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L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1997/1998. Présentation des différents évènements avec « Série Noire » à l’Eldorado, « Estiv’art » à Lyon, l’exposition de Daniel Buren à Dijon, « A fleur de peau » au Fort Beauregard à Besançon, « Poussières » au Frac Bourgogne, Peter Downsbrough à l’Espace des arts à Demigny, la création de l’association « Pour l’art contemporain » à Bourbon-Lancy, l’ouverture du conservatoire de musique et danse de Jérôme Brunet et Éric Saunier à Chalon sur Saône.

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Published by interface.art, 2016-06-12 12:00:56

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L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1997/1998. Présentation des différents évènements avec « Série Noire » à l’Eldorado, « Estiv’art » à Lyon, l’exposition de Daniel Buren à Dijon, « A fleur de peau » au Fort Beauregard à Besançon, « Poussières » au Frac Bourgogne, Peter Downsbrough à l’Espace des arts à Demigny, la création de l’association « Pour l’art contemporain » à Bourbon-Lancy, l’ouverture du conservatoire de musique et danse de Jérôme Brunet et Éric Saunier à Chalon sur Saône.

Keywords: Daniel Buren, poussière, Dust memories, lawrence weiner, Polvere, Peter Downsbrough

déguster

Rétrospective
Série Noire à l'Eldorado

L'événement cinématographique de cet été en Bourgogne fut sans conteste , Rober! Irwin, DoubH. Olamond. 1997/98
la rétrospective Série Noire organisée par le cinéma Eldorado â Dijon. De Mu... cI'Ar' Con""'P"""'l. cl. l yon C 8. Adilon
Laura â Bound en passant par Les Tontons Flingueurs, tous les classiques
du genre ont été â l'honneur pendant cette période où les salles obscures Estiv'art à Lyon
sont habituellement désertées et où la Coupe du Monde envahissait notre
pays. Le pari était difficile à relever. et pourtant le résultat est édifiant: cette Festivals, rencontres de tous les types, concerts, projections hors du commun, Cinésites,
Série Noire a fédéré un grand nombre de spectateurs . tandis que les autres Synodales, Musicodes Il). autant de rendez-vous à ne pas manquer, partout en Fronce, cet ete.
salles de cinémas ont vu leur nombre d'entrées baisser considérablement. A Lyon, les animations prevues pour la période estivale sont regroupees pour la plupart sous le
nom d'Estivales 98. Pour sa part, le Musée d 'Art Contemporain presente trois expositions
Pour faire le bilan de cette rétrospective , Didier Besnier, directeur de simultonées, organisées por les conservateurs Thierry Prat et Thierry Raspail : Poèmes à petite
l'Eldorado a répondu à quelques questions concernant cet événement estival vitesse, et les expositions monographiques consacrees à Robert Morris et Robert IrwÎn 12).
et plus largement de l'avenir de ce cinéma menacé par la construction d'un
immense complexe cinématogr aphique â Quétigny. Au premier etage, sont regroupées une soixantaine d'œuvres Fluxus provenont de 10 collection
Aline Secondé ; Programmer une rétrospective â une période où les du Musée . Apparu au début des onnées 60, ce mouvement d'artistes concernés par la relation
cinémas sant quasi déserts, n'est-ce pas risqué ? directe entre l'art et la vie se coroctérise par 10 creation du happening et l'intérét pour la
Didier Besnier : C'est précisément parce que les cinémas sont déserts à
cette époque que nous avons souhaité faire quelque chose d'un peu présentation d'environnements. Ainsi, de salle en sa lle, la visite est ponctuee d'Events de George
Brecht. Le titre de cette première exposition , Poèmes à petite vitesse, est emprunté cl Robert
par ticulier. Lors de la période estivale les gens vont très peu au cinéma et il Filliou (1926--1987). les poèmes désignont des objets assemblés par l'artiste. Un espace
y a sans doute des raisons â cela ; entre juillet et août on ne propose pas important est consacré cl son Poïpodrome à Espace--Temps réel prototype 00 11963) réalisé avec
grand chose et les distributeurs ont tendance â sortir leurs fonds de tiroir, ce l'architecte Joochim Pfeufer. L'accumulation de tant de témoignages des activités du groupe
qui ne pousse pas le spectateur â s'enfermer dans une salle plus encore cette
année avec cette grande fête du football. Mais nous avons pensé que tout le Fluxus montre 10 richesse de la collection du Musée, qui comporte le plus grand ensemble
monde n'allait pas suivre systématiquement ce type de manifestations. Voila
pourquoi Il fallait proposer autre chose. européen d'installations. Cependont, la presentation institutionnelle de certaines œuvres
AS : Pourquoi vatre choix s'est-if orienté sur le film noir? (accrochages, vi trines... ) ainsi que les seules traces des action~ , contrastent étrangement avec
l'esprit intrinsèque du mouvement et donne une impression d ' inertie.
DB Il n'était pas question de programmer à cette période l'intégrale de Le second étage est entièrement consacré cl Robert Morris . Hormis Passageway - un
«environnement » realisé en 1961 dans l'appartement de Yoko Ono, long couloir courbe se
Bergmann, aussi nous avons souhaité faire quelque chose d'assez festif.
rétrécissan t ou fur et cl mesure que l'on y penètre, controignan t finalement à faire demi-tour-
Nous aurions pu aborder la comédie par exemple. mais il y avait un certain
nombre de films noirs comme Ascenseur pour l'échafaud, Laura, Le Criminel le miroir porait étre le dénominateur commun cl toutes les insta llations regroupées ici . Portland
de Orson Welles qui n'avaient pas été diffusés à 1'8dorado depuis longtemps ; Mirrors 11977) est constituee de quatre miroirs qui renètent cl l'infini, de por leur disposition, des
ainsi c'est li partir d'un choix de cinq ou six films que s'est imposé le thème poutres posées au sol : <li; dispositif pour produire un trait » selon Robert Morris.
de la Série Noire . Cette promenade se poursuit à l'étage supérieur avec un environnement de Robert Irwin conçu
Les films qui ont man::hé sont les grands classiques comme Arsenic et pour ce lieu . En effet, le Musée d'Art Contemporain de Lyon mène une politique de production
vieilles dentelles , Ascenseur pour l'échafaud ; ceux qui ont peut-être le moins d'œuvres d'ort et propose ce troisième ètage aux artistes. Robert Irwin investit l'endroit et
fonctionné ce sont des films comme Blue Velvet qui , comme tous les films conçoit Double Diamond (1997- 1998) premier <li; specifie site » à figurer dons une collection
française (3) . CeNe structure, donlle plan évoque les facettes d'un diomont, est habillée de tulle
« cult.e », ont èté très peu vus, ou des films très récents comme Bound ou noir et blanc. Elle prapose une déambulation dans une atmosphère chongeanle en fonc tion de la
lumiére et de la couleur des écrans. Les silhouettes des visi teurs tantôt se détachent, tantôt se
Copland. Mais dans l'ensemble , cela a été une grande satisfaction, surtout fondent selon qu'ils possent derrière le tissu tendu noir et blanc .
à cette époque de l'année. Trois expositions distinctes sur trois niveaux mais liees intelligemment entre elles : la rèalisation
AS ; On ne peut ignorer la menace qui pese sur les cinémas d 'art et de Robert Irwin n'est pas sans évoquer les Labyrinths de Rober! Morris, dont les dessins ont
d'essai, en particulier â Dijan oû va s'ouvrir un immense complexe récemment été exposes à Chagny (4) .
cinématographique. Dû en est votre combat? Quels sont vos abjectifs et Une plaquette a été réalisée pour chacune de ces expositions. Un colalogue consacré à Robert
vos priorités ? Irwin est en cours de réalisation . l'exposition Robert Marris est le premier volet d'une série de
DB : Nous sommes parvenus à rencontrer des personnes, â être écoutés trois consacrée cl son œuvre, opération qui aboutira cl un dépôt à long terme d'œuvres au
et des propositions nous ont été faites . Par exemple , nous aurions la Musée. Un événement estivol qui s'intègre dans un projet de plus gronde ampleur. A suivre.. .

possibilité de reprendre le cinéma Devosge tout en gardant l'Eldorado, mais Héléne- Sybille Beltran
cela ne résoudra pas nos problémes.
Ma lgré t out, nous désirons conserver notre identité, notre touche IIl la 6ernoo Odilion ...... Co...,..., 'n'.;"!,.. 1>0<""\0..., ." 10 ,.oconh. clu ci..."", 01 do l'oo:ftil<>dlJftI ' 1." l'roi_dom ,' off..auonr <Io.~. pJu.......

personnelle, une programmation pertinente et or iginale et surtout ne pas pa)" o-uropeen' cIon, do, cml,,,, """"1"".."....1•.
tomber dans une politique de grand spectacle, contrairement â des cinémas œ1", Dème Syt>Od<ole., 1e>!.....1do den.., onl"" p"'-lOe. don> la W<J"f du palui. ,ynodol Son., du 27 juin cu 12 1uillool 1996 .
comme le Gaumont ou le Darcy qui pratiquent la politique de la Il case noire» ;
1.., Mu.le" d." do Lyon ou ~encon!ro. In",,,,,!iot>ol.. do MullqlI<l d. C,""",ht. . . """ détouiH< 00 1., cu 10 ,""","",bo-. '996.
combler tous les écrans avec n'importe quoi .
AS : C'est très bien de parler des autres, mais quels sont vos projets pour 121 Ex po,, ~cn. ou MIJ..... cI'Ar! Con"""P<><oon do lyon, du 17 lu", 0\1 13 '''l',,,,,, br. 1999. e<>xf>MittDn Rcll.l r""'n.>I ptolonge. iu"",'ou 3
la rentrée?
DB : Il y a t oujours eu la volonté â l'Eldorado de fair e participer le public â la Î,..,.... 1999
vie du cinéma . Ainsi nous allons continuer à diffuser des V.O., des films I3t A<~u;, pm le For./' No!iooaI d ·....! Conlompc<oin M 1997

d'auteurs et à programmer des « soirées-rencontres Il . . . Au-delà de ces 14t Cf l',,,ride do M,nlannid Mc , ~n, . Robt,! Mo", ... Chogny . , ln " "" d'"""",~ n " 2. p<in l=f" 1998. p. 6.

animations, nous aimerions développer nos activités avec divers partenaires .
Bien entendu , nous continuerons à travailler avec te Théâtre National Dijon
Bourgogne m ais sous une autre forme. À la place. par exemple . des débats
qui ne sont pas toujours suivis, nous allons proposer des manifestations
c omme des lectures publiques. Le cinéma pour enfants sera â l'honneur
puisque nous avons décidé de rediffuser des films comme Le magicien d'Oz
ou La guerre des boutons. Entre novembre et décembre aura également lieu
la troisléme édition du cinéma de court métrage et la diffusion de la Palme
d'or : La vie rêvee des anges, avec , nous l'espérons , la participation d'Éric
Zonka.

Grâce a des lieux comme l'Eldorado . la période estivale fut marquée par une
véritable volonté d'afficher un engagement réel auprès du spectateur qui
découvre, tout simplement , un cinéma qui vit. En effet même si cette Sêrie

Noire a bien fonctionné, il n'en demeure pas moins que l'Eldorado reste

menacé comme tous les petites salles d'art et d'essai . Nous retiendrons de
cet entretien la formidable ténacité des responsables et leur volonté de
proposer une programmation de choix. Rendez·vous cet automne pour la
troisième édition du court métrage .

Aline Secondé

Robo ,! M"" i., l'o<HanJ Miff".... 199719&
Mu... d'..." Coruompo«>,n do lyon 0 8 Ad,1on

2

savourer

Sous le soleil...

La proposition faite à Daniel Buren d'intervenir à l'Usine [1] pouvait apparaitre comme simple cadre défini par ses éléments constituants et échappe â l'artiste ; à l'image
un nouveau coup d'éclat, dans la lignée des expositions Donald Judd [1996) et Franck de ce phenomene, proche du merveilleux, lorsqu'au lever du soleil, les couleurs
Stella (1997) qui s'étaient succédées à cette même période dans ce lieu. loin de la sortent de leurs carcans, se diffusent, puis se répandent et se mêlent au sol et sur
motivation de créer une exposition-évênement pour l'été ou de la volonté de montrer les murs.
le travail d'un artiste dont la réputation n'est plus â faire, exposer Daniel Buren visait
à poursuivre une collaboration, iniUée en 1982 - lors de son intervention pendant Stepha nie J eanjean
trois semaines sur les décors du plateau du journal télévisé de FR3 Bourgogne (2J -
et qui s'était poursuivie lors d'expositions collectives (3). (l I ~ ~ Il ~ du 5 juin .. 2:5]ui1ef. 199B
En 1998, Daniel Buren nous propose une installation in situ, créée par et pour (211Jor QIt. 0aneI &ren. Soa:ès du EEDAC. n' 2. 19Ba
l'espace d'exposition qui l'accueille ; un espace particulier si on considère cette longue
et vaste salle d'un seul tenant avec son enfilade de petites fenêtres â droite . Il conçoit (3) Donal a........ " ~p4! """ ""Ptl"BèiOn!i a-gonsées par le Coosot-tlum
une structure rectiligne en bois , recouverte de peinture blanche, et s'inspire de
l'alignement des neuf fenêtres pour créer des sartes de travées aux dimensions des ~ ~ (1SB2). bgrebl1ge71 et &$ ()'( 1BB91
éléments architecturaux . S'ajoutent à ces données de base : des couleurs rangées de
gauche à droite dans l'ardre alphabétique de leur dénomination et obtenues à l'aide C"" ,,,,,,,,,Dt!, "",""UX ln ,i"', Oonl ol Burel'
de films celluloïd colorés , apposés sur les carreaux des fenêtres : deux miroirs r U,in•. 1996
~ de part et d'autre de la construction ~ et ses fameuses bandes verticales de
B.7 cm de large, sur la face de la structure, côtê fenêtres, déployées à partir du C Andri Mor,n, Pa",
centre de la construction de part et d'autre de cet axe de symétrie. Ainsi sont
obtenus des rythmes : un tempo plutôt lent d'abord , dans la scansion des poteaux ,
mais qui s'accélère â mesure de leur mise en perspective par la démultiplication dans
les miroirs ; des échos, pour ne pas dire des reflets, entre l'aspect longitudinal de la
structure et la configuration de la sane, entre l'alignement des ouvertures et la forme
générale de la construction ces échos sont encore présents dans le rappel des
couleurs des fenêtres et celles de la structure. Toutefois, si on y prête attention ,
Daniel Buren a glissé ici certains dysfonctionnements : ainsi le déploiement horizontal
de la construction est contredit par le motif des lignes verticales ; la mise en abîme
des travées, se répercutant â l'infini dans les miroirs, est contrariée par l'adjonction
d'une clOison venant fermer la salle d'exposition ; quant aux couleurs des carreaux de
la structure , elles sont inversées par rapport â celles des fenêtres - comme vues
dans un miroir.
Malgré cette première impression d'un système bien réglé, au fonctionnement
parfaitement maîtrisé , il demeurera ce sentiment que l'œuvre déborde parfois du

100% impur/l000/0 pur

popier hygiénique en olternanl rayures blanches et jaunes. rêves ou cauchemars.
Obturer toutes les meurtrières de coton hydrophile Pour nous, spectateurs, désirs d'enfermement ou d 'évasion,
visions pures ou impures.se constituent ou se défon t ô Reur de
prédécoupé. peau ... plastifiée 1
Interdire l'accès du grand espoce souterrain par une cloison- Marie-France Vô-Cheylus
écran translucide sur laquelle viendront se projeter les deux
inscriptions " 100% PUR . et "' 100% IMPUR •. Be..,,,,,,,,f,lid6rk aul..c~, ;. R.vt do f'C'CU. 19<18
AinSÎ viennent se greffer de façon transitaire, au sein de ces
espaces défensifs sombres et massifs, des infra·structures f"" &.o,,~,
géométriques. Celles-ci copturen! la lumière extérieure ou sein
Comment transformer le vieux Fort Beauregard è Besançon (1) de volumes transparents à la surface plissée ou la fil trent ou
en Palais des mirages? !ravers des bondes de coton perforé obturant les outres
Il fout, comme le préconise Frédéric Buisson: ouverlures ; les lés de papier toilelte masquent un mur en une
o du film plastique tronsporenl étirable, sorte de simulacre de tapisserie ou motif estival. la laine de
o du câble de 2 mm, verre tronforme le sol pové en étendue souple, meuble,
· du colon hydrophile prêdêcoupé, chaleureuse ê l'œil mois agressive à fouler et ê respirer ; les
• des rouleau,.; de papier hygiénique blanc et jaune, stries d'ombre et de lumière induites par les plissements du
o deux projecleurs de diapositives, plastique introduisent vacillements, miroitements, visions
· deux images â projeter portant les inscriptions", 100% PUR • spalioles impalpables et fugi tives, évocations de rêves po!.5&
et ", 100% IMPUR •. murailles purs e( lumineux ; mois le matériau se fait aussi poroi
Choisir des matériaux légers, transportables, déjà invisible, obstacle è la pénétration et ou contact, rempart
expérimentés dons les proposilions antérieures depuis 1995 contre l'intrusion de toute contamination.
el surlout parfaitement adoptés â une mÎse en place efficace, À l'intèrieur des constructions minérales immuables du
rapide et éphémère ou rez-de-chaussée, dans la cage bâtimen( militaire engendrant violence et claustration, se
d'escalier et les deux sa lles adjacentes a insi qu'ou niveau développent d'inévitables el nécessaires processus de
inférieur. défenses biologiques et médicaux, des réactions
À l'aide des câbles et du film plastique, créer ê droite, dans compensatrices el imaginatives : dés lors, les matériaux liés ê
l'axe perspectivisle de la fenêtre ouest, un volume oblique l'élimination des infections, excrétions el impuretés corporelles
ouvert et, ê gauche face ê la fenêtre sud, un paralléllépipède constituent outonl de canalisations, colmatages, protections,
vertical fermé délimitant et diffusant la lumiére extérieure, mois échafaudages de fragiles espaces d'évasion, images de
occupant une gronde partie de l'espoce disponible. voconces tremblotantes rehaussées de couleurs pastelles,
Meltre en valeur la plus gronde luminosité de la portie gauche étendues miroi lontes surgissont comme des mirages, châteaux
en recouvranl le sol d'une épaisse couche de laine de verre en Espagne prompts à s'effondrer et à n'être plus que
jaune d 'or et décorer le mur du fond de bondes verticales de blessure, souffrance, souillure, contamination, agression,
dêgradation.
G râce ê Frëdéric Buiswn, l' inlérieur du fort devient un
organisme vivonl donl nous éprouvons menlalement et
physiquement les limiles corporelles. Au travers de son
êpiderme poreux soigneusement ponsé transitenl ô double
sens matiëres nourriciëres ou excrétrices, ombres ou lumiêres,

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6
J~JFa) ..;
12
lb 12
'Fa Il 7
7
·Ô 17
17
x:):J (Gc:JNFb)] 17
3
De quoi s'agit-il? 1
25
Le présent montage est constitué:d'éléments fournis par Bertrand. Qu'est-ce que Bertrand? Bertrand est un 25
logiciel pour MacIntosh. destiné à: résoudre des problèmes de logique formelle. On le trouve sur l'internet à 28
l'adresse que j 'ai mentionnée sous :Ie titre du logiciel (à gauche). Bertrand peut faire pas mal de choses. 28
Notamment, il peut tester la vérif,é logique d'énoncés. Tout en haut, vous voyez l'énoncé d'une phrase en
30
14langage formel. Ce pourrait être formalisation de la phrase : « S'il est faux que ce zébu soit fou et
24
gourmand, alors , si tous les yétis ~ont gourmands, il y a au moins un xylocope qui n'est pas fou ». Le xylocope 24
est une grosse abeille solitaire, q~i creuse des galeries de ponte dans le bois mort. Bertrand nous démontre 33
que la phrase entre guillemets es~ logiquement vraie. Ce qui n'est pas une mince affaire, comme vous pouvez 33
le constater à la vision de la démo~stration , qui occupe tout le centre de la page. J 'ai collé en haut à droite le 35
« tree info », c'est-à-dire les informations sur l'arbre. Sa dernière phrase se traduit par : « Résultat :
l'arbre se ferme; l'énoncé est logiquement vrai ». Quel arbre? Celui que creuse le xylocope? Non. Et qu'est-
ce qu'un arbre qui se ferme? Eh qien, c'est justement la démonstration en question. En effet Bertrand est
construit sur la méthode de démohstration par les arbres de Leblanc. Ici , l'arbre de Leblanc n'a que quatre
branches. J 'aurais pu trouver un e~emple avec beaucoup plus de branches , mais ça aurait pris trop de place.
Allez donc rendre visite à Bertrarid sur l'internet, vous y verrez des arbres plus « branchus », si j'ose dire.

Toutefois vous constaterez aussi gue les arbres de Leblanc ne ressemblent pas beaucoup à des arbres. À

quoi je répondrai que j'habite moi ~ même rue Leblanc , à Paris, dans le 15ème arrondissement. Or, il ne s'agit
pas du même Leblanc. Celui du 15èlme (1742-1806) est l'inventeur de la soude artificielle, en 1789. Rien à voir
avec l'inventeur des arbres de Le~lanc , qui est un logicien contemporain. L'existence de ces deux Leblanc
nous indique à l'évidence que des arbres peuvent ne pas ressembler à des arbres. C.Q.F.D.
Éri c DUYCKAERTS -Août 1998

trinquer o""" fil..:!"""'. Do<lbaol'. 1994
foidirio: Pin"'•• f mc: brgogne

Poussière fertile

II Y a des expositions dont le parcours élargil le regard que de particules de poussière, tandis que de vieu x disques mueb identifiable d iffusé faib lement. Au
fil des jours, les ondes sonores
l'on porte oux choses en ouvrant de nouveaux champs joués sur une platine procurent le son approprié. Sur le mur finissent por strier la surlace du
motériau. Des dessins à l'encre
d'eltpérimenlolion. Celle intitulée Poussière {dust memories}, proche sont accrochées des anagrammes - une des activités du mème artiste montrent de
quelle monière on peut dessiner
présentée dura ni les deux mois d'ëté ou Froc Bourgogne è favorites de Jeon Dupuy - lesquelles, participant de la la poussière alors que Tom
Friedman réussit la prouesse de
Dijon el visible prochainement ô la Galerie du Théâtre déstructuration des mols, de leur porcellisatian loutont de la • sculpter » en forme porfaite
de petite sphére posée sur un grand socle. la toile abstraite
nJ,National de Bretagne à Rennes en foil incontestablement signes distinctifs pouvant s'appliquer à la poussière) onl taUl à en beaux camaïeux de bruns de Jean Dubuffet, intitulée Mes

portie. la concision du titre principal, souligné par le sou.rlilre lait leur place ici. Dons le domaine de l'écriture encore, 10 champs de poussiere P956) est une invitation poétique à

en anglais plein de poésie (en référence à Slardus! memories phrase de Lawrence Weiner : « smoll piles olthose things thot voyager dons la peinture. Dans les mêmes tonali tês brunes, le
tas de saletés relégué dans un coin restitue deux années de la
de Woody Allen)- annonce la couleur (en l'occurrence, celle fall through the croks in the lIoor li ldes petits tas de ces choses vie et du travail de Joe Scanlan dons son atelier. Marcel
Duchamp est forcement présent (via la photographie de son
de la poussière est inexplicablement grisâtre) , les pièces qui tombent à travers les lentes du sol) écrite sur le mur, ami Man Roy) puisque, dans le rapport des artistes à la
poussiere, il est celui por qui tout a commencê. Effectivement,
réunies par Emmanuel lotreil le (vingt.huit o u total) ayont évocation sensible de la poussière, ill ustre l'incapacité du il l'utilise le premier en tanl que matériau, en l'intégrant dans

c hacune à voir avec la langage à dire ce qu'elle est. nson Grand Verre 9 15/24) . Intitulee Ëlevage de poussière

poussière, sous différents Quant à la disposition non- !1920), l'image argentique montre un curieux paysage

aspecls : poussiere du corps et SMAU. PIlfS Of THOSE 1IffIIGS alignée des mols, elle semble grisetre evoquant quelques vestiges archéologiques vus du
du dehors, du lemps el du évoquer la danse des groins de deI.
Bien que tres « matérielle ., ce"e exposition est source d 'une
dedans, poussière de nos poussière dons l'air. L'origine rénexion riche et pleine d'agrément, grece à des travaux
artistiques judicieusement choisis, traitant avec pertinence
orig ines el de noire fin . Elles llIl1 fM!. lIIIIoU1l6II~I t\\ltV.S \~ l\It f\.\\II\\ organique du materiau employé
par Markus Hansen lia poussière d'un matériau difficile à apprehender. Elle révèle toute
sonl oulanl de mises en est constituée en gronde portie
des micro-porticules de peaux l'ironie, la poésie, la sensualité, la philosophie, voire la
œuvre, concrete ou métaphysique contenues dons la poussière, un matériau qui,
dons nos sociétés obsédées por la propreté, iouit d'une
conceptuelle, de ce matériau mauvaise répu tation . On réalise ainsi qu'en modifiant notre
vision de cette mystérieuse matiere, infime et prosaïque, c'est
« prêt à l'emploi », dont les mortes que nous perdons chaque notre regard sur le monde qui change aussi.

caractéristiques physiques jour) pour réaliser ses pochoirs

lomnipresence, tenui té, sur verre, renvoie au thé'Tle

insa isissabilite, quasi- proprement dit de l'œuvre, celui
du corps, à travers le vêtement
invisibil ité) ont inspiré des &_._.. I_","",,-_.""~'O.IQ" ceignant les hanches du Christ
crucifié. Sur deux écrans vidêo, le
ortistes du XXe siècle à un 0 . - Cao!. ............ poudroiement de Hugues Reip

moment donne de leur .. _ ~ ha< .....lf'i'W

production. ri en émane une

réAexion sur la matérialité et la nature de l'œuvre d'art, 50 fait écho à celui, en direct, de la cabine de Jean Dupuy ;

pérennllé et finalement celle de toute chose. Au-delà encore, tandis que Fabrice Gygi récohe précoutionneusement dons

choque œuvre interroge le rôle du langage et met en évidence une petite urne la poussière déposée lqui soit pourquoi et

ses lacunes lorsqu'i l s'agit simplement de définir ce qu'est la comment) ou fond des poches des personnes venues assister à

poussiere. Outre les multiples queslions qu'elle suscite, le sa performance. Pascal Pinoud a pris ou piège de ses grondes

mérite de celte exposition est de présenter des artistes de peintures abstraites, réalisêe avec de la loque automobile sur

générations différentes - dont certains peu connus - et tôle, la poussiere venue s'y déposer. Avec ses chiffons Laurence eyrot

abord ant de5 techniques d iverses. Elle rend compte oi nsi de conserves dons des boites après avoir servis à épousseter des 111Cop«><iJo. par • froc: a...:.g... r...".,.......... fri-oiealo Galon. du 1hio6n NaIiord

l' inlérêt évident des créateurs modernes et contemporains pour œuvres d 'artistes renommés, Robert Filliou ironise sur le r - e..."",...cl. BteIag.. ,;~, du 19 MpIeInbr. "" JI 0dI>bt. 1998 Un ctnaIaguo .. 120 f'CI9*' a

ce matériau non noble, aussi énigmatique que familier. fétichisme lié aux objets d 'art Tou jours dons le domaine des « Mi id'" ffOt>ÇGt. 0aQ0g.... C)"iI Ha,pe! tnor..... CaIho-ri.. Ulootl
121 lino ......._ piK. do Jeao; Ovpu,. C6no w=.o., P96IR .... d;~1 idJl"",
Dons l'entrée, Fewogoz !]992/ 96), une œuvre d u facélieux arts ménagers ,. et dons la lignée d u mouvement Fluxus, le }Oc bo_"PfOII'. ... - "" c_ de ,..,.............."'i... pot 1..
du c~. <> _ " , . _
c. COlI"""'''''''''''dan. c./leu dib.1 1991> I.,,,,,,,"""}.on rNpo..f. 010 1
Jean Dupuy, ouvre l'exposition avec une pétarade (2) . Une à aspirateur posé sur un socle du groupe d'ortistes DuSI ~

drôle de machine à polluer, une sorte de motocyclette Breeders lies eleveurs de poussiere], êleve cet objet on ne peut

désossée, génere des particu les de gaz d'échappement gris- plus trivial ou rang d'œuvre d'art.

noir, recueillies dons un ballon de verre puis reietées 6 Dons l'outre salle, les grands cartons défraîchis récuperes par

l'extérieur par un tuyau de plastique translucide. A côté, John Armleder, mis sous verre ou vi trine, renvoien t ou

Claudio Parmiggiani a mis le feu dons la salle de phénomène du temps qui passe et à la problématique de la

documentation avant d 'enlever les ètogères et les livres posés prolifèration/accumulation des œuvres contemporaines.

dessus. le résultat est étrange, spectaculaire : murs et plalond Poussiêre chantante de Rolf Julius, inédite, est une aulre

sont entièrement couver ts de cendre sauf l'empreinte en blanc évocation du temps qui passe et de la transformation des

des ètagêres et des livres. choses qui en résuhe : sur le sol sont disposés de petits bol,

Dons la salle suivante est présentée une outre piêce sonore de remplis de poussière « préporée » lc'est à dire tomisee), Irè,

Jean Dupuy, Aera Air P982/98) : un petit trou percé dons line et couleur gris-souris, qui recouvre de petits haut-parleurs.

une ca bine en bois permet d'observer à loisir le poudroiement Il laut se pencher tres près afin de percevoir le son non

Configurations spatiales

L'association subtile de formes géométriques et de mots amenant à la structuration des poutres relie le sol au plafond . Au milieu du mur de droite, les lettres du mot

de l'espace a toujours constitué la trame du travail de Peter Downsbrough : elle il partition », tronquées dans le sens de la longueur, s'échelonnent à la verticale
jusqu'en bas . Une ligne matérialisant la coupure du mot à partir de la lettre T se
s'élabore en fonction de lieux aussi distincts que peuvent l'être la faça de urbaine ou prolonge sur le 501, s'interrompt - ponctuée par le mot il ta » - puis remonte de
seulement quelques centimètres sur le mur d'en face ; à l'extrémitê de celui-ci se
le livre d'artiste et peut se décliner aussi bien en maquette ou en photographie. Cet trouve la partie manquante du mot « partition ». Au fond , le long de l'arête du mur,

été , à l'Espace d'art contemporain de Demigny [Saône-et-Loire), Agi SchMingh a apparait le mot« and J.

choisi d'exposer cet artiste [du 20 juin au 25 juillet). Les œuvres Entre/ De La, Peter Downsbrough joue subtilement sur le sens des mots , à deux niveaux : dans
leur présentation - « entre J,« partition » - et
As/Dr et PBrtition/And/To prennent possession de l'espace en se développant
dans leur disposition au sein de la structure
- jeux de lignes et jeux de mots - dans l'entrée, sur la cimaise et la salle du fond .
géométrique de chaque piéce - « as/or lt . Le
Agauche de la porte , au milieu du mur, deux paralléles vocabulaire formel qu'il adopte est analogue à celui de

verticales enserrent le mot « entre lt. Sur chacun des deux l'espace construit : successivement ou simultanément
se déclinent verticales/horizontales,
murs perpendiculaires une ligne horizontale, partant des parallèles/perpendiculaires, vide/plein, sol/plafond ...
L'association des œuvres et des éléments qui les
angles, s'étire avant de rompre son élan en se redressant à la constituent sert à la structuration globale de l'espace
verticale. l'une porte le mot« de » tandis que « la ~ est qui, ni modifié, ni contredit, est au contraire souligné
dans ses données constituantes, Publié à l'occasion de
posé sur l'autre ligne peu avant qu'elle ne se brise à la
cette expOSition, le livre F8Ccor. conçu dés 1994, n'est
perpendiculaire . Cette maïtrise dans la ponctuation des murs,
pas un accessoire mais participe de la démarche de
jouant sur verticale et horizontale, se révéle pleinement depuis F Peter Downsbrough comme un lieu à part entière
le fond de I"espace et s'associe en outre avec les poutres 1 d·une configuration spatiale plane.
transversales. Â droite de l'entrée, la cimaise est soulignée
par une hor izontale sur laquelle prend appui un long rectangle F Laure Temmerman

nOÎr ; la ligne contourne la cimaise et se poursuit sur l'autre (1) PI!U!I" Downsllmt..çh" '"""'*1. darta la CDdn! d·~ 1%. Ln! <>lt.M""e i I Un~
du CreU5al. .... 19ge.
face où ene est surmontêe parallèlement par un autre

rectangle placé li l'horizontale. On peut penser que les mots

« as »et « ,0 » inverslon de« or » - inscrits sur chacune

des faces - soulignent d 'une part la similitude formel le et

d'autre part l'altêrité du dispositif.

Dans la salle du fond, Partition/And/Ta se déploie é la fois

sur les murs, le sol et le plafond . Une longue tige fixée à l'une

P..... Dowto.br...ogh. 0.""9"1". 1998 -.npata'" o-jgny 6
C M. \.ar1hio> . eaun...y f __ .fa"

hum e r

« Pour IArt Contemporain »

Fondée en 1982. l'association « Pour l'art 1992 Ming remplit l'allée centrale sans toucher à la LassoCÎation a investi d'autres lieux, moins spaCÎeux
contemporain » (1 J est née de la volonté de son que l'église Saint-Nazaire , situés dans le canton de
collection permanente ; à l'opposé, en 1987. Michel Bourbon-Lancy : l'église de Maltat avec Jean-Louis Vila
président Jean-Paul Guy de montrer, de façon três [1985) et François Martin [1986), l'église de Lesme
ouverte, la création artistique actuelle sous tous ses Verjux la souligne avec é légance tandis que Christian avec Marc Camille Chaimowicz (1988J et deux ans plus
tard. Raphaêl Mahdavi. Un troisiéme lieu est investi
aspects avec pour seule exigence la Boltanski se dissimule da ns les vitrines parmi les oblets depuis 1985 : une petite galerie sÎtuée dans le vieux
quartier de Bourbon-lancy qui, par sa s ituation
qualité. gallo-romains. . géographique, permet de toucher un public plus
C'est il Bourbon-Lancy (Saône-et- important. Pour l'étê 1 999 un projet est en cours avec
Loire), dans le village où il habite la première exposition d'été en 1981 A propos de un jeune artiste photographe qui proposera un travail
depuis son enfance, qu'il trouve un sur Bourbon-Lancy,
lieu pour l'exposition d'été annuelle de Saint-Nazaire inaugure la r;!conversion. de l'église, avec
l'association. Le Musée Municipal . Clairelle Lestage
installé dans l'église romane la participation de sept artistes (dont Eric Dietman)
(1) Pou.- tcl<Jta orlam1aoon • Pour ran. ccn«npareoo '. 01 ""'~' 71 1 4Q
Saint-Nazaire, est encombré par une choisis par amitié et pour la qualité de leurs travaux. ~_ (tlII. [J3 8S 89 03 70. lm 03 8S 89 09 09J

collection hétéroclite de peintures Fort de cette premiére expérience, Jean-Paul Guy
(dont deux toiles de Puvis de
Chavannes, dépoussiérées pour la décide de rêunir quelques amis et de fonder « Pour
première exposition en 198 1).
sculptures, objets archéologiques. vases de Sèvres... l'art contemporain » (association loi 18(1) afin de

disposés depuis le début du siècle de façon collecter des fonds et proposer ainsi chaque été , une
désordonnée.
exposition. Depuis 1981, quinze manifestations ont été
C'est à ce lieu três marqué que les artistes sont
confrontés en l'investissant de façon très différente: en organisées. Apres trois eXJositions de groupe se

succédent des monographies, la premiére consacrêe à

Gérard Garouste 11984] , sUIvie par celle de Raphaêl

Mahdavi 11985]. Babou (1988), Ming 11992] , Jean

Clareboudt (1 993) et Jacques Vieille (1994]. En plus

de la présentation de travaux d'artistes, il faut noter

que l'association accompagne de publications la plupart

de ses manifestations.

394 heures à Londres

« Si dons la vie quotid ienne le regord est une fonction automatique, le tourisme est
empreint de voyeurisme. le regard touris tiq ue 0 à fai re a vec la distance, 10 distance

p ar ra pporT à un lieu , une chose, une action, une personne. (, .. ) Tondis que le flôneur

a ppa rtient au genre du promeneu r philosophique, le touriste est consommateur, ne

peu' s'approprier a uc un statut particu lier et est dé pou illé de son exclusivité » .

Barbara Steiner (1)

Ve n . 17 juil. 8hOQ . Arrivée â la sore Vicloria la voiture est très présenle dons cette exposition cor on y découvre également une pièce
Sam. 18 juil. Après quelques heures possèes sur le célébre marché de Porto Bello, nous composée d'un autoradio et d'enceintes encastres dons le mur, diffusan t de la « House-music Il.
Dans sa vidéo Gucci Satellite, Sylvie Fleury, choussée Gucci, s'es) fa il filmer les jambes,
nou rendons à 10 Serpenline Gallery pour découvrir l'exposition consacrée à une japonaise conduisanl la Codillac de John. Sous prélexte de porter un regord féminin sur diverses facettes
â la mode : Moriko Mari. La douceur et la sensualité de cet ex-mannequin, don t la de la société de consommation ce Iravail joue, avec la lenl de sa propre superficiolité féminine
représentation p'hysique est loujours le point central de son œuvre, vous saisissent dès votre
entrée en ce lieu, rer. Iquée.
Ses chants qui accompagnent une photo en 3D [Birt Of A Slar, 1995) o u ses videos sont, Cette exppsition fui la gronde bouffée d'ai r frais de ce séjour.
dons l'effet produit, d'une efficacité à toute épreuve. On se souvient de 50 vidéo Miko No Inari
(1996) présentée <.1 Lyon lors âe la dernière biennale, k:i dillu5ée sur un-seul écran. Son travai l, a en. 24 juil. O n se rend chez RoberLPrime pour I!exposition Liam Gil1ick. Des panneaux
suresthétisé,-est une combinaison enlre j'imagerie d' un Jo on traditionnel et celle des mangas.
de plexiglas colorés et de lam6ri~ sur profilés en aluminium sont disposés verticalement ou
On décotMe N\oriko ~i sous l'apparence de multiples créatures qui oscillent entre J'humoin et 10 suspendus horizo ntalement au plafond . L'un deux fixé au mur, est constitué de lambris el de
mochil'le!> 50 production (comme pour sa vidéo en 3D Nirvana, 1997) lOit oppel aWl lechnologies Iompes dichroïques. Au 501, un verre géant à moitié rem pli d'eau: du grand Gillick...
de pointe non pas (comme on le voit lrop sooven~ pour donner lieu â un eX8fcice de style mois pour Après Roben Prime, plus loin dons Warren Street, Ducan Cargyll expose Mark Cannon, un

vérileblement les mellre ou service de son univers chargé de poésie. orliste ogé de seu~ment vingt<inq ans qui produit déjà de la peinture de vieux 1
le soir même, sur les conseils de la revue Time Out, nous allons ou Plasticpeople's club : espace Nous terminons l'aprés.rnidi ovec l'exposition Portraits chez Lotto Hammer qui présente le5
trop petit où le DJ rote un mix sur deux, su ~Jond de diaporamo ringard.
a Dim. 19 juil. Soirée spéciale « Deep-funk-Jozzy . ou Modom.eloio's. De nombreux blacks, travaux de quatre ortistes, dont l'allemand Bernhard Prinz avec Krux, une série de portraits
habilués des lieux, font leur à lour des démonstra tions de danse <.1 couper le souffle . p':hotographiques d'enfants...: de très leunes gorçons sont habillés mois non déguisés en adultes,
a Lun. 20 juil. Laverie et supermarché. torse nu, le regard assurè et séducteur. Seule leur morpro1ogie rappelle que ce sonl des enlants
o Mgr. 21 juil. Nous visitons â la suite quatre expositions monographiques â la Tale Gallery. de dix ons à peine, d'où une ambiguïté extrême .
Tout d 'obord Joseph Beuys et Andy Worhol : tout a déjà été dit sur ces deUil artistes. J'ai été le soir nous sortons dons deux clubs goys de Soho.
frappé de constaler que les œuvres de Warhol ne prennent pos une seule ride. J'y ai découverl
une Oxidotion Painting, 1978 (premiére œuvre abstraite de cet artiste) ossociant une peinture a $am•..25 p.iI. NoJs nous rendons à une SlrowberrySundoe (soirée spéciale qui n'a lieu qu'une
réactive et Hurine de ses amis/assistants invités à venir pisser sur 10 toile pour créer une
oxyda lian. le résultai est fa scinont. fais par mois) . Sous une voie de mélro aérien, l'espoce esl divisé en deux « dance..floors ., La
~_ _.,..;l~a troisième étape fut l'exposition de lucian Freud. Pour ceux qui en doutent encore, je le musique est parfaitement millée mois incroyablemenllrOp lorte. le public: tatoua ges, piercings
confirme sa peinture est toujours aussi ch iante 1 phosphos el petites jupettes croqueuses de smarties qui sautent dons lous les sens. Ce fU I sepl
longues heures de pure folie.
En ~ nous découvrons The Birthday Ceremony de Sophi QUO uatorze ~tite$ vitrines
Pim.o 26 juil. Convalescence.
renferment '5 cadeaux qu'elle a reçus pour quatorze anniversaires. Choque onnée, le nombre
o Lun. 27 juil. A 10 lothbury Gallery, nous déoouvrons une mogni~que pièce de Don Graham
d'invi tés correspondait ou nombre de bougies (plus un : un 'II invilé spéciol .). Sophie Colle Empty Shoji Screen Pergola/Two Way Mirror, 1991 /97 perdue dons un immense hall.
présenle un inventaire avec un bref commentaire gravé sur le verre des vitrines. Entre lettres, o Mar. 28 juil. Exposition de l'américain lori Pitlman à l' I.CA
le regard est lolalemenl capluré por l'univers merveilleux de chacune de ses toiles el ne peul
chocolats el objels insolites on Irouve des travoux d'a rlisles invités (2) . Comme à son habitude, en sortir. Parce qu' il y a Irop d'informations, trop de couleurs, trop de larmes, trop de toul ;
PÇlrce que l'I.C.A. a fai t le pori de réunir un maximum de ses toiles dons un méme lieu ; la
Sophie Colle a fixé les règles du jeu pour mieux les conlourner. Deux vitrines canlenant nausée ou la crise de foie commence <.1 nous gagner el pourtant nous passons oulonl de temps
chacune seulemenl deux présents - ceux de ses parents - correspondent à deux devont chaque peinture. On sort de celle expositÎon comme on sortirait d 'un repos de
communion : gove et heureux à la fois.
anniversaires qui n'ont pu être célébrés. o Mer. 29 iuil. Aujourd'hui, j'ai vingt<inq ons ...
Elle decidero subitement et sons raison de cesser cette collection. o Je u . 30 juil. Exposition de Bruce Nauman 6 la Hoyward Gallery (la même qu'à Beaubourg
il y a quelques mois).
o Mer. 22 juil. Aujourd'hui, on va chez Anthony d'Offoy, Sa galerie se divise en qua tre
espaces sur Dering Street. Deux sanl consacrés à Ed Ruscha, l'un pour une rétrospective de ses Ve n. 31 juil. Nous cherchons pendant des heures le Camden Art Center pour vÎsiter
travaux sur papier, l'o utre pour ses grandes toiles récentes, Anthony d'Offoy présente Newconlemporaries 98. Enfin a rrivés, on apprend que l'exposition ne débute que le 7 aaûl
prochain 1
également la peinture de O. B. Mongelos qui n'a pas du toul attiré mon attenlion. Dons le le soir nous nOU5 rendons à la soirée SunRower ou ChunneU's. De nouveau sous le métro
aérien, il s'y passe les mêmes choses que lors de 10 Stawberry Sundoe. On y joue « Hardhouse.
qualrieme espoce, on trouve diverses œuvres ae la galerie l Willem de Kooning, Ellsworth lechno •
o Sam . 1er août Nous retournons nous plonger dons l'univers de Moriko Mori.
Kelly, Roy üch tenstein, Andy Warhol ainsi qu' une merveilleuse sculplure en verre de Jeff Koons o Dim. 2 août 18h00 · Dêport de la gare Victorio.

Mound or flowers (1991). Jérôme Maigre t

Quelques heures plus tord, en plein shopping à Soho, je tombe sur une créotion de mon vieil """">09*.III 8o,bcw" Sro;_ .• B.eing A TOU/io/In Soeiltly". In Ooc:"",,,,,,, ><Ir 1cr1. n' 9 p \ 19
12t Ck,lInon BoIl<ln,~;, Anne". Clody She.-mon , l""".nce W. ,r>01'
ami Julien Brunois, d 'origine dijon naise. Je suis lou jours ému et fier lorsque je découvre une de

ses robes dons une boutique,
a Jeu. 23 juil. [ife Con Get Heoven, Mascara 5chou/dn 't, exposition de Sylvie Fleury chez
Loure Genillard. Ce litre illustre porfaitement la premiére exposition personnelle en GrandeSretogne

de celle jeune helvète, adepte des salles de sporl el des 'II show-rooms :.1.
Une phrose découpée dans une plaque d'aluminium fixée ou mur (Be Amazing) lait face à un
wall-pointing de flammes combinant les couleurs de ses cosmétiques preférés avec les « décos •
des voilures customisées.

mijoter

Minimalisme et lyrisme ArtathèqU II, 14h,;, 18hWJU!mc,. eldlm malin
en concert ~. 03 B5 39 9039
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Le Conservatoire de musique et de '2 place Sa;'" Germain. IWOOO Auane Rouge• • Jocelyne Gelat. Moôé.
ouverl de la h il 18 h 30 IOUF mo,di MaKio Ho!;!. Mortke We<y
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de la h â 13 h et de 14 h 6 18 ~
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de Chalon-sur- ,.. • Tîm HôIeI. fflJllÇOis Schmon
de musique 18/ 07/98 .26/ 10/98 Fa u,. M.......,....ent
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