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L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1998. Présentation des différents évènements avec Hans-Ulrich Obrist, « Pour vivre heureux, vivons caché » d’Yves Aupetitallot, « Opération HLM » de Claude Lévêque et Valerie Pigato, Christian Boltansky et Jean Le Gac pour « Local I », « Local II », « Local III » et « Local IV », « Le champ des illusions » au château de Tanlay, la Galerie Pietro Sparta avec Robert Morris, le centre d’art contemporain de Pougues-Les-Eaux et l’exposition de Didier Marcel à la Galerie Interface « Magic+Drawing »

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Published by interface.art, 2016-06-12 12:00:38

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L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1998. Présentation des différents évènements avec Hans-Ulrich Obrist, « Pour vivre heureux, vivons caché » d’Yves Aupetitallot, « Opération HLM » de Claude Lévêque et Valerie Pigato, Christian Boltansky et Jean Le Gac pour « Local I », « Local II », « Local III » et « Local IV », « Le champ des illusions » au château de Tanlay, la Galerie Pietro Sparta avec Robert Morris, le centre d’art contemporain de Pougues-Les-Eaux et l’exposition de Didier Marcel à la Galerie Interface « Magic+Drawing »

Keywords: Hans-Ulrich Obrist, Christian Boltanski, Jean Le Gac, Galerie des Locataires, Robert Morris, Cure de Jouvence à Pougues-les-Eaux, Didier Marcel

~ le journal de l'art contemporain en bourgogne, printemps 1998

~
L - -_ _ ~

o faut-il

en finir avec

I r a p p a r.t e m e n t ?

,

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déguster

Hans-Ulrich Obrist [lJ Berlfand lavier a peint 10 vil.e, Niele Toroni 0 fait des empreintes dons l·entrÎle. leni HoflmaJln est intervenue
sous le lit, Dominiqlll! Gonzolez.foerster sur le miroir de la ~alle de bain... Etlinolement celte chambre, que
Musées en mouvement j'ai hobitée pendant toute 10 durée de l'exposition, n'étoit pas tellement pleine.
Pour celte exposition il y 0 eu un envoi de carions d·invitotion. les premirires semaines il n'y ava it quasiment
Oêlini comme commis!.Oire d'exposition indépendont Hon$-Ulrich abrist a orgoni!.ê, ou début des années aucun visiteur, quelques omis seulement, et peu ô peu œlo a augmente jusqu'oux derni ers jours ai) il y a eu
90, des exposi tions dons des lieux dits .. privés ,.. Troilont ici de l'opportement utili!.ê comme espoce des ce ntaines de personnes. Ainsi peu 0 peu un espace qui êtoit privé est devenu public, ou plu tôt a été fai t
d'exposition, nous !.Ouho itions qu'il nous loue port de son expérience et, plus largement, novs voulions nous public. C'est un peu ce qu e dit Vila Acconti : il n'y a pos d'espace public prédéterminé, ced est lié Ô une
action make public llai re public) ; donc celle chambre a éte laite publique.
entretenir oveç lui de 10 lom:tion d'orgoni!.Oteur d'expositions. Celte exposition était évolutive ; ô un moment il y a eu l'exposition dons l'a rmoire de la chom bre ;
une dizo ine d'orti~les y ont expo!.ê des vêlements que les visiteurs étaient inv itês 0 sartir, ô essayer puis 0
Stephanie Jeon jeon : ronger. C'était peut-être 10 premiere lois qlll! j'orgOJlisais une exposition qui ritoit en translormation
Quelles sont les roisons qui vous ont omené ci orgoniser, ou début des OnnRS 90, une permaneJlte ; qui n'ovait pos un jour de vemis.soge clairemen l défini, où tout commencefait, et suite auquel il
exposition Jons votre cuisine (2) ? n'y aura it plus de cha Jlgements. C'e$t d 'ailleurs UJl des aspect qui se relfouve dons la pluport des expositions
Hons·Ulrich Obrisl : que j'ai organisées ensuite : <:elte idée que le temps est peut-être oussi Important que l'espoce et que les
C'est la premiere exposition qu e j'ai organisée. Elle résu ltoit d'un diologue avec Christion Boltonski. FiK hli & expositions sont souvent des procesSlJs qui se dêroulent 0 trave.s les années. En lait. ou début de mon
Weiss et d'outres ortl$les qui . à ce moment·là, enCOl.lrogeoi8f\t cette aption d'orgoniser des exposilions dons activité la qlll!stian de l'espace, de sa dislocotian et du décaloge des lieux était peut.etre pl us importante ;
un outre con texte que celui du drcuit hobituel des goleries, des centres d'art el des musees. Evidemment celo tandis qu'aujourd'hui celle du temps est devenue une de mes prêoctupotions majeures 16), ceci nous roméne
n'étoit pos entièrement nouveau cor. dons les années 60/70, il Yovoil déjà eu beaucoup d'initiotives ô l'exposition sur le temps que lionel Bovier et moi ollans coorganiser.
d'artistes dons celte voie. Par contre, dons les annees BO ces options s'staieJlt UJl peu perdlll!s. Ainsi cette
exposi tion se pnhentait. certes, comme unll rêoclion tanlre les années BO ; mois elle étoil sur1oul l'occasion SJ : On vous d êfin; comme commissoire d 'exposition indépendant e t je souhaiterais savoir
de répondre ô une nêcessité, Ô un be!.Oin que l'on pouvait clairement ressentir dom les diKussions avec Ills e n quoi consiste, selon vous, cette (ondion ?
orlistes. Il , ·ogis!.Oit en roit de remoo lref celo commll une option possible dons les a nnêes 90, comme H·U 0 : Cette activité, ou te noyou d'Odiv;tés, a élé inventé por Ha.old Szeemonn ; il 1'0 Formulee por le
quelqlll! chose de tout Ô foit intérenont dons un contexte dêcolé. lerme allemand aus.s/e/lungs mochef, que l'OJl trod uit géoérolemeJlI por commissoire d'exposition.
En Fronce le terme " commis.soire • est trés souvent utilisé bieJl que je ne pense pas qu'il saitlré! approprié ,
la deuxiéme chose, qui me poroinoit intéfenoJlte, etoi t d'ovoi r une eJCposition de groupe internotionole cor il est Irop officiel el renvoie initviloblement ou langage poIicrer. Je prêlitre 10 lormulation de SuzoJlne
Pagé qui substih.le ou terme " commis!.Oire d'exposition • celui de " commis de l'ortiste •.
revnissont !oept artistes doJls la cuisine de mOJl apportement d'étudian!. Volontairement il n'y ovoit pos eu de Pa rlons également de cette notioo d'indépendance chez Szeemonn. Elle m'a toujours !oemblé intéres!.Onte cor
publicité autou r de celte exposition, ni d'envoi de ca rtons. On a jusle appelé quelques omis et, pendont les c'est un porodoxe. En effet. bien qlll! j'ai foitle thoix, plutôt que d'opportenir ô une géographie donnée,
trois mois que durait I·exposition. il y a peut.etre eu une trentaine ou une quorantoine de visiteurs. l'idee étoil d'interven ir dons divers lieux et de me si tuer enrre les géogrophies ; j'ai toujours travaillé. sur une base
de ne pos créer u~ événement.spectocle, mois d'avoir une exposition qui étoit juste une octivité non rrigulière, dons un contexte institutionnelldepuis 5 ou 6 ons pour le Musée d'Art Moderne de la Vil le de
annoncée dons un lieu. Tout ou long des on~ées 90 ce type d'expositions, dons des appa rtements ou plus Poris et pour Museum in Progress ô Vienne) . Ainsi on ne peut pas considérer que j'occupe une position qui
la rgemen t dons des contextes inflabituels, s'est multiplié ; ceci amenan t ou danger d'un exotisme du lieu. lors soit totalemen t indépendante de toutes institu tions. Ce porodo~e est celui du " permanentjimpermonent
de l'exposition dons ma cuisine il n'y ovoil pos IIU du loul la volonte de réaliser quelque cha!oe d'eJCatique ; curator ,. ; il correspoJld 0 un commissoire d 'exposition qui seroit associé ô une institution de moniére
mois ô l'inverse t'élaill'idée de se situer vraimeJlt dans ce qu'il y a de plus proche. permanente/tempora ire 17], un exemple pour cela est la po5ition permoJlenle et indépendante de Bice
Curiger ou Kun~us de Ziirich. Cette port d' indépendance est, selon moi. trris importante ; elle illustre le
SJ : Christion BoItonslci, qui intervenoit dons votre cuisine au Mbvt J as années 90, avait choix d'un certain mode de fondionnement qui est lié, dons la lonction d'organiser des eJCposiiions, 0 une
volonté de rec;herthe permaJlente qu ' il s'agil de maintenir. Cor je pense qu'ô choque inslont illout rede/inlf
déici exposé dons un opporteme nt en 1970, quelle di(~nc. c/tla foisoit-il (3)? des slroctures !.elon les nêcessilés du moment III, por conséquent, tenter perpétuellement de déterminer la
londion d'organisateur d'exposition.
H-U 0 : Cela po$(! effectivement 10 question de la répétilion el de la différente . C'est peut-être une question A mon avis un organi!.Oteur d'exposition est un cOlaly!oeur. un dëclentheur ou peut-être un producteur qui,
que l'on peutlormuler plus généralement ou sujet du rapport entre les années 60/70 el 90, ai) il Ya tomme disa it Félix Fénéon, créé des pon~ entre l'art el le public ; mois il ne doit en aucun cos lixer des
a priori ou imposer des propositions aux artistes. je ne crois pos aux expositions qui illustrent el je ne pense
répéti tion et diffêrence. pos que les idées ou les thêories des orgoni!.Otaurs d'exposition soient intêreS$Ontes.
D'abord. que nous le soufloitons ou non, une exposi tion en apportement dons les années 90 esl plus
publique . En ellel l'exposition de cuisine. bien qu'il n'y oit eu ni cartons d'invitation l'II annonces, esl ma lgré SJ ; Les te rmes « Re)(ibilif'ê », « oJaptation », fi mutation » e t « ênergies .. rêapporoissent
tou t devenue ossez publique; ceti montre un parodoxe. fréquemment dons vos déc/arotions. 50nt-i's des mots-clés qui pourroient servir de hase ci
D'outre port dons cette exposition. en intervallant dons le cadre d'un opportement. il n'y ovoit pos la volonté la délinition d 'un lieu d 'exposition idêol1
de qu itter le musée ; con trairement peut.etre oux onJlees 60/70 !mois pour olHrmer celo il foudroit H-U 0 : Tous ces termes viennent de mon héros AleJCaJlder Oornef, qui était d irecteur du musée de Hanovre
doJls las onJlées 20 et de son livre Uberwindung der KlJns/, êcrit dons les onnées 40 olofS qu' il éto,t en exil
s'ent.etenir oveç les acteurs de celle époquel. Ce qlll! je peux dire t 'est que le choix de 10 tuisiJle comme aux Elotlo--Unis. J'ai dêcouvert ce livre por hasard, chez un bouquiniste en Suisse, lorsque j'etais Iyceen ct je
crois que si j'ai eu envie d'organiser des expositions c'est, en portie, grace à $0 letture.
lieu d'exposition n'éloit pos ontagon iste ou opposé ou musée. 0 l'instih.ltion ou aux tirtuits habituels ; On se pose perpétuellement celte qlll!stion : comment les struch.lres eKistontes doivent-elles évoluer !.elon l'art
de notre temps? le modéle du musée COJlÇU Ô Honovre, dons les onnees 20. par Alexonder Do rner est Ô te
c'éroit plutot 10 volonté de créer une complitmenroritê et une dynomisotioo mutuelle des lieux. Comme di$Oil propos porlituliérement In téresson t. le musée est vu en tant que Kroftwerk : tomme un pôle d'énergie, un
lieu de production, un laboratoire ou entora comme une structure d'éloslitité. le musée est conçu comme un
Morcel Broodthae~ le musée est une vitritit entourÎle d'oulres véritês qui volent 10 peine d 'étre explorées, ce dispositil dons laq uel les ortisles intervianJlent. 6 10 lois 0 portir des expositions temporaires, mois également
qui 1"1'0 pos pou. consêqoonce de rendre le musée mo;n$ important ; Il e st juste un ef'Idroii relatif el non un ô l' intêrieuf des structures plus profondes du musée. Cilons por exemple le Cabinel abstrait créé por
endroit absolu. C'est aussi l'idée que l'exposition peut-être un réseau dons leque/ le musée n'est qu'un point Elli»itzky pour le musée de Hanovre, ai) 10 colledion êtait devenue une ~lrudure mouvable et mouvante
intermédiaire . lo question n' est pas tont de $Ovoir si nous expo$Ons dons la rue ou dons le musée; donl Ioqlll!lle les visiteurs étaient invitits ô porticiper. Ainsi on voil que Dorner o. non !oeulement mis en
c'est plutôt .. et-et ., ou lieu de « au-ou ,., ou lieu de • ni·ni ,. : " et • don s le musée. et • dons la rue, « et ,. question le musée contemporain, mo i! il 0 également therché ô en pousser les limites. Dons ce sens 10 je
à l'intérieur _ et • 6 l'extérieur, «eb public _ el ,. privit. trois beaucoup ou potentiel du mu!.êe ; celui tonçu comme un Ioborotoire , comme un processus et en même
temps comme une re!.erve de temps. la leçture des écrits de Alexander Dorner, oujourd'hui, JlOUS montre que
SJ : En 1994, vous avez J e nouveau organisê une exposition dons un caJre privê, celui J e le musée est un proiet en large portie entore non réolise 6 la lin de ce millénaire. De nos jours, en ellet.
votre chombre d'hôtel ci Paris (4), quel était le principe d e hase de cette exposition? t es questions sant toujours prrisentes et inté res$Ontes. Trés souvent on remarque que les structures. telles
H-U 0 : En lait, comme dons Ioutesles expositions qlll! j'organise, il y 0 eu ou déport un dialogue avec des qu'elles existent, ne son t pos lolles pour permettre la concréti$Otion de tertains pro jets d'artistes
artistes. Avec Raymond Hains, Bemond lovier et Gloria Friedmann nolomment qui résidaient au Carlton contempora ins. C'est pour te tte ro i!.On que nous ovonsloit ce livre (8). avec; Guy Tortoso, sur les projets non
Palot e . Il y avoit donc dons cet hOlellout un ensemble d 'ortistes et cela a été le Foi! dêclencheur de reolisés. Evidemment il y a des projets qui ne sant pos reolisables. comme ceux qui sant de l'ordre de
I·expositioo. l'utopie mois il y 0 oussi des utopies COlltreleS qui pourraient se rêoliser. Por ropport à cela je pense que
En méme temps tette exposition intervenait ô une pêriode 00 je tommençois Ô lravailler ô des expositions
" gronde richelle .15) ; et lô, je me trouvais dons une $Orte d'oscillation inverse por rapport ô ce type
d 'exposition. En effet, il $Ogissoit de repondre à des questions telles qlll! : Peu t-on réoliser une exposition
« gronde échelle ./_ centimétre carré ,. ? Est.il possible d'orgoniser une exposition de groupe. ré un issa nt
70 artistes. dons les IOm' d'une chombre d'hôtel? l'idée de laire in tervenir un si grond nombre d'artistes
dons un si petit e~poce entraino inévitablement une dissémina tion el une concentration des proposi tions
artistiques dons l'en!oemble de la cham bre : Fischli & Weis.s ont réo ri!.ê UJl programme de radia,

« CIest arrivé près de chez vous » (1)

Plusieurs raIsons peINent motiver !es expositions en titre revendicateur. Opération HLM (3) (réalisée par prendre rendez-vous avec le propriétaire pour voir les
appartement, les premières étant peut-ëtre celles des Eletn Fleiss et l'apac) s'est déroulée dans deux
collectionneurs qui. déjà . ouvraient et dévoilaient au appartements désaffectés. situés dans un quartier oeuvres insérées dans un lieu de vie. L'inscription de
public leurs collections. périphérique de la ville de Nevers. Claude Lévêque et
l'exposition conçue dans un espace privé offre toute Valérie Pigato étaient invités à réaliser une oeuvre dans l'oeINre et sa réception opèrent comme une
liberté ou. du moins, une autonomie d'action et une et par rapport à un contexte singulier. Le caractère Il interface» qui réinteN'Oga tes concepts d' " in situ »
relative indépendance. Elle peut vouloir « contester » social de cette manifestation semble évident: elle et d' " ex situ » [41. De la mëme façon. l'exposition en
les circuits professionnels; témoigner d'une volonté de permettait à la fois d'aller è la rencontre d'un public appartement insuffle il la vie un « coefficient d'art li en
faire des expositions . faute de disposer d'un espace; peu habitué à fréquenter les lieuK d'exposition et l'art dehors des hauts lieux instituttonnels.
établir une relation plus forte entre l'art et un donné contemporain. tout en amenant dans un quartier des
social, ou bien proposer un échange entre les artistes , personnes qui n'y avaient peut-être jamais mis les Franck Bertrand/ Anne La nglois
leurs oeuvres et des visiteurs. dans le cadre convivial pieds. Dans ce cas, 11 s'agit davantage d'une
de l'habitat domestique. transposition de l'espace d'exposition dans un lieu Il 1rue du fom de Boooo\ f'oIhoarde
L'exposition en appartement s'avère être, en somme. habituellement privé et empreint de traces de vies
une solution altemative. Au vu des circonstances de ce quotidiennes antêrieures. 121Assoaaoon pour r"", cantampDMIIn. ~.
cadre particulier se posent alors les questions de Ces deux types d'expositions, dont la différence réside Pour ........ """".... ......... Clldoés 30 ;.on. 30 ....Iet 1984 . Arusta MIII'lI''''
l'inscription et de la reception de l'oeuvre dans sa dans l'attribution du lieu , appartements habités ou Abo:O\ée. Marit! Bourget. Dan'" BInon. Go!nrd CcIIin-Tt.!!baud . J.ocq<Je..... 08urntc.
relation spécifique au lieu . Pour vivre heureux. vivons désaffectés, répondaient d'une manière pratique è
cachés (organisée par Yves Aupetitallot et l'apac (2)) l'absence d'un espace pouvant accueillir des pratiques Gona Friedmann. I.F.P. . BIotVarod L"..;..... CIetJd.e l.MQue . Prèsünce P"'·ChD"''''ttu.
réunissait quatorze artistes. invités pour l'occasion è artistiques d'une part et. d'autre part. à une volonté
travailler dans neuf intérieurs privés. Les artistes ont manifeste de réaliser des expositions. Lorsqu'un artiste SartiI. Mie""I".""... . J8cques V"'Ie . CIoud~ Rutautt latoches Il,,,.. .. """ )
pu investir en partie ou en totalité les logements. à la investit un lieu d·habitation. l'univers [privé) de celui-ci v--...131 q,w.,aoo HlM ' 13 DCUIbn! . 19 dIJœmbrn 1992. ArtIstes : Oa..mo Lio.<êquo.
condition de ne pas modifier ce qui faisait déjà partie JotT da choocI! • Pigato. Hom6
du décor. Mentionnant les noms de l'artiste et de rencontre l'espace privé de l'hôte. ce qui, dès lors, 14) Ch po:unoln!""'; III ~ de PeU tIo-de........ . r:... 6IIIJ a>r,...", 1BJ.:orrrnun ••
l'accueillant, le carton d'invitation posait d'emblée la permet un échange entre privé [accueillant) et public.
question du rapport d'opposition privé/public. Sous un Dans le cas de Pour vivre heureux. vivons cachés. le ln Ar! ~. n' 204. juiI~ 1995.

public se transformait en Il privé », puisqu'il fallait

tc/pl IV

U (f a t- _I,I.....,..A.. savourer

o ~; IO_~~ 'J.
f~' /4
$eul un orgorlisateur d'expo$itian qui est en dialogue avec les
artisles peut ditfirl ir ce dont ils ont be~i n pour cançréti$e' leu.s ~l'trllê1)umoncel, Paris (1970)
proleb,
Par contre. je ne crois pos tif> cene idee d 'un espoce _ <t:"r,. ( 0 Christian Boltanski, Jean Le GaG
d'exposition idéal ; je crais p1utët en cetle pratique quotidie mH~ \ ç.. '~........, pr<c,~f1~$lÎ
d·o.gani$er des expositiOl'ls qUI, pau il petI. décalent et En mors t970, ChrisliOfl III rie de perce'o'Oir depuis le bos du bâtiment, dissimulé de"ière les rideaux de la
chongen t les choses. De plus en plus. je conçois l'exposition 8oItonski JecJn1.e fenêtle ; en quelque sorte l'occupant des lieu>(, Foux voyeur du spectocle de
comme un endroit de croi$ement et plus porliculiérement 10 r\le.
comme un lieu de croi$ement de disciplines ; c'est d'ailleurs un Irois interventions distinctes. JlO!1:Ctuelles et informe~Q.~tit~{. Les or!isles cllerchen! ô ClHr d 'oulre~ conditiorls d'êmergeoce de t'oeuvre. à
aspect qui apparait dans les expositÎOI'Is que j'ai organ isées ou dOMfIf un nooveou ca dre 0 son exposition et cl 1Usciter chez le spectateur
co-organlsMS ces dernieres années (9). A 10 fin de ce siècle. respeclivemerlt local 1. Local Il 6'n~l~lo Golerie Dok;e(.h~!!,lonl et une nouvelle opproche. Do n ~ le climot de l'oprin 68, ils sont en quête de
ce qui me semble êtle extlimement important c'est la
possibilité pour l'exposition de devenir un mêdium lTon~ Loco/ m·lv. t..'- ,. ''If' na\IVeau~ lieu~, d'une nouvelle façon d, ~· axposer. l'intE!'(ventiOrlrue
disciplinaire ; le croisement des champs pourrait être le mot.-
clé. Mois ce n'est pos une méth ode rli un systéme didactique Loco/I : Chrislion Boltonskl 0 empilé le long des m u~1Iv b6ïtf;s de biscuits Dumoncel ' ntte don sceNe logique ni plus ni moins. par le choix relatif d'un
d·exposition. c'est quelque chose qui finalemen t vient des remplies de diyers objeti . obje!! qui. ~ lui.• n'ollt pou~ que de
artistes. Ils ~ nt nombreux, dons les années 90. cl avoir apportemen t. lieu de caroctêre privé. Chrislion Boltanski et Jean Le Gac
travaillés sur une promiscuité de collaborotions à travers divers renéter le tempsque j'oi mis Il lesloire • .
domaines ced oyant pour résultat des fusions fragmentaires. placent le spectateur dons une situotian de$lobilisonte ou win d'un contexte
{ocolU ; Jean le Goe e.po~ d e u~ con to in8f~ d'imoges comme rappeb de
polticuliérement inhabituel de 10 vi si te d·exposition. CeHe inlef\'ention
deu. de ses interve ntions dons la noture el présente un résumé rapporlant têmoigne du dAtif de prendre passession de nouveaux ~ites dont la Iooc~on

ses diven envois pos!a u~ . n'elt pos proprement artistique, le concept est obrs totolemenl fIOVOleur.

Sté phanie Jeanjean lei deux ortisles n 'e~ posen t pos d'oeuyres en tont que telles moii les signes les monifestations MI muhiplient, leschangemenb de lieux el de méthodes

d'u~ oction ponite - Intervenlion ou octivité dons un temps donné de sonl lopides el fréqu8nB. SOI.IVt!nt liin OUlt opportunités. Cela n'obêir cl

11 1 E""..'"." ...... Hon~U~ ,dla",.. ,....... ~ 1i4i~ ... CM W1998 l'Ofdre de la performollClI et du Irovoil in situ · don! la seule e~ist= aucune régie. il aucun progromme prkil. Tout il!f!lbIe olors bon ~i cela
permet d·....iter ou plus le circuit troditionf\l!l des galelies et des inslÎlUtions
121 Expooiloo<o ""i ........ don. ~ <....... 0. roppo<le_ do Iton..ulrido ()b.i>I, Il désorflKlis réside dons ces IrOCM. De la sorle, en s'expoKlnt en museoles I tl, CQmme poul morquer un certain rejet mais ouni pour tenter
Sn,,,>Ûon ... Su.... Y parl>C,pc~1 C"'i..~ BdIan.I I. Peler Fiochli & Oovid
opportement, ils blouillent simullonémenl et cOllélotivement non seulement le une . locile et légére déstabilllOtlon du milieu ortistique parisien •.
vo.r..... f"odéri. ~8cnoIoo . ("" 0I~.10 0. Ce-.o'IYoi'.I. •ichctd w..uwo.lh (....
COllCept Iroditionnel et les limites conaétes de l'oouYJe mois oussi la notion Mais c etaik:e yioble plUI longtemps ? •. Ils l'l'ont pos eu le temps de le
orIi.1o ongb.1 HotI...._ f.lct..-... qui <MJII a.pc'" lin ....... """br. el dM m ifief CQr rapidement ill Je sont sentis ronro~ par ceu. -Ia mêmes qu'ils
éyitoient. Ils inlégrent inêvitoblement le mu$ée qui lente olors de prendre
pI_ do", 10 Itlgo. el l'ouI Iu.........t Ge1Io qui ....,~ prj!iri in_or dDru te.
une nouvelle /orme OV'IIC Beaubourg. pui~ les cenlres d'ort cantemporoirl.
I<>i'-t pIuI/Io q... don. la c:ui"... d·exposltion. Ils Iroublent l'équilibre enlre l'art et le lieu de sa prêsenlOIion. Il leur $tmble impouible d'khopper Il la flKIinmiw des inslitulions. lo
rem ise en caUM! posse peu~tre par une interrogation Cl l'intérieur meme des
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MM~ N.... 1ctCltli ri peu< di/iftN"- 1IOIiott. reçoivent une clé munie d'une étlq~ sur laquelle eit inscrite. 0 la flKI in,

l.5Il. _ ~ Gtoüoo.~.-I ~ _

,, ~. "',"" _ l'• •po......... (......... bn", <C>OO'9C"'''' p<II Hono-llitoch Ob",. III l'adresse d'un apportement ; 41 rue Dumonce!, Paris l Ae. Celui qui s'y

" " - Ko.oog ... 1993. 0 VieMe rend. curieux et iocllitoin. lrollChit le seuil d'unlogement ou premier étoge.

161 V_ 0 pofIN d. 28 moi ' 998 . ('. """,,1.... le ptdl~. k> ' " la .......".,• • 010 Je, Il s'y retrouve seul, un peu mol cl l'aise dans ce deux-pioces vi eille!. vide, en
Vila MidtCot 0 1 _ ~... pet Hat>,u,..h Ob",., t.a...-...... Ilot,.:; 01
aHenle d'êlre loué. En observen t un peu les lieu~, le regord est aHire pOl
Cot"i..o"•.,. 'o~OI g_••_ • •pco;l\oIt .. di<cut.<o 'u'''''' 0'" eI .........o
",.",.0.,,,,,,CH> ryth"", d.o 1''''1>0''''01>' fa.... pc' 1.. olll.... qOII.'y deu~ photographies, prises por Jean le Gac lors d'interventions dons la

"oig""""' "9<'1_1 un "'ai"l d·.."",m"" ........~.... de HOI>.uIri<:~ Ob">! Do il. nolure. légendées el punoisées dons un placard entrouvert, comme oubliées Laure Temmerman

~I ... corac"',.. par """ d l"",.i" 0. "",.ion. .. fcnctic" . de. poy. , pc r~... Ii . .. por le procedent locataire. Un peu plu! hordi. le visiteur tourne 10 poignee
" '",llùo.... /Iu. 01d. 1;.,.,. d·"""",.I""" "",101>10•.
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ool"" ..,ire.._17] Voi' I·...~".;... In~" Hon~ut.lo:h Obt i.I . 1 Rot.." fl.ck.

",,">lion . PC'" do ", Alffo.......,. _ il 1998.

(61 H""..uI,odI Obo'''. G." 1"""'.... Ali MMJuoIo, 1997 C. U.... ,"" ni...,,,, 107

",0;.10 d ·arti.,.. """ ,,,",Ii"'• • 01 10 ",. miet """'_ d'_ ..."" d·"""',"Il1...., ce de la porte de la chambre mois Il ast vite dêçu. elle est fermée cl dé. OYe< '" .....,,,,,.. dt """ t. Go: f'cho"IIo cio <XIÛI \997(.
mime Ii>i....
!91 V"" pot ext<tlpl.I·..~~"" Noli blconcl>ot. "'" MIl ... d'lui Motioot... 0. la Vi... Pour wtisloire son désir de yoir et de sovair, il doit olors se pencher el (1) locoIiotI peu la ....... jXII CIw_ Bott.tnoIu "' ..... lt Go: do ........ de ticcpltatl dt I~

de .....1. icrx>ttl"...... po< Ho~.u.lo:h Obrlol "' 10........ 60..'1 q"; ,,,,",,,,,fi do. legorder por le trou de la serrure. odopter l' inconfortable poslure du veyeur Mod.". PcIao:. (pIac. cio la Up;bIiqI.e( • ••pooiIiot! • """"'II" ' de Jtoo lt Go: dcou le WIIri... cio

c"...,..... de. ......,.... el <let. OIli.... pla""..." la oodW Wr...Wr!II . In 9 ~ dt 0.\01.... BoIton ski. ,.,...,."..,"" c -,...... le Got: ;
o.,...... 8oItoto1kl,1ttnotd ~.......... Cotloro, _ le Goc. _ I0I0''''11"'. s..ru.
avec ceNe légère appréMnsion d'élre wrpris. A l'intérieur, il distingue un
....-.. Io ....... ......... der~ .~ o-anl;alon. de~du~t
monnequin. plocê là par Christion Bollonski, que l'on pouvoit dêjâ

Mais où est la ma rché de l'orl. lorKlue je suis for mes et se ~ser Jes q uestions palestinienne déva slée sur " ou tre ;
arrivée en Fronce, ontrée par sa essentielles : « t'art, ~r quoi Ioire ? un homme de d o s couché sur un
culture, pour fo ire des études POU!. quel o~ect i f ? P~r quelle quoi de métro sur la troisiéme ;
d ' histoire de l' art/Joi ressenti societe? • Ces questIons sont un double vid~ro mme d ' une
bru talemen t la dirrerence de I"eune femme de lace porlant
conception por rapport à la place t01Jjours volables aujourd' hui. 'inscription «pouvez-vou~ m'aider . ;
la « Galerie des l ocataire s.

Galerie des Locataires ?de l'orl souvent considéré comme existera toujours, cor c' est une et en fm des feui lles portant un texle
ft un superflu . comme « la danseuse attitude. C'est la seule l;Jolerie qui a de Serge Daney sur l' indépendance
de l'Etat . ou le loi sir des classes fa it..9réve contre les orltstes de algérienne ou une simple phrase,
terrible :
dirigeantes. h1976 à 198 1 position destinée à

les foire réAéc ir sur leur • aujourd'hui un pauvre tous

Je deyais travailler pour financer comportement vis-à-vi s du marché les 47 cm • .

lorsque j'o n cherche à retrouver les lieux de 1972 à 1976 : Boltanski, mes études, et très tôt, je me trouvai de 1 art. Beaucoup d'ortistes, en Pour moi , c'est cl air el évident, la

tra ces d ' expériences artistiques Borgeaud, Buren, Fleischer, confrontée ou milieu des galeries ; effet, étaient entres sons état d ' ôme « Galerie des l ocataires . n' a

volontairement situées en dehors du Kujundzic, Messager Sarkis, je renco ntrais des jeunes artistes, dons le systéme marchand et l"amais occupé la p,etite sphére

circuit traditionnel des ga leries et Trbuljok, Damnjan, de Filippi ; qui étaien t dons les mêmes redevenus des acteurs traditionnels, imitée du microm llieu artistique.

des institutions muséales, certa ins et aussi des nouveaux aventuriers difficultés financières et culturelles recommençaient à foire ft oeuvre • . Son espace. boloyé d'espoir el de

faits, certaines images reviennent comme Vijatovic et Cazal, et même que moi et qui ne pouvaient pas Nous, nous parlions de travail, el désir de d ialogue, est vasle et

en mémoi re . Beaucoup sont si tué s des disparus comme Codere, mOntrer leur trovail dons le contexte bien souvent, les artiste s me illimité comme peut l'être celui
a utour de moi 19 68 . M o is des laissaient réaliser leurs pro jets ; il d'une société solidaire, dons
interventions p lus discrète s, plus Il devient alors urgen t de ren contrer d ·alors. la • Galerie des locotaires • n' était plu s question de rêoliser une laquelle les artistes fant entendre

n' est pos née dons la tête, ce

interstitielles en quelque sor te, nous celle q ui est l'instigatrice de tout n' était pos une idée, c'est arrivé osie~unvarel urpee. rCsoenlanesleleh;pisoartiat natvec de leurs pe tites voix.
intéressent lorsque l'On cherche les cela et de retranscrire le plus spontanémen t. comme résulta t du

à<ôtésj les marges de l'activité fidélemen ! possible ce qu' ldo Biard d ialogue entre les artistes et moi· tres petits moyens cor nous n' avo ns « l a « Galerie des locataires. esl

culturel e o fficiene. Et là, nous a d it en ce matin g ris de même, à la recherche d ' une outre iomois, jama is parlé d 'orgenl. une attitude. Elle se manifeste là où
effectiyement, on repense à janvier 1998 . à 8esançon : organisation de la vie culturelle, elle décide d 'étre. Elle n' a pas de
Je ne parle jamais d ' argent.

quelques articles concernant une Ce n' éloil pos très important que Aujourd ' hui, nous avons à nouveau murs. N i de décrets. Elle n est pas

certame « Galerie des l ocataires . ; • Je suis o riginaire de l'ex· cela se posse dons un oppar1ement ; tout coincé en porlan t d 'orgenl. impossible. Sa ra ison d 'être :

alors on se remémore quelques Yougoslavie, et je suis venue en comme je l' a i dé jà affirmé, c' est C'est une attitude f?9rsonnelle. l' artiste est celui auquel on donne
photographie~ en noir et blanc Fronce pour foire mes études à une attitude , ce n' esl pas le lieu Je n'a i rien con tre l' argent, mois l'occasion de l' êlre. . Ida Biard .

montrant d es personnes d ons la l'âge de 18 ons. Il fout savoir que qui qualifie. Nous voulions surtout vous vor,ez ce que celo donne, cela

rue, a rrêtées, le nez en l' air, j'a pparti ens à une lamille d 'artistes débloquer la situation, fo ire des bloque es cho ses ; ou lieu d 'être Marie-france Vo-Cheylus,

rega rdant des interventions placées et que je connais plusieurs modéles acti ons, montrer les travaux des accessoire, cela devient le grôce à la collaboration

sur les vitres d ' une fenêt re. a de sociélé. Mon père étai t ortiste et artisle s dons des lieux publics : moteur premier. d 'Ida Biard .

l'étage, dues à de leunes artistes il me mo tivait beaucoup sur la gore s, postes. cafés, marchés, C'est pourquo i,taa•c tGueallleemr ieenCttlesi e (1111 etl lndi,l>M'oobItt de con.... I ·.~ et ~ii.
débutants : Dan iel Buren, Bernard condition des crêoteurs ; cinémas, cela dépendait du p rojet. con tinue avec
Borgeaud , Ala in Fleischer, C hri stian A l' époque, il y avai t aussi bect~ """""s.... -.IiIit" l'acc,,,,,,,, d.. la
Boltanski, An nette Messager. politiquement, il était partisan, beaucoup de communications sur le locataires . des expériences qui
Sarkis... a ctivités rel iées pour nou ~ plon internationol et je bougeais ",,,,,U.tICIIictI ~. .. dt. 12 1J el 14 iuin
à des temps héroïques. et aux comme Tito d e la libération de la énormément : je recevais de vivent, auprés des chômeurs por 1989. le Galerie dou 1«0""'•• 1972· .., R""",.
relents nostalgiÇ]ues de vieux nombreux travaux en poste reston te
soixante-huitards, promptemen t Yougoslavie mois ce n'élait pos un et je les montrais diredement do ns exemple, et cela avec l'aide de 1989. qui (On1...... . . !Omoign<>ge. de. ocllono der.
militont du parti ; il se situait surtou t
par rapport ou milieu de l'orl, et beaucoup d 'ortisles. Toutes ces onl_ 01de. le.... de 8, Por Otll. M. s,,-...I.
nous aVions ênormément de
photos·tracts ont déjà été réalisées O. 8Ioc1t el G Guy<>O. D * ,,1. M. N"" d"""y

et distribuées ; elles ne son t pas

balayées par les matéflalistes et discussions outour de la place et du ces lieux : New.York, Paris, Milon, signées ; nous n' en foisons pas un

consuméns tes années quatre-vingt. rôle de l'arliste dons la société. C e Düsseldorf. Zagreb. Ce n'êta it pas tapage. c'es t normal . l es choses se

Et puis, l'on découvre grâce à de qui était très bien aussi . c'es t que de l'orl pos tal , cela consistait en font et existent SOnS que l'on en

ferven ts conna Îsseurs, ce catalogue nous avions un enseignement des travoux de nalures différentes : parle à Arl press, sons que la

à couverture bleue. peu ou pas artisti<3ue tout ou long de no tre peintures, c ommunications d iverses. presse s'en mêle, ce qui serait

diffusé dons les librairie s, recensant seolafllé, ce gui change beaucoup actions. installations, photl?Qrophies Indécent.

les a cti vités de la « Galerie des de choses : l'histoire des arts, de la etc. Je côtoyais Boltanski . Buren, C'est un petit noyau d 'artistes

l oca ta ires . depuis 1972. musique étaient ensei$nées comme Codere, Sarki$ qui travaillaient dénommes « Tract'eurs • qU Î se

interrompues en 1976 et rep'rises d 'au tres matléres et ainsi, l' art dons la rue, qui avaient une sant engagés sur cette o cllon·là , et
moi. je les al rejo ints • .
J.ten 1981 1 Cet OlNra~ • discret . fa isait, tout naturellement, portie ollitude soc Îo fe assez engagée :
intégrante de la vie de tous. la rencontre avec Ida Biard s'arrête
témoigne également d mterventions De plus, comme il n'y avait pos de a insi, ô ce mo ment-là, Codere allait
éphéméres ce ~lusieu rs artistes
• .parasiter • les vernissages

dons le train « Si mplon-Exp ress . marché de l' art, l'Etat fa isait o tticiels de la Galerie Maeght par là. J'ai olo rs dons le s moins. grâce

reliant Paris à Zagreb les 12 et 13 beaucoup pour les artistes : il y exemple, en y déposant son bâton . à elle, les tracts portont des
juin 1989 . Nous avons le plaisir de avait beaucoup, de lieux pour eu x, l'attitude n'esl ~s seulement photographies noir et b lanc : trois
retr01Jver ainsi ou travailles anciens des galeries d étud iants. des hommes en queue de p ie ent01Jrent
esthétique, l ' êthique y a aussi

« locataires . d 'Ida Bia rd, q ui ont coopèra tives de crêoteurs très sa place. De taule s ces une élégante rieuse d ont la robe
occupé son a p~ rtemen t , ou 14 dynami9ues ; a insi. l'o n ne porte l'inscription « liberté, égalilé,
exP.ériences, il ne fou i surtoul pas

rue de l'Avre et d e nomb reux outres ressentait pas du tout le manq ue de en fo ire un co s, i l fout dépasser les rraternité • sur l'une ; une to mbe

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trinquer

Maturité sur toute la ligne pour
le centre d'art de Tanlay

Le centre d'art de Tanlay est installé Aprés s'être occupé d'une galerie occidental , è travers des peinwres, formules de stages - est êgalement en
dans les communs du château, classé associative à Nantes, a la fin des années dessins et sculptures. projet. Plus que jamais, le centre d'art
monument historique et propriété d'un 70 , il donne des cours dans un lycée et Jacques Py souhaite présenter souhaite devenir une place forte pour la
particulier. Depuis 1984, il remplace collège, ainsi qu'a j'Université de Rennes, davantage de sculptures et de diffusion et la sensibilisation il l'art
le centre du château d'Ancy-Le-Franc, puis assure de nombreux commissariats photographies, et aussi favoriser la contemporain dans le département de
d'expositions : il organise notamment une connaissance d'artistes importants mais l'Yonne.
créé en 1964 et disparu en 1981 â rétrospective importante pour célébrer le discrets, comme Hervé Télêmaque qui
150e anniversaire de la photographie . fera l'objet d'une présentation en 1999. Ma r ie-Cê cile Burnichon
la suite de la vente du château après Avant d'arriver à Tanlay, en tant que Cette année, I"exposition qui se tient
18 années d·activiœs. Ces deux lieux délégué général d'une association, il pendant les quatre mois d'été - unique et (1 t LII;:posIODn de riltl! 1997 LIJmfèr"I) /IJair., hA; robjet d'une
coordonne la transformation esthétique habituelle période d'ouverture du centre -
adévolus la présentation d'artistes de d'une chapelle menée par l'artiste Kyoji rendra hommage au site de Tanlay. """"""'" l!'fltrII am; ll"aIlIoonœls et art conternpo<">lil1
Takubo. Il fait toujours partie du comité Jouant avec le bâtiment, les jardins et
l'après-guerre ansi qu'à des technique du F.R.A.C. Normandie â nob"'e oeil, cinq artistes [François Loriot, .""'~
expositions d'art brut, océanien ou Caen. Chantal Melia, Tjeerd Alkema, Bemard (2) Lexll<>sition Le Champ des i!Iusiom .... tle~ du 21 mil'
africain (1) ont vu le jour grâce a la Vo'tta et Markus Raeez] développeront 8U 4 ŒUlbrfI 199B ~u "" n!TII d'1II't <.lu cMtaau de ranl8V.
passion de Louis Deledicq qui demeura Appréciant les réalisations de « une réflexion contemporaine sur le
à la tête du centre d'art de Tanlay point de vue et les illusions. )) (2)
jusqu'à la fin 1997. Nommé a la Louis Oeledicq , Jacques Py entend rester Pour ce qui est des services culturels, le
direction de la Fondation Jean fidèle à l'image et à la qualité que son nouveau directeur donne pour l'instant la
Dubuffet a Paris , il est remplacé prèdécesseur a su donner à ces lieux. priorité è l'aménagement d'une
bibliothêque spêcialisée sur l'art de la
depuis le 5 janvier 199B par Jacques Py. Aussi, il semble que ce soit les artistes deuxième moitiê du XXe siècle,
confirmés qui puissent le mieux répondre accessible aux chercheurs, avant
Originaire du Nord-Ouest de la France, à cette attente, leurs talents reconnus l'éventuelle organisation d'autres
le nouveau directeur est diplômé d'arts s'accordant a l'âge vénérable du château . manifestations. La mise en place d'un
plastiques et s'intéresse depuis Depuis son installation à Tanlay, le centre dispositif d'accueil pour les scolaires et
longtemps a la photographie. a surtout montré des peintres connus d'un centre de formation - par des
[Matisse. Giacometti, Dubuffet, Brauner,
Riopelle. .. ) et des formes d'art non

Robert Morris c'est ou rez-de-chaussée que les open cenlers [trais pièces Robert Morris a Je proiet de construire un labyrinthe en dur
fabriquées en acier, trois outres en aluminium brut) ont été à Chagny, qu'il installera sur l'emplacement d 'un ancien
à Chagny l!) installés, alors que les dessins de labyrinthes sont en place cimetière (ce projet se fera toujours en collaboration avec
ou premier étage qui devait recevoir également les Pietro Sparta) .
(op 1 crucibles.
Robert Morris prit connaissance du lieu par de simples Mariannick Martin
Beaucoup onl souvent reproché à Robert Morris plans que Pietro Sparta lui envoya. le diologue entre les Il) Exposilioo d u 27111p lgmbre 1997 au 13 1uin t99S
de passer d' un style à un autre sons crier gare, deux hommes s'effectuera essentiellement par
de n'être qu'un opportuniste empruntant choque l' intermédiaire de lax. Ces derniers en effet, préciseronl (2 ) ~obotrl Mouis, • American Ouarlel ~, den> Arl in Am..ricO. n" la.
nouvelle mode avec un petit temps de retord: en avec beaucoup de Clétails, les r oportions, les matériaux, dKembr~ 1981 (pp. 92·1051. Voir de. "",,,,,'es lelle> q""
somme on le considéra il comme un vulgaire l'assemblage des pièces, etc...
imitateur. Qui plus est on le dénonçait comme un C'est seulement quinze jours avant le vernissage que ,rormFjre Ou H)'pneroromac~jo.
intellectuel, plus préoccupé de théorie que de l'artiste s'est rendu à Chagny afin d'jnstaller les pièces à
pratique. l'intérieur de la galerie. Mois c'est à New York} dons son 131 Corre.pondorn:e ov"" Roc..rl Moui, du 28 iorwier 1998.
Certes Robert Morris ne se concentre pas sur un atelier, que Morris a dessiné ses labyrinthes. Il est
seul problème, sur une seule forme facilement intéressant de noter la manière dont il a procédé : (41 les ,rucib~s loOn l des creu sels de londerie dons Ie>qllel. ,1a cou le du
identifiable et si possible liée à une prise de « Je ne fois pas de « brouillon» préliminaire, je démarre
position politique et sociale simple. ou hasard sur la page, latalement celte méthode de travail veue. Ce. piêcel devaienl èlrell~po';'II'';' l'élOge mois elles eloienll'Op
l'humeur de Robert Morri s au début des années amène des coupures dons les dessins, et cela ne me tou,de. pour elre supporlée. pm le monle<horge . Robotrl Morris crea ce.
80 fut marquée par un grand pessimisme , qui dérange pos. Cet état de « tout non fini» joue con tre le
alloit bien ou delà de la mélancolie. sentiment du tout (5). II est également un écho au sens de 'U,pii!ce$ à I\<Io'>IIille, ou Cen~e de Recherche >u' le Verre (CR.t.VA) en 1995.
« l'arl décoratif refuse les questions, il offre la l'expérience, celui qui traverse le labyrinthe n'a pas la
sensation de taul. Donc c'est avec ce « tout non lini » que (5) Gelto ll : le sen, du IOUI, conçu 10 base d'u ne orgon isolion
dernière porte de sortie, il est la dernière réponse le dessin coupé arbitrairement joue. » (6) dynamique el globale de 10 pe'cepli on, po' oppo.ition ou IoChêma
Tout ou long de sa vie le rapport que le corps peut Béhoviorisle ol lonl du porticulier ou gimerol. • le loul e.1 plu. que 10 somm"
à une oppressante et mortelle angoisse. » (2) entretenir avec l'espace a intéressé l'artiste. des po,tie• • IKahler, 19171. Pour plu, de ren>llignement, voi, Rudolf
Robert Morris doute ; son espoir dons un art Amheim, AIl cnJ '1"".,0 Peroep/iul, Ed. Fober and Fober, Londres, 1956, p. 31 .
capable de réformer le monde bascule . Ici encore, à Chagny, ce rapport est présent. Il l'est par 161 Corr">pOMone" ove<; Robe,t Morri, du 13 mo" 1998.
C'est durant l'été 1996, que Pielro Sparta une expérience physique avec les open cenlers, où le
contoela Robert Morris. Sa réponse fut immédiate visiteur doit circuler entre les pièces, et où il a aussi la VI Ne po' confo ndre . Moze . que l'on peul lroouire por deda lll
et enthousiaste. possibilité de s'introduire à l'intérieur (pièces en
Mais qu'allait-il donc nous offrir? aluminium). Mois notre esprit peul également s'engager ove<; • loby rinlh •
« Si j'avais exposé ailleu rs, je n'aurais sons doute dons les labyrinthes. Ici, il n'y a pas de voies sans issue
pas créé les même oeuvres . Pietro Sparta occupe comme dons un vrai« maze » (7), la focalisation se porte Rober! Mo,, " .
une place très importante dans cette exposition, donc sur le transit, sur le voyage vers le centre puis vers t.>byrjll1fl. Chog"y. \998
l'extérieur, et les aspects physiques et psychologiques 107x IS3cm
l''ai beaucoup parlé avec lui, de sa vie, de sa de ce parcours. C CoutIO.y Gtot.i4I P Sporl<>
Dans leur structure, ces dessins font penser à des
ami Ile, et notamment de son début de carrière labyrinthes médiévaux, lei que celui dessiné dans la nef de Roberl MoI,i••
dons la métallurgi e ; le fait aussi que le lieu la cathédrale de Chartres sur lequel les pèlerins avançaient Op.n C""",. Chagny. 1998
d'exposition n'était outre que l'ancienne usine de \70. 366.366 CM. oI_inl"",
textile où son père avait trovaillé m'a remémoré à genoux. CI Û>oJrlr"y Galeti. ' $pcrk>
certaines pièces des années 60, et un vieux la nature de la sculpture est démontrée dans ces simples
cornet de notes que j'ai conservé, dons lequel solides monumentaux qui semblent surgir du sol et même
dominer leur envirannement.
figurent de nombreux croquis jamais réalisés. » p) Dramatiquement sim ples, les volumes de Morris con tinuent
d'agir de façon subversive sur les conventions de la
Robert Morris a souvent fait ou moins deux choses sculpture. Ils sont nan.référencés. Cependant ils nous
à la fois, comme ici à Chagny où il expose invitent à les comparer avec des objets connus, tels que
quatre apen cen fers et six dessins de labyrinthes. des colonnes, des autels, des encadrements de portes, un
Malheureusement pour nous ses crucibles (4) cours de géométrie énorme el sol ide, un hommage à
n'ont pu être exposé vu leur poids.
la taille imposante des open centers va amener Stonehenge ou à des ruines classiques, ou bien à un
Pietro Sparta à les installer dons sa plus gronde prototype pour une ville sur la lune. Ce sont quelques
galerie située 30 rue de Chaudenay. On peut exemples typiques, mois ils n'ont rien à voir avec: les idées
rapprocher fa ci lement certaines de ces pièces de Robert Marris sur la sculpture. Même des piéces
d'outres exposées ou cours des années 60. Mois abstraites peuvenl évoquer des associations d'idées, et il
rappelons que ce sont des créations trouve cela malheureux (lorsqu'une pièce qu'il a fait
contemporaines, et en aucun cos de simples redites. suggère trop fortement un obiet) .
la galerie Pietro Sparta s'étend sur deux niveaux; l'observateur doit se mouvoir autour de la forme, changer
sa distance ; de ce fait les praportions varient, la
perspective ~'a ltère, des liens s'établissent entre lui, l'objet

et la sa lle. Robert Morris ne veut pas que ces formes soient
vécues à partir d'un point de vue fixé et statique, il

considère que la prise en compte de l'espace entourant,
rejeHe sa sculpture av<lelà d'une lecture de type cubiste .
l'exposition se déplacera à Genéve à partir du mois de juin .

6

hum e r

Cure de Jouvenc:e à Pougues-les-Eaux

Situé dans le Parc Saint-Léger, le centre bien les questions de diffu sion de l'art du département. le centre d'art rencontrer in situ les créations , Danièle
d'art contemporain de Pougues-les-Eaux contemporain en milieu rural. Dans le organisera, par la suite et dans d'autres Yvergniaux renouvelle le pari quïl est
[Nièvre) est né en 1989. Il est instal lé département précèdent, elle s 'est lieux. des expositions plus petites dont le possible, en milieu rural , de créer un
dans les locaux d'un établissement appliquée à initier le public en définissant contenu constituera un prolongement de intérêt et une sensibilite pour I"art
thermal qui connut son heure de gloire des programmes de sensibilisation dans la manifestation intra-muros ; ou bien, contemporain. Il s'agit lâ d'une démarche
au XIXe siècle, et qui , suite â un déclin les communes et en milieu scolaire , une sera élaboré en fonction du lieu où elles pèdagogique et culturelle qui, souhaitons-
rapide après la Seconde Guerre initiative qu'elle souhaite à présent mener se tiendront. le, sera couronnée de succès.
Mondiale, fut racheté avec le parc par le dans la Niévre. En outre, dans le but de
Conseil Général. à la fin des années 70. soutenir des artistes , elle est à l'origine Souhaitant offrir aux artistes des mayens Marie-Cê cile Burnichon
de la galerie du Chai à Saint-Brieuc et de d'expression nombreux et diversifiês
Depuis juin 1997, le centre d'art s'est la galerie Oourven (Baie de Lagnon), où - telle est la vocation des centres d'art - ' 11 Dans .. ~ de rArt::l!.œcrur>t, n° 84 , llIMl!T1bra 1997
installé définitivement dans ces locaux, les créateurs sant invités à produire en Danièle Yvergniaux entend relancer les (pp 70-75 1, en U1roMlra de!; pNlOSicns lit des plans SU" 10
récemment rêhabilités. Abritant autrefois fonction du lieu (Patrick Corillon , Eric éditions de la R. N .7 , des livres d'artistes
une usine d'embouteillage et des écuries, Samakh y firent des interventions). qui remplaceront les b'aditionnels ~ooœ~~~oo~_
ils font désormais place â quatre ateliers Sa nomination à la tête du centre d'art catalogues. l'aide â la production se
d'artistes , une salle d'exposition, un lui permet donc de poursuivre traduit ègalement par la mise â Si_ o..de,. 500.010<"",',• • 1996
bureau et une salle de réception . sensibilisation et aide à la production disposition de lieux de travail et
Un pavillon en bordure de la R.N.? tout en dessinant de nouveaux axes d'hébergement pour les artistes , comme coIi<Iction f,,,,, Sa.J ,~""
permet d'héberger artistes et invités. d'action à partir d'un lieu où la c réation par l'invitation d'un jeune plasticien à
A la fin de cette année débutera 18 chantier présentée est définie comme créer une pièce pour les expositions. f~ <1 ooru",,", c..... . d'Or! dot P""S....Jeo-{o o.
de l'ancien hôtel où prendront place contemporaine. Ce label de Ces der nières constituant avec les
l'administration et le reste des logements r econnaissance manquait au sein de la r ésidences, les missions naturelles des ~ ....
pour des hôtes supplémentaires. Mission Arts Plastiques. cenb'es d'art, la nouvelle directrice
désire accor der du temps â l'une comme
La rénovation a été c onduite par les Tandis que la directrice s 'apprête à à l'autre , d'où parfois leur déroulement
constituer la nouvelle équipe du centre, non simultané. En revanche, afin
architectes Benoit Crépet et Vincent de nombreux projets sont déjà formu lés. d'assurer une proximité avec les
Cornu _ Leur projet a été conçu autour de Une programmation dense est visit eurs, les plasticiens invités qui le
deux préoccupations essentielles: d'une nécessaire pour manifester la désireront pourront présenter leur
part, assurer une flexibilité d'usage au renaissance du lieu et affirmer son démarche au cours de rencontres.
lieu - l'espace d'exposition pouvant être identité. A la fin du mois d'avril se Les sessions ateliers ont pour but
converti en un grand atelier d'artiste - tiendra ta premiére exposition qui d'initier un travail commun enb'e les
et d'autre part, conserver la particularité inaugur era le nouveau site . artistes résidents : la question du lieu et
de la construction originelle en rendant Les questions de l'espace et de de sa géographie leur sera proposée
clairement ident ifiables les interventions l'architecture seront abordées à travers cette année et les travaux produits
contemporaines (1). les oeuvres du F.R.A.C. de Bourgogne. seront présentés.
En été , une réflexion sur la vocation
En sus de cette transformation, le centre initiale du site autrefois consacré au Après une longue convalescence , le
d'art commence une autre phase de son thermalisme donnera lieu â une centre d'art de Pougues-les-Eaux semble
existence avec l'arrivée d'une nouvelle exposition abordant les relations entre donc avoir trouvé les ingrédients d'un
directrice , Danièle Yvergniaux. l'eau et le corps. Afin de diffuser la renouvellement salutaire . En allant
Auparavant responsable de la Mission création contemporaine sur l'ensemble au-devant du public et en l'incitant à
Arts Plastiques au sein du Conseil
général des Côtes d'Armor, elle connalt

Didier Marc:eVGalerie Interfac:e/Magic:+Drawings/1998

Appartement/galerie situé à Dijon , Interface propose son espace privé à l 'enjeu de l'exposition est également renfarcé par les matériaux choisis : l'inox et son effet miroir, le
divers artistes qui se confrontent à ce lieu de façon souvent inédite, parce que verre et le plexiglas pour leur propriété à capter et multiplier les reflets . Le dispositif ainsi développé
libérés des contraintes habituelles qu'imposent trop souvent les structures
institutionnelles. l'appartement qui conserve son aspect semi-habité, (an y joue à plein . l 'appartement n'est plus ce qui s'accapare objets et vie, il n'est plus le lieu
trouve, dans un petit volume, cuisine, salle de bains et deux pièces), se
caractérise par la nature du parquet et son mobilier années 3Q.40. d'engloutissement de la pré~ence, mois celle.ci s'impose à lui, en en repoussant les limites. La sculpture
dévoile ici ses relations ambigües à l'architecture. S'expérimente ainsi la vraie nature du travail de
Pour sa première exposition de l'année, l'artiste invité est Didier Marcel. Didier Marcel, sons cesse inscrit dons le renvoi entre sculpture et architecture.
Louis Ucciani
Né en 196 1, Didier Marcelo déjà un long parcours derriére lui, qui 1'0
III Pa",,,1P"1"R. 1ft ca""klg .. Champ libo-., f RAC fm"d...coml/t. 1995
condui t à exposer dons des lieux souvent prestigieux (Centre Georges
Pompidou , Fondation Cartier à Paris, Capc à Bordeaux.. .). Didi&, Mafu l
Son travail « marqué par la volon té de recomposer une unité de sens entre Magic. O",,,,j"9'. 19"98
l'objet et le lieu dons la perspective d' une sculpture qui tendrai t à une juste cppcllom"",/ ga;'flQ 1" ,,,, foeoo , Dij.,.,
présence, à une inscription .. naturelle ,. dons le champ du réel. ,. (1)
s'impose dons un élargissement progressif d'une pratique de la sculpture. !,.E:!~e"'.4,.,'..."b·~':~j''-'~.~~~Î~'~

Ici, face aux contraintes de l'appartement/galerie, il répond por une double :.."
proposition qu 'il intitule Magic+Orawings . Celle.ci choisit d' invalider l'aspect
privé du lieu en dégageant en son coeur un espace construit public. II investit .------- " ,
le sol des deux pièces principales préalablement démeublées, en revêtant le
parquet d 'une moquette bleue. Elle réaffirme la fonc tion accueillante de ~Ib .~i.!'" _ ••
l'espace public, en conservant l'intimité de l'appartement en même temps ,
qu'elle devient socle de son travail. Magic, c'est le titre d'une sculpture
ci rculaire en inox poli miroir qui porte en son centre un cube de plâtre.
L'espace s'en trouve à la fois saturé et libéré. Saturé par le volume occupé.
libéré là où le monumental s'annule dons la surface réfléchissante du miroir et
nous renvoie à des images connues : table de solon, bassÎn, fontaine.. .

Dons l'outre pièce la proposition s' inverse en libérant le volume interne et en
soturont les murs pa r des dessins accumulés et présentés dons des cadres
surdimensionnés. Ces ensembles, contenant chacun vingt à tren te dessins qui
proviennent des cornets d'étude de l'artiste, mettent en évidence une méthode
de trovail singulière et constituen t la mémoire d' un temps d'élaboration d'une

dizaine d'années, l'espace ainsi agencé nous renvoie à ce qui pourra it être

un bureau ou un cabine t de trovail, effet accentué par la présence d'une
vitrine en verre placée devon! la fenêtre. Cette vitrine consti tuée uniquement
de panneaux de verre collés, présente une cinquantaine de petites particules
parallélépipédiques, qui « sont autant de particules dans un espace infini et
sons échelle ~ .

,

mijoter

Les Artistes au llOrre Iyon
en Petits Soldats, 1986
Artothtique, Mu.60 d'Art Contemporain
Parallelement aux Carnet5 d'Image~, dons la série des Porlraits du Milieu de l'Art, il s'agissait Mu.60 d '.rt e t d'ki.toire 81 qlKlT Chort..,de Gaulle,
de faire figurer les arlisles, laut en leur réservant un sort plus enviable; c'est ainsi qu'est née 2 pIoce 5<:lint Ge<moin, 89000 Au"",re Cire Infefllelien,,1e 69006 Lyon
la série des Artistes en Petits Soldots [les œuvres d'artistes, se retrouvent en revanche, dons les O\J\'erldolO ha 12het tël.047269 17 17
Imoges de G . C.-l]. inspirés de ces personnages de l'imagerie populaire et plus 0IJVeI!del 2hlr l9 h
particuliérementle Petit Soldat de Strasbourg né au début du XIXe siècle. les artistes uivants se dl! 14 h,; 1711 wul ma ,di ",uf lund i er mordi
voient en fontassins, les artistes décédés en cavaliers. N'est-ce pas un bel engagement que de tel. 03 86 51 09 74 ~ . Mu$ique. en ",ène. : 04/03 ·
se battre sur le front de l' art, mais ou prix d'une obéissance, à qui et à quelles ~ .te regard des 0"9"10 David T,i...,. ; 04/05/98
règles? le vocabulaire des avant-gardes est nécessairement guerrier, quant aux suiveurs, de . ln.~J!C.I oolu,e. Jea...~. e'egcrn:l, ~ . Autou, de Fluxu .. Rober. Mon i.,
cava lerie à grosse cava lerie, il n'y a qu'un pas. Michele Mourin . 04/04· 17/05/98 Roberl hwin : 11/06· il"; 9B
~ .11! ternp' InlOllm ls. Gami~
Te-ch niqu a , .é rigraphie .u, pepie, 300g.lo soldat e.t tenu debout, a!o ve'tico le, pe' un .ocle de chêne collê Ci l'oH;ere. StouHe, · 04/04 15/05/98 m;!icon
Ho uteu, moyenne du fa ntouin : 11 an, al 18 cm pour la covolier. A ce lou', pr es de quatre-vi ngt. arli.te. sonl ,eprè.enœ•• ~ .R""lil". T",,;.ible. Ou lilence. Alain
Gcurhie' : 23/05·22/06/98 Mue" d m Ureutinee
!cnto..in. : Deni"! DEZEUZE 50 Ber"",d PAGES ~ Theo KooImon : 23/05 · 19/06/98 dem'ltny 5 rue de. U,suline. 71000 Mâcon
~ Ericn le"inS : 14/06·30/09/98 OUVO!rtdolOhà 12 het de
J7 ARMAN " Gi,; Geors DOKOUPIL "" Jeon·Pierre PINCEMI N L·E. pace d'Art Cont.r!mpot"ain 14 h à 18 1. wul mer. el dim . mo.in
J6 Rkho,d ARTSCHWAGER Sigmal POLKE bo •• nçon 71150o..m igny rel. 03 55 39 9Q 38
" Noel DOLLA 53 Suwno SOlANO tel. 03 85 49 45 52 ~ . Pcrcau" conlen"lporoin N.Y.P.•
"" Victor BURGIN le P OII8 dan . la Mare O\J\'erl de 1d h il 19 h, du vendredi Neddom, Mu. lomClfine · Yvonnel,
Antani CARO " Berno,d DUFOUR Anlani TÀPIES cu di moncl>e
41 CÉSAR "47 Edwa,d KIENHOll 6 fUI! de 10 /.'adoIeire, 25ŒXl 8esaw;on ....... de.l.Ir>r.Ane. -PeIit, M.J.ée de.
" Claude VIAUAT téI. 0381 B191 57 ~ .C,..t dan. la nalu,e do$r;ho",..
" Enzo CUCCHI Eugêne LEROY ~ • Televi.ion dome.tique en Norm cn Di lworlh : 02/05 · 06/06/98 ~e!~ : 04/04 · 25JOS/9S
"" Bill VIOLA eppartemenl. Videos d·ertilles. 625
"" Richard LONG Ligne. : ~. 27 et 29/05/98 dole ~ ._ ~ : 13;ü'l·Jl/lQ!ÇB
les Arlistes en Petils Soldais, peuvent être présentés indifféremment à l'intérieur de vitrines ou l';,servotion po' téL!
~ . Ulian Boorgect • . 06/98 FRAC Francke-Comtti / Mu.1ie mo~:r.
devantures, anciennes ou modernes. Il existe également des vitrines conçues spécia lement à ce! de. Beou x-Arte
Fart Be au regard 85 rl>& ~s A,ene. , 39 100 Dale Fe ux Mouve me nt
effet, montrées la première fois à la galerie G . Verney-Carron de Villeurbanne (septembre tél . 03 84 7925 85
55 cI-erWo de &eg1e. 2.5CO'J I!e.cr(œ 4 ,ue du , honge, BP 8d 131 ,
199 1). Chaque vitrine agencée par l'artiste comprend un nombre variable d'Artistes en Petils w.mdo 14 hà 18h"",,., !MI., ~ au"",tde 10 hà 12 net 57041 Jo,I,etz Cedex
rel. 03 87 37 38 29
Soldats selan la composition de son étalage, chacune des figurines mises en place porte sur 1I!-1. 03816170oo do14 h è lBh, wu fluncll ouvert de 13h30'; 18h30
~ &ic froolinge', Pol Guézenoe<: : ~ . Un certoi n c!ollici.me. O."""e. dlJ ",uf dimanche et lund i
son verso le numéro de la vitrine et la signature de l'artiste. le propriélaire d 'une vitrine peut 11/0d · 10/05/98 FRAC aretogOfl : 27/03 24/05/96 ~ .PoIypIyq"" elgé''''n0 , lcrroiOfl
~ frèdéric Bui,$OI1 ; 06/98 ~ Ilerrro,d Monioot : 05/06·31/08/98 Pelieg rini : 02/04 · 23/05/98
cependant personnaliser sa collection, en étalant différemment - selon ses goûts, ses ~ . te. "oIai'e. in"'ltillent l'espccu :
La Ba. dl)On du 12 OU 27/06/98
connaissances en art militaire ou contemporain - l'ensemble des artistes en petits soldats, il 9 rue Edauo,d Brcnly 1BOO6 Bou'ge'
cuvertde IShà 19 1. IOII!di m. Intarioce FRAC lorra ine
pourra également enrichir so collection, par les nouvelles figurines proposées par Gérard 104 rue de Mlronde , 21000 Dijcn C""" 5<:l in. Elianne, 11 place d8 la
.el. 02 48 24 78 70 vi.ite. su, ,.d.v, rel. 03 BO 65 1907 Cathedra le. 57000 Metz
Collin-Thiébaut. Dans le cas d'une composition personnelle, il est conseillé de photographier le lêl.OJ877420S6
~ Elme, T,aokwalder : ~ ~ GeoI!rcy . 28/05 · 26/06/98 Synagogue de De lme
nouvel étalage, d 'en envoyer un tirage à l'artiste et à la galerie concernée IVitrine grand 09/04 01/05/98 ~ .50 mloCdedif 10/07 2a/OSJII8 Rue Poincari, 9890 Delmo
~ Pascel !Iroa:c1iohl : Iili. 03 B3 2B 85 22
format: haut. 111 cm x larg. 92 cm x prof. 19 cm, poids 28 kg, vitrine pelit ormat : haut. 14/05.07/06/96 F~ac Bou~gogne
~ Delphine Caindet : ~ .le. chei",. de Irave,,,,. Tedo.hi
40 cm x larg. 120 cm x prof. 19 cm, poids 15 kg) . 18/06·05/07/98 49 ,ue de longvi~, 2 1000 Di i""
O\IYIlrl du lun. OU""". 10 h à 12 1. et Kowamokl : 27/06·31/10/98
P,emie,e pre,enlotion publique : E~po.ition Le. Chô""'u", châ'l!<Iu de Locha. (oclabre 1990). le T~anspalette / Emmetrop 14I1rilBh, ,,,m de l 4hè\8h
26 ,auJe de le chcpelle 18000 ";1.03806718\8 Ce ntre d'Art Conte"'po~ein
Les Artistes e n Petits Soldats à colorier, 1996 Bou rgel ~ • El.tx:k 1. : 10/04 - 30/05/98 Pa,c 5<:lin~lége" avenue Con li
sous forme de Cartes pastoles de G. CT. mer. ieu. 15 1. à 19 h, 58320 POl.'Que~es-Ecux
...n. 15hà22h ~ • Poo..;e,a IDu,. mamerie'l • jjj.OJ86909660
Celle série n'est disponible qu'au Mamca, musée d'art moderne et contemporain de Geneve, wm. di m. 14hà 18h
1frI. 02 48 50 38 61 13/06 · 05/09/98 0IJvef1 de 14 ~ à 19 h
por l' intermédiaire d'un distri buteur de cartes postales spécifique de Gérard Collin-Thiébaut, ~ CO,1o1 KU$l"lir . du mardi ou di"",nche
06/06· 12/07/ 98 Gaterie Barnoud ~ . Espcc~. à ccnlruire.
placé dans le hall d'entrée du musée, future librairie/cafeteria. Ces Cartes postales sont ~ CmeUn. o..lopor'- . 04/07/98 27 fIJ8 We, 21000 Diion oeuvres dlJ fRAC Boorgogne
également disponibles par l'intermédiaire de Clara Wood édition diffusion. Toutes les cortes (Ol U.ine Pmly en ",;rée) ouvert do 14 h à 18 h du jeu. ou wm. Jocelyn Contlenc:in (omue invi'" en
";1. 03 BO 6Ci 23 26 ,e.idonceJ : 30/04·21 {06/98
coloriées envoyées au Mamco, précisant ou verso 10 volonté d'être exposées, seronl ch al 0 n ·~ .. r·~a 6n e ~ Somto fier, Ydlio: 13/02 · 23/05/98
~ • Ame,!ccn ,ood.. phoIcg rephie Ckât""u du TrembLav
rassemblées et présentées à l'occosion . Six nouveaux artistes sur ces trois premieres cartes : L'Abattoir omèr icciOfl : 28/05 · 1B/07/98 font.""Y 89520 Sr So"""",....,.p.,iso)'"
55 quoi 5<:lin t COlme O\J\'e,tde l 4h à l9h
lon'Ollln$ : 34 ART& LANGUAGE , Cmr. poor"le do G CT n' 28 71100 Cholo'HIJ"Saône Mu.~e d m Bea ux-Art. wul lun., lit. 03 86 44 02 18
35 Annette MESSAG ER , Cer10e pm.lale de G. CT n' 29 têl. 03 85 48 05 22 Pelo;' de. Ela" de Bourgogne ~ oArtille3 con~mpcrairu Iceurroil.
J2 Rebe<:co HORN. Co,1e po...... do G. CT."' 27 ~ . [)ji,i,. d'Exil. Hien Lem Ooc : 2 1000 Diicn, awertde 10 h ri 12 h -Regcrd•• Photog rephie' de P. Leol,
36 Ckludia PARMlGGlANI , Ccr10e po>IDIo do G. C T. "' 29 10/04 · 17/05/98
33 SAR KIS. co,.. po>Iule dot G. CT. n' 27 OIJVert de 14 h (i 18 h "'ullundi e' de 13 1. 30,; 18 h Illul ma,. e. e.Laube, F~ippi, J.#.. Sorbe. ,
.e!. 03B0745270
Les Artistes en petits soldats sur internet, 1997 ~ d". porle. du do.ign 00 l'oven'''r,, ~ • A k:r glcl,e du ,oi . 1,I;wr der Meden. 29/03 _03/05/98

Ce proiet consiste en l'adaptation de celle œ uvre aux champs de nouvelles spéculations de l'objet. Conçue et réolisée per œ.peioie ~ do lai. "IN : tanl "Y
qu 'offrent les réseaux In ternet, le mot adaptation est fai ble car il ne s'agit ni plus ni moins que l'melier des enfont> du C. G. PemfMdcu
de permettre la diffusion des Artistes en Petits Soldats de G. CT. actuellement disponibles, ainsi Ide.lgn , V. MoUlIne', R. Ou mOI ffi/06·28/09/98 Centre d'Art Cantl!mporain
que de tous les aulres qui vont suivre (taus les artistes connus possibles). à toutes les personnes Primoou l.) . 27/04·29/05/98
désireuses de les acquérir, Choque acquisition en fero une œuvre originale en raison de l'outil OIJV~ rt mer., wm ., dim , de 14 Il à 1B Atelier Canto~el Jb:rtcLGirOOœGUe, B94l)"bbt
de réception de chacun (imprimante, etc.), l'acquisition peul se foire uniquement sur un disque h, ",oIoire• . du lundi cu ",medi el rdv. 32 fIJ8 .Y.cntonklu-polai., 89300 Joigny
du r et ne se voir qu'à l'écran, restant donc virtuelle. Certains Artistes en Petils Soldais ne sont ~ . Anodo~on Ariane . : ouYeft de 10 h à 12 h et de 14 h ri ouvert 100' leI jou.. de B1. JO ,; 12 h
disponibles qu'en noir et blanc, chacun pourra donc les colorier, mellre son nom à l'arrière, et du 12 cu 19/06/9B 19 h, "'ullundi et dimonc:he morin et do 14hri 17h30
les rapporter au musée d'art contemporain le plus proche où il sera exposé . ouver! lun ., mcr.. je-u.• ven. rel. 03 86 75 76 33
0..1 7 1.,,191. tel 03 86 62 08 65 ~ • le champ. de. lIIu.ion. »
lantoni", : 43 Doni el DEZEUZE 50 Bernard PAGES mef .. "'m. de l5I1àI9 h >- 8etrxrd P"roeIi :07/04 . 03/05/98 Fra nçois Loriol/Chonlol Jo,I,elia, Tjeerd
37 ARMAN 5t Jl!<ln-Pie"e PINCE MIN ~ ,P,,,,,,, pou' MoIlc'm8~ Da niel Alkemc, Bernard 'Icïla, Morku i Roetz :
38 Ri<ha ,d AUSC HWAGER 52 Sigmar l'OlKE L' E. paCG d... Arts 8,ondely : 16/05 · 23/08/98 21/05 - 04/10/98
39 Vicla r BURGIN 5 3 SU"""" SOlANO 5 bi$, a""n\HI Niepce
40 Anloni CARO 54 Anlani TÀPIES 71100 Chclon-su,.soône .e creu.at Panaom
4 1 cESAR 55 Claude VIALLAT cuvert de 14 Il à 18 h JO wlJ l mardi 3 ' UII v;"i "e Rome 10000 Treye$
42 Enzo CUCCHI 56 Bill VIOLA tel. 03 B5 42 52 00 LARC , Sce ne Natianale
~ <Gille. Penoanecc:'h, P~i l ippe Le """"rt do 14 hri 18 h"'IJI dim.
Les Artistes en petits soldats dans la revue Horsd'œuvre, 1998 Galf•.• Le. Fooilli.!1e, 100 joun Pb:e de 10 Pœle, 71200 la Creu!d têI.0325805942
Double page intérieure, dans la revue Hors d'œuvre nO2, impression offset nOÎr et blanc. Sylvain Sola ro. : 23/05 · OS/07/98 w.mœ 131130<1 19 h,aJJ!I..O .... ~ ?œd AIexmrh. 'Mlni AmoOOcrg .
~ l<:ITO!Idi et dirnc:n::he de OB/04 · 23/05/98
!cn'on;n. : 64 Wall VOSTELL cava liers : Mu"e Nici phore N icrpce 15 h6 18h . ";1. 03 85 55 37 28 ~ Dicne londry : 10/06 14/08/98
65 Mo ri no ABRAMOVIC 71 ll!<ln Mkhel BASGUlAT 28 quei dei Me''''9E',ie, ~ ob rcisn '" toin bine N<ep:E :
57 Mie KNIFER 66 Fabrice HYBERT 72 Go,don MATIA-CLARK 71100 Chclon-su r.soône 09/04 ·30/05/98 ... "sSIYlère
67 Jeff KOONS 73 Aligh ie,o e SOETTl auveflde 9hlr Il Il 30 el d.. 14h30
58 Jome> Lee BYARS 68 Joel HUBAUT 74 Lou;, SOUTTER Cantre d'Art Contemporain
59 Roymond HAINS 69 Von f>E ~MlNG Ir 17 h 30, wuf mardi et 100" fer;;" 87120 Vo.lMiire
60 Don GRAHANI 70 Robe' l COMBAS tél. 0555692931
61 Do"9lo. HUEBlfR rel. 03 85 48 63 20 cuver! taudes ;ou ro de 11 Ir 19 h
62 GILBE RT & G EORGE ~ . le jou r "SI I"rnp <oo rt. Collection du ~ E'ôm-e J!,os"J : 04/04 · 28/06/98
63 Ch,lltion BOlTANSKI ClIJltre George' PcmfMdcu :
21/03 · 0 1/06/98
~ de souscriptionol.•••••• 0 ••••••••••••••••••••••• 0.0 •••••• ~ . telfem me. pOOlog raphes de le
nouvelle vi.ion .n Fref1<e 1920·
1940.
.P"lric~ Tc",ni, P,ix Niepce 1997. :
21/06 · 13/09/98

Si vous souhaite:r. que 'lOS mo nife51otions 50ient annoncées dan s l' agenda du prochain numéro,
une participotion de 100 f minimum est demandee.

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Manlanl 150 f minimuml : . ...........Dale :......... ......................... ••
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Au 104 dola '\le de Mj,oode, tallOdoIion Interface ~ un o~temenI •
: ... :
à 10 di"""irion do jeunes uallJ1. Il. di'P"""'t ain.i d'un ""POC" pour •
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ré!lechir surIe-ur dêmon::l>e. jXlIIr mooIrer Ie-ur ~ovcil. rencontrer de, gem,
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. . . 1'",J.OdoIion pondant une cnnée civile il ,,,",,,pie< do le dole de

• ver!eml!nt. VOIJI lerez lIJllegillréle) donl noire Ikhier Od relleS et •

• reo;rrnez une inyilati "" pou' k:r IokIlité de, uposiftJllU argani""'. :
••
pcr I·ossociolion. ••


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