tenues)

En début de 2009 le conseil d’administration était composé de 15 directeurs.

En cours d’année 5 personnes ont donné leur démission soit Madame Karina Fortier, Monsieur Bruno Mayot, Monsieur Pierre

Bergeron, Monsieur Jacques Monette , et Monsieur Jean Proulx.

 Conseil exécutif ( 3 réunions tenues)

En début de 2009 le conseil exécutif était composé de 4 directeurs.

Le poste vacant de 2ième vice président a été comblé en février 2010 par Monsieur Denis Gosselin.

 Les comités de travail

En 2009 8 comités ont travaillé à l’atteinte des objectifs de. l’ARMI. En résumé, les actions posées sont les suivantes :

3.1 Activités sociales :

Un méchoui a été organisé le 4 juillet 2009.

3.2 Comité vert
114 résidents rencontrés
112 résidents ont signé un protocole d’entente visant la protection des berges.
95 riverains se sont prévalus de l’offre de végétaux qui leur était faite.
500 arbres,1064 plants(de 18 espèces différentes) et 25 kilos de graines de trèfle furent distribués

3.3 Environnement
4 enquêtes menées
3 interventions écrites auprès des représentants municipaux, provincial et fédéral.

3.4 Fête de la pêche
2 directeurs de L’ARMI ont siégé sur le conseil d’administration de la fête de la pêche qui a eu lieu les 12,13 et 14
juin 2009.
Nos bénévoles ont organisées 2 journées d’initiation à la pêche pour les enfants à la Halte du passant.

3.5 Journal

Rédaction et édition de 4 publications du journal l’Éco-riverains distribuées à 300 exemplaires.

3.6 Halte du passant

Nous avons construit une gloriette et refait le quai ;
Nous avons irrigué le terrain ;
Nous avons cessé de couper le gazon pour les 1er 3 mètres, nous avons planté des arbustes en bordure de la rive (pour

éviter l’érosion) ainsi que des arbres en bordure du chemin.

3.7 Site internet

Avons évalué la possibilité de changer de fournisseur pour faciliter la réforme.

3.8 Sécurité
Formation de 4 équipes de patrouille en bateau
194 heures de Patrouille en bateau du 1 mai au 30 septembre 2009.

Installation de 28 bouées :
Nos bénévoles

Toutes les actions listées ci-avant n’auraient pu se concrétiser sans l’apport des 30 bénévoles qui ont donnés de leur temps
en 2009.

Nous comptabilisons approximativement 3 470 heures/bénévolat consacrées à l’atteinte des objectifs de l’ARMI répartis
comme suit :

Gestion ( CA + CE) 250 heures
Travail des comités 1 937 heures

Fonctionnement général (secrétariat+ trésorerie) 648 heures

Communications externes ( rencontres + téléphones) 705 heures

Ce, sans compter les quelques 285 heures données par les riverains pour la naturalisation des berges.

Page 13 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

Un très gros merci à nos membres 2010 !

Sans votre apport nous ne pourrions pas maintenir nos activités visant la sécurité nautique et l’amélioration de notre environnement.

Rue Alfred Desrochers Rue Grignon Rue Montpetit Rue Napoléon Poulin
Maryse St-Amant Jean Roy Michel Demers Marielle Lauzon
Charles A. Couture Myriam Tremblay
Rue Jeanson Jocelyn Letendre Rue de la Rivière Magog
Rue Aiguillon Sylvain Bazinet Yvan Gauthier Claude M. Gosselin
Marie Dupont Marie Bisson Marcel Testulat Jean et Pauline Proulx
Paul Pilon Jean-René Michaud André Giroux Claude F.Gosslin
Estelle Drouin Jean-François Gagné Monique Boutin Frédéric Guérin
Claude Stébenne Sylvie Allaire Réal Bilodeau Pauline Gosselin
Lyse Chartrand Patrice Boucher Claude Bernier
Rue Argenteuil Cécile Monette Michel Houle Mario Demers
Claudelle Gosselin Jacques Monette Emil Traistaru Sylvain Raniville
Hélène Turgeon Manon Laliberté Rosaire Rainville
Rue Bellavance François Therrien Richard Cyr Normand Therriault
Jean-Marie Lanthier Michel Ecrement Serge Côté Pierre Therriault
Francine Bruneau Denis Gagnon André Trottier Réjeanne Demers
Réjean Leclerc Gaétan Labbé Edith Gagnon Mario Lizotte
Normand Rivard Pierre Bergeron Gilles Mercier Josée Veilleux
Guy Martineau Michel Carrier Jean Fredette Patrick Cliche
Diane L. Régnier Antoine Mireault Julien Cyr Louise Nadeau
Sylvain L’Heureux Rénald Massicotte Pierrette Rivard Christian Demers
Denis Masson Lyse Chartrand Serge Barrette Raynald Aubé
Normand Rivard Rue Mills Marc Bergeron Claudette Aubé
Danielle Barrette Dany Lemaire Marie Pullara Noël Rousseau
Renald Lessard Caroline Coutu Cécilien Mathieu Rollande Rousseau
Alain Bergeron Louise Drouin Denis Gosselin France Rousseau
Sylvain L’Heureux Jacques Drouin Martin Hudon Brigitte Desjardins
Richard Gagnon Normand Fontaine Ginette Roy Claude Gauthier
Kathleen Carroll Daniel Hay Gaston et Richère Ricard
Rue Colbert Sylvie Dionne Lise Brosseau Margot Saint-Pierre
Michel Lebel Henri Bédard Hélène Monfette Ginette Jolin
Denis Côté Pierre-Luc Choquette Colette Garon Éric Gilbert
Gilles Drapeau Jacques Blais Robert Hetherington Maurice Samut
Éric Dubé Denis et Nicole Pepin Renald Roy
Claudette Breton Liette St-Martin Céline Constant Boul. de l'Université
Kathleen Fournier Pierrette Corbeil Yvon Thibodeau Claude Bernier
Mary Lebel Jeannette Bélanger Pauline Gosselin
Benoît Lepage Claudette Pelletier
Serge Paquette Lucie Champigny Non-riverains
Nicole et Michel Morneau Richard Julien Benoît Charland
Jacques Demers Luc Duchesneau Hélène Cyr Daigneault
Denis Dumont Renaud Bagineau Constance Clowery
Stéphane Sdicu LouisTopping François Bouchard
Danielle Charland Denis Blais
Jacinte Lévesque Naessens Jacques Demers
Gaston Naessens Denise Jetté

Page 14 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

À Montréal, un passant tombe sur le dos dans
la rue. Jean Charest passait par là et aide le
malheureux passant et celui-ci lui dit en
souriant :
- Merci beaucoup monsieur Charest... com-
ment faire pour vous remercier ?
- Pour ça, il faudra voter libéral aux pro-
chaines élections !
- Mais, monsieur Charest, je suis tombé sur le
dos, pas sur la tête !

Jean Crétien, Stéphane Dion et Jean Charest
sont dans un bateau en train de couler. Qui
sera sauvé?
- Le Québec.

Une femme dit a son mari :
-Comme c'est bizarre un homme de ta stature
qui a de si petits pieds ...
-Le mari s'empresse de lui répondre :
-Oui chérie , ma mère me faisait porter des
souliers trop petits pour moi, c,est pour ça
qu'aujourd'hui j'ai de petits pieds.
Alors son épouse lui dit :
-Elle aurait dû te faire porter des couches plus
grandes!

C'est le gars qui arrive dans un bar. Il commande un triple scotch.
Le barman lui demande:
- Qu'est-ce qu'il y a mon vieux?
- Je me suis encore engueuler avec ma femme.
- Pis c'est encore elle qui a gagné?
- Non monsieur, pas cette fois là. Je peux te dire qu'à la fin, elle
était à 4 pattes devant moi.
- Ah oui?!! Et qu'est-ce qu'elle t'a dit.

- ENVOYE!!!SORS D'EN DESSOUS DU LIT MAUDIT PEUREUX!!!

Page 15 L’Éco-riverains Sherbrooke septembre 2010

LE BALBUZARD PÊCHEUR

Le Balbuzard pêcheur est l’un des oiseaux les plus répandus dans le monde. En effet, hormis Photo: L.Drouin
les régions polaires et subpolaires, dont les étendues d’eau restent trop longtemps couvertes
de glace et quelques îles océaniques trop isolées situées à de basses latitudes, on le rencontre
sur presque toutes les côtes de même qu’en bordure des grands lacs, des fleuves et des ri-

vières de tous les continents.

Le dos des adultes est brun foncé tandis que le front, les joues, le cou, la poitrine et le ventre sont blancs. Une raie foncée, qui part de la base du bec,
traverse l’œil et s’étend jusqu’au dos. La tête et le haut de la poitrine sont rayés de brun de même que le dessous des ailes et de la queue. En Amé-
rique du Nord, les rayures de la poitrine sont plus marquées chez la femelle que chez le mâle. Les juvéniles ressemblent beaucoup aux adultes mais
l’extrémité des plumes brunes des parties supérieures est blanchâtre, et les rayures de la poitrine et de la tête sont plus marquées. Les Balbuzards pê-

cheurs acquièrent leur plumage adulte vers l’âge de 18 mois.

Comme c’est le cas pour la plupart des rapaces, la femelle est plus grosse que le mâle. Elle a une envergure moyenne de 163 cm contre 159 cm pour le
mâle. Son anatomie rappelle celle des aigles.

Chaque jour, le Balbuzard pêcheur fait plusieurs patrouilles au-dessus des secteurs les plus poissonneux des grandes nappes d’eau des territoires qu’il
fréquente. Lorsqu’il aperçoit un poisson, il vole sur place à une hauteur variant de 10 à 30 m jusqu’à ce que le poisson soit bien placé. Le spectacle
qu’il offre alors est tout simplement grandiose lorsque, énorme et pourtant si léger, il plonge du haut des airs, les ailes à moitié fermées et les serres
bien en avant, pour disparaître presque complètement sous la surface de l’onde dans une grande gerbe d’eau. Il reparaît le plus souvent quelques se-
condes plus tard avec un poisson bien agrippé, la tête en avant, entre les serres. Heureusement sont plumage est fin et serré, surtout sur les pattes, ce

qui lui évite de trop se mouiller. Le Balbuzard pêcheur transporte le poisson capturé en plaçant celui-ci dans la direction du vol.

Au Canada, le Balbuzard pêcheur niche le plus souvent dans les épinettes et les pins vigoureux dont la tête s’est cassée sous le poids de la neige et du
verglas, ce qui lui offre une plate-forme naturelle sur laquelle édifier son nid. Il lui arrive de nicher au sol, principalement sur de gros blocs erratiques
dans un cours d’eau ou au sommet de rochers non fréquentés par les prédateurs
terrestres et parfois même sur des structures artificielles telles que des pylônes

électriques, des cheminées d’usines, des affûts de chasseurs etc…

À l’instar de plusieurs autres oiseaux de proie situés au sommet de la chaîne ali-
mentaire, les Balbuzards pêcheurs ont connu des difficultés de reproduction du-
rant les années 1950-196- et ce, dans le monde entier. Ces problèmes décou-
laient principalement de l’usage, alors très répandu, des pesticides organochlorés,
en particulier le DDT, dont un métabolite, le DDE, causait l’amincissement des
coquilles d’œufs et entraînait le bris des œufs sous le poids de la femelle. Depuis
qu’on à limité l’usage de ces produits à peu près partout, les populations sont en
bonne voie de rétablissement dans les habitats de nidification qui conviennent

toujours à l’espèce.

C’est apparemment la longue espérance de vie du Balbuzard pêcheur qui lui a

permis de survivre durant ces années de forte pollution, en dépit d’une faible

productivité. De plus, son étonnante facilité à vivre à proximité des humains et à

utiliser les structures artificielles mises à sa disposition aux endroits où manquent

des supports naturels pour fixer son nid, ainsi que la création de réservoirs et

d’étangs aménagés où prolifèrent les poissons, ont contribué au rétablissement

des populations les plus affectées par les pesticides. Photo: L.Drouin

En plus d’être un magnifique représentant de la faune de l’Amérique du Nord, le

Balbuzard pêcheur est un bon indicateur biologique des problèmes de l’environne-

ment. Tant que nous prendrons les mesures qui s’imposent en réaction aux signaux donnés par les espèces témoins de l’état de l’environnement, nous

pourrons préserver les populations de Balbuzards pêcheurs et de

celles de nombreuses autres espèces.

Bonne observation !

Louise D. passionnée de la nature

Source : Faune et Flore du Pays

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