The words you are searching are inside this book. To get more targeted content, please make full-text search by clicking here.

L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1997. Présentation des différents évènements avec Interface, la galerie-appartement Domi Nostra à Lyon, le Consortium, l’ouverture des Archives de Ghislain Mollet-Viéville, l’exposition de Sylvia Bossu « les miroirs de courtoisies 3 », l’exposition de Peter Fletcher à la Galerie Barnoud à Dijon et le Centre d’art de Troyes.

Discover the best professional documents and content resources in AnyFlip Document Base.
Search
Published by interface.art, 2016-06-12 12:46:46

HDO_1

L’actualité de l’art contemporain en Bourgogne durant l’année 1997. Présentation des différents évènements avec Interface, la galerie-appartement Domi Nostra à Lyon, le Consortium, l’ouverture des Archives de Ghislain Mollet-Viéville, l’exposition de Sylvia Bossu « les miroirs de courtoisies 3 », l’exposition de Peter Fletcher à la Galerie Barnoud à Dijon et le Centre d’art de Troyes.

Keywords: l'appartement comme lieu d'exposition, l'art au quotidien, une collection en appartement, chambres d'amis, sylvia bossu, peter fletcher, didier dessus

Le journal de l'art contemporain en \

o \Oct.,no · ,déc. 1997

' .,/

o •

o -,

o •

o

1•

déguster

Faut qu'ça brasse! L'art au quotidien

23 manifestatians, 41 artistes, dans la galerie'appartement Domi Nostrae, Lyon.

24 mois d'activité Collectionneurs et passiannês d'art cootemperoin, l'artiste explaile les possibilités multiples qu'offrent l'installation et
Christine el Fabrice Treppoz onl ouverll'oppertemenl· la proouction pour un lieu habité (4). Le visileur odaple une oulfe
l e 104, rue d e Mirande il Dijon est un appartement galerie Demi Naslroe en 1989. loin de la froideur de approche qlJe dons l'espace musée!. Découvrant une oeIMe dans
tra nsfo rme en galerie associativE! sous l'impulsion de cerlains lieux d'exposilion, c'esl dons leur espece intime un univers à la fois quotidien et atronger, il se met à l'é<:oute de
plasticiens qui se sont p ris en main pour exposer. qu'ils invitent des ortisles à installer leurs prodLldioos. la celle-ci, chercnont des liaisons possibles entre elle et son lieu
Créer l'interlace (1) e ntre l'énergie de jeunes artistes et le spécificité de celle goleri!Hlppartement tient à ce que ses d'accrcx:hoge, Ainsi, l'expérience . Domi Nostroe _ ne procure pos
milieu professionnel de l'art est la volonté de notre démarche. occupants l'habitent quotidiennement, vivant avec les seulement du plaisir cl ses instigateurs. l'espace, les oeuvres et
l'aspect de l'a ppartement respecte le canon esthétique "white oeuvres et ponctuellement avec les visiteurs. l'approche du visiteur se trouvent renouvelés dons leurs perceptions
cube" de la plupart des galeries, centres d'art ou autres Nous venons chez eux, la locution .. domi nostrae _ et leurs significations. Accrochée au-dessus de la table du séjour, la
institutions mais ses dimensions et son ameublement - signifiant en effet .. chez nous •. les hôtes ont choisi cette pierre tambole photographiée por Claire Chevrier semble étre un
chambre. cuisine, sa lle d e bain - parasitent l'effet référence latine pour l'effet de décalage temporel avec « memenla mari t paur les invités, et le séjoor un lieu à l'atmosphère
d 'aseptisation . l a notion de convivialité, serpent de mer de l'art d'aujourd'hui qu'ils présentent et surtoot comme un
,'art conte mpora in. est ici réell ement prese nte : on vient il clin d'oeil ou c in silu • de Buren Il). lourde, mème si la tombe est moussue, donc en renaissance.
Interface comme chez un ami ; le résidant changE! il chaque Elle fait aussi echo à une aulfe formule utilisée por Buren,
expositio n, à lui d'être au cœur de l'événement e t de moins cèlébre que la precédente et tout aussi pertinente, la fréquen tatiOfl journalière crée l'occmion d'une appropriation
prendre le vérita ble risque de s'exposer. « in viva li, puisqu'à Domi Noslfoe, les oeuvres sont par intime et d'une coonoissance approfondie des oeuvres, si bien
Ce lieu de rencontre, e ntre un travail d'artiste et un visiteur, excelle!'ICe dons un milieu vivon!. l'ours rassurant des qu'elles sont parfois achetées par ceux qui les ont accueillies,
qui chaque mois se re nouvelle, offre également l'occasion dessins animés que Joyce Pensoto Ironsforme en monslfe Soucieuse d'ouverture et de renouvellement, la galerie monlfe
d'échanger des propos. menaçant hante la chambre d'enfant. l'abal-jour en pareillement des arlistes locaux el étrangers, dons des ellpasitioos
A l'heure d' Internet. l'œuvre d'art devient virtuelle. son velours pourpre de Françoise Quardan esl l'oeil monographiques et Ihématiques, Lorsqu'un artiste esl invité,
existence concrèt e n'est plus une fin en soi : on peut pa rler bienveillant ou l'épée de Domoclès au-dessus du lit l'espace de la maiwo lui est intégralement proposé, lont pour le
d'œuvre tra nsformiste où la création contemporaine ne conjugal (J). la nolure ambivalente du lieu· espace à la choix des pièces où il interviendra que pour les mocIificolioos qu'il
devie nt qu'un pote ntiel. Cette nouvelle tendance - si e lle se fois privé et public - gène le visiteur Iorqu'il vient pour la leur apportera. loo de so venue à Domi Naslfae, Dominique Blaise
confirme - remettra en cause la fo rme actuelle, voire première lois, tiraillé entre le désir de voir ce qui est a placé ou plafond le mobilier du solon, maintenu ainsi par de
l'exist ence, des institutions culturelles et la notion de exposé et la crointe de pénétrer dans quelques pièces longs étais depuis le ~. La vie du lieu étail perturbée, voire
co n serva t io n. interdites. Celle rencontre peu com mune avec l'art annulée. Aussi, les goléristes privilegient les oeuvres qui permettent
IC Faut qu 'ça brasse u sloga n de notre structure, suggè re par contemporain est l'occasion d'une expérience porticuliére ou domicile familial de fonctionner nonnolement.
la diversité et le no mbre des ma nifestations, que l'œuvre pour ceux qui viennenl dons cel opportemenl. Les photographies, peintures et installations de petite dimension
redevienne critique et soit critiquée. sont préférées aux sculptures.
L'ouverture de l'espace intime, même si elle a pour but de loire
Olivier Nerry/ Frédéric Buisson
Il) .d'Ipo.ilil ph)'llque ou Joaiqve entre do-u. 'Y~'~ """ ou deux portie, d'un mèmB l)'ll'me.
dMini por la ipécificalioo de cerocliri ll~ue . epprOjl,iee l el permetto nl de, K honge'

d·lnfor motionl. o Peri, lo'OIIue

JO pHicH facile., ...••:'::·..... . . . •

~rninage :- . ' '
••• ••.. .....1-: .. ...'.-".·.... •
golet;'{oppa<lemenl .... .... .-,.,
In.doc., Diion,
1996. ,
·, ..............' .......' -,-, . .. . .. . .
Entre deux déménagements... .,

le Consortium, centre d'art contemporain installé à Dijon, qui fête cette année ses vingt N le~ Toronl, rue Soumelle, Dijon, 1982.

ans, a fait l'expérience au début des années 80 d'utiliser un appartement comme lieu Ses membres ne perdent pas de vue que cette l'utilisation d'un appartement comme lieu d'ex.position était plus une
d'exposition. Né d'une association «le Coin du Miroir)) fond ée en 1977, siluatian en opportemenl ne peut être que expérience, une solution pratique, que le fruit d'un concept véritable.
provisoire : ils rêvenl déjà d'un outre lieu. Xavier Douroux et Franck Gautherot, qui ne déduisent rien de négatif
ou de positif de celle expérience, ont nêcnmoins apprécié l'aspect
dont les instigateurs sont Xavier Douroux et Franck Gautherot, il débute ses activités Avec peu d'orgenl, il fout foire des expositions privatif propre à la galerie d'art observé dons ce lieu, ainsi que les
au premier étage d'une librairie alternative cette même année. peu caûteu5es. les artistes, comme le new· notions de prive/public et d'intérieur/extérieur qui en decouloient.
yorkais Stephen Antonokos, s'investissent en Des relations s'instaurent entre l'œuvre et le locataire. Xavier Douroux,
aujourd'hui propriétaire de cet apportement, oyont fait l'expérie!'ICe
le choix d'inviter Paul-Armand Gette pour la première exposition annonce déjà leur envie séjournant et en travaillont sur place, et de vivre avec l'œuvre de Niele Toroni qui recouvrait les murs lors de
de faire découvrir les artistes les plus engagés du moment (1) dans un espace de 30 m2. s'adoptent à cette situation, goûtant ainsi une son exposilion en 1982, a décidé de le réinviter à lilre privé pour
outre expérience. Ils y développent {ou pas) un effectuer un nouveau travail base sur les traces du precédenl.
Malgré l'exposition Une AulTe ARaire (dont le peinl de départ es!
Même si la clientèle de la librairie s'intéressait peu il ces activités et si leur propre public lien avec la notion d'appartement. Ce contexle l'idée de l'appartement) (4), les dirigeants du Coosortium regrellent
ne s'enthousiasmait pas, ils restaient sûrs de leurs choix, encouragés par trois parrains: facilite les échanges avec eux. que ces lieux d'exposilion soient devenus académiques aujourd'hui,
De son côté, Xavier Douroux, ameoé à vivre ou bien qu'ils con!rerVenl une convivialité indéniable. Il foudroil redéfinir
un lieu alternatif. Comme on retrouve les mêmes ortistes pré5ents
Serge lemoine, François Orivel et Philippe Kahn. Après seulement trois ans d'activités, la quotidien ou milieu des œIMes, ob5erve qu'il dans les musées, les galeries et les oppartements-goleries, le nouveau
librairie ferme . Lassociation «le Coin du Miroir. cherche rapidement un autre lieu afin es! parfois possible de vivre avec, ou point qu'il lieu alternatif, avec une identité palitique ou culturelle propre, ne
5e demande s'il doit leI1ir compte de celte idée serait·il pos plutôt la revue d'art, voire plus largement les medias ?
Finalement, si le concept d'opportement-galerie en lant que lieu
de ne pas casser le mécanisme mis en route. C'est ainsi qu'elle s'installe dans un en tont que critère de sélection dans le choix des différent parait utopique en cette fin de siècle, cela n'empêche pas
appartement loue par Xavier Douroux, rue Saumaise à Dijon. programmations. pour autont de dêcauvrir des manifestations intéressantes adoptées à
Par ailleurs, 00 peut noter que l'exposi~oo de un lieu, quel qu'il soit. N'est"e pas alors «plus une affaire de
personnes que de lieu? (5)
Cindy Sherman . 10 première en Fronce· a donné
Jêrôme Maigret, Cêcile Per<het
l'idée de transformer un appariement en galerie fonctionne lieu à la poru~on du premier numéro des Sucees du Bedae en 1982.
11 11lMPT, RuIOuh, Bohonlki, le Goc, BoIdeuooi, FeIdmon, Mo".tt..L
déjà dons la capitole (galeries Durand.Oessert, Mollet- l'associolion organise des expositions à l'extérieur(J). parollèlement 121 Soooi., Menager, Pa~tin;. Jenny Holz... el Peler NodÎn...
IJ IMise 8ft l'i<<a, Mrle en PIoce, Mile ou PoiN, 1981 . MaLson de 10 Cuhwe il ChôIon-
Viéville...) mois assez peu en province. Rue Soumoise, à la programmation rue Saumoise, dont le lieu reste seulement une
cr$Ur.so6n. el dr..n 1,"- dan. Dijon; An Concnr! Sui...., 1982, ~ de. Seo...."""
l'espace d'exposition investit deux pièces blanches solution d'allente. C'est el'o cherchant un lieu plus grand que «Le Coin
de Oijon, Mus.k de. P.eoux""" de Dunkerque, MoIIÔ!e Art Mod",ne de Slro.bourg el
totalement vidées, à l'exception de la cheminée et d'un du Miroir . s'unit en 198J avec les associations c A la limite _ IEric MoiMlII de 10 Cullt.. de CJ.6loMurSo6ne ; Daniel Buren : &po.;Jion.Diffu"on, FRJ
Boo.-gogne; Prêlence 0iKrête, 1982, ~ des BeoUl.-Am de Dijon, FRAC Bourgogne,
poele ; Xavier DoufolJX et sa compagne n'ayant con5ervé Calliard, Michel Verjux) et «Déjà Vu » (Laurence Cyrot, Catherine ~, Ma""" fyaI".

qu'une seule piéce séparée pour vivre. Cel espoce vierge Bonnotte) pour fonder le Consortium, qui correspond à leur modèle 1"1(Me Auri AIIoir., le CoMortium, 1989. Celle expoIiIion ,"",ni! des CllMIJ 8ft
roppotl OYeC t'ardlilllr::1unI OU le mobilier )erwi"", 40 orei,le. œuni.1
se veut un lieu pour l'ort sur le modèle du cube blanc. idéal de loft américain.
(5) fTopos recuell ian d·..,...uetltIn avac: XavIer Dourcux (aoùt 1997).
l'endroit opparail intéressant pour présenter par exemple la colleclioo du cenlfe d'art (qui sera montrée au Centre Georges

des œINres minimalistes ou cO!'ICepluelles. Pompidou prcx:hainement) a débuté à l'époque des aclivités dons

De Rn 1980 à debut 198J, le rythme est soutenu avec 4 à l'appartement. Elle s'est constituée malgré eux : sons logique précise,

5 exposilions annuelles qui proposent es~ntiellement des sons orientation politique, simplemenl au fil des expositions - moyen

installations. l'auociation a pour objectif de monlfer des de souleni, les artistes invités et moyen cie réinvestir l'argent collecté

a rtistes dèjà reconnus à l'étronger, mois à ses yeux trop lors des rares ventes.

ignorés du systéme culturel frança is (2). Àpropos de ces deux années passées rue Soumoise, il opparail que

2

savourer

Un été à Gand, en 1982

Un certain point de vue historique sur les appartements.

Joyce Penoato. N'QyflnJ ,ien ,; JOuvenl en rrire que la mON. Domi No,!,,,,", Lyon, 1997. SI la nOhon d'art [ou d'Art (1)[ eXiste, linitiative de ~ Baudelaire, _conwnre quo< roruste serort queIqu'l6l QUI dol{ pew la fJaISe- peu-
dart/S (2) réside dans son fonctionnement. face à une situation
partager une possion. donne nêonmoins lieu à des controintes. donnée au spectateur, au propriétaire du lieu d'i nvestigation en /Orœ de fono l'lntérèt, donc. souleve par I"lnitiatiw présidée par le
l'appartemenl doit être tenu impeccoble et un occuei[ ossurê dans lequej l'oeuvre est exposée. musée dart contemporain de Gand, dlnYe'>trr un appartement tout
choque jour ouvrob[e, ce qui est porfois difficile à concilier Cette initiative avait pour but de sortir Iii définition d'une en tenant compte des directives des propriétaires du lieu, devient un
avec l'ogrondinement d'une fomille et so mobilite. oeuvre d'art du carcan désaclualisant du mlllE't.l muséal qUI lui probleme lorsque rartlste dOit mettre il profit l'Identité du lieu face il
Pour celle roison, Christine et Fabrice oU'Yfenl prochainement un était JUsqU'ICI offert. car, si le _ sa propre Identité ou Il celle de son oeuvre. Face à sa uédibilité aux
deuxième opporlement-go[erie, uniquement œvolu à musée retorde, (s') il s'estime toujOOrs en mesure dl! frxcer l'on dons yeux de5 personnes qui 5efOnt Inévitablement confrontées il Iii finalité
l'exposition. Ils pouHont donc vivre plus Ironquitlement et son wdre l'OSte et ngoureux~ , I·appartement. lui, garde un des démarche5 ar tistiques risquées par l'artiste. celui-ci do it prendre
toujours dans [0 proximilé de~ oeuvres, puisque celle onnexe il caractère privé et permet de concrétiser l'idée for te qui il en compte la question d'intégration. «/:!ntégratron dans la reatile bonale
Domi Noslroe est située sur le mème polier [ germé dans les esprits des artistes d'avant-garde de la pre-
mière moi tié du siècle; celie qui peu t se résumer en ces dlJfle maisor1 de moitie d&orlge le repi. S\JI" SOI mysterlel.u que Je vide anonyme
Ma rie-Ce<ile 6umtcho n termes : _l'art, c'est la vie " (3) . <ftj musëe pan~SSOIt en (fonde poIue».
Et comme Luciano Fabro la lUI mème rndlquê en affirmant dans l'e5pace devient le leitmotiv des différenle5 Investigations.
(II e..ren g 'ec;Outl Ô ~ formut. dm 1969 pcM dêlin'r 10 reialiDII d';nll!nx:tiDII son projet, _[...[ en déodont de U"tJYtJII/ef cb'Js une mmson où ri y 0YaI[ Les artistes désignés en ont eux-même5 fait leur cheval de bataille.
euentielltr ..,... KIl! QUIiI ~ ~QIIOI1 Pe••oyurell el t. lieu 001 Il le pIoce• • 1.." Buren. Kosuth, LeWiu. Nauman, VilmOUlh. Weiner. Zorio. Graham,
~ cIronQetIf de !.eu poot lequel el/ou Ô<Jn.1eqwI lb I0Il1 COI\.I!r\Iib el il. LI'! ~.~ 1...) N, ceci confirme la volonté univoque exprimée Fabro. Lavier. Ruthenbeck, Merz, et bien d'autres, sont connus pour
I0Il1 changë. po< lui Ig eu /eut l'O!IOII d·rifIe. Donrel Su.er\•• les Ecm.. leurs travau. alliant la conception spatiale avec l'intêgrité d'une
par l'ensemble des artistes qui se sont engagés dans cette oeuvre dans sa spécificité. L'espace intérieur devient donc non
(1965-19901 IOnIe Il. p. 155 imtlatlVe. seulement un lieu d'exposition maiS plus encore une source
(2) _/oui cependool pi"icl le( que 8uren ujilise Cil deu. formule. pour qualil~ lM Chambres doms exprime donc bien la volonté de rartiste d'aller à
la rencontre du public et paf la même occasion de briser la d'inspiratIon. ta caractéristique de nldbllat peut coostltuer une source
~diliœ. de produd;on de 100 'OYII~. ô 1·1Ic....n. du lieu el ce lieu ti!anllaujou" barrière qUI les sépare alors de la compréhension eVou de la d'inspiration pour l'artiste.•0115/ le$Jfe~f pe.Jt cufêrer t.rle /QM.'fe
gestation d'une enlrepnse artistique, aux yeux des institutlolU
un milieu .'YOn! 10 rue, 10 go l..... kr mvsft qUi d'habitude gèrent le résulta t de cejle-d. adrrnenso'1 fOf!lJire dm N.
jJ) E>cpo$itian ln luillel et sepiemDte 1997, N'a)Or1J rien Ji IOIMI<ll.., tele que la le concept d'une tejle Initiative est simple ' _uois mors durait. lnI.'
onqucIfIlœle d'habItonlJi de Gond metteflt leur demevre en tout 01/ en _A couse de sa portée hrstonque Ct conctête. forwe ne peuf ~ 01/ fcœ
P..,,,,IQ,,mor1, CMIC CIoi,. Che-;rl.., Mori, Den,., Corhe<ine GrI!9O'Y. Colelle Hy>o-a,d, obsVacLoOn de fespace cp encercle fœum:- dort. ccnVCll'efl1ent rl ce QU' SI!'
f,anço;,e Quo,oo"" Joyce Nothalie Prally. parue a la disposItlOfl dune Cloquontome dart<5/es. (eu""'CI se '>CII'11 pm fJ05.Se ou muséeN. Le souci reste donc la démarcation d'un heu
10 tdche de !rans(ormet ces espaces cbIS les jlfllltes QUI leur sont ~ d'exposition obligeant un engagement total de la part de tart/ste. et
141l'e><poJllian Urie prKe por pike.... cclobre 1989. prri...nla le. !"'inlllJe. que spécifique Il l'égard du musée qui offrait • et offre encore. n'en
Ming réaliJa lfIÔ<iolernenl polir choque pièce du lie~. par les propnétaires 00 les habitants, en q!Jelque chose a"KientJfiable Q doutons pas • un e5pace a-hlstoflque, S'II n'il pas Jusqu'iCi subi les
f ort ». Mais, l'un des points forts :. pré<iser contre tou te dommages du temps.
1 mauvaise appréhenSion reste celui-ci c'est le musée d'ilrt
contemporain de Gand qUI il poussé 1e5 a rtistes il rea liser cette «Chambres d'amis ne montre pour ainsi dire pas
entreprise, l'e5p.i1ce d'un étê, PourqUOI l'artiste lur-même n'en a
pas eu ri dée ? Quelle plilce peut-il bien occuper St son statut d'oeuvres d'art dans un espace, elle montre l'espace
(f<tartlste _ n'est pas ainSI délibéré ou dirigé par les institutions
qui l'entourent ? Qu'attendre de son travail ou des idées qu'il a comme oeuvre d'art ».
l'intention d'exprimer ? La rêalité quotidienne pose ce genre de
qUe5tion et c'est donc à l'artiste de se positionner comme tel, d'y L'intérêt du spectateur - qui est le véritable ancrage au rapport « vrai"
répondre.. et de relever te défi impose. pour ainsi affirmer la d'une rhlit~ spatiale· reste ainsi confronte dan~ l'approche d'une
seule perception artis tique, puisque chaque hilblfat comprend la
r.rechetche sur laquelle il a débuté, en rappol! donc avec son rèalisallon d'un seul anlste. La rêftexlon du Visiteur implique alo~ un
.appo' l-etrOlt entre le lieu d'exposition el sa..s>tUlltlon geographlque
oeuvre. Et Ion dOit pas s'étonre\ de lITE', dam le catalogue dans la Ville de Gand. mais aussr la vateur appt'quée pour chacune des
feallsafiOns artïSûques Identmanl I·anisie.
qui en a été tl é depuiS t ttlLallLsion il l'u e de; phrases de PoUf résu er la SituatIOn. le mot-def de ce g~ re de maf}if~tahon
l'St ~1.iCn_ (4 , un concept eKpérimental où l'arqstll explore 50fl
propre champ d'inv~tlgation. Cet essai d'clI'1u?"oLoOnN, il faut le
rappeler, fut Il l'imtiative de Jan Hoct ill'occasion dun congrès de Barr.
en 1982, pour ensuite être concrétisé .à Gand.

Emmanue l MINNE

PI Vei,,,.,.... cela Heidem!er. _L'origint de l'QBWfe d'o,t ., in Chemin. qui nt mènenl

"ulle part. ccl. Tel, GotTimord. 1962 00 bien eocan lM Schaeffer, t'Arr de t'âg8
mode<lIe, GGlllmord, 1992.
(21 Poo, IOules le. noieS qui ...oot ir!diquée. dons cel a,ricle.... ,epan... ou catolOSuti
Ghislain Mollet-Viéville comme _un collectionneur
légume_. Il opère son Chombr'J d'ami,. Museum ~n Hedendaos" Kunlol. Gen l [21 jui".21 Jepl.) 1986. pp,
engagement dans [e
Dodo",.,62, 322. 323 el 325. dodC!iimeJ. Ed. GoniO'l'l(>,d. 1994

(J) .air dodo in Milrc Dochy.
(41 voi, p 329. PIltIJ>êrre deorionl«l'JI rappeler cm q~lqo,n mr:>I$: • ta coo/eut elle
Une collection en appartement comme scène de l'art. domoine artistique en
devenont octeur du ,elie/lOIIr &nCQ(' Olsel rrtbelleJ. Un JOIeil qui ... GOOcM lUf le Poci/iqUl!, un Till"" qui
.110 Madrid III ";"'IlIM pel 911Core se peilldre lUf .le mIN de OOIJI chambre ouoi!
fotlemenJ el ~""'pI'UItfIIe!II '!'le noo. r rec...,;rns une ')'IIIp/rooï../,..JCela Je It.ra •. Paul
prolongement de l'impact Ya~,. ta carrq. de l'Ub/quilé., ln OewreJ, ionie •• 8ibl~ de la PItiioœ.
En 1975 Ghis[oin Mollet-Viêville qui, Depuis te début de ['onnée 1992,
depuis [0 fin des ormées 60, s'étail de l'oeuvre, por (e biois d'une protique Pori>, 1960, p. 1284
porté ocquereur de nombreuses oeuvres aprés ovoir quillé la rue Beaubourg,
d'Art Minima[ & Conceptuel (II choisit bosée sur t'ètobhsement d'une
le cadre d'un appartement, siluê 26 rue Ghis[oin Mollel-Viéville s'est inslollé communication et d'une mèdiotisotion
Beaubourg à Paris, pour y prêsenter so sur et autour de celle-ci , Ainsi, une
collection dons le cadre de ses octivitès 12 rue Crozotier à Paris. Recherchant gronde port de son trovoil consiste il
une plus grande corréla~on enlre les regrOUper une multitude d'activités.
coractéristiques des oeuvres qu'il A ce propos il déclore : «A 10 suite de
offectîonne el leur mode de prêsentalion,

de promorion de l'orl. i[ modifie wn codre de vie. l'AIt Minimal et Concepluel, ej en De nombreuses actions ont lieu en
Ainsi ce nouvel oppartement, qu'il porroile adéquation avec mon siaM dehors, en ville. Façon pour moi de ne
Allant il ['encontre de la moiorilê des occupe il usoge professionnel, n'est d'Agent d'AIt, ma collection se constitue pas aliêner mon activité à un seul lieu_
plus [e lieu d'un ocaochoge d'oeuvres : ô porlir de /out ce qui a troil aux (4). i( suggére que tes risques de
installations en opporlement, l'inlenrion ici c Ghislain Molle/·Viéville a choisi de domoines suivonts : archives, arlîcles, tomber dans [e conformisme y sont tout
metlre son environnement en occord aussi prèsents.
n'ètai! pas de provoquer des communicotion, confërences, éditions, Au delà de [0 simple transposition d'un
(ieu d'exposition dit institutionnel ou
confronta~ons entre (es oelM'es et le lieu public à un outre dit privé, l'activité de
Ghis[oin Mollet-Viéville tend à
il coroctere privé dons lequel elles êtoient dève[oppe r un mode d'appréhension
de ['oeuvre plus opproprié à l'art
exposées, Au contraire, les oeuvres avec son engagement pour les expertises, expositions, interviews, contemporain. En effet, ['importont n'est J'cdreose mtH plu. ";l1Cere. ,emerciernenb g G!.'oklin
pas tant )0 noture du lieu dons lequel MollelNié-;,11e polII' _ aimable colJoboroliarl.
s'intégraient porroi1emenl ou cadre et modalités concep/uelles (c'est-iJ-dire publicités... Ainsi, l'aménogement de sont présentOOs les oeuvres, que la
pertinence envers un concept induir.ont Ovve,tore de. Archi",,! de (jj, i.lain Molle~Vievi ll.:
panicipoienl à une vision d'ensemble, à dé;à, immatérielle, ou plu/ôt mon espoce poUffait constituer de nouveaux roppons a l'art. An Minimol & Concepruel ~iVleJ, cotologue•.
l'imoge d'un intèrieur "moderne'. La dématériolisêe) de l'oeuvre d'ari. Ilarchétype d'un ort du futur . (3}. II/out pour ce[o crOOr et expèrimenter orticleJ de presse. maléri. lll,. o"~ annJ!.eJ60 et 70)
de nouvelles siluotions qui, por leur 52. ,ue C,,,.alie, 7~012 Par;' (.u, rendez·vou. :
quo(itê de cet ogencement est [e fruit C'est donc dans un appariement l'usage de ['appartement pOf Ghislain prise en compte des corocléristiques liil. 01400207 40.10" DI 40020750)
d'une réA8)I;Îon menêe des années duranl, Moltet·Viévi([e a une portèe qu 'il est propres aux oeuvres, permettront une
i) en résulte une gronde cohêrerlCe où ne quasiment vide et en tout cos dépourvu nècessaire de nuoncer. )[ résulte d'une compréhension plus lidè[e de celtes·d. (1) CeHe colleelian "'9'''''1''' de, """"re, de Carl
réside ni gêne, ni contorsion, OÙ tout de Ioute oeuvre visible qu'il accueille volontè ovouee de concevoir un lieu Andre, Arl & L0"9""'ge. ~obtr! ila"y, Vidor
moinlenant ses visiteurs, l'agent dlarl Sté phanie Jean jean SU'9In. 0<1" flo.in, Oonold JlIdd, On I:owo'o.
Jaseph Ka...."', Sol t..Win,.IoIr" McC,oeken, Tania
s'cxganise selon une géomêtrie Auide. n'oyont plus ci proposer que des plus propice à [0 réception d'un certain Mou,oud. Serna, V_t, Law'ence W"î..e,. Ion
l'esthètique de cel orrongement a r.ons discours, des idées, des protocoles, des type d'oeuvre ; lace aux lieux cuhure[s WillOII Etltr J, compolol! ega"'-nl d'J)fII,IVle'
doute motivé la reconstilurion de cet pro;ets, en un mot des concepts som qu'il iuge parlois peu appropriés, du d'",ri.te. dan! l'acfivitê .., proche de ce.
cou,on'" Ooniel8uren, And,. Codere, CIoude
appartemenr Ovec une portie de so outre suppott matériel que leur mémoire lait de leur inscription dons des modes Rutou/r el Wall..- de Mg,io ere.
collection ou M.AMCOjMusëe d'Arl 121 Yale<.. Mowidor....i•. «L'appanemen!., Fiche
informatique~ [2} . de prêsenlotion conventionnels. d...MAMCO, GenriYe.
13) C.lia Jacql/@mlll,. lnlelv,_ · Gh,oklinMofler.
Moderne et Contemporain de Genève Duire so quo[ité de collectionneur, Afin de pallier ces contro intes, Vi....ille >. Ilélér.n<e. de. Am el de.. InlllfJ, hi.....,
Ghislain MoIlet-Viéville se délinit lui- l'oppartement en tont que lieu 1994/ 1995
100 il est visible ou moins jusqu'a ['on d'exposition pourrait a pparoître comme (A) Poul A,d......, .Ghlllai" MoI!eI-V",e.,ille, un
mëme, depuis 10 fin des années 70, apen'!I'fi lopiciol •. GotBrie. M.agazine (Pa,i'l.
20001 ; celle mise en forme d'éléments n 52. décembre 1992

divers (mobilier et oeuvres d'ort} est, en tant qu'Agent d'Art Par celle une olternotive intéressonte, mais, en
en effet, a considèrer comme une dénominotion il exprime son rerus décloronl : _l'oppartement n'est qu'un

oeuvre en wi . d'apporonre, selon ses propres termes, élément de mon dispositif.

,

•• •

1 ,'"",

bc

""'A ftlille teille %_,

réelle (cm) mêmoire (cm)

a a plan mé moire

m 'll,5

345 1315

b 210 13,6

e 7h5 111

k '" lSJ
'" 14.2
h ''''
25
~ 9 1 110

J ""haAax ''''

f ""

Erreur moyenne 30,4 '"

)

bc

plco C Jaile taille ,.. % erTl!Ur a a plan mémoire C
rêel~e (cm) mémoire (cm)
• 2l ,,::""-. .
l'il ""
b ll1J 3J b d~.
ll1J "" 1e
, 15
34J
d
663 >J5 23~ rh

'" '''' 25,_ h
f ~9
3JO 250 161
9 kJ
'"116 39~
~
40 60 ",
i
---- 40 100
i
,,,,'''' 155 M
k
291 "',5
1 198 3JO 1

......... "" 250 101

Erreur~30 % 1

f

-

,
0:;;
--"'~7"-,. .......,00"

bc

-a pIoo. 1 toille 1taille , % erreur -
réelle (cm)
b la Id 0 350 mémoire (cm)
-<Xl 170 22~
plan mé moire B b -<Xl
668 "" 35
e , 2A3
:JlO 350 12~
d .,116 510 Z3

• '"175

f 2!ll 161
)1) "E.6
9 65 62~
h

75 100

kJ -, 1

i Ihj R

9

f

b

plo" 0 1 toille teille ,~

réelle (cm) mémoir.e (CI'I))

fi) 1 0 350 1fI'- 151 a ....., 1 a ..."ICln mêmoire D
231
- >," ~. b ~ (' '" .~
'<1:31
1, .:00....., ""- llS~.

"d iIIJ ·...
668 1 ~17-P- ,.

• 1A3 _ I.. 111> :Il / \ r 1d

:q>~ ~ ;~ Q.J_ ' -' -,

9 1 11 6 ~ _ 00 31 1 e
75
----h .1 .., ~ '" 100
'"
""k 29,1 23~
1:Il
100 38.1

1 198 185 6~

""- "" 2!ll 12 - • - """' .- -,1 ""-- ' ;=p.

f

b c

a a1 plan mêmoire E pIoo E teille , - ,tuille 1

k 10 réelle (cm) mémoire (cm)
b
350 m 17.'
,
-<Xl "" :Il ~' .-"-
d 0-
,-<Xl ~ :m ) 17~ 0-
d ......1 •,
1 668 51<) "~ 12.6 " ~jti ~u
155/ , 1 ~"\\'.':86,2 0
9 2A3 0
e• h ' :JlO \ t '0'"
ZlS' 211
,1 ; --1.1.6,
h "" 3~ ..~ J!!
ri 1)1)
J Ig k "'-," 37;5 ..- ~
J)' , 100
11 '">i~' ...il&.
,"""",, 135 • 20~'
•••E
- 291 100 38.1 '"~
198 1)1) 14,1
f c
"" "" - ,71>
0

E

ü:

0·c;
"0
Erreur moymne 27,4 %
>j Cl
@

trinquer

Sylvia Bossu • Ou'est-ce qu'une rencontre?



Du 26 a u 29 ma rs 1993, Sylvia Bossu prog ram mer ou accepter les êues nombreux qui Sy,,"Îa Bo"u, MifO'll de ~o~rloil,e, 1990, Expo,ition mo no po le d,
constlluent l'espace d'élection urbain, on garde mal- Rencontre. don. un c(J!J!mr, dan , l'opp<l rteme nt de Hoo Honr u
installe les M iroirs de courtoisje 3 da ns u n gré tout I ~ possibilité de sortir de la confrontation e l E...Iy"" .lotJ on no, Pori" mors 1993, ,ce ,,,notre être, sans
avec l'autre, Dans un couloir, on n'a plus le choIx: il
cou loi r du 3 12 rue Laco rdaire à Paris. faut êlre seu l ou rencon trer, et faire l'exp€flence de vers l'intérieur sont comme les portes ou les fenêues, vOir
la br uta lité de ce fait. On n'est pas chez SOI (.'! l'abri), Ainsi, dès ses premieres pro!X)sitlons, Sylvia Bossu choses les plus
Rencont res dans un couloi r est la seu le on n'est pas chez l'autre (en visite) , integre une . réserve _ dans le dispos itif art is- insig nifia nte s
tique. an peu t dire que la dimension privée yest ent re ti enne nt
inte rventio n de Sylvia Bossu où l'œuvre Les N'umm; de COimOlSIe 3 consistent en qu atre pare- incluse a u lieu de ne dé pendre q ue du contexte bien plus sûrement les mouvemen ts de no tre inte-
soleil de vOi ture fix6 par paires vertica lement a une tou jours plus o u moins convent io nnel dans leq uel riorite. Nous ne nous méfions pas de la prêtendue
d'a rt a pproche l'espace de l'app arte me nt quinzarne de cenllmètres l'u n de l'autre, Les miroirs nous percevo ns les objets, Ma is quel processus rn différence fonctionnelle des choses quand nous la
ne peuvent donc pas être utillsé5 par II' spectate ur conduit ~ ce résul tai J qual ifio ns il IOrt de « privée "',
conçu comme lieu p rivé (no us écartons e n do nlle visage l'SI pris au« piege D de ces objets il la Il sem ble que l'intelligence du passage des objets En rt'tourna nt deux pare--soleils l'un contre l'au tre et
fonction ~ an nu lée ~ Elle ne l'est pas absolu ment, il quotidiens de la sphêre du mond e p ri ~ê dans l'l'spa· en ne permettant plus leur usage, Sylvia Bossu
effet le cas des exposit io ns da ns des bien y réfléchir Entre les miroi rs qu i se font face est ce collectif des œuvres d'art tie nt à ce qu'est tau· • déconnecte", cette illusoi re intimité et fait en sorte
créé un espace virtue llement infini qui ne regarde jours préservé mais modifié quan t il son sens, par un que les objets, au moment où ils deviennent œuvres,
appa rte me nts utilisés comme lie ux pas le spectateur. Un espace rigoureusement privé décalage subtil de la fonetie n des objets, ce Qui acquière nt il leur tour une sorte d'indépenda nce et
pourra it-on dire. Les œuvres posséden t donc une fonde leur appartenance, no n questionnée dans de force propre, Que l'o bjet d'art sail do té de cette
t raditio nnels d'expos it ion, c'est-à-dire ca pacité d'au tonomie, no n au sens ou elles n'au - l'u'Hlge courant, aux événements singuliers de la vie énergie singuliere, c'est ce que mo ntre MrQlr de cou,·
ra ient de signlficallon que dans le cadre d' un for - que l'o n app elle u pri~és _ . tO!SJe 1 qUI ave ugle le spectateu r (co mme Eta! de flllt
ou toute m a rque de vie pri vée est mah'ime, mais au sens ou ce qu'elles provoquent Par exemple le pelit miroir d'un pare--soleil de vOi ture a~ec ses lampes) en reflétan t la lu miè re d' un fl ash
n'est pas accessible, demeure physiq uement inexpé- permet il chacun de se COiffer, de se remaqUiller, de très puissa nt que le spe<taleur déclenche lui- même
préalable m e nt effacée). rim entable, quoique tout proche. La, de~a n t soi, il y se trouve r beau, etc., bref l'o~et est Iii sou rce d'une en venant.. , se voir, Dès lors ce n'est plus le rl'gar-
a une réalité d'espace que l'on ne peut pas app ré- mul titude de fa its el d'êvênemen ts intimes dOn t deur qu i fai t l'œuvre, comme ce n'esl plus l'objet qui
Par sa singularité dans l'ensemble du parCOLm de hender, et qui pourtant est aussi certaine que l'utilisateur se croit dans le secret du quo tidien fait ce que nous sommes, Le spectateu r se trouve
l'arliste, ReflcOIltlcs dClllS lIll cc~fclr pose question. qua tre pa re--soleil que l'on trouve fixés sur les mu rs l'agent lib re et solitaire
dans la mesure su rto ut ou les dispOS itifs de SylVia vides d'un (oulolr. Mais en réali té celle liberté est illusoire parce qu'elle maintenant dans un face à face qui ne lUI permet pas
Bossu pursent largement et de ma nière contin ue Le spectateur se ra ppelle par COntrecoup qU'II est lui- est conditionnée par l'objet qui nous fa it répéter ces
dans le catalog ut' des objets quotidiens, des instru- même un corps avec ses hml tes (son propre abime) de rejouer complalsa mmenl ses attentes, ses illu·
ments de cuisrne aux la mpes de bureaux, des vision- dans ta rencon tre des autres. gestes al'infini. Si nous en faisons abstractio n, c'est sions et sa reche rche cêl ibatalre. Désengagement,
neuses personnelles et des projecteu rs de fi lms Le sens des Mlroif'i de cooftOlsie (et pour nous d'une dêgagement ou encore ce que Syl~la Bossu ap pelait
familia ux aux pèse-personnes et au hac hoir il vian- grande pa rt du tra ~a i l de Sylvia Bossu) no us parait po ur pr~erver la sé-curi té de notre espace rése rvê ou «déflagra tion du réel ~ ,
de. Pourquoi le travail si imprégné de quotid ienneté alors se dégager de cette mise en place. Rencon trer, l'autre ne peu t pas (pensons nous) pênétrer. Et c'est
de Sylvia Bossu s'est-ri si peu prêté il des expositions semblent-ils dire, implique cette altérité radicale de aussi parce que l'on aime croire que l'on dispose du Les dispos ilifs de Sylvia Bossu tendent toujou rs â
en esp~ce prrvé 7 N'y a-t-Il là qu'une coincldence ou l'espace privé de l'a ulre, rnaccessible, C'est être da ns faire rencontrer au visiteu r une « mécanique ~ qui lui
bien un élément dt' réf lexion sur la na ture des la situal lOn de reconnaitre, au pri~ peu t-être d 'un suggère une sou rce d' • ~tre au monde _ comp léte--
œuvres de Sylvia Bossu l certain malaise (proche de ce malaise éprouvé â lil ment rn dépendan te de lui, {Omme un corps diffé-
renco ntre de quelqu' un de connu, mais da ns un rent qu'il peut approcher, écouter, mais jamais
Le coulou est un espace intermédiaire. Il est, comme contexte diffé rent de celui ou nous le voyons hilbi- contrôler (au sens d'asserv ir il soi), Contact sans mai-
l'indique le titre de l'intervention de Sylvia Bossu, le tuellement), que le mo nde garde tOUjours en lui- Inse, toucher sa ns aliénation réciproque
lieu de renconlres qUI ne sont ni tout il fait imprévi· même un retrai t que l'on ne peut forcer ou, pour Un des exemples les plus parlan t est peu t-!'!tre Contre,
sibles (comme dans la rue), rli tou t il fa it program· parler comme l'artiste, que le rée l nous « piêge » tout contre, où le spectateur doi t se coller contre les
mables (comme da ns un lieu ou l'on sa lt ce que l' on lorsq ue nous croyons pouvoi r tout connait re de lui. appa reils super 8 (Omme pour devenir le complice
va VOir, ou qUI I'on va VOi r, que ce lieu salt d'ailleurs Quelle meilleure situation pour une telle ex perience voyeurisu! de leur Intime projection. Milis â travers
privé ou public), Un cou lOir offre toujours les que celle d'u n cou lOir ? les trous de serrures qui lui sonl mo ntrês il ne verra
mêmes caractéristiques, dans un appa rIement, un Car elle Indult que l'espace privé qu 'est l'appartemenl que la rue, l' espace ouvert du monde commun,
immeuble ou un lieu public. Il eslle heu du passage reste fermé lui aussi, derrière la po rte, interdit au ~Isi ­ l'œuvre et le spectilteur ne mêle nt p<ls leur fascina-
d'un point à un autre el par conséquent il esl le lieu lion rêtiproque mal5 regardent hor$ d'eux-même~,
de la rencontre pure, le contexte rigo ureux du fait teu r, Ce dermer, « ala porte », fa it donc doublement dans une seule direclion.
de la rencontre.
Le couloi r, en effet, constitue un contexte neutre, ce l'expérience d'une étrange réclusion : on ne le reçoit Emmanuel Latreille
qUI le rapp roche d'ai lleurs sou~en l du cad re pas et 11"5 œ uvres ne lui permettent que d'entrevoir
dépouillé, du «cu be blanc ~, des lieux d'exposition: (sa ns y pênétrerl leur entre-deux sur l'infini, Miroi" de COllr~;I~ 1, 2 el3 oot ele presMree s dons 10 pre-
il ne la isse pas aux agents de la re ncontre d'ê-c:hap· Il faut d' ailleurs remarque r l'homolog ie entre la
patoire au fait qu' ils se rencon trent, ne serait-ce que forme du couloi r et l'espace entre les pare-soleil e.o..miè re exp",ilicn Sr ,,"i o u au Frac Bou rgogne qu i ,' el l
pour se croiser fur tivement. Dans la rue, qui l'SI accrochés parallélement el don t les miroi rs tourn~
constituée d'une mu ltitude de rencontres poten· tenu e du 6 iuin o u 23 oout 1997,
tielles, on peul toujours faire semblan t de ne pas
VOi r, d'être sollicité par autre chose, bref on peu t Un 8 deuxiji me expositio n des œuVre, de SyI.io Souu Ide 1992
esquiver la rencon lre d U moye n d'un autre objet plus ci 1995) ,' e'l lenue ou Fr"c de Bourgogne lu.qu'ou 10
il 'Hl convenance, (omme on peut la recherche r, la
no... mbre 1997, Celte e' po, ilion 0 " ti! pr" ",nl,;e don , un pre-

mie r le mps ou Froc des Poys de 10 lO'le , Un cOlologue de

e.o..l'oeuvre de Sylvio u 0 élé publié donl ce t..le esl un e pre-

miiue version de l'i ntrooucrion d'E.lolreille,

Peter Fletcher L'œuvre de Peter Fletcher dêmuhiplie l'espace, la vision el la réflexion : d'oulrui, Les espaces créés por répelitio ns et combinaisons des
elle offre ou regordeur d'outres mondes possibles, une nouvelle perspeclives suscitent une perte des repères et un verlige,
Peler Flelcht'r, rele o-rere, 1993 liberlé. Toul comme les personnages de Sarlre dons Huis Clos, cl qui L'œuvre n'est pos une sim ple mise en abîme qui suscile réflexion,
il opporlienl pour êlre libre de changer les acles pa r d'outres ocles, les miroirs sons Icin elles réflexions infinies rappellent l'imporlonce de
la surveillance, le dési r de toul voir sons être YU , Les œuvres de Peter
Peter Flelcher donne la possibilité cl chacun de Fletcher dont l'une est intilulée Mirador ne sont pas sons évoquer le
vivre diffé rem menl son rapporl cl l'espace, célébre lexte de Foucouh sur le ponopticon et la visibilite comme piège,
Au travers de l'archilecture el des mécanismes L'expasilion de la galerie Bornoud cl Diion présenle ce trava il de
de [0 vision, il offre d'outres perspectives rêAex ion sur l'espace qui naît souvenl cl partir d'é lémenls privés ou
permellanl de repenser la relalion entre inlimes el bol en brêche les frontiêres public/privé, réel/virtuel,
l'artisle, le lieu privé el le lie u public ou plus
généralement e ntre l'individu el la societe, fini/infini. Dans 10 galerie siègent deux chaises el une table sur
Les œuvres composêes de miroirs projellent laquelle Irônent miroirs el bougies (Tête à téte). un placard !placard
d'outres possibles et invenlent de nouvelles pour ronger l'espoce, une cheminée de verre et des néons
manières de penser son corps dons l'espace.
Choque œuvre s'insinue dons nos habitudes, (Cheminée) , un tondo- miroir tournant (Ventéloteu~ ,
bouleverse notre vision et noire imagination , Aucune des sculplures n'l'si un simple objet d'intérieur, chacune invite
Ce sonl nos pensees, nos gestes, nos ottiludes le rego rde ur cl s'aven turer dons un espace qu'il croit familier el qu'il
qu i sonl soudain mis en peril avec une grande devra apprendre ô connaître. le tête cl lêle est mulliple lanl avec le
ingéniosilê. Le travail de Peter Fletcher est public qui s 'o~en ture dons la galerie qu'avec soi·même, le miroir
minimolisle dons la forme el maximaliste dons ondoyonl du venléloleur foi l écho ô Narcisse, le placard aux miroirs
l'effel : de simples miroirs avec ou sons loin, enferme cet espace infini loul en ouvrant les parles de l'imagina ire,
des néons et un gra nd art de l'illusion suffisenl Entre réel el virtuel, contrôle et liberté, perceplion el réflexion,
à nous lronspo rter du réel ou virluel, cl nous quiélude et inq uiélude, l'œuvre de Peter Fletche r dê joue toutes nos
ouvrir les yeux, cl démuhiplier noire espace, cl abolir nos fron tières. certitudes el nos points de vue,
Choque œuvre séduit el inquiète la perception qu'on a de soi ou
Cêcile Marie

,

mijoter

PASSAGES, (environ sept par an). Passages est Attotheqlle, dlj .. n la"""nl
aussi un lieu clé pour la suite de la M usito d'"n et d'hiscoire
Un Centre d'art à découvrir mise en fo rme d e ce qui n'est qu'un 2 plou. Sa,nt Germain 89000 .-t.w.ene In t e r t _ Lyeêe Henri Vinçenat
projet d 'artiste. SaDor du Conseil 71 SOO "",han,
Passages, centre d'art contemporain II s'occupe également de placer ~dttl0hâl2het 104 rue de mi,onde 21000 Oijon du lul'Kl; au .--Iredi dtt 14 hâ 18 h.
situé dans la vieille vi lle de Troyes a les artistes en résidence dans le cadre 'lrWIII. SIIr r.d.v, iii. 03 80 6.S 19 07 Rem_ 03 80 67 lB 18
trouvé ses locaux dans une ancienne d'un travail en réseau avec des de U h â 17 h 30 JClUf mardi
bonneterie réa ménagée en lieu établissements scolaires. w"' :• Pat Brude.-, oc.'". peinll,ores »- Chai. d'œtM1IS du froc lIcur!JOgne
d 'exposition . Dès 1973. une Avec seulement 200 mètres carrés »- .Ianine Niepce : le. fn.nçail mwaIH. 15/1 1• 20/12/97 luciona Fobto. GIono f"edmonn.
association indépendante investit il d isposition, Françoise Balboni,
des granges dans la ca mpagne directrice du cen tre et professeur 1947.1992> : 12/ 10 · 15/12/97 • OIdi... Marcel 01/98 SerIrand l<Meo- piefTe MaIhey, frarrçoo.
champenoise pour y organiser des d 'exp ression plastiqu e et visuelle Fnç Ball rgogne Perroc!in. Gospc.-d R. :
événements artistiques de fa çon il l' Ecole des Bea ux-Arts de Troyes, »- .........filll! l<lfan. Flore<>« Marc;' • . 27/11·18/12/97
rég ulière. Grâce il la décentralisation, a néanmoins installé un espace 49 fUll de long>ie 21000 Oijat.
Passages trouve son lieu définitif en d'exposition intéressant découpé e n 16/11/97 · 19/01/98 0IlYef1 de 14 h 0 lB h Mlul dim et I,.an
juillet 1982 . trois salles, un centre de
l'activité de ce centre d'art se résume documentation et un atelier pour berblr",. ' .. r o .. che jour. léri&i, ..,. 03 80 67 18 18 Centre d'IIM: c:antempa~ain de
en trois grands axes : susciter et enfa nts dont le travail est une réflexio n St ~est
maintenir une dynamique locale et sur l'expositio n en cours. Chiit eell d e Bllrbirey s ur Ollch"
régio nale centrée sur l'art Tout en ayant accueilli des artistes de CUYe<t le. dimor.che. de sepll!fl1bre Pb:e Fe<dinand Bui."", 69800 St PrÎe$t
contemporain et en complémentarité renom, comme Jean LeGac, Julia et .ur r.d.v. IDUIe l'année
avec les autres institutions de la région, Wachtel, Gina Pane ou Henry Lewis. .el. 03 80 30 67 52 Grond PubHc fér".CUY..-! de 1~ h â 18 h>ouf d,mar.che.
favo riser la création la plus actuelle en Passages s'est donné l'ambitio n d 'être • &ik Somakh
offran t un lieu ouvert à de jeunes un tremplin pour de jeunes artistes en lundi el ioo',
artistes, é ta blir des liens étroits il leur offrant en même temps un suivi . ......
échelle nationale et internationale Ce petit centre d 'art à l'activi té Till. O~ 78 20 03 66
afin de susciter des écha nges. débordante est un lieu de proxi mité il 9 ,11& Eôooord Branly l800ô 8aurwe' • • Soint P'lel!. ocIab<e 1997.
Sa préoccupation principale resta nt suivre absolument . Y.e. ScIorS"" : 15/10· 13/12/97
l'organisatio n d 'exposi tions régulières ~dtt 15ho 19hJCIUldim_ Mlisee d'Art Cante mporllln
Jérôme Maigret/ Cécile Perchet 181 . 02 4 8 2 4 7 8 7 0
• Calledian Voan Je el BI quci Cha rle. de Gou l e.
Poul DevtMoo. : 23/10 · 21/11~7
.. CIv"~an Robert-Tiuor alir Infernctl CM le 69006 lyon
03/12/97 ·16/01/98 tiUU72691717
OUV&Itde12nil19h
L'Eapace d'AM; ConUlmparllin """ lul'Kli el mardi
71150 Oemigl'l)' ~ M~ Homillon, irulalotion, ;f'lédilli.

!iii. 03 85 49 45 52 -.iœa..., carnlogue bilingue
OIMft de 14 h li 19 h. cio ~dred1
a~ dirnand-.e et~. r.d.v. 26/11/97 · 05/02/98
• • Tapoda. et uutrn pe;nMI!1.
.lMn PlaR : 13/09·31 / 10/97 mi.,an

.. . Bi. re~ta plocent. MllS6e des U.....lines
5 rue des Ursulrne. 71000 Macon
Erifl,,"' Ba"ul. Be.-n(lfd PiKor,Hi
~del0hâl2herde
14/ 11/97. 17/0\/98
Uhà 18hSoOufrnor.etdill! moi,n
• Conl',er.ce : • 19 CC 'p" et III laf1i n_. tel. 03 85 39 90 38
fIC ' CMi.hon ge.oord. direcJl'U' • • ri. p.opos d'AragO!! _.lMn-C1aude
du MJ.MCO de GeIlM : Cula•. Charletse Morel-Sauphar.
lsobelieVorle 15/10·30/11/97
18/12/97019h
»- •Nr Con.lnn!. Art C<lnmot.
Gallrito a l r naud SC (ltMIes de 10 Donation Repêtes

27.l1li ~i&l21ooo Di;cn 1197()'19961 . 25/10· 29/12/97
cmetf dtt 14 h il 18 h du ieu. au ~m.
mltl
TM. 03 8066 23 26
.. Cole", Hyvrord FIIIlK Mallvement
4 ' ue du chooge. BP 84131,
1-<1/ 12/97 ·29/02/98 57041 Metz Cedex
tél. 03 87 37 38 29
Mil_ dei S...Il.-Art. 0UYf!f! de 13 h 30 è 18 hJO
sauf dimanche et lundi
PaIai. des EIOIS de l\cuogag.... • ~Molmoirl!1 du change •• l.Clraillll
Pellagrini, Arna...! Shne•• Annabel
21000 o,jon. _ t de 10 h 0 12 h 8itei11. Ol;.,;", Ioon,ul• .,..,.., Nieôu
~de 13h 300 18h _ffl'l(Jt 14/11/97 . 10/01/98

ttI. 0380745270 p.j.",..St Sally.ur en

• ~Off,ande. à o.,,,., les caIIedron. Chii1:ore.. de Tt'tfntrIay

ÎgypIteflf\l$ du mUMle_ fonterroy 89520 St Souveur ....

20/ 12/97 , 16/ 03/98 ~._r1œI4hèI9h

saullun • lé! 03 86.44 02 18
»- ls.obo!I 8oiwnri, Jeon-Morie Dure!.
Hêmy Murllll ' 12/09·30/11/97
• fn:a.çoioe DIrez. fe<lIOnd Roland
07/12·21/12/97

- L A DtRNIÈRE Ce ntre d' AM. ConUlmplM'lin Paslllges
PIÈCE D'ANGELA B. 10 rll& des Vitux-GreO'Kldi..... CP 121 3 I\HI ~lIe Rome \0000 T,ayes

1211 GenM B. tel 022/329 18.42 tel 03258059 42
_,tde 11 hà 18 h Kl'Jf llll'Kli 011\'..-1 de 1~ h il 18 h $Oui dim .
»- .Jer.e fil lauilll WillOIIe in.ta!kltian .. . ~,a,d Garou.te . G,""ur.... :
vidêo & phalo :
" .UnOB/ I 0/97 . 29/11/97
23/10/97 · 08/02/98 (ho;_ d·œuvre. du Frac

.. . s... Williaml ' peinture et d,usin• . Cha mp<>gnr>A,denne •• Rcymcnd
Hainl. &ic Dielmann. Philippe ~onwn.•
23/10/97 · J 1/0 1/9B
.. • JeUIIII~ ~~'~I 9~nevoi. - . Pctrid ""n Caedenbergh
18/09·31/12197
10/12/97·31/01/98

LA DERNIÈRE ACQULSITION Atelier Ca ntoiNI
32 rue ~ 89300 Joigny
DU F.R.. A.C, B. -, , _tde 10hà 12helœ lA h6

.. ~ . 18 h 30, Mluf Iund, fil dimanch. III(Illn
181. 03 86 62 08 6.5

• •au..tion de fomte ••

JirOme Dupon. Kon,ad lade.

0-11/ 10/97 ·11/0 1/98

. DE tES ASSOCIATIONS. Diplôma d·U niva....ti - A ttaché Artmtlqlle-
~.' ''''in-'' ' rÉRÉES <• Le D.U.AA propase 10 mrSl 1ft pIoce d'un COfp' Înt.umêdioire ....lfe camm"$Oi....
d'exposition et technicien. d·(>Çcrochage. ilSUI genêtalemenl de. calir!cti.ilés larole•.
•••••••••••• e •••••••••••••••••••••••••• Ces atloc'*' lOIII appe/M ri cdlo00.er OYK dei pr-olelSionnek dtt l'arl
!ca,u...voleuf1. di,ecteurs de ""'Ife d·"".g<llern.te.1 auxquel. 50111 devoh.-rn po'
:.1de souscription ~ no""e 10 conœptian r:t 10 dirlCHon cleo monifestatiol1l
;;;;~"~'~:':-~IO;.'.=.'..•. . . . . . . . •~ l·Uni_.il4r o'\.\J.e 10 directiol1 fille IUlvi pftdogogique. 10 ge,tien adminntrctrve et
:. ; 5 MontonI 150 1mini"""m) : ...............DoIe _................." ............... linonciêft ain,l que 10 coordination de 10 Iornwtion.
Au 104 de 10 fue det.Vtwxl.. far.KICiutian 1nIerIoœ...., .... apparltmlnl :. l'~cole dei BeauX·Artl d. Besonçon mel6 dis.politi en un ootil malériel fil
li 10 d,~ de ...... ~. .. d1oposent ~ d'... onpaœ pour :. pédogcgique EIIII eille cenln! de re.>OUIte. et lagilrique de 10 lorrnatian,
:. __,..... u Je."r dêmorche, pour monIr.... leur lRMIi. .1!IICOIIIRIr des 9Bf'l,
Condition. d·occël. Iormctian al,lV'lflrl
III' Khonger de> poirrb do - . · au"- titulorres du D.N.S, EP.• d'_ lice-na ou d'ulII!I ~"rvaler.ce admilll par
l'Un,_.Iti de Franche-Comti.
IIM". . . . fauoclotion ~nt ulll!
:. " " - Pa. Cltll souscription, "OU. d......nez memb.. boenFa,teut dtt :. • aux candidots ayanI ob...,,,,, _ éq..r.-olence au II~e de la \folidation do-. Acqui.

civile li complet de 10 dole de p.aleulonlll!ll•.
a::::.! :: ::.":~~::~ ::.ag~m..fOIOt:"desllCllre:;:=.
""~ .

voes-M.ehe! hrnard. dirediOl! D.U.A _A.• EcaI.t Rêgianale deI Sew.,AtI), 12 fUI!
Denlll'apin 25000 8eso1lÇOft . fil /Fa>.. 03 81 880740
8emord P-reull, Un......... de f.oncho-Comi8. fgrmot,on Conbnul. 16 'OUle dtt Gray
25030 BeMlIlÇOl! Cede. · lei : 03 BI 66 61 21 / fa... 03 81 66 61 02

Si vOliS sOllho ite ~ qu e vos monifestation s soient onn on cëel
don l l' ag e ndo du prochoin nllmëro , une porti cipotion d e 100 f
minimum est de mandëe,

• par rauocootiorl. •

•••


Click to View FlipBook Version